Affaires de moeurs et extrême-gauche : appel à témoignages

Cet article que j’avais publié initialement sur Le Post le 21 février 2010 n’a pas rencontré là un grand succès, en dépit de mon lectorat sur ce site, relativement important (plusieurs milliers de lectures pour chaque nouvel article, dans les heures suivant sa publication).

Il n’a suscité aucun commentaire sur mon blog « Un petit coucou » sur OverBlog où je l’avais republié le 20 mai 2010 avec quelques explications (cliquez sur l’image pour l’agrandir) :

 

2010-05-20 Affaires de moeurs et extrême-gauche- appel à témoignages - Un petit coucou

 

 

Voici ce dernier article sous une forme directement accessible :

 

 

Jeudi 20 mai 2010 4 20 /05 /2010 20:24

 

 

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Après la suppression de mon compte « jexiste » le 26 février 2010, je me suis réinscrite sur Le Post sous le pseudonyme  « jexistetoujours », et ai reposté durant quatre jours quelques uns des derniers articles que j’avais signés  »jexiste », afin de provoquer des réactions qui puissent m’en apprendre un peu sur les raisons de la suppression de mon compte. En effet, ni la modération ni la rédaction du Post ne répondaient à mes demandes d’explications, comme je l’ai déjà exposé dans cet article du 30 mars dernier :

 

Bannie du Post pour cause de bannissement !

 

Ainsi le 1er mars 2010 ai-je republié un post du 21 février intitulé « Affaires de moeurs et extrême-gauche: appel à témoignages ».

 

Dans sa première version, restée en ligne jusqu’à la suppression de mon compte le 26 février, il n’avait pas suscité la moindre réaction.

 

Dans sa seconde version, identique à la première, hors les identifiants de l’auteur et la date de publication, il m’a attiré les commentaires de trois des personnes visées par son contenu, « Le renard », qu’un oeil exercé identifie rapidement comme étant le riverain « ginkoland », de la bande à Cyp, « vafanculo », posteur régulièrement inscrit, de toute évidence un militant de l’extrême-gauche, jusque-là totalement inconnu, et « Texiste trop », l’un de mes harceleurs d’habitude, un délirant chronique de la bande à Cyp dont le pseudonyme exprime très bien ses sentiments à mon égard : il ou elle me souhaiterait morte et enterrée depuis longtemps…

 

Ce post du 1er mars n’a pas plus été modéré que le précédent, il n’a disparu du site qu’avec la suppression de mon compte « jexistetoujours » le 3 mars 2010.

 

Affaires de moeurs et extrême-gauche: appel à témoignages

 

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le 21/02/2010 à 17:58, vu 0 fois, 0 nombre de réactions

Info non vérifiée par la rédaction du Post.

 

Colonna aux chiottes le 30/03 à 08h22

quote_open dans LCR - NPA

Beaucoup de gens en reçoivent tout comme Madame Albanel, même via le post !

Personne ne peut comprendre ,seulement ceux à qui ces ordureries sont destinées /

sur le post je vous certifie qu’il y a des internautes-corbeaux ! et pas des moindres !

Il y a une femme qui le fait depuis 4 ans et a déjà eu 7 plaintes ! elle fait cela avec un vieux gauchistes qui se faisait rétribuer par les Chiraquiens et les socialistes. Ce sont les plus virulents du post sous un tas de pseudos.

Ils défendent Colona, Coupat etc parce qu’ils font les mêmes saloperies sur d’autres, ce ne sont que des délinquants protègés !

En soutenant Coupat, c’est EUX MÊMES qu’ils défendent ! Coupat est un agité comme eux !

Il y a même eu des menaces de mort mises plusieurs fois à exécution sur des gens ne soutenant pas les délinquants du Larzac et autres beau pays de pourris !

Ils devraient bien s’en vanter ici s’ils ont du courage les mauviettes gauchos !

Accidents de la route provoqués, coups et blessures à domicile ! etc etc alors les gauchos ? plus de souvenirs ?

Les gauchos payés s’attaquaient à des petits enfants et à des mères de famille à domicile qu’en dites vous ? pour protèger crimes et viols à répétition !

C’était pas en Corse mais dans les régions où ils avaient des connivences officielles !

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Je ne sais ce que vaut ce témoignage ou cette dénonciation, et ne partage pas forcément toutes les opinions de son auteur, mais suis tentée de lui accorder quelque crédit, dans la mesure où je suis moi-même témoin ou victime de faits similaires à ceux qui y sont évoqués.

Et vous ? Qu’en pensez-vous ? Avez-vous des précisions, d’autres témoignages à apporter sur le même sujet ?

 

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Par jexiste (800 Encourager)
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Affaires de moeurs et extrême-gauche: appel à témoignages

 

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le 01/03/2010 à 13:48, vu 0 fois, 0 nombre de réactions
Info non vérifiée par la rédaction du Post.

 

Colonna aux chiottes le 30/03 à 08h22

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Beaucoup de gens en reçoivent tout comme Madame Albanel, même via le post !

Personne ne peut comprendre ,seulement ceux à qui ces ordureries sont destinées /

sur le post je vous certifie qu’il y a des internautes-corbeaux ! et pas des moindres !

Il y a une femme qui le fait depuis 4 ans et a déjà eu 7 plaintes ! elle fait cela avec un vieux gauchistes qui se faisait rétribuer par les Chiraquiens et les socialistes. Ce sont les plus virulents du post sous un tas de pseudos.

Ils défendent Colona, Coupat etc parce qu’ils font les mêmes saloperies sur d’autres, ce ne sont que des délinquants protègés !

En soutenant Coupat, c’est EUX MÊMES qu’ils défendent ! Coupat est un agité comme eux !

Il y a même eu des menaces de mort mises plusieurs fois à exécution sur des gens ne soutenant pas les délinquants du Larzac et autres beau pays de pourris !

Ils devraient bien s’en vanter ici s’ils ont du courage les mauviettes gauchos !

Accidents de la route provoqués, coups et blessures à domicile ! etc etc alors les gauchos ? plus de souvenirs ?

