Attaques du tramway de Brest, et autres faits similaires

Le tramway de Brest n’est en service que depuis le 23 juin 2012.

Avant l’attaque du week-end dernier, la plus violente, il avait essuyé des jets de projectiles au mois de juin 2013 :

 

http://www.ouest-france.fr/tram-et-police-caillasses-pontanezen-825328

Tram et police caillassés à Pontanezen

Brest – 14 Juin 2013
  • Le quartier de Pontanezen n'a plus été desservi en bus ou tram hier  après-midi jusqu'en fin de service.

    Le quartier de Pontanezen n’a plus été desservi en bus ou tram hier après-midi jusqu’en fin de service. | 

Yannick GUÉRIN.

Des jets de projectiles contre le tramway, hier après-midi, ont entraîné l’arrêt des transports dans le quartier.

 

Hier, à compter de 16 h 30, plus aucun moyen de transport public n’a desservi les arrêts Europe et Pontanezen jusqu’à la fin du service en soirée. Keolis, l’exploitant du réseau de transports urbains de Brest, a pris cette décision, car la sécurité des passagers et des conducteurs était mise en péril par des jets de projectiles.

Le premier incident a eu lieu vers 15 h. En l’espace de dix minutes, des pierres ont visé deux rames qui traversaient Pontanézen, au niveau de la rue Cézanne. Chaque rame a eu une vitre latérale brisée, sans blesser personne. Le trafic a été interrompu durant 10 minutes, le temps que la police, arrivée en force, sécurise les lieux. Deux véhicules de police ont reçu des pierres.

Projectiles en libre-service

Mais, vers 16 h 30, dès que la police a entamé un mouvement de retrait progressif, une troisième rame a été la cible de jets de pierres. Deux vitres ont volé en éclats. D’où l’arrêt définitif du trafic jusqu’en fin de soirée dans tout le quartier de l’Europe.

Keolis a mis en place des bus de substitution entre l’arrêt de Menez-Paul (centre commercial du Phare de l’Europe) et les terminus Porte de Guipavas et Porte de Gouesnou.

Déjà, la veille, vers 17 h, un incident similaire avait eu lieu. Tout d’abord, une voiture de police se rendant dans le quartier pour un différend familial, a reçu une pierre qui a brisé une vitre. Et dix minutes après, une rame du tramway était la cible d’un jet de pierre.

Au total, quatre rames ont été vandalisées par ces jets de projectiles qui ont brisé cinq grandes baies valant plusieurs milliers d’euros chacune.

Selon Keolis, c’est la première fois que des incidents aussi sérieux se produisent à Pontanezen. « Ces incidents sont à mettre en relation avec l’arrêt des cours, analyse de son côté le commissaire central Daniel Ansellem. Nous avons aperçu des jeunes de 15-17 ans qui traînent dans ce secteur. » Le jeu stupide qui prive de transport tout le quartier qui a le plus bénéficié de l’effet tramway par le désenclavement, est facilité par un grand chantier en face de la médiathèque où les projectiles sont ainsi en libre-service.

 

Rebelote dix jours plus tard :

http://www.letelegramme.fr/ig/generales/regions/finistere/brest-le-tramway-une-nouvelle-fois-caillasse-24-06-2013-2148385.php

http://www.letelegramme.fr/local/finistere-nord/brest/ville/le-tram-de-nouveau-caillasse-a-pontanezen-25-06-2013-2148985.php

 

Il faut remonter au premier semestre de l’année 2010 pour retrouver les traces de précédents caillassages de véhicules de transports en commun à Brest :

 

http://marcberthelot.wordpress.com/2010/02/25/encore-un-caillassage-de-bus-a-pontanezen/

http://marcberthelot.files.wordpress.com/2010/02/ltg25022010.pdf

 

http://www.ouest-france.fr/regain-de-violences-urbaines-pontanezen-549903

Regain de violences urbaines à Pontanézen

10 Mars 2010
  • Notre correspondant n'a eu le temps de prendre qu'une photo d'un véhicule incendié dans la rue Corot, avant que sa propre voiture ne soit caillassée.

    Notre correspondant n’a eu le temps de prendre qu’une photo d’un véhicule incendié dans la rue Corot, avant que sa propre voiture ne soit caillassée. | 

 

Yannick GUÉRIN.

Enquête

« J’ai eu très peur ! » Lundi soir, vers 20 h, notre correspondant du quartier de l’Europe, Christian Abolivier, a été la cible des voyous, à Pontanézen. Il allait faire un reportage à Pen-ar-Créac’h. « J’ai l’habitude de passer par la rue Corot, raconte-t-il. J’ai vu une voiture en feu. J’ai fait demi-tour pour faire une photo avec mon téléphone.

« Et brusquement, quatre types ont entouré ma voiture. Ils m’ont demandé ce que je faisais là. J’ai expliqué qui j’étais, j’ai parlé d’Ouest-France. Un m’a dit : « Casse-toi ! » Un autre a dit : « On caillasse ! » J’ai démarré, mais ils ont eu le temps de casser la lunette arrière et le hayon à coups de pierres ! »

Avant cet épisode, ce sont les pompiers qui ont été caillassés. Ils intervenaient avec un fourgon pour combattre un incendie de voiture. Une autre voiture a été incendiée dans la rue Corot.

