Je décline toute responsabilité quant aux mentions qui s'affichent dans les cinq lignes ci-dessus du pavé "Recherchez aussi" sur lequel je n'ai aucun contrôle.
Mes statistiques sont bloquées depuis le 2 février 2015.
7 février 2015
Mes statistiques sont de retour, tout fonctionne.
16 février 2015
Statistiques "basiques" de nouveau bloquées depuis le 12 février.
22 février 2015
Mes statistiques "basiques" ont été débloquées hier soir après la publication de mon dernier article concernant NEMROD34. Belle reprise simultanée de l'activité du Chinois.
23 février 2015
Statistiques "basiques" toujours sujettes à blocages : le 21 février au soir, à peine étaient-elles débloquées, puis à nouveau hier, 22 février, à peine étaient-elles débloquées.
24 février 2015
Statistiques "basiques" débloquées. Pas de nouveau pic d'activité du Chinois depuis le 21 février.
25 février 2015
Je n'ai pas mes statistiques "basiques" du jour, ça bloque encore... et Justinpetitcoucou est toujours bloqué depuis le 8 février... Faudrait penser à le débloquer, lui aussi, il y a du laisser-aller, là...
26 février 2015
Statistiques "basiques" des deux blog débloquées. Merci pour Justin, il était temps !
27 février 2015
Statistiques "basiques" des deux blogs de nouveau bloquées depuis le 26 février. Ce petit jeu pourrait-il cesser ? On n'en voit pas l'intérêt... Complément de 22 h: merci de m'avoir rendu ces statistiques !
25 mars 2015
Statistiques "basiques" de nouveau bloquées depuis le 20 mars.
26 mars 2015
Merci de m'avoir débloqué mes statistiques "basiques". Encore une fois, je ne vois pas l'intérêt de ce petit jeu. Ce serait aussi bien de cesser de bloquer ces statistiques pour oublier de les débloquer jusqu'à ce que j'aie signalé le problème.
31 mars 2015
Merci de bien vouloir me débloquer les statistiques "basiques" de Justinpetitcoucou, restées bloquées depuis le 14 mars - cf. avis du 25 mars sur Justin.
2 avril 2015
Merci de m'avoir rendu les statistiques de Justin.
7 mai 2015
Je n'ai plus de statistiques depuis deux jours, ni "basiques" ni "avancées".
10 mai 2015
Retour des statistiques "basiques". Merci. Manquent encore les statistiques "avancées".
14 mai 2015
Toutes mes statistiques sont de retour depuis hier. Merci.
3 octobre 2015
Depuis hier, les compteurs de mes statistiques avancées sont tous à zéro. Merci de me les rendre.
Il est toujours intéressant de voir rappeler la loi.
En l’occurrence, en tant que victime, je ne peux que me réjouir de voir rappeler l’existence de droits qui sont aussi les miens, même s’ils ne me sont toujours pas reconnus par un certain nombre de magistrats, ceux qui continuent à garantir en violation des lois de la République française à leurs protégés du crime organisé le droit imprescriptible et inaliénable de voler, violer, massacrer, tuer de nombreuses personnes dont mes proches et moi-même du seul fait que j’ai jadis refusé de mettre mes compétences d’ingénieur d’études en informatique au service de leurs activités criminelles, et de surcroît, comme le fait leur cheftaine Josette Brenterch du NPA de Brest depuis de nombreuses années, et notamment sur la toile depuis juin 2010, celui de s’en vanter publiquement et de faire ainsi connaître à de très larges tranches de la population ce qui attend toute personne qui refuse d’obéir aux ordres illégaux ou illégitimes de ces terroristes.
Cela dit, en date du 2 décembre 2015, ces gens qui ont toujours bénéficié de la complicité de magistrats corrompus viennent d’essuyer un premier échec pour eux cuisant au sens où la Cour d’Appel de Rennes a annulé ma condamnation du 11 juin 2013 sur dénonciations calomnieuses de Josette Brenterch d’août et décembre 2011.
Je rappelle qu’avec cette procédure elle tentait de me faire taire sur la réalité de ma propre existence et condamner très lourdement pour avoir osé publier sur mon ancien blog « Un petit coucou » chez OverBlog des démentis et rectificatifs faisant suite à ses campagnes de calomnies publiques à mon encontre.
La société OverBlog, également condamnée en première instance pour « complicité », a comme moi été relaxée de tous les chefs de poursuites en appel. Elle était défendue par Maître Bernard Lamon.
