Terrorisme : le « Daily Express » déconseille à ses lecteurs de se rendre en France

Plusieurs villes sont spécialement citées comme dangereuses, mais pas celle de Brest où les crimes et délits commis par Josette Brenterch et ses divers complices, qui terrorisent la population locale depuis des  lustres, restent rarement dénoncés par crainte des représailles, et sont toujours réputés inexistants en conséquence des nouveaux cimes et délits systématiquement commis par ces terroristes en cas de plaintes de leurs victimes.

 

http://www.lepoint.fr/medias/terrorisme-les-villes-francaises-a-eviter-12-12-2015-1989506_260.php#r_

Terrorisme : les villes françaises à éviter selon le « Daily Express »

 

Le quotidien britannique a déconseillé à ses lecteurs anglais de voyager en France. Après les « no-go zones » de Fox News, il dresse une carte anxiogène.

 

Publié le 12/12/2015 à 15:40 – Modifié le 12/12/2015 à 16:05 | Le Point.fr
Le "Daily Express" déconseille aux Anglais de voyager en France.
Le « Daily Express » déconseille aux Anglais de voyager en France. © MIGUEL MEDINA

 

Il y avait les « no-go zones » de Fox News, il y a aujourd’hui les villes françaises à éviter, car jugées trop dangereuses par le Daily Express. Souvenez-vous, quelques jours après les attentats de Charlie Hebdo, début janvier, Nolan Peterson avait égrené les quartiers de Paris interdits aux non-musulmans, sur la chaîne américaine. Eh bien, moins d’un mois après les terribles attaques de Paris et de Saint-Denis, le quotidien britannique Daily Express se demande s’il faut continuer de voyager sur le territoire français.

Si le journal rappelle que la France est une destination très populaire auprès des touristes britanniques, il déconseille de se rendre dans certains endroits qui ont été la cible d’attaques ou d’opérations policières. Selon le quotidien, si les Anglais veulent voyager en toute sécurité, ils doivent proscrire Marseille, Toulouse, Lyon, Grenoble, Calais, Paris et la Corse de leurs destinations.

 

 

Is it safe to travel to France? The terror threat REVEALED https://t.co/n2WpomgT5l pic.twitter.com/yuPPDIwo1j

— Daily Express (@Daily_Express) 12 Décembre 2015

 

« Un certain nombre d’explosions »

« Après les attentats de Paris, la France a répondu avec une série de raids antiterroristes à travers le pays. La police a procédé à des perquisitions à Toulouse, Grenoble, Calais, dans la banlieue parisienne de Bobigny, et à Jeumont, près de la frontière belge », écrit ainsi le journaliste. Il souligne également que trois personnes ont été placées en détention à Toulouse, tout en précisant que la Ville rose a déjà été la cible d’attentats en 2012.

Quant à la Corse, également citée dans le papier, elle connaît tout une série d’attaques – non liées à l’organisation État islamique – prévient le Daily Express. « Il y a eu un certain nombre d’explosions en Corse. Les édifices gouvernementaux, des restaurants, des véhicules de police, des bars, une discothèque et des maisons de vacances ont été ciblés. »

Pour faire passer son message, le site d’informations du quotidien ne lésine pas sur le visuel. Sur une carte de France, les zones jugées trop dangereuses sont clairement indiquées en rose et accompagnées d’un panneau « attention ». Quant à la photo qui illustre le papier, elle met en scène un homme vêtu d’une cagoule noire et pointant droit devant lui… une arme à feu.

 

http://www.letelegramme.fr/bretagne/brest-une-fusillade-qui-inquiete-13-06-2015-10664408.php

Délinquance en Bretagne. La réalité brestoise

13 juin 2015 à 09h39 / Steven Le Roy avec Sarah Morio /

Un procureur qui a rappelé hier que l’enquête reste une priorité ; un conseil municipal où, jeudi soir, le sujet a provoqué un vif échange entre le maire, François Cuillandre et Bernadette Malgorn, candidate de l’opposition battue en 2014 : la fusillade du 15 mai sur le parking d’un grand magasin en zone commerciale de Brest, a fait naître, par son ultraviolence, une vive inquiétude dans la cité du Ponant. Elle pose aussi la question de la vie des bandes de quartiers, à qui ces faits sont probablement liés.

15 mai, sur le parking d’une grande surface à Brest vers 18 h, éclatent une dizaine de coups de feu alors qu’il reste de nombreux clients à l’intérieur du magasin. Par miracle ou par bonheur, personne n’est blessé lors de la fusillade qui a laissé six douilles de 9 mm sur le bitume, mais l’événement fait surgir dans la ville un vent d’indignation né de ce palier trop allègrement franchi par ce qui semble s’orienter vers une triviale rivalité entre bandes de quartiers. La nouvelle résonance des réseaux sociaux, qui relaient et commentent en boucle l’événement, nourrit l’inquiétude en posant cette question : et si ce n’était qu’un début ? Il est vrai que jusqu’alors, la cité du Ponant avait été plutôt à l’abri de cette ultraviolence publique et incontrôlée, qui aurait pu faucher à l’aveuglette n’importe qui, au mauvais endroit, au mauvais moment.