Des rodéos

Les policiers ont été également pris à partie. Des témoins évoquent une voiture-bélier qui aurait délibérément foncé sur un véhicule de police. D’autres parlent d’un véhicule de police heurté légèrement sur le côté par une Laguna bleue dont le conducteur cherchait à échapper à un contrôle. La voiture a réussi à prendre la fuite. Les occupants de cette Laguna auraient eu le visage masqué.

Peu après, le véhicule de police a reçu des cailloux lancés par des inconnus cachés au pied des immeubles. Auparavant, une pierre a été lancée sur un bus dont une vitre a éclaté sans toutefois blesser quelqu’un.

Pourquoi un tel regain de violences urbaines alors que le quartier était plutôt calme depuis quelques mois ? Aucune arrestation d’un habitant du quartier n’a eu lieu, qui pourrait expliquer cette brusque flambée.

Démolition de la tour des célibataires

Alors, fait isolé ? Ce n’est pas l’analyse de la CFDT de Bibus : « La semaine dernière, en réunion mensuelle, nous avons alerté la direction sur la multiplication des rodéos dans le quartier, explique Patrick Cevaer, délégué syndical. Ils provoquent les bus en fonçant à toute allure dans les rues. »

Adjoint au maire pour le quartier de l’Europe, Hosny Trabelsi n’a pas d’explication, hormis « peut-être le beau temps qui échauffe certains ». Il reconnaît par ailleurs que les difficultés financières de l’Escale, le foyer socioculturel du quartier, ont conduit à « une baisse de l’offre en terme d’animations ».

Dans les hypothèses revient aussi la prochaine démolition de la tour des célibataires. Cette tour abritait au rez-de-chaussée une cafétéria autogérée par les jeunes du quartier. Nombre d’habitants y voyaient plutôt un lieu de tous les trafics. Récemment, la police y avait fait une perquisition et avait découvert, dans un faux plafond, une arme de poing. D’aucuns imaginent que certains jeunes se vengeraient d’être bientôt privés de leur lieu de réunion.

 

http://www.brest.maville.com/actu/actudet_-Bus-caillasses-le-trafic-interrompu-jusqu-a-demain-_loc-1410749_actu.Htm

logo Ouest-France Lundi 14 juin 2010 17:02

Bus caillassés : le trafic interrompu jusqu’à demain ?

photo bus caillassés : le trafic interrompu jusqu'à demain ?
Ce lundi 14 juin après-midi, les bus ne circulent plus dans Brest. Selon nos informations, certains véhicules ont été caillassés ce matin. La direction de Keolis, gérante du réseau, a décidé de suspendre le trafic de ses transports en commun.Sur son site internet, Keolis annonce que 4 bus ont reçu des projectiles ce matin, et 5 vitres ont été brisées. Toujours selon Keolis, des incidents similaires s’étaient produits les 7 et 9 juin derniers.

Les conducteurs de Bibus ont voté : à la majorité, ils ont décidé de ne pas reprendre leur service avant demain matin. Ils estiment que leur sécurité n’est pas assurée. Seules les lignes 22, 24, 25, 27 assurent partiellement leurs services.

++ Plus d’infos sur Bibus.fr

Ouest-France  

 

De tels incidents se sont aussi produits cette année à Nantes, au mois de juin :

 

http://www.presseocean.fr/actualite/nantes-greve-a-la-tan-rencontre-le-1er-juillet-avec-johanna-rolland-20-06-2014-113229

Nantes Grève à la Tan : rencontre le 1er juillet avec Johanna Rolland

0 21.06.2014 06:35
Attaques du tramway de Brest, et autres faits similaires dans Insolent - Insolite tan1-276849

Les bus sont régulièrement la cible de projectiles.

Photo PO Olivier Lanrivain

empty dans Perversité

Le mouvement social se poursuit ce samedi à la Tan. « Nos demandes de rendez-vous auprès de Nantes Métropole et Johanna Rolland (PS) restent lettre morte », pointait hier Louis-Axel Bourgé (CFTC) (PO du 20 juin). Une date a été annoncée aux syndicats hier. Ils rencontreront le maire le 1er juillet. Les chauffeurs de la Tan dénoncent les caillassages des bus, incivilités et agressions… Ce samedi, les bus des lignes C5, 12, 23, 25, 26, 28, 29, 30, 36, 39, 42, 67, 70, 73, 75, 80, 85, 89, 90, 96, 97 ne circuleront pas (accéder au communiqué de la Tan).

Plus d’informations à lire ce samedi 21 juin dans Presse Océan.

Téléchargez la version numérique de Presse Océan.

 

http://www.presseocean.fr/actualite/nantes-caillassage-dun-tram-hier-soir-et-ligne-1-coupee-23-06-2014-113582

Nantes Caillassage d’un tram hier soir et ligne 1 coupée

1 23.06.2014 11:44

Le syndicat CFDT Tan informe les usagers depuis ce matin à la station Croix-Bonneau.
Photo Presse Océan – RC

empty dans Politique

Nouvel épisode de caillassage hier soir. De plus grande ampleur cette fois.

