Corruption à la maison d’arrêt de Brest : le maton n’est pas « une balance » ! 28 novembre
J’ai déjà rapporté sur ce blog plusieurs articles de presse relatifs à cette affaire le 21 novembre 2015.
En voilà encore d’autres, dont le compte rendu d’audience publié par le Télégramme le 19 novembre 2015, et des articles parus au mois de janvier 2013, lorsque l’affaire avait éclaté.
Il en ressort clairement que les discussions entre Maître David Rajjou et le Procureur de la République de Brest à propos de cette affaire ont été houleuses dès ses débuts et jusqu’à la fin du procès.
L’avocat de Josette Brenterch, du NPA de Brest, qui obtient ce qu’il veut des juges brestois avec une facilité déconcertante, n’a pas gagné face aux magistrats du Parquet dans cette affaire.
Après avoir rappelé que la corruption de fonctionnaires est l’un des multiples sujets qui m’ont toujours opposée à Josette Brenterch et ses amis de la « gauche radicale » brestoise, qui tous soutiennent mordicus que celle-ci n’existerait pas plus que les organisations criminelles (et pour cause, ils en sont tous), il convient de noter qu’au mois de janvier 2013 plusieurs des dossiers des procédures judiciaires qui nous opposent se trouvaient en attente de décision chez ses amis juges d’instruction du Tribunal de Grande Instance de Brest.
Or, ceux-ci se sont réveillés précisément le 9 janvier 2013 pour prendre des décisions la satisfaisant entièrement en dépit de réquisitions contraires du Procureur de la République de Brest.
Brest. Trafic à la maison d’arrêt : de lourdes peines requises
Au terme d’un procès éprouvant à bien des égards, des peines de trois ans de prison ont été requises à l’encontre des principaux acteurs d’un trafic, mis au jour en janvier 2013, qui avait cours à la maison d’arrêt de Brest.
Comment cette surveillante de prison, âgée de 46 ans et bien notée jusque-là, a-t-elle pu « franchir la ligne », au point d’affirmer ne pas être « une balance » à un magistrat désireux d’en savoir plus sur ses agissements ? Cette question, le tribunal de Brest a tenté d’y répondre, hier, lors de débats bien plus sereins que ceux de la veille. Objectif : démêler les entrelacs d’un trafic de stupéfiants, d’alcool et de téléphones au sein de l’Hermitage entre décembre 2012 et le 9 janvier 2013, jour où la surveillante, uniforme sur le dos, a été interpellée en possession de 205 g de cannabis et d’un litre de vodka. Ce premier trafic démantelé, une seconde combine avait pu être mise en évidence. Au total, dix prévenus se sont succédé, deux jours durant, à la barre du tribunal brestois.
« Solitude absolue »
Mutée à Brest, en 2011, en provenance de Nantes, où elle exerçait après sa formation au Bois d’Arcy, la surveillante se trouve, à l’époque, dans un état de « détresse affective ». Son divorce, en 2010, avec le père de ses trois enfants, un homme épousé à l’âge de 19 ans et avec lequel elle avait connu la prospérité, a laissé des traces. Ses enfants confiés à leur père, elle revient dans sa ville natale, trouve refuge chez ses parents, avant de « se faire mettre dehors par son père ». Plongée dans une « solitude absolue » elle ne trouve alors de « réconfort » que dans son travail.
Au « 4.2 », étage de la maison d’arrêt où elle exerce, elle se lie d’amitié avec plusieurs détenus. Pour l’un d’entre eux, qu’elle retrouve le soir sur un site de rencontre en ligne, elle fait rentrer un téléphone, en novembre 2012. Le « tout premier impair » de cette femme, et un moyen, selon elle, de « faire plaisir » à un homme condamné à 25 ans de réclusion en 2007 pour viol en récidive, dont elle était tombée follement amoureuse.
