Affaire Michel Neyret : instruction terminée

Michel Neyret est sans conteste l’un des nains béciles qui m’auront le plus fait marrer ces dernières années : il aurait voulu « infiltrer la mafia juive » – un gag.

Il vient de recevoir un avis de fin de l’information judiciaire portant sur ceux de ses exploits qui resteront dans les annales.

 

http://www.ledauphine.com/faits-divers/2014/08/02/affaire-neyret-l-instruction-est-officiellement-terminee

Affaire Neyret : l’instruction est officiellement terminée

 

En 2011, la PJ de Lyon est secouée par une onde de choc. Michel Neyret, numéro deux de la police judiciaire lyonnaise, est incarcéré puis mis en examen pour corruption, trafic d’influence, association de malfaiteurs. Le super-flic devient alors le « ripou » présumé le plus célèbre de France. C’est une enquête sur un trafic international de cocaïne qui a permis de remonter jusqu’au commissaire. Il est notamment accusé, pour payer ses intermédiaires, d’avoir détourné de la drogue saisie par ses services avant qu’elle ne soit mise sous scellés. L’enquête cherche également à établir si le commissaire a revendu de la drogue à des fins d’enrichissement personnel. La justice reproche également à Michel Neyret d’avoir livré à des trafiquants de drogue des informations confidentielles, et d’avoir côtoyé d’un peu trop près le milieu du grand banditisme. L’ex star de la PJ a été incarcérée pendant huit mois avant d’être assignée à résidence.

Michel Neyret vient de recevoir un courrier qui signifie la fin de l’instruction judiciaire menée à Paris. Douze personnes sont mises en examen. Le procès ne se tiendra pas avant la fin de l’année prochaine, à Paris.

Publié le 02/08/2014 à 06:00

 

http://www.tonicradio.fr/toute-l-actu-locale-de-lyon/32411-lenquete-sur-laffaire-neyret-est-terminee

L’enquête sur l’affaire Neyret est enfin terminée

 

Samedi, 02 Août 2014 16:26

Michel Neyret

 

Après trois ans de longues investigations, l’enquête concernant l’affaire « Neyret » est officiellement terminée. L’ancien numéro 2 de la Police Judiciaire lyonnaise, Michel Neyret, était notamment poursuivi pour des récompenses et des relations douteuses avec des malfrats, en échange de présumés services. Il a reçu un courrier lui signifiant la fin de l’instruction, informe ce samedi Le Progrès. Pour autant, la procédure n’est pas totalement achevée. Le procès final devrait se tenir fin 2015 à Paris. Au total, pas moins de douze personnes ont été mises en examen dans cette affaire.

J.Pa.

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Michel_Neyret

Michel Neyret

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Michel Neyret, né en 1956, est l’ancien directeur-adjoint à la direction inter-régionale de la police judiciaire de Lyon, ce qui en faisait le numéro deux de la police judiciaire de Lyon avant son éviction en 2011, suite à sa mise en examen pour diverses infractions supposées.

Biographie

Enfance

Fils de mineur, Michel Neyret a passé son enfance en Lorraine, à Landres, dans le Pays-Haut1.

Carrière professionnelle

Michel Neyret est une personnalité du monde de la Police nationale2, et avait été décoré de la Légion d’honneur en 20042 pour ses performances professionnelles.

Durant ses années de service, Michel Neyret acquit une relative notoriété dans les médias français et fut également filmé pour une émission de M6, Zone Interdite, en septembre 20113. Il a également inspiré et conseillé le réalisateur Olivier Marchal pour son film Les Lyonnais (2011)4.

Mise en examen pour corruption

Article principal : Affaire de corruption dans la police française en 2011.

Son nom est porté à la connaissance du grand public lorsqu’il est interrogé et placé en garde à vue, fin septembre 2011, par l’IGS (la « police des polices ») pour soupçon de corruption dans une affaire de trafic de stupéfiants5,6.

Le 3 octobre 2011, à l’issue de sa garde à vue, il est mis en examen pour corruption, trafic d’influence, association de malfaiteurs, trafic de stupéfiants, détournement de biens et violation de secret professionnel7, pour être ensuite écroué à la maison d’arrêt de la Santé. Après une demande favorable des juges parisiens, Michel Neyret est remis en liberté le 23 mai 2012 après huit mois de prison8. Il est assigné à résidence dans la commune de Toul, dans le département de la Meurthe-et-Moselle, et son permis de conduire lui a été retiré9.

Le 16 février 2012, lors du reportage de télévision Complément d’enquête diffusé sur France 2, sa femme Nicole Neyret affirme qu’il tentait d’infiltrer la mafia juive10.

Il est révoqué le 7 septembre 2012 par Manuel Valls11.

Références

  1. « À Nancy, Michel Neyret s’affiche en ville » [archive], Le Républicain lorrain,‎ 29 septembre 2012 (consulté le 6 octobre 2012)
  2. a et b « Trajectoire d’un flic en première ligne » [archive], Le Progrès,‎ 30 septembre 2011 (consulté le 30 septembre 2011)
  3. « Neyret, un «flic à l’ancienne» amateur de soirées people » [archive], Le Parisien,‎ 30 septembre 2011 (consulté le 1er octobre 2011)
  4. « Le commissaire qui avait inspiré le cinéaste Olivier Marchal » [archive], Le Progrès,‎ 30 septembre 2011 (consulté le 30 septembre 2011)
  5. « Le numéro 2 de la police judiciaire lyonnaise en garde à vue » [archive], Le Figaro,‎ 29 septembre 2011 (consulté le 29 septembre 2011)
  6. « Corruption et stupéfiants: le n°2 de la PJ de Lyon en garde à vue » [archive], Libération,‎ 29 septembre 2011 (consulté le 29 septembre 2011)
  7. « Le commissaire Michel Neyret placé en détention provisoire » [archive], Le Figaro,‎ 3 octobre 2011 (consulté le 3 octobre 2011)
  8. « Michel Neyret, l’ex-numéro 2 de la PJ de Lyon, est sorti de prison » [archive], Le Monde,‎ 23 mai 2012 (consulté le 30 août 2012)
  9. « Manuel Valls révoque Michel Neyret, l’ex-No 2 de la PJ lyonnaise » [archive], Libération,‎ 7 septembre 2012 (consulté le 8 septembre 2012)
  10. Reportage « Bavures, ripoux, que fait la police ? » dans Complément d’enquête diffusé sur France 2, Jeudi 16 février 2012 à 22h05, présenté par Benoît Duquesne, magazine préparé par Gilles Delbos, Joel Bruandet et Karen Saranga, réalisé par Philippe Lallemant et coordonné par Caroline Bélicard et Céline Cardi
  11. « Le commissaire Michel Neyret révoqué par Manuel Valls » [archive], Le Monde,‎ 7 septembre 2012 (consulté le 8 septembre 2012)