A 0 h 45, un tram de la ligne 1 a été visé entre Croix-Bonneau et Egalité. Neuf baies-vitrées et six fenêtres de portes ont été caillassées.

Dans le tram, peu d’usagers et pas de blessés à déplorer.

En réaction à ce nouvel épisode de violences urbaines, le syndicat CFDT de la Semitan (Société d’économie mixte des transports en commun de l’agglomération nantaise) bloque depuis ce matin la ligne 1 qui effectue donc son terminus à Jamet. Une liaison entre Jamet et François-Mitterrand est assurée en bus relais tram. « La population d’un quartier entier (Ndlr : Bellevue) est pénalisée à cause de quelques individus qui n’ont rien compris au vivre ensemble, regrette Chantal Roullaud pour la CFDT. Mais nous ne pouvons pas tolérer de travailler dans ces conditions. »

Une réunion de crise est prévue au siège de la Semitan, cet après-midi.

Plus d’informations sur le trafic des transports en commun : www.tan.fr et demain dans Presse Océan

 

http://www.presseocean.fr/actualite/nantes-tram-caillasse-le-quartier-bellevue-a-nouveau-desservi-23-06-2014-113616

Nantes Tram caillassé : le quartier Bellevue à nouveau desservi

1 23.06.2014 17:20
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Une partie des dégâts sur la rame visée la nuit dernière.

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Le quartier Bellevue est à nouveau desservi par le tramway. Vers 16h30 ce lundi, les agents de la CFDT Semitan ont levé la déviation mise en place ce matin à la suite du violent caillassage dont a été victime une rame la nuit dernière entre les stations Egalité et Croix-Bonneau, sur la ligne 1.

« Le dispositif policier mis en place pour sécuriser le réseau dans les prochains jours est à la hauteur de nos attentes », indique Chantal Roullaud, déléguée syndicale, au sortir d’une réunion de crise avec la direction de la Semitan et les autorités.

Plus d’informations sur les circonstance à lire demain, dans Presse Océan du mardi 24 juin (à télécharger ici).

 

http://www.presseocean.fr/actualite/nantes-caillassage-le-ras-le-bol-des-agents-de-la-tan-24-06-2014-113721

Nantes Caillassage : le ras-le-bol des agents de la TAN

4 24.06.2014 11:17
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Trafic du tramway interrompu quartier Bellevue hier à l’initiative de la CFDT.

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Une rame a été visée par des tirs nourris dans la nuit de lundi à dimanche. L’agression de trop pour les agents qui ont fait interrompre le trafic du tramway hier quartier Bellevue en signe de protestation. « Le caillassage est devenu le nouveau jeu à la mode, ironise Chantal Roullaud, déléguée CFDT à la TAN, c’est inadmissible ! »

Chronologie d’une semaine de tensions et réactions des acteurs du réseau à lire ce mardi 24 juin dans Presse Océan (à télécharger ici).

La présence policière va être renforcée sur le réseau des bus et tramways à Nantes, comme le confirme ce matin la police nantaise sur son compte Twitter :

#Nantes @reseau_tan Surveillance du réseau : 12 policiers spécialisés (BSTC) épaulés par les CRS. En moyenne, 10 interpellations par mois.

 

http://www.ouest-france.fr/sur-la-ligne-1-du-tram-nuit-electrique-pour-les-agents-2651314

Sur la ligne 1 du tram, nuit électrique pour les agents

Nantes – 24 Juin
  • Résultat d'une nuit bleue sur la ligne 1: un tramway aux vitres explosées.

    Résultat d’une nuit bleue sur la ligne 1: un tramway aux vitres explosées. | 

Textes : Isabelle LABARRE, Jocelyne RAT et Vanessa RIPOCHE.

Lundi, 11 h. À l’arrêt Croix-Bonneau, sur la ligne 1, des agents CFDT de la Tan, revêtus d’un gilet orange, distribuent des tracts aux voyageurs. Les usagers sont prévenus : « Le tram s’arrête à Jamet. » Au-delà de cette limite, un bus prend le relais. La conséquence d’une nuit chaude dans le secteur de Bellevue, en particulier sur la portion du tram Croix-Bonneau – Égalité. Les visages des agents en service la veille, sont marqués.

Le syndicat prône le dialogue

Chantal, la déléguée CFDT, n’a presque pas dormi. Dans sa tête, les images se bousculent encore : neuf vitres de tram explosées, des caillassages en règle… « C’est usant, là on se sent en insécurité… » Pour autant, la CFDT refuse de donner corps à un discours sécuritaire « qui favorise les extrêmismes ». « On stigmatise une population par la faute de la bêtise de quelques individus… » Le syndicat prône le dialogue, parle de responsabilisation. Il espère que le coup de gueule, consistant à bloquer le tram dans la zone des incidents, aura valeur pédagogique.

Lundi 15 h. Laurent, le délégué CGT, n’a pas mieux récupéré d’une nuit au coeur de l’échaufourrée. « Jusqu’à 21 h 30, tout le monde était devant la télé. On était juste un peu attentifs aux résultats du match. En cas de victoire, comme en cas d’échec… » Juste un éventuel débordement festif.

