Des « antifascistes » actifs à Tarbes et Pau

Pyros ?
 
http://www.ladepeche.fr/article/2014/02/07/1812911-tarbes-gadi-revendique-deux-attaques-incendiaires.html

Tarbes. Gadi, un groupe terroriste, revendique deux attaques incendiaires

 

Publié le 07/02/2014 à 07:53, Mis à jour le 07/02/2014 à 08:03

 

Tarbes (65) – Tarbes

 

L'incendie du cercle Foch, bâtiment voisin du 35e RAP, survenu le 27 décembre dernier et photographié par ses auteurs. Comme pour la maison d'arrêt deux jours plus tôt, cet acte n'avait provoqué que des dégâts minimes./ Photo DR

L’incendie du cercle Foch, bâtiment voisin du 35e RAP, survenu le 27 décembre dernier et photographié par ses auteurs. Comme pour la maison d’arrêt deux jours plus tôt, cet acte n’avait provoqué que des dégâts minimes./ Photo DR

Des

Le Groupe action directe international a revendiqué avoir tenté d’incendier la maison d’arrêt et un bâtiment voisin du 35e RAP, fin décembre. Des revendications «prises au sérieux» par le parquet.

Entre Noël et le Premier de l’An, les deux incendies n’avaient guère attiré l’attention. Certes, deux enquêtes avaient été ouvertes, l’une concernant l’attaque incendiaire de la maison d’arrêt survenue le 25 décembre et confiée à la PJ de Pau, l’autre, deux jours plus tard, visant le bâtiment du Cirfa attenant au 35e RAP, le cercle Foch, et dont l’enquête avait été confiée à la communauté de brigades de Tarbes. Deux actes volontaires qui n’avaient fait que peu de dégâts et aucun blessé. «Cela n’a pas eu d’incidences sur le fonctionnement de la maison d’arrêt. D’autant que nous n’avions été alertés ni avant ni après cet incendie», précise-t-on à la prison. Même discours au régiment où la porte, toujours condamnée, porte les stigmates des flammes, sans «qu’aucune menace ou revendication» n’ait pu renseigner sur l’origine de cet acte.

«Venger dans le sang»

Il y avait bien cette rumeur pointant l’action de «corpuscules» d’extrême droite. Mais rien de significatif jusqu’à ce mardi et ce communiqué publié sur internet. Le Groupe action directe international (Gadi) y revendique ces deux attaques aux conséquences mesurées, «en solidarité et à l’appel international des cinq anarchistes de Barcelone (1). En solidarité aussi à tous nos frères anarchistes incarcérés dans les centres d’exterminations des états terroristes. Par ces actions, nous voulons aussi prouver aux fascistes français que la rue n’est plus à eux. Le temps où ils tuaient impunément est révolu.» Le Gadi fait ensuite référence à Clément Méric, étudiant et militant d’extrême gauche, mort en juin 2013 lors d’une rixe avec un groupe de skinheads. «Nous appelons les nôtres à venger la mort de Clément Méric dans le sang, poursuit le Gadi. Nous appelons les nôtres à s’organiser et à s’armer.» Le groupe explique ne pas avoir communiqué avant «par sécurité» et détaille même le procédé utilisé, précisant «qu’un explosif n’a pas sauté lors de l’attaque de la prison».

Un groupe inconnu

Suite à cette revendication, la procureure de la République de Tarbes, Chantal Firmigier-Michel, a expliqué que les deux enquêtes ouvertes initialement suite à ces attaques aux cocktails molotovs avaient été regroupées sous une même procédure confiée à la section de recherches de la police judiciaire de Pau, en lien avec les services antiterroristes. «Ce groupe, qui semble appartenir à la mouvance d’extrême gauche anarchique, n’était pas connu des services spécialisés, précise la procureure. Si les charges n’ont pas occasionné de dégâts, cela ne veut pour autant pas dire que telle était l’intention de leurs auteurs. Il s’agit là de revendications qu’il convient de vérifier et de prendre au sérieux.» Les enquêteurs sont notamment à la recherche de faits similaires commis dans le Grand Sud.

Depuis ces deux attaques fin décembre, aucun autre acte semblable n’a été recensé sur Tarbes.

(1) : Le 13 novembre, cinq militants anarchistes espagnols étaient arrêtés, accusés d’être les auteurs de l’attaque à la bombe contre la basilique del Pilar de Zaragoza le 02 octobre 2013. Depuis, un mouvement de solidarité internationaliste de soutien s’organise.


Le spectre d’Action directe

Qui se cache derrière Gadi ? Inconnu des services spécialisés, le Groupe action directe international s’assimile «à un groupe d’extrême gauche», selon le parquet. Il fait ressurgir le spectre du groupe armé anarcho-communiste Action directe dont les membres avaient revendiqué plus de 80 attentats ou assassinats sur le territoire français entre 1979 et 1987. Les derniers militants de l’organisation ont été arrêtés en 1987, puis jugés et condamnés. Parmi eux, l’Auscitain Jean-Marc Rouillan, condamné en 1989 puis 1994 à la réclusion criminelle à perpétuité. Il est en liberté conditionnelle depuis le 18 mai 2012. Jean-Marc Rouillan avait également contribué à la création des Groupes d’action révolutionnaires internationalistes, les Gari, très proches phonétiquement du Gadi.

Andy Barréjot

 

http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2014/02/13/pau-deux-interpellations-apres-une-attaque-au-cocktail-molotov,1179329.php

Pau : deux interpellations après une attaque au cocktail Molotov

 
Par B.R.

 
Publié le 13/02/2014 à 10h49

Un cocktail Molotov a été lancé contre une des portes d'entrée du local de l'Eglise de la science chrétienne, à Pau.

Un cocktail Molotov a été lancé contre une des portes d’entrée du local de l’Eglise de la science chrétienne, à Pau. (B.R)

 

Dans la nuit de vendredi à samedi, un cocktail Molotov a été lancé contre une des portes d’entrée du local de l’Eglise de la science chrétienne, rue Montpensier à Pau. L’enquête, confiée à la police judiciaire paloise, a abouti à l’interpellation à Tarbes de deux personnes, actuellement en garde à vue.

L’attaque incendiaire de ce week-end a été revendiquée sur internet – photos des faits à l’appui – par le groupe action directe international (GADI) qui explique s’en être pris à l’Eglise de la science chrétienne parce que, selon lui, elle servirait « de base d’arrière-garde pour les fascistes du Front National » (sic) – le siège palois du parti frontiste est situé de l’autre côté de la rue.

Ce dont se défend fermement une membre de cette église, qui prône « un retour à la source du christianisme primitif » : « Nous ne faisons absolument pas de politique ! Nous n’avons qu’une activité religieuse ». Et de préciser : « Nous n’avons aussi aucun lien avec la scientologie ».

Dans la nuit de vendredi à samedi, cette fidèle a été réveillée vers 3h30 par la police qui lui a annoncé l’attaque du lieu de rassemblement de la rue Montpensier : « Le cocktail molotov a été lancé contre la porte, mais il n’a pas traversé la vitre et a explosé devant ». Les sapeurs-pompiers sont rapidement intervenus, ce qui a permis de limiter les dégâts. Une plaque de bois a été posée pour protéger l’entrée.

La police judiciaire a mené son enquête dans la plus grande discrétion, en lien avec le parquet anti-terroriste de Paris. Car l’activité du GADI, qui se revendique comme « anti-fasciste » et qui semble appartenir à une mouvance d’extrême-gauche, inquiète les pouvoirs publics : en effet, il a également revendiqué les tentatives d’incendies de la maison d’arrêt de Tarbes et d’un bâtiment voisin du 35e RAP (régiment d’artillerie parachutiste), également à Tarbes, commises fin décembre.

Les deux attaques tarbaises et celle de Pau ont depuis été regroupées dans une même enquête. Aucune information ne filtre sur les deux personnes placées en garde à vue.

 

http://www.leparisien.fr/faits-divers/attentats-anarchistes-a-tarbes-et-pau-deux-hommes-en-garde-a-vue-13-02-2014-3588303.php

Attentats anarchistes à Tarbes et Pau : deux hommes en garde à vue

 

Publié le 13.02.2014

TARBES (HAUTES-PYRÉNÉES). Les militants anarchistes s'en étaient pris à des symboles comme le 35e régiment d'artillerie parachutiste.

TARBES (HAUTES-PYRÉNÉES). Les militants anarchistes s’en étaient pris à des symboles comme le 35e régiment d’artillerie parachutiste.| (Google Street View.)

 

Deux hommes ont été arrêtés et placés en garde à vue dans l’enquête sur des attaques avec des engins incendiaires commises récemment à Tarbes et Pau revendiquées par un groupe anarchiste.Les deux hommes, un Français de 31 ans et un Espagnol de 39 ans, ont été interpellés à Tarbes (Hautes-Pyrénées) dans le cadre d’une enquête dirigée par le parquet antiterroriste de Paris.

