Je décline toute responsabilité quant aux mentions qui s'affichent dans les cinq lignes ci-dessus du pavé "Recherchez aussi" sur lequel je n'ai aucun contrôle.
Mes statistiques sont bloquées depuis le 2 février 2015.
7 février 2015
Mes statistiques sont de retour, tout fonctionne.
16 février 2015
Statistiques "basiques" de nouveau bloquées depuis le 12 février.
22 février 2015
Mes statistiques "basiques" ont été débloquées hier soir après la publication de mon dernier article concernant NEMROD34. Belle reprise simultanée de l'activité du Chinois.
23 février 2015
Statistiques "basiques" toujours sujettes à blocages : le 21 février au soir, à peine étaient-elles débloquées, puis à nouveau hier, 22 février, à peine étaient-elles débloquées.
24 février 2015
Statistiques "basiques" débloquées. Pas de nouveau pic d'activité du Chinois depuis le 21 février.
25 février 2015
Je n'ai pas mes statistiques "basiques" du jour, ça bloque encore... et Justinpetitcoucou est toujours bloqué depuis le 8 février... Faudrait penser à le débloquer, lui aussi, il y a du laisser-aller, là...
26 février 2015
Statistiques "basiques" des deux blog débloquées. Merci pour Justin, il était temps !
27 février 2015
Statistiques "basiques" des deux blogs de nouveau bloquées depuis le 26 février. Ce petit jeu pourrait-il cesser ? On n'en voit pas l'intérêt... Complément de 22 h: merci de m'avoir rendu ces statistiques !
25 mars 2015
Statistiques "basiques" de nouveau bloquées depuis le 20 mars.
26 mars 2015
Merci de m'avoir débloqué mes statistiques "basiques". Encore une fois, je ne vois pas l'intérêt de ce petit jeu. Ce serait aussi bien de cesser de bloquer ces statistiques pour oublier de les débloquer jusqu'à ce que j'aie signalé le problème.
31 mars 2015
Merci de bien vouloir me débloquer les statistiques "basiques" de Justinpetitcoucou, restées bloquées depuis le 14 mars - cf. avis du 25 mars sur Justin.
2 avril 2015
Merci de m'avoir rendu les statistiques de Justin.
7 mai 2015
Je n'ai plus de statistiques depuis deux jours, ni "basiques" ni "avancées".
10 mai 2015
Retour des statistiques "basiques". Merci. Manquent encore les statistiques "avancées".
14 mai 2015
Toutes mes statistiques sont de retour depuis hier. Merci.
3 octobre 2015
Depuis hier, les compteurs de mes statistiques avancées sont tous à zéro. Merci de me les rendre.
Depuis la publication de mon précédent article, Cyprien Luraghi a posté sur le site Rue89 deux nouveaux commentaires qui ont immédiatement été dépubliés.
Il en est donc actuellement à un total de 70 commentaires sous son nouveau pseudonyme de « Itzig Finkelstein » pour 54 qui n’ont encore fait hurler personne et restent affichés sur le site.
Aujourd’hui, il n’y est pas seulement venu pourrir le réveillon de ses habitués, il s’est aussi « souvenu » avec quelques camarades dans les commentaires sur cet article de Pierre Haski :
De l’attaque de Charlie à celles du 13 Novembre, de la photo du petit Aylan aux réfugiés accueillis en Allemagne, des régionales à la déchéance de nationalité, 2015, une année à oublier ? Ou à exorciser.
Par Pierre Haski Cofondateur. Publié le 31/12/2015 à 11h58
Tout d’abord, je retiens de ce billet ce passage qui m’a beaucoup fait rire :
« Je me souviens d’avoir été réveillé à 3 heures du matin le 18 juin par la police envoyée chez moi par le sinistre Ulcan, sous prétexte que j’aurais tué ma femme. Un policier qui avait fait partie de l’intervention précédente en 2014 sous le même prétexte m’a expliqué que ce n’est pas parce que je n’avais pas tué ma femme en 2014 que je ne pourrais pas l’avoir tuée en 2015… Logique implacable. »
Attention, M. Haski, jamais deux sans trois… vous aurez encore droit à cette visite de la police en 2016…
Non m’enfin, sérieusement, M. Haski, vous n’avez qu’à virer Luraghi et sa bande de trolls de votre site d’information une bonne fois pour toutes, et ça passera.
Ce n’est quand même pas bien compliqué. Ils vous harcèlent dans votre travail au quotidien depuis au moins sept ans. Portez plainte pour harcèlement moral contre le chef de bande qui est encore là pour vous dénigrer dans les commentaires sur cet article, cela lui fera passer l’envie de recommencer, et à ses petits copains de même.
Les voilà, se plaignant aussi de leurs « déboires » avec moi (en sept ans de harcèlements intensifs à mon encontre, ils n’ont pas encore réussi à me tuer, et ce n’est vraiment pas faute d’avoir tout tenté…) :
Très sélective, en effet. Rien sur Boko Haram mais une mention au Burkina Faso, histoire d’être synchrone avec Gaby Cohn Bendit sur Libé, appelant à voter Juppé.