Les gauchos payés s’attaquaient à des petits enfants et à des mères de famille à domicile qu’en dites vous ? pour protèger crimes et viols à répétition !

C’était pas en Corse mais dans les régions où ils avaient des connivences officielles !

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Je ne sais ce que vaut ce témoignage ou cette dénonciation, et ne partage pas forcément toutes les opinions de son auteur, mais suis tentée de lui accorder quelque crédit, dans la mesure où je suis moi-même témoin ou victime de faits similaires à ceux qui y sont évoqués.

Et vous ? Qu’en pensez-vous ? Avez-vous des précisions, d’autres témoignages à apporter sur le même sujet ?

 

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Par jexistetoujours (9 Encourager)
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reactions_anon
Le renard le 01/03 à 14h09
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pour le corbeau, sainte Anne c’est dans le 14ème !

 

reactions_anon
Le renard le 01/03 à 14h10
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Sinon il a Monfavet plus au sud !

c-15-1019721
jexistetoujours le 01/03 à 14h15
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C’est à Avignon, dans le Vaucluse.

Il n’y a vraiment rien plus près de chez lui ? Vous m’étonnez.

c-15-1014418
vafanculo le 01/03 à 14h43
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désolé pour toi, j’ai peur que ça ne se soigne pas une connerie de tel niveau

c-15-1019721
jexistetoujours le 01/03 à 15h09
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Tiens, c’est drôle, vous êtes plusieurs à réagir, et le nombre de « vu » reste à zéro.

On me bloque mes compteurs, maintenant ?

C’est d’une puérilité…

 

Par unpetitcoucou



Du martyre des Indiennes de basse caste

De toute évidence, les « journalistes institutionnels » ne sévissent pas encore en Inde, où presse et politiques évoquent sans problème certains faits criminels, jusque dans la part de responsabilités incombant aux fonctionnaires.

Il faut bien dire que ce pays n’a pas connu la « révolution » de mai 68, et que l’hypersyndicat de fonctionnaires LCR ou NPA n’y est pas développé.

Pour preuve : en Inde, la notion de « castes » reste traditionnelle, elle n’a jamais subi les inversions que l’extrême-gauche a imposées en France, faisant des illettrés les dieux tout puissants des juges, aux dépens des ingénieurs et autres intellectuels devenus leurs bêtes noires, à abattre par tous les moyens, y compris, ou en tout premier lieu lorsqu’il s’agit de femmes, par le viol, crime que les miliciens de la toute nouvelle « aristocratie ouvrière » sont vivement encouragés à commettre autant qu’il leur plaît.

Ces derniers sont les gardiens acharnés de l’ordre établi chez eux, celui d’un matérialisme pur et dur où la femme n’est qu’objet de consommation et ne saurait manifester de quelconques velléités de penser par elle-même…

Les femmes ingénieurs y sont traitées de « sales putes volant la place des hommes dans le travail », leur calvaire est le même que celui des Indiennes de basse caste, mais chuuut !!! le tout puissant NPA veille depuis des lustres au maintien d’un blackout total à ce sujet, en conséquence de quoi, après les plus lettrées dont l’importance s’est bien amenuisée au fil des ans, toute la gent féminine pâtit aujourd’hui de la taritude de l’ouvrier roi qui bien évidemment se sert comme il veut parmi les plus démunies.

Voici donc un exposé des faits comme ils se produisent en Inde, où malgré tout le public est informé et les fonctionnaires fautifs sanctionnés, ce qui n’est pas le cas en France :

 

http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2014/05/31/un-viol-suivi-de-pendaison-illustre-le-martyre-des-indiennes-de-basse-caste_4429642_3216.html

 

Un viol suivi de pendaison illustre le martyre des Indiennes de basse caste

 

LE MONDE | 31.05.2014 à 09h59 | Par Julien Bouissou (New Delhi, correspondance)

L’image sordide s’est répandue à toute allure sur les réseaux sociaux : une assemblée de villageois calmement assis autour de deux adolescentes pendues aux branches d’un manguier. La scène s’est déroulée dans un petit village d’Uttar Pradesh, l’un des Etats les plus pauvres d’Inde, miné par les conflits entre castes. L’autopsie a révélé que les deux jeunes filles de 14 et 15 ans avaient été violées avant leur mort, dans la nuit du mardi 27 mai au mercredi.

 

Des habitants du village de Katra, dans l’Uttar Pradesh, rassemblés sur le lieu de la pendaison des deux adolescentes violées le 28 mai 2014.

 

Les villageois ont attendu, devant les corps suspendus des victimes, l’arrivée des journalistes et des caméras pour faire pression sur la police qui s’est finalement décidée, une dizaine d’heures plus tard, à arrêter les suspects. La veille de la découverte des corps, des policiers avaient insulté, et renvoyé chez lui, le père de l’une des victimes, lorsqu’il était venu signaler la disparition de sa fille.

Les familles accusent la police d’avoir voulu épargner les suspects issus, comme eux, de la caste des yadavs. Une centaine d’étudiants sont descendus dans les rues de Delhi, vendredi, pour demander au gouvernement de sanctionner les policiers. Deux agents ont été mis à pied et deux des trois suspects, arrêtés.

« VIOLENCE, PROVOCATION, SENTIMENT D’IMPUNITÉ »

Dans les zones rurales de cette région du nord de l’Inde, une femme appartient à sa caste avant de s’appartenir à elle-même. Victime de la société patriarcale, elle est aussi la plus exposée aux violences subies par les basses castes.

« La pendaison des victimes dans un lieu public est un acte de violence et de provocation. C’est la preuve que le sentiment d’impunité règne encore », déplore la féministe Kavita Krishnan. Malgré la nouvelle loi votée en 2013 prévoyant jusqu’à la peine de mort pour les auteurs de viol, ces derniers sont encore nombreux à se croire invincibles, surtout lorsque les victimes sont au bas de l’échelle sociale et n’ont pas accès à la justice.