En matière antiterroriste, une garde à vue peut être prolongée jusqu’à 96 heures.

Les investigations, désormais menées par la Sous-direction antiterroriste (SDAT) et la direction interrégionale de la police judiciaire de Bordeaux, avaient été lancées après deux attaques incendiaires à Tarbes en décembre.

La première, le jour de Noël, avait visé la prison de Tarbes. La seconde, deux jours plus tard, le 35e régiment d’artillerie parachutiste (RAP). Ces attaques, qui n’avaient fait que peu de dégâts, avaient été revendiquées début février par un groupe anarchiste, intitulé Groupe d’action directe international (Gadi).

«Venger la mort de Clément Méric dans le sang»

Publié sur le site «Contra info», le texte de revendication expliquait ces actions par solidarité avec «tous les frères anarchistes incarcérés dans les centres d’extermination des États terroristes». Il appelait également à «venger la mort de Clément Méric dans le sang», en référence au militant antifasciste mort en juin 2013 après une bagarre avec des skinheads à Paris.

Sur le site internet, les auteurs des attentats signent clairement leurs gestes : «Nous revendiquons l’attaque incendiaire contre un bâtiment de l’armée française (35 RAP Tarbes, France) du 27 décembre 2013. Nous revendiquons aussi l’attaque incendiaire contre la prison (Tarbes, France) du 25 décembre 2013. Les deux attaques en solidarité et à l’appel international des 5 anarchistes de Barcelone», écrivent les militants anarchistes. Plus inquiétant, ils n’hésitent pas à inciter leurs sympathisants à «s’organiser et à s’armer» avant de conclure par un lugubre «Mort à l’Etat, mort aux fascistes, mort au capitalisme».

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Une troisième attaque incendiaire a visé dans la nuit de vendredi à samedi un édifice religieux de Pau (Pyrénées-Atlantique), l’Église de la Science chrétienne, un courant religieux fondé aux États-Unis au XIXe siècle. Ce jet de cocktail molotov, qui n’a fait que peu de dégâts, a également été revendiqué par le Gadi sur le site «Contra Info», dans un texte lançant: «Mort au fascisme et à ses symboles». Pour le Gadi, cette église «sert de base d’arrière-garde pour les fascistes du Front National».

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On ignore si le nom du «Gadi» se veut une référence aux «Gari», les Groupes d’action révolutionnaires internationalistes, qui ont été particulièrement actifs dans le sud-ouest de la France en 1974-1975 où ils commirent des dizaines d’attentats à la bombe et des braquages de banque en relation avec les antifranquistes espagnols. Jean-Marc Rouillan avait été membre des Gari avant de créer Action directe.

Leparisien.fr avec A

 

http://www.leparisien.fr/toulouse-31000/attaques-incendiaires-a-tarbes-et-pau-une-comparution-immediate-lundi-14-02-2014-3593247.php

Attaques incendiaires à Tarbes et Pau: une comparution immédiate lundi

 

Publié le 14.02.2014

Un des deux hommes arrêtés après des attaques incendiaires à Tarbes et Pau revendiquées par un groupe anarchiste sera jugé lundi en comparution immédiate à Tarbes, le parquet antiterroriste de Paris s’étant dessaisi, a-t-on appris de sources judiciaires.Le parquet antiterroriste a estimé que « les faits ne rentraient pas dans son domaine de compétence et s’est dessaisi à mon profit », a indiqué à l’AFP la procureure de Tarbes Chantal Firmigier-Michel, en précisant que l’homme qui allait être jugé par le tribunal correctionnel, était un Français de 31 ans.

« Aucune charge n’a été retenue contre l’autre homme » un Espagnol de 39 ans, lors des gardes à vue qui ont été conduites cette semaine à Pau par la Sous-direction antiterroriste (SDAT) et la direction interrégionale de la police judiciaire de Bordeaux, a ajouté la magistrate.L’homme présenté vendredi au parquet de Tarbes, a été placé en détention par le juge des libertés et de la détention (JLD) en attendant son procès, a précisé Mme Firmigier-Michel.Cet homme est poursuivi pour « dégradations par substance explosive, incendiaire ou par tout autre moyen représentant un danger pour les personnes, ainsi que pour transport de substance susceptible d’entrer dans la fabrication d’un engin incendiaire », a indiqué la procureure.Le premier engin incendiaire avait visé la prison de Tarbes, le jour de Noël, le deuxième, deux jours plus tard, le 35e régiment d’artillerie parachutiste (RAP).Ces attaques, qui n’avaient fait que peu de dégâts, avaient été revendiquées début février par un groupe anarchiste, intitulé Groupe d’action directe international (Gadi).Publié sur le site « Contra info », le texte de revendication expliquait ces actions par solidarité avec « tous les frères anarchistes incarcérés dans les centres d’extermination des États terroristes ».Il appelait également à « venger la mort de Clément Méric dans le sang », en référence au militant antifasciste mort en juin 2013 après une bagarre avec des skinheads à Paris.Une troisième attaque incendiaire, il y a une semaine à Pau (Pyrénées-Atlantique), a touché l’Église de la Science chrétienne, un courant religieux fondé aux États-Unis au XIXe siècle.Ce jet de cocktail molotov, qui n’a fait que peu de dégâts, a également été revendiqué par le Gadi sur le site « Contra Info », dans un texte lançant: « Mort au fascisme et à ses symboles ».Cette nouvelle revendication a rapidement débouché sur les deux interpellations, effectuées à Tarbes dans le cadre de l’enquête conduite par le parquet antiterroriste.

afp dans Folie

 

http://www.tarbes-infos.com/spip.php?article11371

Le Tarbais auteur des attaques incendiaires à Tarbes et Pau condamné à deux ans de prison ferme

 

lundi 17 février 2014 par Rédaction

 

Damien Camelio, 31 ans, qui a reconnu être l’auteur des attaques incendiaires de Tarbes, fin décembre et de celle de Pau, a comparu, aujourd’hui, devant le tribunal correctionnel de Tarbes. Pour expliquer son geste, il a lu un texte où il se décrit comme « un anarchiste entré en résistance ». Il a été condamné à deux ans de prison ferme et incarcéré à la maison d’arrêt de Pau où il se considérant désormais comme un « prisonnier politique ».

 

http://www.ladepeche.fr/article/2014/02/18/1820564-tarbes-deux-ans-de-prison-pour-le-terroriste-du-gadi.html

Tarbes. Deux ans de prison pour le terroriste du Gadi

 

Publié le 18/02/2014 à 03:48, Mis à jour le 18/02/2014 à 08:01

 

Tarbes (65)

 

Damien Camelio et son avocate, Me Stéphanie Balespouey. / Photo L. Dard

Damien Camelio et son avocate, Me Stéphanie Balespouey. / Photo L. Dard

zoom dans LCR - NPA

Damien Camelio, 31 ans, est l’homme qui a créé le Gadi et revendique la paternité des attaques incendiaires sur Tarbes et Pau. Aujourd’hui, il fait partie «des prisonniers politiques» qu’il soutient.

Un regard froid et déterminé qui assombrit une silhouette anonyme, couverte d’un sweat à capuche sombre. Et si le Gadi, c’était lui. À 31 ans, Damien Camelio comparaissait hier devant le tribunal de Tarbes, après que le parquet antiterroriste de Paris se soit dessaisi de l’enquête. Le prévenu ne cache pas son rôle dans les attaques incendiaires de Tarbes fin décembre comme dans celle de Pau. Il revendique même sa responsabilité, comme il l’avait fait auparavant par l’intermédiaire du Gadi, le groupe action directe international. «D’ailleurs on n’arrive pas à identifier d’autres membres que vous, avoue la présidente. Vous semblez avoir agi sans complice.» La deuxième personne interpellée, un anarchiste espagnol de 39 ans, n’a pas été poursuivie.

Damien Camelio ne dira mot sur la composition du Gadi. Il sera plus disert, à l’heure de lire une déclaration préalablement rédigée : «Je revendique ces attaques en soutien aux compagnons anarchistes emprisonnés et contre les conséquences des politiques libérales appliquées en Europe. L’ascenseur social ne fonctionne pas. Le capitalisme, ce système féodal dans lequel la vie entière d’un individu est déterminée à la naissance, il est là le vrai terrorisme, quand des familles sont jetées à la rue, quand des parents ne peuvent plus nourrir leurs enfants, quand la dignité humaine est piétinée. Regardez votre terrorisme dans les yeux avant de juger le mien.» Il cible l’Etat qui encourage le vol organisé de la «mafia des exploiteurs» et notamment Mittal ce «terroriste de classe mondiale». «J’attaque des symboles et vus répondez de façon violente en ordonnant mon incarcération. Je ne suis pas innocent, au propre comme au figuré. Ni coupable tant que vous ne reconnaîtrez pas la culpabilité des vrais oppresseurs terroristes. je ne suis pas non plus une victime. Je suis juste un militant anarchiste entré en résistance.»