Marine Le Pen risque jusqu’à cinq ans de prison pour ses tweets d’exécutions de Daech
Geoffrey Bonnefoy, publié le 17/12/2015 à 11:55 , mis à jour à 11:57
Les messages publiés sur le réseau social, mercredi, par Marine Le Pen tombent sous le coup de la loi, assure l’avocat Bernard Lamon à L’Express. La présidente du Front national encourt jusqu’à cinq ans de prison.
Retirer une photo ne changera rien. Marine Le Pen risque jusqu’à cinq ans de prison ferme et 75 000 euros d’amende pour avoir publié sur son compte Twitter, mercredi, des images sanglantes de propagande de l’organisation État islamique, montrant des exécutions d’otages. Parmi elles la dépouille, de l’américain James Foley, décapité en août 2014 par le groupe terroriste.
Des messages publiés par la présidente du Front national, battue aux régionales en Nord-Pas-deCalais-Picardie dimanche dernier, en réponse au journaliste de BFMTV Jean-Jacques Bourdin qu’elle accuse, à tort, d’avoir dressé un « parallèle » entre son parti Daech, qui a revendiqué les attentats du 13 novembre.
« Les messages de Marine Le Pen tombent sous le coup de la loi, assure à L’Express Bernard Lamon, avocat spécialisé dans les problématiques liées au numérique. En l’occurrence, l’article 222-33-3 du Code pénal, qui vise à lutter contre la publication de photo d’actes de barbarie et qui punit l’enregistrement et la diffusion de ces images ». « Marine Le Pen a franchi une ligne », ajoute l’avocat, qui souligne que la justice est de plus en plus sévère face à ce type de faits.
Retirer une photo sur trois n’annule pas l’infraction
Face au tollé provoqué – ses tweets ont été condamnés par Manuel Valls et par la famille de l’otage américain, et une enquête préliminaire a été ouverte pour « diffusion d’images violentes » – Marine Le Pen a retiré la photo montrant le corps de l’ex-otage. Auprès de l’AFP, elle explique, très maladroitement, qu’elle ne savais pas « que c’était une photo de [lui]. Elle est accessible par tous sur Google. J’apprends ce matin que sa famille me demande de la retirer. Bien évidemment, je l’ai aussitôt retirée ». Pour l’heure, les deux autres tweets montrant un otage brûlé vif et un second en train de se faire écraser sous un char sont toujours en ligne.
Avant la publication de ses tweets, relayés par des cadres du parti, Marine Le Pen aurait demandé conseil à Wallerand de Saint-Just, l’avocat du FN, explique ce jeudi matin Le Parisien, pour savoir ce qu’elle risquait. Rien, lui aurait répondu en substance celui qui a été battu aux régionales en Ile-de-France dimanche dernier. Visiblement, ce dernier n’était pas au courant de l’existence de ce nouvel article de loi qui punit la diffusion d’images de violence, daté du 4 août 2014. Et retirer une photo sur trois n’annule rien. « L’infraction est caractérisée, mais le tribunal pourra tenir compte de son geste », précise l’avocat. Marine Le Pen devra donc s’expliquer devant la justice.
De Saint-Just dément que Marine Le Pen l’ait consulté avant
Contacté par L’Express, Wallerand de Saint-Just dément avoir eu Marine Le Pen au téléphone avant qu’elle ne publie les images en question. La publication de ces tweets, « c’est un geste politique, elle ne consulte pas son avocat avant », explique-t-il, précisant cependant avoir bien reçu un coup de fil de la présidente du FN après la déclaration de Bernard Cazeneuve, lorsqu’il a expliqué qu’il avait signalé les images à la police.
Au téléphone, il assure être parfaitement au courant de l’article 222-33-3 du Code pénal, et est persuadé que Marine Le Pen ne risque rien. Selon lui, « l’article ne concerne que ceux qui ont capté ces images, pas ceux [des personnes tierces, NDLR] qui les diffusent! ». Sauf que ce dernier explique bien que « le fait de diffuser l’enregistrement des [...] images [de violence, NDLR] est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 75 000 euros d’amende ».
Publication: 17/12/2015 11h07 CET Mis à jour: il y a 4 heures
POLITIQUE – Quand Marine Le Pen a publié les photos des exécutions de Daech pour protester contre l’émission de Jean-Jacques Bourdin, elle n’imaginait peut-être pas tout à fait les proportions que cette polémique allait prendre. Et pour cause, les parents du journaliste américain James Foley, décapité par l’organisation jihadiste, se sont indignés de la publication sur le compte de la présidente du FN d’une photo de leur fils décapité.La photo du journaliste a d’ailleurs été retirée du compte Twitter de l’intéressée, suivie par quelque 8 millions d’abonnés.