Pontanézen-Kérourien schéma classique

Pour autant, les fusillades entre « adversaires » vent debout pour un oui, un non, des filles ou de la drogue, tout comme le système de bandes de quartiers, ne sont pas nouvelles à Brest. Mais sont à relativiser, à tête froide. « Quand le maire parle d’un événement isolé et exceptionnel, on ne peut pas lui donner tort », tente de rassurer le procureur Éric Mathais qui parle pour sa part « d’un événement isolé et exceptionnel d’une particulière gravité ».

> Le maire de Brest interpellé au conseil municipal

La mémoire collective, sans remonter à Mathusalem et aux bandes de « la place de Stras’» ou de « Guip’» qui terrorisaient les collégiens des années 80 en les rackettant mollement sur fond de veste kaki et de bière bon marché engloutie par litres, garde une poignée d’événements en exemple. Il y eut notamment, à l’été 99, l’irruption à Kérourien, l’un des quartiers populaires de la rive-droite brestoise, d’une bande externe venue régler leur compte au fusil de chasse à quelques très supposés amis d’un homme suspecté d’un meurtre. Ou bien encore en octobre 2011, toujours à Kérourien, l’arrivée de voitures retrouvées plus tard à Pontanézen, quartier populaire de la rive gauche brestoise, avec à leur bord des individus hurlant « On est là, on est là » et accueillis par des jets de pierres de locaux regroupés en haut des immeubles. Et des tirs. Les policiers trouveront trois douilles une fois le calme revenu.

La bande, « une estime de soi »

Kérourien, Pontanézen. Des quartiers où, selon une source proche des services d’enquête, résideraient les deux seules bandes de quartiers capables, à cette heure, d’aller se défier les unes chez les autres. Bien sûr, il existe d’autres bandes, comme une récente série de faits l’a clairement démontré à Bellevue, la Zup brestoise un temps baptisé Brest II. Mais les quelques semeurs de troubles, massés sur la dalle commerciale et agitant un temps le quartier, n’ont jamais joué à l’extérieur. Laurent Mucchielli, sociologue à Aix-Marseille, directeur de recherche CNRS et auteur d’un essai sur « La délinquance des jeunes » paru aux éditions de la documentation française, explique : « Le territoire joue un rôle dans l’identification d’un groupe. C’est le groupe d’un tel endroit qui défend un patriotisme local. Cet élément est important pour des groupes de jeunes gens qui n’ont pas grand-chose d’autre pour asseoir l’estime d’eux-mêmes ». Mais aussi réelle soit elle, cette affirmation n’intéresse que peu le parquet brestois. « Savoir qu’untel est d’ici ou de là, au moment de la réponse pénale, ne nous intéresse pas. On se fiche complètement de leur logique. La loi est la même pour tout le monde, qu’elle protège ou qu’elle réprime », prévient Éric Mathais qui estime que pour répondre aux bandes de quartier, « la solution est de ne surtout pas rentrer dans le jeu et d’appliquer une responsabilité individuelle ».

Pas de zones de non droit

Voilà les auteurs de la fusillade du 15 mai prévenus, et la réalité brute des faits entièrement reconnue par les autorités. Pour autant, même si personne ne souhaite « minimiser » les inquiétants faits d’armes, l’activité criminelle des bandes de quartiers resterait assez limitée dans une conurbation dépassant les 200.000 habitants. Si personne n’a oublié l’agression au couteau des mousses par une bande de Kérourien, encore impliquée dans un dossier de vols répétés sur des livreurs de pizzas toujours à l’instruction, le sang a rarement coulé dans les rigoles brestoises. Les armes lourdes existent sans doute et sortent très épisodiquement mais ne sont jamais saisies fortuitement lors de contrôles de routine. « Parce qu’il faut tordre le cou à la vilaine rumeur, s’emporterait presque le procureur Mathais, d’ordinaire très calme. Il n’y a aucun endroit dans la ville où la police ne rentre plus. C’est un fantasme absolu qui méconnaît la vérité du terrain ».

> La délinquance est aussi bretonne

 

En complément

Repères chronologiques

 

Août 1999
Règlement de comptes à Kérourien où trois jeunes entrent dans une cave et ouvrent le feu au fusil à pompe sur d’autres jeunes, qu’ils suspectent d’être mêlés au crime de l’un de leurs amis.

Novembre 2005
La France des cités s’embrase, le quartier de Pontanézen aussi. Dans la nuit du 7 au 8 novembre, un homme ouvre plusieurs fois le feu sur une voiture de police venue aider les pompiers à maîtriser un feu volontaire dans une école.

Février 2007
Un cybercafé, près des facs. Sur fond de trafic de stupéfiants un homme de 25 ans débarque sans crier gare et tire trois fois sur un supposé rival. Il le rate, mais il y avait des clients dans l’établissement.

Octobre 2011
Des voitures surgissent à la nuit venue à Kérourien et leurs occupants hurlent : « On est là, on est chez là ». Ils sont accueillis par des jets de pierres. Des coups de feu retentissent. Pour cette fois, l’enquête n’aboutira pas.

Mars 2012
Un mousse est poignardé dans le dos lors d’une rixe avec une bande issue du quartier de Kérourien. Le jeune homme est sauvé in extremis.

Juillet 2014
Une quinzaine de personnes encagoulées attaquent une rame de tramway dans le quartier de Pontanézen, à coups de pierres et de cocktails molotov. L’unique passager de la rame n’avait pu être entendu.

