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Je reçois toujours par e-mail des spams truffés de messages à l’encre sympatoche. Gonflant.



Homicides, règlements de comptes : une vraie vague en 2010

A Paris comme à Marseille, les statisticiens du crime ont observé une forte activité en 2010 :

http://www.20minutes.fr/societe/1476539-20141112-homicides-entre-2007-2013-radiographie-crime-parisien

FAITS DIVERS Une étude détaille les caractéristiques des homicides commis en région parisienne…

Homicides entre 2007 et 2013: Radiographie du crime parisien

Vincennes le 18 juin 2012. Recherches de restes humains par la police judiciaire et la police scientifique dans le bois de Vincennes.
Vincennes le 18 juin 2012. Recherches de restes humains par la police judiciaire et la police scientifique dans le bois de Vincennes. – A. GELEBART / 20 MINUTES
William Molinié
    • Créé le 12.11.2014 à 07:11
    • Mis à jour le 12.11.2014 à 07:11

Âge moyen des victimes, typologie des homicides, répartition géographique, armes utilisées… A quoi ressemble le crime? Une étude publiée ce mercredi que 20 Minutes s’est procuré détaille précisément les caractéristiques des homicides commis à Paris et en petite couronne entre 2007 et 2013.

Parmi l’échantillon de 602 homicides retenus par l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP), 226 ont été commis à Paris intra-muros. Le reste dans les départements de petite couronne avec une grande majorité (204) en Seine-Saint-Denis. La moitié s’est déroulée dans des lieux privés, l’autre dans l’espace public: voie publique (35%), commerces (6%)… 64% des homicides ont été commis avec des armes dont 34% avec une arme blanche, 23% avec des armes à feu et 7% avec des armes par destination (marteau, pierre, scie…).

On sait désormais très précisément que les femmes sont les victimes principales des homicides conjugaux (74%), qui se déroulent à majorité dans un lieu privé (82%). Contrairement aux règlements de compte et homicides liés à une activité criminelle qui se nouent à 62% dans l’espace public.

Evolution du nombre d’homicides | Create Infographics

 

«Pour la première fois, nous avons une vision qualitative sur un type d’infraction», se félicite Christophe Soullez, chef de l’ONDRP. Ses équipes se sont appuyées sur les synthèses établies par la cellule opérationnelle de rapprochements et d’analyse des infractions liées (Corail) de la Préfecture de police. «Nous avons créé notre propre nomenclature. Nous pensons pouvoir le faire à l’avenir sur les violences sexuelles ou les vols à main armée».

Selon la méthode retenue, les homicides incluent les meurtres, les assassinats, les infanticides, les violences volontaires ayant entraîné la mort sans l’intention de la donner. Ils excluent en revanche le fait de donner la mort involontairement par négligence ou imprudence, ainsi que les tentatives d’homicides.

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Milieu_marseillais

Milieu marseillais

 

Homicides, règlements de comptes : une vraie vague en 2010 dans Crime 45px-Question_book-4.svg
Cet article ne cite pas suffisamment ses sources (octobre 2009).
Si vous disposez d’ouvrages ou d’articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l’article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références » (modifier l’article).

 

Le milieu marseillais est le plus puissant milieu français du grand banditisme. Étroitement liés aux intérêts corses, le milieu de Marseille a traditionnellement de puissantes ramifications à Paris et à l’international (Afrique du Nord, Amériques..).

Les historiens font généralement remonter à l’entre-deux-guerres, avec Paul Carbone et François Spirito, l’apparition du « milieu marseillais », c’est-à-dire l’existence d’un vaste réseau organisé de contrôle des activités illicites et de vol, au profit d’une élite du crime plus ou moins proche des élites officielles (politique, milieux d’affaires, police, show-business, sport…). Avant eux, des activités illicites existaient à Marseille, mais atomisées entre les mains de nombreux acteurs indépendants les uns des autres (petits proxénètes, etc.).

Depuis son apparition, classiquement datée des années 1920-1930,[réf. nécessaire] le milieu marseillais s’est structuré autour d’un nombre limité de « parrains » : Carbone et Spirito (1925-1944), les frères Guérini (1944-1968), Gaëtan Zampa dans les années 1970, puis le duo Jacky Le Mat-Francis le Belge de 1984 à 2000.

Les prémices

Marseille et le crime international

Selon l’historienne Laurence Montel (université Paris-X), « À côté de ces trafics locaux, des trafics internationaux se développent à partir des années 1880-1890. Leurs instigateurs tirent profit de la fonction d’interface du port de Marseille (..) L’activité la plus emblématique de la période est la traite des femmes (..). Le port phocéen n’est d’ailleurs qu’une escale parmi d’autres, en direction notamment de l’Afrique du Nord (Le Caire), et de l’Amérique du Sud (en particulier, Buenos Aires), via Barcelone et Dakar. (..) L’internationalisation frappe aussi le trafic de fausse monnaie, toujours en pointe. »

Apparition du milieu marseillais au début du XXe siècle : les bandes de quartier

La spécialiste Laurence Montel explique que « le Milieu marseillais naît au début du XXe siècle dans le quartier réservé, un quadrilatère exigu situé derrière la mairie, où la prostitution était tolérée sous surveillance administrative. Dans les années 1900, la bataille aurait fait rage pour son contrôle, entre les souteneurs de la bande de Saint-Jean, implantés dans le dit quartier, et ceux de la bande de Saint-Mauront, issus d’un faubourg ouvrier moins rentable. Ces souteneurs sont appelés « nervis ».

L’ère Carbone et Spirito (1925-1944)

Les historiens du crime et de la police font traditionnellement remonter l’apparition du « milieu » et notamment du milieu marseillais à l’entre-deux-guerres. Par exemple, pour l’historienne Laurence Montel (université Paris-X), « Les années vingt et trente voient véritablement émerger un crime organisé qui se traduit, dans les sources policières et imprimées, de plus en plus riches et focalisées sur ces questions, par l’essor de l’imaginaire du Milieu. Si l’on peut parler de crime ou de criminalité organisée, c’est parce que les institutions répressives sont confrontées à des malfaiteurs qui élaborent des stratégies diverses et souvent efficaces pour contrer leur action. Les premiers signes de tels comportements sont visibles dès la Belle Époque mais ils ne s’épanouissent vraiment qu’entre les deux guerres. » L’instauration d’un milieu marseillais relativement centralisé et organisé réduit la violence apparente, un phénomène qui peut également être imputé au quadrillage policier, à « la disparition des bandes de quartier, ou le déplacement des luttes de l’espace marseillais à l’espace montmartrois. » (Laurence Montel).

Le milieu marseillais de l’entre deux-guerres est marqué par la domination du duo Paul Carbone (1894, Corse-1943) et François Spirito (1900, Italie-1967). L’association des deux hommes s’est formée dans les milieux proxénètes français du Caire dans la première partie des années 1920 et investit Marseille dans la deuxième moitié. Devenant les premiers « parrains » français, vivant une vie fastueuse de vedettes, recevant ouvertement les journalistes qui les dénomme les « Al Capone français », ils sont les parrains de Marseille de 1925 environ à 1945. Ils mettent en place la French Connection, système d’exportation de la drogue d’Europe vers les États-Unis.

Leur pouvoir repose notamment sur la proximité avec l’homme fort de la politique locale Simon Sabiani (socialiste indépendant puis fasciste au PPF) puis avec les autorités de la collaboration. Leur règne prend fin avec la fin de la guerre : Carbone meurt en 1943 dans un sabotage de la Résistance intérieure française et Spirito s’enfuit à la Libération de la France.

La domination de Carbone et Spirito n’empêche pas d’autres voyous de développer, à plus petite échelle, leurs affaires. Notamment les frères Guérini, en pleine ascension, avec qui Carbone et Spirito passent un pacte vers 1937 : ils laissent aux Guérini la prostitution si ceux-ci ne touchent pas aux autres activités.

Carbone et Spirito sont notamment représentés dans le film « Borsalino« , avec Jean-Paul Belmondo et Alain Delon (1970).

L’empire des frères Guérini (1944-1968)

La place de parrain du milieu marseillais occupée par la bande de Carbone et Spirito, qui avaient choisi la collaboration, est naturellement prise à la Libération de la France en 1944 par leurs rivaux, la fratrie Guérini, proche de la Résistance.

Les meneurs de la fratrie sont Barthélemy Guérini, dit « Mémé », le « doux » (1908 Corse-1982), et son frère Antoine Guérini, le « dur » (1902-1967).

Comme Carbone et Spirito, les Guérini vont être, durant leur règne, proches de la mairie de Marseille. En particulier, Mémé Guérini sera un proche de Gaston Defferre (maire SFIO en 1944-1945 et en 1953-1986, député socialiste des Bouches-du-Rhône presque sans interruption de 1945 à 1981). En revanche, Antoine Guérini a plutôt soutenu des rivaux de Gaston Defferre (Pisani-Ferri, puis des gaullistes dans les années 1960).

Les Guérini vont reprendre et développer les réseaux de la French Connection (trafic international de drogue en direction des États-Unis) hérités de Carbone et Spirito. On estime généralement que, dans les années 1950-1960, le clan Guérini est l’un des plus puissants d’Europe et sans doute le plus important qu’ait jamais connu le Crime organisé français.

La situation des Guérini va se gâter rapidement dans la deuxième moitié des années 1960. La question de l’assassinat de Robert Blémant, ancien policier associé dans des affaires de jeu à Paris, va diviser les deux frères : Mémé, qui joue le jeu de la légalité opulente (avec de grandes fêtes mêlant politique, affaires, show-biz) s’y oppose tandis qu’Antoine y est favorable et abat Blémant en 1965. La mort de Blémant met les Guérini au ban du Milieu européen. L’empire Guérini s’effondre avec l’assassinat d’Antoine Guérini en 1967, puis l’arrestation de Mémé Guérini et des autres frères en 1968. Mémé Guérini reste en prison jusqu’en 1978, puis vit écarté des affaires jusqu’à sa mort en 1982.