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_de_corruption_dans_la_police_fran%C3%A7aise_en_2011

Affaire de corruption dans la police française en 2011

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Cette affaire a vu l’arrestation de plusieurs fonctionnaires de police.

Michel Neyret

Article principal : Michel Neyret.

Il est en 2011 le directeur adjoint à la direction inter-régionale de la police judiciaire de Lyon, en faisant le numéro deux de la Police judiciaire de Lyon. Fin septembre 2011, il est interrogé et placé en garde à vue par l’IGPN (la « police des polices ») pour soupçon de corruption dans une affaire de trafic de stupéfiants1,2,3.

Le patron de l’antenne PJ de Grenoble

Christophe Gavat a été entendu puis remis en liberté4.

Jean-Paul Piazzoli

Il a été mis en examen dans cette affaire pour « « association de malfaiteurs » » et laissé libre5.

Trafic de stupéfiants

Stéphane Alzraa6 aurait fourni à Michel Neyret des véhicules de luxe Ferrari, Rolls Royce, Harley Davidson lors de ces séjours sur la Côte d’Azur, contre des informations7. Alzraa transmettait ces informations à des trafiquants de drogue internationaux. Un de ces derniers serait Gilles Benichou8.

Michel Zaragoza devrait aussi être mis en examen9 pour « trafic de stupéfiants, blanchiment et association de malfaiteurs »10.

Le juge d’instruction est Patrick Gachon11.

Références

  1. « Le numéro 2 de la police judiciaire lyonnaise en garde à vue » [archive], Le Figaro,‎ 29 septembre 2011 (consulté le 29 septembre 2011)
  2. « Corruption et stupéfiants: le n°2 de la PJ de Lyon en garde à vue » [archive], Libération,‎ 29 septembre 2011 (consulté le 29 septembre 2011)
  3. Sur 20 minutes.fr [archive]
  4. http://www.francesoir.fr/actualite/faits-divers/affaire-neyret-n°1-pj-grenobloise-laisse-libre-apres-sa-gav-144163.html [archive] Christophe Gavat
  5. www.lemonde.fr [archive]
  6. http://tempsreel.nouvelobs.com/depeche/top-news/20111002.AFP2976/pj-de-lyon-le-commissaire-neyret-concede-l-imprudence.html [archive] Stéphane Alzraa
  7. http://www.leparisien.fr/marseille-13000/garde-a-vue-du-n-2-de-la-pj-lyonnaise-un-homme-mis-en-examen-et-ecroue-a-grasse-30-09-2011-1634338.php [archive] véhicules de luxe contre informations
  8. acteur du trafic de stupéfiant [archive]
  9. http://www.letelegramme.com/ig/generales/france-monde/france/lyon-le-placement-en-detention-de-michel-neyret-requis-par-le-parquet-03-10-2011-1451544.php [archive] Michel Zaragoza
  10. http://www.leparisien.fr/lyon-69000/pj-de-lyon-neyret-sous-les-verrous-trois-policiers-presentes-au-juge-04-10-2011-1638835.php [archive] Le Parisien
  11. le juge d’instruction [archive]


Deux djihadistes présumés arrêtés à Albi le 22 juillet 2014

Rappelons que les interpellations ayant mené à la découverte du traqueur du scooter utilisé par Mohamed Merah au mois de mars 2012 auraient eu lieu le lundi 21 juillet 2014.

 

http://www.leparisien.fr/espace-premium/actu/albi-trois-jihadistes-presumes-interpelles-23-07-2014-4020925.php

Albi : trois jihadistes présumés interpellés

 

Adrien Cadorel | 23 juil. 2014, 07h00

 

Deux djihadistes présumés arrêtés à Albi le 22 juillet 2014 dans Attentats 4020925_11-1-279248188_545x341
Quartier Cantepau, Albi (Tarn), hier. Deux hommes et une femme suspectés d’appartenir à une cellule jihadiste ont été arrêtés dans cet immeuble. (PhotoPQR/« la Dépêche du Midi »/Jean-Marie Lamboley.)

 

Une cellule Jihadiste prospérait-elle en plein coeur du Tarn ? Hier matin, un imposant dispositif policier a procédé à une série d’arrestations à Albi, visant trois personnes soupçonnées d’être membres d’une cellule dormante qui s’apprêtait à perpétrer des actions en France. Lors de cette opération, trois personnes – deux hommes de 21 et 27 ans et une femme de 30 ans – ont été interpellées dans deux appartements du quartier Cantepau et placées en garde à vue dans les locaux du commissariat de la ville, où ils étaient toujours interrogés hier soir.

Selon plusieurs sources policières, les deux hommes étaient suivis par les fonctionnaires de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), et ce particulièrement depuis leur retour de Syrie, aux mois d’avril et mai derniers, où ils seraient restés un peu plus de trois mois chacun. D’après les mêmes sources, les deux suspects auraient notamment combattu dans les rangs de l’Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL).

Des attaques en projet

Comme une centaine de Français rentrés ici avant eux, le retour de ces deux hommes aurait alerté les services de police spécialisés, qui soupçonnent l’un des deux suspects d’avoir regagné la France dans le but d’identifier, d’organiser et de permettre le départ de jeunes Français désireux de s’engager dans les rangs de l’EIIL. D’après une source judiciaire – qui laisse entendre qu’au moins deux départs imputables à cette cellule auraient été déjoués au cours des dernières semaines –, les différentes exploitations d’échanges électroniques entre les suspects soulignent que ceux-ci avaient émis le projet de réaliser des attaques sur le territoire national, sans toutefois distinguer de lieux ni de dates.

