Tentative d’attentat à Villejuif : l’enquête progresse 10 août
Sid Ahmed Ghlam a été de nouveau interrogé vendredi.
C’est une information du Parisien qu’aucun autre média n’a pour l’heure relayée.
Noter que plusieurs articles concernant cette affaire restent confidentiels, soit que les journaux les réservent à leurs abonnés, soit qu’ils les dépublient assez rapidement.
Il faut ainsi consulter la fiche Wikipédia y consacrée pour retrouver certaines des informations qui ont été publiées très tôt sur la petite amie brestoise de Sid Ahmed Ghlam, laquelle reste curieusement bien épargnée par la justice.
http://www.leparisien.fr/espace-premium/actu/la-nebuleuse-de-sid-ahmed-ghlam-10-08-2015-5000525.php
La nébuleuse de Sid Ahmed Ghlam
L’étudiant a commencé à lever le voile sur son entreprise terroriste, fatale à Aurélie Châtelain, le 19 avril à Villejuif. Sans pour autant livrer l’essentiel, à savoir le nom de ses commanditaires.
Timothée Boutry et Adrien Cadorel | 10 Août 2015, 07h00 | MAJ : 10 Août 2015, 09h17
Aurélie Châtelain, 32 ans, a été assassinée par balles à Villejuif.
Paris (XIIIe), le 22 avril. La chambre de la résidence étudiante où vivait Sid Ahmed Ghlama été placée sous scellés.(LP/Lucile Metout/DR.) (AFP/Raymond Truy.) (AFP/Kenzo Tribouillard.)
Sid Ahmed Ghlam a de nouveau été entendu par un juge d’instruction parisien vendredi matin. L’étudiant algérien de 23 ans, suspecté d’avoir voulu attaquer une église de Villejuif (Val-de-Marne)…
Lire la suite de cet article sur le site du Parisien en payant, ou bien à l’adresse suivante où il se trouve en accès libre :
http://www.pressreader.com/france/le-parisien-seine-saint-denis/20150810/281698318470861/TextView
Egalement à lire sur le site du Monde, pour ses abonnés :
Sid Ahmed Ghlam, entre les mailles du filet
LE MONDE | 03.08.2015 à 08h28 • Mis à jour le 03.08.2015 à 12h13 | Par Soren Seelow

Il a longtemps gardé le silence. Puis s’est hasardé dans des explications peu vraisemblables. Confronté aux éléments du dossier, Sid Ahmed Ghlam, le principal suspect du projet d’attentat évité de justesse à Villejuif (Val-de-Marne), en avril, a finalement décidé de s’expliquer. Lors de son audition devant un juge antiterroriste, le 19 juin, il a proposé un récit très détaillé – et sans doute partiel – de la genèse de son projet.
Tout commence par un voyage en Turquie, fin octobre 2014. Le jeune homme fait l’objet depuis le printemps d’une fiche « S » – qui désigne un danger pour la « sûreté de l’Etat » – en raison de ses velléités de départ en Syrie ; il a même été convoqué pour un entretien administratif le 3 octobre. Mais son vol pour Alger, le 15 octobre, n’alerte pas les services : Ghlam est algérien et se rend régulièrement dans son pays d’origine. Ce que les policiers ignorent alors, c’est qu’il profite de ce déplacement pour rejoindre Istanbul, en Turquie, le 29 octobre. Il y restera un mois.
Ses activités sur place sont encore nébuleuses. Il dit avoir rejoint Istanbul en compagnie d’un homme rencontré en Algérie, qui lui disait avoir des contacts au sein de l’Etat islamique (EI). Dans une « maison d’accueil » de l’EI à Istanbul, un djihadiste français se faisant appeler Abu Al-Mouthana, originaire de Villepinte (Seine-Saint-Denis) lui aurait alors expliqué que son ami passerait en Syrie, mais que lui devait rentrer en France. Al-Mouthana lui aurait donné 2 000 euros pour ses « frais de retour », en lui demandant de rester en contact sur Internet.
Début…
L’accès à la totalité de l’article est protégé
La « crêperie conspirative », concentré français du djihadisme
LE MONDE | 03.08.2015 à 08h28 • Mis à jour le 03.08.2015 à 12h47 | Par Soren Seelow
Sur la devanture mauve constellée de photos de paninis, une promesse : « Le goût et la qualité ». En passant la porte de cette petite crêperie des Yvelines, les policiers n’imaginaient pas tomber sur un repaire d’islamistes. C’est en démêlant les fils de l’enquête sur le projet d’attentat contre une église de Villejuif, dans le Val-de-Marne, évité de justesse en avril, qu’ils découvrent ce commerce étonnant, dont plusieurs employés font l’objet d’une fiche « S » – pour « Sûreté de l’Etat ».
Les trois hommes mis en examen pour avoir participé à la livraison des armes destinées au principal suspect, Sid Ahmed Ghlam, se retrouvaient régulièrement dans ce petit snack, rebaptisé « crêperie conspirative » par les enquêteurs. Abdelkader J. y travaillait jusqu’à son incarcération, Farid B. y faisait des remplacements tandis…
Attentat manqué de Villejuif : déclarations confuses, mises au point de l’avocat 4 août
Après les premières informations diffusées par la presse le 20 juin dernier, au lendemain de la première audition de Sid Ahmed Ghlam par le juge d’instruction en charge de cette affaire, différentes sources proches de l’enquête ont livré au public diverses précisions par médias interposés.
Attentat déjoué à Villejuif : Sid Ahmed Ghlam affirme s’être lui-même tiré dessus pour se faire arrêter par la police
REPLAY / INFO RTL – L’étudiant suspecté d’avoir voulu perpétrer un attentat dans une église a également expliqué au juge que son complice a tué accidentellement Aurélie Châtelain.
La page de l’émission : RTL Petit Matin

par Georges Brenier , La rédaction numérique de RTL publié le 24/06/2015 à 07:18
Sid Ahmed Ghlam, soupçonné d’avoir voulu perpétrer un attentat dans une église de Villejuif, a décidé de parler. Dans le bureau du juge, et sous bonne escorte, il a d’abord reconnu qu’un attentat était prévu, le dimanche 19 avril. Lui et son complice devaient ouvrir le feu dans une église, en pleine messe. Sid Ahmed Ghlam raconte qu’il craignait ce carnage programmé, depuis des jours.
Il assure avoir été endoctriné par des hommes qui ne lui ont laissé aucun choix. D’après l’homme suspecté de terrorisme, tout va basculer en quelques secondes : le mystérieux deuxième homme qui l’accompagne, dont il ne livre pas le nom, veut simplement voler la voiture d’Aurélie Châtelain mais va la tuer. Le complice lui jure que le coup de feu est parti accidentellement.