Si vous pensez juste aux joyeuses rencontres, ça prend une toute autre tournure…
Bon réveillon d’icy et d’ailleurs…à vous, votre famille et à votre bande de deconnologues affûtés ( bon j’espère que ce coup ci je n’ai pas fait de fautes)
Une bonne prochaine année à vous toutes et tous, je ne vais pas énoncer tous les pseudos que j’aimais ici, certaines personnalités mêmes parfois un peu excessives ; -).
Soyez heureux.
Plein de kiss.
Rue89 qui justifie les accusations contre Marine Le Pen, « porte-parole d’une certaine violence » pour avoir mis en ligne des photos des atrocités de Daesh, en se demandant si la publication par un chef de parti politique d’images violentes, issues de la propagande takfiri et portant atteinte à la vie privée des victimes, devait-elle être rapportée, n’hésite cependant pas à publier la photo tragique du petit Aylan Kurdi mort noyé pour avoir tenté d’échapper à Daesh qui a circulé dans tous les média de masse, sans donner lieu à aucune plainte, au contraire, tous les média ont applaudi des deux mains, inspirant même des poèmes de la part de notre ministre garde des Sceaux, et des encouragements de toute la classe politique. Lien Lien
Le 8 décembre dernier, exaspérés par les commentaires de Cyprien Luraghi sur leur site sous le pseudonyme de « Max Schultz » qu’il utilisait depuis un an, les journalistes de Rue89 avaient fini par s’en débarrasser. Las, comme d’habitude, il n’a pas tardé à revenir…
Il est désormais « Itzig Finkelstein », « génocidé » :
« Va réveillonner à Raqqa » : pour une soirée du 31 pépère, ne jouez pas à l’expert
Année pourrie donc sujets chauds et bien dégueulasses. Le 31, deux choix s’offrent à vous : esquiver poliment la polémique ou essayer de faire l’expert. Au regard de l’actualité, la seconde option est vraiment casse-gueule.
Par Ramses Kefi Journaliste. Publié le 31/12/2015 à 15h29
Oulah, trop risqué : cette année je ne réveillonne pas, je reste seule.
Je me fais le best of 2015 des articles de Rue89, tranquillement chez moi.
A minuit 10, je suis au lit.
Je trouve au contraire que ça a été une année pleine de bonnes nouvelles et très consensuelle : nous avons maintenant en France plein de grands défenseurs de la liberté de la presse, plein de grands défenseurs de l’aide aux SDF, plein de grands partisans de la laïcité et de la Républiiique, et surtout, plein de gens qui comprennent ce que fuient les réfugiés et commencent à avoir une petite idée des souffrances qui sont celles d’un pays en guerre.
Du coup, 2016 devrait être une année pleine de solidarité et de bons sentiments, non ? Limite guimauve, en fait.
Va falloir dégainer le « Vous n’allez quand même pas me dire que parmi les millions de gens que Hitler a tué, il n’y avait pas au moins quelques salauds qui l’avaient bien mérité ? » pour pimenter les repas, si ça continue.
il ne faut pas oublier le foot en général et l’OM en particulier + la coupe d’Europe, Christiane Taubira (elle, je l’aime bien), « il n’y a plus de saisons » mon bon monsieur etc
Rendez-vous demain ;)
Charaffe al Mouadan, un combattant du groupe Etat islamique français « lié directement » au jihadiste belge Abdelhamid Abaaoud, instigateur présumé des attentats de Paris, a été tué en Syrie, a affirmé mardi 29 décembre le colonel américain Steve Warren, porte-parole de la coalition anti-EI.Al Mouadan « préparait activement d’autres attaques », a indiqué le colonel. Il était un ami de l’un des kamikazes du Bataclan Samy Amimour, et était allé en Syrie en août 2013, alors qu‘il avait été mis en examen en France mais laissé libre sous contrôle judiciaire. Le combattant français qui a été tué le 24 décembre, compte parmi 10 autres responsables de l’EI tués au mois de décembre, a précisé le colonel Warren.
L’homme avait été arrêté par la police en octobre 2012
Charaffe al Mouadan est né le 15 octobre 1989 de deux parents marocains à Bondy, dans la banlieue nord-est de Paris. Il a grandi non loin de là, à Drancy. C’est là que le jeune homme avait été arrêté en octobre 2012 alors qu’il s’apprêtait à partir avec deux amis de quartier (Samy Amimour et Samir Bouabout) au Yémen ou en Afghanistan via la Somalie.
Le trio s’était radicalisé sur internet et Mouadan avait préparé son projet de départ en prenant des cours de tir sportif dans un club de la police à Paris à partir de mars 2012, selon une source proche du dossier à l’AFP. Il s’était équipé de matériel paramilitaire, et avait contracté un prêt à la consommation de 20 000 euros. Il avait affirmé aux policiers avoir abandonné tout projet de départ en zone de jihad et avait séjourné brièvement au Maroc avec Bouabout.