Dans le même temps, cette cellule aurait été en lien avec un Albigeois de 37 ans, Thomas Barnouin, condamné en juillet 2009 à Paris à cinq ans de prison, dont un avec sursis, dans une affaire de filière de recrutement de jihadistes à destination de l’Irak. Lors de séjours en Arabie saoudite ainsi qu’en Syrie, celui-ci aurait régulièrement échangé par téléphone et e-mails avec plusieurs personnes basées dans la région Midi-Pyrénées, suspectées d’être liées à des filières de recrutement, dont l’un des suspects arrêtés hier.

Selon le ministère de l’Intérieur, près de 800 jeunes Français sont concernés par les départs en Syrie. Parmi eux, on retrouve ceux déjà partis sur les zones de combats (environ 300), ceux en transit (environ le même nombre) et ceux suspectés de vouloir s’y rendre.

 

http://www.ladepeche.fr/article/2014/07/23/1923139-temoignages-a-albi-depuis-l-affaire-merah-il-a-change.html

Témoignages à Albi : «Depuis l’affaire Merah, il a changé…»

 

Publié le 23/07/2014 à 07:29

Albi (81)

Les habitants du quartier de Cantepau ont exprimé à la fois leur surprise et leur inquiétude après l'intervention des policiers venus interpeller au petit matin des membres présumés d'une cellule jihadiste./DDM T. Bordas
Les habitants du quartier de Cantepau ont exprimé à la fois leur surprise et leur inquiétude après l’intervention des policiers venus interpeller au petit matin des membres présumés d’une cellule jihadiste./DDM T. Bordas

zoom dans Crime

Dans les quartiers de Cantepau et de Rayssac à Albi, c’est la stupeur et l’inquiétude qui dominent après l’annonce hier matin de l’arrestation de trois personnes d’une présumée cellule djihadiste. «Vers 6 heures, j’ai vu une première voiture de police puis deux autres, témoigne une habitante de Rayssac. Ils étaient cagoulés et armés. Il y avait un chien, je pensais que c’était pour de la drogue. Les policiers ont commencé à faire des allers-retours. Ils étaient très discrets car je n’ai pas entendu un bruit. Sinon, j’aurais fait ma curieuse plus tôt ! Le monsieur est sorti menotté et la dame aussi. Ils sont partis vers 9 heures moins le quart».

«Toute la semaine, les policiers ont tourné»

Même scène presque au même moment dans le quartier de Cantepau. Vers 6 h 30, au 16 avenue Mirabeau, les habitants d’un immeuble voient défiler les policiers. «Il y en avait au moins 60», lance un jeune homme. Une Albigeoise de 56 ans qui habite non loin de là résume : «Il y avait des policiers, la BAC qui encerclait la zone autour du rond-point. J’ai vu des hommes encagoulés, je pensais qu’ils venaient pour un trafic de drogue car il y en a pas mal dans ce bloc. Je pense que c’était une filature car toute la semaine les policiers ont tourné dans le quartier.» Avant de conclure : «S’il y en a eu trois d’arrêtés, ça veut dire qu’il y en a d’autres. J’ai très peur».

«Maintenant, j’ai peur»

Au premier étage d’un immeuble, une habitante accoudée à sa fenêtre confirme : «Je ne sors jamais de chez moi mais maintenant, j’ai peur pour ma petite fille de 13 ans». Un autre riverain tempère : «Je suis inquiet sans l’être car je ne pense pas que c’est à Albi qu’ils vont faire quelque chose».

Un habitant du 2e étage d’un immeuble de l’avenue Mirabeau a vu les policiers monter juste au-dessus de chez lui. Le jeune homme explique avoir croisé «deux ou trois fois» le couple de trentenaires qui vit là. Il ajoute «que, dans le quartier, il y a eu des rumeurs sur leurs voyages en Syrie».

À Rayssac aussi, les rumeurs allaient bon train depuis quelques mois. «On ne les a plus vus pendant deux mois. C’était vers mars-avril». L’homme a dit qu’il s’était rendu «en Turquie pour le travail.». Le couple avec quatre enfants était selon les dires des voisins «très discret». «Je l’ai croisé il y a encore trois jours en train de monter ses courses, il m’a dit bonjour, il était très gentil», témoigne une voisine.

«Il ne parlait plus que de religion»

«Ce n’est pas quelqu’un de méchant , poursuit un autre habitant du quartier. Mais, depuis l’affaire Merah, il a changé. Avant, il descendait en bas de l’immeuble pour fumer un joint. Il ne doit pas avoir encore 30 ans. C’est un Français d’origine tunisienne qui a fait des études, intégré l’armée je crois au sein de la Marine nationale. Depuis quelques mois, il ne parlait plus que de religion.»

Le riverain «s’attendait à ce qu’il soit arrêté» mais, paradoxalement, il a été très surpris hier matin de voir débarquer «le Raid et les voitures de Paris».

Les enquêteurs soupçonnent l’une des trois personnes interpellées d’être un des recruteurs pour le jihad en Syrie. «Je n’y crois pas trop», lance sceptique le même riverain.

«ça fait deux grosses histoires dans le quartier»

Ce n’est pas la première fois, qu’Albi est sous les feux de l’actualité dans une affaire de terrorisme. Déjà en décembre 2012, un Albigeois de 38 ans converti à l’Islam avait été arrêté à Rayssac dans le cadre de l’enquête sur les éventuelles complicités dont aurait pu bénéficier Mohammed Merah. L’homme avait finalement été relâché quelques jours plus tard.

«Cela fait deux grosses histoires dans le quartier», lâche un habitant de Rayssac. Pourtant, l’Albigeois décrit son quartier comme plutôt «tranquille» : «L’entente entre les jeunes et les anciens se passe très bien. Je n’aurais jamais imaginé que cela arrive chez nous». L’homme s’inquiète surtout de «l’amalgame entre les djihadistes et les musulmans avec ce que l’on voit à la télévision».