Un papi anarchiste

Mais qui est-il vraiment ? «Un idéaliste passionné» comme le dira l’expert psychiatrique qui relèvera des maltraitances morales, mais aussi des convictions politiques inébranlables, une psychorigidité et une dangerosité criminologique plutôt que psychiatrique. «La question de sa réadaptabilité à la société est difficile» conclut le rapport. «Il y a un risque de récidive avec celui qui n’est plus un délinquant habituel» dira la procureur Marion de Lalande d’Olce qui réclamera quatre ans de prison. Neuf condamnations (pour des affaires de vol et stupéfiants) et plusieurs mois en prison, n’altéreront pas ses convictions. «C’est un homme exalté qui a toute sa tête, a fait des études supérieures, défendra Me Stéphanie Balespouey, son avocate. C’est un homme exalté dont j’ai l’honneur de défendre la liberté d’opinion et d’expression. Il a des convictions profondes. Toutes ses ressources, il les destine à la cause des prisonniers politiques. Même son grand-père était anarchiste !» «C’est l’abandon de mes idéaux qui m’a fait plonger dans la cocaïne, dira le prévenu, placé en foyer durant son adolescence, passé par la Corse et employé pendant huit ans comme cordiste. En retrouvant mes convictions, j’en suis sorti.» «Mais où donc ce militantisme va vous mener ?» l’interroge la présidente, Nicole Lauda. «En prison madame… Là, j’ai du mal à avoir des projets. Ce n’est pas un plaisir d’utiliser la violence. Mais remarquez que ça marche.» «Vous estimez que cela a eu un quelconque effet pour votre cause ?» reprend la présidente. «Je ne sais pas… Ça a aidé à diffuser certaines idées, à montrer qu’on existe.» Il n’en dira pas plus sur ce «on», qui pourrait bien se résumer à sa seule personne, malgré des contacts par-delà les Pyrénées. «Il s’en est pris aux biens uniquement, pointe Me Balespouey. À Pau, le siège du FN était sa cible, mais comme il y avait des voitures à proximité, il a visé l’Église en face pour ne pas causer de dégâts aux particuliers. Nous ne sommes pas dans du terrorisme.»

Le tribunal le condamnera à deux ans de prison, une décision pour laquelle Damien Camelio ne fera pas appel. «Je ne suis ni innocent, ni victime, ni coupable» lancera-t-il pour conclure son numéro.

Andy Barréjot

 

http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2014/02/18/deux-ans-ferme-pour-les-attaques-au-cocktail-molotov,1180000.php

Pau : deux ans ferme pour les attaques au cocktail Molotov

 

Publié le 18/02/2014 à 06h00
Mise à jour : 18/02/2014 à 07h35

Un engin incendiaire avait endommagé les portes du local de l'Église de la science chrétienne, dans la nuit du 7 au 8 février.

Un engin incendiaire avait endommagé les portes du local de l’Église de la science chrétienne, dans la nuit du 7 au 8 février. (Archives B. Robaly)

 

Le tribunal correctionnel de Tarbes a condamné hier à deux ans de prison l’auteur de trois attaques commises à Tarbes et Pau à l’engin incendiaire au nom de l’anticapitalisme. L’homme avait été interpellé mardi dernier à Tarbes pour des faits commis dans cette ville en décembre et à Pau, dans la nuit du 7 au 8 février dernier. Il avait cette fois visé un local de l’Église de la science chrétienne, rue Montpensier.

À l’issue d’un court procès, les juges ont prononcé hier le maintien en détention de Damien Camelio, un Tarbais de 31 ans. Cet ancien artisan du bâtiment aujourd’hui sans emploi, a complètement assumé ses actes dans une déclaration lue devant les juges. Il s’est revendiqué « anarchiste, anticapitaliste et antifasciste ».

Il visait en fait le local du Front National…

Si les attaques avaient été revendiquées par un mystérieux Groupe d’action directe international (Gadi) et si le parquet antiterroriste de Paris s’était provisoirement saisi de l’affaire, l’enquête, le procès et Damien Camelio lui-même ont fait apparaître le prévenu comme un homme agissant seul et pas très doué pour la clandestinité.

Damien Camelio avait été rapidement identifié. Sa voiture apparaissait sur les caméras de surveillance sur les lieux de ses méfaits. Son portable avait été géolocalisé près de là. Et il avait payé le péage entre Pau et Tarbes avec sa carte bancaire. S’il s’en était pris à l’Église de la Science chrétienne, c’était par défaut : il avait initialement l’intention de viser le local du Front national situé en face, mais il n’avait pas voulu endommager les voitures stationnées là.

L’expertise psychologique a noté chez lui des « troubles d’idéaliste passionné ». La procureure Marion de la Lande d’Olce a refusé de prendre le prévenu à la légère. Elle a souligné le risque de récidive de la part d’un homme qui « présente une dangerosité et une criminalité avérées ». Elle a requis contre lui quatre ans de prison ferme.

Après le jugement, Damien Camelio a donné pour consigne à son avocate Stéphanie Balespouey de ne pas faire appel. « Il vient de m’indiquer qu’il n’est ni innocent, ni victime, ni coupable. Il ne reconnaît pas l’État français », a-t-elle dit.



Une relation entre Mohamed Merah et Jonathan Plent ?

Certains s’en souviennent peut-être, d’autres non, dans la rubrique « Affaire Merah » de mon blog « Un petit coucou » chez OverBlog, j’avais publié les deux articles suivants, relatant des faits survenus à Tarbes au cours du printemps 2012 :

 

2012-04-01 Affaire Merah- un foyer secondaire à Tarbes - Un petit coucou

 

2012-05-17 Tarbes- le tagueur pro-Merah est revenu - Un petit coucou

 

Cliquez sur les images pour les agrandir et lire les textes.

Pyros serait-il en relation avec Jonathan Plent, aperçu à Tarbes peu de temps après son évasion de la gendarmerie de Pau en février 2012, et retrouvé le week-end dernier en Thaïlande ?

La question se pose d’autant plus facilement que les activités rémunératrices très particulières de cet individu sont exactement les mêmes que celles qui auront permis à Mohamed Merah de financer son opération du mois de mars 2012.



Jonathan Plent se cachait en Thaïlande depuis plusieurs mois

http://www.nicematin.com/nice/le-fugitif-nicois-se-cachait-en-thailande.1843613.html

Le fugitif niçois se cachait en Thaïlande

 

Publié le mercredi 30 juillet 2014 à 08h19

Fin de cavale en Thaïlande pour un Niçois   - 26245175.jpg

Un appel à témoins avait été diffusé pour retrouver Jonathan Plent, mais en vain.DR

Evadé lors d’une audition à Pau dans une affaire de « go fast » et pour des vols à Nice, Jonathan Plent a été retrouvé à Chaweng

Depuis sa rocambolesque évasion le 9 février 2012 de la gendarmerie de Pau où il était entendu dans une affaire de « Go fast » concernant 700 kg de cannabis, il était introuvable.

Le Niçois était depuis le mois de mars dernier à Koh Samui, une île touristique du sud de la Thaïlande où il avait fait venir une partie de sa famille et où il projetait d’investir, selon la police Thaï.

Recherché par Interpol, Jonathan Plent a en effet été retrouvé et arrêté par les autorités thaïlandaises à la demande des policiers français en poste à l’ambassade de France dans un hôtel de Chaweng à l’est de l’île, dans un quartier où se concentre la population française.

Attendu par la police

Son visa a été retiré et il est actuellement dans un centre de rétention, faute d’accord d’extradition entre les deux pays. Mais, explique son avocat, le niçois Me Franck de Vita, « il a accepté de rentrer en France immédiatement afin d’éviter de rester de longs mois dans un centre de rétention dans des conditions très pénibles car, de toutes les façons, il aurait fini par être expulsé ».

Et le pénaliste de préciser que son client « va rentrer à ses frais et veut solder ses comptes avec la justice ». Concrètement, il devrait être escorté dans l’avion par des policiers thaï et très attendu à son arrivée par des policiers français.

Les gendarmes de Pau doivent l’entendre pour son rôle présumé de conducteur d’une voiture transportant 700 kg de pollen de cannabis lors d’un « go fast », un convoi rapide intercepté par les gendarmes et les douaniers à Urdos, dans la descente du col du Somport (Pyrénées-Atlantiques).

C’est lors de sa garde à vue pour cette affaire que le Niçois avait filé à l’Anglaise. Il était en entretien avec un jeune avocat commis d’office, dont c’était la première intervention. Alors qu’il avait une main entravée par une menotte installée à une barre fixe, Jonathan Plent avait réussi à se libérer et à sauter par la fenêtre, non munie de barreaux.

