Attentat de la rue des Rosiers – Message à Cyprien Luraghi et tous ses complices 4 mars
Dans 30 ans, Cyprien Luraghi et bon nombre de ses complices d’aujourd’hui ne seront probablement plus en vie, mais sauf accident, leurs enfants qu’ils font participer à tous leurs crimes et délits le seront toujours.
Il n’est tout de même pas dit que la justice ne leur mette pas la main au collet beaucoup plus tôt, en dépit des nombreuses entraves qui à ce jour empêchent toujours son action.
Le journal de 7h : les auteurs présumés de l’attentat de la rue des Rosiers identifiés
REPLAY INTÉGRAL – Trois suspects présumés de l’attentat de la rue des Rosiers (Paris) ont été identifiés, 33 ans après les faits.
par Sophie Aurenche , La rédaction de RTL publié le 04/03/2015 à 07:40 mis à jour le 04/03/2015 à 08:44
Trois hommes, suspectés d’être les auteurs de l’attentat non revendiqué de la rue des Rosiers, à Paris, ont été identifiés après 33 ans d’enquête judiciaire opiniâtre. Les suspects appartenaient à l’ancien groupe terroriste palestinien Abu Nidal.
Le 9 août 1982, une grenade avait été jetée dans le restaurant de Jo Goldenberg, en plein quartier juif de Paris. Cet attentat avait fait au total six morts et 22 blessés. Pour l’heure, des mandats d’arrêts internationaux ont été lancés à l’encontre des trois suspects installés en Norvège, Palestine et Jordanie.
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par Sophie AurencheJournaliste RTL
Attentat de la rue des Rosiers : trois suspects identifiés
INFO RTL / REPLAY – Trois hommes, suspectés d’être les auteurs de l’attentat de la rue des Rosiers, le 9 août 1982, ont été identifiés en Norvège, Palestine et Jordanie.
par Elisabeth Fleury , La rédaction numérique de RTL publié le 04/03/2015 à 06:22 mis à jour le 04/03/2015 à 07:06
Trois hommes suspectés d’être les auteurs de l’attentat de la rue des Rosiers, à Paris, le 9 août 1982, ont été identifiés. Une grenade avait été dégoupillée et jetée dans un restaurant avant qu’une fusillade éclate en pleine rue. Six morts et 22 blessés étaient à déplorer.
Aucun criminel, aucun terroriste ne peut se cacher
Alain Jakubowicz
Cet attentat non-revendiqué avait été attribué au groupe Abu Nidal. Les trois suspects vivaient, eux, en Norvège, Palestine et Jordanie. « Ça donne sens à la justice (…) Aucun criminel, aucun terroriste ne peut se cacher, estime Alain Jakubowicz, le président de la Licra. Où qu’il soit, il est susceptible d’être arrêté jusqu’à la fin de ses jours (…) Au-delà de cette affaire, c’est un message envoyé aux terroristes mais également aux victimes, pour garder foi en la justice ».
par Elisabeth Fleury
Attentat de la rue des Rosiers : des suspects identifiés 32 ans plus tard
Le Point – Publié le 04/03/2015 à 07:39 – Modifié le 04/03/2015 à 13:17
VIDÉO. Trois hommes actuellement à l’étranger sont soupçonnés d’être les auteurs du drame du 9 août 1982, lors duquel six personnes avaient perdu la vie.
Des mandats d’arrêt internationaux ont été délivrés en février contre trois hommes soupçonnés d’avoir participé à l’attentat de la rue des Rosiers, qui avait fait six morts en 1982 dans un quartier juif de Paris, a indiqué à l’AFP une source judiciaire. Ces trois suspects, qui vivent en Cisjordanie, en Jordanie et en Norvège, ont été identifiés dans le cadre de l’enquête aujourd’hui menée par le juge d’instruction antiterroriste parisien Marc Trévidic, a précisé cette source, confirmant une information de RTL.
Le 9 août 1982 à la mi-journée, une grenade avait été jetée dans le restaurant-charcuterie de Jo Goldenberg, rue des Rosiers, explosant au milieu d’une cinquantaine de clients. Deux tueurs étaient ensuite entrés dans l’établissement en ouvrant le feu. Composé de trois à cinq hommes armés, selon une source proche du dossier, le commando avait ensuite remonté la rue, vidant en direction des passants les chargeurs de leurs pistolets-mitrailleurs « WZ-63″, de fabrication polonaise. Bilan de cette attaque qui aura duré trois minutes : 6 morts et 22 blessés. Une opération attribuée à un groupe palestinien dissident de l’OLP, le Fatah-Conseil révolutionnaire d’Abou Nidal.