Le royaume menacé de Gaëtan Zampa (1968-1977 environ)

C’est Gaëtan Zampa (1933 Marseille-1984, issu d’une famille napolitaine) qui va récupérer l’empire Guérini après la chute du clan en 1967-1968. Il s’agit d’un véritable changement de génération, les anciens truands l’accusant de ne pas respecter, avec ses méthodes violentes, le vieux code « moral » du milieu. Zampa s’associe notamment avec richard Baque, surnommé « le boucher» ou « le gitan », autre figure du grand banditisme richard Baque qui gérera dans les machines à sous et la sécurité des boîtes de nuit du grand sud, de Marseille a Bordeaux en passant par la côte basque. Richard Baque sera condamné pour le double assassinat particulièrement violent de deux proxénètes turcs à la fin des années 70.

Le règne de Zampa sur Marseille au cours des années 1970 sera semé d’embûches : le vieil Empire Guérini suscite les convoitises. Zampa doit mener deux grandes « guerres » des gangs, contre Francis le Belge (1972-1973) puis contre Jacky Le Mat (1977), dont il sort affaibli. À cela s’ajoutent les coups portés par la police à la French Connection (1971-1972) qui assurait une bonne part des revenus du milieu marseillais.

En 1981, même affaibli, le clan Zampa surnage encore dans le milieu marseillais « dont le territoire s’étend de l’Afrique à Naples, en passant par Paris : trafic de stupéfiants, rackets, machines à sous, monde de la nuit… »1. Mais son règne est vivement contesté par Jacky Le Mat.

Après plusieurs années d’incertitudes (1977-1983), le clan Zampa s’effondre brutalement à la suite d’arrestations menées par la police (1983) puis le suicide en prison de Gaëtan Zampa (1984).

La transition Jacky Le Mat (vers 1977-1984)

Jacky Imbert (né en 1929) est un ancien subordonné de Zampa. Devenu son rival, on lui attribue le rôle de véritable parrain de Marseille après la guerre menée en 1977 contre Zampa.

Après le suicide de Zampa en 1984, Le Mat et Francis le Belge s’associent pour « nettoyer » le clan Zampa afin de s’assurer qu’il ne tentera pas de prendre sa revanche. Entre avril 1985 et février 1987, une douzaine d’ex-lieutenants de Zampa sont tués.

Selon certains, Le Mat se serait ensuite rangé. Pour d’autres, Le Belge lui aurait confié la gestion de ses intérêts marseillais à son départ pour Paris vers 1994.

Mais durant les années 2000, la justice cherche à l’impliquer dans différentes affaires comme un trafic de cigarettes ou des extorsions de fond contre des établissements de nuit et un marchand de biens. En janvier 2007, il sera finalement condamné à deux ans de prison ferme pour une extorsion de fond commise contre un établissement de nuit parisien.

Un film, L’Immortel, réalisé par Richard Berry est sorti en mars 2010 et relate la vie de Jacky Le Mat. Jean Reno y incarne Jacky Imbert.

Le règne de Francis Vanverberghe, « le Belge » (1984-2000)

Francis Vanverberghe dit « le Belge » (1946 Marseille-assassiné en 2000 à Paris) sera le véritable parrain de Marseille de 1985 à 2000. Après la guerre menée contre Tany Zampa pour récupérer les dépouilles de l’empire Guérini (1945-1968), Francis le Belge va passer 10 ans en prison (1973-1984).

Après sa sortie de prison en 1984, Le Belge va manœuvrer à distance avec une grande efficacité, ce qui lui permettra de diriger, souvent de loin, le milieu marseillais pendant une quinzaine d’années.

Les dix premières années seront consacrées à la reprise en main du milieu. Le Belge établit d’abord sa domination sur le milieu d’Aix-en-Provence (1984), avec son fidèle associé et beau-frère Tony l’Anguille (né en 1940 à Marseille), puis il nettoie les restes du clan Zampa (notamment son beau frère Jean Toci et les autres ex-lieutenants de Zampa qui sont mis sur la touche dès 1984) à Marseille et dans la région en association avec Jacky Le Mat (1985-1987). Il doit ensuite mener la sanglante guerre des boîtes de nuit en Bouches-du-Rhône (1989-1994) en parallèle avec deux autres clans : celui de Raymond Mihière, dit « le Chinois », et de Souhel Hanna-Elias, dit « Joël le Libanais », ce dernier devenant par la suite un lieutenant de Francis le Belge. La Guerre des Boîtes aixoises aura fait vingt morts et reste l’événement le plus marquant des années 1990 pour le Milieu des Bouches-du-Rhône. Elle se termine en 1993. En 1994, Francis Le Belge va s’installer à Paris, où il va vivre des revenus de machines à sous clandestines2 et de la prostitution sur les Champs-Élysées et la place de l’Étoile. Il confie ses affaires de Marseille et du Sud à ses associés, Jacky Le Mat et Tony l’Anguille. En 2000, Francis Le Belge est assassiné à Paris. L’assassinat en octobre 2002 de deux de ses neveux dans les Bouches-du-Rhône marque la fin de son clan dans le Sud.

De cette époque, très violente, il reste ça et là quelques  » vieux de la vieille », dont La laitière, homme de compagnie qui vit toujours dans la région marseillaise, Richard Baque dit « la gitane », qui vit à Lourdes retiré en maison de repos, sur un fauteuil roulant. Aux dernières nouvelles, Richard Baque serait revenu, chez lui à Tarbes, après de graves opérations des genoux et un surpoids, il vit apparemment d’une retraite d’adulte handicapé seul et isolé.

Retour des Corses ou éclatement ethnique ? (depuis 2000)

Après la mort de Francis Le Belge en 2000, le Milieu marseillais semble être repris en main par les Corses, qui en avaient été éclipsés par l’assassinat en 1982 de Marcel Francisci et en 1985 de Paul Mondoloni. Les Corses ont pour atout d’être les rares groupes à être organisés, d’être les plus discrets, voire d’être les seuls à savoir se montrer si besoin solidaires, face à l’éclatement de la grande délinquance « sans foi, ni loi ». Ainsi, selon les Renseignements généraux de la police en 2003, « il y aurait une entente entre une partie des Bastiais de la Brise de Mer, les Corses de Marseille et un italo-marseillais pour reprendre le contrôle des affaires du Belge »3.

Farid Berrhama

Cependant un ancien lieutenant du Belge et d’Antoine Cossu dit Tony l’anguille, Farid Berrhama, dit « Gremlin », « Fafa » ou encore « le rôtisseur » pour son habitude à brûler les corps qu’il voulait faire disparaître dans les coffres des voitures, semble avoir pendant un temps dominé le trafic de cannabis (accessoirement aussi de cocaïne). Selon un enquêteur, Farid était un «caïd sanguinaire, un fêlé. Il était craint car on savait qu’au moindre mot, il tuait. Sa spécialité, c’était le règlement de comptes.» mais il sera arrêté dans le cadre de l’affaire Topaze en 2001. Durant son incarcération, il est donc « éloigné » du terrain. Libéré au mois d’août 2005, il est assassiné à Marseille le 4 avril 2006 dans un café, le bar des Marronniers en compagnie de Radouane Baha, 27 ans et Heddie Djendeli, 31 ans. (Après son assassinat, sont soupçonnés « Les bergers de Venzolasca », une équipe de Corses commandée par Ange-Toussaint Federici, dit ATF, lié au milieu corse, que la cour d’assises condamnera à une peine de 28 ans de prison avec 22 ans de sureté). Ces éliminations portent probablement la marque d’une vendetta Corse directement liée à l’exécution d’un voyou marseillais originaire de Corse, Roch Colombani mais aussi parce que Berrhama a implanté des machines à sous dans certains bars tenus par d’autres équipes d’autant qu’il a voulu racketter des boîtes de nuit liées aux Corses.

L’affaire du cercle de jeux Concorde

La suite de ce règlement de compte conduira le pôle d’instruction de Marseille jusqu’à un cercle de jeux, le cercle Concorde, et à une série d’interpellations qui touchera le banquier suisse François Rouge, un truand fiché mais jusqu’alors jamais inquiété nommé Roland Cassone, Paul Barril et quelques anciens du milieu marseillais reconvertis dans la gestion dudit cercle servant essentiellement à blanchir de l’argent sale. En fait, un des « tireurs » a été blessé lors de la fusillade contre Farid Berrhama, et son ADN identifié a donné un nom déjà fiché : Ange Toussaint Federici. Ce dernier a été aidé dans sa recherche d’un endroit où se faire soigner discrètement par un autre corse : Paul Lantieri. Or, Lantieri gère en commun le cercle de jeux sus-nommé, et les écoutes ordonnées par le juge d’instruction, qui enquête sur le règlement de compte et sur l’aide apportée au truand en cavale, montrent clairement qu’une « dispute » est en cours autour de la gestion des gains du cercle et du restaurant de luxe avenant : d’un côté Lantieri et le banquier suisse François Rouge4, de l’autre la fratrie Raffali. Or les Raffali sont très liés à la famille de Ange-Toussaint Federici5 ! Des deux côtés, on trouve des soutiens importants, comme Paul Barril qui dirige une société de « surveillance » pour Lantieri et Rouge sur les conseils de Maître Verges ![réf. nécessaire] Finalement, ce sont les Raffali qui l’emportent et on tente une conciliation avec Roland Cassone, le tout sous le regard ou plutôt les « oreilles » du juge d’instruction et des policiers, qui interpelleront tout le monde en 2007. Conséquence : le cercle de jeux sera fermé, Barril et Cassone feront quelques mois de préventive, et Ange-Toussaint Federici sera condamné à 28 ans de prison en décembre 2010 pour la tuerie du bar des Marronniers6.

