De l’ego surdimensionné du pervers narcissique

 

Henri Désiré Landru

 

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Autoportrait de Landru dédicacé au juge Bonin :

« A M. Bonin. Amicalement. Landru »

 

NEMROD34

 

http://www.sceptiques.qc.ca/forum/la-moderation-au-masculin-t11588-75.html

De l'ego surdimensionné du pervers narcissique dans Crime spacer

 Sujet du message: Re: La modération au masculin ?
MessagePublié: 17 Avr 2014, 12:31
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J’aimerai bien un exemple sur ce forum :mrgreen: qui parle d’autre choses que de la taille de vos quequettes

Je peux affirmer que ce n’est pas à ça que ça se joue, sinon je serais administrateur suprême et non contesté ! 8=) :mrgreen:

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Cyprien Luraghi

 

http://blogs.lexpress.fr/sexpress/2012/06/16/a-la-fete-des-peres-offrez-lui-un-mako-moulage-de-sa-bite/

 

Avatar de Cyprien Luraghi Réponse de Cyprien Luraghi  - 17 juin 2012 2 h 03 min

Excellent, ô not’ Camille !

Je me moulerai bien la bite, mais va bien falloir deux kits pour y parvenir, tellement elle est éléphantesque.

Pas comme celle de Hulk, qu’est ridiculement riquiqui.

[la bise]



Henri Désiré Landru, Barbe Bleue de Gambais : un modèle

 


Exposition 100 ans PJ par prefecturedepolice

 

La Préfecture de Police de Paris expose régulièrement de ses archives, reliques et trophées, dont ceux qui se rapportent au Barbe Bleue de Gambais, Henri Désiré Landru.

A l’occasion de ses cent ans, ce fut au Champ de Mars, du 9 novembre au 15 décembre 2013.

Parrainée par l’acteur Jean-Paul Belmondo, cette dernière exposition a été inaugurée par le ministre de l’Intérieur Manuel Valls.

Je m’étais rendue à celle de l’année 1994, qui avait eu lieu place Louis Lépine, sur l’île de la Cité, à compter du 3 septembre 1994.

Je voulais voir comment allaient réagir les sbires d’un Landru qu’à cette époque j’avais constamment sur les talons.

Eh bien, après un petit moment d’hésitation, ils m’ont patiemment suivie tout au long de ma visite et de mes divers arrêts en contemplation devant armes du crime, manuscrits et autres restes, parmi les nombreux policiers également présents !

J’y ai passé du temps, beaucoup de temps.

En fin de journée, l’incrédulité des premières minutes ayant progressivement cédé la place à un agacement grandissant, ils me fusillaient du regard, mais n’avaient pas lâché.

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_D%C3%A9sir%C3%A9_Landru

Henri Désiré Landru

 

Page d'aide sur les redirections « Landru » redirige ici. Pour les autres significations, voir Landru (homonymie).
Henri Désiré Landru
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Photo de police de Landru en 1921.
Information
Surnom Le Barbe-Bleue de Gambais
Naissance 12 avril 1869
Paris, (France)
Décès 25 février 1922 (à 52 ans)
Versailles, (France)
Cause du décès Décapitation
Condamnation 30 novembre 1921
Sentence Guillotine
Meurtres
Nombre de victimes 11
Période Février 191513 janvier 1919
Pays France
Régions Île-de-France, Haute-Normandie, Aquitaine
Villes Gambais, Vernouillet, Le Havre, Bordeaux
Arrestation 12 avril 1919

Henri Désiré Landru (12 avril 1869 à Paris (XIXe arrondissement) – 25 février 1922 à Versailles) est un célèbre tueur en série et criminel français. Il fut surnommé « le Barbe-Bleue de Gambais ».

Origines

Henri Désiré Landru est issu d’une famille modeste. Il est né en 1869 au 41, rue Puebla (aujourd’hui avenue Simon-Bolivar) dans le quartier de Belleville à Paris et est le fils cadet de Julien, Alexandre, Silvain Landru, 34 ans, chauffeur aux Forges Vulcain (qui se suicida au Bois de Boulogne le 28 août 1912), et de Flore Henriquel, 34 ans1, couturière et blanchisseuse à domicile (décédée en 1910)2. Le couple avait déjà une fille, Florentine Marguerite Landru (née en 1854). La famille est établie à Paris, rue du Cloître-Notre-Dame, où Landru a passé l’essentiel de son enfance heureuse3.

Il fréquente l’école des Frères de la rue de Bretonvilliers et y fait de bonnes études. Il est enfant de chœur à l’église Saint-Louis-en-l’Île où sa famille s’est installée quelques années plus tôt, il y officie parfois comme sous-diacre en 1888, si bien que ses parents envisagent de le faire rentrer au séminaire4. Il ne parvient pas à réaliser des études supérieures en architecture mais devient en 1889 commis d’architecte chez les sieurs Bisson-Alleaume-Lecoeur5.

En 1889, il ment pour séduire sa cousine Marie-Catherine Rémy, jeune femme qui habite chez sa mère blanchisseuse rue Saint-Louis-en-l’Île, prétendant travailler dans son cabinet d’architecte en tant que technicien. Il l’épouse le 7 octobre 1893 après ses trois années réglementaires de service militaire accompli au 87e régiment d’infanterie de Saint-Quentin et au cours duquel il atteint le grade de sergent. Le couple aura quatre enfants3 :

  • Marie-Henriette (24 juin 1891), que Landru reconnaîtra à l’issue de son service militaire (1893) ;
  • Maurice Alexandre (4 mai 1894), qui importuné, devra changer à trois reprises son patronyme ;
  • Suzanne (7 avril 1896) ;
  • Charles (1er avril 1900).

Escroqueries

De 1893 à 1900, il pratique une dizaine de métiers (comptable, employé de commerce, cartographe, entrepreneur de travaux tel que couvreur, plombier, etc.) et change quinze fois d’employeur. La naissance des quatre enfants met le couple dans la difficulté financière, aussi cherche-t-il à faire fortune en fondant une prétendue fabrique de bicyclettes à pétrole avec laquelle il commet sa première escroquerie : il organise une campagne de publicité nationale, spécifiant que toute commande doit être accompagnée d’un mandat représentant un tiers du prix. Les commandes affluent alors qu’il n’a pas investi pour les fabriquer, et il disparaît avec l’argent sans jamais livrer les bicyclettes. Ces différents échecs l’affligent d’un sentiment de déréliction mythomaniaque6.

Allant d’escroquerie en escroquerie, dissimulé sous de faux noms, il collectionne les condamnations à des peines d’amende et de prison (deux ans en 1904, treize mois en 1906), mais, après une tentative de suicide dans sa geôle, parvient à sortir de détention grâce aux expertises de médecins psychiatriques qui le déclarent dans « un état mental maladif qui, sans être de la folie, n’est plus du moins l’état normal »4.

En 1909, il est condamné à trois ans de prison ferme pour escroquerie : à la suite d’une annonce matrimoniale, il avait fêté ses fiançailles avec une certaine Jeanne Izoret, puis s’était fait remettre les titres de celle-ci avant de disparaître2.

