Je décline toute responsabilité quant aux mentions qui s'affichent dans les cinq lignes ci-dessus du pavé "Recherchez aussi" sur lequel je n'ai aucun contrôle.
Mes statistiques sont bloquées depuis le 2 février 2015.
7 février 2015
Mes statistiques sont de retour, tout fonctionne.
16 février 2015
Statistiques "basiques" de nouveau bloquées depuis le 12 février.
22 février 2015
Mes statistiques "basiques" ont été débloquées hier soir après la publication de mon dernier article concernant NEMROD34. Belle reprise simultanée de l'activité du Chinois.
23 février 2015
Statistiques "basiques" toujours sujettes à blocages : le 21 février au soir, à peine étaient-elles débloquées, puis à nouveau hier, 22 février, à peine étaient-elles débloquées.
24 février 2015
Statistiques "basiques" débloquées. Pas de nouveau pic d'activité du Chinois depuis le 21 février.
25 février 2015
Je n'ai pas mes statistiques "basiques" du jour, ça bloque encore... et Justinpetitcoucou est toujours bloqué depuis le 8 février... Faudrait penser à le débloquer, lui aussi, il y a du laisser-aller, là...
26 février 2015
Statistiques "basiques" des deux blog débloquées. Merci pour Justin, il était temps !
27 février 2015
Statistiques "basiques" des deux blogs de nouveau bloquées depuis le 26 février. Ce petit jeu pourrait-il cesser ? On n'en voit pas l'intérêt... Complément de 22 h: merci de m'avoir rendu ces statistiques !
25 mars 2015
Statistiques "basiques" de nouveau bloquées depuis le 20 mars.
26 mars 2015
Merci de m'avoir débloqué mes statistiques "basiques". Encore une fois, je ne vois pas l'intérêt de ce petit jeu. Ce serait aussi bien de cesser de bloquer ces statistiques pour oublier de les débloquer jusqu'à ce que j'aie signalé le problème.
31 mars 2015
Merci de bien vouloir me débloquer les statistiques "basiques" de Justinpetitcoucou, restées bloquées depuis le 14 mars - cf. avis du 25 mars sur Justin.
2 avril 2015
Merci de m'avoir rendu les statistiques de Justin.
7 mai 2015
Je n'ai plus de statistiques depuis deux jours, ni "basiques" ni "avancées".
10 mai 2015
Retour des statistiques "basiques". Merci. Manquent encore les statistiques "avancées".
14 mai 2015
Toutes mes statistiques sont de retour depuis hier. Merci.
3 octobre 2015
Depuis hier, les compteurs de mes statistiques avancées sont tous à zéro. Merci de me les rendre.
Je n’ai rien publié depuis le 16 juillet 2015, soit depuis près de quinze jours.
Il était tout à fait loisible d’imaginer qu’en conséquence mes statistiques de blog allaient s’effondrer.
Eh bien non, ce n’est pas du tout ce que j’observe !
Quoi qu’est-ce ?
C’est toujours mon Chinois de Thaïlande, grâce à qui le nombre total de visites de ce blog est à cette heure de 269050.
Voici les dents que son activité a fait pousser dans le graphe de mes statistiques « basiques » depuis le début du mois :
Apparaissent nettement celles que j’avais déjà signalé commencer à voir pousser le 7 juillet 2015 depuis la veille pour les journées des 6, 7 et 8 juillet 2015, puis celle du 14 juillet 2015, et de nouvelles poussées à compter du 18 juillet 2015, puis du 23 juillet 2015.
Les fanons de baleine caractérisant l’évolution de ce graphe depuis quinze jours témoignent d’une certaine tension de mon Chinois.
Voilà dans le détail ce qui l’a titillé pour la journée du 30 juillet 2015 :
Alors que le graphe des statistiques « basiques » pourrait laisser accroire qu’au lieu de chuter depuis quinze jours, les visites de ce blog tendraient à augmenter, le tableau des statistiques « avancées » montre au contraire une diminution sensible des visites réelles :
En début d’année 2012, j’avais évoqué sur mon blog « Un petit coucou » chez OverBlog plusieurs affaires successives d’alertes à la bombe et de tentatives d’assassinat dans l’Hérault, à Montpellier et à proximité de Béziers.
Cliquez sur les images suivantes pour les agrandir et retrouver les articles en question :
Où en sont aujourd’hui toutes ces affaires ?
1/ la bombe au sauna libertin de Montpellier le 31 décembre 2011
Un suspect incarcéré fin 2012 a été libéré au mois de juillet 2013, après sept mois de détention. Il a toujours nié les faits, se disant victime d’un coup monté. Ce sont les dernières nouvelles qui aient été publiées sur cette affaire.
Un homme mis en examen pour avoir placé une bombe près d’un club échangiste de Montpellier
Le propriétaire d’un club libertin, a été mis en examen à Montpellier pour avoir déposé une bombe devant l’établissement d’un concurrent. L’engin a été découvert par hasard avant qu’il n’explose.
Par Fabrice Dubault
Publié le 22/11/2012 | 19:38, mis à jour le 22/11/2012 | 20:05
Dans cette affaire ouverte, pour tentative d’assassinats et tentative de destruction volontaire d’un établissement recevant du public, le parquet a requis le mandat de dépôt contre l’auteur présumé, un homme né en 1958, a-t-on précisé de source judiciaire.