Continuité

En 2007, l’hypothèse semble plutôt être à l’éclatement après la mort de Francis Le Belge. L’avocate Sophie Bottai explique en 2007 dans Le Figaro : «Jusqu’alors tenue par une pègre à l’ancienne, la ville est tombée aux mains de gangs constitués selon les quartiers, les ethnies, les origines. Alliés le temps de monter un coup, ils se séparent ensuite, se diluent ou s’entre-tuent quand le partage du gâteau a été mal fait…» (Le Figaro, 15/10/2007). Le journaliste du Figaro précise : « Le milieu s’est balkanisé entre les Gitans de l’étang de Berre, les Maghrébins de Salon-de-Provence, les Bastiais ou les Marseillais de souche qui tiennent la ville. »7

En 2007, «Le banditisme local est nourri par deux mamelles», résume le contrôleur général Gérard Guilpain, patron de la Police judiciaire marseillaise. «La drogue, en raison de la position de la ville, proche de la Corse et de l’Espagne. Et puis, les machines à sous dont les bénéfices financent les trafics…»7. Reste une troisième source de revenus : le racket des boîtes de nuit. À la suite de la « guerre des boîtes » au début des années 1990, c’est le trio Francis le Belge, Raymond Mihière et Joël le Libanais qui aurait gagné la mise. Après la mort du premier et les déboires judiciaires du second (condamnation, entre autres, pour trafic de drogue), l’activité « racket » des boîtes de nuit serait revenue dans le giron des « Corses » : soit des hommes de la Brise de Mer (redoutable gang de Haute-Corse fondé à la fin des années 1970 par Francis Mariani et Daniel Vittini8), proche de Jacques Mariani, en détention depuis 2008 pour homicide, et condamné à 7 ans de réclusion supplémentaires en février 2012 pour « extorsions de fond » (en l’occurrence le racket de discothèques)9, soit des gens proches de la « bande dite de Venzolasca » (voir les interpellations à Marseille et Aix en Provence de début février 2012). On n’oubliera pas d’associer au racket le placement de machines à sous dans les bars, les deux activités étant étroitement liées dans la mesure où beaucoup de bars doivent « accepter » de gré ou de force le dit placement10.

2010 : Année des règlements de comptes dans les Quartiers Nords de Marseille

L’année 2010 est marquée par une recrudescence des règlements de comptes entre dealers de cités : 32 sur l’ensemble de l’année, dont 15 durant l’été. À titre comparatif, il y en a eu 28 en 2008 et 21 en 2009. Le profil des agresseurs : de petits délinquants âgés entre 17 et 30 ans11.

Il semblerait aussi que certains règlements de comptes soient issus de la montée en puissance des frères Nicolas et François Bengler12, deux voyous appartenant à la communauté gitane, nés dans la cité des « Cèdres » dans le 13ème arrondissement de Marseille, et qui ont la réputation de terroriser leurs concurrents. Les deux frères seraient sans état d’âme et suspectés de plusieurs meurtres et enlèvements au cours de l’année 2010. Ils ont alors la mainmise sur une partie des cités nord de Marseille, jusqu’à leur incarcération le 17 décembre 2010 pour « enlèvement et séquestration en bande organisée » et « trafic international de stupéfiants en bande organisée ». Ils sont aussi suspectés par la police d’être à la tête du « Gang de Célony »13 qui aurait des influences sur le pourtour de l’Étang de Berre.

  • Mardi 16 février, vers 1h30, Samy Kermadi, 25 ans est assassiné de plusieurs balles dans la tête dans un bâtiment de la cité de Campagne-Leveque dans le 15e arrondissement de Marseille.
  • Raymond Mihière, 59 ans, dit « Le Chinois », un des caïds de Marseille et de l’étang de Berre, devient de plus en plus actif dans les quartiers nord de la ville après que plusieurs de ses lieutenants ont été abattus. Exemple type : Hamid Ikhlef, surnommé « Aristote » dans le milieu, 49 ans, retrouvé criblé de balles en février 2010. Il semblerait que ce lieutenant du « Chinois » ait peut-être trop parlé. Bien que très discret, Raymond Mihière, qui a hérité de plusieurs machines à sous à travers la France, semble garder un contrôle effectif sur certaines cités nord de Marseille. Le 26 novembre 2012, il est de nouveau interpellé et mis en examen dans une affaire d’importation de cocaïne.
  • Mardi 16 mars, vers 0h30, un jeune homme de 20 ans est assassiné de sept balles devant un bâtiment de la cité des Bleuets (13e).
  • Roland Talmon, dit « Le Gros », et André Poincet appelé « Dédé le Chinois » dans les cités nord de Marseille, tous les deux membres de la bande de St Gabriel, restent aussi très influents. « Le Gros » est rattrapé pour une ancienne affaire commise il y a 21 ans : le vol de 33 millions de francs commis le 1er mars 1990 près de Mulhouse. Son ADN a été retrouvé sur un mégot de cigarette vieux de 21 ans. La rumeur veut que ce braquage ait été perpétré avec l’aide de Bernard Barresi qui avait été condamné à vingt ans de réclusion criminelle le 20 avril 1994 par la cour d’assises du Haut-Rhin. Condamné par défaut car il était en fuite, Barresi14 a été rattrapé par la justice en 2010. Il semble avoir aussi eu des liens « d’affaires » avec Alexandre Guérini15, le frère de Jean-Noël, président du CG des Bouches du Rhône. Roland Talmon a été cité comme témoin dans le nouveau procès de Bernard Barresi.
  • Jeudi 27 mai, vers 18h30, Nadir Berouag, 52 ans est assassiné de plusieurs rafales de kalashnikov au volant de sa voiture devant la cité de la Paternelle, cet homme voulait venger la mort de son fils abattu de trois balles dans la tête sur un parking d’un hôtel de St-Antoine (15e) en juin 2009.
  • Dimanche 18 juillet, vers 23h00, un jeune homme de 21 ans est sauvagement assassiné de plusieurs coups de couteau dans la cité des Oliviers dans le 13e arrondissement de Marseille.
  • Mardi 3 août, vers 22h30, un jeune homme de 24 ans est assassiné au fusil d’assaut devant un bâtiment de la cité Font-Vert dans le 14e arrondissement de Marseille.
  • Mardi 24 août, peu avant 17h00, à la cité de la Cayolle (9e) deux hommes de 29 et 31 ans sont abattus au pistolet automatique et au fusil à pompe dans un 4×4 Porsche Cayenne sous les yeux des habitants.
  • Lundi 30 août, vers 4h00, un homme de 27 ans est retrouvé carbonisé dans sa voiture après avoir été criblé de balles dans la zone résidentielle d’Eoures (12e).
  • Jeudi 11 novembre, à 22h00, un jeune homme de 22 ans est abattu froidement d’une rafale de kalashnikov devant ses amis dans le quartier de la Rose dans le 13e arrondissement de Marseille.
  • Vendredi 19 novembre, vers 22h15, Jean-Michel Gomez, 16 ans est assassiné dans sa cité du Clos La Rose (13e) d’une rafale de kalashnikov.

« Les autorités estiment qu’un réseau ou plan stup’ rapporte de 5000 à 100 000€ par jour dans une cité, il y a plus de 150 cités à Marseille » explique le journaliste José d’Arrigo11.

2011: La reprise du pouvoir par les Corses, la disparition des derniers alliés de Francis le Belge et la « nouvelle vague » des « jeunes loups » des quartiers nord

L’année 2011 a été une année de chaos dans l’ancien milieu marseillais : plusieurs anciens proches de Francis Vanverberghe dit « le Belge » vont être assassinés dans le même mois de juillet 2011, à neuf jours d’intervalle, portant ainsi à 17, le nombre de règlements de comptes mortels dans la région marseillaise.

  • Vendredi 11 février, vers 5h00, Fehti Ameur, 32 ans est abattu de plusieurs balles à Fos-sur-Mer dans la région de Marseille.
  • Mercredi 23 mars, vers 22h00, Sofiane Kessaci, 28 ans est exécuté de plusieurs balles par un commando armé devant un bar de Gardanne dans la région marseillaise.
  • Mardi 12 avril, peu avant 14h00, un homme de 37 ans est assassiné de plusieurs balles au volant de sa voiture à Gardanne dans la région marseillaise.
  • Mercredi 27 avril, le parrain présumé des quartiers nord de Marseille, Saïd Tir, 60 ans est abattu au volant de sa voiture de plusieurs balles dans le quartier de la Cabucelle, il avait des liens avec les frères Bengler.
  • Mercredi 11 mai, un règlement de comptes fait deux morts dans le 3e arrondissement de Marseille, Assoumani Kari, 24 ans et Sabri Khemaicia, 28 ans venant de Lyon. La police suspecte une vengeance pour le meurtre du parrain Saïd Tir.
  • Bachir Bensaïd est abattu au petit matin du 9 juin 2011 dans le bar « L’Unic », à l’Opéra (1er). De sources proches de l’enquête, celui-ci aurait eu des différends avec les 2 frères Bengler, écroués en décembre 2010 et présentés comme les nouveaux caïds du banditisme de cités à Marseille.
  • Samedi 2 juillet, peu avant midi, Akim Grabsi, 42 ans est abattu de plusieurs balles de fusil de chasse au boulevard National (3e).
  • Roland Gaben, 46 ans dit « le parrain du Panier », plus vieux quartier de Marseille, est assassiné dans les quartiers nord de la ville à la cité de la « Solidarité » le 20 juillet 2011. Il était une figure du milieu marseillais, présumé membre de la bande de St Gabriel et considéré comme le taulier du quartier du Panier.
  • Abdelak Meniri, 26 ans, a failli perdre la vie dans une fusillade le 31 août 2011. Au moins deux blessures par balles à la jambe et à l’aine ont été diagnostiquées ainsi qu’une fracture du tibia. La victime aurait été projetée d‘un véhicule, resté introuvable malgré la diffusion d‘une plaque d’immatriculation. Selon les premiers éléments de l’enquête, le jeune homme serait proche du clan gitan Bengler. Il est très probable qu’après l’arrestation des frères Bengler, une équipe de voyous se soit formée pour récupérer les différents réseaux de drogue au sein de plusieurs quartiers nord de la ville. Il semblerait que d’après leurs procédés peu professionnels, cette nouvelle équipe soit issue des cités et non du grand banditisme.
  • Samedi 24 septembre, peu avant 21h30, Rachid Bekhis, 30 ans est abattu d’une rafale de kalachnikov dans la cité des Flamants (14e).
  • Jeudi 20 octobre, vers 1h30, le gérant du bar des Joyeux âgé de 51 ans est assassiné de deux balles dans la tête.
  • L’ancien bras droit de Francis le belge, Souhel Hanna-Elias, 55 ans dit « Joël le Libanais » ou « le Turc » tombe sous des balles de 11-43 le 29 juillet 2011, près de la place Castellane (6e) alors qu’il était dans un cybercafé. Les rumeurs laissent entendre que les Corses, dont Francis le Belge était proche, n’ont pas digéré que Souhel Hanna-Elias n’ait pas vengé la mort de Francis le Belge alors que celui-ci avait juré de le faire. Il est aussi dit dans la cité phocéenne que Souhel Hanna-Elias n’avait reçu que des miettes de l’empire de Francis le Belge au profit des frères Campanella et de Bernard Barresi dont il était proche.