Ce sont notamment des témoignages anonymes qui ont permis l’identification des trois suspects, après un travail de longue haleine de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). L’un, âgé de 59 ans, vit aujourd’hui à Ramallah, en Cisjordanie. Le deuxième, âgé de 56 ans, vit en Norvège tandis que le troisième, 62 ans, réside en Jordanie, selon la source judiciaire. Ils sont soupçonnés d’avoir fait partie du commando. Les trois mandats d’arrêt à diffusion internationale ont été délivrés le 20 février par le juge Trévidic, selon cette source.
REGARDEZ les images d’archives filmées le 9 août 1982 par France 3 :
Archives de l’attentat de la rue des Rosiers en… par LePoint
Mandats d’arrêts contre trois suspects de l’attentat de la rue des Rosiers
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- Par Edouard de Mareschal, AFP, AP, Reuters Agences
- Mis à jour le 04/03/2015 à 12:13
- Publié le 04/03/2015 à 11:27
Anciens membres du groupe terroriste palestinien Abou Nidal, les trois hommes qui vivent aujourd’hui en Norvège, Palestine et Jordanie pourraient être inquiétés 33 ans après les faits.
Après des années d’enquête, le juge d’instruction Marc Trévidic a enfin pu mettre des visages sur les suspects de l’attaque du restaurant Goldenberg rue des Rosiers qui avait fait 6 morts et 22 blessés le 9 août 1982 à Paris. Il s’agit de trois hommes qui vivent librement en Norvège, Palestine et Jordanie, selon les informations de RTL et Paris Match. L’enquête de Marc Trévidic, précédé par son homologue Jean-Louis Bruguière, a abouti au lancement de trois mandats d’arrêts internationaux 33 ans après les faits. A l’époque, les trois suspects étaient membres du groupe Abou Nidal (Fatah-Conseil révolutionnaire), mouvement dissident de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP).
Selon l’hebdomadaire, le premier homme s’appelle Walid Abdulrahman, alias Abou Zayed, 56 ans. Il vit à Oslo et a la nationalité norvégienne. Le second suspect serait Mahmoud Khader Abed, alias Hicham Harb, 60 ans, qui réside aujourd’hui à Ramallah, en Cisjordanie. Ce sont les deux tueurs présumés, selon Paris Match. Le troisième homme, Mohamed Souhair al-Abassi, alias Amjad Atta, 64 ans, vit en Jordanie. Il aurait assuré leur logistique sans participer directement à l’attentat. Au cours de l’enquête, toutes les actions meurtrières commises par le groupe Abou Nidal en Europe ont été passées au peigne fin, selon RTL. Des comparaisons balistiques ont permis alors de déterminer que les armes utilisées dans ces attentats réalisés par le groupe sont les mêmes que celles qui ont servi à l’attaque de la rue des Rosiers. Les juges ont également obtenu des informations en allant à la rencontre d’anciens membres d’Abu Nidal. Ils ont confronté leurs témoignages avec les souvenirs visuels des victimes de l’attentat. C’est ainsi que sont identifiés «à coup sûr» les trois suspects , explique la radio.
«Ça donne sens à la justice»
Selon l’un des anciens responsables du Fatah-CR qui ont témoigné sous X, le commanditaire de l’opération de la rue des Rosiers était Hafez el-Assad, à l’époque président de Syrie et père de l’actuel chef d’Etat syrien, indique le journal. Hafez el-Assad «voulait envoyer un avertissement sanglant à la France» qui s’efforçait de tirer le chef de l’OLP, Yasser Arafat, du piège de Beyrouth où il était encerclé par les forces israéliennes, ajoute l’hebdomadaire. Abou Nidal, ennemi irréductible de Yasser Arafat, dont il est soupçonné d’avoir fait tuer des proches, n’aurait finalement pas été inquiété après avoir promis, par l’intermédiaire du général Philippe Rondot, agent des services de renseignement français, de ne plus frapper en France, raconte le journal.
Ces mandats d’arrêts internationaux délivrés contre les trois suspects ouvrent la voie à un procès. «C’est un travail extraordinaire qui semble avoir été effectué», a réagi Alain Jakubowicz, le président de la Licra qui sera partie civile au procès. «Ça donne sens à la justice. Ça montre quelque chose qui était extrêmement important dans le contexte que nous vivons aujourd’hui, c’est que aucun criminel, aucun terroriste ne peut se cacher. Où qu’il soit, il est susceptible d’être arrêté jusqu’à la fin de ses jours.» Il faudra pourtant surmonter plusieurs obstacles. L’extradition des deux suspects en Palestine et en Jordanie pourrait être entravée par le fait que ces deux pays leur ont offert la protection. En revanche, la présence de la troisième personne serait envisageable si la Norvège acceptait de le «déchoir de sa nationalité», avance la radio. L’autre obstacle de taille à la tenue d’un tel procès pourrait être celui de la prescription. En matière de terrorisme, l’article 706-25-1 du code de procédure pénale dispose que l’action publique contre les crimes terroristes se prescrit après trente ans.