Les Américains ont annoncé la mort de Charaffe el-Mouadan, un Français très lié à Samy Amimour, un des terroristes du 13 Novembre.
Bataclan : le proche d’un kamikaze tué en Syrie
«On ira à la guerre ensemble, hein pas vrai ? Tu pourras vivre dans les montagnes avec moi ? C’est bon ?» En mai 2012, Charaffe el-Mouadan, 22 ans, s’adresse à Mounia S., la jeune fille qu’il va épouser. A l’époque, les services de renseignement surveillent déjà ce jeune homme originaire de Drancy (Seine-Saint-Denis), soupçonné de vouloir rejoindre des groupes jihadistes au Yémen ou en Somalie. A ses côtés, il y a Samir B., 24 ans, ainsi que Samy Amimour, chauffeur de bus de 25 ans, un des kamikazes du Bataclan. Mardi, l’armée américaine a annoncé la mort de Charaffe el-Mouadan, le présentant comme directement lié à Abdelhamid Abaaoud, organisateur présumé des attentats de Paris. Il aurait été tué en Syrie le 24 décembre.
Né en 1989 à Bondy, Charaffe el-Mouadan est le dernier de huit enfants, «plutôt beau gosse, charismatique et intelligent», selon un témoin. Il vit à Bobigny jusqu’à ses 10 ans, puis à Drancy, où il passe un bac scientifique puis un BTS informatique dans le même lycée que Samy Amimour et Samir B.
Amateur. Il devient technicien informatique, après avoir rêvé d’être footballeur en Allemagne. En 2009, le jeune homme veut passer le concours de la gendarmerie nationale afin de «servir la République», selon sa lettre de motivation. En 2012, la Direction centrale du renseignement intérieur (devenue la Direction générale de la sécurité intérieure, DGSI) juge qu’il est le «leader naturel» d’un trio qui semble aussi amateur que convaincu d’après les procès-verbaux d’audition que Libération a pu consulter. «Seul leur inexpérience et leur manque de contacts opérationnels ont fait avorter ce projet [de faire le jihad]», notait ainsi un capitaine de la DCRI. A la fin de leur enquête, les policiers notent à l’intention du juge antiterroriste Marc Trévidic, qui l’auditionne le 24 janvier 2013, que sa détermination à «accomplir son dessein jihadiste» est «toujours intacte», Samir B. jugeant même qu’il a «le sang plus chaud» et «plus d’arguments».
Leur enquête avait néanmoins commencé autour d’un autre homme : Abdoul M’Bodji, lié à la cellule niçoise du groupe radical Forsane Alizza condamné par défaut en janvier 2015 pour avoir rallié Al-Qaeda dans la péninsule Arabique. Juste avant son départ, il rencontre Charaffe el-Mouadan et Samir B. près d’une gare parisienne. Charaffe el-Mouadan a fait sa connaissance sur Facebook, lui a parlé de son projet de partir en terre d’islam avec «deux frères» et l’héberge une nuit chez lui. «On s’appelait souvent avec Charaffe, même pour aller manger ou quoi que ce soit, explique Samir B. aux policiers. Nous habitons le même pâté de maison et c’est plus amusant de faire les choses à deux que tout seul.»
Charaffe el-Mouadan va souvent sur des forums où l’on parle de l’islam et regarde des vidéos tournées en Afghanistan, en Palestine et en Tchétchénie : «J’ai voulu avoir un rôle à jouer pour aider ces personnes opprimées», dit-il. Il insiste aussi sur sa volonté d’apprendre l’arabe et de vivre «en conformité» avec sa religion. En mars 2012, il se renseigne auprès des ambassades du Yémen et du Pakistan : entrer dans ces pays semble plus difficile que prévu. Samy Amimour et Charaffe el-Mouadan prennent un crédit à la consommation de 20 000 euros et achètent du matériel de camping chez Décathlon, puis les trois commencent des cours de tirs à l’Association nationale de tir de la police (ANTP). Abdoul M’Bodji et Charaffe el-Mouadan se parlent beaucoup jusqu’en septembre 2012. Le premier annonce au second qu’il se trouve à Tombouctou (Mali) et le pousse à le rejoindre. Il officie alors dans la police religieuse d’Al-Qaeda au Maghreb islamique (Aqmi). Le jeune homme, hésitant, lui répond que leur projet de partir en terre d’islam se tourne vers Tataouine, au sud de la Tunisie, qu’ils rejoignent en octobre 2012. Dans un mail, Charaffe el-Mouadan vante les écoles religieuses gratuites et semble impressionné par l’érudition de ceux qu’il rencontre : «On se sent loin quand on côtoie les frères ici, waaaa on est loin derrière.»