En décembre 2002, il avait été arrête avec un des anciens du clan de Francis le Belge, Jean-Philippe O., alias « le SS », pour placement de machines à sous en région parisienne.

  • Jeudi 24 novembre, peu avant 21h, Youssef, un jeune homme de 24 ans est abattu d’une balle dans le ventre dans la cité de la Savine (15e).
  • Jeudi 1er décembre, vers 23h30, Ali Atia, 41 ans est assassiné d’une rafale de kalachnikov dans le snack « Le Cèdre » à Saint-Antoine (15e).
  • Lundi 19 décembre, vers 23h, Jonathan Pham Van, 27 ans, est retrouvé carbonisé dans une voiture de location à Septèmes-les-Vallons (commune limitrophe du nord de Marseille).
  • Jeudi 22 décembre, vers 5h30, Kamel El-Mehli, 17 ans est abattu d’une rafale de kalachnikov dans sa cité à la Castellane dans le 16e arrondissement de Marseille.
  • Dimanche 25 décembre, vers 1h30, Sonny Albarello, 20 ans, Mohamed Bouhebel, 19 ans et Nouri Oualan, 19 ans, originaires de la cité des Micocouliers sont retrouvés carbonisés aux Pennes-Mirabeau après avoir été criblés de balles dans une Audi A3.

2012: Comme un air de déjà vu

Au total, pour l’année 2012, il y eut 24 assassinats dans Marseille et sa région16.

  • Vendredi 24 février, vers 1h00, un jeune homme de 21 ans est abattu d’une vingtaine de coup de feu d’un fusil mitrailleur dans un snack dans la cité du Mail dans le 14e arrondissement de Marseille.
  • Vendredi 2 mars, vers 0h30, Zine El Abidine Bounaas, 25 ans et Nadia Gherbi, 42 ans sont assassinés de plusieurs balles de kalashnikov dans un local associatif dans la cité Air Bel dans le 11e arrondissement de Marseille.
  • Jeudi 15 mars, dans la nuit, deux hommes sont retrouvés carbonisés dans une voiture à Simiane-Collongue dans la région de Marseille.
  • Jeudi 5 avril, vers 22h00, Ilias Remadnia, 25 ans est abattu de plusieurs balles dans sa cité à Font-Vert dans le 14e arrondissement de Marseille.
  • Mercredi 11 avril, vers 20h30, Farid Tir, un des nombreux cousins de Saïd Tir, est assassiné devant chez lui, avenue Édouard-Vaillant (3e). Selon une source policière, il faisait partie du même groupe que Roland Gaben, le « parrain du Panier », et Souhel Hanna-Elias, « l’empereur des machines à sous », abattus tous les deux en juillet 2011. Certaines sources affirment que Farid Tir aurait trahi son cousin Saïd Tir, pour le compte de Roland Gaben, Souhel Hanna-Elias, des frères Campanella et de Bernard Barresi.
  • Jeudi 12 avril, vers 22h00, Karim Anani, 26 ans est mort criblé de balles de fusil à pompe et de kalashnikov sur le parking d’une plage à Mont-Rose dans le 8e arrondissement de Marseille ; ce meurtre intervient 24h après l’assassinat de Farid Tir.
  • Jeudi 12 avril, La chambre criminelle de la Cour de cassation a ordonné la mise en liberté de Gérald Campanella, l’un des parrains présumés de Marseille, en déclarant sa peine prescrite.
  • Mercredi 2 mai, peu après 22h30, un homme de 30 ans est abattu d’une rafale de kalashnikov dans sa voiture devant la cité de la Simiane.
  • Jeudi 10 mai, vers 22h00, Alioune Diagne, 36 ans, est assassiné à la kalachnikov dans sa voiture à Gignac-la-Nerthe dans la région de Marseille17.
  • Vendredi 11 mai, vers 14h00, un homme de 27 ans est tué par balles et un autre de 35 ans blessé devant le lycée St-Exupery du 15e arrondissement de Marseille. L’individu assassiné était un animateur sportif ayant eu des démêlés avec la justice il y a 9 ans, mais qui menait une vie tranquille depuis.
  • Lundi 28 mai, dans la nuit, Zouhair Ganzaoui, 36 ans est mort carbonisé dans sa voiture aux Arnavaux dans le 14e arrondissement de Marseille.
  • Dimanche 22 juillet, vers 23h00, Richard Blas, 26 ans est abattu de 6 balles dans le quartier de Saint Louis dans le 15e arrondissement de Marseille.
  • Dimanche 29 juillet, vers 16h30, Salim Brahima, 25 ans assassiné d’une rafale de kalashnikov dans sa cité des Lauriers (13e).
  • Samedi 25 août, vers 17h00, Benamar Hamidi, 25 ans est abattu, avenue de Zenatti de plusieurs balles par un homme sur un scooter Gilera GP 800 dans le 8e arrondissement de Marseille.
  • Mercredi 29 août, vers 23h00, Walid Marzouki, 25 ans est abattu d’une rafale de kalashnikov dans la tête au feu rouge alors qu’il se trouvait du côté passager d’une Twingo noire sur le boulevard Casanova (14e).
  • Jeudi 11 octobre, vers 12h30, Jean Marano, 53 ans est abattu sur la terrasse d’un bar de l’avenue Foch d’une balle dans la tête dans le 4e arrondissement de Marseille.
  • Vendredi 2 novembre, vers 23h00, Nassuri Mhoumadi, 30 ans et Fayçal Itrisso, 25 ans sont abattus dans une voiture de location de plusieurs rafales de kalashnikov dans le 13e arrondissement de Marseille.
  • Vendredi 23 novembre, vers 21h15, Manuel Rodriguez, 28 ans est assassiné à la sortie d’un bar d’une balle dans la tête à Saint-Jérome dans le 13e arrondissement de Marseille.

2013: Les règlements de comptes continuent

En somme, la loi du milieu a fait 21 morts pendant 2013.

  • Mercredi 27 février 2013, vers 16h15, Khemissi Amari, 23 ans, est abattu de deux balles de fusil de chasse dans la tête dans la cité des Oliviers dans le 13e arrondissement de Marseille, il venait de sortir de prison 20 jours plus tôt.
  • Samedi 9 mars, vers 8h30, Aïssa Lannane, 25 ans, est assassiné de plusieurs balles de pistolet automatique devant la prison des Baumettes, il venait d’être libéré.
  • Mercredi 13 mars, vers 10h15, Hichem Agaba, 22 ans, et Rochdi Gharbi, 25 ans sont assassinés de plusieurs rafales de kalashnikov dans la cité des Bleuets dans le 13e arrondissement de Marseille.
  • Vendredi 15 mars, Nabil Siddek, 19 ans, est retrouvé carbonisé dans sa voiture après avoir été criblé de balles vers la cité Font-Vert du 14e arrondissement de Marseille.
  • Jeudi 9 mai, vers 20h30, un adolescent de 17 ans appelé Iskander, originaire de la cité des Micocouliers (14e) est assassiné de 23 balles dans sa voiture par deux hommes à moto.
  • Jeudi 16 mai, vers 2h00, Sabri Douaflia, 24 ans, est retrouvé carbonisé dans une voiture après avoir été abattu de plusieurs balles à Septèmes-les-Vallons (commune limitrophe du nord de Marseille).
  • Mercredi 5 juin, vers 22h, un homme de 49 ans est abattu de plusieurs coups de fusil de chasse sur son vélo à Saint-Louis dans le 15e arrondissement de Marseille.
  • Jeudi 20 juin, vers 0h30, Johnny Rambaud, 23 ans, est assassiné de plusieurs balles de 9mm par un commando de 4 hommes à Bougainville dans le 15e arrondissement de Marseille.
  • Samedi 22 juin, vers 22h00, Djibril Abbas, 27 ans, est abattu de plusieurs rafales de kalashnikov au volant d’une voiture de location à Bon-Secours dans le 14e arrondissement de Marseille.
  • Lundi 22 juillet, vers 19h30, Walter Eysseyric, 40 ans, est assassiné d’une cinquantaine de balles de kalashnikov au volant de sa voiture à Saint-Loup dans 10e arrondissement de Marseille.
  • Lundi 29 juillet, vers 23h30, un jeune homme de 22 ans est retrouvé entièrement carbonisé après avoir été abattu d’une balle dans la tête aux Pennes-Mirabeau (commune limitrophe au nord de Marseille).
  • Lundi 19 août, vers 22h00, Malek Tachouaft, 25 ans est assassiné sur le trottoir après être descendu de sa voiture criblé de plusieurs balles de 9mm par deux hommes en scooter à l’Estaque dans le 16e arrondissement de Marseille.
  • Jeudi 5 septembre, vers 5h30, Kevin El Malki, 24 ans est abattu de plusieurs dizaines de balles de différents calibres par un commando de 4 hommes devant son entreprise à La Ciotat près de Marseille. Quelques heures plus tard vers 15h30, Adrien Anigo, 29 ans, le fils de José Anigo, le directeur sportif de l’Olympique de Marseille est assassiné au volant de sa voiture de plusieurs balles à bout portant dans le 13e arrondissement de Marseille.
  • Mardi 22 octobre, vers 22h30, un homme de 34 ans est abattu dans son appartement d’une balle de 9mm à la Sauvagère dans le 10e arrondissement de Marseille.
  • Samedi 26 octobre, vers 3h du matin, un homme de 34 ans est assassiné d’un tir de fusil de chasse en pleine tête dans une résidence du 14e arrondissement de Marseille.
  • Dimanche 10 novembre, vers 4h du matin, Hocine Azzoug, 29 ans est abattu de plusieurs balles à la Viste dans le 15e arrondissement de Marseille.
  • Lundi 11 novembre, vers 10h00, Filali ben Rebiai, 24 ans, est assassiné d’une rafale de kalashnikov dans un taxi prés du Parc Corot dans le 13e arrondissement de Marseille.
  • Mardi 31 décembre, vers 1h00, Franck Espiasse-Cabau, 22 ans, et Sébastien Abbas, 31 ans sont abattus dans une voiture de plusieurs rafales de kalashnikov dans le 13e arrondissement de Marseille.