Les femmes issues des basses castes sont les damnées des damnés de l’Inde. Elles doivent subir, souvent en silence, violences et discriminations. La liste est longue : prostitution forcée, violences domestiques, viols, négligences en matière de soins médicaux, malnutrition, illettrisme ou avortement sélectif. L’une des rares études publiées sur le sujet, en 2006, par la Campagne nationale pour les droits de l’homme des intouchables (NCDHR) donne un aperçu de l’ampleur de cette tragédie : sur 500 femmes issues de la caste des intouchables, une sur deux déclare avoir subi des agressions sexuelles. Les auteurs de l’étude citent même l’exemple de parents qui marient leur fille dès l’âge de 5 ans de peur qu’elle soit violée et ne trouve plus d’époux.

Les lois existent, mais la justice n’est qu’un rêve lointain pour ces femmes souvent très pauvres. Il arrive que la police tente de les dissuader de porter plainte ou refuse d’enregistrer leur plainte. Parfois ce sont les médecins qui inscrivent dans leur rapport que la victime était habituée aux rapports sexuels, suggérant que la fille était « facile », donc consentante. Et la justice se paie cher, non pas pour s’offrir les services d’un avocat, mais pour verser des pots-de-vin, passer des journées au tribunal sans travailler et donc être privé de revenus déjà maigres.

« LAXISME DE LA POLICE »

Ces femmes s’exposent aussi aux représailles des castes supérieures. Jeudi soir, la mère d’une victime de viol a été battue et déshabillée en public dans l’Uttar Pradesh après que sa fille, de basse caste, a porté plainte. « Le viol ou toute autre forme de violence sont des armes utilisées comme punition pour avoir transgressé l’ordre établi », analyse Namrata Daniel, de la NCDHR. Les victimes sont donc nombreuses à choisir le silence.

Elles ont contre elles une société patriarcale et un Etat incapable de protéger leurs droits. « La triste réalité, c’est que les droits de nombreuses femmes en Inde continuent d’être violés et l’impunité est la norme », déclarait, en mai 2013, la rapporteuse spéciale de l’ONU sur les droits des femmes, Rashida Manjoo.

Au lendemain des manifestations provoquées par le viol collectif, en décembre 2012, d’une étudiante qui avait succombé à ses blessures, les associations féministes étaient parvenues à imposer une nouvelle loi protégeant mieux les victimes. « Mais, dans le mouvement féministe, on ne prête pas suffisamment attention aux problèmes des femmes intouchables et, dans le mouvement des intouchables, elles sont ignorées. La caste, la classe et le genre doivent être abordés ensemble », insiste Namrata Daniel.

Vendredi, la ministre chargée de l’enfance et des femmes, Maneka Gandhi, a annoncé la création d’une cellule de crise pour venir en aide aux familles des deux adolescentes. « Le laxisme de la police est également responsable de l’incident qui a conduit à [leur] mort », a reconnu Mme Gandhi.

 

http://tempsreel.nouvelobs.com/topnews/20140531.AFP8557/inde-cinq-suspects-arretes-pour-viol-et-meurtre-de-deux-adolescentes.html

 

Inde: cinq suspects arrêtés pour viol et meurtre de deux adolescentes

 

Publié le 31-05-2014 à 16h55 Mis à jour à 21h10

 

La police indienne garde l'arbre où étaient suspendus les corps de deux jeunes filles de 14 et 15 ans violées et pendues dans l'Etat d'Uttar Pradesh le 31 mai 2014<br /><br /><br /> (c) Afp

 

La police indienne garde l’arbre où étaient suspendus les corps de deux jeunes filles de 14 et 15 ans violées et pendues dans l’Etat d’Uttar Pradesh le 31 mai 2014 (c) Afp

 

Katra Shahadatgunj (Inde) (AFP) – Cinq hommes ont été arrêtés pour le viol en réunion et le meurtre de deux adolescentes retrouvées pendues à un arbre dans leur village de l’Uttar Pradesh, dans le nord de l’Inde, a annoncé samedi la police.

La découverte mercredi dernier des corps des deux cousines, de la caste des Intouchables (« dalits ») âgées de 14 et 15 ans, à Katrashadatganj, un village pauvre du district de Budaun, dans l’Etat de l’Uttar Pradesh, a suscité une vague d’indignation dans le pays, après plusieurs autres affaires de violences sexuelles.

« Ces hommes (accusés du meurtre) ont d’abord violé les victimes puis les ont pendues comme l’a confirmé le rapport d’autopsie », a déclaré au téléphone à l’AFP le commissaire Atul Saxena, chef de la police du district de Budaun.

« Le viol des deux jeunes filles a été confirmé. La cause de la mort est l’asphyxie », a-t-il ajouté.

« Les jeunes filles étaient encore vivantes lorsqu’elle sont été pendues », a-t-il souligné.

Sur les cinq hommes, trois ont été inculpés de meurtre et de viol en réunion, tandis que les deux autres, des policiers, sont accusés de complicité criminelle, a précisé le commissaire Saxena.

- Agression de caste -

Les familles des victimes avaient déposé des plaintes contre les cinq hommes pour viol en réunion, meurtre et agression sexuelle de mineures, mais l’hypothèse d’un suicide des deux jeunes filles, qui auraient pu se pendre après leur agression, avait été dans un premier temps émise par la police.

Les proches des deux cousines, des agriculteurs, ont déclaré à l’AFP que la police aurait pu secourir les deux adolescentes mais qu’elle avait refusé de le faire lorsqu’elle avait compris qu’elles appartenaient à une basse caste. Les agresseurs présumés appartiennent à une caste plus élevée que la leur.

« Ces policiers se sont abstenus d’agir pendant des heures alors qu’ils auraient pu sauver deux jeunes vies. Pourquoi tout est une affaire de caste? », a déploré le père de l’une des victimes.

Les victimes ont été violées à plusieurs reprises, selon la police.

Selon le récit du père fait à l’AFP, les deux cousines ont été agressées lorsqu’elles se sont rendues dans un champ pour aller aux toilettes, n’en ayant pas chez elles.

Le père a indiqué que son frère avait entendu des pleurs en provenance du champ où s’étaient rendues les jeunes filles. Il a commencé à se battre avec les cinq hommes mais a dû s’enfuir lorsqu’ils ont menacé de tirer sur lui.