Gourdes. A son retour en France, le trio est arrêté et leur logement perquisitionné à Drancy quatre jours plus tard. Les policiers trouvent seulement une tente, un sac à dos, des gourdes et un bâton de randonnée chez le «leader». «A un moment précis de ma vie j’étais prêt à mourir en martyr pour défendre ces musulmans opprimés, leur dit-il, mais ceci n’était qu’une intention, je pensais être prêt, mais peut-être le moment venu j’aurais fait machine arrière. Parler, c’est une chose, mais le faire réellement est une autre étape.» Il ajoute face au juge : «J’ai surtout réalisé que ces projets étaient idiots […]. Ça s’inscrivait dans une recherche d’utilité, un peu comme si j’avais voulu sauver le monde.»
De quelle autre «étape» parlait Charaffe el-Mouadan ? Les trois amis rompent en tout cas leur contrôle judiciaire en août 2013. Le 6 septembre, les services turcs indiquent que Samy Amimour et Samir B. sont entrés en Syrie avec l’un des futurs hommes du Bataclan, Ismaël Omar Mostefaï. Charaffe el-Mouadan, quant à lui, était-il le «Souleymane» que les assaillants auraient mentionné, selon plusieurs ex-otages ? La piste est qualifiée de «sérieuse» par les enquêteurs, même si aucune preuve n’atteste à ce jour de son lien avec les attentats. Mounia S., son épouse, a elle aussi rejoint la Syrie en août 2013. Trois ans après les débuts du «projet Tataouine», une audience devait se tenir, le 15 janvier, pour juger les trois amis de Drancy, toujours mis en examen pour «association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste».
Attentats à Paris : ce que l’on sait de Charaffe al-Mouadan, le jihadiste français tué en Syrie
REPLAY – Charaffe al-Mouadan, le jihadiste français tué par une frappe américaine en Syrie, serait directement lié aux attentats parisiens du 13 novembre dernier.
Charaffe al-Mouadan, tué en Syrie le 24 décembre dernier, est étroitement lié aux attentats parisiens et à son principal instigateur Abdelhamid Abaaoud. Le Français, parti combattre dans les rangs de l’État islamique il y a plusieurs mois, a été neutralisé au cours d’une frappe américaine, selon Steve Warren, le porte-parole de la coalition anti-EI.
Né en 1989, titulaire d’un bac S, Charaffe al-Mouadan était inscrit sur une liste d’une dizaine de cibles, une sorte de « who’s who » (qui est qui, ndlr) des chefs opérationnels de l’État islamique dressée par les Américains. C’est un missile qui a pulvérisé sa voiture quelque part en Syrie, où d’après le Pentagone il combattait depuis plus de deux ans. Al-Mouadan est l’un des organisateurs des attaques parisiennes et en préparait d’autres contre des intérêts occidentaux. Ce que l’on sait déjà, c’est qu’il connaissait le jihadiste belge Abdelhamid Abaaoud, celui qui a mené les commandos du 13 novembre dernier à Paris, avant d’être tué à Saint-Denis.
Lié à l’un des kamikazes du Bataclan
Charaffe al-Mouadan, qui tient un discours fondamentaliste et dispose d’un entraînement dans un stand de tir, apparaît en 2012 dans le collimateur des autorités françaises pour la première fois. Il est alors mis en examen dans un dossier terroriste, avec Samy Amimour qui n’est autre que l’un des kamikazes du Bataclan. Les deux hommes, amis, ont grandi à Drancy (Seine-Saint-Denis).
Ils veulent alors, avec un troisième ami, se rendre au Yémen ou en Afghanistan. Échappant à leur contrôle judiciaire, ils gagnent finalement la Syrie l’année suivante. Sur place, Charaffe al-Mouadan avait un surnom, un nom de combattant : Souleymane.
Un alias important puisqu’un des témoins du Bataclan a assuré devant les policiers qu’au cours de la fusillade, Amimour et son complice Mostafaï y avaient prononcé ce prénom et avaient même songé à l’appeler alors qu’ils étaient en pleine action. Un indice qui en dit long sur le rôle d’organisateur qu’a pu jouer à distance al-Mouadan, un mois et demi avant d’être réduit en poussière par un missile américain.
Attentats à Paris : quel rôle a joué le jihadiste français Charaffe al-Mouadan ?
REPLAY / ÉCLAIRAGE – Deux des kamikazes du Bataclan ont prononcé le surnom de Charaffe al-Mouadan au cours de la tuerie, laissant les enquêteurs penser que le Français était bien un donneur d’ordre depuis la Syrie.
Depuis la Syrie, Charaffe al-Mouadan était sûrement l’un des coordonnateurs des attentats de Paris Crédit Image : TAUSEEF MUSTAFA / AFP Crédit Média : Damien Delseny
Son portrait, celui d’un jeune homme aux yeux noirs et mal rasé, fait ce mercredi matin la Une de tous les journaux. Charaffe al-Mouadan, tué en Syrie par une frappe américaine, faisait partie d’une liste de 10 chefs opérationnels de l’État islamique dressée par les États-Unis. Et pour cause, ce jihadiste français né en 1989 pourrait bien être à l’origine des terribles attentats du 13 novembre dernier à Paris.