Fin de match et premiers signaux

« Un groupe a tenté de monter à bord du tram avec deux scooters pour aller faire la fête en ville. Le conducteur a parlementé, il a pu repartir sans problème… » Au PC de la Semitan, on ne s’inquiète pas. Une seule équipe de prévention, à bord d’une Kangoo, est de service cette nuit-là sur la ligne, celle de Laurent. « On nous a demandé d’intervenir pour accompagner les trams qui remontaient du centre-ville. On s’est retrouvés bloqués à Bellevue par la foule et une dizaine de véhicules… » Sans autre conséquence qu’un grand bazar.

Passé minuit, changement d’ambiance. « Un conducteur a appelé le PC, pour jets de pierre sur son tram à l’arrêt, près d’Égalité. Quand on est arrivés, il restait encore plus d’une vingtaine de personnes à bord. Des usagers ordinaires, de tous âges, tétanisés… » Une quinzaine de jeunes ont lancé des cailloux ramassés sur le ballast. « Ils visaient un maximum de dégâts, ils auraient pu blesser quelqu’un. Il est où là le but? Qui peut m’expliquer? »

L’équipe de prévention n’est pas au bout de ses peines. « Un tram qui revenait à vide du terminus François-Mitterrand a appelé à son tour… » Alors qu’ils vont à sa rencontre, les agents butent sur un obstacle, à hauteur de la Croix-Bonneau : « Un groupe nous barrait la route. On a dû faire marche arrière à toute vitesse pour éviter l’affrontement… »

Overdose d’adrénaline garantie et au lendemain de ce voyage au bout de la nuit, « l’envie de tout arrêter… »

 

http://www.nantes.maville.com/actu/actudet_-apres-le-caillassage-de-lundi-des-crs-dans-les-trams_8-2575532_actu.Htm

Mardi 24 juin 2014 05:38

Après le caillassage de lundi, des CRS dans les trams

photo dans la nuit de dimanche à lundi, un tram de la ligne 1, entre croix-bonneau et égalité, a été pris pour cible.

Dans la nuit de dimanche à lundi, un tram de la ligne 1, entre Croix-Bonneau et Égalité, a été pris pour cible.

Dans la nuit de dimanche à lundi, des jets de pierres ont détruit les vitres d’un tram sur la ligne 1. En réaction, la circulation a été coupée. Réponse des autorités : dès aujourd’hui, la sécurité est renforcée sur la ligne.

 

Mauvaise surprise, lundi matin, pour des milliers d’usagers qui n’ont pas pu prendre leur tram à l’heure de l’embauche. Quelques heures plus tôt, le dernier tram a été pris pour cible et attaqué par des inconnus armés de pavés, entre les arrêts Égalité et Croix-Bonneau, sur la ligne 1. Des pierres, a priori arrachées du ballast des voies de tram, ont été jetées sur les vitres et les portes de la rame, alors que des passagers se trouvaient à l’intérieur. L’assaut a été très violent : sous le choc, neuf baies vitrées et six portes ont été sérieusement endommagées. « Certaines ont été feuillettées, d’autres carrément trouées », signale-t-on à la Semitan. Une dizaine de pierres ont été retrouvées par la police à l’intérieur de la rame. « Il n’y a pas eu de blessés, mais le conducteur et les usagers sont très choqués », rapporte une déléguée syndicale. Hors d’usage, la rame a été ramenée au dépôt dans la nuit.

Des bus-relais affrétés et un message d’alerte aux arrêts

Dès la prise de service, lundi matin, le syndicat CFDT a aussitôt réagi en bloquant la circulation au départ de l’arrêt Croix-Bonneau. « Les trams circuleront à nouveau sur le secteur lorsque toutes les conditions de sécurité, pour les personnels de la Semitan et pour les voyageurs, seront de nouveau réunies », pouvait-on lire sur les tracts distribués dans le quartier Chantenay-Bellevue par les militants syndicaux.

Des bus-relais ont été affrétés dans les deux sens de circulation pour relier Croix-Bonneau au terminus François-Mitterrand. Mais sur les quais, de nombreux Nantais attendaient, dans le flou.

Un message d’alerte s’affichait aux arrêts, ce qui n’a pas empêché une certaine confusion de régner jusqu’en milieu de matinée. « Je vais être en retard au travail. Je viens juste d’apprendre que les trams étaient coupés », déplorait une habitante, en transmettant aux autres voyageurs la marche à suivre pour rejoindre leurs destinations. Le trafic a finalement repris peu après 16 h.

« Les esprits commençaient à s’échauffer »

Pour cette mère de famille, la nuit avait déjà mal commencé. Avant le caillassage du bus, d’autres nuisances ont agité le quartier. « Mon fils, qui passe le bac, n’a pas pu dormir. Il y a eu des coups de klaxons toute la nuit comme à un mariage. Ça criait, ils roulaient très vite. Des motos, des quads… » Dès le début de la soirée, une centaine de personnes assistaient à la retransmission du match Algérie-Corée du Sud sur un écran télé installé devant la pizzeria, place Mendès-France. « Au coup d’envoi du match, les esprits commençaient à s’échauffer », raconte un habitant du boulevard Winston-Churchill. « À la deuxième mi-temps, des quads, des motos, des scooters se sont livrés à des rodéos sur le boulevard. Ils étaient sans casques, ils faisaient des roues arrières, ils roulaient sur les rails du tramway. Je n’ai pas pu m’endormir avant 2 h du matin. Hier soir, le quartier était une zone de non-droit. » Dans le même secteur, samedi soir, les vitres de l’arrêt de tram Lauriers ont été étoilées, voire brisées.