Jean-Jacques Amouroux, 54 ans, déjà connu pour braquage, association de malfaiteurs, proxénétisme et trafic de stupéfiants, nie toute participation, sans donner d’explication à la présence de son ADN près de la bombe.
Retour sur les faits du 31 décembre 2011
La bombe avait été découverte par un vigile qui faisait une ronde le soir 31 décembre 2011 vers 19H, alors qu’elle devait exploser vers 21H30. Elle avait été placée dans un colis près d’un mur de l’établissement, le Kalyptus, et aurait pu, selon les experts, faire de nombreuses victimes si elle avait explosé.L’enquête menée par la police a pu aboutir grâce à une trace ADN retrouvée sur l’engin explosif, a-t-on encore précisé de même source, qui précise que l’homme interpellé mercredi nie les faits.
La chambre de l’instruction de la cour d’appel de Montpellier a demandé ce jeudi matin l’incarcération du propriétaire d’un club libertin de Saint-Jean de Védas, soupçonné d’avoir déposé un engin explosif près d’un établissement concurrent à Montpellier fin 2011.
La chambre de l’instruction de la cour d’appel de Montpellier vient de trancher dans l’affaire de la bombe au sauna échangiste. Le patron de boîte de nuit et de club libertin suspecté d’avoir posé ou fait poser l’explosif va être placé en détention provisoire.
Mis en examen pour tentative d’assassinat
Ce quinquagénaire a été mis en examen fin novembre pour « tentative d’assassinat » et « tentative de destruction par explosif » . Ses empreintes ADN ont été retrouvées sur la bombe placée contre le mur du sauna échangiste le Kalyptus, le 31decembre 2011. La bombe avait été découverte par un vigile qui faisait une ronde, le soir du 31 décembre 2011 vers 19 h, alors qu’elle devait exploser vers 21 h 30, selon les enquêteurs du SRPJ de Montpellier chargés de l’enquête. L’engin aurait pu, selon les experts, faire de nombreuses victimes s’il avait explosé.
Déjà connu des services de police
Né en 1958 et très connu de la justice, notamment pour braquage et association de malfaiteurs, cet homme nie être l’auteur de cette tentative d’attentat et affirme qu’on a voulu le piéger.
Montpellier : écroué pour avoir tenté de faire sauter un club libertin concurrent
La chambre de l’instruction de la cour d’appel de Montpellier a demandé l’incarcération d’un patron de club libertin de St Jean de Védas accusé d’avoir poser un engin explosif devant le Kayptus à Montpellier le soir du réveillon.
Par Laurence Creusot
Publié le 06/12/2012 | 14:44, mis à jour le 06/12/2012 | 14:58
La chambre de l’instruction de la cour d’appel de Montpellier a demandé jeudi l’incarcération du propriétaire d’un club libertin de Saint-Jean de Védas, soupçonné d’avoir déposé un engin explosif près d’un établissement concurrent à Montpellier fin 2011, a-t-on appris auprès de son avocat.
L’engin avait été découvert par hasard dans la soirée du 31 décembre 2011.
Cet homme avait été mis été en examen jeudi dernier pour « tentative d’assassinats » et « tentative de destruction volontaire d’un établissement recevant du public ».Le parquet avait requis un mandat de dépôt mais il n’avait pas été suivi par le juge de la liberté et de la détention.
Né en 1958 et très connu de la justice, notamment pour braquage et association de malfaiteurs, cet homme nie être l’auteur de cette tentative d’attentat et affirme qu’on a voulu le piéger.
La bombe avait été découverte par un vigile qui faisait une ronde, le soir du 31 décembre 2011 vers 19H00, alors qu’elle devait exploser vers 21H30, selon les enquêteurs du SRPJ de Montpellier chargés de l’enquête.
L’engin de fabrication artisanale avait été placé dans un sac près d’un mur de l’établissement, le Kalyptus, et aurait pu, selon les experts, faire de nombreuses victimes s’il avait explosé.
L’enquête a pu aboutir grâce à une empreinte ADN retrouvée sur le sac dans lequel l’engin explosif avait été placé. Elle a permis de remonter au mis en examen, qui faisait d’ailleurs partie des suspects de la première heure.
Retenant le grave trouble à lordre public, la cour dappel de Montpellier a décidé, hier, de placer Jean-Jacques Amouroux en détention provisoire dans laffaire de la bombe au Kalyptus, un sauna échangiste. Il devrait être incarcéré ces jours-ci à la maison darrêt de Villeneuve-lès-Maguelone.
Le quinquagénaire, patron de boîte de nuit (le Bellano à La Grande-Motte), de restaurant ou dun club libertin à Saint-Jean-de-Védas (le Bouddah) est soupçonné davoir voulu se venger dun concurrent avec lequel il avait aussi eu un litige commercial de 4 000 .
Mis en examen pour tentative dassassinat et tentative de destruction par explosif, il avait initialement été laissé libre, sous contrôle judiciaire. Interpellé par le SRPJ le 20 novembre, il conteste toute implication dans cette affaire. Mais les enquêteurs possèdent un élément à charge de poids : son ADN.