 

L’enquête s’oriente vers Pontanézen

Le parquet avait annoncé, hier matin, qu’il communiquerait sur l’affaire de la fusillade de Brest survenue le 15 mai sur le parking d’un magasin situé dans la zone de Kergaradec. De quoi réveiller quelques appétences. Surtout qu’au-delà de l’émotion suscitée sur l’instant, l’affaire a clairement pris une tournure politique. Pour preuve : les joutes verbales enregistrées la veille, lors du conseil municipal, entre le maire François Cuillandre et sa principale adversaire, l’ex-préfète de Région, Bernadette Malgorn. Oui mais voilà… Ceux qui espéraient des révélations, voire des arrestations, vont être déçus. Le procureur, Éric Mathais a rappelé les faits (une altercation entre deux groupes, des coups de fil à partir de portables, deux voitures arrivées en renfort, six coups de feu tirés avec une arme de poing de gros calibre…) et souligné que l’enquête « s’inscrivait dans la durée et le long terme ». Il a annoncé qu’une information judiciaire contre X pour tentative de meurtre avait été ouverte et que les investigations allaient donc se poursuivre sur commission rogatoire d’un juge d’instruction qui a été saisi, ce jeudi, ajoutant « qu’ils ne lésineront pas sur les moyens ». Pour le reste, il a souhaité rester « discret » selon ses propres termes, expliquant que sa mission principale « était de faire en sorte que l’enquête se déroule dans de bonnes conditions »… Tout juste sait-on qu’un des véhicules identifiés a été retrouvé dans le quartier de Pontanézen.

Des victimes peu causantes

Le propriétaire a été entendu et laissé en liberté. Il s’agit, selon Jean-Marc Batlo, responsable de l’antenne brestoise de la PJ, « d’un véhicule de quartier », autrement dit utilisé par de multiples individus. Plusieurs ont été entendus. Certains ont même été placés quelques heures en garde à vue mais les auditions n’auraient rien donné de probant… Aux sceptiques, qui pourraient s’étonner qu’on en soit toujours là un mois après les faits alors que les personnes impliquées semblent connues, le procureur indique que « certaines des victimes principales ont déjà eu affaire avec la justice et ne sont donc pas très enclines à collaborer avec la police… ». Quant à la possibilité d’une réplique, le procureur avoue que « c’est une question qu’on se pose mais il ne faut pas qu’il y ait vengeance, la réponse doit être institutionnelle, voire judiciaire ».

 

http://www.ouest-france.fr/bretagne/brest-29200/delinquance-les-vrais-chiffres-brestois-1893535

Délinquance : les vrais chiffres brestois

Brest – 29 Janvier 2014
  • Une des opérations marquantes de la police en 2013 : l'interpellation de plusieurs trafiquants au petit matin du 9 octobre, dans le quartier de Pontanezen.

    Une des opérations marquantes de la police en 2013 : l’interpellation de plusieurs trafiquants au petit matin du 9 octobre, dans le quartier de Pontanezen. | Archives Ouest-France/Yannick Guérin

 

Olivier PAULY.

L’ensemble des faits constatés par la police a augmenté de 0,5 %. La délinquance nocturne en centre-ville représente un quart du total.

 

11 735

C’est le nombre total de crimes et délits enregistrés par le commissariat de police de Brest en 2013 (+ 05 % par rapport à 2012 ; + 12 % par rapport à 2009). Cela concerne le nombre de plaintes déposées et les infractions révélées par les enquêtes de police. Plusieurs limites à ce total : « Si certaines victimes ne déposent pas plainte, les faits qu’elles ont subis n’entrent pas dans les statistiques, prévient le commissaire central Daniel Ansellem. Et plus nos services travaillent, plus les stats gonflent. » Imparable. Autre limite : environ un millier de plaintes concernent des faits qui se sont produits en dehors de la zone police. Un phénomène que les policiers ont notamment remarqué après des festivals d’été.

La part des mineurs

Elle est stable : environ un délit sur cinq est commis par un mineur. Les faits qui leur sont reprochés ? Majoritairement des vols à l’étalage et des violences volontaires. Viennent ensuite les dégradations, la consommation de stupéfiants et les violences sur d’autres mineurs. Les partenariats signés avec les établissements scolaires ont permis d’obtenir des premiers résultats.

Braquages et cambriolages

Idée reçue numéro un : non, les braquages, ou vols à main armée, n’explosent pas. Il y en avait eu onze en 2012, douze en 2013. « Cela fait un nombre très faible par rapport à la population concernée », note Daniel Ansellem. Petite subtilité, les vols sous la menace d’une arme blanche n’entrent pas dans cette catégorie. « Ceux-ci sont passés d’un à six », complète le commissaire. Par ailleurs, le nombre de cambriolages baisse de 5 %. Il s’en commet néanmoins près de deux par jour !

Les stups

Grosse année pour les enquêteurs. En 2013, ils ont démantelé 21 trafics, contre 18 en 2012. En revanche, cela représente 62 interpellations, contre 76 l’année précédente. Opération particulière : le 9 octobre, à Pontanézen, les policiers de Brest et le GIPN mettent la main sur plusieurs trafiquants. Nouveauté inquiétante cependant : des saisies d’armes à feu chez les trafiquants.

Les violences

Les coups et blessures, comme on dit, sont un vrai fléau brestois. Il s’en commet 15 pour 1 000 habitants. Alors que dans les zones de taille comparable, la moyenne nationale tombe à 10,7 pour 1 000. Ces violences se produisent essentiellement de nuit, dans le centre piétonnier et le haut de la rue Jean-Jaurès. En revanche, les vols avec violences sont moins fréquents à Brest qu’ailleurs. Et les violences urbaines (incendie de voitures, de poubelles, jets de projectiles sur les policiers, les pompiers ou les services de transport) sont en baisse sensible.