À en croire l’étudiant, la vue du cadavre de la victime lui aurait fait comme un flash. Une vision d’horreur qui l’aurait poussé, paniqué, à lui-même se tirer une balle dans la cuisse. L’objectif : fuir et se faire arrêter par la police plutôt que de s’exposer aux violentes représailles de ses commanditaires de l’État islamique.
- Attentat déjoué à Villejuif : pour la mère d’Aurélie Châtelain « tout accable » Sid Ahmed Ghlam
- Attentat déjoué à Villejuif : « Beaucoup d’éléments accablent » Sid Ahmed Ghlam
- Villejuif : Sid Ahmed Ghlam affirme qu’il voulait « empêcher » l’attentat
- Attentat déjoué à Villejuif : Sid Ahmed Ghlam entendu par un juge antiterroriste
Villejuif : Sid Ahmed Ghlam prétend s’être blessé lui-même pour se faire arrêter
24 Juin 2015, 09h07 | MAJ : 24 Juin 2015, 09h49

Selon RTL, qui assure avoir eu accès au compte-rendu du premier interrogatoire de Sid-Ahmed Ghlam devant un juge d’instruction anti-terroriste parisien, le suspect de l’attentat déjoué de Villejuif en avril assure s’être lui-même tiré dessus pour se faire arrêter.
Il évoque également un complice, à qui il impute entièrement le meurtre d’Aurélie Châtelain, jeune mère de famille tuée le même jour dans la tentative de vol de sa voiture. Des déclarations totalement invérifiables pour le moment.
Mis en examen et écroué suite à une arrestation fortuite – il s’est blessé lui même et a appelé le Samu – Sid Ahmed Ghlam, étudiant algérien de 24 ans, est suspecté d’avoir tué la jeune femme le 19 avril au matin, et d’avoir projeté de commettre dans la foulée une attaque contre au moins une église de Villejuif.
Un projet d’attentat confirmé
Selon RTL, le jeune étudiant a confirmé au juge qu’il avait bien pour projet de tuer un maximum de fidèles en pleine messe dans une église de Villejuif ce dimanche-là, avec un complice. Endoctriné par des hommes «qui ne lui ont laissé aucun choix», le jeune homme aurait expliqué aux enquêteurs redouter ce jour fatidique. Mais le jour J, selon Ghlam, les choses auraient dégénéré : son complice aurait tué accidentellement Aurélie Châtelain en tentant de voler la voiture – une scène que lui assure ne pas avoir vue – ce qui l’aurait fait paniquer. Il se serait alors lui même tiré dessus afin de se faire arrêter…
Pour expliquer la présence de son ADN dans la voiture de la victime, il assure avoir du garer la voiture un peu plus loin à la demande du fameux complice, dont il ne révèle pas l’identité. Cette version concorde avec l’exploitation de son GPS, qui atteste de sa présence dans cette ville, à l’heure où Aurélie Chatelain a été tuée. Reste qu’au delà de ces paroles, les éléments demeurent accablants pour le jeune homme, la balle tirée provenant notamment de son revolver.
Trois hommes ont pour l’heure été mis en examen et écroués, soupçonnés de lui avoir apporté une aide logistique. Tous nient avoir été au courant d’un projet d’attaque.
VIDEO. Attentat déjoué à Villejuif : le présumé terroriste était très discret
VIDEO. Attentat évité à Villejuif : «On a échappé à un massacre»
VIDEO. La soeur de Sid Ahmed Ghlam témoigne
Attentat déjoué de Villejuif : les terroristes ciblaient aussi un train et le Sacré-Cœur
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- Par Christophe Cornevin
- Mis à jour le 24/06/2015 à 20:29
- Publié le 24/06/2015 à 20:21

INFO LE FIGARO - C’est ce que révèle l’exploitation de la mémoire des deux ordinateurs saisis chez Sid Ahmed Ghlam, le suspect principal de l’attentat déjoué d’une église à Villejuif en avril dernier.
Sid Ahmed Ghlam, principal suspect dans le projet d’attentats déjoués visant au moins une église à Villejuif (Val-de-Marne) en avril dernier, était au cœur d’une nébuleuse nourrissant plusieurs projets terroristes sur le territoire français. Selon nos informations, un train rempli de voyageurs, mais aussi la basilique du Sacré-Cœur, symbole planté au sommet de la butte Montmartre à Paris, figuraient au nombre de ses cibles. C’est en tout cas ce que laisse apparaître l’exploitation de la mémoire des deux ordinateurs et d’un certain nombre d’éléments techniques retrouvés en perquisitionnant dans la Renault Mégane ainsi que dans la chambre parisienne utilisée par l’étudiant algérien de 24 ans.
Retrouvez l’intégralité de cet article en ligne sur Le Figaro Premium.
Attentat évité de Villejuif : Sid Ahmed Ghlam aurait envisagé d’autres cibles
Le Monde.fr avec AFP | 25.06.2015 à 13h01 • Mis à jour le 25.06.2015 à 21h25
Alors que Sid Ahmed Ghlam affirmait au juge d’instruction, le 19 juin, qu’il avait empêché qu’un attentat soit commis contre une église de Villejuif en avril, contrairement aux soupçons qui pèsent sur lui, des conversations trouvées dans un fichier crypté sur son ordinateur portable viennent mettre quelque peu à mal sa version.
Lire aussi : Sid Ahmed Ghlam affirme avoir empêché l’attentat à Villejuif
Le Figaro a révélé mercredi 24 juin que l’exploitation de ces données par les enquêteurs évoquait d’autres cibles, comme un train bondé ou encore le Sacré-Cœur, à Paris, sans mention du nom du ou des interlocuteurs. Ces cibles n’ont donné lieu à aucune autre recherche ni commencement d’exécution. Le simple fait que ces idées aient été émises contredit néanmoins la version du principal suspect d’un projet d’attentat visant au moins une église à Villejuif (Val-de-Marne), à la demande de commanditaires.
Les enquêteurs ont notamment trouvé, selon Le Figaro, des échanges avec un mystérieux donneur d’ordre, dont Sid Ahmed Ghlam refuse de dévoiler le nom : « Essaie de trouver une église avec du monde et aussi regarde pour que tu puisses repartir facilement et rapidement », lui intime ce commanditaire. « Pour l’église, j’ai cherché, c’est difficile pour repartir. Les bonnes églises ou paroisses sont tout près d’un commissariat ou d’une gendarmerie », lui répond Ghlam.
Ghlam se serait tiré à dessein une balle dans la cuisse
Le 7 juin, deux hommes âgés de 35 et 38 ans, suspectés d’avoir apporté un soutien à Sid Ahmed Ghlam dans son projet d’attentat, avaient été arrêtés et mis en examen le 11 juin pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, recel de vol en bande organisée et usage de fausses plaques d’immatriculation en lien avec une entreprise terroriste. Avant eux, une personne avait déjà été mise en examen dans cette même affaire, le 29 avril.