La famille a alerté la police qui a répondu que les jeunes filles se trouvaient avec un villageois appartenant à une caste plus élevée et qu’elles seraient de retour dans « deux heures », a poursuivi le père, dont l’anonymat est préservé conformément à la loi indienne.

Ces violences mettent à nouveau en lumière la difficulté de prévenir les violences sexuelles en Inde, pays en déficit de filles, en dépit d’un durcissement de la loi et d’efforts pour changer les comportements envers les femmes depuis le viol en réunion et la mort d’une étudiante à Delhi fin 2012 qui avaient choqué l’Inde.

En début d’année, une jeune fille avait été violée en réunion dans un village reculé du Bengale occidental (est) sur ordre d’un conseil d’anciens qui s’opposait à sa liaison avec un musulman.

Selon le recensement de 2011, pour 1.000 garçons âgés de moins de 6 ans, l’Inde comptait seulement 914 filles, contre 927 en 2001. Cette différence serait liée à la pratique des avortements sélectifs et aux charges financières pour les familles afférant au mariage des filles.



Des « propos agressifs » sur Le Post

Juste avant la suppression de mon compte « jexiste » sur Le Post, le 26 février 2010 à 12h41, au motif d’un prétendu « comportement agressif » qui ne m’a jamais été davantage précisé, j’avais donc bien rencontré quelques difficultés avec l’intégration dans un de mes articles sur ce site de la vidéo « La Vieille qui roulait au super », dont le personnage principal se prénomme Josette, cette diffusion s’apparentant selon la modération du Post à des « propos agressifs ».

Comme rapporté précédemment, j’en avais parlé sur mon blog « Un petit coucou » sur OverBlog dans cet article du 10 juillet 2010 où j’avais republié la totalité de l’article en cause en exposant aussi ses différentes variantes successives, et tous les commentaires qu’elles avaient suscités sur Le Post :

 

J’avais ensuite été bannie du site Le Post pour cause de bannissement le 3 mars 2010 à la suite d’une réinscription en date du 26 février 2010 sous le pseudonyme de « jexistetoujours », comme expliqué dans cet article publié sur mon blog « Un petit coucou » sur OverBlog le 30 mars 2010 (cliquez sur l’image pour l’agrandir) :

2010-03-30 Bannie du Post pour cause de bannissement ! - Un petit coucou



La Vieille qui roulait au CYP2E1

 


La vieille qui roulait au super. par LIVE_DREAMS

 

Voici le scénario et le dossier de production de ce court métrage de Franck Confino et Jean Stephane Beetschen de 2005 :

http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/0/00/43/04/vieuxscenario.pdf

http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/0/00/43/04/lvqras-dossier-prod-dec-2004.pdf

Né en novembre 2003, le scénario a été déposé au mois d’avril 2004, et le film tourné fin juillet 2004 au Monoprix Italie dans le 13ème arrondissement de Paris.

Il m’a bien amusée quand je l’ai découvert.

Aussi, je l’avais intégré à l’article dont copie ci-dessous (cliquez sur l’image pour l’agrandir), que j’avais publié une première fois sur Le Post le 20 février 2010, et que j’ai republié sur mon blog « Un petit Coucou » sur Overblog le 10 juillet de la même année :

 

2010-07-10 Accusé de viols par plusieurs patientes, condamné en première instance, le psychiatre est acquitté en appel - Un petit coucou

 

A la suite de cette publication sur Le Post, j’avais suivi les Jeux Olympiques de Vancouver et m’étais encore amusée avec le personnage de Josette à cette occasion, les 24 et 26 février 2010.

J’ai republié ces articles sur mon blog « Un petit coucou » le 24 décembre 2010.

Voici toute la série (cliquez sur les images pour les agrandir) :

 

2010-12-24 JO de Vancouver- hormis quelques chutes et déceptions, tout se passe bien ! - Un petit coucou

 

2010-12-24 JO de Vancouver- nuits blanches de toute beauté - Un petit coucou

 

2010-12-24 JO de Vancouver- encore de merveilleux moments garantis sans Josette ! - Un petit coucou

 

Le prénom de Josette est donc cité deux fois, dans ces deux derniers articles.

Eh bien figurez-vous que celle qui me poursuit de ses assiduités particulières absolument partout depuis des lustres a produit au cours de l’instruction qu’elle a initiée en 2011 en vue d’obtenir à mon encontre la condamnation la plus méchante qui soit des copies de ces deux articles, attestant selon elle que je l’aurais constamment « attaquée » sur Le Post de 2008 à 2010…

Je n’invente rien et ne plaisante pas du tout, elle a vraiment fait ça – entre autres…

Pour le coup, j’en viens à me demander si ce n’est pas elle qui a fait supprimer mon compte sur Le Post, même si à l’époque des faits son complice Homere avait bien revendiqué l’obtention de cette suppression, qui me fut signifiée par la modération très précisément le 26 février 2010 à 12h41.



Procès Jamel Leulmi : plaidoieries et verdict

« jamel leulmi plaidoieries », me dit mon pirate de blog dans le pavé intitulé « Recherchez aussi » qu’il a ajouté dans la colonne de droite du « Petitcoucou » il y a quelques temps.

Ah oui, les plaidoieries de l’affaire du Barbe bleue de l’Essonne…

Elles ont eu lieu hier, et jusqu’à ce matin.

Le verdict est tombé ce soir, c’est 30 ans de prison. Jamel Leulmi fait appel.

Voici ce que rapportent des plaidoieries Le Point et Libération, avec les distinguos qui différencient traditionnellement ces deux journaux l’un de l’autre :

 

http://www.lepoint.fr/societe/au-proces-de-jamel-leulmi-l-heure-du-verdict-a-sonne-22-05-2014-1826633_23.php

Le Point.fr – Publié le 22/05/2014 à 07:11 – Modifié le 22/05/2014 à 11:53

L’insatiable amateur de femmes a tenté de présenter à l’audience le visage d’un veuf éploré, victime d’une machination qui le dépasse.

