Sur la piste de « Kagemusha », voleur(s) du dossier médical de Schumacher 2 juillet
L’affaire du vol du dossier médical de Michael Schumacher ayant immédiatement attiré mon attention lorsque la presse a commencé à s’en faire l’écho, en début de semaine dernière, j’ai publié à ce sujet toute une série d’articles entre le 24 et le 26 juin 2014, cinq au total, puis je me suis tue alors que plusieurs médias continuaient à abreuver le public de nouvelles informations sur cette affaire, me gardant bien de les répercuter sur ce blog avant qu’elles n’aient été amplement confirmées, ou au contraire clairement démenties par les autorités, ce qui vient de se produire aujourd’hui même :
Qui est « Kagemusha », le voleur du dossier médical de Schumacher ?
Le Monde.fr | 02.07.2014 à 17h15 • Mis à jour le 02.07.2014 à 17h49 | Par Soren Seelow
Il se fait appeler « Kagemusha » – « l’ombre du guerrier » en japonais – en référence au chef-d’œuvre cinématographique d’Akira Kurosawa. L’individu qui a dérobé le compte rendu d’hospitalisation de Michael Schumacher et tenté de le vendre à différents médias signait ses courriels du nom de ce voleur sans envergure qui échappe à la crucifixion en raison de sa ressemblance avec un puissant chef de clan dont il devient la doublure, ou « l’ombre ».
Contrairement à des informations parues dans la presse suisse, la synthèse médicale de Michael Schumacher, hospitalisé pendant plus de cinq mois à Grenoble après un grave accident de ski en décembre 2013 à Méribel, n’a pas été « photographiée » par des ambulanciers suisses lors de son transfert à l’hôpital de Lausanne le 16 juin. Il a, selon la justice française, été « dérobé » sur le serveur informatique de l’hôpital français. Un audit interne réalisé par le CHU de Grenoble n’a pourtant révélé aucune intrusion dans son système informatique.
« JERÉMIE MARTIN »
« Ce compte rendu d’hospitalisation, long d’une douzaine de pages, a connu plusieurs versions. Une première anonyme, une deuxième avec des pseudonymes, et une version définitive comportant l’identité de Michael Schumacher. La version volée est la version intermédiaire, rédigée avec le pseudonyme de “Jérémie Martin”. Or la version qui accompagnait le pilote dans l’ambulance est la dernière », explique le procureur de la République de Grenoble, Jean-Yves Coquillat.
C’est un journaliste allemand de Bild qui a alerté l’entourage du pilote allemand. « Kagemusha » lui proposait par email les documents volés moyennant 60 000 francs suisses (environ 49 000 euros). Le courriel, envoyé d’un compte Gmail et rédigé dans un anglais impeccable, avec des formules de politesse en anglais, allemand et français, était accompagné de deux pages extraites du compte rendu. Pour faire monter les enchères, « Kagemusha » affirmait avoir démarché des tabloïds anglais, des médias suisses et français qui ne se sont pas tous manifestés auprès des services de police.
Au vu de sa maîtrise des trois langues, les enquêteurs n’excluent pas qu’il puisse être suisse. Sa correspondance était par ailleurs émaillée de références à la culture japonaise. « Il s’agit de quelqu’un d’intelligent, de poli, visiblement intéressé par le Japon et qui a pris soin de brouiller ses traces lors de ses échanges de mails », résume une source proche de l’enquête.
COOPÉRATION AVEC LA SUISSE, L’ALLEMAGNE ET LE FBI
Le 19 juin, le parquet de Grenoble a ouvert une enquête après avoir enregistré une plainte de l’hôpital pour « vol et violation du secret médical », suivie d’une seconde plainte des avocats suisses de la famille Schumacher. La police judiciaire de Grenoble, en coopération avec des enquêteurs allemands et suisses, travaille depuis avec le FBI afin de récupérer sans délai les données de connexion de « Kagemusha », le siège de Google, qui exploite la messagerie Gmail, se situant aux Etats-Unis.
Les investigations, qui progressent rapidement, s’apparentent à un jeu de piste : les enquêteurs cherchent à savoir qui a été en contact avec le dossier médical à l’hôpital et tentent par ailleurs d’identifier l’individu qui se cache derrière les adresses IP utilisées lors de ses échanges de courriels. « On remonte deux fils, et on attend qu’ils se rencontrent », conlut une source proche de l’enquête.
Soren Seelow
Journaliste
Eh oui, je ne saurais dire pourquoi, je n’ai pas cru une seule seconde à l’histoire de l’ambulancier qui aurait photographié le dossier lors du transfert de Grenoble à Lausanne.
Disons ou rappelons qu’en vraie matheuse, je suis très intuitive et me trompe rarement.
Rappelons aussi qu’une autre des affaires auxquelles je m’intéresse de près a déjà donné lieu à la publication d’informations tout aussi fantaisistes sur l’identification d’un présumé coupable :
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Le hacker SaMo_Dz est vraisemblablement Cyprien Luraghi, le cyberdélinquant qui me pirate et me harcèle pour le compte de la patronne du NPA de Brest depuis l’année 2008 au moins.
La diffusion de ces fausses informations sur l’identification du hacker comme étant un jeune Algérien de Bab El Oued avait à l’évidence pour but de dissiper les soupçons qui pesaient alors sur le psychopathe de Puy-l’Evêque.
Encore un rappel :
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Oui, c’est cela, les « guerriers de l’hôpital » qui sévissaient sur le site Le Post en 2009 sont bien toujours la même équipe de cyberdélinquants et psychopathes que le « Konducator » Cyprien Luraghi a réunis autour de sa personne à compter de l’année 2008, au fur et à mesure que prenait corps son personnage de militant prétendument « antifasciste » en mission sur le vaste territoire internétique, et plus spécialement sur les nouveaux sites d’information participatifs qui avaient vu le jour en 2007, Rue89 et Le Post.
La patronne du NPA de Brest qui les mobilisait à mon encontre a depuis lors bien introduit toutes les plaintes qu’elle a déposées contre moi à raison des démentis et droits de réponse que j’ai dû publier à la suite de ses campagnes de calomnies publiques à mon encontre à compter de l’année 2010 en m’accusant mensongèrement d’avoir voulu régler des comptes avec le personnel du CHU de Brest dans le cadre de ma participation aux activités de l’association AC ! Brest en 2004 et 2005.
Elle affirme à chaque fois que j’aurais été exclue de cette association pour ce motif dès 2004, ce qui est tout aussi faux et mensonger, puisqu’elle sait bien qu’en réalité elle n’a jamais réussi à m’en faire exclure avant le mois de décembre 2005, après avoir à cet effet renversé successivement les instances dirigeantes de cette association et celles de tout le réseau de collectifs AC ! au cours de l’automne 2005. J’avais alors été radiée de l’association brestoise, et uniquement celle-là, tout comme la presque totalité de ses membres actifs pour la période des deux années 2004 et 2005, au motif que nous contestions la légitimité de ses nouveaux dirigeants, issus du putsch dont nous avions été victimes quelques semaines plus tôt.