Dès sa sortie de prison, il monte une nouvelle escroquerie, une carambouille : il achète un garage, qu’il revend immédiatement après sans avoir payé le précédent propriétaire. La justice l’identifie assez vite comme étant l’auteur de ce délit, et il prend la fuite. En 1914, il est condamné par défaut pour cette affaire à quatre nouvelles années de prison. S’agissant de sa troisième condamnation à une peine de plus de trois mois, le verdict est assorti de la peine accessoire de relégation, c’est-à-dire qu’il est condamné à être déporté à vie au bagne de Guyane. Landru, qui a déjà connu la prison, sait que la détention en Guyane se passe dans des conditions extrêmement difficiles avec un taux de mortalité très élevé parmi les détenus. Il est dès lors possible, mais ce n’est là qu’une conjecture, que cette condamnation ait joué un rôle dans sa transformation en assassin : faisant déjà l’objet d’une quinzaine de plaintes, il ne pouvait tout simplement plus se permettre d’être reconnu par l’une de ses victimes7.

L’affaire Landru

Pour se procurer des revenus, Landru va, à partir de 1914, franchir le pas qui le conduira à l’échafaud. À l’instar de Johann Otto Hoch (en) et de George Joseph Smith (en), il se fait passer pour un homme veuf, esseulé et disposant d’une certaine aisance, et entreprend de séduire des femmes seules qui, sans être véritablement riches, possèdent quelques économies et surtout, mènent une vie suffisamment isolée de leur entourage. Simulant une prospérité qui n’est que de façade, il leur fait miroiter le mariage et les invite à séjourner brièvement dans une villa isolée qu’il loue, d’abord à Chantilly, puis à Vernouillet, et enfin à Gambais (Seine-et-Oise, actuel département des Yvelines)2. Le choix de cette dernière commune fut motivée par le fait que les enfants de l’une de ses victimes, Mme Guillin, inquiets de la disparition de leur mère et connaissant l’adresse de Vernouillet, ne tardèrent pas à s’y rendre. Landru décida alors de fuir ces visiteurs trop curieux.

En outre, la Belle Époque et la Première Guerre mondiale voient le développement du travail féminin : les midinettes, grisettes, trottins, parfois obligées de pratiquer la prostitution occasionnelle pour survivre, sont autant de femmes seules susceptibles d’être ses victimes puisqu’il se présente dans ses annonces comme un homme veuf et aisé capable de subvenir à leurs besoins. Enfin, le premier conflit mondial laisse de nombreuses veuves qui, contrairement à l’idée convenue, ne demeurent pas longtemps en deuil mais souhaitent se remarier pour améliorer leurs faibles pensions8.

Sa première victime est Jeanne Cuchet, lingère et veuve de 39 ans qu’il rencontre en février 1914 dans les jardins du Luxembourg7. Ses victimes suivantes sont « recrutées » en publiant des annonces matrimoniales dans des quotidiens. À force d’éloquence, il fait signer à ses victimes des procurations lui permettant ensuite de faire main basse sur leurs comptes bancaires. Il ne lui reste plus qu’à assassiner ces dames imprudentes, puis à faire disparaître les corps. On supposera par la suite qu’il les brûlait dans le fourneau des villas qu’il louait : bien qu’étant assez isolée, la maison de Gambais est suffisamment proche des autres habitations pour qu’à plusieurs reprises, l’attention du voisinage ait été attirée par certaines odeurs nauséabondes s’échappant de la cheminée à des périodes où le chauffage intensif n’était pas indispensable. Toutefois, comme Henri Landru se montre assez discret dans l’accomplissement de ses crimes, ces faits resteront dans l’ombre tant que n’éclatera pas l’affaire. De plus, il bénéficie du contexte trouble de la Première Guerre mondiale ; ainsi, alors qu’il est fiché comme escroc en fuite pour sa précédente condamnation, il peut se permettre sans vrai risque d’être arrêté, de rentrer de temps en temps auprès de sa femme et de ses enfants, qui le croient brocanteur, et qu’il fait profiter du produit de ses crimes.

Landru utilise plus de 90 pseudonymes9. Lorsque l’une de ses victimes lui demande des papiers d’identité afin d’organiser le mariage promis, il prétend être originaire des régions occupées par les Allemands, ce qui rend impossible la vérification de son identité. Selon la psychiatre des hôpitaux Francesca Biagi-Chai qui a repris les expertises judiciaires de l’époque, c’est ce contexte de guerre qui transforme la psychose latente ordinaire de Landru en schizophrénie mortifère : puisque les soldats tuent pour une raison, cet homme cultivé, soucieux de subvenir aux besoins de sa famille mais aussi amoureux d’une chanteuse dont il a été l’amant, trouve lui aussi une raison économique de tuer en série des femmes pourtant pas très riches6. C’est dans un contexte non sans similarités que la Seconde Guerre mondiale engendrera à son tour un Marcel Petiot.

Début de l’affaire

À la fin de 1918, le maire de Gambais reçoit une lettre d’une certaine Mme Pellat, lui demandant des nouvelles de son amie Mme Anne Collomb qui, fiancée à un M. Dupont, s’était établie avec lui à Gambais ; le maire répond qu’il ne connaît pas cette personne. Quelque temps plus tard cependant, l’édile reçoit une lettre d’une certaine Mlle Lacoste, qui lui demande des nouvelles de sa sœur, Célestine Buisson, laquelle se serait également installée à Gambais avec un M. Frémyet10.

Frappé par la similitude de ces demandes, le maire met en contact les deux familles qui se rendent compte que Dupont et Frémyet semblent être la même personne  : les deux disparues ont répondu à la même annonce de rencontre parue le 1er mai 1915 dans Le Petit Journal11. Les deux familles s’unissent pour porter plainte contre X auprès du parquet de la Seine. Une enquête de police menée par l’inspecteur Jules Belin12 permet alors d’établir que la villa en question baptisée « l’Ermitage », appartient à un certain Monsieur Tric, qui la loue à un Monsieur Frémyet, résidant à Rouen. Dupont/Fremyet est introuvable à Rouen, mais son courrier est réexpédié chez M.Guillet, demeurant boulevard Ney à Paris, c’est-à dire à l’adresse de Célestine Buisson.

L’enquête piétine, les recherches sur cette personne demeurant vaines jusqu’à ce que, le 8 avril 1919, une voisine de Mlle Lacoste reconnaisse le mystérieux homme au bras d’une nouvelle amie et sortant d’un magasin de faïences rue de Rivoli à Paris où il avait acheté des bibelots. Alerté, Jules Belin parvient à localiser l’individu, nommé Lucien Guillet, grâce au vendeur du magasin qui avait enregistré l’adresse de ce client qu’il devait livrer. Ce Lucien Guillet est arrêté à son domicile 76, rue de Rochechouart, le 12 avril 1919, jour de ses cinquante ans, à 6 heures (l’heure légale pour procéder à l’arrestation) par les inspecteurs Braunberger et Jules Belin (Belin ayant monté la garde devant la porte toute la nuit) qui l’accusent d’escroquerie et d’abus de confiance. Ils retrouvent à son domicile un permis de conduire au nom d’Henri Désiré Landru et un petit carnet sur lequel sont inscrits onze noms, dont ceux des deux disparues sur lesquelles enquêtait Jules Belin10. Une autre version veut que pendant son transport hippomobile vers les bureaux des brigades mobiles, Landru sorte un petit carnet noir de sa poche et tente de le jeter par la fenêtre mais le brigadier Riboulet s’en empare3.

