Affaire Méric : l’un des protagonistes de la rixe a publié son premier ouvrage 23 juin
Matthias Bouchenot est un des amis de Clément Méric qui ont participé à la rixe ayant coûté la vie du jeune étudiant de Sciences Po, le 5 juin 2013.
C’est celui qui disculpe Samuel Dufour, qu’il aurait toujours eu face à lui lors de l’affrontement.
Né en 1988, il est le fils du journaliste orléanais Pierre Bouchenot et publie cette année son premier ouvrage.
57 Rue Notre-Dame de Recouvrance
45000 Orléans
France
Écrit par Matthias Bouchenot, jeune historien originaire d’Orléans, cet ouvrage inédit est le premier volet d’un triptyque sur les années 1930 à paraître chez Libertalia. Le livre aborde un angle mort de l’histoire des années 1930 : celle des groupes d’action et des groupes d’autodéfense de la SFIO, principalement dans la fédération de la Seine. Embryon d’armée révolutionnaire pour les uns, simples groupes chargés d’assurer la sécurité des meetings et des leaders politiques en vue (dont Léon Blum)
http://editionslibertalia.com/tenir-la-rue
Matthias Bouchenot Tenir la rue
L’autodéfense socialiste —1929-1938
« Vous devrez être des animateurs. Donc pas d’âme de vaincu d’avance parmi vous, mais des cœurs bien trempés décidés à vaincre, que rien ne doit rebuter. La responsabilité est lourde, les délais sont courts avant la bataille décisive qui doit mener soit au triomphe du fascisme, soit à la prise du pouvoir. Après l’Italie, l’Allemagne, l’Autriche, l’Espagne, c’est au tour du prolétariat français de livrer la bataille décisive. »
Circulaire de formation des TPPS.
La manifestation d’extrême droite à caractère insurrectionnel du 6 février 1934 provoque une réponse immédiate des partis de gauche, qui décident de s’allier afin de ne pas subir le sort des Italiens et des Allemands, défaits par le fascisme mussolinien et le national-socialisme. Ce rassemblement mène à la victoire électorale du Front populaire en mai 1936, immédiatement suivie d’un mouvement de grève sans précédent qui débouche sur l’obtention de nombreux droits, notamment les congés payés.
Matthias Bouchenot aborde dans cet ouvrage un angle mort de l’histoire des années 1930 : celle des groupes d’action et des groupes d’autodéfense de la SFIO (Parti socialiste), principalement dans la fédération de la Seine. Embryon d’armée révolutionnaire pour les uns, simples groupes chargés d’assurer la sécurité des cortèges, des meetings et des chefs politiques pour les autres, les « Jeunes Gardes socialistes » (JGS) et les « Toujours prêts pour servir » (TPPS) refusaient de laisser la rue aux ligues d’extrême droite et rêvaient de vivre des lendemains qui chantent.
Constituant l’aile gauche de la SFIO, ouverts aux tendances communistes révolutionnaires (trotskistes, luxemburgistes), proches des libertaires, les TPPS et les JGS incarnent l’image la plus éloquente du « Front populaire de combat ».
L’auteur
Matthias Bouchenot (né en 1988) est enseignant dans le secondaire. Tenir la rue est son premier ouvrage.
Préface : Frank Georgi
304 pages — 15€
Parution : 6 mai 2014
Collection « Ceux d’en bas »
ISBN : 9782918059493
http://www.alternativelibertaire.org/?Matthias-Bouchenot-Contester-la
Matthias Bouchenot : « Contester la présence des ligues nationalistes dans la rue »
Les années 1930 ont été le théâtre de violences fascistes particulièrement fortes. Face aux ligues d’extrême droite, l’autodéfense s’est organisée au sein des partis de gauche. Matthias Bouchenot, auteur de Tenir la rue, à paraître le 6 mai, revient pour nous sur les groupes d’action de la SFIO.