Le nom de Charaffe al-Mouadan est en effet apparu il y a quelques semaines dans l’enquête sur les attentats parisiens. D’ailleurs, c’est par son surnom que son identité a fait surface. Depuis qu’il combat en Syrie, al-Mouadan se fait appeler Souleymane et le 13 novembre dernier, au milieu de la tuerie du Bataclan, deux des terroristes font allusion à ce Souleymane. Selon les déclarations d’un témoin aux policiers, Samy Amimour et Omar Mostefaï ont un bref échange dans lequel il est question d’appeler ce Souleymane, puis les deux hommes décident finalement de faire « à leur sauce », comme l’a raconté le témoin aux enquêteurs.
Ces derniers ont donc fait le rapprochement avec Charaffe al-Mouadan qui, en plus, est un ami de longue date de Samy Amimour, avant même leur aventure syrienne. L’évocation de Charaffe alias Souleymane en pleine action du commando du Bataclan est selon les enquêteurs le signe que ce dernier pouvait être depuis la Syrie un des coordinateurs des attentats. Tout du moins, un donneur d’ordre…
« T’as appelé Souleymane ? » aurait lancé Samy Amimour à un de ses complices du Bataclan, où il s’est fait exploser le 13 novembre dernier. Rapporté aux policiers par un rescapé de l’attentat qui a visé la salle de concert, ce propos pourrait contribuer à relier aux attentats de Paris Charaffe al-Mouadan, un djihadiste tué en Syrie le 24 décembre par un tir de drone. « Abou Souleymane » (le père de Souleymane) est en effet la « kounya » (surnom) qu’utilisait al-Mouadan en Syrie et sur son compte Twitter, suspendu.
Selon Washington, il serait « lié directement » à Abdelhamid Abaaoud, le djihadiste belge soupçonné d’être l’organisateur des attentats du 13 novembre, et les autorités américaines affirment qu’il « préparait activement d’autres attaques » au nom de l’organisation État islamique (EI). Une source française est moins affirmative : « En l’état, rien ne permet d’affirmer son implication. » Reste que d’après les témoignages recueillis par Le Point.fr auprès des entourages familiaux, Charaffe al-Mouadan, le Français tué le 24 décembre dernier par un tir de drone, était considéré comme un leader.
Une personnalité charismatique
Al-Mouadan et Amimour avaient été arrêtés à la mi-octobre 2012 avec un troisième habitant de Drancy, Samir Bouabout : ils projetaient de partir combattre, au Yémen ou en Afghanistan, via la Somalie. Dans le trio, visé par un mandat d’arrêt depuis octobre dernier, l’ascendant était clairement exercé par al-Mouadan, se souvient une source proche de l’enquête de l’époque. Dernier d’une fratrie de huit enfants, ce fils d’un mécanicien est né à Bondy de parents marocains. Bouabout le qualifiait de personnalité charismatique.
C’est d’ailleurs al-Mouadan qui avait entrepris le premier des démarches pour partir dans une zone de combat. Il était en relation avec des Français interpellés à Djibouti alors qu’ils tentaient de se rendre en Somalie en avril 2012. Un mois auparavant, Charaffe al-Mouadan s’était inscrit aux cours de l’Association nationale de tir de la police, où il a manipulé des armes de guerre, selon des documents émanant d’un service de renseignements consultés par Le Point.fr. Il y avait par la suite présenté ses deux acolytes.
Rescapé
Chômeur, inscrit à Pôle emploi, Charaffe al-Mouadan avait réussi à contracter un prêt à la consommation de 20 000 euros, une somme qu’il avait rapidement retirée en espèces. D’après les procès-verbaux d’interrogatoire, s’il avait souhaité rejoindre une zone de djihad en 2012, il déclara avoir abandonné le projet du fait de son manque d’entraînement. Une fois la garde à vue passée et sa mise en examen signifiée, Charaffe al-Mouadan s’équipe pourtant en matériel de randonnée afin de préparer son aventure meurtrière en Syrie. Il parvient à s’y rendre en septembre 2013. À sa compagne de l’époque, il confie qu’il va « à la guerre ». Elle refuse de l’accompagner.
Charaffe al-Mouadan faisait l’objet de deux mandats d’arrêt internationaux, l’un émis par le juge Marc Trévidic en octobre 2013, l’autre, deux ans plus tard, par le magistrat antiterroriste David Bénichou. Après la mort d’al-Mouadan, Samir Bouabout est le seul rescapé du trio. Certains disent qu’il pourrait faire parler de lui dans les prochaines semaines.
Attentats à Paris : Charaffe al-Mouadan était dans le viseur des autorités dès 2012
REPLAY – Charaffe al-Mouadan, le jihadiste français tué par une frappe américaine en Syrie et directement lié aux attentats du 13 novembre avait inquiété les autorités avant d’être relâché.
La première fois que Charaffe al-Mouadan apparaît dans le collimateur des policiers français, c’est en 2012. Âgé de 23 ans, le jeune homme de Drancy en Seine-Saint-Denis, né de deux parents marocains, projette alors de partir faire le djihad au Yémen ou en Afghanistan. Il est interpellé avec deux comparses, dont son proche ami Samy Amimour, futur kamikaze du Bataclan.