 

Me Dupond-Moretti, avocat de Jamel Leulmi, le 12 mai 2014.
Me Dupond-Moretti, avocat de Jamel Leulmi, le 12 mai 2014. © PHOTOPQR/LE PARISIEN/Philippe de Poulpiquet

 

Procès Jamel Leulmi : plaidoieries et verdict dans Crime sourceafp

 

 

Jamel Leulmi a-t-il assassiné son épouse en 2007 lors d’un mystérieux accident de la route et tenté de tuer une autre conquête au Maroc en 2010 pour empocher des millions en assurances-décès ? La cour d’assises de l’Essonne rend son verdict ce jeudi. Âgé de 36 ans, cet insatiable amateur de femmes au physique de bodybuilder qui clame son innocence encourt la réclusion criminelle à perpétuité, une peine que le ministère public a d’ailleurs requise mercredi, assortie d’une peine de sûreté de 22 ans, le maximum, lors d’un inhabituel réquisitoire à deux voix.

Fustigeant une véritable « mécanique de la séduction » au service d’une ambition criminelle, l’un des deux avocats généraux, Rémi Crosson du Cormier, a cinglé : « Le moteur de tout cela est l’argent, conditionné à la mise à mort des victimes (…) Leulmi utilisait ce système d’assurances comme un mode de ressources et d’enrichissement. Il a gagné une fois, et fait l’erreur de recommencer ».

Reste qu’après plus de trois semaines et demie de débats, le procès de Leulmi, surnommé par une partie de la presse le « Barbe bleue de l’Essonne », aura gardé une bonne part de son mystère à défaut d’avoir tenu toutes ses promesses. À l’audience, chaque détail du dossier d’instruction, lourd de 10 000 pages, a été discuté, décortiqué par les parties, parfois âprement, tandis que des dizaines de témoins défilaient à la barre.

Jamel Leulmi a tenté de présenter à l’audience le visage d’un veuf éploré, victime d’une machination qui le dépasse, cherchant à « comprendre » pourquoi il se trouvait dans le box des accusés.

Il est poursuivi pour l’assassinat de Kathlyn Vasseur, avec qui il s’était marié seulement deux mois plus tôt, décédée après avoir été percutée par une voiture, à vélo, une nuit de janvier 2007. La justice lui reproche aussi d’avoir tenté d’assassiner ou de faire assassiner Julie Derouette, une de ses très nombreuses conquêtes, agressée en marge d’un mystérieux accident de voiture une nuit de décembre 2009 au Maroc. Sa défense a plaidé la relaxe. Pour Me Éric Dupond-Moretti, « après quatre ans d’instruction, on ne sait rien ! On peut tout envisager ».

 

La vérité jamais connue

 

Kathlyn Vasseur, Julie Derouette : deux jeunes femmes fragiles ou naïves, dont la relation amoureuse avec l’accusé paraît avoir fait l’objet d’un culte du secret. Un mariage ou une proposition de mariage éclair. Des assurances-décès souscrites avec un luxe de précautions pour des montants faramineux au seul bénéfice de M. Leulmi. Des accidents de la route survenus dans des circonstances troubles.

« Il n’y a pas dans ce dossier un seul élément qui, pris isolément, constitue une preuve suffisante, a relevé l’un des avocats des parties civiles, Jean Boudot, lors de sa plaidoirie. Mais quand vous les reliez les uns aux autres, quand vous faites un effort de logique, de raison (…) alors là vous commencez à venir sur le terrain de la preuve. » À l’audience, Jamel Leulmi, que les experts décrivent comme un « manipulateur » hors pair, a multiplié les explications plus ou moins convaincantes, semblant avoir réponse à tout.

Mais la cour d’assises a pu également apprécier le contraste lorsque l’accusation se faisait trop mordante. Jamel Leulmi, faisant toujours preuve d’une infinie politesse, savait alors se réfugier dans la « confusion » de ses souvenirs pour des faits, il est vrai, vieux de plus de six ans.

Ainsi, interrogé sur sa curieuse attitude lors de l’accident qui coûta la vie à Kathlyn, son épouse sur laquelle il resta allongé au moins dix minutes, l’intéressé s’est montré évasif: « C’est très confus (…) Je ne sais pas quoi dire. » Était-ce pour « la protéger » comme il l’affirme ou pour l’étouffer comme le croit l’accusation ? « Il ne sera jamais possible de connaître l’entière vérité dans ce dossier », a résumé la seconde avocate générale, Sophie Havard.

En effet, si Jamel Leulmi, qui doit s’exprimer une dernière fois devant la cour jeudi matin, venait à être reconnu coupable, la question des complicités et notamment le rôle de sa compagne Céline, que les parties civiles regrettent de ne pas voir elle aussi dans le box des accusés, resterait en suspens.

 

http://www.lepoint.fr/societe/leulmi-ou-l-odieuse-domination-d-un-homme-sur-des-femmes-21-05-2014-1826545_23.php

Le Point.fr – Publié le 21/05/2014 à 20:06 – Modifié le 22/05/2014 à 12:16

Affaire Leulmi : « Il a travaillé son corps comme une arme »

Le don Juan Jamel Leulmi est accusé d’avoir tué son épouse pour empocher une assurance-décès. Le parquet a requis la perpétuité. Verdict jeudi.

 

Me Dupond-Moretti, avocat de Jamel Leulmi, le 12 mai 2014 à son procès pour meurtre.
Me Dupond-Moretti, avocat de Jamel Leulmi, le 12 mai 2014 à son procès pour meurtre. © PHOTOPQR/LE PARISIEN/Philippe de Poulpiquet

 

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« J’ai tué ma femme non pas parce qu’elle me devait de l’argent, mais parce qu’elle en valait : l’accusé n’aurait jamais pu dire cela. C’est impossible d’avouer un tel crime. » Mercredi, devant la cour d’assises de l’Essonne, l’avocat général Rémi Crosson du Cormier a tenté d’expliquer le silence pesant de Jamel Leulmi, qui n’a pas relevé la tête une seule fois de la journée, ne laissant voir de son visage que son crâne. Cet homme de 36 ans, surnommé par la presse le « veuf noir » ou le « barbe bleue de l’Essonne », est accusé d’avoir tué sa femme, Kathlyn, pour toucher l’argent de son assurance-décès.