Alternative libertaire : Ce livre, issu de ton mémoire de master, s’intéresse à une histoire méconnue. Comment en es-tu venu à t’y intéresser ?
Matthias Bouchenot : Je voulais travailler sur les pratiques militantes des organisations révolutionnaires, étudier la manière dont leurs valeurs, leurs théories, leurs analyses des périodes politiques s’incarnaient dans l’action concrète.
Le sujet de l’autodéfense socialiste dans les années 1930 réunissait trois avantages : le premier, de n’avoir jamais été traité, le second, d’être accessible. Le troisième avantage est qu’il permet à la fois de reprendre le pouls de l’intensité du conflit politique dans les années 1930 et de s’interroger sur les réalités de la SFIO, à travers des expériences originales comme les Toujours prêts pour servir, l’organisme d’autodéfense socialiste de la région parisienne. Ceux-ci étaient utilisés aussi bien pour faire le service d’ordre de manifestations très officielles, que pour attaquer nuitamment des permanences de l’Action française.
Certains voyaient en eux des défenseurs des libertés républicaines, en cas de coup d’État fasciste, alors que d’autres les considéraient comme les futurs cadres de milices révolutionnaires. Voilà par exemple, ce que peut dire un tel sujet des années 1930 et de la SFIO. Cette étude est donc passée du mémoire au livre, et il faut saluer le beau travail d’édition de Libertalia.
Sur quelles sources as-tu pu t’appuyer pour documenter ce sujet ?
Matthias Bouchenot : Les pratiques fédéralistes et peu bureaucratiques de la SFIO des années 1930 n’ont pas facilité le travail de recherche. à cela s’ajoute la destruction en 1940 d’une partie des archives et le transfert d’une autre partie à Berlin, puis à Moscou.
J’ai cependant pu rencontrer l’un des derniers témoins de cette aventure, Eugène Boucherie, mort à la fin de l’année dernière. Les fonds d’archives de Marceau Pivert et de Jean Zyromski, les textes des fédérations, les comptes-rendus de congrès et la presse forment l’essentiel des sources. Il faut ajouter à cela, bien évidemment, les archives de la préfecture de police.
Les partisans de Marceau Pivert semblent les plus actifs dans la théorisation de l’autodéfense et dans sa mise en oeuvre. Cette division entre révolutionnaires activistes, prêts à faire le coup de poing, et réformistes prudents est-elle indépassable ?
Matthias Bouchenot : Sans aucun doute, l’autodéfense socialiste était associée à la tendance Gauche révolutionnaire de Marceau Pivert, celui qui annonçait en 1936 : « Tout est possible ! ». Il est donc tentant d’affirmer que ce sont les révolutionnaires, seuls, qui ont porté l’autodéfense dans la SFIO, malgré les réformistes légalistes tournés uniquement sur la question électorale, mais l’histoire est toujours un peu plus complexe.
Certes, ce sont bien les révolutionnaires de la SFIO (socialistes révolutionnaires et trotskistes) qui ont fourni les cadres de l’autodéfense, mais ils ne l’ont pas toujours construite contre le reste du Parti. Jusqu’en 1935 environ, ils ont reçu, si ce n’est le soutien de l’ensemble de la SFIO, au moins l’accord des dirigeants.
A la fin des années 1920, lorsque sont remis sur pied des groupes d’autodéfense, l’objectif est d’assurer la tenue des réunions publiques des campagnes électorales de la SFIO. Elles étaient souvent l’objet d’attaques de la part du PCF, et particulièrement dans les arrondissements populaires.
Le divorce entre révolutionnaires activistes et réformistes légalistes sur la question de l’autodéfense n’est donc intervenu que plus tard.
Les militants de la SFIO mais également d’autres organisations (anarchistes, communistes…) sont alors déterminés à ne pas laisser le pavé à l’extrême droite…
Matthias Bouchenot : Oui, dans ce livre, je resitue l’action de l’autodéfense socialiste en région parisienne dans le cadre du Front populaire et des milieux révolutionnaires de l’entre-deux guerres.