2014: Encore des règlements de comptes

  • Lundi 13 janvier, vers 0h45, Kader Yilmaz âgé de 20 ans, est assassiné dans un snack de la rue de Lyon, située dans le 15e arrondissement de Marseille. Il était récemment sorti de prison. L’homme fut tué d’une balle dans la tête, le meurtrier a fait irruption dans l’établissement au milieu d’une dizaine de clients avant de tirer à l’aide d’un revolver calibre 38 et de prendre la fuite à scooter où un complice l’attendait. Kader Yilmaz était connu pour des faits de violences aggravées, usages de stupéfiants et vols par effraction18.
  • Dimanche 19 janvier, vers 21h30, Foued Ben Amar, 30 ans, gérant de fast-food est tué à Aubagne, près de Marseille de plusieurs balles de kalachnikov dans la tête, le dos, la nuque. L’homme a été retrouvé armé et masqué dans son véhicule qui était volé. Foued Ben Amar était connu pour des faits de vols, cambriolages et de détention de stupéfiants19.
  • Samedi 25 janvier, Thierry Street, 47 ans, est retrouvé mort à son domicile à Marseille, tué d’une balle dans la tête. Thierry Street avait débuté dans le proxénétisme avant de s’orienter vers les machines à sous ce qui lui aura valu une condamnation en 2006 à un an de prison ferme, il était de plus soupçonné de braquages et de s’être orienté vers le trafic de stupéfiants20.
  • Mardi 28 janvier, vers 17h00, Lakhdar Medjou, 40 ans, est tué d’une rafale de kalachnikov alors qu’il se trouve dans une voiture de location, sur un parking de la cité de Val Plan dans le 13e arrondissement. La victime était connue pour trafic de stupéfiants et association de malfaiteurs21.
  • Jeudi 20 mars, vers 19h30, Amine Kalhi, 29 ans, est abattu de plusieurs balles de gros calibre devant chez lui à Vitrolles.
  • Lundi 24 mars, vers 17h00, Yassine Aunay, 35 ans est assassiné de plusieurs rafales de kalachnikov au volant d’une voiture sur l’autoroute A7 vers Lançon par un commando de 3 hommes, il venait tout juste de sortir de la prison du Pontet et se rendait à Marseille.
  • Lundi 14 avril, vers 15h30, Mehdi Berrebouh, 27 ans est abattu de plusieurs balles de kalachnikov dans sa voiture sur l’autoroute A7 à hauteur du quartier de Saint-Mauront dans le 3e arrondissement de Marseille, il était sorti de prison il y a 3 semaines.
  • Jeudi 24 avril, vers 10h, un homme de 25 ans est abattu d’une rafale de kalachnikov au volant de sa voiture dans la cité de la Busserine dans le 14e arrondissement de Marseille.
  • Lundi 28 avril, vers 1h00, Karim Abla, 31 ans est abattu de plusieurs balles de 9mm dans sa cité à la Savine dans le 15e arrondissement de Marseille.
  • Jeudi 1er mai, Jérôme Fuentes, 22 ans est retrouvé mort tué par balles dans une voiture à Septèmes-les-Vallons, commune limitrophe de Marseille. L’individu avait été condamné à plusieurs reprises, notamment pour trafic de stupéfiants.
  • Lundi 30 juin, vers 1h45, Sébastien Coleiro, 29 ans est la cible d’un tireur à La Ciotat. Atteint de plusieurs balles de 9 mm dont une à la tête, il est mort à l’hôpital des suites de ses blessures. L’homme était connu des services de police notamment pour des faits de port d’armes, de vols ainsi que de violences.
  • Vendredi 11 juillet, des pompiers sont appelés pour éteindre un feu de véhicule à proximité de la cité du Mail dans le 14e arrondissement de Marseille. Dans le coffre, ils y découvrent le corps carbonisé de Franck Sanchez, 34 ans. L’autopsie démontrera qu’il avait été tué par balles auparavant.
  • Jeudi 17 juillet, peu après 16h00, Karim Regaoui, 36 ans est tué devant un café du quartier Saint-Antoine dans le 15e arrondissement de Marseille. Il était notamment connu pour trafic de stupéfiants et contrefaçon de cartes de paiement.
  • Vendredi 18 juillet, peu après 20 heures, Zakary Remadnia, 24 ans circulant à scooter est abattu d’une rafale de kalachnikov à proximité du camp militaire de Sainte-Marthe dans le 14e arrondissement de Marseille. Il était connu des services de police pour trafic de stupéfiants et était soupçonné d’être lui-même auteur de plusieurs règlements de comptes dans les Bouches-du-Rhône et en région parisienne.
  • Lundi 21 juillet, vers 21h, Karim Koukouch, 33 ans est abattu au fusil de chasse à Tarascon. L’homme est retrouvé à côté de son véhicule, devant le collège René-Cassin de la ville située à une centaine de kilomètres au nord-ouest de Marseille22.
  • Vendredi 1er août, vers 21h30, Medhi Friga, 32 ans est abattu au pistolet-mitrailleur dans sa voiture dans la cité Air Bel dans le 11e arrondissement de Marseille.
  • Jeudi 16 octobre, vers 21h30, Davy Nacer-Chérif, 34 ans est abattu de plusieurs balles de 9mm dans une voiture aux Pennes-Mirabeau vers Marseille.
  • Lundi 27 octobre, vers 6h30, un détenu âgé de 35 ans en régime de semi-liberté est tué de plusieurs coups de fusil devant la prison de Luynes. La victime avait été condamnée à plusieurs reprises pour des délits de vols, violence et cambriolage23.

 

http://www.20minutes.fr/marseille/1471783-20141030-marseille-20-reglements-compte-depuis-debut-annee

FAITS DIVERS Les saisies d’armes à Marseille et dans les Bouches-du-Rhône ont sensiblement augmenté depuis le début de l’année…

Marseille: 20 règlements de compte depuis le début de l’année

Des armes saisies par la police marseillaise (photo d'illustration).
Des armes saisies par la police marseillaise (photo d’illustration). – P.MAGNIEN / 20 MINUTES

20 Minutes

    • Créé le 30.10.2014 à 18:29
    • Mis à jour le 30.10.2014 à 18:29

Selon le préfet de police des Bouches-du-Rhône, Jean-Paul Bonnetain, 20 règlements de compte ont été enregistrés dans les Bouches-du-Rhône sur les neuf premiers mois de 2014. Il y en avait eu 17 en 2013, dont 14 à Marseille.

Plus de 600 armes « qui avaient vocation à servir » ont également été saisies lors d’opérations de police dans le département au cours des dix premiers mois de l’année – contre 433 au cours de la même période de 2013, soit une augmentation de 39,5%.

A Marseille, près de 300 armes ont été saisies de janvier à fin octobre 2014 contre 216 l’an dernier pendant la même période, soit + 38,43%.

Au 30 septembre 2014 et sur neuf mois, une dizaine d’indicateurs de faits de délinquance (atteintes à l’intégrité des personnes, atteintes aux biens, vols à main armée, vols avec violence, cambriolages, etc.) étaient en baisse à Marseille par rapport à la même période de 2013. On constatait la même tendance dans le département, à l’exception des vols à la roulotte (+7%) et des cambriolages (+3,4%).

«Des résultats encourageants»

«La statistique, quand elle est bonne, on la soupçonne. Quand elle est mauvaise, elle est crue sur-le-champ, a commenté Jean-Paul Bonnetain. Je constate des résultats encourageants mais je ne perds jamais de vue ce qui me préoccupe».

«L’affaiblissement de la règle de droit est en soi un sujet. Si cela se limitait au trafic de stupéfiants, ce serait grave mais un demi-mal, je crains que plus généralement, il y ait un affaiblissement du rapport à la règle», a-t-il souligné, évoquant notamment «la conduite en ville».

 

http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/08/09/a-marseille-les-enqueteurs-pensent-avoir-trouve-la-cle-des-reglements-de-comptes_4469503_3224.html

A Marseille, les enquêteurs pensent avoir trouvé la clé des règlements de comptes

 

LE MONDE | 09.08.2014 à 11h34 • Mis à jour le 09.08.2014 à 11h52 | Par nouveau2 nouveau2 (Marseille, correspondance)

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Le parquet de Marseille se réjouit déjà « des beaux succès de la police judiciaire », alors que dix personnes ont été placées en garde à vue jeudi 7 août, dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat de Zakary Remadnia. Ce jeune homme de 24 ans, condamné et incarcéré à deux reprises pour des infractions à la législation sur les stupéfiants, a été tué, le 18 juillet, au rond-point de Sainte-Marthe, dans les quartiers nord de Marseille, selon le scénario classique du règlement de comptes. Circulant à scooter, il avait été dépassé et renversé par un véhicule dont les deux occupants l’ont ensuite abattu à l’aide de deux armes, dont une kalachnikov.

 

Sur les 53 projectiles relevés sur place – dont 47 tirés par le fusil-mitrailleur –, une vingtaine ont atteint le jeune homme, décédé avant l’arrivée des secours. D’autres véhicules avaient reçu des balles, telle la Citroën d’une conductrice, qui s’en est sortie indemne, mais dont la carrosserie a été touchée en quatre endroits.

Originaire de la cité Font-Vert, présentée comme un haut lieu du trafic de cannabis à Marseille, Zakary Remadnia a été exécuté dans les mêmes conditions que son cousin germain Ilias Remadnia, tué en 2012 au pied d’un immeuble de cette cité du 14e arrondissement.