Instruction

L’examen des papiers personnels de Landru — et en particulier son registre de comptes, méticuleusement tenu — révèle une vaste opération d’escroquerie au mariage  : pas moins de 283 femmes sont entrées en contact avec Landru à la suite d’annonces matrimoniales passées par celui-ci dans des journaux, mais beaucoup d’entre elles ne deviennent pas ses victimes car elles ne sont pas assez isolées de leur entourage ou n’ont pas assez de biens. Dans le carnet « traduit » par le brigadier Riboulet, la découverte par le commissaire Dautel des noms de onze femmes déclarées officiellement disparues conduit le juge Bonin à inculper Landru de meurtres en mai 191910.

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Dessin de la cuisinière dans laquelle Landru aurait brûlé ses victimes (œuvre de Landru lui-même).

Des perquisitions ont lieu chez Landru, 22, rue de Châteaudun à Paris mais aussi dans les deux villas qu’il louait successivement, à Vernouillet, puis à Gambais, conduisant à la découverte de débris supposé humains dans un tas de cendres retrouvé dans un hangar, dans la cheminée, dans la cuisinière ; on trouve également des agrafes, des épingles, des morceaux de corset, des boutons en partie brûlés. En tout, la police retrouve 4,176 kg de débris d’os calcinés, dont 1,5 kg provenant de corps humains, ainsi que 47 dents ou fragments de dents. Le médecin légiste annonce à la presse que ces os correspondent à trois têtes, cinq pieds et six mains7.

Le 28 juin 1919, les enquêteurs Kling et Beyle font brûler dans la cuisinière une tête de mouton et un gigot de sept livres : ils constatent que le tirage est excellent et que la graisse de la viande assure une parfaite combustion. De même, les enquêteurs retrouvent dans un garde-meuble (garage loué à Clichy) par Landru des meubles ayant appartenu à l’une des victimes. Landru, après les avoir fait disparaître, se rendait à leurs domiciles, faisait le déménagement avec son fils qui prenait son père pour un entrepreneur et les entreposait avant de les revendre aux enchères3.

Les papiers personnels de Landru sont examinés, en particulier sa comptabilité, qui révèle l’achat de plusieurs scies à métaux, de scies à bûches et de beaucoup de charbon ; les noms des fiancées y sont même associés à des heures qui paraissent, pour les enquêteurs, constituer les heures des crimes : (« 12 avril 1917 Mlle Babelay h soir ; 1er septembre 1917 Mme Buisson 10 h 15 ; 26 novembre 1917 Mme Jaume h ; 5 avril 1918 Mme Pascal 17 h 15 »).

L’un des éléments les plus accablants est fourni par des reçus de billets de train : Landru achetait, lors de ses déplacements en train à Vernouillet ou Gambais, un aller-retour (pour lui) et un aller simple (pour la fiancée).

Il semble aujourd’hui acquis, tant par les analystes que par les historiens, que les victimes étaient découpées et que les corps (tronc, jambes, bras) étaient soit enterrés dans des bois, soit jetés dans des étangs tandis que les têtes, mains et pieds étaient incinérés (vraisemblablement dans la cuisinière de la villa)13,14.

Le 18 août 1920, le juge Bonin récapitule toutes les charges : le dossier est si volumineux que le substitut Gazier, chargé d’établir le réquisitoire définitif, profite des vacances du juge Bonin pour l’étudier dans le cabinet du magistrat. Le dossier contient en tout plus de 5 000 pièces sans preuve. Malgré ces éléments accablants, Landru n’avoue rien pendant ses nombreux interrogatoires9, parlant seulement à deux aliénistes pour tenter de les manipuler et se faire passer pour irresponsable3.

Les victimes

Landru est accusé du meurtre de onze personnes :

  1. février 1915 : Jeanne-Marie Cuchet (ou Georgette Cuchet15) née Jamast, lingère, veuve d’un commerçant, 39 ans, disparue à Vernouillet ;
  2. février 1915 : André Cuchet, fils de Jeanne Cuchet, 17 ans, vendeur dans une lingerie, disparu à Vernouillet ;
  3. 26 juin 1915 : Thérèse Laborde-Line, née le 12 août 1868 à Chascomus (Argentine), séparée d’un mari aubergiste, disparue à Vernouillet ;
  4. 3 août 1915 : Marie-Angélique Guillin, née Pelletier le 15 avril 1863 à Bellavilliers (Orne), ancienne gouvernante, disparue à Vernouillet ;
  5. 8 décembre 1915 : Berthe-Anna Héon, 55 ans, née au Havre, veuve, femme de ménage, disparue à Gambais ;
  6. 27 décembre 1916 : Anne Collomb, 44 ans, veuve, secrétaire dans une compagnie d’assurances, disparue à Gambais ;
  7. 12 avril 1917 : Andrée-Anne Babelay, 19 ans, domestique chez une cartomancienne, disparue à Gambais ;
  8. 1er septembre 1917 : Célestine Buisson, veuve, femme de ménage, disparue à Gambais ;
  9. 26 novembre 1917 : Louise-Joséphine Jaume, 38 ans, séparée de son époux et en instance de divorce, disparue à Gambais ;
  10. 5 avril 1918 : Anne-Marie Pascal, née le 5 novembre 1880 à Toulouse, divorcée, couturière, disparue à Gambais ;
  11. 13 janvier 1919 : Marie-Thérèse Marchadier, née le 27 octobre 1881 à Bordeaux, ancienne prostituée tenancière d’une maison de passes rue Saint-Jacques, à Paris, connue sous le nom de la belle Mytèse, disparue à Gambais (la police retrouvera les cadavres de ses trois chiens, étranglés).

Le procès

Landru

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Landru, durant son procès.

Le procès-fleuve qui passionna les contemporains s’ouvre, après deux ans et demi d’instruction, le 7 novembre 1921 devant la cour d’assises de Seine-et-Oise siégeant à Versailles9. La cour est présidée par le président Gilbert assisté de Messieurs Schuler et Gloria, assesseurs ; M. Godefroy officie comme avocat général ; Landru choisit comme avocat Maître Vincent de Moro Giafferi, assisté de Maître Auguste Navières du Treuil tandis que les parties civiles sont représentées par Maîtres Lagasse et Surcouf.

Le procès à grand spectacle attire le Tout-Paris (Mistinguett, Raimu, Berthe Bovy ou Colette alors chroniqueuse judiciaire) et même l’aristocratie étrangère qui sont charmés par son humour provocateur3.

La cuisinière dans laquelle il était supposé avoir fait brûler les corps de ses victimes est même transportée dans la salle d’audience.