Avec l’émergence du Front populaire, la première préoccupation des groupes de combat socialistes a été de contester la présence des ligues nationalistes dans la rue. Elles dominaient dans certains quartiers (comme le symbolique Quartier latin), grâce à leurs pratiques militaristes particulièrement violentes. Pour faire face à elles, l’autodéfense socialiste s’est cherché des alliés.
Elle les a trouvés naturellement dans les organisations du Front populaire, mais pas particulièrement du côté du PCF ou des radicaux. Plutôt du côté des organisations nouvelles nées dans le foisonnement politique des années 1930, comme le Front commun de Bergery.
Elle les a aussi trouvés par-delà le Front populaire, dans les milieux révolutionnaires, trotskistes ou anarchistes, habitués de l’action directe. En se rapprochant de ces mouvances-là, les dirigeants révolutionnaires de l’autodéfense socialiste marquaient aussi leur éloignement de la ligne majoritaire du Parti, ce qui explique que la majorité ait été alors embarrassée par les groupes de combat socialistes.
Peut-on faire des parallèles entre les années 1930 et nos jours ? Et ainsi tirer des enseignements contemporains de leur expérience, dans un climat de montée de l’extrême-droite ?
Matthias Bouchenot : Bien souvent, lorsqu’on veut prendre pour comparaison l’histoire afin d’éclairer une situation actuelle on a le droit à l’adage mécaniste « l’Histoire se répète », ou au contraire à : « l’Histoire ne se répète pas, elle bégaie », pour ceux qui veulent donner l’allure du marxisme à leur ignorance.
Au passage, cela permet d’affirmer que le danger fasciste appartient au passé et cela justifie de ne pas s’en préoccuper… Pour ma part, je me contenterai de dire que ce qui était vrai en 1930 l’est toujours en 2014 : le capitalisme est un système de crises. De crises économiques, mais donc aussi de crises sociales et politiques.
La montée du racisme et du nationalisme, de nos jours comme dans les années 1930, ne doit rien au hasard. C’est l’écran de fumée que dégagent les possédants pour masquer leur responsabilité dans ces crises. Pour véhiculer les dérivatifs à la colère populaire, ils ont besoin de forces politiques, d’où l’essor actuel de l’extrême droite. Mais attention : je ne dis pas que les capitalistes sont forcément nationalistes ou racistes.
Dans le viseur de l’extrême droite, on retrouve bien évidemment les révolutionnaires qui doivent à nouveau faire face aux actes de violence des nervis fascistes. Il n’est donc pas inintéressant pour les antifascistes de se souvenir de leurs héritages, notamment des pratiques et des réflexions socialistes face à la violence des ligues…
Propos recueillis par Aurélien (AL Paris-Sud)
- Matthias Bouchenot, Tenir la rue. L’autodéfense socialiste 1929-1938, Libertalia, 2014, 300 pages, 15 euros.
http://tantquillefaudra.org/agenda/article/matthias-bouchenot-presente-tenir
Matthias Bouchenot présente « Tenir la rue »
le 19 juin 2014
Matthias Bouchenot présente « Tenir la rue ».
Jeudi 19 juin, 19h.
La Brèche (27, rue Taine, Paris 12e). (M° Daumesnil)
Matthias Bouchenot présentera Tenir la rue à La Brèche (27, rue Taine, Paris 12e), la librairie du NPA. En présence du romancier Gérard Delteil, auteur de l’excellent Les Années rouge et noir (Le Seuil, 2014).
Plus d’info sur l’auteur et l’ouvrage sur le site des éditions Libertalia
http://www.editionslibertalia.com/matthias-bouchenot-presente-tenir-la-rue-432
Matthias Bouchenot présente Tenir la rue à la Brèche
jeudi 19 juin 2014 @ Paris (XII) :: Permalien
19 juin
Jeudi 19 juin, 19 heures, Paris.