À ces habitants excédés, la police répond qu’un dispositif de vigilance était en place dimanche soir à Bellevue, « comme pour tout événement d’importance susceptible d’avoir des retombées sur l’ordre public », explique le commissaire Maxence Creuzat. Une heure avant le caillassage du tram, un véhicule de police a d’ailleurs été touché par des projectiles rue du Bois-Hercé. « La difficulté, c’est qu’on a affaire à des individus mobiles qui utilisent les transports en commun et connaissent parfaitement la topographie du quartier. Le temps que le PC Tan contacte la police et qu’une patrouille arrive sur les lieux, ils sont déjà rentrés dans les immeubles », poursuit le commissaire qui, en l’absence d’éléments probants, ne veut pas faire le lien avec l’ambiance surchauffée d’après-match.

« L’été, une période toujours un peu agité »

Les caillassages en série qu’ont connus différents quartiers de Nantes la semaine passée (lire ci-dessous) peuvent-ils faire craindre un été difficile ? Jean-Christophe Bertrand, directeur de la sécurité publique en Loire-Atlantique, relativise. « Cette période est toujours un peu agitée. On connaît cette recrudescence de violence un peu partout en France. Nantes n’est pas plus exposée que les autres grandes villes. »

Sollicités, les élus de la majorité n’ont pas souhaité officiellement s’exprimer sur les faits de la nuit. Ils se disent préoccupés par la situation, mais attendent pour l’évoquer la réunion du 1er juillet à laquelle participeront notamment les syndicats et la maire de Nantes.

Ouest-France  



20 juillet 2014 : journée chahutée à Sarcelles et à Brest

http://www.atlantico.fr/decryptage/manifestations-pro-palestiniennes-qui-derapent-que-revelent-compte-rendu-police-qui-est-reellement-passe-barbes-et-sarcelles-1674894.html

48 heures chrono

 

Ce que révèlent les comptes-rendus de la police sur ce qui s’est réellement passé à Barbès et à Sarcelles

 

Atlantico a pu lire en exclusivité les compte-rendus des compagnies de CRS présentes sur le terrain les 19 et 20 juillet. Récit, heure par heure, de ce qui s’est passé le week-end dernier.

Publié le 23 Juillet 2014 – Mis à jour le 24 Juillet 2014
Info Atlantico
Ce que révèlent les comptes-rendus de la police sur ce qui s’est réellement passé à Barbès et à Sarcelles
  • La manifestation de ce mercredi  23 juillet de Denfert-Rochereau au Invalides, encadrée par la CGT, gage d’absence  de  violence ?
  • A Sarcelles, deux cent personnes cagoulées voulaient attaquer la synagogue de l’avenue Paul-Valéry
  • Parmi les dix- huit personnes interpellées à Sarcelles, deux femmes âgées de 58 et 60 ans
  • Un comble : un interpellé semble être parvenu à voler le portable d’un CRS
  • A Paris, le 19 juillet, le préfet de Police aurait-il pêché par excès d’optimisme ?

Atlantico a pu lire en exclusivité  les comptes-rendus en temps réel, heure par heure, minute par minute, des compagnies de CRS présentes sur le terrain.  Edifiant.

On y apprend que 200 personnes cagoulées, armées de bâtons, ont tenté d’attaquer une synagogue à Sarcelles. De mettre le feu à la gare RER de Garges-les-Gonesse-Sarcelles. Des feux de poubelles ont été allumés. Des voitures de police littéralement défoncées à coups de pieds. Scènes de désolation, de guerre dans cette commune située à 15 kilomètres seulement de Paris. 18 personnes seront interpellées dont deux femmes âgées de 58 et 60 ans. Et deux individus arrêtés pour incitation à la haine raciale.

La veille, le 19 juillet, toujours dans leurs comptes-rendus sur la manifestation à Barbès, les CRS feront état de heurts d’une rare violence avec les émeutiers. Une dépêche note qu’un policier a été mordu à l’oreille. Une autre qu’un fonctionnaire s’est fait voler son portable par un émeutier. Du jamais vu lors d’une manifestation. Enfin, les comptes-rendus font état de dégâts physiques dont ont été victimes de nombreux policiers. On ne compte plus les sifflements d’oreilles, les coups aux tibias ou les épaules couvertes d’ecchymoses…

Récit - Le 20 juillet 2014 restera longtemps gravé dans la mémoire des Sarcellois. Pour la première fois depuis des lustres – peut-être depuis l’Occupation – la haine antisémite s’est répandue dans une ville. Des manifestants ont systématiquement saccagé des commerces tenus par des Juifs – et voulu s’approcher d’une synagogue de la ville, celle de l’avenue Paul-Valéry, sans doute pour la saccager. Incompréhensible dans cette commune de 60 000 habitants où cohabitent en bonne intelligence, depuis des décennies, des Juifs originaires d’Algérie, des Marocains, Tunisiens, Algériens et Chaldéens…

Jusqu’à ce 20 juillet 2014,  – jour de la commémoration de  la rafle du Vel d’Hiv qui a eu lieu les 16 et 17 juillet 1942 – où ce consensus, symbole du vivre ensemble, symbole aussi de l’unité de la République a été bousculé. Pis encore : foulé aux pieds. Tout cela, à cause d’une manifestation en faveur du peuple palestinien, interdite certes, mais qui a donné  lieu à des scènes de guerre encore jamais vues à quinze kilomètres de la capitale.