Landru nie jusqu’au bout être l’auteur des crimes dont on l’accuse, concédant toutefois avoir volé et escroqué ses supposées victimes. Il fait preuve à diverses reprises d’une éloquence souvent provocante devant la Cour, allant, par exemple, jusqu’à s’exclamer : « Montrez-moi les cadavres ! ». Landru est également renommé pour certaines de ses réparties, certaines attestées par les témoins de l’époque, d’autres apocryphes3 :

  • À l’huissier chargé de lui remettre la liste des jurés : « Il n’est pas vraiment utile de se déranger surtout un dimanche, pour si peu de choses ».
  • Au président : « Ma mémoire est surmenée par ces longs débats » — « Chaque fois qu’on voit sur mon carnet un chiffre en haut d’une page, on en déduit que ce fut l’heure où j’accomplissais un crime ! » — (le président) « Voyons Landru, toutes ces femmes … vos enfants ne disaient rien ? » — (Landru) « Quand je donne un ordre à mes enfants, moi, monsieur le Juge, ils obéissent. Ils ne cherchent pas le pourquoi ni le comment. Je me demande comment vous élevez les vôtres ! »
  • « Vous parlez toujours de ma tête, Monsieur l’avocat général. Je regrette de n’en avoir pas plusieurs à vous offrir ! »
  • « Moi ? J’ai fait disparaître quelqu’un ? Eh bien, ça alors ! Si vous croyez ce que racontent les journaux ! »
  • (Le président) « Vous pleurez Landru : vous éprouvez le besoin de libérer votre conscience ? » — (Landru) « Oui, je pleure mes fautes, je me repens… j’ai des remords… je pleure parce que je pense qu’avec tout le scandale fait autour de mon nom, on a appris à ma pauvre femme que je l’avais trompée. »
  • « Si les femmes que j’ai connues ont quelque chose à me reprocher, elles n’ont qu’à déposer plainte !  »
  • Alors que Landru vient de déclencher l’hilarité du public par une nouvelle repartie, le président menace : « Si les rires continuent, je vais demander à chacun de rentrer chez soi ! », ce à quoi Landru réplique : « Pour mon compte, monsieur le Président, ce n’est pas de refus ».

Son avocat maître Moro Giafferi le défend avec talent. Une scène mémorable eut lieu pendant sa plaidoirie, où il affirma que des victimes avaient été retrouvées et allaient venir se présenter devant la cour d’assises. Le public et les jurés tournèrent la tête vers la porte que le « ténor du barreau » avait alors désignée, et après avoir laissé planer le suspense, souligna le fait que tous ceux qui avaient tourné la tête vers la sortie avaient ainsi démontré leur manque de conviction concernant la réalité des assassinats imputés à son client, mettant en évidence l’absence de preuves formelles contre Landru, faute de cadavre retrouvé. L’avocat général rétorqua du tac au tac que Landru, lui, n’avait pas tourné la tête vers la porte…13

Mais, face à une série de témoignages accablants et un faisceau de présomptions convaincantes, Giafferi ne peut lui éviter d’être condamné à mort : au terme de huit heures de délibérations, les jurés déclarent Henri Désiré Landru coupable de onze meurtres et le condamnent à la guillotine le 30 novembre 1921. Le 24 février 1922, Alexandre Millerand, président de la République, rejette le recours en grâce déposé16.

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Tête décapitée de Landru, exposée dans le Musée de la mort à Hollywood.

Alors qu’on vient chercher Landru dans sa cellule à 5h25 du matin pour le conduire à l’échafaud, l’aumônier se serait approché et lui aurait demandé « Mon fils, croyez-vous en Dieu ? », Landru lui ayant répondu « Monsieur le curé, je vais mourir et vous jouez aux devinettes »3. Landru est guillotiné à l’entrée de la prison de Versailles à l’aube du 25 février 1922 par le bourreau Anatole Deibler qui note dans son carnet « 6h10. Temps clair »3. Landru a demandé comme dernière volonté de pouvoir se laver les pieds, ce qui lui a été refusé par peur d’un suicide. Peu avant son exécution, alors qu’on lui propose un verre de rhum et une dernière cigarette, Landru décline l’offre et répond : « Ce n’est pas bon pour la santé. ». À son avocat qui, au pied de l’échafaud, lui demandait si, finalement, il avouait avoir assassiné ces femmes, Landru répondit : « Cela, Maître, c’est mon petit bagage… »11.

Il fut enterré dans la partie réservée aux condamnés à mort du cimetière des Gonards à Versailles17, le législateur ayant fait supprimer l’inscription pour éviter la curiosité, son corps aurait été par la suite récupéré par la famille et inhumé discrètement ailleurs18.

Conséquences de l’affaire

La famille Landru dut changer de nom pour mener une vie tranquille.[réf. nécessaire]

Fernande Segret

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Le château de Flers.

Fernande Segret, artiste lyrique, dernière maîtresse de Landru avec qui elle vivait maritalement lors de son arrestation, avouera pendant l’instruction que celui-ci avait tenté de l’empoisonner par deux fois3. Après l’affaire, elle fit carrière dans un cabaret parisien, puis partit travailler comme institutrice au Liban. S’estimant diffamée par le film Landru de Claude Chabrol en 1963, elle obtint 10 000 francs de dommages et intérêts de la part du producteur du film. Le 21 janvier 1968, elle se jeta dans les douves du château de Flers, non loin de la maison de retraite où elle s’était retirée. Dans sa chambre, il y avait deux photos : l’une de sa mère, l’autre de Landru7.

Reliques

La Villa Tric de Gambais fut pillée par la foule, puis vendue à un restaurateur qui la rebaptisa Au Grillon du Foyer et aménagea une partie de la bâtisse en musée. Le restaurant ferma ses portes en 1940 et la maison fut ensuite revendue à des particuliers19.

La cuisinière de la villa de Gambais aurait été acquise dans un premier temps par un collectionneur américain. Deux journaux français des années 1950 affirment au contraire qu’elle aurait été vendue aux enchères le 23 janvier 1923 par le palais de justice de Versailles pour 4 200 francs, à Anglade, directeur du Musée Grévin, la fonction du commissaire-priseur étant tenu par Béguin, receveur des Domaines en Seine-et-Oise20. Depuis, elle a été rachetée par l’animateur, producteur et humoriste Laurent Ruquier21. Passionné par le personnage, il a écrit une pièce sur le sujet, en 2005, mise en scène par Jean-Luc Tardieu au théâtre Marigny avec Régis Laspalès dans le rôle principal.

En 1955, à la demande d’un ancien médecin légiste qui avait conservé un carton contenant des restes humains numérotés supposés être les os découverts dans le cuisinière de Gambais, ce carton est enterré au pied d’un saule pleureur du Jardin des Plantes de Paris16.