Sid Ahmed Ghlam est soupçonné de l’assassinat à Villejuif d’une jeune femme, Aurélie Châtelain, ainsi que d’un projet d’attentat en avril contre au moins une église de cette ville du Val-de-Marne. Selon le ministre de l’intérieur, Bernard Cazeneuve, l’homme de 24 ans a reçu des « instructions données vraisemblablement de Syrie et pour le compte d’organisations terroristes », ainsi qu’une aide sous forme de véhicules et d’armement. Il a été mis en examen et est écroué depuis le 24 avril.
Le 19 juin, il avait livré une nouvelle version des faits aux juges instructeurs. Il avait alors dit avoir été en compagnie d’un complice qui voulait voler une voiture dans un parking de Villejuif. Celui-ci aurait alors tué accidentellement Aurélie Chatelain, puis se serait enfui. Sous le choc, Ghlam aurait renoncé à leur équipée criminelle et se serait tiré à dessein une balle dans la cuisse « pour échapper aux représailles de l’Etat islamique en cas de reddition à la police ». Blessé, il serait ensuite monté dans la voiture de la victime pour la placer dans un endroit à la vue du public, ce qui expliquerait la présence de son ADN dans l’habitacle. Toutefois, il ne dit pas pourquoi les expertises scientifiques ont permis de retrouver la présence de poudre sur sa parka.
Plusieurs sources proches du dossier ont insisté sur le caractère confus des diverses explications fournies par Sid Ahmed Ghlam.
Lire aussi : Le suspect de l’attentat déjoué n’avait pas le profil d’un délinquant radicalisé
Attentat déjoué à Villejuif : Sid Ahmed Ghlam aurait visé le Sacré-Coeur
Le principal suspect dans le projet d’attentat à Villejuif aurait évoqué dans des conversations d’autres cibles potentielles, rapporte « Le Figaro ».

Des immeubles à Paris (illustration)
par Valentin Chatelier publié le 25/06/2015 à 14:11
Sid Ahmed Ghlam est déjà soupçonné d’avoir préparé la réalisation d’un attentat prévu le dimanche 19 avril dans une église de Villejuif et d’avoir tué une mère de famille de 32 ans dans la même ville. D’autres éléments pourraient jouer en sa défaveur, rapporte Le Figaro, qui a pu consulter des extraits de la mémoire des ordinateurs du suspect, accompagnés par d’autres éléments retrouvés pendant la perquisition de sa voiture et de sa chambre d’étudiant. L’homme a été arrêté en avril dernier après s’être tiré une balle dans le pied, selon ses dernières déclarations aux enquêteurs.
Église, train bondé… Les cibles du suspect
Dans les extraits de conversations rapporté par Le Figaro, les cibles du suspect semblent claires. L’étudiant projetait un attentat retentissant et symbolique, tout d’abord dans un symbole de la religion chrétienne. « Pour l’église, j’ai cherché, et en Île-de-France, c’est difficile pour repartir. Tu peux voir sur Google Map, les bonnes églises ou paroisses sont tout près d’un commissariat ou gendarmerie », aurait expliqué Sid Ahmed Ghlam à un possible complice, dans un français hésitant. Une attaque qui, selon lui, aurait été difficile. « Et l’église ça prend du temps pour les tuer« , aurait-il dit.
S’ils me reconnaissent j’aurais au moins la possibilité de faire une autre opération
Sid Ahmed Ghlam
Si l’attentat avait lieu, l’homme n’aurait pas décidé de s’arrêter là s’il était reconnu. « Si l’opération se passe bien inch Allah, je m’apprête à partir chez la sœur que je voulais me marier (sic) pour se cacher au moins deux jours pour voir s’ils m’ont reconnu ou s’ils me cherchent [...] inch Allah parce que s’ils me reconnaissent j’aurais au moins la possibilité de faire une autre opération », a expliqué le suspect. Une opération tournée vers un train bondé, pour faire « au moins 150″ victimes.
Un suspect largement aidé de l’extérieur
Mais l’étudiant ne semble pas être seul dans ces projets. Un complice, qui pourrait être retranché en Syrie ou en Irak, l’aurait aidé dans ses projets. « Essaie de trouver une église avec du monde et aussi regarde pour que tu puisses repartir rapidement et facilement », aurait-il écrit. Le suspect comptant visiblement sur lui, il lui aurait demandé à plusieurs reprises des armes, des chargeurs, ou encore une voiture.
Sid Ahmed Ghlam parlerait par ailleurs d’autres rencontres pour préparer ses attentats, évoquant un « frère » qui ne lui aurait pas donné de nouvelles alors qu’ils avaient prévu un rendez-vous « depuis déjà une semaine ». Le suspect et son complice auraient également parlé du possible « montage d’une vidéo de propagande » pour aider l’État Islamique. D’autres cibles étaient prévues, comme « l’église du Sacré-Cœur ».
Mis en examen et écroué depuis le 24 avril, il a été auditionné pour la première fois vendredi 19 juin par un juge d’instruction du pôle antiterroriste de Paris.
- Attentat déjoué à Villejuif : Sid Ahmed Ghlam affirme s’être lui-même tiré dessus pour se faire arrêter par la police
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- Villejuif : Sid Ahmed Ghlam affirme qu’il voulait « empêcher » l’attentat

Attentat déjoué à Villejuif : des messages accablent Sid Ahmed Ghlam
REPLAY / INFO RTL – Le jeune homme de 24 ans est toujours incarcéré pour l’assassinat d’Aurélie Châtelain et pour avoir tenté de commettre un attentat ce même jour dans une église de Villejuif.
La page de l’émission : RTL Petit Matin

par Georges Brenier , La rédaction numérique de RTL publié le 06/07/2015 à 06:48
Il y a 10 jours, devant un juge d’instruction anti-terroriste de Paris, Sid Ahmed Ghlam livrait une nouvelle version. Celle d’un jeune homme manipulé, obligé de suivre les ordres de ses commanditaires, sous peine de lourdes représailles, et qui était tout sauf un terroriste. Plusieurs documents retrouvés par les enquêteurs lors de perquisitions mettent pourtant sérieusement à mal cette version. Le jeune homme de 24 ans est toujours incarcéré pour l’assassinant d’Aurélie Châtelain, à Villejuif le 19 avril dernier et pour avoir tenté de commettre un attentat ce même jour dans une église de Villejuif.
Ces éléments techniques mettent un peu plus à mal encore sa ligne de défense. Comme premier élément, un e-mail, un proverbe arabe envoyé par Sid Ahmed Ghlam à sa compagne quelques jours avant la date fixée de l’attentat dans une église de Villejuif. »Si une femme se marie avec un autre qu’un moudjahidine, c’est comme si elle mourait célibataire ».