RIVALITÉS ENTRE GROUPES

Evoquant son assassinat lors d’une conférence de presse, le 21 juillet, le procureur de la République de Marseille Brice Robin avait présenté Zakary Remadnia comme un présumé dirigeant d’un des « plans stups » de la cité Font-Vert. « Il est soupçonné d’être lui-même auteur de plusieurs règlements de comptes dans les Bouches-du-Rhône et en région parisienne au printemps », avait lâché le magistrat. Cette dernière précision renvoie clairement à l’assassinat, le 12 juin, à Asnières (Hauts-de-Seine), de Karim Tir, 31 ans, un cousin de Zakary Remadnia.

Conseillère régionale et adjointe au maire (UMP) de Marseille, Nora Remadnia-Preziosi, tante de la victime, se dit « effondrée de lire les rumeurs qui circulent dans la bouche d’un magistrat et dans les médias. Ces rumeurs ne sont pas fondées », assure l’élue, selon laquelle les deux familles sont très proches et ne connaissent aucun conflit. « Cela crée, à Font-Vert, un climat dramatique et explosif », déplore Mme Remadnia-Preziosi.

Le coup de filet de jeudi devrait conduire à la présentation des suspects, dimanche, devant un juge d’instruction. Cet assassinat semble s’inscrire, selon les enquêteurs, non pas dans un contexte de « guerres de territoires » liées au trafic de drogue, mais plutôt de rivalités entre groupes. Un responsable policier a récemment qualifié ces représailles de « matchs retour ».

PROGRESSION DE L’ÉLUCIDATION DE CE TYPE D’AFFAIRES

Les enquêteurs de la brigade criminelle de la direction interrégionale de la police judiciaire opposeraient aux personnes gardées à vue des écoutes téléphoniques et des surveillances physiques, opérées dans le cadre d’enquêtes judiciaires ouvertes sur deux autres règlements de comptes perpétrés au printemps. Dans leurs premières déclarations, les suspects – dont l’un aurait été extrait de sa cellule des Baumettes – contesteraient les faits.

Pour Jean-Jacques Fagni, procureur de la République adjoint, cette vague d’interpellations « prouve que la police et la justice peuvent obtenir des résultats » en matière d’élucidation de règlements de comptes. Le 22 juillet, en visite à Marseille, le ministre de l’intérieur, Bernard Cazeneuve, se félicitait de la progression du taux d’élucidation de ce type d’affaires, passé de 20 % en 2012 à 45 % en 2013. Les enquêteurs expliquent régulièrement avoir « solutionné » ces assassinats, mais ne pas pouvoir traduire les suspects devant un juge d’instruction, par manque d’éléments de preuve pouvant entraîner leur mise en cause, et plus difficilement encore conduire à leur condamnation par une cour d’assises.

Lire notre enquête : Marseille : l’ordinaire d’une police « de choc »

Depuis le 1er janvier, seize personnes ont été ainsi tuées dans les Bouches-du-Rhône, dont dix à Marseille. Cette opération démontre aussi, selon M. Fagni, « le fort engagement des services de police et du parquet de Marseille ».

  • nouveau2 nouveau2 (Marseille, correspondance)
    Journaliste au Monde


Cri coi à la Banque postale : quatre mises en examen

http://france3-regions.francetvinfo.fr/aquitaine/2014/11/08/escroquerie-la-banque-postale-quatre-personnes-mises-en-examen-588206.html

Escroquerie à la Banque postale: quatre personnes mises en examen

 

Quatre personnes soupçonnées de détournements au préjudice de comptes de la Banque postale, pour au moins 150.000 euros, ont été déférées vendredi devant un juge de Bordeaux en vue de leur mise en examen pour « escroquerie en bande organisée ».

  • KJ avec AFP
  • Publié le 08/11/2014 | 15:21, mis à jour le 08/11/2014 | 15:21
© JEAN-SEBASTIEN EVRARD / AFP
© JEAN-SEBASTIEN EVRARD / AFP

 

Jeudi, six hommes et deux femmes, soupçonnés de détournements au préjudice de plusieurs comptes de la Banque postale, avaient été placés en garde à vue à Toulouse et Angers dans le cadre d’une enquête menée depuis plusieurs mois par la division financière du service régional de police judiciaire (SRPJ) de Midi-Pyrénées.

Outre le chef d’escroquerie en bande organisée, les quatre suspects déférés à Bordeaux à l’issue de leur garde à vue devaient être mis en examen pour « association de malfaiteurs en vue de commettre des délits punis de 10 ans de prison » et « blanchiment en bande organisée ».

Le préjudice est pour l’heure évalué à 150.000 euros. « C’est un montant provisoire qui devra être affiné lors d’investigations supplémentaires », a précisé le parquet.

Selon les premiers éléments de l’enquête, le mode opératoire consistait à récupérer des coordonnées bancaires et téléphoniques par +phishing+, puis à bloquer la carte SIM de la victime afin d’en récupérer un duplicata auprès de l’opérateur. Il ne restait alors plus aux escrocs qu’à obtenir par le biais de cette carte SIM des codes temporaires permettant la réalisation d’opérations de virements bancaires au profit de complices.

 

http://www.01net.com/editorial/631423/piratage-de-la-banque-postale-alerte-aux-malwares-sur-les-smartphones/

Piratage de la Banque postale : alerte aux malwares sur les smartphones !

 

Les virements frauduleux réalisés auprès de l’établissement bancaire montrent les limites des systèmes d’authentification forte basés sur un code envoyé sur un smartphone.

 

Cri coi à la Banque postale : quatre mises en examen dans Crime default
01net
le 07/11/14 à 17h56
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200.927069
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Depuis quelques jours, une petite dizaine de personnes est en garde vue à Toulouse pour avoir piraté des comptes de la Banque postale en effectuant des virements frauduleux. Montant du préjudice : plus de 800.000 euros. Mais quel était le mode opératoire de ces pirates ? En effet, pour effectuer des virements bancaires frauduleux, les criminels doivent, au préalable, s’enregistrer comme destinataire. Or, cette opération est protégée par un système dénommée « Certicode », un protocole d’authentification forte : lorsqu’un utilisateur veut rajouter une adresse bancaire, il reçoit un code de validation par SMS qu’il doit renseigner au niveau de l’application web. A priori, l’obstacle à surmonter est donc assez élevé. Existerait-il une faille dans l’application bancaire ?

Interrogé par 01net, la filiale de La Poste a affirmé que leurs outils étaient hors de cause, infirmant ainsi ce que l’on pouvait lire dans la plupart des articles de presse d’hier. Les pirates se seraient appuyés d’une part sur du phishing pour récupérer les identifiants, et d’autre part sur des malwares mobiles pour intercepter les codes de validation sur les smartphones. A ce titre, le service de communication de la Banque postale nous a communiqué une série de bons conseils aux utilisateurs. Par exemple : « ne répondez jamais aux emails qui pourraient vous être adressés au nom de la Banque postale » ou « installez un antivirus sur votre smartphone ». L’établissement bancaire souligne, par ailleurs, que toutes les victimes ont été remboursées.

D’autres solutions existent

Quoi qu’il en soit, même s’il n’y a pas de réelle faille dans le système de sécurité de la Banque postale, ce piratage démontre les limites des systèmes de sécurité avec code de validation par smartphone. Etant donné que les terminaux mobiles sont de plus en plus en ligne de mire des pirates, on ne peut plus les considérer comme un second facteur d’authentification fiable. L’avenir des systèmes tels que Certicode semble donc compromis à terme. D’ailleurs, certaines banques ont d’ores et déjà sauté le pas, en proposant des moyens alternatifs. Crédit Mutuel et CIC demandent, en plus du code dynamique envoyé par SMS, un code à piocher dans une grille imprimé sur papier. A la Banque populaire, le code dynamique est généré par une clé cryptographique au format clé USB.

Il existe une seconde raison pour bannir le smartphone parmi les outils d’authentification. De plus en plus d’utilisateurs font leurs transactions depuis leur terminal mobile. Dans ce cas, les deux facteurs d’authentification – identifiant/mot de passe et code de validation – sont donc réalisés sur le même support, ce qui annule le niveau de sécurité que ce système est censé donner.

 

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de christ885851305 , posté le 08 novembre 2014 à 02h39
que c’est pas leur outil, pas sur, je connait une faille, via leur outils, que j’ai utiliser pour faire des virement de mon compte. je les avait meme contacter (car il était au courant de mon probléme de telephone HS) donc quand j’ai reusis a contourné la sécurité, je leur avait renvoyer un mail le disant, que c’était bon que j’avais reusis a faire mon virement en contournant la securité du SMS. suite a ce mail, la banque postale ne m’a jamais repondu,et la banque postale ne m’a jamais recontacter pour me demander comment j’ai fait.

 

 

http://www.cbanque.com/actu/47793/piratage-de-compte-bancaire-la-banque-postale-condamnee-a-rembourser-une-cliente

Piratage de compte bancaire : La Banque Postale condamnée à rembourser une cliente

 

Par – Publié le jeudi 9 octobre 2014 à 13h58, mis à jour le vendredi 10 octobre 2014 à 09h53

L’Association française des usagers des banques (Afub) a diffusé l’extrait d’une décision du tribunal d’instance de Lyon condamnant La Banque Postale. L’établissement doit indemniser une cliente victime d’une fraude liée à un code à usage unique reçu par SMS.

 

Les faits remontent à avril 2013. Le concubin d’une cliente de La Banque Postale souhaite se connecter à l’espace en ligne de sa compagne. Après avoir entré identifiant et mot de passe, un message apparaît précisant que l’adresse IP — numéro d’identification attribué à un appareil connecté à internet — n’est pas la même que celle que la cliente utilise couramment. L’homme en question ne se connecte en effet pas depuis l’ordinateur habituellement utilisé par sa compagne. Ce message indique que, pour des « contraintes de sécurité », selon le récit du service juridique de l’Afub, il faut saisir le code de sécurité adressé par un SMS sur le mobile de la cliente.

L’homme saisit le code effectivement reçu sur le téléphone de sa compagne. Sans le savoir, cette opération a permis à des fraudeurs de valider la création d’un compte bénéficiaire frauduleux, selon un procédé qui n’est pas clairement expliqué dans le jugement du tribunal de Lyon. Un virement de 2.950 euros, à destination d’un certain D. Silvian, inconnu du couple de victimes, a ainsi été effectué dans la nuit suivante selon le blog SOS Conso du Monde, qui a obtenu des détails supplémentaires suite à la publication de l’Afub.

