Cyberviolences faites aux femmes : toujours les mêmes… 5 novembre
Le 23 octobre dernier, comme à chaque fois que j’y suis allée ces dernières années, ce que je ne fais plus souvent depuis longtemps, j’étais revenue de mon petit tour à l’improviste sur le site Rue89 la besace pleine de « bons mots » fraîchement signés du sieur Luraghi à mon sujet, trouvés cette fois sous un article consacré aux cyberviolences faites aux femmes.
Voilà un autre article portant sur le même sujet exactement, et qui fut publié sur Elle.fr à la même date que celui de Rue89, mais avec un contenu assez différent, permettant de bien comprendre les réactions du malade mental et pornographe au style ordurier Pascal Edouard Cyprien Luraghi après qu’il eut approfondi le sujet ailleurs que sur le site Rue89 : tout comme lui à mon propos, l’un des pervers dont il est question a écrit des centaines de pages terrifiantes sur sa cible…
Une Américaine publie les messages de harcèlement sexuel qu’elle reçoit sur les réseaux sociaux
Publié le 22 octobre 2015 à 18h00
Mia Matsumiya est une violoniste professionnelle américaine. Le 24 septembre, elle a décidé d’ouvrir le compte Instagram @perv_magnet (« aimant à pervers ») pour partager les centaines de messages de harcèlement qu’elle reçoit chaque semaine. Harcèlement sexuel, insultes à caractère raciste, menaces de mort ou de viol : voilà ce que subit Mia Matsumiya sur les réseaux sociaux depuis une dizaine d’années. Son témoignage met en lumière le quotidien de milliers d’autres internautes, victimes de harcèlement en ligne.
Dans une interview accordée à l’édition américaine de « Buzzfeed », Mia Matsumiya explique qu’elle a commencé à recevoir ce genre de messages en 2003, alors qu’elle faisait partie d’un groupe de rock new-yorkais. « Je suis une personne extrêmement curieuse, surtout lorsqu’il s’agit de comprendre le comportement humain, alors ça peut paraître bizarre, mais je garde compulsivement tout ce qui m’affecte. »
« C’était terrifiant »
Des messages violents dont elle a essayé de ne pas tenir compte au départ, mais qui l’ont vite dépassée. « J’ai reçu de multiples menaces de mort émanant du même individu et j’ai fini par prévenir la police », explique la jeune femme au magazine britannique « Dazed ». A l’époque, la police lui conseille de « simplement éteindre » son ordinateur. Quelques années plus tard, victime d’un autre harceleur, la police prend son cas plus au sérieux. « Le type a été arrêté dans une bibliothèque publique. Les policiers l’ont trouvé avec un disque dur contenant des images de moi et des centaines de pages qu’il avait écrites et dans lesquelles il parlait de me violer. C’était terrifiant. »
Alerter les internautes
Il y a environ cinq ans, la violoniste a eu l’idée de publier ces messages, « mais n’a jamais trouvé le courage de le faire ». Aujourd’hui, elle a choisi le réseau social Instagram « pour faire prendre conscience de la façon dont certaines personnes – beaucoup de gens – se comportent derrière leur ordinateur, et souvent aussi dans la vraie vie ». Mia Matsumiya espère ainsi alerter les internautes sur leur propre comportement sur les réseaux sociaux. « Je ne connais pas une seule femme qui n’ait pas été la victime de ce genre de comportement violent. C’est inacceptable et malheureusement très répandu. Je veux que mon compte Instagram devienne un endroit où les femmes puissent se soutenir et où les hommes puissent prendre conscience de ce dont les femmes peuvent être victimes sur Internet. »
Avant de publier les réactions du pervers Pascal Edouard Cyprien Luraghi à ce sujet sur le site Rue89, je rappelle qu’il y sévit actuellement sous le speudonyme de « Max Schultz ».
En fait l’utilisatrice a en effet des tas de comptes partout, les laisse ouverts, réponds aux provocations. D’autre part, elle explique ses passions peu habituelles dans une interview. Ce n’est donc pas du tout une victime. Ainsi, aurait-on à faire à une « artiste » qui explore des « productions marginales » ? Ou plus prosaïquement elle dévoile une nouvelle source d’étrons frais et ça, ça marche à tous les coups.
Le compte instagrame « is doing well » c.à.d plein de suiveurs et d’abonnés donc « c’est que ça doit être intéressant ». Alléluia ! Confusion typique du like-system : popularité ne veut pas dire pertinence. Elle va peut être gagner plein de sous. Le web 2 sans conscience dans toute sa splendeur.