Une conversation captée quelques jours après son arrestation
Le message est signé Abou Souleymane, peut-être son nom de guerre. Le terroriste présumé a peur d’être surveillé par la police, alors il veut aussi brouiller les pistes. Autre élément : peu de temps avant d’être arrêté, l’étudiant algérien demande à sa petite amie. « Dans la rue, fais comme si tu n’étais pas musulmane », dit-il.
Dernier élément, une conversation discrètement captée par les policiers sur le téléphone portable de la mère de Sid Ahmed Ghlam. Le 23 avril, soit quelques jours à peine après l’arrestation de son fils, elle raconte à sa propre mère : »Sid Ahmed m’avait prévenu, il me disait qu’il ne resterait pas vivant« . Aucun doute pour les enquêteurs, le terroriste présumé était devenu un combattant, prêt, pour la cause à mourir en martyr.
- Attentat déjoué à Villejuif : Sid Ahmed Ghlam aurait visé le Sacré-Coeur
- Attentat déjoué à Villejuif : Sid Ahmed Ghlam affirme s’être lui-même tiré dessus pour se faire arrêter par la police
- Attentat déjoué à Villejuif : pour la mère d’Aurélie Châtelain « tout accable » Sid Ahmed Ghlam
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Attentat déjoué de Villejuif : la version de Sid Ahmed Ghlam remise en cause
FAIT DIVERS – Les enquêteurs ont découvert plusieurs documents, laissant penser que Sid Ahmed Ghlam, incarcéré pour l’assassinat d’Aurélie Châtelain, à Villejuif le 19 avril dernier et pour avoir tenté de commettre un attentat le même jour dans une église de Villejuif, n’était pas manipulé, comme il le disait.

La version de Sid Ahmed Ghlam s’effondre avec les nouveaux documents découverts.
AFP
Photo :
Il se disait manipulé. Mais de nouveaux documents pourraient changer la donne. C’est ce que dévoile RTL mardi, dans l’affaire de Sid Ahmed Ghlam , incarcéré pour l’assassinat d’Aurélie Châtelain, à Villejuif le 19 avril dernier et pour avoir tenté de commettre un attentat le même jour dans une église de Villejuif. Le jeune homme avait en effet livré une nouvelle version des faits, il y a 10 jours, devant un juge d’instruction anti-terroriste de Paris. Il se disait manipulé, obligé de suivre les ordres des commanditaires sous peine de représailles.
Mais les enquêteurs ont découvert « plusieurs documents » lors de perquisitions, qui ne valident pas cette version, d’après RTL, laissant plutôt penser que le jeune homme est devenu un combattant, prêt à mourir pour sa cause.
A LIRE AUSSI
>> Attentat évité de Villejuif : Sid Ahmed Ghlam affirme avoir empêché l’attaque d’une l’église
Des documents compromettants
La radio mentionne notamment un e-mail, un proverbe arabe envoyé par Sid Ahmed Ghlam à sa compagne quelques jours avant la date fixée de l’attentat dans une église de Villejuif. « Si une femme se marie avec un autre qu’un moudjahidine, c’est comme si elle mourait célibataire ». « Le message est signé Abou Souleymane, peut-être son nom de guerre », précise la radio. « Le terroriste présumé a peur d’être surveillé par la police, alors il veut aussi brouiller les pistes. » Parmi les autres éléments, une conversation captée par les policiers sur le portable de la mère de Sid Ahmed Ghlam, qui appelle sa propre mère quelques jours après l’arrestation de son fils : « Sid Ahmed m’avait prévenu, il me disait qu’il ne resterait pas vivant »", raconte-t-elle.
Sid Ahmed Ghlam avait été arrêté fortuitement le 19 avril dernier, avant d’être mis en examen le 24 avril pour un projet d’attentat contre au moins une église à Villejuif (Val-de-Marne) début avril et le meurtre d’Aurélie Châtelain. Depuis le début de l’enquête, trois hommes ont été mis en examen, écroués et sont soupçonnés de lui avoir apporté une aide logistique. En revanche, tous contestent avoir été au courant d’un projet d’attaque. Le procureur de Paris, François Molins, a lui affirmé que Sid Ahmed Ghlam, qui avait chez lui des documents sur les « organisations terroristes Al-Qaïda et Etat islamique », avait évoqué les « modalités de commission d’un attentat » avec une personne « pouvant se trouver en Syrie ». C’est cette dernière lui a demandé « explicitement de cibler particulièrement une église ».
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http://www.jhm.fr/departement/actualites/23568-sid-ahmed-ghlam-les-mises-au-point-de-son-avocat
Sid Ahmed Ghlam : les mises au point de son avocat

« De très nombreuses informations contradictoires, souvent inexactes, partielles et partiales ont été distillées au mépris du secret de l’instruction (…) J’ai estimé important de rétablir un certain nombre de points.» Maître Christian Benoit, avocat du terroriste présumé Sid Ahmed Ghlam met les choses au clair sur la radicalisation de son client, son projet terroriste et le meurtre d’Aurélie Châtelain. Interview exclusive à lire dans votre JHM du 09-07-15
http://www.jhm.fr/blogs/justice/2015/07/10/point-sur-le-dossier-avec-me-benoit/
Point sur le dossier avec Me Benoit
Sid Ahmed Ghlam ne voulait pas mourir en martyr
Reconnaissant son implication dans un projet terroriste et réfutant être à l’origine du décès d’Aurélie Châtelain, Sid Ahmed Ghlam n’a pas voulu mourir en martyr. Tel est le message distillé par Maître Christian Benoit, avocat d’un Bragard tombé dans les affres de la radicalisation.
«De très nombreuses informations contradictoires, souvent inexactes, partielles et partiales ont été distillées au mépris du secret de l’instruction. (…) Il est, à l’évidence, nécessaire de rappeler à tous les principes de présomption d’innocence et de secret de l’instruction qui ne semblent pas s’imposer aux différents acteurs de ce dossier. Dans le respect de ce secret de l’instruction, j’ai estimé important de rétablir un certain nombre de points». Me Christian Benoit n’aura pas apprécié de récentes fuites exploitées par la presse écrite ou radiophonique.
Assurant – en compagnie du bâtonnier Gilles-Jean Portejoie et de Me Mathieu De Vallois – la défense de Sid Ahmed Ghlam, l’avocat haut-marnais tient à rétablir certaines vérités. «En aucun cas monsieur Ghlam n’a entendu mettre à exécution un quelconque projet terroriste visant le Sacré-Cœur. (…) Il est tout aussi ridicule de laisser entendre que monsieur Ghlam, tel un héros, aurait déclaré qu’il serait celui qui avait empêché tout attentat. La réalité du dossier est évidemment plus complexe», souligne Me Benoit.