Par quartier

Selon le découpage de la police, c’est dans le centre-ville que se produisent la majorité des crimes et délits. Presque 50 % du total. À Bellevue, malgré les incidents aux Bahamas, les statistiques sont en baisse : 1 248 contre 1 290. À Lambézellec, qui inclut Pontanézen, la tendance est la même, comme à Recouvrance. « Nos trois zones urbaines sensibles, les Bahamas, Kerourien et Pontanézen ne représentent que 3,5 % de la délinquance nocturne », ajoute Daniel Ansellem. Et, précision importante, n’importe quelle plainte peut être déposée dans l’un des quatre bureaux de quartier : Saint-Martin, Rive droite, Lambézellec et Bellevue. Ils sont ouverts du lundi au samedi, de 9 h à 12 h 30 et de 13 h 30 à 17 h 30.

 

http://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/finistere/brest/brest-l-insecurite-denoncee-par-les-habitants-770787.html

Brest : l’insécurité dénoncée par les habitants

 

L’insécurité gagnerait-elle Brest ? Hier le 14 juillet, une bagarre a entraîné la mort d’un homme. Début juillet, une adolescente de 16 ans se faisait violemment agresser devant son petit frère, une situation dénoncée et relayée sur les réseaux sociaux.

  • Par Emilie Colin
  • Publié le 15/07/2015 | 19:01, mis à jour le 22/07/2015 | 12:25

C'est dans la rue Jean Jaurès à Brest qu'a eu lieu une altercation le 14 juillet 2015, entraînant la mort d'un homme de 40 ans. © Google Street© Google Street C’est dans la rue Jean Jaurès à Brest qu’a eu lieu une altercation le 14 juillet 2015, entraînant la mort d’un homme de 40 ans.

Les habitants de Brest dénoncent l’insécurité que connaît leur ville. Et les situations de violence s’enchaînent depuis le début de l’été. Le 14 juillet au petit matin, c’est dans la rue Jean Jaurès qu’a lieu une altercation, sur fond d’alcool. Une homme âgé d’une quarantaine reçoit plusieurs coups de couteau. Transporté à l’hôpital, il ne survit pas à ses blessures. L’agresseur présumé âgé de 19 ans a depuis été placé en garde à vue. Suite à cet événement tragique, les Brestois, eux ont lancé une pétition en ligne (déjà plus de 5000 signataires) pour réclamer davantage de sécurité, car disent-ils « Brest est une belle ville où il fait bon vivre. Hélas, notre tranquillité est gâchée par des individus qui nous agressent. » 

Une jeune fille de 16 ans agressée début juillet

Début Juillet, c’est Amandine 16 ans qui fait les frais d’une agression. Alors qu’elle rentre chez elle avec son petit frère de 3 ans vers 18h30, elle est violemment prise à parti par deux jeunes hommes en scooter. Après une joute verbale viennent les coups. Les parents de l’adolescente ont partagé leur inquiétude sur les réseaux sociaux et ont décidé de témoigner. Face à cette violence et du côté des forces de l’ordre, le constat est amer.

Terrorisme : le

Agression Amandine à Brest juillet 2015

C. Collinet, G. Queffelec, G. Hamon / avec Olivia, mère d’Amandine – Gildas, beau-père d’Amandine – Stéphane Andry, secrétaire départemental syndicat Alliance

Alors que certains pointent du doigt une délinquance en hausse, le procureur de la République Eric Mathais relativise. Il a donné quelques chiffres sur les faits de violence enregistrés dans l’agglomération brestoise : en 2012 : 1310, 2013 : 1361, 2014 : 848 (-38%), 2015 (1er semestre) : 596.

 dans Corruption

Juillet 2015 : réaction d’Eric Mathais procureur de Brest

 
Sur les réseaux sociaux, la mobilisation continue, une « Marche blanche contre la violence à Brest » a été annoncée. Elle devrait avoir lieu le samedi 25 juillet, à 14h30, place de la Liberté.



Menace djihadiste : la Suisse en état d’alerte

Plusieurs des lecteurs assidus du psychopathe et cyberdélinquant Pascal Edouard Cyprien Luraghi sont actuellement toujours activement recherchés en Suisse et en Haute-Savoie :

 

http://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/menace-djihadiste-ce-que-l-on-sait-de-l-etat-d-alerte-en-cours-a-geneve_1744772.html

Menace djihadiste: ce que l’on sait de l’état d’alerte à Genève

 

Par LEXPRESS.fr , publié le 11/12/2015 à 11:22 , mis à jour le 12/12/2015 à 12:40
Des membres des forces de sécurité devant l'entrée d'un bâtiment des Nations unies, le 10 décembre 2015 à Genève.

Des membres des forces de sécurité devant l’entrée d’un bâtiment des Nations unies, le 10 décembre 2015 à Genève.afp.com/Richard Juilliart

La police suisse recherche toujours au moins quatre personnes liées à la mouvance djihadiste. La sécurité a été renforcée à Genève en réponse à une « menace terroriste », moins d’un mois après les attentats de Paris.