Florine Galéron

 

http://www.ladepeche.fr/article/2014/07/23/1923137-des-suspects-proches-de-la-nebuleuse-merah.html

Des suspects proches de la nébuleuse Merah

 

Publié le 23/07/2014 à 07:28
Olivier Corel, dit «l'émir blanc», avait été placé en garde à vue en janvier 2013 dans le cadre des complicités supposées dont aurait bénéficié Mohamed Merah. Il avait été relâché sans qu'aucune charge ne puisse être retenu contre. Vivant dans un petit village en Ariège, décrit comme un chef religieux, il serait soupçonné d'être à l'origine de la radicalisation de plusieurs jeunes,/Photo prise en novembre 2012. Thierry Bordas.
Olivier Corel, dit «l’émir blanc», avait été placé en garde à vue en janvier 2013 dans le cadre des complicités supposées dont aurait bénéficié Mohamed Merah. Il avait été relâché sans qu’aucune charge ne puisse être retenu contre. Vivant dans un petit village en Ariège, décrit comme un chef religieux, il serait soupçonné d’être à l’origine de la radicalisation de plusieurs jeunes,/Photo prise en novembre 2012. Thierry Bordas.

zoom dans Folie

Les deux hommes et la femme interpellés, hier, et dont on ne connaît pas encore les identités, étaient, selon plusieurs sources, des proches du Toulousain Sabri Essid et de l’Albigeois Thomas Barnouin qui s’était converti à l’Islam en 1999 sous le nom d’Abdelhakim. Si proches qu’ils avaient, selon nos informations, entrepris, au mois de mars dernier, avec lui, dans le même avion, le voyage vers la Syrie dont Essid n’est toujours pas rentré. Via Barcelone puis la Turquie, ils avaient rallié la Syrie. Un itinéraire emprunté quelques semaines plus tard par Souad Merah, la sœur du tueur au scooter.

Sabri Essid, qui se présente comme le «demi-frère» de Merah, son père ayant épousé Zoulika Merah, est quant à lui très proche de Thomas Barnouin. Ces deux hommes sont bien connus des services antiterroristes : En 2006, déjà, ils avaient été interpellés à leur retour forcé de Syrie, après avoir été arrêtés par les Américains à la frontière irako-syrienne. Reconnus coupables d’association de malfaiteurs à visée terroriste, ils avaient été condamnés à 5 ans de prison dont un an avec sursis, assortis d’une mise à l’épreuve de 3 ans. Essid a été également été mis en cause dans une affaire de mariage forcée et de viol. Pendant cette période, il recevra le soutien de Mohammed Merah.

Tous deux faisaient partie de la filière jihadiste toulousaine.

Sabri Essid s’était distingué, après les sept assassinats perpétrés par Mohammed Merah, sur des militaires et des Juifs à Montauban et Toulouse en mars 2012. En effet, il avait été l’une des rares personnes à assister à ses obsèques.

C’est donc tout le clan Merah élargi aux radicaux toulousains et albigeois qui semble avoir pris le chemin de la Syrie ces dernières semaines.

Plus inquiétant, les personnes interpellées hier à Albi, avaient, elles, choisi de rentrer en France d’où, selon certaines sources, elles envisageaient des «actions violentes». Après les massacres perpétrés par Mohammed Merah à Toulouse et Montauban, cette révélation pose la question de savoir si, une nouvelle fois, la Ville rose et le Grand Sud étaient visés par les candidats au jihad, et notamment les lieux de cultes juifs.

Les trois arrestations menées hier, à Albi, sur commission rogatoire d’un juge d’instruction, font en effet écho, à Toulouse, aux interrogations sur des filières qui semblent bien implantées, depuis plusieurs années dans la région. Les personnes gardées à vue depuis hier matin semblent toutes avoir des liens avec la famille Merah et les filières que les deux frères, Mohammed et Abdelkader, ont pu fréquenter.

Le circuit, entre Toulouse et la Syrie, semble désormais éprouvé. Le «demi-frère» de Mohammed et Abdelkader Merah, Sabri Essid, longue barbe et costume traditionnel, est un salafiste radical bien connu des services français. Pilote-t-il à distance un réseau bien organisé et très radicalisé prêt au jihad en France ?

Autre cellule repérée, autre point commun avec la sphère Merah, Sabri Essid comme la famille du tueur au scooter, a gravité également autour de la «cellule d’Artigat», en Ariège, et d’Olivier Corel, originaire de Syrie.

La Dépêche du Midi

 

http://www.ladepeche.fr/article/2014/07/27/1925258-cellule-jihadiste-deux-hommes-mis-en-examen-et-ecroues.html

Cellule jihadiste : deux hommes mis en examen et écroués

 

Publié le 27/07/2014 à 07:11

Albi (81) – Enquête

Les immeubles où résidaient les personnes impliquées dans la cellule jihadiste présumée à Albi./Photo DDM, J. M. Lamboley.
Les immeubles où résidaient les personnes impliquées dans la cellule jihadiste présumée à Albi./Photo DDM, J. M. Lamboley.

zoom

Deux hommes et une femme soupçonnés d’appartenir à une cellule djihadiste liée à la Syrie avaient été interpellés mardi 22 juillet à Albi, dans le Tarn. La femme avait été libérée jeudi. Les deux hommes ont quant à eux été placés en détention provisoire.

Les deux hommes soupçonnés d’appartenir à une cellule jihadiste du sud-ouest, où gravitent d’anciens proches de Mohamed Merah, ont été mis en examen et écroués dans la nuit de vendredi à samedi.

Les deux hommes, âgés de 20 et 29 ans, ont été mis en examen pour association de malfaiteurs en vue de préparer des actes de terrorisme, puis placés en détention de provisoire, conformément aux réquisitions du parquet de Paris.