Muet au cours de sa garde à vue, le Bragard a réservé ses déclarations au juge d’instruction en charge du dossier. Né à Oran et arrivé à Saint-Dizier en 2001, Sid Ahmed Ghlam a pris pleinement conscience de sa radicalisation. «Nous avons affaire à une personne jeune, sans antécédents judiciaires et ayant poursuivi des études secondaires. L’instruction apportera des éléments sur ce point, mais monsieur Ghlam a été manipulé et endoctriné, fort heureusement sans aller jusqu’à commettre l’irréparable», assure Me Benoit.
Radicalisation
Comment Sid Ahmed Ghlam s’est-il radicalisé ? Conscient de sa dérive, le Bragard se montrerait évasif sur la question. Selon diverses sources, le jeune homme aurait débuté un rapide processus de radicalisation loin de Paris ou Saint-Dizier, à l’étranger, à l’occasion de voyages en Turquie et en Algérie. Me Benoit se refuse toutefois de confirmer ou démentir ce semblant d’information. Sans participer à des stages d’entraînement paramilitaire, le jeune homme aurait épousé des idées radicales au contact de membres d’un ou plusieurs réseaux terroristes. Aussi paradoxale soit la situation, la radicalisation de Sid Ahmed Ghlam se sera superposée à une relation de nature sentimentale avec la Bragarde Emilie Lechat-Boizumeau. Sid Ahmed Ghlam voulait épouser cette jeune mère de famille fraîchement convertie, information confirmée Me Benoit. Ces amours seront contrariés, la famille de Sid Ahmed Ghlam s’opposant à cette union.
Projet terroriste
Etudiant à l’université Pierre-et-Marie-Curie de Paris, Sid Ahmed Ghlam était manifestement en contact avec des personnes dont les identités et les origines ne peuvent être déterminées à ce stade du dossier. Sid Ahmed Ghlam a reconnu avoir opéré plusieurs repérages. Des armes seront retrouvées à son domicile et dans son véhicule. Un attentat visait clairement une ou plusieurs églises de Villejuif. Accompagné d’un ou plusieurs complices, le Bragard s’est ainsi retrouvé dans la ville du Val-de-Marne au matin du dimanche 19 avril. Dans des circonstances directement ou indirectement liées au décès d’Aurélie Châtelain (lire ci-contre), apeuré ou traversé par une soudaine prise de conscience, Sid Ahmed Ghlam aurait subitement décidé de mettre un terme à ses projets terroristes. «Monsieur Ghlam s’est blessé volontairement par balle, il a pris la route de son domicile et a appelé les secours», rappelle Me Benoit. L’avocat en est certain : Sid Ahmed Ghlam ne voulait pas mourir en martyr. «Pourquoi cet homme présenté comme un djihadiste prêt à mourir pour une cause indigne et infâme ne va-t-il pas jusqu’au bout de son geste fou ? Pourquoi, alors qu’il est encore en capacité de marcher et de conduire pendant plus d’un quart d’heure, ne commet-il pas immédiatement l’attentat prévu alors qu’il se trouve sur place, à Villejuif ? Pourquoi met-il un terme à ce processus infernal ? L’instruction apportera des réponses, mais il semble évident que monsieur Ghlam a de sa propre initiative mis fin à cette entreprise terroriste, il a de lui-même choisi de ne pas aller au terme d’un projet funeste en tuant des innocents», conclut Me Benoit.
Thomas Bougueliane
Décès d’Aurélie Châtelain : Sid Ahmed Ghlam maintient sa position
«Monsieur Ghlam nie depuis le départ être l’auteur de l’assassinat d’Aurélie Châtelain» : échaudé par diverses déclarations intervenues quelques heures après l’interpellation de Sid Ahmed Ghlam, Me Benoit ne cesse de faire état de la position de son client. «Oui, Sid Ahmed Ghlam était sur les lieux comme son ADN le prouve, ainsi que cela a été rapporté par certains au mépris du secret de l’instruction, mais monsieur Ghlam n’est pas le responsable de cette mort», assure Me Benoit. «Il peut être confirmé qu’il n’était pas seul à Villejuif ce qui permet d’envisager différentes hypothèses», poursuit l’avocat haut-marnais. Sid Ahmed Ghlam était-il accompagné d’une ou plusieurs personnes ? Si diverses sources renvoient à la présence d’un seul et même homme, aucune réponse ne peut être apportée à ce stade du dossier, Sid Ahmed Ghlam se refusant à la moindre déclaration sur ce point. Ce mutisme peut paraître surprenant. En désignant son ou ses complices, le Bragard pourrait espérer balayer les suspicions pesant sur sa personne depuis son arrestation. Une explication semble en mesure d’expliquer l’attitude du suspect. Ce dernier craindrait de potentielles représailles visant sa famille et ses proches. L’exploitation d’éventuels éléments relevés sur la scène du crime pourrait permettre d’identifier la ou les personnes présentes sur les lieux. Aucun suspect n’aurait à ce jour été identifié. «Nous sommes convaincus que les investigations en cours permettront de démontrer que monsieur Ghlam ne porte pas la terrible responsabilité du décès tragique de cette jeune femme», répète Me Benoit.
T. Bo.
Merah, Kouachi, Coulibaly, Ghlam : même groupe, même combat 3 août
Tout compte fait, mon Chinois de Thaïlande avait bien raison de s’inquiéter ces derniers jours : Sid Ahmed Ghlam, l’homme aux trois avocats dont la petite amie brestoise est toujours libre comme l’air a bien commencé à parler au juge le 19 juin dernier, tandis que son ordinateur l’avait déjà trahi.
Les enquêteurs soupçonnent aujourd’hui Fabien Clain, un Toulousain d’origine réunionnaise proche des frères Mohammed et Abdelkader Merah, d’avoir commandité son attentat manqué à Villejuif depuis la Syrie où il se trouve.
On apprend également qu’Aurélie Châtelain aurait été tuée pour avoir été soupçonnée d’être un agent de renseignement.
Notons par ailleurs qu’à l’égal de Josette Brenterch du NPA de Brest et de ses complices les cybercriminels Pascal Edouard Cyprien Luraghi, NEMROD34 et autres « déconnologues », celui qui apparaît désormais comme l’un des chefs du djihadisme français s’était plaint en 2013 d’être « diffamé » par la diffusion d’informations pertinentes le concernant.
Curieusement, selon une information exclusive de 20minutes.fr du 5 juin 2013, Fabien Clain avait décidé d’attaquer France Télévisions en diffamation pour cette diffusion très précisément ce 5 juin 2013.
Rappelons que la rixe ayant conduit à la mort très médiatisée du jeune Brestois Clément Méric s’était produite le même jour, dans l’après-midi.