Habitué des cavales

Jonathan Plent, surnommé « Jo », est une vieille connaissance des policiers et gendarmes niçois qui aimeraient l’entendre sur des braquages d’employés de distributeurs automatiques de billets à Nice est et des cambriolages.

Cet homme, décrit comme « atypique et attachant avec des valeurs proches des voyous à l’ancienne » est un habitué des cavales. En 2001, il s’était mis au vert après une affaire vol de voitures à Antibes lors de la nuit de la Saint-Sylvestre. Repris quelques mois plus tard, il avait écopé de trois ans et demi de prison ferme.

D. C. Avec Carol Isoux

 

http://www.nicematin.com/article/nice/le-nicois-evade-de-pau-toujours-introuvable.819225.html

Le Niçois évadé de Pau toujours introuvable

 

Publié le dimanche 18 mars 2012 à 09h30

Le Niçois évadé de Pau toujours introuvable   - 16349965.jpg

La photo diffusée par la gendarmerie dans un appel à témoins. (DR)

Jonathan Plent, ce Niçois qui s’est spectaculairement évadé de la gendarmerie de Pau, reste introuvable. Un hélicoptère et d’importants moyens ont pourtant été déployés les jours suivant son évasion.

Néanmoins, le Niçois de 36 ans reste traqué, puisqu’il fait l’objet de plusieurs mandats de recherche, à Nice et à Pau.

Les policiers niçois aimeraient l’entendre sur des vols avec armes, tandis qu’un juge de Nice veut l’interroger pour de présumés cambriolages.

Les gendarmes de Pau, quant à eux, veulent le récupérer pour son rôle présumé de conducteur d’une voiture transportant 700 kg de pollen de cannabis lors d’un « go fast ».

Cinq autres individus ont été interpellés lors de l’interception de ce convoi rapide par les gendarmes et les douaniers à Urdos, dans la descente du col du Somport (Pyrénées-Atlantiques).

C’est précisément lors de sa garde à vue pour cette affaire de drogue que le Niçois s’est  « arraché ». Il s’est évadé lors de son entretien avec un jeune avocat commis d’office, dont c’était la première intervention en garde à vue.

Alors qu’il avait une main entravée par une menotte installée à une barre fixe, Jonathan Plent a réussi à se libérer et à prendre la fuite en sautant par la fenêtre, non munie de barreaux.

Il a ensuite sauté le grillage d’enceinte avant de se fondre dans la ville. Après avoir été aperçu à Tarbes (Hautes-Pyrénées), il a disparu de la circulation.

Son avocat niçois, Me De Vita se dit « étonné d’apprendre que Jonathan Plent soit impliqué dans une affaire de stupéfiants, car cela n’a jamais été le cas jusqu’à présent ».

D. C.

 

Décapité le 13 février 2012 :

http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2012/02/13/pau-l-evade-court-toujours,226347.php

Pau : l’évadé court toujours

 
Par G.C.

 

Publié le 13/02/2012 à 04h00
Mise à jour : 13/02/2012 à 07h07

Jonathan Plent. © dr
Jonathan Plent. © dr

 

Jonathan Plent court toujours. Evadé jeudi soir des locaux de la gendarmerie de Pau, ce Niçois de 37 ans est resté introuvable durant tout le week-end. Habitué aux cavales, il a très vraisemblablement quitté la région malgré l’imposant dispositif mis en place dès son évasion.

En fait, cet individu, contre lequel un juge niçois a déjà lancé des mandats pour cambriolages et un vol à main armée, file entre les doigts des forces de l’ordre depuis plus d’un an.

Jonathan Plent faisait partie d’un groupe de cinq personnes arrêtées mardi dernier, à Urdos, à l’occasion d’une importante saisie réalisée par les douaniers et les gendarmes du groupement de Pau. Le convoi « go fast » intercepté transportait alors 700 kg de pollen de cannabis. Une marchandise estimée à 3,5 millions d’euros.

Une enquête ouverte

Les barrages routiers dressés dès jeudi soir, le survol de Pau par un hélicoptère, pas plus que le déclenchement du plan Hibou ou la mobilisation d’une demi-compagnie de CRS aux côtés de 120 gendarmes n’ont permis de repérer le fugitif aperçu un temps sur une aire d’autoroute près de Tarbes. Une enquête a bien sûr été ouverte afin de déterminer les circonstances de sa spectaculaire évasion.

Les quatre comparses de Jonathan Plent, également arrêtés mardi soir à Urdos, ont en revanche pris samedi la direction de Bordeaux. Ils se sont vus transférés dans une unité spécialisée, la JJRS, qui est la juridiction interrégionale spécialisée dans la lutte contre la criminalité organisée et la délinquance financière.

Toute personne pouvant apporter un témoignage est priée de téléphoner au 05 59 82 40 30.

 

http://www.nicematin.com/article/derniere-minute/interpelle-lors-dun-go-fast-un-nicois-sevade-de-la-gendarmerie.781551.html

Interpellé lors d’un go fast, un Niçois s’évade de la gendarmerie

 

Publié le vendredi 10 février 2012 à 21h46

Jonathan Plent se cachait en Thaïlande depuis plusieurs mois dans Crime evadenice

La photo de l’homme recherché, diffusée par la gendarmerie.Photo gendarmerie

Jonathan Plent, âgé de 37 ans et originaire de Nice s’est évadé de la gendarmerie de Pau jeudi soir selon une information de la République des Pyrénées.  Recherché depuis plusieurs mois, il a été interpellé dans la nuit de mardi à mercredi dans une affaire de « go fast » alors qu’il  transportait 700kg de cannabis. Il a réussi à s’évader de la section de la section de recherches de la gendarmerie lors de sa garde à vue.

Il aurait été aperçu par des témoins sur une aire d’autoroute de Tarbes vendredi matin.

Toute personne ayant des informations est priée de contacter le 05 59 82 40 30.

 

http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2012/02/10/700-kg-de-drogue-saisis-apres-une-course-poursuite,226150.php

Urdos : 700 kg de drogue saisis après une course-poursuite

 

Publié le 10/02/2012 à 04h00
Mise à jour : 10/02/2012 à 06h59

Quatre voitures ont été prises en chasse par les douaniers mardi soir sur la route du col du Somport. © archives marc zirnheld

Quatre voitures ont été prises en chasse par les douaniers mardi soir sur la route du col du Somport. © archives marc zirnheld

 

Cinq personnes interpellées, 700 kg de résine de cannabis. C’est le bilan d’un contrôle effectué par les douaniers dans la nuit de mardi à mercredi à Urdos. Il était 21 h environ, lorsqu’un convoi « go fast » de quatre voitures a été intercepté alors qu’il circulait dans la descente du col du Somport, côté Urdos, a indiqué une source judiciaire.

L’un des véhicules a tenté de prendre la fuite. Il a été pris en chasse sur la route du Somport. Le fuyard a pénétré dans le village d’Etsaut et a emprunté la route qui mène au quartier Larres. Il ignorait que c’était une voie sans issue ! Piégé, le conducteur a tenté d’échapper aux douaniers à pied dans la neige. Il a été rattrapé très rapidement. 700 kg de résine de cannabis ont été découverts dans le véhicule. La marchandise se trouvait dans des sacs en plastique blancs et opaques recouverts par des couvertures : « L’habitacle était plein à craquer, il n’y avait même pas de place pour un passager », précise une source judiciaire.

Conducteurs et passagers des véhicules ont été placés en garde à vue.

Plus de 13 millions d’euros de produits stupéfiants ont été saisis en 2011 dans l’ensemble des deux départements des Landes et des Pyrénées-Atlantiques. La dernière prise très importante a eu lieu le 30 mai où 806 kg de résine de cannabis ont été découverts par la BSI (brigade de surveillance inté-rieure) des douanes d’Oloron.

 

http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2012/02/10/pau-un-homme-recherche-hier-soir,226149.php

Pau : un homme recherché après s’être évadé de la gendarmerie

 
Par V.C.

 

Publié le 10/02/2012 à 04h00
Mise à jour : 10/02/2012 à 08h55

Photo illustration archives Jean-Philippe Gionnet
Photo illustration archives Jean-Philippe Gionnet

 

En fin de soirée hier, un hélicoptère a survolé la ville de Pau et ses proches environs pendant plusieurs heures, projecteur puissant allumé. Ces (grandes) maoeuvres ont causé un certain émoi en ville et sur internet.

Ces gros moyens ont été déployés pour tenter de retrouver un homme qui s’est évadé de la gendarmerie, cours Léon-Bérard à Pau. Il se trouvait en garde à vue dans le cadre d’une enquête pour trafic de stupéfiants quand, à 20h40, il aurait échappé à la surveillance des forces de l’ordre. Il fait donc maintenant l’objet d’une procédure pour évasion.