Il est également soupçonné d’avoir tenté d’assassiner une autre femme, Julie Derouette, partie civile au procès, pour les mêmes raisons. Selon l’avocat général, il n’y a aucun doute : Jamel est coupable. Et le parquet de requérir une peine de réclusion à perpétuité assortie d’une période de sûreté de 22 ans. Me Dupond-Moretti, qui défend l’accusé, rugit : « L’absence de preuves a conduit l’accusation à mépriser la justice. Ici, si vous n’avez pas les contrats d’assurance, vous n’avez rien. »

 

 ©  MAXPP/PHOTOPQR/LE PARISIEN

 

Pourtant, cette fois-ci, même avec le talent qu’on lui connaît, le célèbre pénaliste aura bien du mal à obtenir un énième acquittement. Car, à défaut de preuves matérielles, il y a bien un faisceau d’indices et de témoignages qui pèsent contre Leulmi. Durant toute sa plaidoirie, Me Cathy Richard, avocate de Julie Derouette, n’a cessé de le dépeindre en séducteur invétéré, en manipulateur de génie. « Aujourd’hui, il existe des coaches en séduction. Jamel Leulmi aurait pu se reconvertir là-dedans : charmeur, entreprenant, un corps qu’il travaille comme une arme », a-t-elle lâché. Pour elle, l’accusé a usé de tous ses atouts pour séduire Julie Derouette et la convaincre de signer des assurances-décès d’un montant de plus de 6 millions d’euros. À la mort de Kathlyn, sa première épouse, Jamel Leulmi avait déjà perçu presque deux millions d’euros, qu’il avait réinvestis dans l’immobilier et dans… des assurances-vie.

 

« Elle entend sa nuque craquer, se briser »

 

« Après s’être présenté comme un Casanova, Jamel Leulmi a joué la carte du veuf éploré, décrit Cathy Richard. Jamel Leulmi est riche, mais surtout généreux. Il va donner à Julie de l’argent pour ses filles, des cadeaux. Il va la convaincre que ses enfants sont la prunelle de ses yeux. Il s’y intéresse beaucoup, en prend soin. Il dit à Julie qu’elle est sa princesse, qu’elle pourrait remplacer son épouse décédée. Le 18 décembre 2009, elle est persuadée qu’il est amoureux d’elle. »

Puis vient l’épisode du Maroc. Ce fameux séjour durant lequel Julie Derouette a été rouée de coups et laissée pour morte sur une route déserte. Elle affirme qu’elle y était venue à la demande de Jamel. L’accusé nie, affirme qu’elle est folle et mythomane. Qu’il était simplement là pour passer quelques jours avec sa compagne, Céline David, dont le rôle n’a pu être éclairci à l’audience. Jamel ne m’a jamais quittée une seule fois pendant le séjour, affirme-t-elle. « Vous n’avez eu de cesse de présenter Céline David comme coupable, alors qu’elle n’a même pas été mise en examen. Au mépris de la présomption d’innocence, vous aviez besoin de la démolir, car elle est l’alibi de Jamel Leulmi », s’est emporté Éric Dupond-Moretti.

Pourtant, l’hôtel dans lequel Julie Derouette a séjourné au Maroc est bien connu de l’accusé. Lui-même y a résidé plusieurs fois, selon des réceptionnistes qui affirment l’avoir reconnu. Dupond-Moretti peste : « Pourriez-vous reconnaître, vous, dans quinze jours, tous les témoins qui ont défilé à cette barre ? » À son arrivée au Maroc, Julie loue une voiture, charge sa valise, puis s’engage sur une route « sans panneau indicateur, sans lumière, au milieu du désert », pointe Cathy Richard. Qui ajoute : « Elle a forcément été guidée. » Julie explique avoir suivi Jamel Leulmi, puis l’avoir soudain perdu de vue. Elle est percutée par d’autres véhicules et frappée violemment derrière le cou. « Elle entend sa nuque craquer, se briser, puis perd connaissance. Ses agresseurs lui feront ingurgiter de l’alcool, puis l’abandonneront dans le froid, dans le désert », continue l’avocate de la partie civile.

 

« J’avais qu’à remplir et à signer »

 

Ce n’est que plus tard, lorsque son appartement sera visité, que Julie Derouette dénoncera tout à la police. Les enquêteurs découvriront avec stupeur que la première femme de Jamel était morte dans les mêmes conditions. Un accident, durant lequel Kathlyn avait été fauchée lors d’une promenade en vélo dans des circonstances troubles. L’accusé avait été retrouvé dans le fossé, allongé sur le corps de sa femme, face contre terre, l’empêchant ainsi de respirer. La défense parle d’ »état de choc ». Les experts, eux, n’ont jamais pu déterminer les causes de la mort.

Dans ce procès, il n’y aura eu ni preuve matérielle ni preuve scientifique. Les géolocalisations se contredisent, les témoignages, parfois peu crédibles, aussi. Les avocats de la défense se servent des SMS qui figurent au dossier pour dire l’inverse de ce que l’accusation vient d’affirmer. Tout est question d’interprétation. S’adressant aux jurés, un des avocats de Jamel Leulmi résume : « Vous n’avez pas de quoi vous rattacher à l’évidence. Pouvez-vous tendre les deux mains en disant : Vous pouvez les couper, car je suis sûr ? »

Reste une constante que l’on retrouve dans tout le dossier : les assurances-décès. Toujours, car une troisième femme, Karine, est concernée. Alors qu’elle était à la barre, son témoignage avait été accablant. « Déficiente », selon les mots de l’accusation, ne sachant presque pas lire ni écrire, la jeune femme, très mal à l’aise, avait expliqué : « Il m’a fait souscrire plusieurs assurances-vie à son nom. Moi, je ne comprenais pas. J’avais qu’à remplir et à signer. » Cela a suffi à l’accusation pour réclamer la perpétuité. Avec « sa politesse offusquée », sa « maîtrise de lui-même », Jamel Leulmi a assouvi une « odieuse domination d’un homme sur des femmes pour gagner de l’argent », a lancé Rémi Crosson du Cormier. « Son image est le principal moteur de son existence. Il s’en est servi pour mettre en place un système utilisé comme mode de ressource et d’enrichissement », a-t-il poursuivi. Avant de conclure : « Kathlyn et Julie étaient deux femmes irrémédiablement condamnées à mort. » « Je suis innocent et c’est tout ce que j’aurai à ajouter », a répondu jeudi matin Jamel Leulmi. Le verdict est attendu dans la journée.