 

Contrôles renforcés, niveau d’alerte relevé, suspects recherchés… La ville de Genève, en Suisse, s’est retrouvée jeudi au coeur de l’attention. En cause: une menace terroriste de l’autre côté des Alpes. L’Express fait le point sur la situation en cours.

Qui sont les suspects recherchés?

On en dénombre au moins quatre, considérés comme des sympathisants de l’organisation Etat islamique. Leurs noms figurent dans une note de la police genevoise dans laquelle il est également fait mention de trois villes particulièrement menacées actuellement: Genève en Suisse, Toronto au Canada et Chicago aux Etats-Unis. Une photo de ces quatre hommes, assis, barbe hirsute, le doigt en l’air en signe de ralliement à Daech, a été diffusée par les médias suisses. La police indique aussi qu’ils sont « armés et dangereux », selon Le Matin qui ajoute qu’ils seraient en « repérage » à Genève.

Un cinquième suspect a lui été interpellé à Genève au volant d’une clio. Aucun détail sur son identité ni sur les soupçons qui pèsent sur lui n’ont pour l’instant été communiqués.

Le journal La Tribune de Genève affirme par ailleurs qu’en plus de ces quatre suspects, deux autres personnes sont également recherchées, entrées sur le territoire suisse avec un véhicule utilitaire immatriculé en Belgique dans la nuit de mardi à mercredi.

Vendredi, deux hommes d’origine syrienne ont quant à eux été interpellés, des traces d’explosifs ont été retrouvés dans leur voiture, selon le Dauphiné Libéré et la télévision publique suisse RTS. Mais le lien avec la menace terroriste n’a pas été officiellement établi.

Contactée par L’Express, une source policière de l’Etat de Genève confirme « qu’un contrôle de police a bien eu lieu vendredi après-midi sur la route de Thonon, provoquant un important embouteillage (et) entrainant une interpellation ». Joint également, le Ministère public genevois « ne fait aucun commentaire ».

Quel lien avec les attentats de Paris?

Une des personnes qui se trouvait dans la camionnette repérée par la police le 8 décembre est fichée comme étant un ami de Salah Abdeslam, l’un des suspects-clé des attentats de Paris, toujours en fuite, affirme le journal Le Temps. Les deux occupants de ce véhicule avaient notamment été signalés par les Français en raison de forts soupçons de radicalisation. Ils avaient réussi à prendre la fuite et à quitter la Suisse.

Quelle est la nature de la menace pesant sur Genève?

Le procureur général de la Confédération a annoncé dans un communiqué avoir ouvert mercredi une enquête pénale « sur la base d’une menace terroriste dans la région de Genève ». « Le but principal est d’empêcher un évènement terroriste », a expliqué le procureur. D’après, Emmanuelle Lo Verso, chargée de la communication du Département de la sécurité, « nous sommes passés d’une menace floue à une menace précise ».

Les autorités craindraient une menace sur une réunion diplomatique sur la Syrie se tenant à Genève, affirme la Tribune de Genève. La réunion entre émissaires de l’ONU, vice-ministres américain et russe, prévue ce vendredi ne se tiendra du coup pas au siège de l’ONU mais dans un lieu secret et aucune couverture médiatique n’aura lieu, ont annoncé jeudi les Nations Unies.

A Genève et sa région, des forces de police supplémentaires ont été déployées et le niveau d’alerte relevé, précise le Département de la sécurité dans un communiqué. Pierre Maudet, le chef du Département de sécurité de Genève a cependant tenu à rassurer. « Nous ne sommes pas dans le cas de figure de Bruxelles et on ne peut pas dire qu’un attentat a été déjoué ici jeudi », a-t-il déclaré.

 

http://www.ledauphine.com/haute-savoie/2015/12/11/annemasse-spectaculaire-operation-de-controle-dans-la-nuit

Annemasse : spectaculaire opération de contrôle dans la nuit

 

Photos : Sébastien COLSON

Photos : Sébastien COLSON
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    Ce vendredi soir à Annemasse, une série de contrôles a eu lieu dans six établissements de la rue du Giffre. Ces opérations ont été effectuées de manière commune par de multiples administrations (douanes, police aux frontières, Urssaf, DDCCRF….) dans le cadre du comité opérationnel départemental anti-fraude (Codaf). Quatre de ces établissements ont en outre fait l’objet de perquisitions administratives dans le cadre de l’état d’urgence.

    Au total, 70 fonctionnaires ont été mobilisés, dont 40 policiers et onze gendarmes mobiles. Tous étaient placées sous la direction du commissaire Philippe Guffon, patron de la police d’Annemasse.

    La rue du Giffre, située non loin de la gare d’Annemasse et du commissariat de la ville, a été entièrement bouclée jusqu’à 23 heures.

    Les établissements visés étaient des locaux associatifs communautaires, soupçonnés de participer à l’économie souterraine et notamment d’accueillir des activités économiques non déclarées.
    Une centaine de personnes présentes lors des contrôles ont fait l’objet de vérifications d’identité. Quatre d’entre elles, en situation irrégulières, ont été arrêtées et doivent être reconduites à la frontière.
    Trois des six établissements, pour lesquelles plusieurs infractions graves à la législation – notamment sur les débits de boissons -, seront fermés définitivement.

    Enfin, des sources proches du dossier, ont indiqué que ces opérations n’étaient « en rien liées » aux recherches conduites depuis deux jours à Genève ni à l’arrestation des deux Syriens dans une voiture immatriculée en France à quelques kilomètres de là.