Suspect signalé via le numéro vert

Ils sont soupçonnés de s’être rendus plusieurs mois en Syrie, où de nombreux groupes islamistes radicaux sont actifs contre le régime de Bachar al-Assad. Selon une source proche de l’enquête, le plus âgé, qui a gardé le silence, a été signalé de manière anonyme via le numéro vert récemment mis en place par le gouvernement pour lutter contre les départs vers les zones de jihad. Ce numéro, qui permet aux proches de candidats potentiels au jihad de les signaler aux autorités, fonctionne depuis fin avril.

Une troisième personne, une femme, avait été également arrêtée mardi à l’aube à Albi par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), mais elle a été remise en liberté après 48 heures de garde à vue.

Une enquête ouverte depuis 2013

La DGSI, assistée du Raid, unité d’élite de la police, pour les arrestations, agissait sur commission rogatoire de juges antiterroristes parisiens. Les magistrats sont saisis d’une information judiciaire, ouverte depuis septembre 2013, notamment pour association de malfaiteurs en vue de préparer des actes de terrorisme.

D’après une source policière, la cellule jihadiste présumée rayonnait sur Albi et Toulouse. Cette cellule est notamment liée à Thomas Barnouin, un homme connu des enquêteurs qui le soupçonnent de s’être rendu en Syrie avec femme et enfants.

Originaire d’Albi, Thomas Barnouin avait été condamné à Paris en juillet 2009 avec Sabri Essid à 5 ans de prison dont un avec sursis dans une affaire de filière jihadiste vers l’Irak.

Lui aussi soupçonné d’être parti pour la Syrie, Sabri Essid est une figure de la cellule salafiste toulousaine et un ancien proche de Mohamed Merah, son père ayant vécu avec la mère du tueur au scooter. Parmi les proches de Mohamed Merah, sa sœur Souad est également soupçonnée d’être partie en Syrie.

La Dépêche du Midi



Affaire Merah : de nouvelles avancées dans l’enquête ?

Toute la presse française s’est emballée à ce sujet à la suite d’une révélation d’I-télé il y a une dizaine de jours, le vendredi 25 juillet 2014. Une agence chinoise a suivi.
 
 
http://www.itele.fr/justice/video/le-mouchard-du-scooter-de-mohamed-merah-a-ete-retrouve-89239

Affaire Merah – Publié le 25 juillet à 11:35 – Mis à jour le 25 juillet 2014 à 18:53

Le mouchard du scooter de Mohamed Merah a été retrouvé

 

Le mouchard du scooter de Mohamed Merah a été retrouvé – 25/07/2014 à 12:32

 

Il s’agit d’une découverte importante et cruciale dans le cadre de l’affaire Merah. Les policiers de la PJ toulousaine et de la Sous-division anti-terroriste ont retrouvé le traqueur du scooter TMax que Mohamed Merah avait dérobé, avant de réaliser ses sept meurtres.  Selon nos informations, ce système après-vol – qui est  scellé sur les motos ou scooters et permet de détecter puis retrouver les véhicules volés – a été découvert par les enquêteurs en début de semaine, dans une bouche d’égout de Toulouse.

 
L’engin en question est désormais en cours d’analyse dans le laboratoire de la police. Un traqueur fonctionne comme une boîte noire, il garde tout en mémoire. Il peut donc apporter des renseignements importants aux enquêteurs au sujet des itinéraires empruntés par le « tueur au scooter », responsable des tueries de Toulouse et Montauban en mars 2012. Ce « mouchard » peut aussi déterminer quel jour et à quelle heure le traqueur a été désactivé par Merah. Il faut se souvenir que c’est le 6 mars 2012, soit cinq jours avant son premier meurtre, que Mohamed Merah a volé le fameux T MAx .

Le même jour il est allé chez le concessionnaire Yamaha pour acheter une cagoule et se renseigner pour savoir comment désactiver le fameux mouchard. Un employé l’a formellement reconnu et un ticket de caisse en fait foi. Mohamed Merah a-t-il désactivé le traqueur avant son premier meurtre ? C’est l’une des zones d’ombre du dossier pour l’instant. Les enquêteurs espèrent désormais que le traqueur pourra parler. Le fait que l’appareil soit resté aussi longtemps dans les égouts, sans doute pendant plus de deux ans, laisse craindre en effet une détérioration.

Comment le fameux traqueur a-t-il été découvert ? Après une interpellation le 21 juillet dernier, les policiers sont remontés à l’un de ses proches qui avait désactivé le traqueur, avant de s’en débarrasser. Celui-ci a été retrouvé dans une bouche d’égout à Blagnac, dans la banlieue de Toulouse.

Article rédigé par la rédaction web i>TELE
 
 
http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/07/25/le-mouchard-du-scooter-de-mohammed-merah-retrouve_4462987_3224.html

Le « mouchard » du scooter de Mohammed Merah retrouvé

 
Le Monde.fr | 25.07.2014 à 15h30 • Mis à jour le 25.07.2014 à 16h15

Mohamed Merah, abattu le 22 mars 2012 après avoir tué sept personnes à Toulouse et Montauban entre le 11 et 19 mars.

 

C’est un pas important, sinon décisif, dans l’enquête sur les sept meurtres perpétrés par Mohammed Merah. L’enquête a permis en effet de trouver le tracker du scooter qu’avait utilisé le djihadiste toulousain dans sesplacements, selon une information d’I-télé.

 
Ce « mouchard », d’habitude scellé sur les motos ou scooters, a été retrouvé dans une bouche d’égout de l’agglomération toulousaine. L’analyse de ce tracker devrait permettre à la police de retracer les déplacements du deux-roues, et les géolocaliser. Il pourrait notamment aider la police à repérer des rendez-vous éventuels avec des complices ou certains des mis en examen.

Mais le fait que l’appareil « soit resté aussi longtemps dans les égouts, sans doute pendant plus de deux ans, laisse craindre en effet une détérioration », note i-Télé.

Le scooter T-max avait été volé par Mohammed Merah quelques jours avant qu’il ne commette son premier meurtre. Selon Le Point, le jour où il avait commis ce vol, le 6 mars 2012, le djihadiste « s’était renseigné auprès d’un concessionnaire de Toulouse afin de savoir comment rendre le mouchard inutilisable ».