Le 31 décembre, par hasard, des employés du Kalyptus avaient découvert un pain dexplosif de 750 g incrusté dans le mur de létablissement et relié par des fils à un réveil Droopy réglé pour exploser dans la soirée ou quelque 150 libertins étaient attendus pour fêter la nouvelle année. Onze mois après, les empreintes retrouvées sur la bombe et un sac à dos sur lequel était posé le réveil ont parlé : ce sont celles de Jean-Jacques Amouroux.
Lengin devait-il exploser ?
« Mon client était devant la télévision ce soir-là » conteste Me Gilles Gauer. Pour lavocat, il a été piégé : « Cest un sac à dos quon lui avait confié fin octobre 2011, il la manipulé pour vérifier quil ny avait pas darme. » Et ce coup monté serait luvre des mêmes individus qui ont voulu tuer Amouroux, victime dune tentative dassassinat à coups de 9 mm sur le parking de la Dune (lactuel Bellano), fin novembre 2010. « Ceux qui nont pas réussi à léliminer essayent de limpliquer judiciairement » affirme Me Gauer.
Lenquête de la PJ dans lentourage de cet homme de la nuit, qui se dit rangé du grand banditisme (un casier judiciaire très ancien témoigne de son activisme lorsquil était à Paris : proxénétisme, association de malfaiteurs ou détention darme) va donc se poursuivre. Pour tenter de retrouver ses complices ou les vrais auteurs, sachant que huit profils ADN auraient été retrouvés sur la bombe…
Surtout, le juge en charge du dossier devra déterminer si lengin devait bel et bien exploser, causant des dégâts certains (matériels et humains). Ou si, comme le soutien la défense du mis en cause, il a été posé pour être vu et nétait pas en état de fonctionner.
La chambre de linstruction de la cour dappel de Montpellier a refusé ce jeudi la remise en liberté de Jean-Jacques Amouroux, patron de discothèques et dun sauna libertin dans lHérault.
Jean-Jacques Amouroux est incarcéré pour tentatives dassassinats, après la découverte de son ADN sur un engin explosif déposé le 31 décembre 2011 devant un sauna libertin de Montpellier, le Kalyptus. Il nie toutefois être impliqué dans ces faits.
Mais la cour dappel estime quil doit rester en détention, pour éviter tout concertation frauduleuse, pour garantir sa représentation en justice, et à cause du trouble à lordre public créé par les faits.
Soupçonné d’avoir voulu faire exploser un sauna libertin de Montpellier en décembre 2011, Jean-Jacques Amouroux a passé sept mois derrière les barreaux.
Jean-Jacques Amouroux, un patron de discothèque soupçonné d’avoir voulu faire exploser un sauna libertin de Montpellier, a été remis en liberté vendredi dernier, après avoir passé sept mois derrière les barreaux.
Il a été placé sous contrôle judiciaire par le juge des libertés, avec obligation de résider dans la région parisienne.
Ce quinquagénaire, qui a été propriétaire de la Dune à la Grande-Motte, où il avait échappé à une tentative d’assassinat par arme à feu, et d’un sauna libertin à Saint-Jean-de-Védas, avait été incarcéré en décembre 2012, lorsque son ADN avait été découvert sur un sac contenant un puissant explosif et un dispositif de mise à feu, déposé le soir du 31 décembre 2011 contre les murs du Kalyptus.
Ce sauna échangiste, avec qui Jean-Jacques Amouroux avait un litige, devait accueillir plusieurs dizaines de personnes pour la Saint-Sylvestre.
Jean-Jacques Amouroux, qui nie catégoriquement les faits, reste mis en examen pour tentatives d’assassinats.
2/ la tentative d’assassinat contre Patrick Serra le 19 janvier 2012
Tout aussi extraordinaire que l’affaire de la bombe posée contre un mur du sauna libertin de Lattes, au sud de Montpellier, cette tentative d’assassinat semblait pouvoir lui être liée. Elle n’est à ce jour pas davantage résolue.
La police judiciaire poursuit ses investigations….La santé de Patrick Serra, le caïd marseillais âgé de 52 ans et proche de Raymond Mihière, dit le Chinois, s’est améliorée hier. Il est toutefois toujours inconscient, et n’a pas pu être entendu par la PJ montpelliéraine, chargée de l’enquête par le procureur Brice Robin. La victime, qui a fait l’objet jeudi d’une tentative d’assassinat près de la gare de Montpellier, alors qu’elle se déplaçait à vélo, a reçu trois balles : une dans la tête et deux à l’abdomen…. Un briquet, un téléphone portable, un vélo sans cadenas et quatre balles de 38 mm. Voici quasiment les seuls indices dont disposaient hier matin les enquêteurs de la PJ de Montpellier chargés d’enquêter sur la tentative d’assassinat dont a été victime le repris de justice marseillais. « Serra, c’est un mec qui est dans le banditisme depuis trente ans, et qui a été proche de beaucoup de monde. Incontestablement quelqu’un d’un certain niveau dans le milieu » précise une source policière. Braqueur dès 1980, il avait été grièvement blessé en 1995 d’un coup de fusil, dans une villa de Marseille. Il s’était remis de ses blessures, mais ne s’était pas éloigné du milieu des armes : en 2001, il était incarcéré plusieurs mois avec plusieurs comparses pour association de malfaiteurs, après la découverte dans un box, toujours à Marseille, de plusieurs gros calibres et de gilets pare-balles. Libéré, il avait disparu, et avait écopé en son absence de sept ans de prison en 2006 à Aix-en-Provence. En cavale, il avait été repris en 2007 en Espagne. (source la provence.com et le midi libre)
Alain Crucia et Patrick Serra, des « voyous d’autrefois », ont été pris avec 33 kg de haschich le 12 juin 2012. Le premier est condamné à quatre ans de prison, le second, qui a survécu à deux tentatives d’assassinat, à trois ans ferme.
