Attentat de Karachi : nouvelles déclassifications en vue

Elles étaient attendues depuis longtemps, mais curieusement, seuls deux journaux ont informé leurs lecteurs de la décision récente du ministre de l’Intérieur à ce sujet.

 

http://www.ouest-france.fr/attentat-de-karachi-les-souvenirs-dex-agents-de-la-dst-declassifies-3743687

Attentat de Karachi. Les souvenirs d’ex-agents de la DST déclassifiés

 

France – 06 Octobre

Les souvenirs d’anciens agents de l’ex-Direction de la surveillance du territoire (DST) vont être déclassifiés dans l’affaire de l’attentat de Karachi.

 

L’attentat avait tué quinze personnes, dont onze ouvriers français de la Direction des constructions navales. Une des thèses est celle d’une attaque menée en représailles à la décision des autorités françaises d’arrêter le versement de commissions sur des contrats d’armement.

Les parties civiles réclament la levée du secret-défense

Les enquêteurs s’intéressent notamment à un financier saoudien, Ali Ben Moussalem, décédé en 2004. Le juge Marc Trevidic avait demandé dès 2012 une déclassification des informations sur ses liens possibles « avec des organisations terroristes, dont notamment et surtout Al-Qaïda ».

Le nom d’Ali Ben Moussalem avait notamment été évoqué en 2013 devant le juge Trevidic par Gérard Willing, un professionnel du renseignement, auteur d’une note faisant le lien entre l’attentat et cette piste financière. Il avait affirmé avoir transmis ses informations à un de ses contacts à la DST.

En conséquence, les parties civiles réclament depuis des années la levée du secret-défense sur les documents, ainsi que l’audition d’agents de la DST (chargée du renseignement intérieur, devenue DCRI puis DGSI).

 Que les témoins répondent directement

Ceux qui avaient été entendus, comme Eric Bellemin-Comte, alors devenu coordinateur national du renseignement à l’Elysée, s’étaient abrités derrière le secret-défense. Et la commission consultative du secret de la défense nationale (CCSDN) s’était opposée à la levée du secret sur des documents.

Pour contourner cet obstacle, les magistrats instructeurs avaient obtenu en décembre 2014 que les témoins répondent directement à leurs questions via la présidente de la CCSDN, mais celle-ci avait refusé.

Les juges Laurence Le Vert et Trevidic avaient alors envoyé en mars aux agents concernés des questionnaires destinés à être remis directement au ministre de l’Intérieur. « Ainsi, avaient-ils écrit à Bernard Cazeneuve dans une lettre consultée par l’AFP, les personnes concernées n’auront aucun motif d’arguer du secret de la défense nationale pour ne pas répondre aux questions posées et la commission consultative pourra donner l’avis exigé par la loi sur les documents écrits qui lui seront présentés ».

Les questionnaires seront transmis aux magistrats

Dans un avis paru le 2 octobre au JO, la CCSDN s’est refusée à statuer. Mais, selon Me Dosé, dans la foulée, Bernard Cazeneuve a décidé de passer outre cet avis et d’autoriser la déclassification des questionnaires qui doivent être transmis aux magistrats.

« C’est l’aboutissement d’une volonté des magistrats instructeurs, des parties civiles, et aussi d’un ministre de l’Intérieur, de voir enfin versées à un dossier des informations essentielles à la manifestation de la vérité », a commenté Me Marie Dosé.

 

http://www.leparisien.fr/espace-premium/actu/un-succes-a-retardement-08-10-2015-5165137.php

Un succès à retardement

 

P.É. | 08 Oct. 2015, 07h00 | MAJ : 08 Oct. 2015, 05h23

Karachi (Pakistan), le 8 mai 2002. Des documents classés secret-défense seront versés au dossier d’instruction dans l’affaire de l’attentat de Karachi.

Karachi (Pakistan), le 8 mai 2002. Des documents classés secret-défense seront versés au dossier d’instruction dans l’affaire de l’attentat de Karachi. (AFP/Aamir Qureshi.)

 

Des demandes de déclassification de documents estampillés « secret défense », le juge Trévidic et ses collègues à l’antiterrorisme en ont lancé beaucoup. « Il y en a d’autres en cours, par exemple sur le Rwanda ou l’affaire de vos confrères de RFI (NDLR : assassinés au Mali en 2013) », indique-t-il.

Dans l’affaire de l’attentat de Karachi (15 morts dont 11 employés français de la Direction des constructions navales le 8 mai 2002), cette bataille, conduite dès 2012 par les juges Trédivic et Le Vert, avec l’avocate de plusieurs des familles de victimes parties civiles, M e Marie Dosé, vient de porter ses fruits. Au terme d’un singulier bras de fer avec la Commission consultative du secret de la défense nationale (CCSDN), hostile ou « sans avis », tranché in fine dans un sens favorable par le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, les questionnaires d’anciens agents de l’ex-DST ( Direction de la surveillance du territoire, aujourd’hui DGSI) devraient être versés au dossier d’instruction. « Il fallait contourner l’absence de documents, qui nous était opposée, en recueillant des informations via les témoignages d’anciens agents », rappelle Me Dosé qui, satisfaite de cette décision de déclassification, espère que leur contenu « permettra d’avancer dans la manifestation de la vérité ».

Dans cette affaire, Trévidic avait ouvert la piste d’un acte de terrorisme d’origine politico-financière, lié à l’arrêt du versement de rétrocommissions dans des contrats d’armements avec le Pakistan et l’Arabie saoudite.