Mais alors qu’une enquête a été ouverte pour « diffusion d’images violentes », plusieurs cadres du Front national sont venus voler au secours de Marine Le Pen sur le réseau social. Et selon eux, la publication de ces images de propagande par Marine Le Pen s’apparente à la diffusion de celle du petit Aylan, enfant kurde échoué sur une plage en septembre dernier. Un cliché qui avait ému le monde entier et qui s’était retrouvé à la une de la presse internationale.
De l’eurodéputée frontiste Sophie Montel, à des responsables locaux du parti d’extrême droite, cet argumentaire a été plusieurs fois partagé et repris par des sympathisants frontistes. Le compagnon de Marine Le Pen, Louis Aliot, a également « retweeté » cet argument. Interrogée par Le Lab, la présidente du FN a d’ailleurs adopté la même ligne de défense expliquant que la presse avait été « moins prude pour diffuser massivement la photo du petit Aylan ».
Pourquoi ça ne tient pas
Ce contre-argument employé par certains élus d’extrême droite ne pèse pas bien lourd. D’abord, la photo du petit garçon n’est pas le fruit d’une mise en scène à des fins de propagande comme le sont les clichés d’exécutions de Daech, qui ont justement vocation à intimider les opinions publiques occidentales.
De la même façon, à part les organes officiels de l’organisation jihadiste comme le magazine Dabiq (ou sa version francophone Dar Al Islam), aucun titre de presse n’a publié les clichés publiés hier par Marine Le Pen « en l’état », sans prendre un minimum de précautions (retouches, floutage etc.). De même, peu de titres avaient publié la photo de Aylan face contre terre, préférant un cliché moins choquant montrant un policier turc porter le corps (voir ci-dessus).
En résumé, comme Daech, Marine Le Pen a partagé des contenus sciemment élaborés pour choquer (ce qui n’était pas le cas de la photo de presse partagée par Manuel Valls en septembre pour dénoncer le drame des migrants).
Aussi, les cadres du Front national, Marine Le Pen en tête, dénonçaient en septembre « l’utilisation » de la photo d’Aylan « à des fins politiciennes ». « C’est presque ignoble », disait sur ce point la présidente du Front national. Or, force est de constater que ce sont aujourd’hui ceux qui dénonçaient l’instrumentalisation du petit Aylan qui l’utilisent aujourd’hui pour justifier le dérapage de Marine Le Pen. Ce qui, outre l’engagement moral, n’est pas le moindre des paradoxes.
De nombreuses voix pressent le gouvernement de légiférer contre l’ONG «Rompre le silence», dont les vétérans dévoilent, depuis bientôt douze ans, les coulisses de l’occupation en Cisjordanie.
Correspondant à Jérusalem
Le gouvernement de Benyamin Nétanyahou durcit le ton contre d’anciens conscrits de l’armée israélienne. Réunis au sein de l’ONG Rompre le silence, ceux-ci dénoncent, depuis 2004, les pratiques de l’armée dans les Territoires palestiniens et sont devenus la bête noire de la droite nationaliste. Mardi soir, le ministre de l’Education a annoncé son souhait de leur interdire l’accès aux établissements scolaires. Peu auparavant, son collègue en charge de la .Défense avait indiqué vouloir les bannir des bases militaires. «Ces décisions n’auront pas de conséquences pratiques dans le mesure où nous intervenons très peu dans ce type d’enceintes, réagit Avihai Stollar, l’un des porte-paroles de l’ONG, mais elles s’inscrivent dans une campagne inquiétante qui vise à faire taire un certain nombre de groupes légitimes en raison de leurs prises de position.»
Fondée par d’anciens soldats qui servirent à Hébron durant la seconde intifada, l’association Rompre le silence diffuse régulièrement des recueils de témoignages livrés par des vétérans, en général sous couvert de l’anonymat, sur le déroulement de leurs missions. En mai 2015, elle a ainsi publié un volumineux rapport sur les coulisses de l’opération «Bordure protectrice», qui a fait près de 2.200 morts dans la bande de Gaza. «Les règles d’engagement transmises aux soldats sont les plus permissives jamais portées à notre connaissance», affirmèrent alors les responsables de l’ONG, qui dénoncèrent «une politique de tirs indiscriminés» et accusèrent l’armée d’avoir violé son propre code éthique. Ce «J’accuse» tonitruant, largement relayé par les médias internationaux, contribua à attiser la colère d’une large partie de la société israélienne contre «Rompre le silence». Le gouvernement promit, dans la foulée, de légiférer contre plusieurs ONG accusées de dénigrer Israël.