Matthias Bouchenot présentera Tenir la rue à La Brèche (27, rue Taine, Paris 12e), la librairie du NPA. En présence du romancier Gérard Delteil, auteur de l’excellent Les Années rouge et noir (Le Seuil, 2014).
http://editionslibertalia.com/tenir-la-rue-lu-par-gerard-delteil
Tenir la rue, lu par Gérard Delteil dans L’Anticapitaliste
mardi 17 juin 2014 :: Permalien
Dans L’Anticapitaliste, le journal du Nouveau Parti anticapitaliste (NPA), le romancier et militant Gérard Delteil propose une intéressante recension de l’ouvrage de Matthias Bouchenot.
C’est d’ailleurs Gérard Delteil qui animera le débat qui se déroulera à la librairie La Brèche (Paris 12e) ce jeudi 19 juin à 19 heures.
Si vous ne pouvez y être, ne manquez pas son dernier (et excellent) roman Les Années rouge et noir, une fiction qui emprunte grandement à la vie du sinistre Georges Albertini (1911-1983), passé de la Collaboration aux cabinets ministériels de G. Pompidou (nous y reviendrons).
Tenir la rue. L’autodéfense socialiste
La violence des affrontements qui opposèrent pendant la période de l’entre-deux-guerres les organisations fascistes et les partis ouvriers a souvent été occultée. La mémoire collective n’a généralement retenu que les émeutes fascistes de 1934 et la victoire du Front populaire en 1936. Matthias Bouchenot s’est penché sur les organisations mises sur pied par la SFIO et le PC pour riposter aux agressions d’une extrême droite alors puissante et encouragée par la prise de pouvoir des Chemises noires de Mussolini en Italie en 1922, puis par les nazis en Allemagne en 1933. La question se posait donc de savoir si l’Hexagone ne risquait pas de subir le même sort et comment faire face à cette menace. Les socialistes comme les communistes constituèrent donc des groupes d’autodéfense qui firent l’objet d’âpres discussions et polémiques au sein de ces partis. Alors que les dirigeants réformistes de la SFIO ne voulaient leur donner qu’un rôle purement défensif, pour protéger les manifestations, meetings, diffusions, les tendances les plus radicales, dont celles qui devaient former le PSOP de Marceau Pivert ou rejoindre le mouvement trotskiste, entendaient former des embryons de milices ouvrières susceptibles, non seulement de rendre coup pour coup aux fascistes, mais de préparer la prise de pouvoir révolutionnaire. Léon Blum, avant de parvenir au gouvernement en juin 1936, faisait partie des dirigeants socialistes qui préconisaient un rôle offensif et même révolutionnaire pour ces milices ! Ce qui n’empêcha la police du gouvernement de Front populaire de tirer sur les manifestants qui voulaient interdire un meeting du Parti social français à Clichy le 16 mars 1937, faisant cinq morts, dont une jeune militante des TPPS, et 300 blessés…
Les Jeunes Gardes socialistes, les TPPS (Toujours prêts pour servir) liés à l’aile gauche de la SFIO et les Groupes de défense antifasciste du PC ne formeront jamais de véritables milices ouvrières, mais parviendront à interdire les quartiers populaires aux fascistes et même à les mettre en échec au Quartier latin où ils faisaient la loi dans plusieurs facultés à coups de canne plombée.