Voir aussi notre chronologie : La course macabre de Mohamed Merah

Le local où Merah cachait le scooter a également été localisé par la police, selon France 3.

ARRESTATIONS

Depuis les tueries de Toulouse et Montauban, au cours desquelles le « tueur au scooter » a assassiné trois militaires ainsi que trois enfants et un enseignant juifs entre le 11 et le 19 mars 2012, les enquêteurs ont placé une dizaine de personnes en garde à vue. La majorité ont été relâchées, mais trois hommes sont mis en examen et incarcérés.

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Il s’agit d’Abdelkader Merah, 30 ans, le frère de Mohamed Merah, qui est poursuivi pour complicité d’assassinats depuis mars 2012, de Mohamed Mounir Meskine, soupçonné d’avoir participé au vol du scooter utilisé par le tueur, et enfin de Fetha Malki, 30 ans, écroué le 1er juin pour complicité d’assassinats en relation avec une entreprise terroriste. Il est notamment soupçonné d’avoir fourni à Mohamed Merah un pistolet-mitrailleur qui a servi lors de la tuerie de l’école juive Ozar-Hatorah.

Lire aussi notre sélection d’archives : 22 mars 2012 : l’affaire Merah

 

http://www.leparisien.fr/faits-divers/video-affaire-merah-le-traceur-de-son-scooteur-aurait-ete-retrouve-25-07-2014-4027831.php

VIDEO. Affaire Merah : le traceur de son scooteur aurait été retrouvé

 
Publié le 25.07.2014, 17h02 | Mise à jour : 17h33

La découverte de ce traceur pourrait apporter des informations importantes sur les déplacements précis de Mohamed Merah à compter du 6 mars 2012.

La découverte de ce traceur pourrait apporter des informations importantes sur les déplacements précis de Mohamed Merah à compter du 6 mars 2012. | Archives Tony Comiti Productions

 

Du nouveau dans l’affaire Merah. Les policiers de la PJ toulousaine et de la sous-division anti-terroriste auraient retrouvé le traceur du scooteur T-Max que Mohamed Merah avait volé avant de commettre ses sept meurtres, selon une information d’iTélé.

 
Mohamed Merah, avait assassiné trois parachutistes, trois enfants et un enseignant juifs à Montauban et Toulouse au nom du jihad entre le 11 et le 19 mars 2012. Il avait été tué par le Raid le 22 mars 2012.

Ce système GPS qui permet de localiser un véhicule après un vol pourrait apporter des informations importantes sur les trajets réalisés par le meurtrier, à partir du 6 mars 2012, date à laquelle le scooter avait été volé. Le traceur est actuellement analysé par la police, afin de vérifier si Mohamed Merah l’avait ou non désactivé.

Découverte lors d’une interpellation

Toujours selon la chaîne d’info en continu, l’appareil a été «découvert par les enquêteurs en début de semaine, dans une bouche d’égout de Toulouse», lors d’une interpellation le 21 juillet dernier, d’un proche de l’extrémiste. L’interpellé aurait aidé Merah à désactiver le traceur, avant de s’en débarrasser.

Le tueur avait volé le scooter T-Max, le 6 mars 2012, soit cinq jours avant de commettre son premier meurtre. Le même jour il était allé chez le concessionnaire Yamaha pour acheter une cagoule et se renseigner pour savoir comment désactiver le fameux mouchard. Les enquêteurs espèrent obtenir des informations à partir de ce traceur, même si le fait qu’il soit resté plus de deux ans dans les dégoûts laisse craindre une détérioration.

VIDEO. i-Télé révèle la découverte du traceur du scooter de Mohamed Merah

 

http://www.europe1.fr/France/Le-traceur-du-scooter-de-Merah-aurait-ete-retrouve-2190435/#

Le traceur du scooter de Merah aurait été retrouvé

 
Par Marc-Antoine Bindler avec AFP

Publié le 25 juillet 2014 à 16h46 Mis à jour le 25 juillet 2014 à 19h17

Deux "connaissances" de Merah arrêtées© TF1

Ce système GPS permettant de localiser un véhicule après un vol a été découvert suite à une interpellation. Il doit désormais être analysé.

INFO. Un traceur qui pourrait être celui du scooter volé utilisé par Mohamed Merah pour tuer sept personnes en mars 2012, a été récemment retrouvé dans la banlieue toulousaine, a-t-on appris vendredi de source policière.

Découvert après une récente interpellation. « Un appareil a été découvert dans la banlieue de Toulouse » suite à une « arrestation récente », a-t-on indiqué de même source, confirmant en partie une information de la chaîne d’information en continu iTélé. L’appareil pourrait être le traceur (un GPS permettant de localiser un véhicule après un vol) du puissant scooter T-Max que Merah avait utilisé dans ses déplacements pour assassiner sept personnes en mars 2012 à Toulouse et Montauban au nom du jihad, avant d’être tué dans un assaut de la police.

Retracer précisément ses déplacements. Cette découverte est donc susceptible d’apporter des informations importantes sur les déplacements précis de Merah à compter du 6 mars 2012, date à laquelle le scooter avait été volé, à condition que le traceur n’ait pas été désactivé. Toutefois, cette source policière a souligné qu’on ne pouvait « pas encore confirmer » s’il s’agissait bien du traceur du scooter de Merah. « Il va donner lieu à des analyses », a ajouté cette source sans plus de précisions. Merah, ancien petit délinquant radicalisé, a assassiné trois parachutistes et trois enfants et un enseignant juifs à Montauban et Toulouse au nom du jihad entre le 11 et le 19 mars 2012. Il avait été tué par le Raid le 22 mars 2012.
 