En début de semaine, les parents de sept soldats morts au combat ont écrit au ministre de la Défense afin de dénoncer le financement de Rompre le silence par plusieurs gouvernements européens. «Il est impensable, écrivent-ils, que cette organisation manipulée par l’étranger puisse agir plus longtemps contre les intérêts de l’Etat d’Israël. Vous avez le pouvoir, au gouvernement comme à la Knesset, de stopper ce phénomène.» «Comment est-il possible que des officiers accomplissent une mission sacrée et risquent leur vie pour affronter ensuite les accusations diffamatoires formulées à leur encontre?», s’est insurgée Michal Sarel, l’une de ces mères endeuillées. Les auteurs du courrier pressent en particulier le gouvernement d’adopter un projet de loi qui permettrait de limiter le financement de ces associations par des bailleurs étrangers.
Presque simultanément, l’ONG ultranationaliste Im Tirztu a diffusé une vidéo incendiaire qui désigne explicitement plusieurs organisations hostiles à l’occupation de la Cisjordanie comme autant d’«agents» stipendiés par l’étranger pour œuvrer à l’affaiblissement d’Israël. «Pendant que nous combattons le terrorisme, ils nous combattent», accuse notamment ce film d’un peu plus d’une minute, qui cible nommément les responsables des associations Rompre le silence, B’Tselem, HaMoked, et Comité public contre la torture. La vidéo, qui s’est propagée à toute vitesse sur les réseaux sociaux, a été condamnée par une large partie de la classe politique, qui accuse Im Tirtzu de jouer avec le feu en désignant des responsables associatifs à la vindicte populaire.
«C’est la première fois que nous assistons à une telle campagne d’incitation à la haine contre des ONG», constate Avihai Stollar, le porte-parole de Rompre le silence, qui affirme prendre la situation «très au sérieux». «Contrairement à ce qu’affirme le ministre de l’Education, nous n’avons jamais appelé au boycott d’Israël, illustre-t-il. Mais ce type d’accusation permet à la droite de balayer le nécessaire débat sur les conséquences néfastes de l’occupation.»
Des vétérans de l’armée israélienne ont rejoint les rangs de Daesh
14 déc. 2015, 16:31
Source: Reuters
Israël vient de révéler que des dizaines de ses concitoyens ont voyagé illégalement vers l’Irak et la Syrie pour combattre aux côtés de Daesh.
Relayée par plusieurs sites d’information, la nouvelle faisant état de l’intégration d’un ancien combattant de l’armée israélienne parmi les troupes de Daesh, a été confirmée par la Sécurité intérieure israélienne. «Ce jeune homme a rejoint Daesh depuis un an», a indiqué le Shin Betsh, organisme israélien chargé, entre-autre, du contre-espionnage. Selon cette entité, environ 35 Arabes israéliens figureraient au sein de l’organisation terroriste. Plusieurs sources judiciaires ont confirmé quant à elles que plusieurs Arabes israéliens tentés de la rejoindre, ont été arrêtés et ont écopé de lourdes peines de prison.
De son côté, le site Walla News a dévoilé plusieurs éléments concernant le dernier individu recensé ayant quitté le territoire israélien sans toutefois divulguer son nom. Il serait originaire d’un village arabe du nord pays et aurait réussi à gagner la Syrie en passant par la Turquie. Ce dernier a notamment servi dans la brigade d’infanterie Givati, une unité stationnée près de Gaza et qui mène souvent des opérations militaires dans l’enclave palestinienne avant d’être renvoyé de celle-ci en janvier 2014. Le motif de ce renvoi reste pour l’heure secret.
En Octobre dernier, deux combattants de Daesha apparentés à des Arabes israéliens par l’état hébreu, avaient menacé les Juifs de Palestine en diffusant une vidéo en hébreu.
Museler les organisations de défense des droits humains, un objectif de la droite israélienne
La Knesset a ouvert sa session d’hiver le 12 octobre. Dans l’atmosphère actuelle, la focalisation sur la « sécurité » va de pair avec la dénonciation de toute pensée « déviante ». À l’ordre du jour : des propositions de loi pour brider sévèrement les moyens des ONG des droits fondamentaux. Et lundi 19, la commission des lois, opposition incluse, a voté en faveur d’une interdiction d’entrée et de résidence en Israël à tout non-citoyen qui prône le boycott de l’État.
«La droite ne me fera pas taire».
Slogan de La Paix maintenant lors de la marche internationale pour les droits humains de Tel Aviv.
Oren Rozen, 9 décembre 2011.