Un Luraghi finlandais condamné pour cyberharcèlement

Le psychopathe Pascal Edouard Cyprien LURAGHI et ses complices s’obstinant à me calomnier sur des sites publics comme Rue89, sans compter leur blog ordurier, où ne sont inscrits que des criminels, et à s’y présenter mensongèrement comme victimes de prétendus « harcèlements » de ma part, je rappelle que depuis au moins sept ans, ces cyberdélinquants violent quotidiennement l’intimité de ma vie privée comme celles de nombreuses autres personnes, notamment mes proches et toutes mes relations présentes ou passées qu’ils parviennent à appréhender à l’aide de leurs piratages informatiques et écoutes téléphoniques illégales à mon encontre.

Bien évidemment, ces viols ne sont pas gratuits, ils sont le préalable indispensable pour de nombreuses malveillances. Ainsi plusieurs de mes proches ont-ils perdu leur emploi dès l’année 2011 à la suite de harcèlements orchestrés par ce malade mental. Nous déplorons aussi plusieurs décès.

 

http://www.slate.fr/story/108663/cauchemar-hacker-famille-harcelement

Quand des hackers transforment la vie d’une famille en cauchemar

Repéré par Robin Panfili

Tech & internet

21.10.2015 – 12 h 52mis à jour le 21.10.2015 à 12 h 52

Julius Kivimaki, le hacker à l'origine du harcèlement contre la famille Strater |  Capture d’écran d’une vidéo Sky NewsJulius Kivimaki, le hacker à l’origine du harcèlement contre la famille Strater | Capture d’écran d’une vidéo Sky News

Trois années durant, la famille Strater a été harcelée par un groupe de hackers anonymes qui a transformé son quotidien en un véritable calvaire.

Tout a commencé avec des pizzas, livrées quotidiennement sur le pas de leur porte, alors qu’Amy et Paul Strater n’avaient pourtant rien commandé. Un harcèlement anonyme et quotidien qui, au fil des mois et des semaines, s’est montré de plus en plus agressif: leurs boîtes mails ont été hackées et des alertes à la bombe ont été déclenchées en leur nom.

En trois ans, la famille Starter a tout perdu, ou presque. «Ils ont perdu leur boulot, leurs amis. Ils ont développé une forme d’anxiété chronique et souffrent d’autres problèmes psychologiques. Plus d’une fois, ils décrivent leur vie comme “ruinée” par leur mystérieux bourreau», raconte le magazine Fusion, qui consacre un article aux nombreuses mésaventures de cette famille.

Le point de départ de cette histoire, c’est un différend entre leur fils, Blair Strater, et un autre hacker résidant en Finlande, Julius Kivimaki. Sur un réseau de discussion en ligne où les deux jeunes ont pris l’habitude de dialoguer, ils s’écharpent à propos de l’accueil d’un nouveau hacker sur leurs serveurs respectifs. «C’était un incident mineur, le genre de dispute qui arrive tous les jours sur ces réseaux de discussion», explique Fusion. Sauf que cette fois, Julius Kivimaki –qui dit appartenir au groupe de hackers «Lizard Squad»– n’a pas l’intention de céder et décide de s’acharner sur Blair Strater.

Pizzas, sable et livraisons surprises

Pendant trois ans, des pizzas, donc, mais aussi des grandes quantités de gravier ou de sable, des fleurs et des objets en tout genre sont livrés au domicile de la famille Strater, dans la petite ville de Oswego, dans l’Illinois. Parfois, le canular va plus loin: des abonnements de la famille sont résiliés contre leur gré, tout comme des contrats qui leur assuraient l’arrivée de gaz et d’électricité.

Pour illustrer le harcèlement dont ils ont été victimes, la famille Strater ne manque pas d’exemples. Comme ce 24 octobre 2013 où, en pleine nuit, la police s’est ruée à son domicile après le coup de fil d’un anonyme qui se faisait passer pour Blair, le fils, et qui affirmait avoir tué sa mère.

Cet harcèlement systématique a bouleversé la vie de la famille Strater. Amy et Paul ont divorcé, ils ont perdu leur travail et ont perdu tout contact avec leur entourage. «Nos voisons nous ont complètement ostracisés, dit Amy. Ils ne nous parlent pas parce qu’ils ne savent pas ce qu’il se passe.» 

Une vie bouleversée

Pendant plusieurs mois, Amy Strater a dû abandonner sa recherche d’emploi car la première page de résultats associée à son nom sur Google laissait apparaître son profil LinkedIn et son compte Twitter, tous deux piratés et remplis de messages racistes et antisémites par les hackers. Aujourd’hui, elle se dit dévastée:

«Je me sens livrée à moi-même. Je ne peux pas retrouver de travail, mon mariage a été brisé. Il n’y a pas un jour qui passe sans que je me demande s’il ne serait pas plus simple de mettre fin à mes jours. Je n’ai plus rien.»

En juillet dernier, Julius Kivimaki a été arrêté et condamné avec sursis par la justice finlandaise à deux années de prison pour les 50.700 actes cybercriminels dont il est tenu pour responsable. Interrogé sur le harcèlement subi par la famille Strater, le jeune hacker finlandais a minimisé son rôle et n’a exprimé que peu de regrets.

Si la famille s’est montée déçue par cette sanction, elle préfère désormais penser à la suite. Un avenir qu’elle espère dépourvu de livraisons surprises et de piratages de comptes Facebook, LinkedIn ou Twitter.



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