Les enquêteurs découvrent que Charaffe al-Mouadan s’est entraîné dans un stand de tir et qu’il a fait un prêt de 20.000 euros. Son discours est fondamentaliste, même s’il ne porte aucune tenue islamique. Mais Charaffe al-Mouadan, intégré, titulaire d’un bac scientifique, et installateur de caméra de surveillance,n’apparaît pas comme dangereux. La justice le laisse donc libre.
10 responsables de l’EI tués en décembre
Quelques mois plus tard, en 2013, il décolle pour la Syrie où il prend le nom de guerre d’Aba Souleylaman. Le jihadiste français s’affiche alors sur les réseaux sociaux, tunique noire, et barbe fournie. Mais surtout, il rallie le groupe d’Abdelhamid Abaaoud et son ami Samy Amimour, deux assaillants des attentats du 13 novembre où 130 personnes ont été tuées. Selon les militaires américains qui l’ont tué le 24 décembre dernier dans une frappe, Charaffe el-Mouadan préparait d’autres attaques en Europe, ce qui a justifié son exécution.
Charaffe Al-Mouadan « préparait activement d’autres attaques », a indiqué le colonel Steve Warren, porte-parole de la coalition anti-État islamique, le 29 décembre. Le combattant français, qui a été tué le 24 décembre, compte parmi 10 autres responsables de l’État islamique tués au mois de décembre, a précisé le colonel Warren.
Il connaissait Abdelhamid Abaaoud, l’instigateur présumé des attaques du 13 novembre, et était un ami d’enfance de Samy Amimour, un des tueurs du Bataclan. Charaffe El-Mouadan, un jihadiste français de 26 ans, a été tué dans des frappes de la coalition internationale contre l’Etat islamique en Syrie, a annoncé l’armée américaine mardi 29 décembre.
« Un étudiant comme les autres »
Charaffe El-Mouadan a grandi dans un quartier populaire de Drancy, en Seine-Saint-Denis. A cette époque, le futur jihadiste ne fait pas parler de lui. « Je l’ai croisé au lycée et c’était un étudiant comme les autres », se rappelle un de ses voisins, interrogé par France 2.
Charaffe El-Mouadan se radicalise sur internet avec un autre de ses amis, Samy Amimour, au printemps 2012. Quelques mois plus tard, le jeune homme rejoint les rangs de l’Etat islamique, sous le nom de « Souleymane ». Il pourrait avoir participé à l’organisation des attentats de Paris, depuis la Syrie.
Le djihadiste El Mouadan a bien été tué par une frappe de la coalition anti-EI
Rédaction en ligne
Mis en ligne il y a 4 heures
Le djihadiste français Charaffe El Mouadan a bien été tué le 24 décembre lors d’une frappe aérienne de la coalition contre le groupe État islamique, a confirmé mercredi le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian. Interrogé par la presse lors d’une rencontre à Paris avec des soldats, le ministre a simplement déclaré : « Oui, je peux vous le confirmer », en ajoutant qu’il n’avait « pas d’autre commentaire à faire ».
Mardi, un porte-parole américain basé à Bagdad a révélé que dix responsables du groupe État islamique avaient été tués en décembre par des frappes menées en Irak et en Syrie. Parmi eux, Charaffe El Mouadan, 26 ans, qui avait selon ce porte-parole un « lien direct » avec les membres des commandos qui ont mené les attaques du 13 novembre à Paris (130 morts et des centaines de blessés), et notamment leur chef, Abdelhamid Abaaoud, tué le 18 novembre lors d’un assaut de la police française contre l’appartement dans lequel il était réfugié.
Le phénomène a commencé hier vers 17h00 et concerne les trois blogs Petitcoucou, Justinpetitcoucou et Satanistique : les lecteurs affluent de partout pour l’article que j’ai consacré à Samir Bouabout le 21 décembre dernier.
Je présume qu’il est provoqué par l’annonce de la mort de son ami Charaffe el-Mouadan.
Voilà dans quelles proportions il se manifeste sur Justinpetitcoucou aujourd’hui à 20h00 :
J’aurais amplement préféré annoncer ou relayer l’information de l’interpellation du malade mental et danger public Pascal Edouard Cyprien Luraghi, mais c’est ainsi.
Né le 15 octobre 1989 à Bondy (Seine-Saint-Denis) de deux parents marocains, Charaffe el-Mouadan était bien l’informaticien de Drancy que j’avais indiqué dans mon article y consacré le 21 décembre 2015.
Il avait exercé comme indépendant à compter du 15 avril 2010 avant d’être pris par le djihad.
Il aurait activement préparé de nouveaux attentats.
Apparu récemment dans l’enquête sur les attentats de Paris, le nom de Charaffe el-Mouadan figure sur la liste de dix responsables de Daech récemment tués par les frappes de la coalition en Syrie, annonce le Pentagone.