Appel à témoins

Un dispositif de recherche a donc été tout de suite mis en place par la gendarmerie et la police, plusieurs dizaines d’hommes appuyés par un maître-chien et l’hélicoptère. L’engin a tourné une bonne partie de la nuit au-dessus de Pau alors qu’au sol des barrages ont été mis en place à plusieurs endroits de la ville, du côté d’Auchan et de la route de Tarbes notamment.

Une forte présence policière en ville a été observée par les noctambules palois, tandis que les grands axes autour de Pau étaient eux aussi sous surveillance.

Cette évasion intervient au surlendemain d’une importante saisie de stupéfiants par les douaniers à Urdos.

L’homme recherché, « âgé d’environ 40 ans », mesurerait 1,80 m. Selon le signalement fourni par la gendarmerie, il serait « brun, les sourcils fournis, porterait une barbe naissante et serait vêtu d’un pull/blouson noir ».

La gendarmerie craint qu’il puisse dérober un véhicule.

Ce matin, l’individu est toujours introuvable. Le dispositif de surveillance est toujours en place à Pau, dans les alentours, et dans les trains.

 

http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2012/02/10/evasion-a-la-gendarmerie-appel-a-temoins,226158.php

Evasion à la gendarmerie de Pau : l’homme est toujours en fuite

 

Publié le 10/02/2012 à 10h54
Mise à jour : 10/02/2012 à 14h19

Photo diffusée par la gendarmerie.

Photo diffusée par la gendarmerie.

 

Hier soir, un homme s’est évadé de la gendarmerie où il était placé en garde à vue dans le cadre d’une enquête pour trafic de stupéfiants.

Il faisait partie des cinq personnes interpellées dans la nuit de mardi à mercredi à Urdos, dans la descente du col du Somport. Un convoi « go fast » transportait 700kg de résine de cannabis.

L’homme âgé d’une quarantaine d’années mesure environ 1,80m. Selon le signalement fourni par la gendarmerie, il serait « brun, les sourcils fournis, porterait une barbe naissante et serait vêtu d’un blouson noir ».

Toute personne ayant des informations est invitée à contacter le 17 ou le 05 59 82 40 30..

 

http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2012/02/10/evasion-a-la-gendarmerie-de-pau-l-homme-apercu-a-tarbes,226161.php

Evasion à Pau : l’homme aurait été aperçu à Tarbes ce matin

 

Publié le 10/02/2012 à 12h27
Mise à jour : 10/02/2012 à 14h19

  • C'est de ce bâtiment que s'est évadé l'homme hier soir.
    C’est de ce bâtiment que s’est évadé l’homme hier soir. (J.Ph. Gionnet)
  • La photo de l'homme recherché, diffusée par la gendarmerie.
    La photo de l’homme recherché, diffusée par la gendarmerie.
  • C'est de ce bâtiment que s'est évadé l'homme hier soir.
    C’est de ce bâtiment que s’est évadé l’homme hier soir. (J.Ph. Gionnet)
2 / 2

 

L’homme gardé à vue qui s’est évadé de la section de recherches de la gendarmerie de Pau hier soir aurait été aperçu par des témoins sur l’aire d’autoroute de Tarbes-est ce matin vers 9h10, selon une source proche de l’enquête.

Jonathan Plent, 37 ans, est originaire de Nice. Recherché depuis plusieurs mois, il a été interpellé dans la nuit de mardi à mercredi à Urdos dans le cadre d’une affaire de trafic de stupéfiants.

Toute personne ayant des informations est priée de contacter le 05 59 82 40 30.

 

Voir aussi :

http://les-fous-du-calibre.over-blog.com/article-le-ni-ois-evade-de-pau-toujours-introuvable-101834475.html

http://copainsdavant.linternaute.com/p/jonathan-plent-12177048

https://www.facebook.com/search/results.php?q=Jonathan+Plent+Lahrir&init=public

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Province_de_Surat_Thani

Province de Surat Thani

19px-Thailande-g%C3%A9o dans Folie
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Surat Thani
สุราษฎร์ธานี
Localisation de la province en Thaïlande.
Localisation de la province en Thaïlande.
Administration
Pays Drapeau de Thaïlande Thaïlande
Capitale Surat Thani
Région Sud
Amphoe 19
Tambon 131
Muban 1 028
Gouverneur Damri Bunching
2009
ISO 3166-2 84
Démographie
Population 984 782 hab. (2000)
Densité 76 hab./km2
Rang 21e
Géographie
Coordonnées 18px-Geographylogo.svg9° 08′ 00″ Nord 99° 19′ 54″ Est
Superficie 1 289 150 ha = 12 891,5 km2
Rang 6e
modifier Consultez la documentation du modèle

Surat Thani (en thaï : สุราษฎร์ธานี) est une province (changwat) de Thaïlande.

Elle est située dans le sud du pays. Sa capitale est la ville de Surat Thani.

Subdivisions

220px-Amphoe_Surat_Thani

magnify-clip

Carte des amphoe de la province de Surat Thani.

Surat Thani est subdivisée en 19 districts (amphoe) : Ces districts sont eux-mêmes subdivisés en 131 sous-districts (tambon) et 1 028 villages (muban).

Les districts les plus connus correspondent aux îles touristiques de Ko Samui (4) et Ko Pha Ngan (5).

Annexes

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Région Nord Chiang Mai · Chiang Rai · Kamphaeng Phet · Lampang · Lamphun · Mae Hong Son · Nakhon Sawan · Nan · Phayao · Phetchabun · Phichit · Phitsanulok · Phrae · Sukhothaï · Tak · Uthai Thani · Uttaradit
Région Centre Ang Thong · Ayutthaya · Bangkok · Chainat · Kanchanaburi · Lopburi · Nakhon Nayok · Nakhon Pathom · Nonthaburi · Pathum Thani · Phetchaburi · Prachuap Khiri Khan · Ratchaburi · Samut Prakan · Samut Sakhon · Samut Songkhram · Saraburi · Singburi · Suphanburi
Région Nord-Est Amnat Charoen · Buriram · Chaiyaphum · Kalasin · Khon Kaen · Loei · Maha Sarakham · Mukdahan · Nakhon Phanom · Nakhon Ratchasima · Nong Bua Lamphu · Nong Khai · Roi Et · Sakhon Nakhon · Si Saket · Surin · Ubon Ratchathani · Udon Thani · Yasothon
Région Est Chachoengsao · Chanthaburi · Chonburi · Prachinburi · Rayong · Sa Kaeo · Trat
Région Sud Chumpon · Krabi · Nakhon Si Thammarat · Narathiwat · Pattani · Phang Nga · Phattalung · Phuket · Ranong · Satun · Songkhla · Surat Thani · Trang · Yala

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Ko_Pha_Ngan

Ko Pha Ngan

29px-Ic%C3%B4ne-%C3%AEle 45px-Flag_of_Thailand.svg
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220px-Koh_Phangan01

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Vue aérienne de l’île par le sud-est

220px-Phangan_Karte

magnify-clip

Carte de Ko Pha Ngan

Ko Pha Ngan ou Koh Phangan est une île du golfe de Thaïlande située au sud-est de la Thaïlande, juste au nord de Ko Samui. Elle appartient à la province de Surat Thani. Koh Phangan est peuplée selon les dernières estimations par 13 500 habitants1. Le moyen le plus pratique pour s’y déplacer est le scooter surtout si l’on souhaite visiter les coins non touristiques de l’île2.

L’île est une destination touristique connue pour ses plages, et pour accueillir la full moon party, fête regroupant un mélange musical qui a lieu sur la plage de Haad Rin, au sud-est de l’île.

 

Notes et références

Annexes

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Région Est Chachoengsao · Chanthaburi · Chonburi · Prachinburi · Rayong · Sa Kaeo · Trat
Région Sud Chumpon · Krabi · Nakhon Si Thammarat · Narathiwat · Pattani · Phang Nga · Phattalung · Phuket · Ranong · Satun · Songkhla · Surat Thani · Trang · Yala

 

A ne pas confondre avec :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Baie_de_Phang_Nga

Baie de Phang Nga

45px-Flag_of_Thailand.svg
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Baie de Phang Nga
Vue satellite de la baie.
Vue satellite de la baie.
Géographie humaine
Pays côtiers Drapeau de Thaïlande Thaïlande
Géographie physique
Localisation Mer d’Andaman
Coordonnées 18px-Geographylogo.svg8° 17′ 00″ Nord 98° 36′ 00″ Est

Géolocalisation sur la carte : Thaïlande (relief)

(Voir situation sur carte : Thaïlande (relief))

Baie de Phang Nga
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La baie de Phang Nga est une baie de la mer d’Andaman de 400 km2 située dans le sud de la Thaïlande. Elle s’ouvre vers le sud, entre la province de Phuket à l’ouest, celle de Phang Nga au nord et celle de Krabi à l’est.