Attentat manqué de Villejuif : sur la piste des commanditaires
LE MONDE | 03.08.2015 à 08h28 • Mis à jour le 03.08.2015 à 13h12 | Par Soren Seelow

L’enquête a débuté comme un gag. Au bout du fil, un apprenti terroriste un peu maladroit vient de se tirer une balle dans la jambe :
« Le SAMU de Paris, bonjour !
– Oui, bonjour, au secours…
– Vous êtes sur la voie publique, monsieur ?
– Oui, sur la voie publique… Ahhh ! (…) J’suis dehors là. Ils ont tiré dans mon pied…
– Tiré dans vos pieds ! Avec.. avec une arme, monsieur ? »
Quelques minutes plus tard, la police découvre le blessé gisant sur le trottoir au pied de sa résidence étudiante, dans le 13e arrondissement de Paris : Sid Ahmed Ghlam, un étudiant algérien de 24 ans. Tandis qu’il est emmené à l’hôpital, les policiers remontent une trace de sang jusqu’à sa voiture. A l’intérieur, une kalachnikov, deux armes de poing, un gilet pare-balles et des documents manuscrits sur un projet d’attentat. Dans sa chambre, ils mettent la main sur trois autres kalachnikov et trois gilets pare-balles. L’analyse du matériel informatique confirme leurs inquiétudes : le jeune homme envisageait, comme il l’a reconnu par la suite, d’attaquer une église de Villejuif, dans le Val-de-Marne, le matin même, le dimanche 19 avril.
L’attentat n’a jamais eu lieu. Dans des circonstances qui restent à éclaircir, une jeune femme, Aurélie Chatelain, a été tuée dans sa voiture, garée à quelques centaines de mètres de l’église Sainte-Thérèse de Villejuif. Sid Ahmed Ghlam attribue ce meurtre à un complice, mais l’ADN de la victime a été retrouvé sur sa manche et l’expertise balistique a établi que la même arme avait tué Aurélie Chatelain et transpercé sa jambe. Toujours est-il que ce meurtre, apparemment non prémédité, a fait dérailler un scénario écrit depuis plusieurs semaines.

Téléguidé de l’étranger
La maladresse du jeune Algérien est un coup de chance inédit dans les annales de l’antiterrorisme, et va permettre aux enquêteurs de mettre au jour un projet d’attentat orchestré de Syrie par des djihadistes français, que les services de renseignement pensent avoir identifiés. Sur leur principale hypothèse de travail plane un spectre, connu des services depuis plus de dix ans : Fabien Clain, un proche de Mohamed Merah, considéré comme un des principaux animateurs de la filière dite « d’Artigat », dans l’Ariège, au début des années 2000.
Le dossier d’instruction dresse, par le jeu des relations de ses protagonistes, un tableau vivant de la galaxie djihadiste de ces quinze dernières années. Cette enquête à tiroirs commence par le décryptage de dizaines de fragments de correspondance retrouvés dans le matériel informatique de Sid Ahmed Ghlam. En moins de trois jours, les hommes de la Sous-direction antiterroriste (SDAT) et de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) restaurent les fichiers effacés. Leurs auteurs n’apparaissent pas, mais le contenu est explicite : l’étudiant a visiblement été téléguidé de l’étranger.
L’aspect le plus intéressant de ces échanges réside dans la précision des instructions qui lui sont envoyées. Une de ces missives lui indique comment récupérer des armes dans une voiture volée sur un parking d’Aulnay-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis :
« Tu vas trouver sur cette rue une sandwicherie qui est dans un angle, ça s’appelle L’Atmosphère. (…) Tu regardes parmi les voitures garées là, et tu cherches une Renault Mégane. (…) Tu regardes sur la roue avant droite, tu vas trouver les clés posées dessus. (…) Tu ouvres, tu récupères le sac et tu vas le ranger dans ta voiture. (…) Une fois que c’est fait tu vas garer ta voiture plus loin et tu la laisses, tu reviendras la récupérer demain matin. (…) Tu rentres en transport à la maison. (…) Mets des gants quand tu touches la voiture. (…) Le paquet, c’est ce que tu as besoin pour travailler. Quand tu as récupéré le sac, envoie-moi un message. »
Mais c’est une autre instruction qui va permettre aux enquêteurs de remonter jusqu’aux possibles commanditaires. Son auteur suggère à l’étudiant de se rendre dans un garage de Pierrefitte-sur-Seine (Seine-Saint-Denis), pour récupérer une deuxième voiture afin d’y cacher son arsenal : « Quand tu arrives là-bas, tu demandes à parler à Rabi. Dès que tu le vois tu lui dis : “Je viens de la part de Vega et Thomas pour récupérer la BMW 318”. » Les acteurs de l’opération ont pris soin de crypter toutes leurs conversations. Mais ils ont commis un impair : ils ont livré aux enquêteurs un surnom et un prénom.
Lire aussi : Sid Ahmed Ghlam, entre les mailles du filet
Des vieilles connaissances de l’antiterrorisme
Il faudra quelques jours seulement à la DGSI pour exploiter cet indice : Vega s’appelle en réalité Macreme A., comme l’a confirmé le gérant du garage, et son acolyte Thomas M. Les deux hommes, originaires de Seine-Saint-Denis, sont partis en Syrie au début de 2015 et apparaissent dans la même procédure de filière djihadiste que Fabien Clain. Présenté comme leur « comparse », ce Toulousain de 36 ans d’origine réunionnaise aurait joué de la Syrie un rôle majeur dans leur endoctrinement.
Selon une note des services de renseignement, Fabien Clain apparaît dès 2001 dans le radar de l’antiterrorisme. Son frère Michel et lui ont fondé un groupuscule salafiste et épousé deux converties qui portent la burqa – ce que leur vaut le surnom de « clan des Belphégor » dans le quartier du Mirail. Leur groupuscule fusionne à la fin de 2004 avec une autre communauté, structurée autour d’un Français d’origine syrienne, Olivier Corel, dit « l’Emir blanc ».
A l’occasion des réunions organisées dans la ferme de l’émir, à Artigat, les frères Clain rencontrent Abdelkader Merah et Sabri Essid, les frère et beau-frère de Mohamed Merah. Considérée comme un des noyaux historiques du djihadisme français, la cellule d’Artigat apparaît dans plusieurs dossiers de terrorisme, dont celui de Merah. En 2009, Fabien Clain a été condamné à cinq ans de prison pour avoir animé une filière d’acheminement vers l’Irak. Parti rejoindre les rangs de l’Etat islamique après sa libération, il n’a pu être entendu par les enquêteurs.
Le volet français de l’enquête a en revanche permis la mise en examen de trois personnes elles aussi connectées – de façon plus ou moins directe – à d’anciennes cellules djihadistes. Parmi elles figure une autre vieille connaissance de l’antiterrorisme : Rabah B., dit le « Kabyle », soupçonné d’avoir organisé la livraison des armes cachées dans la Mégane à l’attention de Sid Ahmed Ghlam. Il avait été interpellé puis relâché faute de preuves lors du démantèlement en 2005 du réseau Chérifi, dont onze membres ont été condamnés en 2011 pour un projet d’attentat contre la DST, la Direction de la surveillance du territoire, l’ancêtre de la DGSI. Le « Kabyle » a continué à en fréquenter plusieurs après leur sortie de prison.
