Enquête sur les attentats de Paris de janvier 2015 : révélations du 4 juillet 2015

A compter du 4 juillet dernier, plusieurs journaux ont publié une même dépêche de l’AFP faisant le point sur les six premiers mois de l’enquête menée par les juges antiterroristes de Paris sur les attentats des 7, 8 et 9 janvier 2015.

A cette occasion ont été révélés les étranges déplacements d’Ali Polat, 30 ans, complice présumé d’Amedy Coulibaly, après les attentats.

Notamment, il a fait un bref aller-retour en Thaïlande, à Phuket.

Or, le « déconnologue » de la bande de Cyprien Luraghi qui répond au pseudonyme de Homere, vit en Thaïlande au nord de Phuket, se présente comme le bras armé du NPA en Thaïlande et fait régulièrement l’apologie du terrorisme d’extrême-gauche sur les sites où il s’exprime, a quasiment revendiqué la paternité des attentats de janvier 2015 à Paris dans un « poème » publié sur le blog de son ami Cyp le 24 janvier 2015.

Il convient encore de rappeler que les uns et les autres sont tous liés à des figures du milieu nantais.

 

http://www.lepoint.fr/justice/attentats-de-paris-six-mois-apres-le-point-sur-l-enquete-04-07-2015-1942300_2386.php

Attentats de Paris : six mois après, le point sur l’enquête

 

Les juges antiterroristes, qui ont mis en examen sept personnes, tentent de faire la lumière sur les attaques des frères Kouachi et d’Amedy Coulibaly en janvier.

 

AFP

Publié le 04/07/2015 à 09:58 | Le Point.fr

 

Le 7 janvier 2015, Chérif et Said Kouachi ont mené une attaque dans les locaux du journal satirique "Charlie Hebdo", à Paris, tuant 12 personnes.

 

Depuis les attentats de Paris, début janvier, les juges antiterroristes ont mis en examen sept personnes. Recherche de commanditaires, origine des armes, financement et complicités : ils mènent des investigations tentaculaires pour faire la lumière sur les attaques perpétrées par les frères Kouachi et Amedy Coulibaly. Six mois après, le point sur l’enquête…

Les liens Kouachi-Coulibaly

Amedy Coulibaly et Chérif Kouachi se connaissaient depuis une dizaine d’années et ont été en contact quelques minutes avant l’attaque de Charlie Hebdo, qui a fait 12 morts. Tous deux ont été détenus à Fleury-Mérogis pendant environ cinq mois en 2006. Coulibaly reconnaîtra avoir connu Kouachi à ce moment-là.

Quatre ans plus tard, des enquêteurs chargés de surveillance dans le cadre du projet d’évasion de Smaïn Ait Ali Belkacem, l’auteur de l’attentat du RER C en octobre 1995, les repèrent. Ils rendent visite ensemble à Djamel Beghal, islamiste radical condamné pour un projet d’attentat contre l’ambassade des États-Unis. L’épouse de Chérif Kouachi a dit avoir connu Coulibaly et sa compagne, Hayat Boumeddiene, en février 2010, quelques mois avant l’interpellation de Coulibaly dans l’affaire Aït Ali Belkacem.

Fin novembre-début décembre 2014, Coulibaly et Boumeddiene passent à l’appartement des Kouachi à Gennevilliers (Hauts-de-Seine). Le soir du 6 janvier, Kouachi et Coulibaly échangent des SMS. Chérif Kouachi quitte brièvement son appartement, probablement pour retrouver Coulibaly, présent sur les lieux selon son téléphone portable. Le lendemain matin, Cherif Kouachi envoie un SMS à Coulibaly, vraisemblablement pour lui signifier qu’il se dirige vers Charlie Hebdo avec son frère Saïd.

Sept mis en examen

La téléphonie et les traces ADN permettent de cerner les personnes avec lesquelles les tueurs ont pu être en contact avant les attentats. Les investigations ont beaucoup avancé dans l’entourage d’Amedy Coulibaly, dont sept connaissances ou proches ont été mis en examen pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste. Jeunes adultes ou trentenaires, ils ont pour certains un profil de petits délinquants. Certains sont originaires de Grigny (Essonne), comme Coulibaly, ou l’ont côtoyé en détention. Armes ou véhicules, tous sont soupçonnés d’avoir apporté un « soutien logistique » au tueur de Montrouge et de l’Hyper Cacher (cinq morts). Tous nient avoir été au courant des projets d’attaques.