Depuis 1981, une grande partie de la baie est protégée par l’intermédiaire du parc national de Ao Phang Nga.

L’une des îles de la baie, Koh Tapu, est célèbre pour son apparition dans deux films de James Bond, L’Homme au pistolet d’or (1974) et Demain ne meurt jamais (1997).

700px-Mushroom_Rock_at_James_Bond_Island

magnify-clip

Koh Tapu, dans la baie de Phang Nga, en Thaïlande.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Province_de_Phang_Nga

Province de Phang Nga

Phang Nga
พังงา
Localisation de la province en Thaïlande.
Localisation de la province en Thaïlande.
Administration
Pays Drapeau de Thaïlande Thaïlande
Capitale Phang Nga
Région Sud
Amphoe 8
Tambon 48
Muban 314
Gouverneur Yiamsuriya Phalusuk
2008
ISO 3166-2 82
Démographie
Population 250 843 hab. (2000)
Densité 60 hab./km2
Rang 71e
Géographie
Coordonnées 18px-Geographylogo.svg8° 26′ 23″ Nord 98° 31′ 05″ Est
Superficie 417 000 ha = 4 170,0 km2
Rang 53e
modifier Consultez la documentation du modèle

Phang Nga (en thaï : พังงา) est une des provinces méridionales (changwat) de la Thaïlande sur les berges de la mer d’Andaman.

Les provinces voisines sont (à partir du nord, dans le sens horaire) Ranong, Surat Thani et Krabi. Au sud, se trouve la province de Phuket, bien que cette province n’ait aucun lien terrestre autre que le pont Sarasin.

Geographie

La province est située du côté ouest de la péninsule Malaise, et inclut plusieurs îles dans la baie de Phang Nga, dans la mer d’Andaman. L’île la plus célèbre de la baie de Phang Nga est « l’île de James Bond », de son vrai nom Ko Khao Tapu (île de la montagne en forme de clou, en l’anglais « Nail Mountain island »). Cette île calcaire en forme d’aiguille a été rendue célèbre par son apparition dans le film de James Bond L’Homme au pistolet d’or (The Man with the Golden Gun). Le Parc National de la baie de Phang Nga a été créé en 1981 pour protéger ces îles.

Histoire

Au XVIIIe siècle, il y avait trois cités de statuts comparables, Takua Pa, Takuathung et Phang Nga. La cité de Phang Nga a été probablement créée en 1809 sous le règne du Roi Rama II, pendant une des guerres avec la Birmanie voisine. La cité de Thaland sur l’île de Phuket ayant été rasée, les citoyens reçurent l’ordre de se réimplanter dans la cité de Phang Nga.
Dans le but de renforcer la défense stratégique de cette région, en 1840 Phang Nga est devenu une province et Takua Thung a été réduite au rang de district. En 1931, Takua Pa a été incorporée à la province de Phang Nga.

Le 26 décembre 2004, la province de Phang Nga a été grandement touchée par le tsunami créé par le séisme de Sumatra, magnitude 9,0. Cette province a été le plus touchée de Thaïlande avec des milliers de victimes dont le petit-fils du Roi Bhumibol, Bhumi Jensen.

Symboles

Le sceau de la province présente les montagnes Phu Khao Chang à l’arrière-plan et la mairie à l’avant-plan. Aussi représenté à l’avant-plan, une drague qui représente l’industrie minière de l’étain.

L’arbre représentant la province est le cinnamomum porrectum et la fleur l’anaxagorea javanica.

Divisions administratives

Map of Amphoe

Phang Nga est divisé en 8 districts (Amphoe), qui sont subdivisés en 48 communes (tambon) et 314 villages (mubaan).

  1. Mueang Phangnga
  2. Ko Yao
  3. Kapong
  4. Takua Thung
  1. Takua Pa
  2. Khura Buri
  3. Thap Put
  4. Thai Mueang

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Un Niçois en cavale arrêté en Thaïlande

Tiens, curieusement, un Français en « exil » s’est encore fait remarquer en Thaïlande le week-end dernier :

 

http://france3-regions.francetvinfo.fr/cote-d-azur/2014/07/30/un-nicois-qui-s-etait-evade-d-une-gendarmerie-arrete-en-thailande-525304.html

drogue

Un Niçois qui s’était évadé d’une gendarmerie arrêté en Thaïlande

 

Un Français soupçonné notamment de trafic de drogue, qui s’était évadé de la gendarmerie de Pau en 2012, a été arrêté en Thaïlande et va être prochainement expulsé vers la France, a indiqué la police de l’immigration.

  • Yves Lebaratoux avec AFP
  • Publié le 30/07/2014 | 15:42, mis à jour le 30/07/2014 | 15:42
Evasion de la gendarmerie de Pau de Jonathan Plent arrêté à Urdos dans le cadre d'un go fast pour une quantité de 700 kg de pollen de cannabis © Photo : Maxppp
© Photo : Maxppp Evasion de la gendarmerie de Pau de Jonathan Plent arrêté à Urdos dans le cadre d’un go fast pour une quantité de 700 kg de pollen de cannabis

 

En février 2012, Jonathan Plent, 40 ans, avait été interpellé avec plusieurs autres personnes lors de l’interception dans les Pyrénées-Atlantiques, à la frontière franco-espagnole, d’un convoi de puissants véhicules transportant quelque 700 kg de cannabis.

Quelques jours plus tard, il s’était évadé de la gendarmerie de Pau lors d’un entretien avec son avocat, et il était depuis en fuite.

« Il est arrivé (en Thaïlande) le 25 juillet en provenance d’Espagne et s’est rendu directement sur l’île de Samui », a indiqué le lieutenant-colonel Wuthichat Bootsripoom, de la police de l’immigration.

Rejoint par sa femme et ses enfants qui vivent en Espagne, le suspect a ensuite été arrêté le 27 juillet dans un hôtel de cette île très prisée des touristes dans le Golfe de Thaïlande, a-t-il précisé.

L’homme qui voyageait avec un « vrai passeport« , mais pas à son nom, devrait être expulsé dans les prochains jours, a encore ajouté le policier.
 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Ko_Samui

Ko Samui

Ko Samui
เกาะสมุย
Situation de Ko Samui dans la province de Surat Thani
Situation de Ko Samui dans la province de Surat Thani
Géographie
Pays Drapeau de Thaïlande Thaïlande
Localisation Golfe de Thaïlande
Coordonnées Un Niçois en cavale arrêté en Thaïlande dans Crime 18px-Geographylogo.svg9° 18′ 03″ N 100° 00′ 00″ E
Superficie 252 km2
Point culminant 635 m
Administration
Province Surat Thani
Démographie
Population 52 492 hab.
Densité 208.3
Plus grande ville Nathon
Autres informations
Découverte Préhistoire
Fuseau horaire UTC+7

Géolocalisation sur la carte : Thaïlande (relief)

(Voir situation sur carte : Thaïlande (relief))

Ko Samui
Ko Samui
Île de Thaïlande
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Ko Samui (en thaï : เกาะสมุย), Koh Samui ou simplement Samui est une île du golfe de Thaïlande située dans la partie sud de l’isthme de Kra et appartenant à la province de Surat Thani.

Située à environ 25 km des côtes, elle est la troisième plus grande île de Thaïlande, avec une superficie de 228 km² et une population de 45 873 habitants en 2004. Elle jouit de nombreuses ressources naturelles touristiques : plages de sable blanc, coraux et cocotiers.

Géographie

220px-Sunrise_thailand_ko_samui dans Folie

magnify-clip dans Perversité

Lever de soleil sur une plage

L’île est située dans le golfe de Thaïlande, à environ 35 km au nord-est de la ville de Surat Thani, au centre d’un petit archipel de 85 îlots dont 6 sont habités, qui composent le parc national de Mu Ko Ang Thong (les îles du bol d’or). Ko Pha Ngan, également très touristique, se trouve quelques kilomètres plus au nord.

Ko Samui a une forme massive de (25 km x 21 km), plutôt circulaire. Son centre, qui culmine à 656 mètres, est couvert d’une hostile jungle de montagne. Les plaines sont reliées par une unique route de 51km qui suit essentiellement la côte.

La ville principale est Nathon, un port de pêche et de transport entre les différentes îles, situé sur la côte sud-ouest de Samui. C’est également le siège de l’administration locale, et le cœur économique de l’île.

Le nom de chacune des plages principales de l’île est désormais liée à une ville propre, à cause de l’implantation de nombreux hôtels, restaurants et boîte de nuits ces dernières décennies.