Les deux autres mis en examen, également soupçonnés d’avoir participé à la livraison des armes, n’ont jamais été impliqués dans des affaires de terrorisme. Mais leur cercle relationnel illustre là encore le microcosme de la nébuleuse djihadiste et sa porosité avec le milieu du banditisme. Le premier est un proche de Moussa Coulibaly, qui avait agressé trois militaires au couteau à Nice le 3 février. Quant au second, il fréquente un ancien membre du Groupe islamique combattant marocain, suspecté d’avoir commandité les attentats de Casablanca et de Madrid au début des années 2000.
Un autre homme, Pascal K., a été interpellé après l’identification de son ADN sur une brosse à cheveux retrouvée chez Ghlam. Il a finalement été relâché, mais les enquêteurs ont découvert que son frère Franck, un déserteur de l’armée française ayant participé à une opération extérieure au Liban, avait été l’élève de Farid Benyettou – l’ancien mentor de Chérif Kouachi, l’un des auteurs de la tuerie de Charlie Hebdo. Autant de connexions qui retracent l’historique de la famille du djihadisme français. Les anciens réseaux des années 2000 ont planté leurs graines. Sid Ahmed Ghlam était leur dernière jeune pousse. Jusqu’à ce qu’il se tire une balle dans le pied.
Lire aussi : La « crêperie conspirative », concentré français du djihadisme
Soren Seelow
Journaliste
Sid Ahmed Ghlam évoluait dans la même sphère que Mohamed Merah
-
- Par lefigaro.fr
- Mis à jour le 03/08/2015 à 12:57
- Publié le 03/08/2015 à 12:28

Principal suspect dans l’enquête sur l’attentat déjoué contre une église de Villejuif, l’homme était piloté par deux Français partis en Syrie, eux-mêmes recrutés par une cellule terroriste liée à Mohamed Merah, selon Le Monde.
Le 19 avril dernier, le SAMU de Paris reçoit un appel étonnant depuis le XIIIe arrondissement: un étudiant algérien de 24 ans prétend qu’on vient de lui tirer dans la jambe. Dépêchée sur place, la police ne tarde pas à découvrir que la victime, Sid Ahmed Ghlam, est en possession de plusieurs kalachnikovs, d’un revolver, d’un gilet pare-balles et de notes sur la planification d’un attentat contre une église de Villejuif. Plus tard, l’individu prétendra s’être lui-même tiré dessus pour se faire arrêter et échapper au courroux de l’État islamique s’il n’allait pas plus loin.
Quatre mois plus tard, l’enquête des services de renseignement progresse. Dans un article publié ce lundi, Le Monde révèle que la DCRI relie désormais l’apprenti terroriste à de nombreuses figures du djihadisme français. Surtout, il semble que l’homme était téléguidé depuis la Syrie par des Français partis faire le djihad. «Autant de connexions qui retracent l’historique de la famille du djihadisme français. Les anciens réseaux des années 2000 ont planté leurs graines. Sid Ahmed Ghlam était leur dernière pousse», affirme le quotidien qui aurait eu accès au dossier d’instruction.
Piloté depuis la Syrie
C’est l’analyse du matériel informatique retrouvé chez Sid Ahmed Ghlam qui a rapidement permis de mettre au jour une série de messages cryptés, indiquant que l’individu était en contact avec l’étranger, assure Le Monde. Ces messages, riches en instructions, ont conduit les enquêteurs jusqu’à deux complices ; Macreme A. et Thomas M., tous deux originaires de Seine-Saint-Denis et partis pour la Syrie début 2015. Ces deux hommes auraient été recrutés par Fabien Clain, un Toulousain d’origine réunionnaise cofondateur d’un groupuscule salafiste – «la cellule d’Artigat»-, notamment lié à Mohamed Merah. Fabien Clain a été condamné en 2009 à cinq ans de prison pour avoir animé une filière à destination de l’Irak ; à sa libération il est parti rejoindre l’État islamique.
Si ces hommes n’ont pas pu être entendus, l’enquête de la DCRI a aussi permis, en France, la mise en examen ces dernières semaines de trois personnes, dont au moins une, Rabah B. dit «Le Kabyle», a déjà été citée dans une ancienne affaire de djihadisme. Un deuxième mis en examen serait un proche de Moussa Coulibaly, responsable en février dernier de l’agression au poignard de trois militaires à Nice. Enfin le frère du troisième homme arrêté, un certain Franck. K, fréquentait Farid Benyettou, ancien mentor de «la filière des Buttes-Chaumont» à laquelle appartenaient les frères Kouachi, responsables de la tuerie de Charlie Hebdo.
Une victime collatérale
Sid Ahmed Ghlam est également soupçonné d’être le meurtrier d’Aurélie Châtelain, une professeur de fitness retrouvée carbonisée dans sa voiture à Villejuif et qu’il soupçonnait d’être un agent du renseignement. L’intéressé prétend que c’est un complice, dont il n’a jamais livré le nom, qui a agi. Une version qui pose problème puisque c’est bien l’ADN de Sid Ahmed Ghlam qui a été retrouvé dans la voiture. L’analyse balistique a également confirmé que l’arme qui a servi à tuer la jeune femme était celle de l’apprenti terroriste.
Attentat manqué de Villejuif, relation avec Merah: qui est Fabien Clain?
Par LEXPRESS.fr , publié le 03/08/2015 à 12:32 , mis à jour à 12:49
afp.com/KENZO TRIBOUILLARD
Selon Le Monde, Sid Ahmed Ghlam était en contact avec des djihadistes français en Syrie. Parmi eux, Fabien Clain, un Réunionnais qui gravitait dans l’entourage de Mohamed Merah, est suspecté d’être l’un des commanditaires de l’attentat déjoué.
Sid Ahmed Ghlam a bel et bien été téléguidé depuis la Syrie. Dans une enquête publiée ce lundi, Le Monde rapporte que l’étudiant algérien de 24 ans, suspecté d’avoir fomenté un projet d’attentat contre une église de Villejuif, était en relation avec des Français partis faire le djihad.
Sid Ahmed Ghlam communiquait avec ses commanditaires via des conversations chiffrées sur Internet. Dans un des messages, dans lequel ils lui indiquent comment récupérer une voiture, les djihadistes font l’erreur d’utiliser des pseudonymes. C’est comme cela que les enquêteurs remontent jusqu’à au moins trois hommes, tous connus des services de renseignement et localisés en Syrie. L’un d’eux s’appelle Fabien Clain, un homme qui a contribué à radicaliser les deux autres, relate le quotidien.