Landru dans les œuvres de fiction

Chanson

  • Louis Boucot chante en 1921 Les femmes de Landru11.
  • Le groupe de chanteurs français Les Quatre barbus fait allusion à Landru dans une chanson intitulée Le Duc de Bordeaux.
  • Dans sa chanson Nous les Français, Georges Milton évoque Landru : « Et si l’on s’appelle Landru, on brûle sa femme en surplus ».
  • Dans son album Gainsbourg Confidentiel, paru en 1963, le compositeur et chanteur français Serge Gainsbourg cite Landru dans le morceau Sait-on jamais où va une femme quand elle vous quitte.
  • L’artiste comédien et chanteur Francis Blanche composa une chanson, aux airs bucoliques et humoristiques, Idylle en forêt, faisant allusion à Landru : « Toc toc, quelqu’un frappe à la porte – « Entrez ! » s’écrie le grand barbu – « Bonjour », dit l’facteur d’une voix forte – « Une lettre pour vous Monsieur Landru ! » ».
  • Le chanteur Renaud dans Le Tango de Massy-Palaiseau tiré de son album Ma Gonzesse (1979) fait directement allusion à Landru : « Et quand Landru, ce vieux salaud, – Coupa sa femme en p’tits morceaux – Elle lui d’manda dans un sanglot – Je t’en prie ne me scie pas les os – Il répondit : « Je fais c’que je veux – Car je suis le roi du tango – Et je le danse beaucoup mieux – Que Rudolphe et Valentino » ».
  • Le groupe de trash metal français ADX dans Souvenirs de Gambais de leur album Division Blindée (2008) fait référence à Landru : « Charmeur cruel, courtois si obligeant – Parlant d’amour, de fleurs, de lendemains plaisants – Patience à toute épreuve pour saisir la finesse – Séduction dans un rôle, qu’importent les promesses (…) – Oh, la peur aux yeux de lame – Oh, la mort derrière les roses ».
  • Le groupe new wave français No Unauthorized a écrit une chanson intitulée Landru en 1987 : « Il prenait pas la plus jolie – Qu’importe une fois qu’c'est cuit – Du moment qu’elle a du pognon – Pour lui s’marier, c’était pas con – Landru choisit, marie puis cuit – Landru les aime pas crues ».
  • Le chanteur Charles Trenet a écrit une chanson intitulée Landru en 1963 : « Landru, Landru, Landru, vilain barbu – Tu fais peur aux enfants – Tu séduis les mamans – Landru, Landru, ton crâne et ton poil dru – Ont fait tomber bien plus d’un prix d’vertu ».
  • Le groupe Ludwig von 88 a repris le titre des Rolling Stones « Sympathy for the Devil » et l’a rebaptisé « Sympathie pour le débile ». Les paroles évoquent Landru. On entend notamment les choristes chanter « Landr, Landru… » à la place des « Ouh Ouh ».
  • La chanteuse Juliette Noureddine lui fait également référence dans sa chanson Il n’est pas de plaisir superflu]’ dans son album Le Festin de Juliette (2002) : « Vive la barbe et les barbus – Allons aux bois monsieur Landru – Envers vous ma confiance est grande – Dans les tranchées sous les obus – Sus à l’ennemi crie le poilu – La Madelon en redemande ».
  • Désiré Landru est également le nom d’un groupe punk-garage expérimental qui officia à Reims de 1980 à 1983.
  • Le groupe Les frères Brothers l’évoque dans leur chanson Le Collectionneur.
  • Le groupe Force de frappe a enregistré un titre, Landru, qui figure sur leur EP éponyme de 1993.

Livres

Théâtre

  • En 2003, le personnage et ses facéties ont encore inspiré une pièce de théâtre Landru et Fantaisies de Christian Siméon, aux éditions de l’Avant-scène Théâtre. Elle met en scène sous forme de flash-backs les rencontres de Landru avec ses victimes et Fernande Segret, sa maîtresse. Mais on assiste surtout à l’aube de sa mort à la confrontation avec son bourreau, Anatole Deibler, un autre tueur « public ».
  • En décembre 2005, une pièce écrite par Laurent Ruquier, Landru, est jouée sur les planches du théâtre Marigny avec dans le rôle titre Régis Laspalès.

Télévision

Bande dessinée

  • L’auteur de bande dessinée Christophe Chabouté publie en 2006 un ouvrage intitulé Henri Désiré Landru où il fait apparaître le personnage comme victime d’une odieuse et complexe machination.
  • Henri-Désiré Landru apparaît également dans la bande-dessinée Le Codex Angélique de Thierry Gloris et Mikaël Bourgouin : il est le majordome de la famille Devisse.
  • Dans la bande dessinée Iznogoud, le personnage-titre donne vie à une statue de cire de Landru, qui s’en va séduire une autre statue animée de Lucrèce Borgia. Dans un autre album, Iznogoud se rend en enfer où il rencontre Landru et Hitler. Landru l’invite à manger en lui vantant sa cuisinière, ce à quoi Hitler rétorque qu’un four est plus pratique qu’une cuisinière.
  • Dans la bande dessinée La Foire aux Cochons de Ptiluc, Landru apparaît, comme « étant de passage » dans l’espèce de purgatoire qu’est le statut de cochon, et, voyant que la plupart des pénitents cochons sont des « foudres de guerre » à l’instar de Napoléon, du général de Gaulle), il estime qu’il ne restera pas longtemps, et se contente de regarder le spectacle des disputes de ses compatriotes porcins.
  • Dans la bande dessinée Les Superhéros injustement méconnus de Manu Larcenet, Landru est le héros Combustion Man. Il brûle les femmes faisant trop cuire les steaks, car il a découvert qu’elles viennent de la planète Véga du Centaure pour envahir la Terre. Il est alors condamné à mort par ses contemporains incrédules.

Cinéma

  • Landru, der Blaubart von Paris (1922), film autrichien muet réalisé par Hans Otto l’année même de l’exécution de Landru, est la première fiction cinématographique consacrée à celui-ci.
  • Sur un synopsis d’Orson Welles qui le lui vendit, Charlie Chaplin s’inspira de l’affaire Landru pour composer le personnage principal de son film Monsieur Verdoux (1948), ajoutant à l’histoire originale une trame sociale inspirée de la crise de 1929. Il présentait son héros comme une sorte de victime de la crise et lui donnait même des dehors sympathiques.
  • La Dixième Femme de Barbe Bleue (1960) est un film britannique réalisé par W. Lee Wilder. George Sanders y tient le rôle du meurtrier Landru, renommé « Henry Jackson » dans la version française. La version belge du film s’intitule Landru.
  • Claude Chabrol réalisa à son tour un film intitulé Landru, sorti le 25 janvier 1963. Le scénario, inspiré des reconstitutions les plus plausibles de l’affaire, était signé de Françoise Sagan. Le rôle du criminel était dévolu à Charles Denner.
  • Dans le film Un singe en hiver, le brocanteur se fait appeler Landru, car il a eu deux femmes qui sont mortes prématurément.
  • Dans le film Le Tatoué, un détective soupçonné d’avoir été approché par Félicien Mézeray (Louis de Funès) pour assassiner le comte Enguerand de Montignac (joué par Jean Gabin) se fait appeler Landru.