 

http://www.liberation.fr/societe/2014/05/22/au-proces-de-jamel-leulmi-l-heure-du-verdict-a-sonne_1023879

Jamel Leulmi a-t-il assassiné son épouse en 2007 lors d’un mystérieux accident de la route et tenté de tuer une autre conquête au Maroc fin 2009 pour empocher des millions en assurances-décès? La cour d’assises de l’Essonne rend son verdict ce jeudi.

«Je suis innocent. C’est tout ce que j’aurai à ajouter», a déclaré l’accusé, visage fermé, avant que le jury ne parte délibérer vers 9h45.

Agé de 36 ans, cet insatiable amateur de femmes au physique de bodybuilder qui clame son innocence, encourt la réclusion criminelle à perpétuité, une peine que le ministère public a d’ailleurs requise mercredi, assortie d’une peine de sûreté de 22 ans, le maximum.

Fustigeant une véritable «mécanique de la séduction» au service d’une ambition criminelle, l’un des deux avocats généraux, Rémi Crosson du Cormier, a cinglé: «Le moteur de tout cela est l’argent, conditionné à la mise à mort des victimes (…) Leulmi utilisait ce système d’assurances comme un mode de ressources et d’enrichissement. Il a gagné une fois, et fait l’erreur de recommencer».

Reste qu’après plus de trois semaines et demie de débats, le procès de Leulmi, surnommé par une partie de la presse le «Barbe bleue de l’Essonne», aura gardé une bonne part de son mystère à défaut d’avoir tenu toutes ses promesses.

A l’audience, chaque détail du dossier d’instruction, lourd de 10.000 pages, a été discuté, décortiqué par les parties, parfois âprement, tandis que des dizaines de témoins défilaient à la barre.

Jamel Leulmi a tenté de présenter à l’audience le visage d’un veuf éploré, victime d’une machination qui le dépasse, cherchant à «comprendre» pourquoi il se trouvait dans le box des accusés.

Il est poursuivi pour l’assassinat de Kathlyn Vasseur, avec qui il s’était marié seulement deux mois plus tôt, décédée après avoir été percutée par une voiture, à vélo, une nuit de janvier 2007. La justice lui reproche aussi d’avoir tenté d’assassiner ou de faire assassiner Julie Derouette, une de ses très nombreuses conquêtes, agressée en marge d’un mystérieux accident de voiture une nuit de décembre 2009 au Maroc.

Sa défense a plaidé la relaxe. Pour Me Eric Dupond-Moretti, «après quatre ans d’instruction, on ne sait rien! On peut tout envisager».

- La vérité jamais connue -

Kathlyn Vasseur, Julie Derouette: deux jeunes femmes fragiles ou naïves, dont la relation amoureuse avec l’accusé paraît avoir fait l’objet d’un culte du secret. Un mariage ou une proposition de mariage éclair. Des assurances-décès souscrites avec un luxe de précautions pour des montants faramineux au seul bénéfice de M. Leulmi. Des accidents de la route survenus dans des circonstances troubles.

«Il n’y a pas dans ce dossier un seul élément qui, pris isolément, constitue une preuve suffisante, a relevé l’un des avocats des parties civiles, Jean Boudot, lors de sa plaidoirie. Mais quand vous les reliez les uns aux autres, quand vous faites un effort de logique, de raison (…) alors là vous commencez à venir sur le terrain de la preuve».

A l’audience, Jamel Leulmi, que les experts décrivent comme un «manipulateur» hors pair, a multiplié les explications plus ou moins convaincantes, semblant avoir réponse à tout.

Mais la cour d’assises a pu également apprécier le contraste lorsque l’accusation se faisait trop mordante. M. Leulmi, faisant toujours preuve d’une infinie politesse, savait alors se réfugier dans la «confusion» de ses souvenirs pour des faits, il est vrai, vieux de plus de six ans.

Ainsi interrogé sur sa curieuse attitude lors de l’accident qui coûta la vie à Kathlyn, son épouse sur laquelle il resta allongé au moins dix minutes, l’intéressé s’est montré évasif: «C’est très confus (…) Je ne sais pas quoi dire.»

Etait-ce pour «la protéger» comme il l’affirme ou pour l’étouffer comme le croit l’accusation?

«Il ne sera jamais possible de connaître l’entière vérité dans ce dossier», a résumé la seconde avocate générale, Sophie Havard.

En effet, si M. Leulmi venait à être reconnu coupable, la question des complicités et notamment le rôle de sa compagne Céline, que les parties civiles regrettent de ne pas voir elle aussi dans le box des accusés, resterait en suspens.

AFP

 

Encore des différences entre journal de droite et journal de gauche à propos du verdict :

 

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2014/05/21/01016-20140521ARTFIG00343-perpetuite-requise-contre-le-seducteur-en-serie-jamel-leulmi.php

30 ans de prison pour le «séducteur en série» Jamel Leulmi

 

L’homme a été condamné pour s’être débarrassé d’une femme et avoir tenté d’en tuer une autre après leur avoir fait soucrire une assurance-vie. Il fait appel.

 

Jamel Leulmi a été condamné jeudi à 30 ans de prison par la cour d’assises de l’Essonne. Ce Franco-Algérien de 36 ans, ex-professeur en génie civil reconverti en chef d’entreprise, est reconnu coupable de l‘assassinat de sa femme et d’avoir tenté d’assassiner une seconde compagne afin de toucher plusieurs millions d’euros en assurance-vie. La principale accusatrice Julie Derouette a été prise d’un malaise au moment du verdict alors que Jamel Leulmi a gardé la tête basse et les mains croisées. Jamel Leulmi a fait appel. «Je pense que le mobile qu’on lui prête a balayé comme un tsunami le reste», a déclaré son avocat, en mettant en avant l’absence de preuves selon lui.