« Quatuor infernal »
Cet homme, présenté, hier, comme l’« agent corrupteur » par le procureur Diacono lors de son réquisitoire, est soupçonné d’avoir ensuite tiré profit de cette liaison, consommée dans la buanderie de l’établissement carcéral, pour organiser l’import de cannabis avec un autre prévenu incarcéré au moment des faits et multirécidiviste en matière de stupéfiants.
Grâce à ses contacts à l’extérieur, dont son « frère », un ami d’enfance contre lequel deux ans de prison ont été requis, ce dernier est soupçonné d’avoir fait entrer de la résine à l’intérieur de la maison d’arrêt, via la surveillante amoureuse. La résine était ensuite partagée, puis consommée (l’un fumait « jusqu’à 15 joints par jour ») ou revendue, avant que « l’argent ne soit exfiltré par le parloir », comme l’a défendu le représentant du ministère public, insistant sur le fait « qu’on jugeait bien ici, non pas l’administration pénitentiaire, mais des individus », contrairement aux arguments avancés par la défense tout au long de ces deux journées d’audience.
Des téléphones (revendus jusqu’à 800 € en prison), de l’alcool (négocié 40 € la demi-bouteille), mais aussi des cadeaux (bijoux, vêtements, plats cuisinés) ont aussi été introduits par la surveillante, contre une « bouteille de champagne » ou la promesse d’un « CD de Céline Dion ».
Les méfaits de ce « quatuor infernal » connaissent finalement un coup d’arrêt lorsque quatre bouteilles d’alcool et un téléphone sont découverts, peu avant Noël, occasionnant « un grand bazar » au « 4.2 ». Fouilles et écoutes allaient alors permettre de mettre au jour les différentes implications et de révéler un second trafic, pour lequel six des prévenus comparaissaient également et contre lesquels jusqu’à deux ans de prison ont été requis. Le tribunal a mis son jugement en délibéré au 12 janvier.
Une surveillante de la maison d’arrêt de Brest en garde à vue
Le Monde.fr avec AFP | 10.01.2013 à 15h02
La police a procédé à une intervention à la maison d’arrêt de Brest, mercredi 9 janvier, et a interpellé une surveillante et trois détenus. L’information a été donnée jeudi par la substitut du procureur de Brest, confirmant une information relayée par les quotidiens régionaux Ouest-France et Le Télégramme. Le directeur de la maison d’arrêt, Richard Ménager, s’est montré prudent : « Une enquête judiciaire est menée au sein de l’établissement« , a-t-il déclaré, confirmant simplement l’intervention de la police judiciaire, mercredi.
De l’argent, des téléphones portables et de la drogue auraient été trouvés dans les cellules des détenus placés en garde à vue, selon Ouest-France, qui ajoute que la surveillante pénitentiaire aurait pu favoriser l’introduction de ces différents biens au sein de la maison d’arrêt. Le Télégramme écrit que ladite surveillante aurait noué une relation amoureuse avec un détenu. Elle lui aurait fourni régulièrement du cannabis, de l’alcool et des téléphones portables, que l’amant aurait revendus à ses codétenus, ajoute le quotidien.
Brest. La police fait une descente à la maison d’arrêt
Une vingtaine de policiers ont mené une opération mercredi soir à la maison d’arrêt de l’Hermitage, à Brest. Selon nos informations, trois cellules auraient été fouillées, à l’aide d’un chien. De l’argent, de la drogue et des téléphones portables auraient été retrouvés. Trois détenus auraient été placés en garde à vue, ainsi qu’une surveillante de prison, qui serait soupçonnée d’avoir fourni une assistance aux prisonniers. D’après la CGT de la maison d’arrêt « ce genre d’opération est extrêmement rare ».
Maison d’arrêt de Brest. La surveillante amoureuse trafiquait
10 janvier 2013
Hier en fin d’après-midi, une trentaine de policiers ont investi la maison d’arrêt de l’Hermitage à Brest. Leur mission : la fouille totale des cellules. Selon nos informations, cinq détenus ont été interpellés après la découverte, notamment, de cannabis dans leur cellule. Cette opération fait suite à une enquête diligentée il y a plusieurs semaines. Une surveillante de la prison, une femme célibataire venue de Nantes, aurait noué une relation amoureuse avec un détenu. Elle lui aurait ensuite fourni régulièrement du cannabis mais aussi de l’alcool et des téléphones portables, que l’amant revendait ensuite à ses co-détenus. La surveillante a été placée en garde à vue hier.