Ceci dit, aucunes excuses pour les pervers.
A+
Vous avez raison : j’ai suivi votre lien et ça saute aux yeux, elle en rajoute à la louche pour se faire plaindre. C’est un classique très en vogue actuellement chez pas mal de femmes sur le Net, d’ailleurs. Et c’est assez minable. Le truc, c’est que bien évidemment la solidarité féminine fonctionne à fond, comme toujours dans ces cas-là. En France on a eu droit à des choses équivalentes, dont le cas de Rokhaya Diallo qui à la suite d’un tweet débile (le mec voulait la violer) avait porté le pet en justice : l’affaire avait été pliée en moins de six mois vu que c’est une starlette photogénique. Le mec, comme bien souvent dans ces cas-là, était un petit con d’une vingtaine d’années.
Les vrais pervers et autres fous dangereux du Net, c’est tout autre chose. Et là ça craint vraiment. Et là, leurs victimes peuvent poireauter de longues années avant que qui que ce soit s’intéresse à leur triste sort. Ils ne sont pas assez photogéniques et n’entrent pas dans les cadres conventionnels tant appréciés par les journalistes.
Ça renifle la tripe à l’air étalée sur le divan du monde. Il faudrait instaurer un permis de conduire sous anonymat…
Oui, enfin les messages qu’on lit plus haut ne cassent pas trois pattes à un canard.
Oui, vraiment. C’est n’importe quoi. Je ne comprends même pas que des journalistes aient pu s’intéresser à quelque chose d’aussi insignifiant. Surtout quand on voit ce qui se passe réellement sur le Net.
(⌒_⌒ ;)
L’article que vous demandez ne semble pas disponible.
C’est nouveau aussi çà….
Qu’elle ait reçu des propos orduriers, provocateurs, sexistes, etc, je le conçois, mais je ne comprends pas où est la notion de « harcèlement » là-dedans. En tous cas, le témoignage de cette femme est bien plus édifiant, en ce qui concerne les propos haineux et insupportables qui peuvent être tenus.
Quand même, je trouve que l’article d’Emilie Brouze est quand même très (très) tiède par rapport à ce qu’on peut lire sur le compte instagram de la dame en question.
Il faut admettre qu’il y a quand même des gens détraqués.
(avec un peu de chance çà va se publier)
C’est sans comparaison, effectivement. Le mot « harcèlement » est accommodé à toutes les sauces, de nos jours.
c’est surtout l’article qui est nul à chier à ressortir 2-3 exemples gentillets mal traduits, tout en oubliant les stalkers : (
Je crois que sur ce fil on touche du doigt la lie du tonneau de merde, à tous points de vue. Parce que primo, tu n’es pas le seul à dire que la journaliste n’a pas fait son travail correctement. Mais secundo : personne n’a fait pointer de liens pertinents vers ces fameux stalkers − qui existent sans doute : je te crois sur parole, te connaissant. Troizio : c’est sur la base seule des quelques commentaires débiles publiés dans l’article que les néo-féministes de service sont partis en vrille sur ce fil, toutes sirènes hurlantes. Et je ne parle même pas d’autres choses puantes car je ne peux pas encore m’offrir le luxe de m’exprimer publiquement là-dessus. Ça viendra. En attendant, j’attends Godot ; -)
Putain ça me gave de lire certains messages (de mecs surtout, au passage : coïncidence ?) minimisant ce que vit cette fille et remettant en cause la façon qu’elle a eue de réagir à ces attaques, la faisant passer du statut de victime à celle de mytho voire de coupable.
On ne sait pas tout d’elle ? Certains messages sont mal traduits ? L’article est incomplet sur le sujet ? ET ALORS ? Ça excuse le fait qu’on puisse la menacer de viol ? C’est anodin ? Bah putain de merde…
Faut vivre aux côtés de quelqu’un qui s’en prend plein la gueule tous les jours pour se rendre compte que, même en étant vachement stable, se faire traiter de « pute » ou de « bougnoule » au quotidien, c’est usant. Qu’est-ce qui reste à faire, alors ? La fermer ? Nan, la moindre des choses, si on ne soutient pas ces personnes, c’est au moins de ne pas rajouter une louche au tas de merde que tout un paquet de connards leur verse déjà dessus.
Après, comparer les cas de harcèlement, dire « moi, c’en est du vrai, du labellisé, l’autre, là, avec ses histoires de viol, c’est juste une petite joueuse et si ça se trouve elle cherche un peu », c’est vraiment à gerber.
Parler de quelqu’un par allusions, c’est pas terrible, Ben. C’est manquer de franchise, voire de courage.