« Faut pas se moquer du monde ! », tonne Claudine Laporte, la présidente du tribunal correctionnel. Dans le box, Alain Crucia et Patrick Serra, « des voyous dautrefois », tentent de la convaincre de ce scénario improbable : si lun, Crucia, a bien convoyé une trentaine de kilos de haschich depuis lEspagne, lautre, Serra, fiché au grand banditisme, ny est absolument pour rien. Et sil a fait laller-retour jusquà la frontière, il na pas du tout servi de voiture ouvreuse…
Tentative d’assassinat
Laffaire sest déroulée le 12 juin 2012 et prend dautant plus de relief que, cinq mois auparavant, Patrick Serra a réchappé à une tentative dassassinat. Ce matin du 19 janvier, à côté de la gare de Montpellier, il sortait de chez Crucia, sur son vélo, lorsque des individus à moto lui ont tiré dessus.
« Pourquoi on vous a tiré dessus ? », interroge la présidente.
« Je sais pas, ils ont dû se tromper », ironise le Marseillais de 53 ans, dont la carte de visite indique des condamnations pour braquage, proxénétisme et association de malfaiteurs.
« Sûrement, on doit vous confondre avec le quidam ! », rétorque la magistrate.
Un premier « contrat » en 1995
« Jai pris une balle dans la tête et une dans le dos et je me suis enfui », poursuit le miraculé, boule à zéro et bouc blanc, qui avait déjà survécu après un premier contrat en 1995, époque où on le disait proche du Chinois, Raymond Mihière, parrain des machines à sous.
À peine remis sur pied, et faisant fi des surveillances de la BRB (brigade de répression du banditisme) de la PJ chargée de lenquête sur sa tentative dassassinat, Serra accompagne donc son vieil ami Crucia pour lEspagne, depuis Montpellier.
Jouer la mule pour 3 000 euros
« Cest la première fois que je faisais un transport de stupéfiants », promet Alain Crucia, pourtant condamné à sept ans de prison, en 2007, pour trafic de drogue. Il venait de finir sa libération conditionnelle et ce cuisinier émérite – plébiscité par ses codétenus – se serait retrouvé sans argent, accumulant les loyers impayés, contraint daccepter de jouer la mule et daller chercher 33 kg de hasch pour 3 000 de salaire.
« Jétais dans la misère totale mais cétait une quantité minime de haschich, vous voyez ça tous les jours », tente-t-il de minimiser, sattirant les gros yeux du parquet. Pour tirer son vieux pote daffaire, Crucia affirme quils se sont croisés par hasard, ce 12 juin, sur un parking. « Javais personne avec qui faire la route, je lui ai proposé mais il était pas du tout au courant », jure-t-il. En garde à vue, il avait pourtant expliqué que « Patrick devait se douter de quelque chose ». La présidente lui fait remarquer quau prix de lessence, ils nauraient dû prendre quune voiture…
Serra clame son innocence
Serra, lui, clame son innocence, même si son téléphone a mis au jour des contacts répétés avec le fournisseur, un certain Vi. « Cest un agent immobilier, je cherchais un appartement ! » Il pleurniche – même contre les policiers qui ont été obligés de larrêter avec force alors quil tentait de senfuir – avec un sens de lexagération très marseillais : « Ils étaient vingt, avec vingt calibres et des cagoules. Ils mont dit : Si tes pas mort la première fois, on va te tuer nous. » Bien en vie, il na pas convaincu le tribunal.
3/ les alertes à la bombe à la gare de Montpellier
L’alerte du 2 décembre 2011 avait été précédée d’une alerte semblable à la suite d’un autre appel téléphonique anonyme le 4 mars 2011, alors que NEMROD34 venait d’assigner la Société JFG NETWORKS (OVERBLOG) en référé devant le Tribunal de Grande Instance de Béziers deux jours plus tôt.
Une nouvelle alerte, sérieuse, a nécessité l’appel aux démineurs le 9 janvier 2015.
Mise en ligne le 4 mars 2011
Vous voulez conserver ce reportage ? Téléchargez sur http://myreplay.tv/v/bRaoOiey .
La gare de Montpellier a été évacuée. Un coup de fil anonyme a déclenché une alerte à la bombe. (DROITS RESERVES . Pour toute exploitation sur TV, web, mobile, aller sur http://wizdeo.com/s/banqueimages )
Un paquet suspect a été découvert sur la voie F, vers 16h15, à la gare SNCF de Montpellier. L’alerte a été donnée rapidement et la gare a été partiellement évacuée. Les démineurs sont sur place depuis 17h. Le trafic ferroviaire n’était que peu impacté.