Histoire

Surnommée la « perle de la mer de Chine », l’île n’a connu qu’un développement assez tardif. Elle était probablement inhabitée jusqu’au VIe siècle puis colonisée par des pêcheurs de Malaisie et du sud de la Chine1. Elle apparaît sur des cartes chinoises de 1687 sous le nom de Pulo Cornam. Le nom actuel de Samui reste mystérieux. Il provient peut-être du nom d’un des arbres locaux, mui, ou du mot chinois saboei, qui signifie « port sûr ». Ko est un mot thaï signifiant « île ». Jusqu’à la fin du XXe siècle, Ko Samui était une communauté de pêcheurs, autosuffisante et isolée, qui n’établissait que peu de contacts avec la Thaïlande. Elle ne possédait que des routes en terre jusqu’à la fin des années 1980 et l’arrivée des premiers touristes, et la traversée des 15km de l’île demandait une journée de marche à travers la jungle des montagnes.

Administration

Ko Samui est un district (amphoe) de la province de Surat Thani, subdivisé en sept sous-districts (tambon). L’île entière est une municipalité (thesaban mueang). Le district couvre toute l’île ainsi que l’archipel Ang Thong et quelques îles alentour.

  1. Ang Thong
  2. Lipa Noi
  3. Taling Ngam
  4. Na Mueang
  5. Maret
  6. Bo Phut
  7. Mae Nam
Carte des Tambon

Économie

L’activité traditionnelle est la pêche et l’exploitation du caoutchouc et des quelque 4 millions de cocotiers qui produisent le coprah.

L’industrie du tourisme est désormais son activité économique principale. Ses magnifiques plages ont attiré un flot de touristes dès les années 1970, initialement de style hippies, quand les liaisons avec le continent étaient difficiles. La construction de son propre aéroport international dans les années 1990 a permis de relier l’île au reste de l’Asie par des vols quotidiens vers Bangkok, Hong Kong ou Singapour. Mais la croissance et la prospérité économique de l’île bouleversèrent la culture et l’environnement de Ko Samui, et furent source de conflit entre les autochtones et les immigrés du reste de la Thaïlande et des pays étrangers2. D’autre part, l’arrivée massive de nouveaux touristes provoqua une inflation du prix des terrains et un début de construction sur les sites naturels. Preuve de l’émergence de Samui sur la liste des destinations touristiques d’envergure, le Queen Victoria (paquebot de plus de 2000 passagers), fit escale sur l’île lors de son tour du monde de 20083.

La construction d’un accès stable au haut débit ces dernières années a également fait de l’île un site d’implantation potentiel pour les entreprises informatiques, qui tendent à diversifier l’économie locale. De plus, son climat et son accessibilité la rendent particulièrement attractive pour les investisseurs étrangers.

Transports

Plusieurs ferrys relient Samui au continent. Des bus publics desservent l’île. Les songthaew (bus-camionnettes proches des tuk-tuk) circulent sur la route côtière, et des taxis privés sont disponibles à travers l’île bien que ceux-ci soient critiqués pour leur manque de fiabilité (compteurs kilométriques et surcharge).

L’aéroport international de Ko Samui (USM) est un aéroport privé à l’origine construit par Bangkok Airways, qui est toujours l’opérateur principal et qui fut pendant longtemps le seul à proposer la liaison entre l’île et la Thaïlande. L’aéroport est également desservi par la Thai Airways International. Il ne dispose pas de bâtiments réels à disposition des passagers, hormis la boutique de souvenirs. Il possède deux terminaux : l’un pour les vols domestiques, l’autre pour les trajets internationaux.

L’aéroport est situé près de l’embarcadère du Big Bouddha d’où les ferries partent vers Ko Pha Ngan. Des ferries rapides pour Koh Tao et Chumphon partent de l’embarcadère de Maenam, à 6km environ au nord-ouest de l’aéroport.

Statistiques de l’aéroport international de Ko Samui
Année Vols Passagers à l’arrivée Passagers au départ Passagers totaux
20054 15 818 584 023 621 313 1 205 336
20065 18 762 689 063 711 196 1 400 259
20076 15 783 577 600 611 554 1 189 154
20087 17 707 673 851 691 283 1 365 439
Source: Thailand’s Department of Civil Aviation
  • 120px-Samui_Airport_Departure_Gate

    Embarquement de l’aéroport

  • 120px-Samui_Airport_Runway

    Piste de l’aéroport

  • 120px-Samui_Airport

    Vue générale

Accidents

  • Le 21 novembre 1990, un Bombardier Dash 8 (DHC-8-103) de la Bangkok Airways s’écrase en essayant d’atterrir sous une pluie battante et des vents puissants. Les 38 passagers à bord ont tous péri8.
  • le 23 juin 2000 , le célèbre footballeur slovaque Peter Dubovsky est décédé à 28 ans lors d’un accident de plongée dans cette région.
  • Le 4 août 2009, le vol 622 de la Bangkok Airways, effectué par un ATR-72 entre Krabi et Ko Samui a dérapé hors de la piste, tuant l’un des pilotes9.

Hôpitaux

Il y a quatre hôpitaux privés internationaux à Samui :

  • Samui International Hospital sur la Beach Road au nord de Chaweng
  • Thai International sur la Lake Road à Chaweng
  • Bandon Hospital sur la route côtière
  • Bangkok Samui Hospital à Chaweng Noi

L’hôpital public se situe à Nathon. Il y a également de nombreuses cliniques et pharmacies, surtout à Chaweng.

Climat

Situant dans la province de Surat Thani, Samui a essentiellement deux saisons : chaude tropicale l’essentiel de l’année, avec une brève saison des pluies. Contrairement à Phuket et la majeure partie du sud de la Thaïlande, qui a une saison humide de six mois entre mai et novembre, le climat de l’île est relativement sec durant l’année, avec une saison des pluies en novembre10. Le reste de l’année, les averses durent peu de temps.

Relevé météorologique de Ko Samui, Thaïlande
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 24,1 25 25,6 26,1 25,8 25,5 25,1 25,1 24,8 24,4 24,1 23,9 23,9
Température maximale moyenne (°C) 29 29,5 30,7 32,1 32,6 32,2 32 31,9 31,6 30,5 29,5 29,1 32,6
Précipitations (mm) 137,8 57,8 77,8 76,6 146,5 112,7 122,8 118,7 116,8 290,2 489,6 209,1 1 956,4

Culture

Mode de vie

Bien que l’île se situe au sud de la Thaïlande, où l’islam a la plus forte influence, les autochtones, appelés « Chao Samui », sont surtout bouddhistes. Autrefois, la plupart d’entre eux vivaient de la récolte de la noix de coco. Désormais la plupart des emplois sont liés au tourisme. De nombreux habitants ont profité de l’essor touristique de l’île pour vendre des terres qu’ils possédaient depuis des décennies. En conséquence du développement économique de Samui, beaucoup de sino-thaï sont venus à Samui depuis Bangkok. La plupart des ouvriers nécessaires à la croissance de l’île proviennent de la région la plus pauvre du nord-est de la Thaïlande.

Le sud de la Thaïlande est un melting pot de bouddhistes, sinothaï, musulmans… Mais Ko Samui ne semble pas souffrir des tensions religieuses entre les communautés qui dans l’ensemble cohabitent pacifiquement. Hors des zones touristiques, la langue thaïe (dialecte du Sud) est largement parlée.

Ko Samui est une destination populaire pour les personnes âgées et de nombreux retraités y vivent, en raison probablement du climat, des paysages et de la qualité de vie de l’île.

Évènements et festivals

  • Le Festival de Combats de Taureaux est l’un des festivals les plus célèbres de l’île, organisé lors d’occasions spéciales comme les fêtes de fin d’année ou Songkran. La saison diffère en fonction de coutumes anciennes et de cérémonies. Le taureau est richement orné. Avant le combat qui dure deux rounds, les moines l’aspergent d’eau bénite. Traditionnellement, le propriétaire du vainqueur remporte une somme d’argent.
  • Le Festival du Village de Pêcheurs est un festival de cinq jours autour de la musique, des festivité et de la nourriture locale. La musique est jouée par des artistes célèbres et des tentes vendent des spécialités des hôtels voisins à des prix abordables.
  • La Régate de Samui est organisée tous les ans depuis 2002. Elle est connue à l’international et les compétiteurs viennent autant de la Thaïlande que de l’Australie, de Singapour, du Japon ou de Chine.

Cuisine locale

En général, la nourriture du sud de la Thaïlande est connue pour sa teneur en piment. L’essentiel de la cuisine locale provient des cuisines malaise, indonésienne et indienne. Les plats favoris incluent un curry indien (Massaman curry), des nouilles de riz dans une sauce de poisson au curry (khanom jeen) et du poulet biryani. Comme dans le reste de la province de Surat Thani, les plats locaux sont les œufs saumurés et le rambutan.