Parmi eux ressortent :

- Amar Ramdani, qui a vu Coulibaly le 5, puis le 6 janvier au soir, à Gentilly (Val-de-Marne). Entre septembre et le 6 janvier, ils avaient échangé plus de 600 SMS. Plusieurs fois mis en cause pour des faits de droit commun, ce trentenaire ne revendique qu’une relation « amicale » avec Coulibaly, rencontré en détention en 2010. Il réfute toute relation d’affaires et dit n’avoir rien su de ses projets. Ramdani est connu des services de renseignements pour être proche des milieux islamistes.

- Ali Polat, 30 ans, qui a fréquenté Coulibaly jusqu’aux heures précédant les attentats. Les enquêteurs pensent qu’ils se sont retrouvés dans la nuit du 6 au 7 janvier à Montrouge, peu après que Coulibaly a rencontré Chérif Kouachi à Gennevilliers. Ali Polat apparaît comme le relais de Coulibaly en Belgique, où ce dernier a pu se fournir en armes. Son attitude intrigue. Le 9 janvier, il va en Belgique réclamer de l’argent à un homme qu’il a mis en contact avec Coulibaly. Puis il s’envole à Beyrouth. Son passeport montre que le 17 janvier, il a été stoppé par les autorités libanaises au poste-frontière syrien de Masnaa. Il revient en France, puis repart pour un bref aller-retour en Thaïlande, à Phuket. En garde à vue, il a condamné les attentats. Il attribue ses déplacements à la « panique ».

La recherche de commanditaires

« Selon toute hypothèse en cours de vérification, Amedy Coulibaly a (…) reçu des instructions depuis l’étranger », a déclaré en mai le procureur de Paris, François Molins. Des liens peuvent-ils être établis avec la zone irako-syrienne sous contrôle de l’organisation djihadiste État islamique (EI) ? La compagne de Coulibaly est soupçonnée d’avoir rejoint cette zone quelques jours avant les attaques, accompagnée des frères Mohamed et Mehdi Belhoucine, dont le premier a été condamné pour sa participation à une filière djihadiste. Hayat Boumeddiene, 27 ans, fait l’objet d’un mandat d’arrêt.

Les enquêteurs pensent que Chérif Kouachi s’était rendu au Yémen en 2011. Avant sa mort, il a dit agir au nom d’Al-Qaïda, qui avait revendiqué l’attaque à Charlie Hebdo. Mais l’EI a aussi revendiqué cet attentat.

Le mystère du joggeur blessé

Pris pour cible le 7 janvier vers 20 h 30 alors qu’il courait sur la coulée verte de Fontenay-aux-Roses (Hauts-de-Seine), le joggeur a plusieurs fois modifié la description de son agresseur. Dans la foulée de son hospitalisation, il a décrit un homme de 1,80 m, puis a parlé de 1,70 m lors de sa première audition. Pour lui, le tireur était trapu, âgé de plus de 30 ans et plutôt de type nord-africain et non africain ou antillais. Plus tard, il dit avoir reconnu Amar Ramdani, qui n’est pas trapu et mesure 1,80 m. Les enquêteurs sont prudents.

 

 

~ICY~
Chez Cyprien Luraghi − En ligne et à l’œil depuis 2001

 

Ô… Coq’ !

 

Par Homere | Publié : 24 janvier 2015

 

Photographie de Pierre Auclerc – tritouillage : Cyprien Luraghi © ICYP 2015Photographie de Pierre Auclerc – tritouillage : Cyprien Luraghi © ICYP 2015

 

(poème fermier en prose et en rime, c’est selon)
(et allégorique étant donné les moments difficiles que traverse notre beau pays aujourd’hui)
(voire ironique)
(ou satirique ! mouaaaaarrrrffff)

 

***

T’as eu du bol,
T’aurais pu finir à la coque,
T’aurais pas fait ton coquetier !

Les matins calmes,
La nuit est encore là,
Dans les chaumières ça ronfle,
Dans les étables ça vesse avec langueur,
La campagne gnengourdie
Retient encore son souffle…

Quand soudain !
Putain de coq !

T’es qu’un piaf qu’a du gosier,
Un nain dressé sur ses ergots,
Il aurait fallu te couper les roustons,
Ou te bourrer le cul à coup d’ sabots

Coq à la con,
Ce soir ce sera ta fête,
Tu vas mariner dans du Morgon
Fallait pas se moquer du prophète,

Tu m’as rendu amok
On va te bouffer aux petits oignons
Et j’en aurais pour mon pognon,
Tu vois, je t’aime bien, vieux coq

 

© Cyprien Luraghi 2015© Cyprien Luraghi 2015

***

(note du kondukator de service : ce poème plouquien provient de ce commentaire dans le fil de discussion précédent : CLIC.