Par Fabrice Dubault
Publié le 09/01/2015 | 17:22, mis à jour le 09/01/2015 | 17:49
Vraie ou fausse alerte à la bombe, un colis suspect a été trouvé sur le quai F de la gare de Montpellier.Les démineurs sont sur place depuis 17h et la gare SNCF a été partiellement évacuée par mesure de sécurité.
Prise d’otages dans une bijouterie de Montpellier : le braqueur s’est rendu
Le 09 janvier à 17h49 | Mis à jour le 10 janvier
Un homme armé s’est finalement rendu aux négociateurs du GIPN dans la nuit de vendredi à samedi. Jusqu’à 2 heures du matin environ, il avait retenu deux femmes d’une quarantaine d’années en otage depuis le tout début de soirée.
Des négociations ont duré plusieurs heures entre le preneur d’otage et le GIPN. Un braquage qui a mal tourné serait la cause de cette prise d’otage qui se déroule en plein centre ancien rue de l’Argenterie. Selon le procureur de la République de Montpellier, cette affaire n’aurait aucun lien avec les suites de l’attentat contre Charlie Hebdo.
Selon les informations de notre correspondante sur place Rosanne Mathot (@rosannemathot), les hommes du GIPN sont arrivés sur les lieux vers 19h. Trois voitures ont pris place à proximité de la place de la Loge. Le centre-ville est resté bouclé de longues heures et l’alerte à la bombe levée à la gare.
Photo R. M.
« Impossible de s’approcher de la rue de l’Argenterie qui est perpendiculaire de la rue de la loge, à une cinquantaine de mètres. Effectifs de police nombreux. Les gens sont confines à l’intérieur. Le GIPN est arrivé sur place. On ne sait pas si les négociations ont commencé.« , nous écrivait-elle.
Notre reporter Rosanne Mathot (photo) poursuivait : « Un silence de mort sur la place Jean Jaurès à Montpellier, qui donne sur la rue de l’argenterie. On ne sait pas si Les hommes du GIPN ont démarré les négociations. Une source de la police espère « qu’il ne s’agit de rien d’autre qu’un « braquage ».
La police avait pris position tout autour de la bijouterie et cerné les braqueurs alors que l’électricité a était coupée dans tout le centre et que la place de la comédie était bouclée.
4/ l’alerte à la bombe à l’école de Montady le 3 février 2012
Aucun média n’a semble-t-il jamais rien publié sur cette affaire par la suite.
En revanche, de nouvelles alertes ont été enregistrées, à Montpellier le 21 janvier 2013 puis les 2 et 9 octobre 2014, et à Florensac, tout comme Montady près de Béziers, le 21 janvier 2015.
Alerte à la bombe dans cinq écoles d’infirmières de l’Hérault
L’alerte a été donnée en début d’après-midi par téléphone aux pompiers de l’Hérault. Cinq établissements ont été évacués par précaution et en raison du renforcement du plan vigipirate. L’alerte a été levée vers 16 h 30.
Par Laurence Creusot
Publié le 21/01/2013 | 16:34, mis à jour le 21/01/2013 | 19:17
C’est une voix féminine qui a appelé les pompiers de l’Hérault vers 13h 20 indiquant qu’une bombe allait éclater dans une école d’infirmière de l’ Hérault.
Aussitôt les deux écoles de Castelnau-le-Lez, le centre de formation du CHU de Montpellier et les écoles d’infirmières de Béziers et Sète ont été évacuées par précaution.
Un millier de personnes au total.
L’alerte a été levée vers 16 h 30.
13:10 – MONTPELLIER, ALERTES À LA BOMBE
Après une alerte à la bombe à Richter, nouvelle alerte à la CPAM -Caisse primaire d’assurance maladie- de Gambetta à Montpellier (sur notre photo), la police, les démineurs de la Sécurité civile et les pompiers sur place (JMA)J’aime · Commenter · Partager · 2 octobre 2014 · Modifié
Une alerte à la bombe mobilise les sapeurs-pompiers et les services de police à la maison et à l’école des avocats dans le quartier des Arceaux à Montpellier. Les démineurs de la Sécurité civile sont intervenus, il s’agissait une nouvelle fois d’une fausse alerte.
(JMA)
Un appel anonyme a alerté la direction de l’établissement scolaire de la présence d’une bombe.
Ce mercredi, vers 11 h 15, le collège Voltaire de Florensac a été évacué en urgence. Un appel anonyme venait d’alerter la direction : « Il y a une bombe, ça va sauter évacuez le collège. » Bien entendu en pareil cas, l’ensemble des élèves ont été mis en sécurité alors qu’ils étaient en pleine épreuve de brevet blanc.
« C’était un canular, a confirmé le maire de Florensac, Vincent Gaudy. Fort heureusement. En attendant les services de la ville ont été mobilisés pour accueillir tous les élèves et les professeurs. Mais il y a eu aussi les secours et les gendarmes qui sont intervenus sur place. C’est proprement scandaleux parce que pendant que les pompiers étaient ici, quelqu’un pouvait avoir besoin d’eux pour être vraiment secouru. Je suis très en colère. »
Trois mineurs, de 17 à 13 ans, ont été interpellés.
A compter du 4 juillet dernier, plusieurs journaux ont publié une même dépêche de l’AFP faisant le point sur les six premiers mois de l’enquête menée par les juges antiterroristes de Paris sur les attentats des 7, 8 et 9 janvier 2015.