Notes et références

  1. Archives état-civil, Mairie de Paris.
  2. a, b et c Gérard A. Jeager, « Itinéraire d’un tueur en série », Historia, no 705,‎ septembre 2005, p. 50
  3. a, b, c, d, e, f, g, h, i, j et k Éric Yung, Landru – 6h10 – Temps clair, coédition Télémaque – Musée des lettres et manuscrits,‎ 2013 (ISBN 978-2-7533-0185-6)
  4. a et b Franck Ferrand, « Landru », émission Au cœur de l’histoire, 1er mai 2012
  5. Note sur Landru, par Marc Renneville [archive], d’après les documents originaux de la bibliothèque P. Zoummeroff
  6. a et b Interview de Francesca Biagi-Chai [archive]
  7. a, b, c et d Jean-Pierre Vergès, Les tueurs en série, Hachette Pratique,‎ 2007, 256 p.
  8. Collectif, Landru : un serial killer à la Belle Époque : Les grands procès de l’histoire, Omnibus,‎ 2012 (ISBN 978-2-258-10213-2), p. 11-12
  9. a, b et c Le procès de Landru [archive] Série « les grands procès de l’histoire » publication n°6 du site www.justice.gouv.fr
  10. a, b et c Charles Diaz, La fabuleuse histoire des grands flics de légende, Jacob Duvernet,‎ 2010 (ISBN 978-2847242942), p. 507
  11. a, b et c Le Barbe bleue de Gambais [archive], le procès Landru aux archives des Yvelines
  12. Jeune inspecteur à cette époque (35 ans), il décroche un bac de sciences et lettres – une rareté à l’époque -, puis devient secrétaire de commissariat mais il s’ennuie dans un commissariat de quartier de Paris. Il intègre les brigades du Tigre en 1907, participe à l’arrestation de la bande à Bonnot puis à celle de Landru, ce qui lui vaut d’être un des modèles de Georges Simenon pour son commissaire Maigret. Source : Roald Billebault, « le flic oublié [archive]  », dans La Gazette de Côte d’Or no 143, 20 mai 2009
  13. a et b Alain Decaux : Les Assassins, Éd. Perrin.
  14. Le Petit Parisien [archive], 15 mai 1919, no 15437.
  15. Sarah Sissmann, Christophe Barbier, « Une épouse outragée » [archive], sur lexpress.fr,‎ 30 août 2004
  16. a et b Un tueur en série « bourreau des cœurs »… [archive]
  17. le cimetière des Gonards [archive]
  18. Jacques Pradel, dans L’heure du crime sur RTL, 21 février 2012
  19. « Que deviennent ces « maisons de l’horreur » ? » [archive], Lavieimmo.com.
  20. Paris-Presse du 17 avril 1956 et Franc-Tireur du 1er mars 1957.
  21. Interview de Laurent Ruquier et Régis Laspalès par Thierry Ardisson, dans Tout le Monde en parle [archive], 26 novembre 2005 , 3 min 55
  22. LANDRU 6 H 10 TEMPS CLAIR (Les pièces du dossier) Textes d’Eric YUNG. Éditions Télémaque.
  23. Jean-Paul Sartre, Saint Genet, comédien et martyr, Paris, Gallimard (Tel), 1952 (2010), p. 231

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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De l’homme idéal : escroqueries, assassinats…

De Barbe Bleue à Jamel Leulmi en passant par Henri Désiré Landru et Jean-Maurice Agnelet, dit Maurice Agnelet, c’est l’histoire de tous mes harceleurs et agresseurs…

Agnelet vient d’être condamné pour la seconde fois à vingt ans de réclusion criminelle le 11 avril 2014.

Le premier procès de Leulmi s’ouvre aujourd’hui devant la cour d’assises de l’Essonne, à Evry.

Les autres attendent…

 

http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/04/08/la-malediction-agnelet_4397529_3224.html

La malédiction Agnelet

 

LE MONDE | 08.04.2014 à 12h00 • Mis à jour le 09.04.2014 à 16h59 | Par Pascale Robert-Diard (Rennes, envoyée spéciale)

Il rit, Maurice Agnelet, il rit. C’est difficile à décrire, un rire comme le sien. Ça vient d’un coup, comme une petite secousse aiguë. Des fois, il y en a trois, en rafales. Le plus étrange, c’est que rien ne va avec. Ni les mots, entre les rires, ni l’atmosphère, ni les circonstances.

 

Il rit, lundi 7 avril, quand son fils Guillaume fait chavirer l’audience en affirmant que son père est le meurtrier d’Agnès Le Roux. De cet aîné qui, pendant vingt ans, l’a soutenu sans faille, Maurice Agnelet dit : « Ce pauvre Guillaume, il est malheureux, ce garçon (rire). Non seulement je ne le comprends pas, mais ça s’aggrave ! C’est incroyable ! C’est incroyable ! » (rire).

 

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2014/04/17/01016-20140417ARTFIG00258-pourquoi-maurice-agnelet-a-ete-condamne-dans-l-affaire-agnes-leroux.php

Pourquoi Maurice Agnelet a été condamné dans l’affaire Agnès Le Roux

INFO LE FIGARO - Le Figaro révèle la teneur de la «feuille de motivation» remplie par la cour d’assises de l’Ille-et-Vilaine.

Le Figaro a pu consulter les motivations de la cour d’assises de l’Ille-et-Vilaine, qui, le 11 avril, a condamné Maurice Agnelet à 20 ans de réclusion criminelle (l’intéressé a annoncé dès le lendemain qu’il formait un pourvoi en cassation).

En cinq pages denses rédigées par le président Philippe Dary, l’on comprend que la cour et les jurés ont forgé leur intime conviction sur les leçons d’une audience d’une richesse exceptionnelle au regard de l’ancienneté des faits qui remontent à la Toussaint 1977: les mensonges de l’accusé, ses explications peu convaincantes – voire totalement absurdes sur les charges pesant sur lui. Les éléments clés, habilement mis en exergue par la partie civile et l’avocat général au cours des débats, sont repris et interprétés comme des preuves. Bien entendu, l’extraordinaire témoignage de Guillaume Agnelet, venu accuser son père de l’assassinat d’Agnès Le Roux au premier jour de la dernière semaine, contribue à verrouiller la réflexion des juges.

Me François Saint-Pierre, avocat de la défense, note que ce document «détaillé, minutieux, reprend scrupuleusement le contenu des débats». «Il est, ajoute-t-il, construit, rédigé avec soin, en rien bâclé. Mais il énonce un ensemble de circonstances sans établir de preuve directe de l’implication certains de Maurice Agnelet dans le crime duquel il a été déclaré coupable. La question centrale posée à la cour de cassation sera de savoir si l’on peut condamner un individu sans preuve matérielle et sans témoignage incontestable sur son implication». Me Saint-Pierre conclut: «L’affaire Agnelet aura, quoi qu’il advienne, contribué à une évolution majeure du droit criminel français. Nous avons là cinq pages de motivation, c’est un bien pour la justice».

 

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2014/04/27/01016-20140427ARTFIG00163-essonne-un-seducteur-en-serie-juge-pour-assassinat.php

Essonne : un séducteur en série jugé pour assassinat

Me Éric Dupond-Moretti, l'un des quatre avocats de Jamel Leulmi.