    Par Stéphane BOUCHET | Publié le 11/12/2015 à 23:30 Vu 61851 fois

 

http://www.ledauphine.com/ain/2015/12/11/geneve-la-police-fait-exploser-un-bagage-a-l-aeroport

Genève : deux Syriens ont été arrêtés avec des explosifs

 

L’opération qui a conduit à l’arrestation des deux ressortissants syriens s’est déroulée sur la route de Thonon à la Pallanterie cet après-midi a duré près de 3 heures. La police de Genève et des démineurs ont désossé le véhicule, un Renault Scénic de couleur grise immatriculé en France. Photo Le DL/DR

L’opération qui a conduit à l’arrestation des deux ressortissants syriens s’est déroulée sur la route de Thonon à la Pallanterie cet après-midi a duré près de 3 heures. La police de Genève et des démineurs ont désossé le véhicule, un Renault Scénic de couleur grise immatriculé en France. Photo Le DL/DR
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L’opération qui a conduit à l’arrestation des deux ressortissants syriens s’est déroulée sur la route de Thonon à la Pallanterie cet après-midi a duré près de 3 heures. La police de Genève et des démineurs ont désossé le véhicule, un Renault Scénic de couleur grise immatriculé en France. Photo Le DL/DR
Photo AFP

 

21h21 : L’opération qui a conduit à l’arrestation des deux ressortissants syriens s’est déroulée sur la route de Thonon à la Pallanterie cet après-midi a duré près de 3 heures. La police de Genève et des démineurs ont désossé le véhicule, un Renault Scénic de couleur grise immatriculé en France (notre photo).

18h56 : Pas d’opérations dans le Genevois français. Selon nos informations, il n’y a pas d’opération en cours dans le Genevois français en ce moment, même si les gendarmes restent mobilisés. A signaler que les renforts de gendarmerie envoyés hier sur la Haute-Savoie après l’annonce des recherches effectuées à Genève sont repartis après 24 heures.

17h42 : On ne sait pas si l’événement a un rapport, mais une grosse opération policière s’est déroulée route de Thonon, dans le canton de Genève. L’artère qui mène vers le Chablais a dû être coupée cet après-midi.

17h28 : Selon nos sources, la police de Genève a procédé à l’arrestation de deux ressortissants syriens cet après-midi. Les deux hommes auraient eu des explosifs en leur possession. L’information n’a pas été confirmée pour l’instant.
14h46 : la police fait exploser un bagage à l’aéroport. « Le genre d’opération que l’on a une fois par semaine, mais c’est spectaculaire compte-tenu des circonstances ! »

Bertrand Stämpfli, porte-parole de Genève Aéroport nous a confirmé l’opération menée vers 14h30 ce vendredi après-midi. C’est d’abord un passager qui a abandonné son sac dans la zone qui sépare la zone sécurisée de la zone publique. La police a fait évacuer le secteur. Le temps que cette opération se réalise, le propriétaire du bagage était retrouvé. Las au même moment, dans le secteur France, un autre bagage était vu abandonné.

Cette fois, la police genevoise a décidé de le faire exploser, pour gagner du temps. L’aéroport est en effet très fréquenté ce vendredi après-midi. Pas le moment d’oublier sa valise vu le climat…

Par Sébastien COLSON/Stéphane BOUCHET | Publié le 11/12/2015 à 21:21 Vu 107648 fois

 

 

http://www.leparisien.fr/faits-divers/attentats-alerte-maintenue-au-niveau-3-a-geneve-11-12-2015-5361515.php

Attentats : deux Syriens interpellés à Genève qui reste en alerte renforcée

 

Vendredi à Genève, qui est en alerte renforcée en raison d’une menace jihadiste, deux hommes d’origine syrienne ont été interpellés. Des traces d’explosifs ont été trouvées dans leur voiture.

 

Ch.G. et M.-L. W. (avec AFP) | 11 Déc. 2015, 14h01 | MAJ : 11 Déc. 2015, 21h58
 
Genève (Suisse), jeudi. Un véhicule est contrôlé aux abords de l'aéroport.
Genève (Suisse), jeudi. Un véhicule est contrôlé aux abords de l’aéroport. AFP / Richard Juilliart

 

Le dispositif d’alerte en raison d’une menace jihadiste «précise» a été maintenu vendredi à Genève, en Suisse. Le niveau d’alerte était cependant limité à 3, sur une échelle maximale de 5. Deux personnes d’origine syrienne ont été interpellées dans l’après-midi. «Des traces d’explosifs ont été détectées dans leur voiture», selon «La Tribune de Genève» qui «ne sait pas si cette arrestation est en lien avec la menace terroriste». Un porte-parole de la police cantonale qu’il y avait eu un «contrôle de véhicule» et que cette opération était à présent terminée.

Selon journal local «le Messager»,
la voiture des hommes interpellé serait immatriculée en Belgique. Ces deux hommes auraient des liens avec des islamistes radicaux basés dans la région d’Annemasse (Haute-Savoie) et dans le Chablais. D’après «le Dauphiné libéré», «une grosse opération policière s’est déroulée route de Thonon, dans le canton de Genève. L’artère qui mène vers le Chablais avait dû être coupée cet après-midi».