Au départ, pourtant vers 15 heures, 500 manifestants laissent s’exprimer quelques orateurs. Puis au moment de la dislocation, suivie de près par  compagnie de CRS n°10 du Mans, une cinquantaine de personnes cagoulées cherchant le contact avec les forces de l’ordre se met à lancer des projectiles. Quelques minutes plus tard, un groupe de 200 jeunes cagoulés, armés de bâtons, souhaitent se rendre à la synagogue. On est bord de l’insurrection. Le commandant de CRS, dans son rapport, note qu’il s’agit de  » 200 personnes hostiles en agression violente ». Des grenades sont lancées. Les jeunes ont tenus à distance de la synagogue de l’avenue Paul -Valéry. Des feux de poubelle commencent à prendre. Les manifestants – méritent-ils ce nom ? – se replient du côté de la gare du RER D de Garges- les-Gonesse-Sarcelles. Au nombre de 300, ils veulent incendier la gare. Un feu a pris sur la  rame de tramway T 5 qui relie Garges- les-Gonesse-Sarcelles.

Le harcèlement contre les forces de l’ordre, visés par des engins incendiaires, s’intensifie. On voit des scènes ahurissantes. Quasi apocalyptiques comme il en existe au cinéma. Des voitures de police sont saccagées. Une partie de la ville de Sarcelles semble dévastée. N’était une fois encore le sang- froid des CRS, cette manifestation aurait pu virer au drame. Un sang -froid qui se paie. Durement : de nombreux policiers sont sonnés. Ainsi, à la CRS n°55, on recense un fonctionnaire touché à la cuisse droite à la suite du lancement d’un projectile, un autre est atteint de sifflements d’oreilles, un troisième se plaint d’une forte douleur à la main droite… Vers 23 heures, la ville dirigée par le socialiste François Pupponi avait retrouvé un semblant de calme. Dix- huit personnes ont été interpellées. Parmi elles, phénomène nouveau, deux femmes âgées de 58 et 60 ans. Motif : participation à un rassemblement interdit par la préfecture de police. Deux garçons d’une vingtaine d’années ont été arrêtés pour incitation à la haine raciale : ils avaient « fait » une quenelle devant un policier…

La veille, le samedi 19 juillet, la violence était, elle aussi, au rendez-vous. Ici boulevard Magenta, là, boulevard Barbès ou dans les rues adjacentes. En tout, 14 compagnies de CRS venant de toute la France ont été mobilisées et ont stationné dans les endroits stratégiques, où se trouve une communauté juive importante, notamment dans le Marais et non loin de la Place des Vosges. Une compagnie de CRS avait pris place rue Matignon, pas très loin de l’ambassade des Etats-Unis. Sans se prononcer sur le bien-fondé de l’interdiction ou non de  la manifestation, certains responsables policiers, mezza voce, pensent que la zone autour de Barbès aurait pu être sécurisée totalement.

Une façon de se demander si le Préfet de police Bernard Boucault a bien mesuré l’ampleur possible des débordements de manifestants dont quelques-uns relevaient davantage des bancs de la correctionnelle que de la cause palestinienne…

Et ces manifestants, en réalité des casseurs professionnels, structurés « comme des maquisards » nous a dit un CRS sur le terrain à Barbès le 19 juillet, venus de banlieue, ne se ont pas privés de desceller le mobilier urbain ou d’aller menacer une pharmacienne qui critiquait un peu vivement un casseur. « Ferme ta gueule ou on fout le feu à ta pharmacie », s’est-elle vu répondre.

Combien étaient-ils ces casseurs ? Une cinquantaine ?  Une centaine ? Peut-être. Sur un millier de personnes qui lui,  croyait à la cause palestinienne.  En tout cas, ces petits groupes, très mobiles, ne se sont pas privés d’envoyer des tessons de bouteilles, barres de fer, pavés et autres projectiles sur les CRS. C’est ainsi que les membres de la CRS n° 31, celle de Darnetal (Seine-Maritime) a connu de durs moments. Alors qu’elle se trouvait en mouvement à 15 heures 30, sur le boulevard Barbès, littéralement assommée de jets de bouteilles de verre, elle a dû répliquer et lancer des grenades.

C’est ainsi qu’en 3 heures de temps, les hommes de la CRS n° 31 ont lancé 380 MP7 – des grenades qui comportent 7 petits pots prêts à exploser – et utiliser un dispositif qui permet d’envoyer une grenade à 100 mètres. Preuve que les 68 policiers de cette CRS ont fait face à des individus particulièrement tenaces, n’ayant peur de rien.