Surtout, celui-ci est réputé proche de Mohamed Merah, l’auteur des attentats de 2012. Réunionnais d’origine, surnommé « Omar » par ses proches, il a lui aussi longuement vécu à Toulouse. Le site Réunion Première raconte qu’il s’est converti à l’islam à la fin des années 90 et s’est radicalisé en 2004. Quatre ans plus tard, le trentenaire est condamné à 5 ans de prison pour avoir aidé des candidats au djihad à se rendre en Irak. C’est dans le cadre de cette filière, dite d’Artigat, qu’il côtoie les frères Merah. Fabien Clain est alors qualifié de « tête pensante » du groupe.
Mohamed Merah lui écrit depuis sa prison
Dans son livre Merah. L’itinéraire secret (2015, Nouveau Monde éditions), le journaliste Alex Jordanov raconte que « le tueur au scooter » s’inquiète à la fin des années 2000 du procès à venir de Fabien Clain. Si bien qu’il prend des nouvelles de lui grâce à son frère et va jusqu’à lui écrire une lettre depuis sa cellule, où il purge une peine pour des faits de délinquance.
Fabien Clain est à son tour en détention lorsque Mohamed Merah commet ses meurtres sanglants. Fait étrange, à sa sortie en août 2012, il s’installe en Normandie et s’insurge contre un reportage sur France 2 dans lequel il est décrit comme un proche du terroriste. Selon 20 Minutes, il assure à l’époque que sa vie est un enfer depuis la diffusion et qu’il porte plainte contre France télévisions. Et ce, malgré les preuves accablantes qui le contredisent.
Depuis, l’homme a rejoint les rangs de l’organisation Etat islamique (EI) et a disparu des radars des services de renseignement. Jusqu’à maintenant.
+ Plus d’actualité sur : Attentats déjoués en France
- Attentat déjoué: les trois suspects mis en examen et placés en détention
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http://www.20minutes.fr/societe/1168487-20130605-20130605-presente-comme-proche-merah-reportage-attaque-france-televisions-justice
EXCLUSIF – Condamné en 2008 dans une autre affaire de terrorisme à Toulouse, Fabien Clain se plaint d’avoir été «assimilé» au tueur au scooter…
Présenté comme proche de Merah dans un reportage, il attaque France Télévisions en justice

Vincent Vantighem
-
- Publié le 05.06.2013 à 00:00
- Mis à jour le 05.06.2013 à 17:29
Cela ne fait pas un an que Fabien Clain s’est installé en Normandie. Mais il envisage déjà de déménager. Présenté comme un proche de Mohamed Merah dans un reportage de «Pièces à conviction», ce trentenaire assure que sa vie est devenue un «enfer» depuis la diffusion de l’émission le 6 mars. Il a donc décidé d’attaquer France Télévisions en «diffamation». Contacté par 20 Minutes, Grégory Saint-Michel, son avocat, confirme que «la plainte en diffamation devant le tribunal correctionnel de Paris visant Rémy Pflimlin, le président de France TV, sera délivrée ce mercredi après-midi».
Une palette de photos et de noms
Diffusé en deuxième partie de soirée sur France 3, le reportage d’un peu plus d’une heure affiche à cinq reprises une palette où l’on découvre les photographies et les noms de personnes qui auraient été en contact avec Mohamed Merah. «Il existe bien des connexions entre le tueur au scooter et ce groupe», assure à l’appui des images la voix off.
Cette émission, Fabien Clain ne l’a pas vue. Enseignant l’arabe, ce n’est que le lendemain qu’il a été prévenu par l’un de ses élèves. «C’était une catastrophe. Tout le monde s’est passé le mot très rapidement, confie-t-il aujourd’hui. J’ai vite été assimilé au tueur d’enfants…»
«Quand il a tué ces gens, j’étais en prison!»
Car le trentenaire ne nie rien de son passé. Condamné en 2008 à Toulouse (Haute-Garonne) pour son rôle dans une filière d’acheminement de djihadistes français vers l’Irak, il a passé cinq ans derrière les barreaux. «Mais je n’ai jamais été proche de Merah! Quand il a tué tous ces gens, j’étais en prison. J’ai découvert cela dans ma cellule», s’insurge-t-il. Or «la diffusion de cette planche photographique laisse supposer au public la participation de Fabien Clain sinon aux actes criminels perpétrés [par Mohamed Merah], au moins à leur préparation», déplore la citation directe que 20 Minutes a consultée.
Sorti en août 2012, il lui est aujourd’hui toujours interdit d’entrer dans vingt-deux départements français. C’est donc en Normandie qu’il a décidé de poser ses valises avec son épouse. «Aujourd’hui, elle a peur. On est dans une petite ville. On sent tous les regards sur nous. Alors que je voulais juste refaire ma vie tranquillement…»
270000 visites pour Petitcoucou ! 2 août
Merci qui ? Merci le Chinois de Puy-l’Evêque !
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N.B. : A l’attention des gentils chevaliers servants de la dame BRENTERCH du NPA de Brest qui l’avertissent par mail dès qu’ils voient son nom apparaître dans un de mes articles : c’est pas la peine, les petits gars, vous vous fatiguez pour rien, elle suit, elle a beau être en vacances, elle vient toujours me visiter plusieurs fois par jour, elle guette au quotidien toutes mes nouvelles publications, et voit comme vous tout ce que j’écris.
Elle n’a pas aimé que je fasse des comparaisons. C’est pourtant instructif. Cela ne me rendra jamais la vie qu’elle m’a volée, mais c’est tout à fait édifiant quant aux exactions commises et leurs motivations.
Justinpetitcoucou : 7 visiteurs par jour 1 août
http://justinpetitcoucou.unblog.fr/2015/08/01/justinpetitcoucou-7-visiteurs-par-jour/
Après avoir publié mes statistiques du jour pour Petitcoucou, montrant que ce blog est actuellement visité par 27 personnes par jour en moyenne, je vous livre aussi celles de Justinpetitcoucou, affichant une moyenne de 7 visiteurs par jour, soit entre les deux 34 lecteurs par jour en moyenne, pas plus :
Comme pour Petitcoucou, ce graphe laisse apparaître un certain intérêt du lectorat pour mes publications du 6 au 9 juillet 2015, puis le 14 juillet 2015.
Le dimanche 19 juillet 2015, mes lecteurs ont visiblement eu mieux à faire que de visiter ce blog.
La suite de leurs manifestations sur Justinpetitcoucou n’est pas spécialement remarquable, mon Chinois de Thaïlande s’excite toujours de préférence sur Petitcoucou.
Enfin, le détail des visites par article devrait rassurer Josette Brenterch du NPA de Brest, elle n’intéresse absolument personne :
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