La sécurité du code à usage unique mise à mal

A l’époque, La Banque Postale a refusé de rembourser sa cliente. Dans sa décision, datée du 28 août 2014, le tribunal explique que la banque « se borne à soutenir que l’opération de paiement a été réalisée et a été enregistrée conformément à la procédure de sécurisation des transactions convenue ». Elle réfute ainsi toute « déficience, faille ou faiblesse techniques » qui auraient « atteint le système d’identification et de sécurisation utilisé par la banque ».

Le tribunal d’instance de Lyon ne voit dans ce cas précis pas de « négligence grave » de la cliente et refuse en conséquence « d’imputer au titulaire une part de responsabilité dans le préjudice subi ». Le tribunal a ainsi donné raison à la cliente, qui réclamait que l’établissement financier « rembourse immédiatement (…) le montant de l’opération non autorisée ». La Banque Postale a donc été condamnée à verser 3.100 euros, soit le remboursement du virement frauduleux de 2.950 euros auxquels s’ajoutent 150 euros de dommages et intérêts.

L’Afub, qui a assisté la plaignante dans sa démarche, profite de cette décision de justice pour mettre à mal le discours des banques selon lequel « la sécurité du protocole 3D Secure [serait] absolue ». Or les banques s’appuient sur ce protocole, basé sur l’envoi d’un code à usage unique par SMS, pour refuser « le plus souvent d’indemniser leurs clients qui sont victimes de fraudes », argumente l’Afub. Reste à voir si cette décision de justice fera jurisprudence, ou si elle sera contestée en appel.

Par Benoît LÉTY
© cbanque.com / BL / Octobre 2014

 

 
http://www.cbanque.com/actu/redirection.php?url=http%3A%2F%2Fsosconso.blog.lemonde.fr%2F2014%2F10%2F08%2Fla-banque-postale-condamnee-a-rembourser-un-virement-frauduleux%2F%23xtor%3DRSS-32280322

08 octobre 2014

La Banque Postale condamnée à rembourser un virement frauduleux

 

banquepostale

 

le 30 avril 2013 vers 15 heures, Véronique O. se connecte sur le site Internet de la Banque Postale, où elle a son compte. Elle tape son identifiant et son mot de passe. Pour poursuivre sa connexion, dit-elle, elle doit reproduire un code de sécurité qu’elle vient de recevoir par SMS sur son téléphone portable.

Elle découvre alors qu’une somme de 2950 euros sera virée de son compte sur celui d’un certain Dmitry Silvian qu’elle ne connaît pas, au cours de la nuit. Elle appelle immédiatement son agence, pour lui demander de bloquer le virement. Cela n’est pas fait.

Véronique O. dépose une plainte à la gendarmerie, et demande à la banque le remboursement de la somme virée, en invoquant l’article L 133-4 du code monétaire et financier. Celui-ci dispose qu’ »en cas d’opération de paiement non autorisée signalée par l’utilisateur dans les conditions prévues à l’article L. 133-24, le prestataire de services de paiement du payeur rembourse immédiatement au payeur le montant de l’opération non autorisée et, le cas échéant, rétablit le compte débité dans l’état où il se serait trouvé si l’opération de paiement non autorisée n’avait pas eu lieu ».

La Banque Postale refuse de rembourser sa cliente. Elle soutient qu’elle « a commis une faute ou négligence grave », lui ayant valu ce préjudice. Elle en en effet recopié sur Internet le code qui a autorisé le virement. Ce code aurait été envoyé « avec la précision qu’il lui permettait de valider l’inscription du bénéficiaire, Dmitry Silvian ».

La Banque Postale se prévaut d’un article de ses conditions générales selon lequel « l’utilisation du code de validation à usage unique constitue la preuve de l’identification du client et de son consentement au traitement de l’opération demandée. En conséquence, toute opération effectuée dans le cadre du présent service est présumée émaner du client. »

Sur le conseil de l’Association française des usagers des banques (Afub), Véronique O. saisit le tribunal d’instance de Lyon. Elle conteste toute faute de sa part, et assure que l’opération s’est faite sans son consentement, à la suite d’un détournement de ses données personnelles.

Le tribunal, qui a statué le 28 août, constate que Véronique O. « n’a jamais eu l’intention d’effectuer un tel virement ». Le fait qu’elle ait tapé le code reçu par SMS, « ayant en fait validé contre sa volonté la création du compte bénéficiaire Dmitry Silvian, ne peut constituer qu’un acte matériel ayant déclenché l’opération frauduleuse sans caractériser pour autant le consentement de Véronique O. au transfert des fonds litigieux ».

En outre, précise le tribunal, selon l’article L 133-23 du code monétaire et financier, il incombe au prestataire de services de prouver que l’opération en question a été authentifiée, dûment enregistrée et comptabilisée et qu’elle n’a pas été affectée d’une déficience technique ou autre. L’utilisation de l’instrument de paiement ne suffit pas à prouver que l’opération a été autorisée par le payeur.

Or, en l’espèce, la Banque Postale « se borne à soutenir que l’opération de paiement a été réalisée et enregistrée conformément à la procédure de sécurisation des transactions convenue ». Elle n’explique pas comment le système d’identification et de sécurisation utilisé par la banque a permis « à un tiers de se procurer illégitimement non seulement les identifiant, mot de passe et numéro de téléphone de la demanderesse mais également de se substituer à elle pour la création du compte  »bénéficiaire » frauduleux Dmitry Silvian et pour l’organisation du virement qui a été validé non intentionnellement ».

Le tribunal condamne donc la banque à rembourser les 2950 euros et à verser à sa cliente 150 euros de dommages et intérêts, pour « les tracas et la contrariété » que lui a occasionnés la « résistance à sa demande« .

On peut, comme le juge, se demander comment il se fait qu’un système sécurisé permette le détournement de l’identifiant et du mot de passe, l’obtention d’un numéro de téléphone ainsi que la création d’un virement, mais aussi pourquoi l’opération dénoncée à 15h30, pendant que les bureaux sont ouverts, n’est pas bloquée, et pourquoi enfin la Banque Postale n’en poursuit pas le bénéficiaire, dont elle a le nom et le numéro de compte.

[Mise à jour le 6 novembre : Huit personnes ont été interpellées aujourd'hui, et se trouvent en garde à vue à Toulouse et à Angers. Elles sont soupçonnées d'avoir détourné près de 600 000 euros de la Banque postale en profitant d'une faille dans le système Certicode pour mettre en place des virements frauduleux et ponctionner les comptes à l'insu de leurs titulaoires. Certains des individus interpellés étaient surveillés par la Direction générale de la sécurité intérieure pour leurs liens avec l'islamisme radical.]

D’autres articles de Sosconso : Maisons de retraite et clauses abusives 

Lire aussi Le Crédit mutuel Nord Europe refuse de rembourser ses clients



Cri coi à la Banque postale : des complicités internes ?

Les gardes à vue se terminaient ce matin.

 

http://france3-regions.francetvinfo.fr/midi-pyrenees/2014/11/06/7-personnes-en-garde-vue-toulouse-pour-une-escroquerie-la-banque-postale-586384.html

12 personnes en garde à vue à Toulouse et Angers pour une escroquerie à la Banque postale

 

12 personnes soupçonnées d’ »escroquerie en bande organisée » ont été placées en garde à vue à Toulouse et à Angers, accusées d’avoir détourné « plusieurs centaines de milliers d’euros » de la Banque postale.

  • VH avec AFP
  • Publié le 06/11/2014 | 09:10, mis à jour le 06/11/2014 | 18:43
© MaxPPP
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Les arrestations de 8 hommes et 2 femmes ont notamment été menées à Toulouse et dans sa banlieue, mais également à Castres et Angers dans le Maine-et-Loire où deux autres personnes ont été également interpellées, a-t-on précisé de source judiciaire. Des interpellations qui ont eu lieu mercredi et jeudi. Un homme a été extrait de la maison d’arrêt de Toulouse-Seysses pour être entendu par les enquêteurs.

Tous sont soupçonnés d’avoir « dévoyé un système de sécurité mis en place par la Banque postale pour sécuriser des virements intercomptes entre clients de la Banque postale », a indiqué une source policière. Sans préciser de quelle manière ils ont procédé, cette source indique qu’ »ils avaient réussi à obtenir des éléments pour mettre en place des virements frauduleux et ponctionner des comptes à l’insu de leurs titulaires ». Sur la région Toulousaine, le préjudice serait de « 600.000 euros en l’état actel de l’enquête »

EN VIDEO / les explications de Pascale Lagorce et Juliette Meurin

Cri coi à la Banque postale : des complicités internes ? dans Vol
Escroquerie Banque postale

 

La division financière du service régional de police judiciaire (SRPJ) mène l’enquête depuis plusieurs mois sur cette « escroquerie en bande organisée » qui n’est cependant  »pas l’apanage de la région Midi-Pyrénées », a fait valoir une source policière.

Quelques uns des individus interpellés, pas plus de trois, seraient connus des services de renseignement pour leur approche très rigoriste de l’islam. Mais le pôle anti-terroriste de Paris n’est pas saisi de cette affaire qui reste de droit commun. Les policiers ont en effet agi dans le cadre d’une commission rogatoire délivrée par un juge d’instruction de la Juridiction inter-régionale spécialisée (JIRS) de Bordeaux. certaines gardes à vue doivent s’achever vendredi matin.

 

http://www.01net.com/editorial/631215/des-pirates-jihadistes-ont-detourne-800-000-euros-de-la-banque-postale/

Des pirates jihadistes ont détourné 800.000 euros de la Banque postale

 

Une faille dans le système d’authentification Certicode a permis à des pirates d’usurper l’identité de certains clients et d’effectuer des virements frauduleux.

 

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01net

le 06/11/14 à 18h30

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Depuis hier matin, mercredi 5 novembre, une petite dizaine de personnes sont en garde à vue à Toulouse pour avoir escroqué la Banque postale. Elles seraient sept selon RTL.fr, huit selon LaDepeche.fr. Elles auraient profité d’une faille dans le système Certicode de l’établissement bancaire pour effectuer des virements frauduleux depuis Internet.