Sites touristiques

  • Chaweng : La plage la plus populaire de Koh Samui est une grande plage de sable blanc de plus de 7 km de long, elle est aussi la plage la plus jolie de l’île du fait du peu de profondeur de l’eau. Chaweng est bordée d’hôtels donnant directement sur la plage, de boutiques, échoppes et restaurants.
  • Lamai est la deuxième plage la plus fréquentée de Koh Samui, les plages étant plus sauvages et plus calmes que Chaweng, idéal pour plus de tranquillité.
  • Nathon est le port d’embarcation de Koh Samui en direction de Surat Thani, ville peu animée.
  • Green Mango est le soi de Chaweng bordé de nombreux bars s’animant à la tombée de la nuit
  • Big Bouddha (Wat Phra Yai) : une statue de Bouddha assis, couverte d’or. Elle mesure 12 mètres de haut. Ce temple se trouve au nord de l’ile.
  • Les rochers de Grand-père et de Grand-mère (Hin Ta et Hin Yai) : des rochers en forme d’organes génitaux masculin et féminin.

Galerie

  • Koh Samui Panoramic.jpg
  • 120px-KoSamuiNaThonFromJungle_OwlofDoom

    Na Thon vue de la jungle

  • 120px-Koh_Samui_Lipa_Noi2

    Plage de Lipa Noi

Références

  1. (en) Joe Bindloss, Steven Martin, Wendy Taylor, Thailand’s Islands and Beaches, Lonely Planet (ISBN 978-1-74059-500-1), p. 199
  2. Danger in paradise [archive] Guardian Online. Accessed April 16, 2006.
  3. 2008 Pathway to the Explorers World Cruise [archive]
  4. (en) « Samui Airport 2005 Statistics » [archive], Thai Department of Civil Aviation
  5. (en) « Samui Airport 2006 Statistics » [archive], Thai Department of Civil Aviation
  6. (en) « Samui Airport 2007 Statistics » [archive], Thai Department of Civil Aviation
  7. (en) « Samui Airport 2008 Statistics » [archive], Thai Department of Civil Aviation
  8. (en) « ACCIDENT DETAILS » [archive], Plane Crash Info (consulté le 4 August 2009)
  9. (en) « Fatalities reported as Bangkok Airways ATR 72-500 skids off runway » [archive], Flight Global (consulté le 4 August 2009)
  10. http://www.travelfish.org/weather_fish.php [archive]
  11. (en) « Climatological Information for Ko Samui, Thailand » [archive], World Weather Information Service (consulté le 2009-12-05)

Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes



Succès fou pour mon article du 11 juillet 2014 sur l’affaire Méric

J’en ai déjà parlé dimanche dernier, un individu que je ne saurais qualifier publiquement comme il mérite de l’être étant donnés ses pouvoirs extraordinaires sur la magistrature brestoise, a entrepris voici tout juste une semaine de lire cet article que j’ai publié le 11 juillet dernier :

http://petitcoucou.unblog.fr/2014/07/11/affaire-meric-front-de-gauche-et-violation-du-secret-medical/

Il doit connaître d’énormes difficultés à se connecter à Internet depuis le lieu de villégiature où il se trouve en Chine, car il n’a pas encore fini de le lire, il y revient toujours plusieurs centaines de fois par jour.

Sachant qu’en outre il continue à soutenir que je ne serais qu’une folle délirante ou une mythomane qui raconterait n’importe quoi et ne serait jamais crédible en rien, je vous colle ci-dessous une partie de mes statistiques de blog, prouvant ce que je dis, au moins pour l’essentiel :

 

graph.php_type_month

Cliquez sur l’image pour l’agrandir, vérifiez et constatez : c’est ahurissant.

Voici la répartition de ces visites pour les pages les plus fréquentées du Petitcoucou :

 

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Et la localisation des visiteurs pour l’échantillon de ceux qui sont actuellement en ligne :

 

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Organisation: China Telecom FUJIAN
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Region: Las Vegas (US)

 

 

 

IP-Adresse: 222.77.204.114
Provider: China Telecom FUJIAN
Region: Putian (CN)

 

 

 

IP-Adresse: 120.37.227.7
Provider: China Telecom FUJIAN
Region: Fuzhou (CN)

 

 

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Fujian

Fujian

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Fujian
Carte indiquant la localisation du Fujian (en rouge) à l'intérieur de la Chine
Carte indiquant la localisation du Fujian (en rouge) à l’intérieur de la Chine
Administration
Pays Drapeau de la République populaire de Chine Chine
Autres noms Chinois : 福建
Pinyin : Fújiàn POJ : Hok-kian
Abréviation 闽/閩 (Pinyin: mǐn) (POJ: ban)
Statut politique Province
Capitale Fuzhou
Démographie
Population 35 110 000 hab. (2004)
Densité 289 hab./km2
Rang 18e
Nationalités Hans (98 %)
She (1 %)
Hui (0,3 %)
Géographie
Superficie 121 400 km2
Rang 23e
Économie
PIB (2004) 605 300  (11e)
PIB/hab. 17 240 Ұ (7e)
modifier Consultez la documentation du modèle

Le Fujian (福建, pinyin : Fújiàn, produit la fortune ; EFEO : Fou-kien ; Wades-Giles : Fu-chien; POJ : Hok-kian) est une province côtière située au sud-est de la Chine.

Les îles côtières (les îles Matsu, Wuqiu, Jinmen et Lieyu) formant l’actuel province taïwanaise du Fujian en font aussi historiquement partie, mais sont restées sous le contrôle le République de Chine dont le gouvernement s’installa sur l’île de Taïwan situé en face du Fujian de l’autre côté du détroit de Taïwan, au moment de l’arrivée des communistes au pouvoir.

Beaucoup de Taïwanais sont originaires de cette région et parlent toujours un dialecte du Fujian né au Xe siècle et issu du minnanhua (闽南话/閩南話 langue du sud du fleuve Min), chinois médiéval.

En français, ses habitants sont appelés les Fukiénois.

La province possède également à Xiamen (Amoy), l’une des quatre zones économiques spéciales (ZES) instaurées dans les années 1980 par le gouvernement chinois.

Géographie et climat

Le Fujian est une région montagneuse dont une grande partie est difficile d’accès, excepté les villes côtières. L’activité économique est d’ailleurs concentrée sur les côtes.

La province jouit d’un climat subtropical, avec des étés très chauds et humides et des hivers doux (excepté dans les régions montagneuses où l’hiver peut être très froid). La mousson s’installe de juin à août et apporte typhons et pluies torrentielles.

Villes

ville population 2006
1. Fuzhou (Hok-ciu) 福州 1 202 136
2. Zhangzhou (Longxi) 漳州 610 379
3. Xiamen (Amoy) 厦门/廈門 592 372
4. Putian 莆田 380 646
5. Shishi 石狮 312 823
6. Sanming 三明 211 410
7. Quanzhou 泉州 184 812
8. Nanping 南平 172 127
9. Yong’an 永安 136 083
10. Longyan 龙岩/龍岩 126 068
11. Bantou (Licheng) 119 670
12. Shaowu 劭武 113 642

Histoire

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Durant la Grande famine, entre 1959 et 1961, la province a perdu 870 000 habitants1

À voir

Notes et références

Liens externes

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Province du Fujian

 

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220px-ROC_Fuchien dans Perversité

magnify-clip dans Statistiques de blog

Les trois groupes de territoires formant la province du Fujian (en rouge) sont, du nord au sud : les îles Matsu ; les îles Wuqiu ; Jinmen et les îles Lieyu.

220px-Flag_of_Fujian_Province_%28Republic_of_China%29

magnify-clip

Drapeau de Province du Fujian.

La province du Fujian (sinogramme traditionnel : 福建省 ; sinogramme simplifié : 福建省 ; pinyin : Fújiàn Shěng) est l’une des deux organisations administratives de Taïwan désignées sous le nom de provinces et régies par la République de Chine.

Elle groupe les îles situées le long des côtes de la Chine continentale arraché lors de la guerre civile à la province homonyme tombée sous le contrôle de la République populaire de Chine. Ces territoires forment deux comtés :

L’ensemble de ces territoires représentent 182,66 km2, peuplés de 91 261 habitants (2009), soit une densité de 499 hab./km2.

La capitale de la province est la ville de Jincheng.

 [masquer]

v · d · m

Drapeau de la République de Chine Liste des subdivisions administratives de la République de Chine

Municipalités spéciales New Taipei · Kaohsiung · Taichung · Taipei · Tainan
Province de Taïwan
Municipalités provinciales Chiayi · Keelung · Hsinchu
Comtés Changhua · Chiayi · Hsinchu · Hualien · Miaoli · Nantou · Penghu · Pingtung · Taitung · Taoyuan · Yilan · Yunlin
Province du Fujian
Comté de Kinmen · Comté de Lienchiang

 



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