Une surveillante de prison mise en examen à Brest
Par amour pour un détenu, une surveillante de la maison d’arrêt de Brest (29) a reconnu avoir facilité l’introduction de drogues, d’alcool et de téléphones portables dans l’établissement.
- Emilie Colin (avec AFP)
- Publié le 10/01/2013 | 15:27, mis à jour le 31/07/2015 | 16:19
Une surveillante de la maison d’arrêt de Brest (29) et trois détenus ont été mis en examen, à la suite d’une opération de police menée au sein même de l’établissement.
Une enquête était en cours suite à la découverte d’argent, de téléphones portable et de drogues dans les cellules. Agée de 43 ans, la surveillante, en poste depuis 2 ans à la maison d’arrêt, a reconnu avoir introduit ces différents bien dans l’établissement. Selon les syndicats, cette femme était fragilisée psychologiquement. Elle était amoureuse d’un détenu de 37 ans, incarcéré pour viol.
Les trois détenus ont été mis en examen pour corruption active et passive de fonctionnaire. La surveillante a été mise en détention provisoire, elle risque 10 ans de prison.
http://www.letelegramme.fr/ig/generales/regions/finistere/trafic-a-la-prison-une-surveillante-interpellee-11-01-2013-1968110.php
Trafic à la prison de Brest. Une surveillante interpellée
Amoureuse d’un détenu, une surveillante de la prison de L’Hermitage, à Brest, est soupçonnée de lui avoir fait parvenir cannabis, argent, alcool et téléphones portables.
Les barrières naturelles existant entre détenus et personnels de la pénitentiaire ne sont pas toujours totalement hermétiques. Il y a quelques mois, un directeur de maison d’arrêt avait fait la une de l’actualité pour avoir eu des relations intimes avec une jeune détenue. À la maison d’arrêt de L’Hermitage à Brest, une surveillante célibataire, âgé de 43 ans, qui officiait encore récemment à Nantes, est apparemment tombée sous le charme de l’un des détenus qu’elle côtoyait régulièrement. Ce dernier purge actuellement une peine pour des faits d’agression sexuelle. Une idylle s’était nouée entre eux deux mais la relation a apparemment pris une tournure telle que la quadragénaire se retrouve aujourd’hui dans le collimateur de la Justice.
Écoutes téléphoniques
Surveillance des parloirs et écoutes téléphoniques ont, en effet, permis aux enquêteurs, alertés de cette relation depuis plusieurs semaines, de confirmer ce qu’ils soupçonnaient déjà. La surveillante aurait, en effet, profité de sa qualité et de sa fonction pour introduire de la résine de cannabis à la maison d’arrêt. Elle aurait également permis à sonami de bénéficier d’argent, d’alcool et de téléphones portables. Ces produits étaient ensuite, pour partie tout du moins, revendus à des codétenus, selon nos informations.
Opération coup-de-poing
Mercredi, la femme a été surprise en flagrant délit alors qu’elle tentait de faire passer 200g de résine. Elle a été aussitôt placée en garde à vue. En soirée, une vingtaine de policiers ont investi la maison d’arrêt et ont procédé à la fouille de plusieurs cellules. Trois détenus, chez qui ont été retrouvés drogue, argent et portables, ont également été placés en garde à vue. Leurs auditions se poursuivaient hier soir. Le parquet a annoncé, hier, qu’il communiquerait seulement aujourd’hui sur ce dossier.
http://www.letelegramme.fr/ig/generales/regions/finistere/brest-la-surveillante-encourt-dix-ans-de-prison-11-01-2013-1969009.php
Brest. La surveillante encourt dix ans de prison
11 janvier 2013 à 19h56 / Alain Coquil /
Ce vendredi après-midi, le procureur de la République de Brest, Bertrand… Ce vendredi après-midi, le procureur de la République de Brest, Bertrand Leclerc (à gauche sur notre photo) a apporté quelques précisions sur l’affaire révélée la veille. Photo Alain Coquil
Ce vendredi, le parquet de Brest a requis le placement en détention provisoire de la surveillante soupçonnée d’être impliquée dans la fourniture illicite de produits, dont des stupéfiants, à des détenus. Elle a été écrouée à la prison pour femmes de Rennes.