Le principe de Certicode est simple : pour pouvoir effectuer un virement, l’internaute client reçoit un code de validation à usage unique, par SMS ou par message vocal. Les pirates ont visiblement trouvé un moyen non seulement pour usurper l’identité du client, mais aussi intercepter ce fameux code de validation. Au total, ils auraient détourné 800.000 euros de cette façon. Et ces fonds étaient peut-être destinés à financer le djihad. En effet, selon RTL.fr, la plupart des suspects étaient fichés par la DGSI pour leurs liens avec l’islamisme radical.

Toutefois, ces pirates djihadistes présumés n’étaient pas seuls à connaître la combine. D’autres pirates se sont également servis sur les comptes de la Banque postale dont le préjudice total s’élèverait à… 25 millions d’euros.

Sources :                    

RTL.fr, LaDepeche.fr

 

http://www.ladepeche.fr/article/2014/11/07/1986885-escroquerie-a-la-banque-postale-dix-gardes-a-vue.html

Escroquerie à la Banque postale : dix gardes à vue

 

Publié le 07/11/2014 à 08:27

Faits divers – Toulouse/Angers

 

Dix personnes soupçonnées d’«escroquerie en bande organisée» et de «blanchiment» se trouvaient toujours en garde à vue hier matin, à Toulouse et à Angers. Elles sont accusées d’avoir détourné 800 000 € des comptes de la Banque postale.

Mercredi, les enquêteurs de la division financière de la police judiciaire de Toulouse ont arrêté à Toulouse, Colomiers mais également Castres et Angers huit personnes. Deux autres ont été arrêtées hier à Toulouse. Trois suspects, qui auraient «simplement» accepté de l’argent sur leurs comptes, ont été laissés libres hier. Plusieurs individus devraient être transférés ce matin pour être présentés au juge d’instruction de la JIRS, à Bordeaux.

Ces individus dont certains sont inscrits dans une pratique rigoriste de l’islam ont bénéficié d’une faille informatique pour détourner de l’argent de comptes de la Banque Postale. Faille qui a depuis été «réparée» selon l’établissement bancaire. Le préjudice national porterait sur plusieurs millions d’euros.



Toulouse : fin du « cri coi » à la Banque postale

http://www.rtl.fr/actu/societe-faits-divers/escroquerie-a-la-banque-postale-7-personnes-liees-a-l-islamisme-radical-en-garde-a-vue-a-toulouse-7775199239

Escroquerie à la Banque postale : 7 personnes liées à l’islamisme radical en garde à vue à Toulouse

 

INFO RTL – Sept personnes sont en garde à vue à Toulouse, depuis jeudi matin, pour avoir détourné 800.000 euros de la Banque postale. Ils ont en outre suspectés d’être liés à l’islamisme radical.

 

La page de l’émission : RTL Petit Matin

 

Toulouse : fin du
Escroquerie à la Banque postale : 7 personnes liées à l’islamisme radical en garde à vue à Toulouse Crédit : Damien Delseny

 

par Damien Delseny publié le 06/11/2014 à 07:01

 

Sept personnes sont en garde à vue, depuis mercredi matin, à Toulouse pour une vaste escroquerie à la Banque postale. Ils sont également suspectés d’être liés à l’islamisme radical.

Pendant des mois ils ont profité d’une faille dans le système Certicode qui permet de faire des virements et des opérations sur les comptes de la banque postale à partir de son téléphone portable.

Des suspects fichés « sureté de l’État » par la DGSI

En usurpant en quelque sorte l’identité des clients de la banque – après avoir récupéré leurs données téléphoniques personnelles – ils ont détourné plusieurs centaines de milliers d’euros : 800 000 euros au total.

La police judiciaire a finalement remontré la trace de ces arnaqueurs au profil inquiétant. La plupart des suspects font l’objet en plus d’une fiche DGSI « sûreté de l’etat » pour leurs liens avec l’islamisme radical et certains sont domiciliés dans le quartier des Izards, le quartier d’origine de la famille Merah. Et l’un des suspects pourrait même se trouver en Syrie à l’heure actuelle.

Une escroquerie reproduite dans toute la France

Placés en garde à vue pour une durée maximale de quatre jours, ces hommes ne sont que la branche toulousaine de cette vaste arnaque.

D’autres escrocs ont sévi en France en appliquant la même méthode avant que la Banque postale ne finisse par sécuriser son système mais l’addition finale est salée. Le préjudice total se monterait à 25 millions d’euros.

 

http://www.ladepeche.fr/article/2014/11/06/1986163-comptes-bancaires-pirates-800-000-e-detournes-par-huit-escrocs.html

Comptes bancaires piratés : 800 000 € détournés par huit escrocs

 

Publié le 06/11/2014 à 07:45

Faits divers – Colomiers (31) – Escroquerie

 

Des dizaines de milliers d'euros ont été détournées de comptes de la Banque Postale./ Photo DDM, illustration
Des dizaines de milliers d’euros ont été détournées de comptes de la Banque Postale./ Photo DDM, illustration

zoom dans Vol

La police judiciaire a arrêté huit personnes tôt hier matin à Colomiers, Castres et Angers, dans le Maine-et-Loire. Les enquêteurs travaillent sur une très vaste escroquerie qui touche la Banque Postale.

Des dizaines de plaintes, des milliers d’euros de préjudice et encore quelques questions sans réponse. La police judiciaire a lancé tôt hier matin une importante opération pour démanteler une équipe soupçonnée d’avoir détourné des milliers d’euros sur des comptes bancaires ouverts à La Banque Postale.

L’enquête a démarré voilà plusieurs mois à Colomiers suite à une plainte qui portait sur des soupçons de détournement menés par des individus installés dans la périphérie toulousaine. Ces individus partagent une approche très rigoriste de l’islam et, selon les investigations menées depuis plusieurs mois par les spécialistes de la division financière de la police judiciaire (SRPJ Toulouse), un goût affirmé pour les détournements de fonds.

Pendant que le dossier prenait de l’importance à la brigade de sûreté urbaine de Colomiers, La Banque Postale avertissait la direction centrale de la police judiciaire d’escroquerie sur les comptes de ses clients. Le préjudice dépasserait plusieurs millions d’euros ! Localement, le chiffre de 800 000 € a été avancé mais il doit être corroboré par les investigations en cours.

Après la plainte de la banque, les spécialistes en informatiques de la police judiciaire ont travaillé sur une bande d’escrocs qui parvenaient à vider des comptes bancaires à distance. L’argent détourné, reversé sur les comptes «officiels», était ensuite récupéré et renvoyé dans le circuit. Dans quel but ? C’est une des questions qui intéressent les enquêteurs qui mènent les auditions. Les policiers travaillent sur une commission rogatoire délivrée pour «escroquerie en bande organisée» par le juge d’instruction en charge du dossier à la juridiction interrégionale spécialisé de Bordeaux (JIRS).

L’argent détourné servait-il à financier l’islam radical ? La question se pose au regard du profil particulier des individus interpellés hier matin notamment à Colomiers et également à Castres. D’ailleurs la police judiciaire s’est appuyée lors de ces interpellations sur les hommes du GIPN de Bordeaux, désormais antenne du RAID, et sur ses propres spécialistes de la BRI histoire d’éviter les mauvaises surprises. Ces individus, dont plusieurs se sont convertis à l’islam, ont des profils assez différents, certains travaillant dans le bâtiment, d’autres sans ressource connue et au passé déjà marqués par des soucis judiciaires — l’un d’eux a d’ailleurs été extrait de la maison d’arrêt de Seysses.

À la PJ, on est resté hier très discret sur cette opération préparée de longue date. On fait quand même remarquer que si le financement du jihad avait motivé les suspects, l’information judiciaire aurait alors été prise en compte par le parquet antiterroriste de Paris et non pas par la JIRS de Bordeaux, spécialisé dans le crime organisé et les affaires financières de grande envergure.

Jean Cohadon

 

Tableau du Maître coiffé de son bonnet d’âne :

 

cri coi

 

Par cyp | Publié : 22 octobre 2008

 

© Cyprien Luraghi 2008 – Bonnet d’âne by Noémie Santos© Cyprien Luraghi 2008 – Bonnet d’âne by Noémie Santos

 

Je suis de bois et gueule bée planté comme un poteau, planté. Devant l’horreur du monde qui n’en peut mais d’être accablé encore, après des cents mille ans par tyranneaux et grands sauriens.

Je prends bien mon appui, dressé je crie coiffé de mon bonnet de lettré impérial, mais misérable bûche rien de plus vain.

J’entends au loin parfois l’écho fluet percer d’au delà de la ligne bleue, c’est tout. Notre congrégation des félins ruffians à grandes oreilles est très éparse et compte peu de membres. Nous crions à heure fixe, rituels de phares bien calés.

Nous savons exister en rugissant debout, discrètement. Mais nous perçons les hurleries des hyènes gouvernant en tout déchiquetant, gnou mou, mouton.

Il faut qu’on nous croie cancre ou cancrelat jusqu’à ce que nos cris ténus tissés fassent unisson s’enflant en feulement, bourdon frelon.

Il faut qu’on nous voie ridicules, bouffons, charlots car nous sommes combustibles et débitables à la hachette aussi.

***

En octobre 2008, je me suis déguisé en écureuil de la Caisse d’Épargne pour aller pousser le cri coi entre copains. Comme ça je me faufile entre les actualités, ni vu ni connu. Ça aussi, il vaut mieux.

Il vaut mieux rien, actuellement. Si je crie mon indignation, il ne se passera rien ; des millions de gens le font et rien. Si je dis simplement que je ne peux rien dire sur le sujet, je vais en prison comme Jean-Marc Rouillan, alors pas si con, hé. Réfléchir un peu, déjà.

Compter les poteaux plantés, déjà. Combien on est déjà, comme ça, appelant et donnant de la voix ?

Pas abattus, pas girouettes, jamais.

Et fanfarons quand il le faut, pour le joli plaisir, chouette et pirouette.

Après le cri, je rentre dans le trou.

De la Sécurité Sociale, un tout petit de rien du tout.

 

 

Cet article a été publié dans Binosophie, Déconnologie, Pilotique avec les mots-clefs : , , , , , .



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