Le Parlement israélien a ouvert le 12 octobre sa session d’hiver dans une ambiance d’hystérie — alimentée par les médias audiovisuels — qui affecte son opinion publique avec les agressions répétées à l’arme blanche (au couteau, au cutter ou même au tournevis) perpétrées par des Palestiniens, jeunes la plupart du temps, contre des colons dans les territoires occupés ou contre des civils israéliens en Israël. Malgré les appels au calme de Mahmoud Abbas et une répression vigoureuse menée par l’armée israélienne, ce mouvement de révolte autour de Jérusalem, qui fait suite à des provocations successives menées par la frange la plus mystique du sionisme religieux, ne paraît pas faiblir. Et par sa répression tous azimuts, Israël participe dans la phase actuelle à son élargissement : du 1er octobre, quand deux colons ont été assassinés en Cisjordanie, au dimanche 18, on dénombrait 7 morts israéliens, tous tués par des attaques à l’arme blanche, ainsi qu’une trentaine de blessés, et 44 morts (dont une vingtaine de fauteurs des attentats) et plus d’une centaine de blessés du côté palestinien. À Gaza, 7 Palestiniens ont été tués pour avoir manifesté devant les barbelés qui entourent la bande de territoire, et une femme enceinte de 30 ans, ainsi que son enfant de 2 ans, ont été tuées le 12 dans le bombardement de leur maison, qui a aussi blessé 24 Palestiniens.
La « situation sécuritaire » dominera donc les débats de la Knesset. Avant même leur ouverture, le ton avait été donné. Le ministre de la défense Moché « Bougie » Yaalon a appelé les Israéliens détenteurs d’armes à sortir désormais de chez eux en s’en munissant. Meilleur moyen, sans doute, pour faire « baisser le niveau des violences ». Dans le droit fil des punitions collectives menées par l’armée israélienne depuis toujours dans les territoires occupés, les propositions visant à accentuer la répression se multiplient sur les ondes. Ainsi le processus légal, généralement de deux ou trois jours, menant à la destruction des maisons des « familles de terroristes », systématiquement mis en œuvre depuis 1967, devrait être « raccourci », a promis Benyamin Nétanyahou. Insuffisant pour le ministre de l’éducation, Naftali Bennett, qui demande que chaque attaque « terroriste » soit suivie d’une annonce de nouvelles constructions de colonies. Le pire, peut-être, est constitué de ces foules déchaînées qui, dans plusieurs cas, ont appelé les soldats ou les policiers à tuer « le terroriste », y compris lorsque celui-ci — et dans un cas celle-là — était désarmé. Ce qu’ils ont fait, avant d’être acclamés par les voyeurs et présentés ensuite comme des « héros de la nation ».
La force et rien d’autre
Pendant ce temps, une vidéo fait le tour de YouTube. On y voit un vieux Palestinien, barbe blanche et keffieh autour de la tête, s’approcher d’un groupe de soldats israéliens et les invectiver avec virulence. Face aux militaires armés, l’homme n’a que sa parole. « N’avez-vous pas honte ? Vous tuez nos enfants pour des jets de pierre. Vous devez partir d’ici ». Quelques minutes durant, les soldats essaient de le repousser, de plus en plus fermement. Mais le vieil homme poursuit ses invectives. Jusqu’à ce qu’on entende le double tir d’une arme automatique. Et qu’on le voie s’affaler, blessé, à quelques mètres des soldats. De quoi, sans doute, faire taire la colère palestinienne…
En Israël, un dicton fait fureur : « Ce qui ne marche pas par la force marchera avec encore plus de force ». Avec un tel état d’esprit, la révolte palestinienne ne peut être perçue que comme la manifestation d’une barbarie antijuive à mater immédiatement. La force, rien d’autre que la force n’offre de solution, puisque les Israéliens eux-mêmes sont supposés n’avoir aucune part dans le déclenchement de cette révolte. Et même lorsqu’elle n’offre de facto aucune autre solution que d’attendre une future et inéluctable reprise des affrontements, la force n’aura échoué que parce que son usage aura été insuffisant la fois d’avant. CQFD.
Il eut été surprenant que le renforcement constant de cette pensée politique reste sans conséquence sur la société israélienne elle-même. Dans l’atmosphère d’hystérie collective activée par la droite nationaliste, les extrémistes agissent avec de plus en plus de confiance, comme l’ont montré récemment le succès des activistes religieux militant pour la « reconstruction du Temple » à Jérusalem en lieu et place de la Mosquée Al-Aqsa, l’un des lieux saints de l’islam. La chasse à la « cinquième colonne » (les Palestiniens citoyens israéliens) s’élargit désormais à la catégorie des « traîtres » de l’intérieur : ces Israéliens juifs qui tournent le dos à la politique et aux crimes menés par leurs dirigeants.