 

Affaire Merah : reconstitution du vol de… par teletoulouse-wizdeo

 

http://www.ladepeche.fr/article/2014/07/26/1924886-affaire-merah-le-traceur-du-scooter-retrouve.html

Affaire Merah : le traceur du scooter retrouvé

 
Publié le 26/07/2014 à 07:51

 

Enquête

 

Les enquêteurs de la police judiciaire ont interpellé deux jeunes individus à Toulouse, en début de semaine, dans le cadre des investigations liées aux assassinats de Mohammed Merah. Ces gardes à vue ont notamment permis aux policiers de retrouver «en banlieue toulousaine», selon la police judiciaire un traceur qui pourrait être celui qui équipait le scooter Yamaha TMax utilisé par Merah pour ses crimes.

Remis au laboratoire de police scientifique, l’engin qui est censé permettre de situer le scooter n’a pour l’instant pas encore parlé. «On n’est pas certain qu’il s’agisse du bon», glisse un policier. Autre problème, cet appareil électronique a séjourné plus de deux ans dans un égout. Et à supposer que les techniciens puissent utiliser sa mémoire, il est probable qu’elle ne dise rien sur les crimes de Merah. En effet, dès que le scooter a été volé le 6 mars, son légitime propriétaire a tenté d’utiliser ce traceur pour retrouver son engin. Sans succès. «On suppose que Merah l’a arraché très vite, bien avant le 11 mars et son premier assassinat», glisse un proche du dossier. Reste l’hypothèse que le traceur conduise vers des complices du «tueur au scooter».

 

http://www.franceinfo.fr/actu/faits-divers/article/affaire-merah-le-gps-du-tueur-au-scooter-retrouve-540813

Affaire Merah : le GPS du tueur au scooter retrouvé ?

 

par Elodie Guéguen lundi 28 juillet 2014 12:29

 

Les enquêteurs espèrent avoir mis la main sur le traceur GPS du scooter de Mohamed Merah
Les enquêteurs espèrent avoir mis la main sur le traceur GPS du scooter de Mohamed Merah © Maxppp
 

Grâce à des témoignages, la police judiciaire a peut-être retrouvé le GPS du scooter de Mohamed Merah. Un traceur a été découvert à Blagnac près de Toulouse près de deux ans et demi après les crimes du jeune homme.

 
Une semaine avant de commettre ses tueries, en mars 2012, Mahomed Merah rend visite à un ami. Les deux hommes parviennent alors à désactiver le GPS de son scooter. Le futur meurtrier explique ensuite s’être débarrassé du boitier dans une bouche d’égout de Blagnac, près de Toulouse.

Deux ans et demi plus tard, les enquêteurs pensent avoir mis la main sur le boitier GPS dans la même bouche d’égout. Une découverte faite grâce aux indications de l’ami de Mohamed Merah, interpellé la semaine dernière.

Le traceur est désormais en cours d’analyses et pourrait représenter une avancée capitale dans les investigations. S »il est encore en bon état, le GPS pourrait révéler les itinéraires empruntés par Mohamed Merah avant les tueries. Ce qui permettrait peut-être également aux policiers de remonter à d’éventuels complices.

par Elodie Guéguen lundi 28 juillet 2014 12:29

 

http://www.leparisien.fr/faits-divers/le-gps-du-scooter-de-mohamed-merah-livrera-t-il-ses-secrets-28-07-2014-4032763.php

Le GPS du scooter de Mohamed Merah livrera-t-il ses secrets ?

 
Thibault Raisse | Publié le 28.07.2014, 08h00

Mohamed Merah  s’était débarrassé du traceur GPS de ce scooter TMax volé peu de temps avant les tueries de Toulouse et de Montauban (Haute-Garonne).

Mohamed Merah s’était débarrassé du traceur GPS de ce scooter TMax volé peu de temps avant les tueries de Toulouse et de Montauban (Haute-Garonne). | (DR.)

 
Tout s’est joué la semaine dernière. L’arrestation discrète, lundi, d’un complice présumé de Mohamed Merah a permis de retrouver le traceur – un boîtier GPS – du scooter TMax utilisé pour les tueries de Toulouse et Montauban (Haute-Garonne). L’objet, retrouvé dans une bouche d’égout à Blagnac, dans la banlieue toulousaine, est aujourd’hui en cours d’analyse.

Il pourrait révéler les derniers déplacements du terroriste et mener, peut- être, à de nouveaux complices.

Un de ses amis s’est souvenu de son emplacement

Depuis des mois, les enquêteurs cherchaient à interpeller Zakaria M. Le nom de cet habitant de Toulouse et ami de Merah est apparu au fil des investigations comme le possible fournisseur d’un des pistolets utilisés par le tueur à scooter. Problème : « En septembre 2013, Zakaria est parti vivre en Algérie », relève une source judiciaire. En mai, le suspect revient s’installer dans la région toulousaine. Lundi dernier, Zakaria est arrêté, et son domicile perquisitionné. Placé en garde à vue, le suspect nie toute assistance au tueur. Mais il admet le connaître depuis 2006. « Il a raconté que Merah était connu pour son petit business de revente d’objets volés. » En 2011, Merah épouse la voisine de Zakaria, et les deux hommes se rapprochent. Début mars 2012, le futur jihadiste sonne à sa porte : « Il cherchait à revendre un scooter TMax volé. » Zakaria décline. Sans savoir qu’il servira, moins d’une semaine après, à la série d’assassinats.

Les enquêteurs profitent de la garde à vue du suspect pour enquêter sur son entourage. Un nom les intrigue, un jeune homme originaire de Blagnac. Le nom de la ville fait tilt : durant l’assaut de son appartement, Merah avait confié au Raid avoir désactivé le traceur du scooter grâce à l’aide de « jeunes de Blagnac ». L’homme est auditionné. Il se souvient avoir reçu la visite du terroriste début mars 2012, dans le but de vendre un scooter TMax. « Merah en a profité pour lui demander s’il était possible de désactiver le traceur. Cet ami a répondu que c’était possible, et l’a aidé à le débrancher. » Les deux hommes n’auraient alors pas échangé sur le motif de la manipulation.

Une fois l’opération effectuée, Merah ne cherchera plus à vendre la machine. Il confiera à son proche s’être débarrassé du boîtier GPS dans une bouche d’égout de la ville. Durant son audition, le t émoin se rappelle l’emplacement et le livre aux enquêteurs. Miracle : l’objet est toujours là. « Il est dans un très mauvais état, mais tout espoir d’en tirer des informations n’est pas perdu », positive un proche de l’affaire.