Le parquet avait requis mercredi la réclusion criminelle à perpétuité assortie d’une période de sûreté de 22 ans. «Jamel Leulmi est un être cupide, calculateur, déterminé à gagner, y compris en supprimant la vie. Il est un danger pour notre société», a déclaré l’avocat général. Selon les psychologues, l’accusé a un «ego surdimensionné», un «narcissisme sans faille» et chez lui «la séduction est utilisée comme une arme».

L’affaire commence en 2007, lorsque l’épouse de l’accusé, Kathlyn, meurt dans un accident de vélo, fauchée par une voiture qui prend la fuite. Selon des témoins, Jamel Leulmi aurait tout fait pour retarder les secours. Il touche alors 1,2 million d’euros grâce aux contrats d’assurance décès que la victime avait souscrit à son bénéfice. Trois ans plus tard, une seconde femme, Julie Derouette, entre dans la vie de Jamel Leulmi. Ils se marient en octobre 2009, un mois à peine après leur rencontre. En décembre 2009, Julie Derouette est victime d’un grave accident de la route au Maroc. Elle s’en sort avec la colonne vertébrale fracturée et cinq mois d’incapacité temporaire totale de travail. Elle avait également signé plusieurs polices d’assurance, avec en outre une prime doublée en cas de mort accidentelle, portant la protection à 7 millions d’euros au profit de l’accusé.

 

«Un projet de mise à mort»

 

Pour l’avocat général, cela ne fait aucun doute, les deux femmes étaient irrémédiablement condamnées à mort» une fois l’assurance signée. Mais en survivant à son agression, Julie Derouette «a été le grain de sable dans l’impeccable rouage de Jamel Leulmi», a ajouté une autre représentante du parquet. En juin 2010, Julie Derouette alerte la police après un cambriolage sans effraction où tous ses contrats d’assurance-vie avaient disparu. Pour elle, tout est devenu clair, Jamel Leulmi, qui avait ses clés, avait voulu faire disparaître des preuves. Arrêté, le suspect est placé en détention provisoire.

Devant la cour d’assises de l’Essonne, la stratégie de la défense était de décrédibiliser Julie Derouette mais aussi le travail des enquêteurs. Me David-Olivier Kaminski, avocat de Jamel Leulmi, a reproché à l’officier de gendarmerie en charge de l’enquête d’avoir voulu «découdre» les faits pour «recoudre une autre histoire», qui collerait à la thèse de la principale accusatrice. La famille de Jamel Leulmi a dénoncé ses conditions d’audition par les gendarmes au cours des investigations. «On est tombé sur une équipe d’enquêteurs vraiment déloyale», a estimé sa soeur. «On a outrepassé mes droits», a-t-elle ajouté, affirmant même que les enquêteurs avaient dissimulé des preuves. La directrice de l’enquête a rejeté cette mise en cause, assurant que «dans cette affaire, il y a des faits et des dossiers qui ne peuvent être dissociés». «Le seul dénominateur commun, c’est Jamel Leulmi».

 

http://www.liberation.fr/societe/2014/05/22/le-seducteur-jamel-leulmi-condamne-a-30-ans-de-prison-pour-assassinat_1024316

 

La cour d’assises de l’Essonne a condamné jeudi Jamel Leulmi à 30 ans de réclusion criminelle pour avoir tué sa femme et tenté de faire assassiner une autre conquête afin d’empocher des millions d’euros d’assurance-décès.

Jamel Leulmi a été reconnu coupable d’avoir assassiné son ex-femme, Kathlyn Vasseur, en 2007 à Leudeville (Essonne), probablement en l’étouffant après un accident de vélo, pour récupérer 2 millions d’assurance-décès qu’elle avait souscrit à son nom.

Il est également reconnu coupable du chef de «complicité d’assassinat» à l’encontre de Julie Derouette, une ancienne conquête, agressée en décembre 2009 au Maroc et qui avait eu la colonne vertébrale brisée. Cette dernière avait également souscrit des assurances-décès au nom de Jamel Leulmi, à hauteur de 7 millions d’euros.

«Comment peut-on dire que cet homme est complice de gens qui n’ont pas été identifiés ?» s’est interrogé Me Dupond-Moretti. L’accusé, qui clame son innocence, a écouté le verdict tête baissé. Il va faire appel de cette décision, a annoncé son avocat Me Eric Dupond-Moretti. «Il est sous le choc», a déclaré l’avocat. «Je pense que le mobile qu’on lui prête a balayé comme un tsunami le reste», a-t-il ajouté, en mettant en avant l’absence de preuves selon lui à l’encontre de son client, qui a écouté l’énoncé du verdict tête basse, les mains croisées.

Dans le même temps, sa principale accusatrice, Julie Derouette, prise d’un malaise, a dû être allongée sur le banc des parties civiles, avant de se redresser quelques minutes plus tard. «Je suis très fatiguée et je suis très soulagée», a-t-elle simplement déclaré à l’issue de l’audience.

La mère de Kathlyn Vasseur s’est elle déclarée «parfaitement contente» du verdict. Interrogée sur l’appel annoncé par les défenseurs de Jamel Leulmi, elle a simplement affirmé : «On repartira, on ira jusqu’au bout. C’est une première victoire qu’il soit reconnu coupable. Pour elle.»

L’avocat général avait requis mercredi la peine maximale, soit la réclusion criminelle à perpétuité avec une période de sûreté de 22 ans contre l’accusé, qu’il a qualifié d’«être cupide, calculateur, déterminé à gagner, y compris en supprimant la vie». La défense avait, elle, plaidé l’acquittement. Jamel Leulmi a également été reconnu coupable d’escroquerie aux assurances. Une audience civile doit encore avoir lieu.

LIBERATION avec AFP



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