Au moins quatre personnes recherchées

La police suisse recherche au moins quatre personnes liées à la mouvance jihadiste à Genève. Le procureur général de la Confédération helvétique a annoncé dans un communiqué avoir ouvert mercredi une enquête pénale «sur la base d’une menace terroriste dans la région de Genève». «Le but principal est d’empêcher un événement terroriste», avait-il expliqué.

Menace djihadiste : la Suisse en état d'alerte dans Attentats 5362691_suspectsgeneve
La photo de quatre suspects a été transmise aux policiers genevois (DR.)

Pierre Maudet, le chef du Département de sécurité de Genève, a tenu à rassurer. «Nous ne sommes pas dans le cas de figure de Bruxelles et on ne peut pas dire qu’un attentat a été déjoué ici jeudi», a-t-il déclaré au journal «le Temps». Après les attentats de Paris du 13 novembre, la capitale belge avait été soumise pendant quatre jours à une alerte de niveau maximal par crainte d’un attentat.

Une réunion diplomatique dans un lieu secret

Selon «le Temps», la Confédération a été alertée par les services de renseignement américains. Ils ont identifié trois cellules jihadistes à Toronto (Canada), à Chicago (Etats-Unis) et à Genève. Une photo de quatre individus brandissant un doigt, le signe de ralliement au groupe Etat Islamique (EI) a été transmise à tous les policiers mercredi et diffusée dans la presse. «On ne connaît pas leur nom, on ne sait pas d’où ils viennent, ils auraient des noms de guerre», révèle une source proche du dossier citée par le journal.

Le quotidien suisse «le Matin» assure en outre, ce vendredi, que l’EI a bien dressé les plans d’une attaque contre Toronto, Chicago et Genève. Toronto est mentionnée dans les vidéos d’un des suspects, Chicago est la ville d’origine d’une personne arrêtée hier et Genève accueille de nombreux organismes internationaux comme le siège européen de l’ONU (Organisation des nations unies), la Croix rouge, l’Organisation mondiale du commerce (OMC)…

Au siège européen des Nations unies, le Palais des Nations, fouillé et évacué dans la nuit de mercredi, l’alerte est maintenue. Mais le dispositif de nombreux gardes de l’ONUu armés de fusils automatiques est un peu allégé par rapport à celui de jeudi. Par précaution, une réunion sur la Syrie entre émissaires de l’ONU, vice-ministres américain et russe, prévue ce vendredi au siège de l’ONU a été déplacée dans un lieu secret, sans aucune couverture médiatique. L’ambassade des Etats-Unis en Suisse a, enfin, invité ses citoyens à la prudence. Elle leur conseille de «rester vigilants à tout moment» et de «s’informer des nouvelles locales» avant de se déplacer.

Paris, 13 novembre 2015
 

 

http://www.24heures.ch/suisse/deux-arrestations-trois-perquisitions-geneve/story/13140937

Deux arrestations et trois perquisitions à Genève

 

Menace terroristeEn pleine crise, quatre suspects, au moins, restent recherchés. Dans une voiture, la police a retrouvé hier des traces d’explosifs. Les autorités maintiennent les festivités de l’Escalade.

 

Une opération de déminage a eu lieu hier sur la route de Thonon, coupée à la circulation. Des traces d’explosifs ont été découverts dans une voiture (en haut à droite). Une opération de déminage a eu lieu hier sur la route de Thonon, coupée à la circulation. Des traces d’explosifs ont été découverts dans une voiture (en haut à droite). Image: Sharmila Bertin

La menace terroriste reste sérieuse et inédite à Genève. Le niveau d’alerte atteint 3 sur une échelle de 5. Un outil de gradation récemment introduit à l’interne de la police. Toutes les forces de l’ordre genevoises sont sur le qui-vive. La Haute-Savoie et l’Ain ont même reçu des renforts en nombre. Les contrôles se multiplient, à la recherche d’au moins quatre suspects. Deux personnes ont été arrêtées ce jeudi après-midi à Genève, a indiqué le site du Dauphiné Libéré. Des traces d’explosifs ont même été retrouvées dans leur voiture, selon nos informations. Des faits inquiétants s’accumulent. Preuve d’une grande nervosité.

Cette vigilance accrue repose sur des indications fournies par des services de renseignements américains. Quatre hommes, dont la photo a été diffusée au sein des forces de l’ordre, avec leur nom de guerre, sont activement recherchés. On connaît peu de chose de ces personnes. Et selon les sources de CNN, une communication a récemment été interceptée: des extrémistes, en lien avec le groupe Etat islamique (EI), parlaient de l’idée d’attaquer Genève. Mais aussi Toronto (Canada) et Chicago (Etats-Unis).

Deux arrestations

A Genève donc, on cherche tous azimuts. Hier après-midi, deux personnes d’origine syrienne ont été arrêtées, route de Thonon, laquelle a été coupée le temps d’une opération de déminage. Car dans leur voiture, on a retrouvé des traces d’explosifs. Mais on ne sait pas si cette affaire est liée à la menace terroriste. Par ailleurs, trois perquisitions menées jeudi ont permis de découvrir des armes. L’intervention n’a donné lieu à aucune arrestation, selon nos sources. On n’en saura pas plus. C’est le «no comment» du côté du Ministère public genevois, qui a ouvert jeudi une procédure pénale pour actes préparatoires délictueux. Le porte-parole du pouvoir judiciaire, Henri Della Casa, précise simplement que «l’enquête se poursuit. Le procureur général Olivier Jornot et le premier procureur Yves Bertossa suivent de très près la situation.»