Pour faire court : dans l’affaire que j’évoque à mots couverts parce qu’elle est en cours et que la discrétion s’impose encore, je ne suis pas seul. Il y a une femme aussi qui en est une autre victime. Or ce que cette femme s’est mangé dans la gueule est sans commune mesure avec ce qui est rapporté dans cet article. Je précise bien : dans cet article. Qui d’après ce que j’ai pu comprendre en lisant plusieurs commentaires sur ce fil, semble minimiser les faits.
Ce sera tout : je n’ai plus rien à te dire.
Si je manquais de courage, je me serais tu. J’ai bien vu que tu intervenais juste au-dessus et qu’il y avait des chances que tu voies mon message. Une partie de celui-ci t’es adressé, mais pas qu’à toi, et toute une autre est plus générale par rapport à tout un tas de réactions sur ce fil. Désolé de ne pas t’avoir envoyé de faire-part et d’avoir préféré la formule « tir groupé », hein.
Je sais que tu te trimbales des folles au cul, je ne minimise pas ça, ce serait incohérent avec ce que je dis plus haut. Je dis juste que, par principe, quand on sait ce que « harcèlement » veut dire (et c’est ton cas), on doit quand même ménager ses commentaires à l’égard d’une personne victime de telles attaques.
Voilà.
Max Schultz
Comme Habitant du Monde, tu as raison : j’ai été me documenter un peu sur la nana et c’est exactement ce que vous en dites tous les deux. Les journalistes ne parlent d’elle que parce que c’est une femme et cette femme joue sur tous les tableaux pour faire un buzz. Pour ça, la victimisation est impeccable : ça marche à tous les coups, surtout lorsqu’il s’agit d’une nana. C’est pavlovien.
padiran
C’est un peu ce que je tente de dire à Frangipanier, j’ai du mal à la situer. Je n’ai rien contre les nanas qui témoignent de leur harcèlement par des fous et des pervers, au contraire si ça peut soigner leur légitime spleen, mais là j’ai un doute sur la sincérité du truc
Max Schultz
L’internet n’est pas le cabinet d’un psychiatre. Mais bon : y en a un paquet qui pensent que si. Et puis en plus c’est gratuit et on peut même en retirer de la notoriété, voire des sous. Comme le néo-féminisme et le néo-puritanisme (pléonasme) ont le vent en poupe, pourquoi se gêneraient-elles, hein ?
Non parce que le vrai cyber-harcèlement, c’est une autre paire de manches. C’est tout sauf sexy : c’est juste hideux.
padiran
Rue89 voudrait nous faire croire qu’internet et la revnun soigne tout, même les écrouelles, pour les fous c’est pas évident, il vaux mieux s’en détourner.
Max Schultz
Ils vivent à Disneyland, là-haut dans leurs bureaux. Les vrais fous dangereux et autres pervers craignos ne sont pas si faciles que ça à détecter, sur le Net. Déjà que dans la vie du dehors c’est pas évident de les repérer… Donc il est tout à fait possible d’en devenir la cible quand il s’agit d’un pervers manipulateur, vu que celui-ci va tout d’abord se présenter sous un jour plaisant. Ou de devenir le « persécuteur » d’un(e) paranoïaque. Et là c’est pas du tout comme si ça t’arrivait au boulot ou ailleurs : pas moyen d’y échapper. Aucun moyen, réellement. C’est à croire que l’internet a entièrement été conçu pour eux… d’ailleurs parfois je me demande en étudiant les profils des créateurs du Net, si ce n’est pas ça, le défaut majeur incrusté dans l’ADN de ce support. En tout cas je sais précisément de quoi je cause et tu sais que je ne déconne pas, sur ce coup.
padiran
Je sais de quoi tu parles.- :)
Max Schultz
Ça avait commencé il y a précisément 2198 jours et même bien avant si on remonte au temps où elle était une riveraine… Alors l’autre rigolote avec ses 1000 petits messages de trolls ridicules, lol.
padiran
Je sais, à une époque je lisais régulièrement les compte-rendus de tes démêlés avec elle, franchement elle aurait mérité d’être internée.
Max Schultz
Il n’y a pas que moi : nous sommes trois. Au moins. Parce que nous ne savons pas tout, encore. De très loin, c’est la plus sale affaire de l’internet français depuis qu’il existe, et je ne dis pas ça pour frimer. Prochaine étape, le 2 décembre. Et il y aura encore probablement d’autres étapes : la patience est de rigueur quand on n’est pas une starlette photogénique…