Des ONG « agents de l’étranger »
Sur le bureau de la Knesset figurent donc deux projets de loi déposés par des députés du Likoud et des partis ultranationalistes. Le premier l’a été par Yinon Magal, député du parti Le Foyer juif, dont le leader, Naftali Bennett, est un religieux partisan farouche de la colonisation et de la main de fer à l’égard des Palestiniens. Magal propose d’identifier toute ONG recevant plus de 50 000 dollars (40 000 euros) de contributions d’une « entité politique étrangère » comme étant un « agent de l’étranger ». Une « entité politique étrangère », selon la loi israélienne, est un organisme tirant ses revenus pour 51 % ou plus de financements publics non israéliens. Dès lors, une organisation définie comme « agent de l’étranger » se verrait obligée d’indiquer dans tout courrier cette caractérisation. Elle serait confrontée au refus légal de tous les organismes étatiques de coopérer avec elle et serait soumise à une taxation de 37 % des fonds qu’elle recueille (contre zéro à ce jour).
Une autre proposition de loi, déposée en juin par le député Betzalel Smotrich, également du Foyer juif, dite « Loi sur les ONG », obligerait les organisations « agents de l’étranger » à apposer une imposante étiquette d’identification rappelant leur nature sur toute lettre, publication, document ou tract qu’elle diffuserait.
Dans les deux cas, il n’est fait aucune mention spécifique des ONG de défense des droits humains. Mais brider leur activité est bien le seul objet de ces projets de loi. Car seules elles pourraient en être les victimes, dès lors que les associations prônant ou organisant la colonisation des territoires palestiniens ne reçoivent pas de soutien financier d’organismes publics étrangers. Quel État voudrait apparaître comme contrevenant sans fard au droit international ? En revanche, les mouvements coloniaux jouissent de soutiens financiers internationaux privés d’envergure, en particulier aux États-Unis. Ils proviennent d’associations privées et de riches mécènes, tant juifs qu’issus de la mouvance religieuse dite « chrétienne sioniste » qui, au sein de l’évangélisme « born again », constitue le fer de lance du soutien aux colons israéliens les plus fanatiques. Si ces lois étaient votées, les associations pro-colonisation, elles, continueraient de bénéficier de tous les avantages et exemptions fiscales allouées aux ONG.
Au fond, les promoteurs de ces lois masquent peu leur objectif : faire taire les seules ONG et organisations de la société civile (OSC) israéliennes luttant contre la colonisation des Palestiniens. Symboliquement, le projet de loi du député Magal a été déposé le 23 juin de cette année, au lendemain même de la remise du rapport des Nations unies sur l’offensive israélienne à Gaza à l’été 2014. À l’époque, les ONG israéliennes avaient été vilipendées par la droite nationaliste comme ayant fourni à l’ONU l’essentiel du matériel démontrant ses allégations sur les crimes de guerre de l’armée israélienne à Gaza. Alors députée, Ayelet Shaked avait déclaré : « Ceux qui haïssent Israël ne parlent pas forcément une langue étrangère. Mais ils (…) jouissent d’énormes soutiens financiers de la part de pays étrangers. Cet argent est contaminé, corrompu, son objectif est de subventionner la haine de soi et des actes épouvantables. Il s’agit rien moins que d’une cinquième colonne ».
Depuis, Shaked a fait du chemin : elle est aujourd’hui ministre de la justice du gouvernement Nétanyahou. Pour information, parmi les principaux États ou groupes d’États donateurs à ces ONG israéliennes, l’Union européenne vient en tête, suivie des États-Unis ; la Suède, le Danemark, les Pays-Bas et la Suisse, par exemple, sont réunis au sein du Programme commun pour les droits de l’homme et le droit humanitaire international ; la Norvège, enfin, est un donateur important à ces ONG. Dans l’objectif de préserver Israël de toute contamination de la « mal-pensance », le député Magal a proposé, le 19 octobre, d’ajouter un objectif à son projet de loi : celui d’interdire de présence sur le territoire israélien à tout individu non citoyen de l’Etat ou même résident permanent qui appellerait au boycott d’Israël. Le Jerusalem Post indique que cette loi s’étendrait aux partisans du boycott des seuls produits issus des colonies dans les Territoires palestiniens occupés. Des députés issus des partis de la coalition gouvernementale – le Likoud, le Foyer juif, Koulanou (Tous ensemble), le Shas (religieux orthodoxes séfarades) et le Judaïsme unifié de la Thora (religieux orthodoxes ashkénazes) ont signé cet ajout au projet de loi — mais aussi des députés d’opposition du parti centriste Yesh Atid (Il y a un avenir) et de l’ex-parti travailliste. Prochaine étape, dans cette logique, l’expulsion ou l’incarcération des citoyens israéliens mal pensants.