Jamel Leulmi est accusé d’avoir fait souscrire une assurance-vie à ses conquêtes avant de s’en débarrasser.

Séducteur ou assassin? Lundi s’ouvre à Évry le procès de Jamel Leulmi, défendu par pas moins de quatre avocats dont l’un des ténors du barreau, Me Éric Dupond-Moretti. Ex-professeur de génie civil reconverti en chef d’entreprise, ce Franco-Algérien de 36 ans est accusé d’assassinat, de tentative d’assassinat et d’escroquerie aux assurances.

Selon les psychologues qui l’ont expertisé, l’accusé a un «ego surdimensionné», un «narcissisme sans faille» et chez lui «la séduction est utilisée comme une arme». Entre 2006 et 2010, Jamel Leulmi a séduit trois jeunes femmes qu’il a convaincues de souscrire des assurances-vie à son profit. À leurs risques et périls.

Kathlyn Vasseur, ravissante brunette de 26 ans, rencontrée dans une salle de sport, a été tuée en janvier 2007 dans un accident de vélo deux mois après avoir épousé Jamel Leulmi et huit mois après l’avoir rencontré. Il était avec elle lorsqu’elle s’est fait percuter par une voiture. Selon des témoins, il aurait tout fait pour retarder les secours. Kathlyn Vasseur avait souscrit plusieurs assurances vie. À sa mort, son époux a obtenu 1,2 million d’euros. Un pactole qui a permis au jeune veuf de mener la grande vie. Appartement, voiture, jet ski, montres et téléphones dernier cri, Jamel Leulmi n’a pas caché sa fortune soudaine. Il l’a aussi investi dans un parc de jeux pour enfants, le Coco Island, dont il est devenu le gérant. C’est là que, en octobre 2009, il a rencontré Julie Derouette, une jolie blonde de 26 ans, mère célibataire de deux enfants. Elle est tombée folle amoureuse de lui. Il était si prévenant. Un vrai prince charmant. Un mois après leur rencontre, elle a accepté de l’épouser. Il lui a alors demandé de souscrire pour près de 5 millions d’euros d’assurances-vie. C’est lui qui a payé les cotisations. En décembre 2009, lors d’un voyage en amoureux au Maroc, Julie Derouette a été victime d’un accident de voiture dont elle a réchappé miraculeusement. Dès qu’elle a été couchée, pour de longs mois, sur son lit d’hôpital, Jamel Leulmi l’a oubliée. C’est elle qui a alerté la police en juin 2010 après un cambriolage sans effraction où tous ses contrats d’assurance-vie avaient disparu. Pour elle, tout est devenu clair, Jamel Leulmi, qui avait ses clés, avait voulu faire disparaître des preuves.

 

«Tous les coups vont être permis»

 

Lors de son arrestation le 3 août 2010, l’accusé s’était lié à une jeune femme, qui avait déjà souscrit pour plus de 2 millions d’assurances-vie et qu’il s’apprêtait à l’emmener en voyage…

Jamel Leulmi clame son innocence et crie au complot orchestré par Julie ­Derouette. L’axe de la défense est clairement de décrédibiliser la jeune femme, principale accusatrice. Celui qui se présente comme un libertin à la Casanova arrivera-t-il à convaincre les jurés de son innocence? À deux jours du procès, ses avocats ont cité trente-trois nouveaux témoins, ce qui porte à cent dix le nombre de ceux qui devraient témoigner à la barre. Pour l’avocate de Julie Derouette, Me Caty Richard, il s’agit d’une manœuvre de la défense qui vise à désorganiser le procès la veille de son ouverture. «Cette façon de faire annonce que tous les coups vont être permis.»

 

Voir ici le reportage de Sept à huit :

http://lci.tf1.fr/france/justice/seduction-accidents-et-assurances-vie-un-homme-aux-assises-pour-8407335.html

 

http://tempsreel.nouvelobs.com/justice/20140428.OBS5364/le-barbe-bleue-de-l-essonne-juge-pour-assassinat-et-escroquerie.html

Le « Barbe bleue de l’Essonne » jugé pour assassinat et escroquerie

Jamel Leulmi est soupçonné d’avoir tué sa femme, puis tenté d’assassiner sa seconde compagne pour toucher l’argent de leurs contrats d’assurance-vie.

 

Jamel Leulmi est jugé à partir de lundi 28 avril pour assassinat et escroquerie. (DR) Jamel Leulmi est jugé à partir de lundi 28 avril pour assassinat et escroquerie. (DR)

 

Un homme est jugé à partir de lundi 28 avril à Evry pour avoir assassiné sa femme et tenté de tuer une seconde compagne afin de faire jouer des contrats d’assurance décès dont il était bénéficiaire, des faits qu’il nie formellement. Il a parfois été surnommé le « Barbe bleue de l’Essonne« , rappelle France Info.

En détention provisoire depuis près de quatre ans, Jamel Leulmi, 36 ans, présenté comme un charmeur au double visage, oscillant entre séduction et manipulation, comparaît pour « assassinat, tentative d’assassinat, escroquerie et tentative d’escroquerie ». Le procès doit se tenir jusqu’au 20 mai.

 

La supprimer pour toucher les 7 millions d’euros

 

Les ennuis judiciaires de cet ex-professeur de technologie reconverti en chef d’entreprise commencent le 12 juin 2010. Ce jour-là, Julie Derouette, une ancienne de ses très nombreuses conquêtes, se présente à la gendarmerie pour porter plainte après un cambriolage à son domicile: aucun objet de valeur n’a été dérobé mais quatre copies de contrats d’assurance décès ont disparu.

Elle établit alors un lien entre ces contrats et un terrible accident de la route subi quelques mois plus tôt. Au volant d’une voiture de location au Maroc, elle est percutée par l’arrière puis violemment agressée et laissée pour morte sur le bord de la route. Elle s’en sortira avec la colonne vertébrale brisée et 5 mois d’ITT.

Elle soupçonne alors Jamel Leulmi, rencontré deux mois plus tôt et dont elle est tombée folle amoureuse, d’avoir voulu la supprimer pour toucher les 7 millions d’euros de son assurance décès.

 

Le  « manipulateur » contre la « mythomane »

 

Les enquêteurs se penchent alors sur le passé de l’accusé et découvrent qu’il est veuf.

Sa première épouse est morte trois ans plus tôt dans un accident de la route, fauchée par une voiture au cours d’une balade à vélo trois mois à peine après leur mariage. Coïncidence? Elle avait également souscrit quelques semaines avant sa mort plusieurs polices d’assurance au profit de Jamel Leulmi, lesquelles prévoyaient en outre un doublement de la somme en cas de décès accidentel.

Faute d’avoir pu identifier le conducteur, l’enquête sur le décès est classée sans suite en 2007. Jamel Leulmi touche alors plus d’un million d’euros, qu’il flambe en s’offrant deux maisons, un appartement, un 4×4, un quad ou encore un jet-ski.