A cette occasion ont été révélés les étranges déplacements d’Ali Polat, 30 ans, complice présumé d’Amedy Coulibaly, après les attentats.
Notamment, il a fait un bref aller-retour en Thaïlande, à Phuket.
Or, le « déconnologue » de la bande de Cyprien Luraghi qui répond au pseudonyme de Homere, vit en Thaïlande au nord de Phuket, se présente comme le bras armé du NPA en Thaïlande et fait régulièrement l’apologie du terrorisme d’extrême-gauche sur les sites où il s’exprime, a quasiment revendiqué la paternité des attentats de janvier 2015 à Paris dans un « poème » publié sur le blog de son ami Cyp le 24 janvier 2015.
Il convient encore de rappeler que les uns et les autres sont tous liés à des figures du milieu nantais.
Attentats de Paris : six mois après, le point sur l’enquête
Les juges antiterroristes, qui ont mis en examen sept personnes, tentent de faire la lumière sur les attaques des frères Kouachi et d’Amedy Coulibaly en janvier.
AFP
Publié le 04/07/2015 à 09:58 | Le Point.fr
Depuis les attentats de Paris, début janvier, les juges antiterroristes ont mis en examen sept personnes. Recherche de commanditaires, origine des armes, financement et complicités : ils mènent des investigations tentaculaires pour faire la lumière sur les attaques perpétrées par les frères Kouachi et Amedy Coulibaly. Six mois après, le point sur l’enquête…
Les liens Kouachi-Coulibaly
Amedy Coulibaly et Chérif Kouachi se connaissaient depuis une dizaine d’années et ont été en contact quelques minutes avant l’attaque de Charlie Hebdo, qui a fait 12 morts. Tous deux ont été détenus à Fleury-Mérogis pendant environ cinq mois en 2006. Coulibaly reconnaîtra avoir connu Kouachi à ce moment-là.
Quatre ans plus tard, des enquêteurs chargés de surveillance dans le cadre du projet d’évasion de Smaïn Ait Ali Belkacem, l’auteur de l’attentat du RER C en octobre 1995, les repèrent. Ils rendent visite ensemble à Djamel Beghal, islamiste radical condamné pour un projet d’attentat contre l’ambassade des États-Unis. L’épouse de Chérif Kouachi a dit avoir connu Coulibaly et sa compagne, Hayat Boumeddiene, en février 2010, quelques mois avant l’interpellation de Coulibaly dans l’affaire Aït Ali Belkacem.
Fin novembre-début décembre 2014, Coulibaly et Boumeddiene passent à l’appartement des Kouachi à Gennevilliers (Hauts-de-Seine). Le soir du 6 janvier, Kouachi et Coulibaly échangent des SMS. Chérif Kouachi quitte brièvement son appartement, probablement pour retrouver Coulibaly, présent sur les lieux selon son téléphone portable. Le lendemain matin, Cherif Kouachi envoie un SMS à Coulibaly, vraisemblablement pour lui signifier qu’il se dirige vers Charlie Hebdo avec son frère Saïd.
Sept mis en examen
La téléphonie et les traces ADN permettent de cerner les personnes avec lesquelles les tueurs ont pu être en contact avant les attentats. Les investigations ont beaucoup avancé dans l’entourage d’Amedy Coulibaly, dont sept connaissances ou proches ont été mis en examen pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste. Jeunes adultes ou trentenaires, ils ont pour certains un profil de petits délinquants. Certains sont originaires de Grigny (Essonne), comme Coulibaly, ou l’ont côtoyé en détention. Armes ou véhicules, tous sont soupçonnés d’avoir apporté un « soutien logistique » au tueur de Montrouge et de l’Hyper Cacher (cinq morts). Tous nient avoir été au courant des projets d’attaques.
Parmi eux ressortent :
- Amar Ramdani, qui a vu Coulibaly le 5, puis le 6 janvier au soir, à Gentilly (Val-de-Marne). Entre septembre et le 6 janvier, ils avaient échangé plus de 600 SMS. Plusieurs fois mis en cause pour des faits de droit commun, ce trentenaire ne revendique qu’une relation « amicale » avec Coulibaly, rencontré en détention en 2010. Il réfute toute relation d’affaires et dit n’avoir rien su de ses projets. Ramdani est connu des services de renseignements pour être proche des milieux islamistes.
- Ali Polat, 30 ans, qui a fréquenté Coulibaly jusqu’aux heures précédant les attentats. Les enquêteurs pensent qu’ils se sont retrouvés dans la nuit du 6 au 7 janvier à Montrouge, peu après que Coulibaly a rencontré Chérif Kouachi à Gennevilliers. Ali Polat apparaît comme le relais de Coulibaly en Belgique, où ce dernier a pu se fournir en armes. Son attitude intrigue. Le 9 janvier, il va en Belgique réclamer de l’argent à un homme qu’il a mis en contact avec Coulibaly. Puis il s’envole à Beyrouth. Son passeport montre que le 17 janvier, il a été stoppé par les autorités libanaises au poste-frontière syrien de Masnaa. Il revient en France, puis repart pour un bref aller-retour en Thaïlande, à Phuket. En garde à vue, il a condamné les attentats. Il attribue ses déplacements à la « panique ».