L’irrésistible ascension des ultra-nationalistes
Pourquoi cette soudaine crispation du pouvoir contre les « droits-de-l’hommistes » ? La société israélienne se caractérise désormais par le formidable renforcement des mentalités coloniales qui s’y est développé après l’échec des négociations de paix de Camp David qui, en juillet 2000, avaient réuni Israéliens, Palestiniens et Américains. Ehoud Barak, le premier ministre israélien d’alors, avait convaincu son opinion publique qui ne souhaitait rien entendre d’autre qu’Israël avait présenté une offre politique d’une exceptionnelle générosité, refusée par le camp adverse. Deux mois plus tard éclatait la seconde intifada palestinienne. Très vite, Barak le travailliste a cédé la place à Ariel Sharon, le chef du Likoud, le parti historique de la droite nationaliste en Israël. Depuis, cette dernière n’a plus cessé de gouverner le pays, au rythme de ses opérations militaires : dans les territoires de Cisjordanie en 2002, au Liban en 2006, contre Gaza en 2008-2009 et en 2014. Mais il y a plus : cette droite a légitimé un discours public et des attitudes de ses dirigeants de plus en plus ouvertement racistes à l’égard des Palestiniens (ainsi qu’envers les immigrés africains résidant en Israël).
Cependant, durant les quinze années ayant suivi l’échec du processus d’Oslo qui devait mener à une paix israélo-palestinienne, la droite nationaliste n’est pas seule à s’être radicalisée. La gauche, de plus en plus minoritaire électoralement (jusqu’à l’émergence récente d’un important « parti arabe » regroupant toutes les composantes politiques des Palestiniens d’Israël en un front unifié) n’est pas non plus restée immobile. Elle a diminué en nombre mais s’est aussi radicalisée. Avec la seconde intifada, une série d’ONG et de groupements politiques prônant le soutien aux Palestiniens et/ou la coopération avec eux a émergé en Israël, de Machsom Watch, mouvement de femmes venant se poster aux barrages imposés par l’armée à la population arabe de Cisjordanie, jusqu’à Breaking the Silence, ce regroupement d’anciens militaires témoignant contre les exactions de l’armée dans les territoires occupés, en passant par Taayush (Vivre ensemble, en arabe), qui réunit des centaines de jeunes juifs et arabes pour l’aide aux Palestiniens, sans oublier B’Tselem, la principale organisation de défense des droits humains (créée en 1989 durant la première intifada) et d’autres associations de moindre envergure (Médecins pour les droits de l’Homme, Rabbins pour les droits de l’Homme, etc.). Ensemble, elles réunissent plusieurs milliers de militants réguliers ou occasionnels.
Si aujourd’hui ces ONG font l’objet d’une tentative de mise au pas, c’est que la direction politique du pays, comme sa population juive, se sentent de plus en plus isolés sur le plan international. Ce phénomène est indubitable dans l’opinion publique mondiale et aussi, à un degré bien moindre mais tout aussi indubitable, sur le terrain des institutions internationales. Cet isolement a pour unique fondement le rejet par le reste du monde de la politique menée par Israël envers les Palestiniens, à l’exclusion de quelques rares mouvements fortement marqués à droite, comme le parti républicain aux États-Unis ou des mouvements anti-immigration en Europe, pour lesquels Israël fait littéralement figure d’État pionnier. Et plutôt que de remettre en cause sa politique coloniale, la direction du pays et son opinion publique préfèrent, en l’absence de toute autre stratégie, recourir à la sempiternelle répression : envers les Palestiniens, comme toujours, et désormais également envers ceux des Israéliens qui dénoncent cet état de fait.
Dès le lendemain des attentats du vendredi 13 novembre 2015, plusieurs médias avaient rappelé que le Bataclan était régulièrement menacé depuis plusieurs années.
En effet, un certain nombre d’organisations ne supportait plus depuis l’élection de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République française le 6 mai 2007 la provocation que constituait pour elles l’organisation au Bataclan de galas au profit d’unités de la police ou de l’armée israéliennes depuis 2004.