Au moment où l’extrême droite relève la tête en Europe, ces expériences méritent réflexion. Le livre de Matthias Bouchenot nous apporte une informations particulièrement riche, non seulement sur la politique et l’idéologie mais sur la composition sociale de ces organisations, ce qui permet, entre autres, de constater que le Parti socialiste d’aujourd’hui n’a plus grand chose à voir avec la SFIO des années 1930. Reste une question que Bouchenot ne soulève pas : suffit-il de créer des organisations de type paramilitaire pour vaincre le fascisme ? Or l’expérience a montré qu’il fallait aussi avoir une alternative politique à proposer à la classe ouvrière et à la petite bourgeoisie, notamment en Allemagne et en Autriche où les milices social-démocrates qui faisaient défiler des dizaines de milliers de militants en uniforme n’ont pu empêcher la victoire du nazisme…
Gérard Delteil
http://www.magcentre.fr/lextreme-droite-regle-ses-comptes-avec-le-journaliste-pierre-bouchenot/
L’extrême droite règle ses comptes avec le journaliste Pierre Bouchenot
14 fév 2014 | Catégorie: Mag’politique
Capture du site « France éternelle » repris par le site du FN 36.
L’extrême-droite règle ses comptes avec Pierre Bouchenot, notre confrère de France3 Centre. Celui-ci a de porté plainte en diffamation contre un site internet, « Nouvelles de France à propos d’un article publié le 5 juillet 2013, et depuis, repris par d’autres sites de même obédience dont le site du Front national 36 (Indre) et du FN 41 (Loir-et-Cher) et l’OJIM (Observatoire des journalistes et de l’information médiatique). Des sites qui en approuvent la teneur.
Sous le titre « Exclusif : Pierre Bouchenot, journaliste d’extrême-gauche et antifa, comme fiston ». L’article interroge: « Que faisait Pierre Bouchenot, journaliste à France 3 Centre depuis 1980 et présenté par la chaîne comme un spécialiste des sujets politiques, d’environnement et d’agriculture, présentateur de « La Voix est libre », au rassemblement organisé par l’extrême-gauche en hommage à Clément Méric jeudi 6 juin ? ».
La photo qui accompagne le texte est une capture d’écran réalisée à partir d’images diffusées par Linepress sur la manifestation à la mémoire de Clément Méric, le 6 juin 2013, place Saint-Michel à Paris. Pierre Bouchenot n’y était pas à titre professionnel, ce qui est vrai (et ce qui est parfaitement son droit de citoyen), et le site d’extrême droite très bien renseigné, indique que le fils du journaliste orléanais, M. étudiant à Paris, était un proche de Clément Méric, ce qui était aussi exact. Il a participé à l’affrontement qui a coûté la vie au jeune homme. Clément Méric c’est cet étudiant « antifa » assassiné par des nervis d’extrême-droite rue Caumartin à Paris le 5 juin 2013..
Mais c’est sur la suite de l’article, des propos parfaitement diffamatoires, que Pierre Bouchenot poursuit les auteurs: « Proche d’Europe Ecologie les Verts (il n’hésite pas à recevoir de la part d’élus de cette formation au Conseil régional du Centre des cadeaux, on se demande en remerciement de quoi, avant d’entrer sur les plateaux et devant les élus des autres formations invitées à débattre…) »…
Pour ces assertions injurieuses qui mettent en cause l’intégrité professionnelle du journaliste, Pierre Bouchenot et son syndicat la CFDT, ont porté plainte auprès du Procureur de la République. Le groupe Europe Ecologie les Verts (EELV) du conseil régional du Centre, mis en cause, a fait de même, et l’on imagine que France 3, l’employeur de Pierre Bouchenot a sans doute aussi porté plainte, puisque ce sont des pratiques professionnelles présumées d’un de ses salariés qui sont attaquées.
A noter que Pierre Bouchenot ne présente plus l’émission politique du samedi « La Voix est libre ».
A travers cet article injurieux, l’extrême droite règle visiblement ses comptes avec le fils de Pierre Bouchenot, militant actif d’extrême-gauche, en mettant en cause la déontologie et l’honnêteté de son père journaliste. Des écrits diffamatoires que le Tribunal aura très probablement à juger.
Ch.B
Le premier des commentaires sur l’article du site Nouvelles de France est celui-ci :
Matthias BOUCHENOT était bien présent lors de la rixe vu qu’il est même la seule personne à s’être constitué partie civile