…e la nave va…

 

Cet article a été publié dans Déconnologie, Tout court avec les mots-clefs : Bestioles, Chant de guerre, Coq, Pierre Auclerc, recette.


Charlie Hebdo : de la colère s’exprime chez les victimes

Six mois après les attentats de janvier 2015 à Paris, deux veuves de victimes de la tuerie de Charlie Hebdo viennent d’exprimer leur colère ou leur ressentiment quant à certaines défaillances policières à une semaine d’intervalle l’une de l’autre, d’abord Maryse Wolinski mardi dernier, 7 juillet 2015, puis Ingrid Brinsolaro ce jour, 14 juillet 2015.

 

http://www.rtl.fr/actu/societe-faits-divers/charlie-hebdo-la-veuve-de-wolinski-partie-civile-pour-comprendre-les-failles-de-la-reaction-policiere-7779021482

« Charlie Hebdo » : la veuve de Wolinski partie civile pour comprendre « les failles » de la réaction policière

 

REPLAY / INFO RTL – Six mois après l’attaque contre « Charlie Hebdo », Maryse Wolinski se constitue partie civile pour établir les responsabilités dans « les failles » de l’intervention policière.

 

La page de l’émission : RTL Petit Matin

 

Maryse Wolinski s’est portée partie civile Crédit Média : Marie-Baptiste Duhart

 

par Marie-Baptiste Duhart , Julien Quelen publié le 07/07/2015 à 06:56 mis à jour le 07/07/2015 à 09:27

Vingt-quatre semaines après que les frères Kouachi se soient introduits dans la rédaction de Charlie Hebdo pour commettre les atrocités du 7 janvier dernier, Maryse Wolinski ne décolère pas. Attisée par les circonstances du tragique événement, la peine de la veuve de Georges Wolinski ne s’est pas estompée. Désormais, la journaliste et romancière souhaite connaître tous les détails de cette journée morbide, afin de faire la lumière sur « les failles » de l’intervention policière qui n’a pas été selon elle à la hauteur des risques encourus par les dessinateurs.

« Je ne suis pas en colère contre ceux qui restent, je suis en colère en général, contre ce qui s’est passé, explique-elle ainsi au micro de RTL. Est-ce qu’il y a eu des failles ? Oui il y en a eu, bien sûr. Pourquoi n’y avait-il pas une fourgonnette ? Pourquoi le GIGN n’a pas débarqué ? Il y a eu plusieurs coups de téléphone avant que les Kouachi arrivent dans la salle de rédaction, de différentes personnes de l’immeuble. Par conséquent on se demande pourquoi ce sont trois vététistes qui sont arrivés alors que l’on parle de deux hommes masqués, cagoulés et ayant en main des armes de guerre ».

Il y a plusieurs responsables (…) J’ai envie de comprendre donc je cherche à comprendre

Maryse Wolinski

Toutes ces questions restées sans réponse depuis six mois empêchent Maryse Wolinski de faire son deuil. Détruite par l’absence de son mari, la femme de 72 ans va se porter partie civile afin qu’une enquête détermine qui sont les responsables de la protection défaillante du bâtiment dans lequel la rédaction de Charlie Hebdo se réunissait tous les mercredi.

« Pourquoi cet attentat rue Nicolas-Appert ? Il y a plusieurs responsables de ces failles. Moi j’ai envie de comprendre donc je cherche à comprendre. Je me suis porté partie civile, donc la semaine prochaine je pourrais avoir le dossier que je vais aller chercher chez mon avocate. La distance, je la prendrai après, quand j’aurais suffisamment d’éléments pour agir une fois de plus ».

En attendant une issue à ses revendications, Maryse Wolinski a d’autres projets, toujours liés à Georges. Dans une interview accordée dernièrement au Parisien, la journaliste révélait qu’elle écrivait actuellement la préface d’une lettre ouverte qu’il lui avait adressé en 1978 et qui sera prochainement rééditée aux éditions du Seuil.