« Dans la pénitentiaire, un homme ne peut pas être affecté au quartier des femmes. Mais le contraire est autorisé », a précisé, ce vendredi après-midi, le procureur de la République de Brest, Bertrand Leclerc, lors d’une conférence de presse. Ainsi, à la maison d’arrêt de l’Hermitage, qui abrite actuellement 395 détenus pour 255 places, huit femmes parmi les 110 surveillants, sont affectées au quartier des hommes. C’est là qu’officiait donc, depuis mai 2011, cet agent de 43 ans, divorcée et mère de trois enfants.
Depuis quelques semaines, son comportement intriguait ses collègues. « Dans le courant du mois de décembre, le personnel d’encadrement à fait remonter ses soupçons à la direction », explique le procureur. « Ces soupçons portaient sur les fournitures illicites d’objets divers, alcools, téléphones portables mais aussi de stupéfiants à trois détenus, dont l’un avec qui elle semblait avoir une liaison sentimentale », un homme condamné à 25 ans de réclusion, pour viol en récidive.
Une affaire vécue comme une trahison
Interpellée mercredi, alors qu’elle tentait d’introduire, notamment, 300 g de résine de cannabis, la surveillante, aurait fait « rapidement des aveux », toujours selon le procureur et aurait également reconnue qu’elle était régulièrement gratifiée de quelques centaines d’euros en contrepartie de ses fournitures.
Le parquet, qui a ouvert une information judiciaire, a requis le placement en détention provisoire avec transfert vers d’autres établissements des trois détenus ayant bénéficié des largesses de la surveillante. Cette dernière, également placée en détention, devra répondre de corruption passive de fonctionnaire et de cession de stupéfiants. Écrouée, elle a été transférée à la prison pour femmes de Rennes. Elle risque dix années d’emprisonnement.
Le procureur a enfin rendu hommage aux surveillants qui exercent avec probité leur mission difficile et ressentent cette affaire comme une trahison, écartant au passage tout lien avec la surpopulation pénale observée à Brest (151 % d’occupation), comme ailleurs.
La défense dénonce
Ce n’est pas l’avis de David Rajjou, l’avocat du détenu condamné pour viol. « Cette affaire est la traduction d’une gestion administrative catastrophique, assène le défenseur. Cette femme était fragile et mon client, condamné définitivement il y a deux ans, n’a pas sa place en maison d’arrêt. Sa lourde peine, il aurait dû la purger en centrale, qui est plus adaptée. En permettant que ces deux êtres, en situation de misère affective et sexuelle, se côtoient, l’administration a favorisé ce qui s’est passé », s’insurge l’avocat brestois.
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2013/01/11/97001-20130111FILWWW00696-une-surveillante-amoureuse-d-un-detenu.php
Une surveillante de prison incarcérée
Une surveillante de la maison d’arrêt de Brest, mise en garde à vue mercredi en même temps que trois détenus, dont un dont elle aurait été amoureuse, a été placée en détention provisoire, a indiqué ce soir le procureur de la République de la ville.
La surveillante « fournissait régulièrement » les trois détenus « en objets illicites, alcool et stupéfiants », a indiqué le magistrat, Bertrand Leclerc. « Tous les détenus ont été changés d’établissement pénitentiaire », a-t-il précisé.