L’enquête se poursuit et fait apparaître une troisième conquête, une femme présentant un léger retard mental et rencontrée dans un club échangiste, qui a elle a aussi contracté plusieurs polices d’assurance à son bénéfice, pour un montant potentiel de 3,2 millions d’euros.

Interpellé et placé en garde à vue en août 2010, Jamel Leulmi, décrit tantôt comme « gentil » et « attentionné », tantôt comme « menteur » et « manipulateur », a toujours clamé son innocence.

Depuis sa cellule de Fleury-Mérogis, il ne cesse de comparer son accusatrice à une « mythomane », ses déclarations relevant selon lui du « fantasme ». Quant aux similitudes troublantes entre les différentes affaires, il invoque un « malheureux concours de circonstances ».

A l’approche du procès, Julie Derouette « se prépare à vivre un marathon judiciaire qui va ajouter des souffrances psychiques et physiques à celles qu’elle a déjà subies », déclareson avocate, Caty Richard. « Elle est aujourd’hui très lourdement handicapée suite à l’accident, ou plutôt l’agression, dont elle a été victime », ajoute-t-elle.

La défense déplore de son côté que l’enquête classée en 2007 ait été rouverte en 2010 à la lumière de faits postérieurs, et donc uniquement à charge. Aucun des avocats de Jamel Leulmi contactés n’a donné suite.

 

http://www.leparisien.fr/faits-divers/proces-jamel-leulmi-en-voulait-il-aux-assurances-deces-de-ses-femmes-28-04-2014-3801371.php

Procès : Jamel Leulmi en voulait-il aux assurances décès de ses femmes ?

 

Les assises de l’Essonne jugent aujourd’hui pour assassinat un séducteur aux talents de manipulateur qui cherchait à s’enrichir. Une affaire à retrouver dans « l’Heure du crime », notre partenariat avec RTL.

Sébastien Morelli | Publié le 28.04.2014, 11h33

Jamel Leulmi est accusé d’avoir tué sa femme Kathlyn Vasseur  en 2007 pour toucher une assurance décès de 1,2 M€. En 2009, sa nouvelle compagne, Julie Derouette (sur son lit d’hôpital après son agression), avait été passée à tabac sur une route du Maroc alors qu’elle suivait Jamel en voiture. La jeune femme avait elle aussi souscrit à des assurances décès au bénéfice de son futur mari.

Jamel Leulmi est accusé d’avoir tué sa femme Kathlyn Vasseur  en 2007 pour toucher une assurance décès de 1,2 M€. En 2009, sa nouvelle compagne, Julie Derouette (sur son lit d’hôpital après son agression), avait été passée à tabac sur une route du Maroc alors qu’elle suivait Jamel en voiture. La jeune femme avait elle aussi souscrit à des assurances décès au bénéfice de son futur mari. | (DR et LP/Benjamin Jérôme.)

 

C’est un procès hors norme qui devrait s’ouvrir cet après-midi devant la cour d’assises de l’Essonne à Evry. Au programme, un dossier épais d’une vingtaine de tomes pour trois semaines d’audiences, un ténor du barreau, M e Dupond-Moretti, et beaucoup de suspense. Car l’issue de cette affaire criminelle reste incertaine. Si de lourdes charges pèsent sur l’accusé, l’histoire a aussi ses zones d’ombre.

Jamel Leulmi, 36 ans, est accusé d’avoir tué sa femme, Kathlyn Vasseur, en 2007 pour toucher un pactole de près de 1,2 M€ en assurances décès. Il est également accusé de complicité dans la tentative d’assassinat en 2009 de Julie Derouette, l’une de ses compagnes, qui elle aussi avait contracté des assurances décès pour un montant de près de 5 M€.

C’est le témoignage de cette dernière qui a déclenché toute l’affaire. Le 11 juin 2010, cette jeune femme dépose plainte pour , dont des originaux de contrats d’assurance décès souscrits au bénéfice de l’accusé. Elle raconte aux policiers qu’elle s’était rendue au Maroc en décembre 2009, afin de se marier avec Jamel Leulmi… en Algérie. Selon elle, ce dernier aurait prétendu que pour obtenir le visa algérien, il fallait contracter des assurances décès et passer par le Maroc.

« J’étais très amoureuse, bête et naïve. Je ne me suis pas posé de questions », déclarait-elle. Dans la nuit du 20 au 21 décembre, à Marrakech, l’accusé lui aurait dit de la suivre en voiture. Mais elle le perd de vue. « On m’a heurté à l’arrière plusieurs fois. J’ai eu un accident. Deux hommes se sont jetés sur moi. » Julie Derouette explique avoir été frappée aux cervicales et avoir ingurgité de force de l’alcool. Une personne serait arrivée à ce moment, faisant fuir les agresseurs.

Dès lors, les enquêteurs reviennent sur une autre affaire, classée sans suite. Le soir du 25 janvier 2007, Kathlyn Vasseur faisait du vélo avec son mari, quand elle avait été renversée par une voiture à Leudeville. Elle était décédée une semaine plus tard sans avoir repris connaissance. Les gendarmes avaient conclu à un accident de la circulation, le chauffard n’ayant pu être retrouvé. Jamel Leulmi avait alors touché 1,2 M€ d’assurances.

Mais à la lumière du témoignage de Julie Derouette, l’ reprend et de nouvelles expertises et contreexpertises sont menées. Si le décès de Kathlyn est peut-être dû à un choc avec une voiture, il pourrait aussi être la conséquence d’un « mécanisme de suffocation par compression des voix respiratoires ». Les témoins sur les lieux de l’accident avaient expliqué que Jamel Leulmi était allongé sur le corps de la victime, pour la protéger affirmait-il, et qu’ils avaient eu du mal à l’en retirer.

Puis les enquêteurs découvrent l’existence d’une troisième femme qui, elle aussi, a eu une liaison avec l’accusé et a également contracté en 2010 des assurances décès.

De son côté, la défense dénonce une enquête menée à charge et continue de privilégier la thèse de l’accident dans la mort de Kathlyn. Les avocats de l’accusé vont tenter de fragiliser le témoignage de sa principale accusatrice. Selon Jamel Leulmi, il n’a jamais été question de mariage avec Julie Derouette. Les 1 873 SMS échangés en l’espace de quelques semaines montrent un Leulmi harcelé repoussant ses avances. Et pour le voyage au Maroc, l’accusé y est bien allé mais avec sa compagne d’alors, avec qui il est pacsé. Cette dernière affirme que la nuit de l’agression, elle était avec lui, non pas à Marrakech, mais à deux heures de là, à Casablanca.

Autre élément troublant, le père de Julie Derouette est allé au Maroc et a soudoyé un gendarme pour faire changer la déposition de sa fille sur le déroulé des faits. Il y a aussi cette thèse d’un complot impliquant un intermédiaire et un homme au casier bien fourni, à qui Jamel Leulmi a prêté plus de 200 000 €. L’accusé affirme que ces hommes étaient en relation avec Julie Derouette et la dernière femme avec qui il avait souscrit des assurances en 2010. Selon lui, il aurait été piégé afin que cette dette soit effacée. Une histoire rocambolesque qui n’a pas convaincu le juge d’instruction.

Le Parisien



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