La rédaction vous recommande

 

http://www.lepoint.fr/societe/charlie-hebdo-les-victimes-policieres-sont-maltraitees-14-07-2015-1944279_23.php

« Charlie Hebdo » : « Les victimes policières sont maltraitées »

Le défilé du 14 juillet met à l’honneur les forces de l’ordre qui sont intervenues lors des attentats de janvier. Mais certaines victimes n’y seront pas…

 

Par

Publié le 14/07/2015 à 11:47 – Modifié le 14/07/2015 à 13:02 | Le Point.fr

 

L'enquête menée sur l'attentat commis contre "Charlie Hebdo" aurait révélé des failles dans le dispositif de sécurité.
L’enquête menée sur l’attentat commis contre « Charlie Hebdo » aurait révélé des failles dans le dispositif de sécurité.AFP©EMMANUEL DUNAND

 

Ingrid Brinsolaro a perdu son mari Franck, officier de sécurité chargé de la protection de Charb, abattu par les frères Kouachi lors de l’attaque perpétrée à la rédaction de Charlie Hebdo le 7 janvier. Alors qu’elle avait été contactée par les autorités pour se rendre à Paris aux cérémonies du 14 juillet, la rédactrice en chef de L’Éveil normand a fini par décliner l’invitation. « Je ne souhaite pas m’étendre sur les raisons qui m’ont poussée à renoncer. Je peux juste vous dire que les victimes de l’attentat issues de la police sont maltraitées et méprisées par le gouvernement. »

À l’appui de son courroux, les mauvaises manières faites à Christophe S., 42 ans, l’équipier de Franck qui, lui aussi, protégeait le patron de Charlie Hebdo. Ce dernier a eu la vie sauve « par hasard ». Le brigadier du service de la protection (SDLP, ex-SPHP) accompagnait Charb depuis trois ans. Franck l’avait rejoint en août 2014. Le matin du 7 janvier, Franck Brinsolaro s’était absenté une demi-heure après avoir déposé Charb à la rédaction. À son retour, Christophe S. descend à son tour sur le boulevard Richard-Lenoir acheter un sandwich. Dans l’intervalle, les Kouachi se sont introduits dans les locaux de Charlie Hebdo. Quand le collègue de Franck remonte, il ne peut que constater le carnage.

Évincé du défilé du 14 juillet ?

Après une prise en charge psychologique succincte, le brigadier a repris du service. Il devait lui aussi être invité aux cérémonies du 14 juillet, et même défiler. « Les autorités lui ont ordonné de s’entraîner avec les autres forces de police qui défilent. Il a répété le pas de l’oie et s’est exercé au maniement de l’épée. On lui a même commandé son uniforme à 2 500 euros. Et, au final, alors qu’il a joué le jeu de la hiérarchie qui l’a exhibé pendant cinq mois dans les écoles de police et autres cérémonies officielles, il a été zappé au dernier moment sans aucune justification », explique un syndicaliste du SDLP (Service de protection des personnalités). Contacté par Le Point, Christophe S. n’a pas souhaité s’exprimer : « Je suis tenu au silence par mon devoir de réserve. Je peux simplement vous confirmer que je ne fais pas partie du défilé du 14 juillet. »

Ingrid Brinsolaro a son idée sur les raisons qui ont conduit à l’évincement du collègue de son mari. « J’ai posé de nombreuses questions à Bernard Cazeneuve et aux responsables de la police sur les dysfonctionnements de la sécurité à Charlie Hebdo. On me ment, et à mes enfants aussi », s’indigne-t-elle. Avec son avocat Me Philippe Stepniewski, elle envisage de donner une suite judiciaire à ses doutes.

Il est vrai que des zones d’ombre subsistent. Par exemple, le niveau de la menace contre Charb avait été évalué à 2 par l’unité de coordination de lutte antiterroriste (UCLAT). À ce stade, le patron du SDLP Frederic Auréal aurait dû, comme le veut la règle, placer cinq policiers pour protéger le journaliste, et non deux comme ce fut le cas. Un autre point reste à éclaircir, qui met en cause la hiérarchie du SDLP. Un voisin de Charlie Hebdo, qui venait de voir les frères Kouachi pénétrer dans l’immeuble de la rédaction, a contacté le chef de mission du SDLP, Patrick H, dont il avait la carte de visite. Ce dernier lui aurait répondu : « Je suis en congé. » Tous ces éléments ont été portés à la connaissance des enquêteurs et de la justice. Plusieurs responsables du SDLP ont néanmoins connu une promotion après les attentats, y compris des fonctionnaires en repos. Christophe S., lui, vient de passer brigadier. Avec 30 euros d’augmentation…

Contactée, la place Beauvau assure que des réponses ont été apportées en privé aux interrogations d’Ingrid Brinsolaro. C’est à la demande de Charb que le dispositif de sécurité était de deux officiers, et non de cinq, ajoutent les services du ministère de l’Intérieur. Selon la hiérarchie du SDLP, le chef de mission a bien été alerté de l’intrusion des frères Kouachi dans l’immeuble, mais il était effectivement en repos et a fait le nécessaire pour appeler les secours.

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