La recherche de commanditaires
« Selon toute hypothèse en cours de vérification, Amedy Coulibaly a (…) reçu des instructions depuis l’étranger », a déclaré en mai le procureur de Paris, François Molins. Des liens peuvent-ils être établis avec la zone irako-syrienne sous contrôle de l’organisation djihadiste État islamique (EI) ? La compagne de Coulibaly est soupçonnée d’avoir rejoint cette zone quelques jours avant les attaques, accompagnée des frères Mohamed et Mehdi Belhoucine, dont le premier a été condamné pour sa participation à une filière djihadiste. Hayat Boumeddiene, 27 ans, fait l’objet d’un mandat d’arrêt.
Les enquêteurs pensent que Chérif Kouachi s’était rendu au Yémen en 2011. Avant sa mort, il a dit agir au nom d’Al-Qaïda, qui avait revendiqué l’attaque à Charlie Hebdo. Mais l’EI a aussi revendiqué cet attentat.
Le mystère du joggeur blessé
Pris pour cible le 7 janvier vers 20 h 30 alors qu’il courait sur la coulée verte de Fontenay-aux-Roses (Hauts-de-Seine), le joggeur a plusieurs fois modifié la description de son agresseur. Dans la foulée de son hospitalisation, il a décrit un homme de 1,80 m, puis a parlé de 1,70 m lors de sa première audition. Pour lui, le tireur était trapu, âgé de plus de 30 ans et plutôt de type nord-africain et non africain ou antillais. Plus tard, il dit avoir reconnu Amar Ramdani, qui n’est pas trapu et mesure 1,80 m. Les enquêteurs sont prudents.
~ICY~
Chez Cyprien Luraghi − En ligne et à l’œil depuis 2001
(poème fermier en prose et en rime, c’est selon) (et allégorique étant donné les moments difficiles que traverse notre beau pays aujourd’hui) (voire ironique) (ou satirique ! mouaaaaarrrrffff)
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T’as eu du bol, T’aurais pu finir à la coque, T’aurais pas fait ton coquetier !
Les matins calmes, La nuit est encore là, Dans les chaumières ça ronfle, Dans les étables ça vesse avec langueur, La campagne gnengourdie Retient encore son souffle…
Quand soudain ! Putain de coq !
T’es qu’un piaf qu’a du gosier, Un nain dressé sur ses ergots, Il aurait fallu te couper les roustons, Ou te bourrer le cul à coup d’ sabots
Coq à la con, Ce soir ce sera ta fête, Tu vas mariner dans du Morgon Fallait pas se moquer du prophète,
Tu m’as rendu amok On va te bouffer aux petits oignons Et j’en aurais pour mon pognon, Tu vois, je t’aime bien, vieux coq
Six mois après les attentats de janvier 2015 à Paris, deux veuves de victimes de la tuerie de Charlie Hebdo viennent d’exprimer leur colère ou leur ressentiment quant à certaines défaillances policières à une semaine d’intervalle l’une de l’autre, d’abord Maryse Wolinski mardi dernier, 7 juillet 2015, puis Ingrid Brinsolaro ce jour, 14 juillet 2015.
« Charlie Hebdo » : la veuve de Wolinski partie civile pour comprendre « les failles » de la réaction policière
REPLAY / INFO RTL – Six mois après l’attaque contre « Charlie Hebdo », Maryse Wolinski se constitue partie civile pour établir les responsabilités dans « les failles » de l’intervention policière.
Vingt-quatre semaines après que les frères Kouachi se soient introduits dans la rédaction de Charlie Hebdo pour commettre les atrocités du 7 janvier dernier, Maryse Wolinski ne décolère pas. Attisée par les circonstances du tragique événement, la peine de la veuve de Georges Wolinski ne s’est pas estompée. Désormais, la journaliste et romancière souhaite connaître tous les détails de cette journée morbide, afin de faire la lumière sur « les failles » de l’intervention policière qui n’a pas été selon elle à la hauteur des risques encourus par les dessinateurs.
« Je ne suis pas en colère contre ceux qui restent, je suis en colère en général, contre ce qui s’est passé, explique-elle ainsi au micro de RTL. Est-ce qu’il y a eu des failles ? Oui il y en a eu, bien sûr. Pourquoi n’y avait-il pas une fourgonnette ? Pourquoi le GIGN n’a pas débarqué ? Il y a eu plusieurs coups de téléphone avant que les Kouachi arrivent dans la salle de rédaction, de différentes personnes de l’immeuble. Par conséquent on se demande pourquoi ce sont trois vététistes qui sont arrivés alors que l’on parle de deux hommes masqués, cagoulés et ayant en main des armes de guerre ».
Il y a plusieurs responsables (…) J’ai envie de comprendre donc je cherche à comprendre
Maryse Wolinski
Toutes ces questions restées sans réponse depuis six mois empêchent Maryse Wolinski de faire son deuil. Détruite par l’absence de son mari, la femme de 72 ans va se porter partie civile afin qu’une enquête détermine qui sont les responsables de la protection défaillante du bâtiment dans lequel la rédaction de Charlie Hebdo se réunissait tous les mercredi.