La surveillante de prison, âgée de 43 ans, divorcée et mère de trois enfants, était entrée dans le pénitentiaire en 2004 et affectée à Brest depuis mai 2011. Elle fournissait les trois détenus depuis décembre dernier. « Elle était gratifiée pour cela de quelques centaines d’euros et semblait avoir une liaison sentimentale avec l’un des trois détenus purgeant une lourde peine pour viol », a précisé le parquet dans un communiqué. Une information judiciaire a été ouverte pour « corruption active et passive de fonctionnaire, acquisition, détention, transport, offre, cession et usage de stupéfiants », selon cette source. La peine encourue est de 10 années d’emprisonnement.
La maison d’arrêt de Brest accueille quelque 390 détenus pour 251 places, soit une surpopulation pénale de 151% et jusqu’à 174% pour le seul quartier hommes.
Sur 110 agents de surveillance, 19 sont des femmes, dont huit sont affectées au quartier hommes de la maison d’arrêt. A l’inverse, « il n’y a jamais de gardiens hommes dans les quartiers ou les établissements pour femmes », a relevé le procureur Leclerc. Lundi, une surveillante de prison de 27 ans a été condamnée à six mois d’emprisonnement avec sursis pour avoir entretenu une relation avec un détenu au centre pénitentiaire de Nancy.
http://www.europe1.fr/faits-divers/brest-la-surveillante-de-prison-incarceree-1376229
Brest : la surveillante de prison incarcérée
Publié à 21h20, le 11 janvier 2013, Modifié à 21h20, le 11 janvier 2013
Une surveillante de la maison d’arrêt de Brest, mise en garde à vue mercredi en même temps que trois détenus, dont un dont elle aurait été amoureuse, a été placée en détention provisoire, a indiqué vendredi le procureur de la République de la ville. La surveillante, qui « fournissait régulièrement » les trois détenus « en objets illicites, alcool et stupéfiants », a été « placée en détention provisoire », a indiqué le magistrat, Bertrand Leclerc. « Tous les détenus ont été changés d’établissement pénitentiaire », a-t-il précisé.
Une information judiciaire a été ouverte pour « corruption active et passive de fonctionnaire, acquisition, détention, transport, offre, cession et usage de stupéfiants », selon cette source. La peine encourue est de 10 années d’emprisonnement.
La surveillante de prison, âgée de 43 ans, divorcée et mère de trois enfants, était entrée dans le pénitentiaire en 2004 et affectée à Brest depuis mai 2011. Elle fournissait les trois détenus depuis décembre dernier. « Elle était gratifiée pour cela de quelques centaines d’euros et semblait avoir une liaison sentimentale avec l’un des trois détenus purgeant une lourde peine pour viol », a précisé le parquet.
http://www.elle.fr/Societe/News/Brest-la-surveillante-de-prison-a-ete-incarceree-2287816
Brest : la surveillante de prison a été incarcérée
Publié le 12 janvier 2013 à 10h50
Elle avait été placée en garde à vue en début de semaine, pour avoir eu une relation inappropriée avec un détenu de la prison de Brest mais également pour avoir fourni à deux autres détenus des téléphones portables, de la drogue ou encore de l’argent. Cette surveillante de la maison d’arrêt de Brest à été placée en détention provisoire, a indiqué hier soir le procureur de la République de la ville.
La mère de famille, divorcée et âgée de 43 ans, « fournissait régulièrement » les trois détenus (dont celui avec qui elle aurait eu une relation) « en objets illicites, alcool et stupéfiants », a indiqué le magistrat, Bertrand Leclerc.
Une relation avec un détenu condamné pour viol
« Elle était gratifiée pour cela de quelques centaines d’euros et semblait avoir une liaison sentimentale avec l’un des trois détenus purgeant une lourde peine pour viol », a par ailleurs précisé le parquet, dans un communiqué. « Tous les détenus ont été changés d’établissement pénitentiaire », a ajouté Bertrand Leclerc.
Une information judiciaire a été ouverte pour « corruption active et passive de fonctionnaire, acquisition, détention, transport, offre, cession et usage de stupéfiants ». La surveillante qui avait affectée à Brest en mai 2011 encourt jusqu’à 10 ans de réclusion.