Une photo non datée de Charaffe el-Mouadan. (AFP)
Dans une conférence de presse riche d’enseignements ce mardi 29 décembre, le colonel américain et porte-parole de la coalition anti-Daech, Steve Warren, a livré une information qui concerne très directement la France : Charaffe el-Mouadan, dont le nom était apparu pour la première fois dans les médias trois jours avant Noël, a été tué en Syrie le 24 décembre par une frappe aérienne.
Déjà la semaine dernière, des sources locales avaient annoncé la mort, dans une « frappe ciblée contre sa voiture », d’Abu Souleymane (ou « Aba Soulaymane »), autre nom sous lequel était connu ce Français de 26 ans, originaire de région parisienne.
BREAKING: Charaffe al Mouadan, Syrian-based leader with a direct link to Abaaoud, (Paris attack cell leader), was killed on Dec. 24.
Selon Steve Warren, qui le cite parmi « dix leaders » de Daech récemment tués par la coalition, Charaffe el-Mouadan « préparait activement d’autres attaques contre l’occident ». Etait-il vraiment un cadre de l’organisation ? Rien n’est moins sûr. Toujours est-il que son profil le lie très directement aux attentats du 13 novembre à Paris.
Ami d’enfance de Samy Amimour
Comme l’avait révélé »Le Parisien » le 21 décembre, les enquêteurs avaient commencé à prendre très au sérieux l’hypothèse de l’implication de « Souleymane » après avoir recoupé les témoignages des rescapés du Bataclan.
Né le 15 octobre 1989 de deux parents marocains à Bondy (Seine-Saint-Denis), Charaffe el-Mouadan, dernier d’une fratrie de huit enfants, obtient sa nationalité française en 1992 et passe sa jeunesse à Drancy, à quelques encablures. Dès l’enfance, il se lie d’amitié avec deux garçons de son quartier, Samy Amimour, futur assaillant du Bataclan, et Samir Bouabout : c’est en compagnie de ces deux hommes qu’il se radicalise sur internet et, à 22 ans, commence à peaufiner un projet de départ à l’étranger. Son charisme fait d’El-Mouadan le « leader du trio », se rappelle un enquêteur.
En mars 2012, comme le raconte à l’AFP une source proche du dossier, il prend, à l’instar de Samy Amimour, des cours de tir sportif dans un club de Paris considéré comme proche de la police nationale (l’ANTP). Il contracte auprès de sa banque un prêt à la consommation de 20.000 euros et s’équipe de matériel paramilitaire.
Mais, faute d’expérience et de contacts, le projet capote. Le 16 octobre 2012, El-Mouadan est arrêté à Drancy alors qu’il s’apprêtait à partir avec ses deux amis au Yémen ou en Afghanistan, via la Somalie. Dès lors, affirme-t-il aux policiers, il abandonne tout projet de départ, se contentant de séjourner brièvement au Maroc ou en Tunisie avec Samir Bouabout. Mis en examen pour association de malfaiteurs en vue de préparer des actes de terrorisme, le trio est laissé libre sous contrôle judiciaire… et leur trace s’évanouit. Moins d’un an plus tard, Amimour et Bouabout sont repérés en Syrie par les services turcs, accompagnés d’un autre futur kamikaze du Bataclan, Omar Ismaïl Mostefai.
« Souleymane », star de la djihadosphère
Quant à El-Mouadan, il n’aurait donc jamais quitté la Syrie depuis son arrivée dans le pays en août 2013. Sans qu’on puisse réellement connaître son rôle exact au sein de l’organisation Etat islamique, il devient une petite star de la « djihadosphère » en se montrant très actif sur les réseaux sociaux, sous le sobriquet de « Aba Soulaymane ».
A noter: Aba Soulaymane n’était pas un cadre de l’#EI mais est soupçonné de liens avec des membres du commando du 13 novembre
Un otage du Bataclan a raconté aux enquêteurs, selon « Le Parisien », avoir distinctement entendu l’un des terroristes prononcer ce surnom.
Ce témoin se rappelle avoir entendu ‘le plus grand’ des deux terroristes s’adresser à son complice pour lui demander s’il ‘comptait appeler Souleymane’ : ‘le petit a répondu que non et qu’ils allaient gérer ça à leur sauce’, raconte le quotidien.
Les enquêteurs auraient alors rapidement fait le lien avec Charaffe el-Mouadan. Le pavillon de sa famille, à Drancy, est d’ailleurs été perquisitionné quatre jours après les attaques, selon une source proche du dossier. Serait-il le véritable « cerveau » ou commanditaire des attentats du 13 novembre ? Selon le colonel Warren, le jeune homme de 26 ans était « lié directement » au chef opérationnel présumé des attaques, le Belge Abdelhamid Abaaoud, une information non confirmée par les services antiterroristes français.
Selon le Pentagone, un autre combattant de l’EI ayant des « liens avec le réseau responsable des attentats de Paris » a été abattu : Abdel Kader Hakim, que l’armée américaine qualifie de « combattant aguerri et spécialiste de la falsification de documents ». Il aurait été tué le 26 décembre, lors d’un raid à Mossoul en Irak.
