Nantes : la procureure porte plainte pour injures publiques 19 avril
Ces derniers temps, Josette Brenterch du NPA de Brest et ses amis les cyberdélinquants de la bande de Cyprien Luraghi, qui font régulièrement sur leurs blogs l’apologie de la pédophilie comme du terrorisme d’extrême-gauche et islamiste, n’ont pas hésité à m’accuser dans divers écrits, certains publics, d’injurier, de dénigrer ou même de « harceler » (sic) des magistrats dont pour l’heure aucun ne s’est plaint de quoi que ce soit de ma part.
Il s’agit notamment d’une mention de Cyprien Luraghi sur son blog public le 8 avril 2015, et de conclusions que Maître David Rajjou représentant Josette Brenterch du NPA de Brest a transmises à ses adverses le 30 mars 2015 dans le cadre de la procédure l’opposant depuis 2011 à mon hébergeur de blog OverBlog et moi-même en vue de l’audience alors fixée devant la cour d’appel de Rennes pour le 9 avril 2015.
Si ces magistrats qui ont pour habitude de satisfaire tous les desiderata de Josette Brenterch du NPA de Brest et de ses divers complices n’ont pas encore cédé aux sirènes que constituent ces appels implicites à de nouvelles procédures à mon encontre, en revanche, la procureure de Nantes vient pour sa part de porter plainte pour injures publiques contre des militants de l’extrême-gauche.
Nantes : la procureure porte plainte contre un tract jugé injurieux
Trop, c’est trop ! La procureure de Nantes a décidé de porter plainte après la publication sur Internet d’un tract qu’elle juge injurieux.
L’histoire débute le samedi 22 février vers 17 heures, une manifestation dégénère dans les rues de Nantes entre les opposants à l’aéroport Notre Dame-des-Landes et les forces de l’ordre.
Le bilan est lourd: huit policiers et des manifestants blessés, une dizaine d’interpellations… Les dégâts matériels sont aussi importants: des vitrines de commerçants endommagées, une agence de Vinci est détruite…
Lors des suites judiciaires, la procureure de Nantes, Brigitte Lamy décide de classer sans suite six plaintes déposées par des manifestants blessés.
Mais depuis, une affiche circule sur lnternet dans laquelle on voit la procureure de Nantes au centre d’une affiche tâchée de sang. Avec cette mention : « Protège les policiers qui blessent et mutilent. » A cela s’ajoute des commentaires injurieux sur les réseaux sociaux.
Brigitte Lamy a donc décidé de déposer plainte. Selon Ouest France, on ignore encore quel service d’enquête sera chargé du dossier. Il est très probable que le dossier soit délocalisé pour éviter les critiques.
VIDEO. 20 000 manifestants à Nantes contre l’aéroport Notre-Dame-des-Landes
http://www.20minutes.fr/nantes/1353505-20140416-plaintes-manifestants
Les plaintes des manifestants
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- Publié le 16.04.2014 à 23:06
- Mis à jour le 16.04.2014 à 11:07
L’un porte un pansement sur l’œil gauche, les paupières des deux autres sont encore marquées. Deux mois après la manifestation anti-aéroport à Nantes, en marge de laquelle des affrontements ont éclaté, trois jeunes hommes dénoncent une « militarisation de la police » et l’« utilisation abusive » de Flash-Ball et autres lanceurs de balles de défense par les forces de l’ordre. Aujourd’hui, Quentin, Damien et Emmanuel, qui décrivent chacun avoir perdu l’usage d’un de leurs yeux après avoir reçu un tir, disent vouloir « se battre ». Avec celle d’un photographe indépendant – qui a, lui, été touché au thorax –, quatre plaintes contre X « pour violence volontaire avec arme » ont ainsi été déposées.
Commission d’enquête
Sur le terrain juridique, Luc Douillard, membre de l’observatoire de la démocratie locale en pays nantais, qui soutien le collectif, demande d’autres garanties. « Nous réclamons une commission d’enquête parlementaire pour connaître la vérité. Nous allons interpeller les sénateurs et les députés de Loire-Atlantique ». a-t-il annoncé mardi. L’homme n’est pas étranger à cette cause puisque son fils, Pierre, a lui aussi perdu un œil dans des circonstances similaires, en 2007. « J’ai lancé un appel aux blessés pour rompre l’isolement, et montrer qu’il ne faut pas avoir peur », appuie le jeune homme. Après la manifestation, neuf individus ont été condamnés, la plupart pour jets de projectiles contre les forces de l’ordre. J. U.
Manif du 22 février 2014. Six plaintes de blessés classées sans suite
La procureure de la République a confirmé que six plaintes pour blessures déposées à la suite de la manifestation anti-aéroport du 22 février 2014 ont été classées sans suite.
S’estimant victimes de violences policières, six manifestants du 22 février 2014 avaient déposé plainte contre X. Trois d’entre eux avaient été blessés à l’oeil, dont Quentin Torselli, 30 ans, qui a perdu son oeil gauche et vit aujourd’hui avec une prothèse.
La procureure de la République Brigitte Lamy vient de confirmer que les six plaintes avaient toutes été classées sans suite. » Nous ne disposons pas d’éléments permettant de caractériser une infraction. »
Ces plaintes avaient donné lieu à des enquêtes de l’IGPN (Inspection générale de la police nationale) qui, toutes, vont dans ce même sens.
« Naïvement, on espérait qu’une instruction serait ouverte » indique Nathalie Torselli, la mère du blessé. « Mais nous sommes très déterminés à ne pas nous taire. Nous ne pouvons accepter une impunité totale des policiers. »
Nantes Manif du 22 février : six plaintes visant la police classées sans suite
Le parquet de Nantes a annoncé cet après-midi que les 6 plaintes contre X déposées après la manifestation anti-aéroport du 22 février 2014 à Nantes par des manifestants s’estimant victimes de violences policières avaient toutes été classées sans suite.
Parmi les blessés, Quentin, 29 ans, avait perdu un oeil à la suite d’un tir de flash-ball. « C’est une énorme surprise, a réagi la mère du jeune homme. On a été naïf, on pensait qu’une instruction allait être ouverte ! Mais nous ne sommes pas résignés et nous allons continuer notre combat ».
La plainte a été classée sans suite car « l’examen de cette procédure ne justifie pas de poursuite pénale au motif que : les faits ou les circonstances des faits dont vous vous êtes plaints n’ont pu être clairement établis par l’enquête. Les preuves ne sont donc pas suffisantes pour que l’affaire soit jugée par un tribunal », est-il précisé dans le courrier de la cour d’appel de Rennes.