 

http://www.afriquinfos.com/articles/2014/7/28/affaire-merah-traceur-scooter-retrouve-pourrait-aider-identifier-nouveaux-complices-260214.asp

Affaire Merah : Le traceur GPS du scooter retrouvé pourrait aider à identifier de nouveaux complices

 

PARIS (Xinhua) – Le traceur GPS du scooter de Mohamed Merah retrouvé la semaine dernière pourrait livrer de nouvelles informations sur les derniers déplacements du terroriste et mener les enquêteurs sur la trace de nouveaux complices, explique lundi le journal Le Parisien.
 

Lundi 28 juillet 2014 | 15:57 UTC

 

Affaire Merah : Le traceur GPS du scooter retrouvé pourrait aider à identifier de nouveaux complices

© extrait d’une vidéo youtube. Mohamed Merah

Le traceur GPS du scooter que Mohamed Merah avait utilisé pour commettre ses assassinats à Toulouse et Montauban (sud) en mars 2012 « pourrait révéler les derniers déplacements du terroriste et mener, peut- être, à de nouveaux complices », écrit Le Parisien.

L’objet a été retrouvé dans une bouche d’égout à Blagnac, près de Toulouse, suite à l’arrestation lundi dernier, d’un complice présumé du tueur, précise le journal.

« Il est dans un très mauvais état, mais tout espoir d’en tirer des informations n’est pas perdu », ajoute Le Parisien, citant un proche de l’affaire.

Les enquêteurs cherchent toujours à déterminer les possibles complicités dont aurait pu bénéficier le tueur. Jusqu’à présent, trois personnes ont été mises en examen dans le cadre de cette affaire : le frère de Mohamed Merah, Abdelkader Merah, l’auteur du vol du scooter, Fetah Melki, et Mohammed Mounir Meskine, qui a notamment fourni à Merah des armes et un gilet pare-balles volé.

Entre les 11 et 19 mars 2012, Mohamed Merah, 23 ans, avait commis sept assassinats à Toulouse et Montauban, avant d’être abattu le 22 mars par la police d’élite française au terme d’un siège de 32 heures et d’une violente fusillade.
 
 
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Entrée du siège de l’agence Xinhua (Chine nouvelle) à Pékin.

Xinhua (chinois simplifié :  ; chinois traditionnel : 新華社 ; pinyin : Xīnhuá shè ; littéralement : « Groupe Chine nouvelle », communément appelée « Agence Chine nouvelle »), est la plus grande et la plus ancienne des deux agences de presse nationales chinoises. Comme l’autre agence, China News Service, elle est rattachée au Conseil des affaires de l’État de la République populaire de Chine.

Historique

Xinhua a été fondée en 1931 par le Parti communiste chinois. Le premier nom de l’agence est Red China, puis en 1937, elle a pris le nom de Xinhua (« Chine nouvelle »)1.

Organisation

Elle dispose de bureaux dans toutes les provinces de Chine, est largement utilisée comme source d’informations par d’autres media locaux. Elle dispose également d’une forte présence internationale, et publie sur le Web des informations en anglais, arabe, espagnol, chinois, français et russe.

Crédibilité

En 2005, l’ONG Reporters sans frontières, dont le secrétaire général était Robert Ménard, la décrit comme « la plus grande agence de propagande du monde »2. Selon le journaliste français Gautier Battistella, « Xinhua permet au Parti communiste chinois de maintenir un monopole de l’Information en Chine »3. Pour le quotidien Rue89, lors d’évènements sensibles les médias chinois doivent se limiter à reproduire les dépêches de Xinhua4.

Lors des émeutes du 14 mars 2008 à Lhassa, l’agence Xinhua, par la plume d’un de ses rédacteurs, Zhou Yan, a dénoncé les manipulations, intentionnelles ou non, des grands médias occidentaux dans leur comptes rendus des événements. Ainsi, sur le site de FoxNews, une photo montrant un policier indien évacuant un individu, se retrouve affublée de la légende : « Les troupes chinoises exhibent, dans des camions, des détenus tibétains menottés. » De même, sur le site du Washington Post, une photo représentant la police népalaise en train de rosser un manifestant, a pour légende : « Le gouvernement chinois réprime les manifestants tibétains ». Selon Zhou Yan, il y va de l’objectivité et de la crédibilité dont se targuent ces médias5.[pertinence contestée]

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  • Xinhua, sur Wikimedia Commons

Références

  1. Xavier Ternisien et Harold Thibault, Le monde selon Xinhua [archive], Le Monde, 4 janvier 2011.
  2. « Xinhua, la plus grande agence de propagande du monde », [archive], enquête de Gautier Battistella et Reporters sans frontières, 2005, 12 pages.
  3. Gaël Vaillant, Xinhua, une certaine vision du journalisme [archive], L’Express, 25 avril 2008.
  4. L’agence chinoise Xinhua éclaire Times Square [archive], Rue89, 2 août 2011.
  5. (en) Commentary: Biased Media Reports Reveal Credibility Crisis [archive], by Xinhua writer Zhou Yan, 2008-03-26 : « some media corporations have deviated from the basic principles of journalism, deliberately or indeliberately, by dubbing videos with fake sound bites, putting up photos with misleading captions and making groundless accusations of the Chinese government. Among them are big-name news groups including the Washington Post, CNN, Fox News, BBC, The Times (of London) and several French and German media organizations. [...] A photo indicating Indian policemen hauling away a man was captioned « Chinese troops parade handcuffed Tibetan prisoners in trucks » by the U.S.-based Foxnews.com. On the Washington Post website, a photo featuring Nepalese police thrashing a protestor was captioned « China’s government is cracking down on Tibetan protestors ». As a reporter I would like to ask; don’t our counterparts in the Western world underscore accuracy and objectivity as the golden rules of journalism? [...] Now a word for these Western media: watch out for your credibility crisis ».
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