Du côté des policiers, les dégâts physiques sont considérables. 34 d’entre eux – soit la moitié de l’effectif – ont été sérieusement contusionnés. Cela va d’une douleur aux oreilles à un avant- bras esquinté en passant par une jambe ou une épaule couverte de bleus. Quant aux dégâts matériels, ils se passent de commentaires : boucliers fendus,  jambières détruites, visières cassées ou fendues, casques perdus etc… La CRS n°21 en provenance de Limoges en poste du côté du boulevard Magenta a même eu un de ses policiers mordus à l’oreille. Pour sa part, la CRS n° 44 de Joigny (Yonne) qui se trouvait du côté du Boulevard Beaumarchais avant d’avancer vers la rue du Temple, si elle n’a pas utilisé la force, a  interpellé deux personnes rue Sainte- Croix- de- La Bretonnière. Motif : jet de projectiles et participation  à un attroupement non autorisé. Arrestation inutile. Une heure plus tard, les deux personnes étaient libérées sur ordre du commissaire d’arrondissement.

En revanche, du côté du boulevard de La Chapelle, la CRS n°10 du Mans a connu des moments délicats. Vers 16 heures, ses fonctionnaires reçoivent des tas de projectiles parmi lesquels des barres de fer.  « L’agression est  violente », note le commandant dans son compte-rendu. Des conteneurs lacrymogènes sont utilisés. Les manifestants sont repoussés. Moments tout aussi délicats pour la CRS n° 9 de Rennes, qui, stationnée boulevard Rochechouart tente de contenir dès 14 heures 50 une cinquantaine de militants du Nouveau Parti Anticapitaliste ( NPA). Les choses ne se passent pas trop mal. Même si cinq minutes plus tard un individu monte sur un échafaudage, un drapeau palestinien à la main. A 16 heures 50, accès de fièvre : une cinquantaine de manifestants pro-palestinien débouche de la rue de Clignancourt pour rejoindre le boulevard Rochechouart. Un barrage tente de les  dissuader. Insuffisant pour les décourager.

A 17 heures 10, des projectiles commencent à voler. Une minute plus tard,  réplique des forces de l’ordre qui utilise une grande MP7 – la grenade à sept pots explosifs – Interpellation de manifestants. 17 heures 20, situation à nouveau tendue. Et nouvelle utilisation d’une grenade MP 7. Suivie d’une autre à 17 heures 36. D’une autre encore à 17heures 38. D’une quatrième à 17 heures 40. D’une cinquième à 17 heures 43.

Une fois encore, les policiers de la CRS 9 ont trinqué. Douze d’entre eux sont en mauvais état. Une cervicale douloureuse pour l’un, une coupure sur le crâne pour l’autre. Certains souffrent de l’épaule, des genoux ou du tibia. Les esquintés sont du côté des CRS. Quatre individus ont été interpellés, deux pour rébellion, deux pour jet de projectiles sur les forces de l’ordre. L’un d’entre eux, qui ne doute de rien, semble avoir volé le portable d’un policier. Lequel va porter plainte. Cette fois, pas de clémence  en vue. En principe ! Quelle journée que ce 19 juillet !

Cette guérilla urbaine dirigée par une horde de casseurs, dont l’unique objectif est de semer la panique par la violence, prend fin vers 20 heures. Avec cette question lancinante chez les forces de l’ordre : la hiérarchie policière – le préfet de police- n’a-t-elle pas pêché par excès d’optimisme pensant que la seule interdiction de la manifestation empêcherait tout débordement ? En tout cas, chez les policiers on ne se prive pas de dire que si on avait eu recours aux moyens adéquats – lanceurs d’eau, barre-pont et équipements plus adaptés – , le quartier de Barbès-La Chapelle aurait pu être sécurisé… Et les CRS des 14 compagnies n’auraient pas pris autant de coups.

 

http://www.ouest-france.fr/faits-divers-brest-le-tramway-attaque-au-cocktail-molotov-2712042

Faits Divers. Le tramway de Brest attaqué au cocktail Molotov

Brest – 20 Juillet
  • Le tramway arrivant dans le quartier de Pontanézen.
    Le tramway arrivant dans le quartier de Pontanézen. | Béatrice LE GRAND

Nicolas CHAFFRON.

Dans la nuit de samedi à dimanche, le tramway brestois a été violemment attaqué par un petit groupe. Une rame a subi des jets de pierres, parpaings et cocktails Molotov.

 

Il est environ 0 h 30 lorsque le dernier tramway de la journée arrive à la station de Pontanézen. A son bord, en plus de la conductrice, un seul passager. La nuit est calme. Trop peut-être. Car soudain, en quelques secondes, c’est l’assaut. Une quinzaine de personnes, en cagoules ou capuches, lance des pierres, des parpaings et des cocktails Molotov sur la rame.

Presque une scène de guerre

Les pierres rebondissent, les bouteilles se brisent ; cela ressemble à une scène de guerre. Une des armes incendiaires pénètre l’habitat à travers une fenêtre brisée. Fort heureusement, elle n’explose pas. La conductrice, bien que choquée, réaccélère pour fuir cette folie furieuse et le chaos de flammes. Personne n’est blessé, mais la rame est bonne pour le dépôt, où elle sera analysée plus tard par la police scientifique.