Qu’en est-il du véhicule utilitaire immatriculé en Belgique entré puis reparti du territoire suisse dans la nuit de mardi à mercredi? Il a d’abord suscité des inquiétudes, avant d’être relégué au second plan. Ses deux occupants se trouvent être des voyous de 21 et 24 ans connus de la police belge, mais sans liens avérés avec la mouvance islamiste. Bref, un homme de terrain résume la difficulté de la mission: «On est en train de chercher une aiguille dans une botte de foin, et l’aiguille change en plus de forme.»

Manque de coordination

Dans ce contexte tendu, Pierre Maudet, chef du Département de la sécurité et de l’économie, qui a décidé jeudi de communiquer sur cette menace plus précise, tente de rassurer. Le magistrat s’est rendu hier au siège de l’ONU, placé en alerte depuis mercredi soir. Accompagné de Monica Bonfanti, la cheffe de la police, il s’est entretenu quelques minutes avec le directeur général de l’ONU à Genève, Michael Moller. La rencontre a eu lieu devant l’entrée principale, où des hommes armés montent désormais la garde. Pierre Maudet a assuré que la police genevoise allait maintenir un niveau de vigilance renforcé autour du Palais des Nations et des autres organisations internationales. Ce ne sont d’ailleurs pas les seuls sites particulièrement surveillés. La tension est aussi palpable en coulisses. L’ouverture jeudi de deux procédures pénales, l’une à Genève, l’autre à Berne, laisse penser à une certaine cacophonie. En fait, à ce stade de la menace, le Ministère public genevois et celui de la Confédération sont chacun compétents. Enfin, le manque de coordination entre les différents acteurs genevois se fait sentir.

Sophie Roselli, collaboration Alain Jourdan

(24 heures)

(Créé: 11.12.2015, 21h52)

 

http://www.lejdd.fr/International/Des-personnes-liees-aux-attentats-de-Paris-a-Geneve-763637

10 décembre 2015

« Menace sérieuse et imminente » à Genève en lien avec le terrorisme

 

La police genèvoise a relevé jeudi matin son niveau d’alerte. Elle recherche plusieurs individus signalés, ayant un lien avec la mouvance djihadiste.

 

Genèveblank dans Crime Un policier à Genève. (Reuters)

La police à Genève « recherche activement » des personnes dont le signalement lui a été fourni mercredi, a annoncé jeudi le Département de la sécurité genevoise. Des forces de police supplémentaires ont été déployées et le niveau d’alerte relevé à Genève, indique le Département dans un communiqué.  »Les autorités genevoises ont reçu hier après-midi de la part de la Confédération le signalement d’individus suspects susceptibles de se trouver à Genève ou dans la région genevoise. Des investigations sont menées en étroite collaboration avec les services nationaux et internationaux afin de pouvoir localiser et interpeller ces individus », précise la Tribune de Genève. Les médias suisses évoquent six suspects.

« Un véhicule utilitaire immatriculé en Belgique » recherché

Le quotidien le Matin et La Tribune de Genève ont publié une photo de quatre hommes barbus, qui aurait été fournie par les autorités américaines à la police suisse. Ils sont assis, le doigt en l’air à la façon des combattants de Daesh. Les noms de quatre hommes considérés comme des sympathisants de l’EI figurent dans une note de la police genevoise que les journalistes de la Tribune de Genève ont pu consulter. Il y est également fait mention de trois villes particulièrement menacées actuellement: Genève, Toronto et Chicago. La police indique aussi qu’ils sont « armés et dangereux », selon Le Matin.

Selon le quotidien genévois, en plus de ces quatre suspects, deux autres personnes sont également recherchées,  »un véhicule utilitaire immatriculé en Belgique, avec à son bord deux hommes, étant entré sur le territoire suisse dans la nuit de mardi à mercredi. Puis il a été aperçu à Genève avant de quitter la Suisse. Cet élément semble suffisamment inquiétant pour qu’une mise en garde ait été adressée dès hier à des membres de la communauté israélite de Genève. »  »La menace terroriste est jugée sérieuse et imminente par les autorités genevoises, selon plusieurs sources », précise le journal.

De forts soupçons de radicalisation

Une des personnes qui se trouvait dans la camionnette repérée par la police le 8 décembre est fichée comme étant un ami de Salah Abdeslam, l’un des suspects clé des attentats de Paris, toujours en fuite, affirme le journal Le Temps. Les deux occupants de ce véhicule avaient notamment été signalés par les Français en raison de forts soupçons de radicalisation. Ils avaient réussi à prendre la fuite et à quitter la Suisse. Mais ils n’auraient pas de lien direct avec les quatre personnes recherchées.

(Reuters)

Genève est le siège d’une trentaine d’organisations internationales et abrite le siège européen de l’ONU. Les journalistes de l’AFP ont remarqué jeudi la présence d’un nombre élevé de garde des Nations unies dont certains équipés de fusils d’assaut, une mesure inhabituelle au Palais des Nations, siège de l’ONU. Le quotidien Le Temps précise aussi que la résidence de l’ambassadeur de France a été placée sous protection.

La porte-parole du Département de la sécurité a précisé au journal : « on a augmenté le nombre de patrouilles sur le terrain et toutes sont armées. Les policiers sont entrés en phase très active de recherche en vue d’une ou de plusieurs interpellations ».

M.B. – leJDD.fr

jeudi 10 décembre 2015



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