« Pourquoi cet attentat rue Nicolas-Appert ? Il y a plusieurs responsables de ces failles. Moi j’ai envie de comprendre donc je cherche à comprendre. Je me suis porté partie civile, donc la semaine prochaine je pourrais avoir le dossier que je vais aller chercher chez mon avocate. La distance, je la prendrai après, quand j’aurais suffisamment d’éléments pour agir une fois de plus ».
En attendant une issue à ses revendications, Maryse Wolinski a d’autres projets, toujours liés à Georges. Dans une interview accordée dernièrement au Parisien, la journaliste révélait qu’elle écrivait actuellement la préface d’une lettre ouverte qu’il lui avait adressé en 1978 et qui sera prochainement rééditée aux éditions du Seuil.
« Charlie Hebdo » : « Les victimes policières sont maltraitées »
Le défilé du 14 juillet met à l’honneur les forces de l’ordre qui sont intervenues lors des attentats de janvier. Mais certaines victimes n’y seront pas…
Publié le 14/07/2015 à 11:47 – Modifié le 14/07/2015 à 13:02 | Le Point.fr
Ingrid Brinsolaro a perdu son mari Franck, officier de sécurité chargé de la protection de Charb, abattu par les frères Kouachi lors de l’attaque perpétrée à la rédaction de Charlie Hebdo le 7 janvier. Alors qu’elle avait été contactée par les autorités pour se rendre à Paris aux cérémonies du 14 juillet, la rédactrice en chef de L’Éveil normand a fini par décliner l’invitation. « Je ne souhaite pas m’étendre sur les raisons qui m’ont poussée à renoncer. Je peux juste vous dire que les victimes de l’attentat issues de la police sont maltraitées et méprisées par le gouvernement. »
À l’appui de son courroux, les mauvaises manières faites à Christophe S., 42 ans, l’équipier de Franck qui, lui aussi, protégeait le patron de Charlie Hebdo. Ce dernier a eu la vie sauve « par hasard ». Le brigadier du service de la protection (SDLP, ex-SPHP) accompagnait Charb depuis trois ans. Franck l’avait rejoint en août 2014. Le matin du 7 janvier, Franck Brinsolaro s’était absenté une demi-heure après avoir déposé Charb à la rédaction. À son retour, Christophe S. descend à son tour sur le boulevard Richard-Lenoir acheter un sandwich. Dans l’intervalle, les Kouachi se sont introduits dans les locaux de Charlie Hebdo. Quand le collègue de Franck remonte, il ne peut que constater le carnage.
Évincé du défilé du 14 juillet ?
Après une prise en charge psychologique succincte, le brigadier a repris du service. Il devait lui aussi être invité aux cérémonies du 14 juillet, et même défiler. « Les autorités lui ont ordonné de s’entraîner avec les autres forces de police qui défilent. Il a répété le pas de l’oie et s’est exercé au maniement de l’épée. On lui a même commandé son uniforme à 2 500 euros. Et, au final, alors qu’il a joué le jeu de la hiérarchie qui l’a exhibé pendant cinq mois dans les écoles de police et autres cérémonies officielles, il a été zappé au dernier moment sans aucune justification », explique un syndicaliste du SDLP (Service de protection des personnalités). Contacté par Le Point, Christophe S. n’a pas souhaité s’exprimer : « Je suis tenu au silence par mon devoir de réserve. Je peux simplement vous confirmer que je ne fais pas partie du défilé du 14 juillet. »
Ingrid Brinsolaro a son idée sur les raisons qui ont conduit à l’évincement du collègue de son mari. « J’ai posé de nombreuses questions à Bernard Cazeneuve et aux responsables de la police sur les dysfonctionnements de la sécurité à Charlie Hebdo. On me ment, et à mes enfants aussi », s’indigne-t-elle. Avec son avocat Me Philippe Stepniewski, elle envisage de donner une suite judiciaire à ses doutes.
Il est vrai que des zones d’ombre subsistent. Par exemple, le niveau de la menace contre Charb avait été évalué à 2 par l’unité de coordination de lutte antiterroriste (UCLAT). À ce stade, le patron du SDLP Frederic Auréal aurait dû, comme le veut la règle, placer cinq policiers pour protéger le journaliste, et non deux comme ce fut le cas. Un autre point reste à éclaircir, qui met en cause la hiérarchie du SDLP. Un voisin de Charlie Hebdo, qui venait de voir les frères Kouachi pénétrer dans l’immeuble de la rédaction, a contacté le chef de mission du SDLP, Patrick H, dont il avait la carte de visite. Ce dernier lui aurait répondu : « Je suis en congé. » Tous ces éléments ont été portés à la connaissance des enquêteurs et de la justice. Plusieurs responsables du SDLP ont néanmoins connu une promotion après les attentats, y compris des fonctionnaires en repos. Christophe S., lui, vient de passer brigadier. Avec 30 euros d’augmentation…
Contactée, la place Beauvau assure que des réponses ont été apportées en privé aux interrogations d’Ingrid Brinsolaro. C’est à la demande de Charb que le dispositif de sécurité était de deux officiers, et non de cinq, ajoutent les services du ministère de l’Intérieur. Selon la hiérarchie du SDLP, le chef de mission a bien été alerté de l’intrusion des frères Kouachi dans l’immeuble, mais il était effectivement en repos et a fait le nécessaire pour appeler les secours.
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