Plus personne à l’arrivée de la police

Déçu ou enragé, le groupe d’incendiaires n’abdique pas. Il passe une première fois ses nerfs sur l’abri de la station et sur la machine de billetterie. Avant que la troupe ne se disperse, deux voitures sont également incendiées à l’angle des rues Cézanne et Degas. Lorsque la police arrive sur les lieux, il n’y plus trace de personne. Un seul individu, un Brestois de 19 ans, est appréhendé, mais relâché aussitôt, faute de preuves d’une quelconque implication.

 

http://www.ouest-france.fr/brest-suspension-des-activites-des-transports-urbains-depuis-20-h-2712106

Brest. Suspension des activités des transports urbains depuis 20 h

Brest – 20 Juillet
  • Le tramway traversant le quartier de Pontanézen, à Brest.
    Le tramway traversant le quartier de Pontanézen, à Brest. | Béatrice LE GRAND

Nicolas CHAFFRON.

Suite à l’attaque du tramway dans la nuit de samedi à dimanche, le société Kéolis, en gestion des réseaux de transports de Brest, suspend ses services de nuit ce soir.

 

Véronique Salaün, responsable information et communication de Kéolis, revient sur les événements de la nuit de samedi à dimanche : « En conséquence du très vif émoi suscité par l’attaque violente d’une rame de tramway la nuit dernière à Pontanézen à 0h40, la Direction de Bibus, en concertation avec le personnel, a décidé l’arrêt total du trafic pour la soirée du 20 juillet, à compter de 20 h ». La Direction de Kéolis a également tenu à saluer « le sang-froid et le professionnalisme de la conductrice lors de cet épisode particulièrement pénible ». La police assurera une surveillance accrue ce soir dans les rues de la cité du Ponant.

Nous ignorons à l’heure actuelle si la mesure sera poursuivie ces prochains jours. De même, la direction ne sait pas si les syndicats, qui avaient à plusieurs reprises insisté sur l’augmentation des violences verbales et physiques auprès des personnels du groupe, useront de leur droit de retrait.

 

http://www.brest.maville.com/actu/actudet_-apres-l-attaque-du-tram.-pas-de-transports-urbains-ce-soir-a-brest_52692-2589531_actu.Htm

Lundi 21 juillet 2014 19:05

Après l’attaque du tram. : Pas de transports urbains ce soir à Brest

photo ni tram, ni bus ce lundi, à partir de 21 h 30. © ouest-france

Ni tram, ni bus ce lundi, à partir de 21 h 30.© Ouest-France

Après la violente attaque perpétrée contre le tramway brestois, la direction de Keolis a décidé d’arrêter son service ce soir à 21 h 30.

 

La direction de Keolis l’a annoncé sur sa page Facebook : « À la suite des incidents survenus dans la nuit du samedi 19 au dimanche 20 juillet dernier, Keolis Brest a décidé d’interrompre à nouveau son réseau tram+bus ce soir à compter de 21 h 30. Le trafic du réseau tram+bus reprendra tout à fait normalement dès les premiers services demain matin. »

Le tramway a été violemment pris pour cible dans la nuit de samedi à dimanche, vers 0 h 30, à la station Pontanézen. Caillasse, cocktails Molotov ont plu sur la rame, presque vide. Ni la conductrice, ni l’unique passager n’ont été blessés.

Ce lundi, deux réunions se sont tenues : l’une entre direction de Keolis et les syndicats, et l’autre en sous-préfecture, avec les différents acteurs, dont la communauté urbaine. Dans un communiqué, Alain Masson, premier vice-président, indique : « La collectivité condamne fermement les actes violents commis dans la nuit de samedi à dimanche dans un quartier redevenu plutôt calme. »

A cette heure, aucune piste n’est privilégiée pour expliquer cet acte d’une grande violence. La police continue d’enquêter.

Ouest-France  

 

http://www.brest.maville.com/actu/actudet_-attaque-du-tramway-apres-le-choc-l-organisation-de-mesures-de-securite_52692-2589334_actu.Htm

Lundi 21 juillet 2014 11:37

Attaque du tramway : Après le choc, l’organisation de mesures de sécurité

 

photo arrêt de tram de lastation pontanezen © archives ouest-france

Arrêt de tram de lastation Pontanezen© Archives Ouest-France

Deux réunions sont prévues aujourd’hui, au niveau des autorités locales et au sein de Bibus, pour définir les mesures à mettre en place après l’attaque du tram samedi soir.

 

Face à l’attaque d’un tramway au cocktail Molotov dans la nuit de samedi à dimanche, au niveau de la station Pontanézen, les autorités locales cherchent à comprendre les causes de cet acte de violence, et à déterminer les mesures à prendre pour sécuriser le quartier et les transports en commun. Une réunion aura lieu cet après-midi à la sous-préfecture.

Des réactions se font également attendre du côté du réseau de transports. Le tram a été stoppé à 20 heures dimanche soir, et une rencontre entre les syndicats et la direction de Bibus est prévue cet après-midi, à 14 h 30. « On attend des faits concrets. On doit retrouver de la sérénité. On attend de la direction qu’elle travaille sur la façon de sécuriser le réseau. Si des mesures sont prises, nous n’aurons pas de raisons de bloquer les choses », commente Benoit Cariou, délégué syndical CFDT Bibus.

Ouest-France  



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