Annoncé mort en Syrie, Charaffe El Mouadan était proche d’un kamikaze du Bataclan
Publié le 29/12/2015 à 19:31 – Modifié le 29/12/2015 à 19:34 | AFP
Le jihadiste français Charaffe El Mouadan, dont les Américains ont annoncé mardi la mort en Syrie, était proche d’au moins un des kamikazes du Bataclan, Samy Amimour, sur lequel il exerçait un ascendant.
Selon le Pentagone, ce Français a été tué le 24 décembre. Washington le présente comme « lié directement » à Abdelhamid Abaaoud, le jihadiste belge soupçonné d’être l’organisateur des attentats du 13 novembre à Paris, et affirme qu’il « préparait activement d’autres attaques » pour le compte de l’organisation Etat islamique (EI).
Une source française est moins affirmative: « En l’état, rien ne permet d’affirmer son implication » dans ces attaques terroristes, les plus meurtrières de l’histoire de France.
Mais, sans évoquer de liens établis avec Abaaoud, cette source relève qu’El Mouadan, 26 ans, était un ami de Samy Amimour. Le pavillon de la famille El Mouadan à Drancy, au nord de Paris, a d’ailleurs été perquisitionné quatre jours après les attaques, selon une source proche du dossier.
El Mouadan et Amimour avaient été arrêtés le 16 octobre 2012 avec un troisième habitant de Drancy, Samir Bouabout: ils projetaient de partir combattre, au Yémen ou en Afghanistan, via la Somalie.
- L’ascendant de Mouadan -
Dans le trio, visé par un mandat d’arrêt depuis octobre dernier, l’ascendant était clairement exercé par Mouadan, se souvient une source proche de l’enquête de l’époque.
Dernier d’une fratrie de huit enfants, ce fils d’un mécanicien est né à Bondy de parents marocains avant d’obtenir en 1992 la nationalité française.
C’est dans le pavillon familial que le jeune homme semble basculer dans l’islamisme radical, en « surfant » sur internet. Un mode d’initiation « virtuel » qui semble avoir été celui d’Amimour et de Bouabout.
Selon un proche entendu par les services antiterroristes, Mouadan, qui a grandi dans une famille pratiquante, n’était « au départ, pas trop religion » avant d’en adopter une » vision extrémiste ». Il ne fréquentait pas de mosquée particulière, selon ce témoignage rapporté à l’AFP par une source proche du dossier.
Le maire de Drancy Jean-Christophe Lagarde a toutefois évoqué mardi le rôle d’un « recruteur qui fréquentait la mosquée du Blanc-Mesnil », commune voisine.
En mars 2012, Mouadan, Amimour et Bouabout s’inscrivent dans un club de tir sportif, pour s’aguerrir, reconnaîtront-ils. El Mouadan contracte un prêt à la consommation de 20.000 euros pour financer le périple avorté.
Mais après le coup de filet d’octobre 2012, El Mouadan affirme aux enquêteurs avoir abandonné tout projet de jihad, préférant opter pour une « hijra », une immigration en terre d’islam avec pour but affiché de parfaire ses connaissances en arabe.
- Départ groupé en Syrie -
Il semble d’ailleurs avoir brièvement séjourné en Tunisie comme Bouabout, indique une source proche du dossier. Le projet « yéménite » avait échoué en raison du manque de contacts et d’une mauvaise maîtrise de l’arabe.
Les trois hommes sont mis en examen mais laissés libre. Un an plus tard, ils sont en Syrie: El Mouadan part le premier. Puis quelques jours plus tard, le 6 septembre 2013, Bouabout et Amimour sont repérés en Turquie. Ils sont accompagnés d’Omar Mostefaï, un autre kamikaze du Bataclan.
Auprès de ses proches, El Mouadan invoque la dimension « humanitaire » de son séjour syrien. Mais il incite en vain un de ses aînés à le rejoindre et envoie à un autre des photos de lui souriant et armé, rapporte une source proche du dossier.
Selon cette source, Mostefaï, Amimour, Bouabout et El Mouadan ont pu rester dans le même secteur en Syrie. Les deux premiers sont morts au Bataclan. Après avoir cru qu’il pouvait être passé en Grèce en septembre, les enquêteurs sont convaincus que Bouabout était en Syrie au moment des attaques.
Quel rôle a joué El Mouadan? Selon un témoin, au Bataclan, avant l’assaut policier, l’un des assassins a demandé à son comparse s’il comptait appeler « Souleymane ». Agacé, son complice lui aurait répondu qu’ils allaient mener la fin de l’opération « à leur sauce ».
« Abou Souleymane » (le père de Souleymane) est la « kounya » (surnom) qu’utilisait El Mouadan en Syrie et sur son compte twitter, qui a été suspendu. Mais c’est un prénom commun. Les enquêteurs travaillent notamment sur un autre « Abou Souleymane », qui serait un Belge.
Soyons optimistes pour 2016, l’année de l’onglet en langage RevNum.