Le Canard Enchaîné a révélé ce mercredi qu’une information judiciaire avait été ouverte le 13 juillet 2010, mais qu’elle s’était terminée par un non-lieu le 14 septembre 2012.
VIDEO. Le Bataclan était bien sous la menace d’un attentat en 2010
JUSTICE D’après « Le Canard Enchaîné », un juge d’instruction a enquêté entre 2010 et 2012 sur ce dossier…
D.B.
Publié le 16.12.2015 à 09:27
Mis à jour le 16.12.2015 à 11:32
L’information avait déjà filtré sur le fait que le Bataclan avait été visé par plusieurs menaces d’attentats avant l’attaque du 13 novembre. Mais le Canard Enchaîné de ce mercredi révèle qu’une information judiciaire avait été ouverte le 13 juillet 2010 sur un projet d’attentat visant la salle de spectacles. Le juge d’instruction a enquêté deux ans sur ce dossier. Mais l’instruction judiciaire s’est terminée par un non-lieu le 14 septembre 2012. Les propriétaires du Bataclan n’auraient même pas été informés de ces menaces Du coup, la salle de spectacles ne faisait pas l’objet d’une surveillance particulière ces dernières années.
Des mystérieuses révélations à l’origine de l’affaire
A l’origine de cette enquête : un attentat qui s’est déroulé le 22 février 2009 au Caire en Egypte et qui a fait 24 blessés et un mort. Une suspecte française est arrêtée. Elle aurait raconté aux enquêteurs qu’un de ses amis, Farouk Ben Abbes, avait pour « projet de faire exploser le Bataclan ». Dans son journal intime, elle aurait écrit : « Le patron (de cette salle) est un juif qui finance l’armée israélienne. »
Forts de ces informations, plusieurs victimes du 13 novembre auraient demandé que des liens soient établis entre le dossier de 2010 et celui sur l’attaque du Bataclan le 13 novembre dernier. Car Farouk Ben Abbes serait un proche de Fabien Clain, le Français qui a revendiqué les attentats du mois dernier au nom de Daesh.
Attentats à Paris: Pourquoi ces lieux, pourquoi ces cibles?
TERRORISME En visant une salle de concert, un stade, un restaurant et un bar, les terroristes ont visé des lieux de fête et de détente…
R.S.
Publié le 14.11.2015 à 12:21
Mis à jour le 14.11.2015 à 15:38
Six lieux parisiens, principalement situés dans les 10e et 11e arrondissements de Paris, tous visés dans un laps de temps resserré. Les attentats ont tué au moins 128 personnes (dont 8 assaillants) dans la Capitale et autour du Stade de France. Mais les explications sur le choix des lieux ciblés par les terroristes et le jour choisi pour frapper la Capitale restent encore assez floues.
Pourquoi l’Est parisien ? 11 mois après les attentats de Charlie Hebdo et de l’hyper Cacher de la Porte de Vincennes, c’est encore l’Est parisien qui est visé par les terroristes. Le Bataclan, le restaurant Le Petit Cambodge ou le bar La Belle Equipe, sont tous situés dans un rayon de moins d’1,5km du siège de la rédaction de Charlie Hebdo. Le 11e arrondissement était devenu depuis l’un des principaux lieux de mémoire parisien, notamment la Place de la République, couvertes de messages en hommage aux victimes. Le quartier, notamment les synagogues, était également sous surveillance militaire jour et nuit depuis les événements de janvier dernier. Mais la vie de quartier, festive le week-end, avait repris ses droits. Les kamikazes auraient voulu montrer qu’ils pouvaient encore toucher un lieu symbolique, sous contrôle policier du moins en apparence. L’Est parisien, autour du Canal Saint-Martin, du Boulevard Richard-Lenoir jusqu’à Bastille, est aussi considéré comme un lieu prisé des jeunes de 20 à 30 ans, branchés et fêtards, voire bobos et hipsters. Dans son communiqué de revendication, Daesh décrit Paris comme « la capitale des abominations et de la perversion. »
Pourquoi une salle de concert ? Avec au moins 82 morts vendredi soir, la salle de concert du Boulevard Voltaire est le lieu le plus touché. Cette salle de capacité moyenne n’a sûrement pas été choisie au hasard par les kamikazes qui, selon plusieurs témoins, auraient ouvert le feu sur la foule aux cris de « Allah Akbar ». Depuis plusieurs mois, l’idée d’attaquer une salle de concert bondée aurait émergé dans l’esprit des têtes pensantes de Daesh. La DGSI aurait été avertie depuis août de cette menace précise. Un Parisien de 30 ans avait été arrêté en août à son retour de Syrie, expliquant qu’il avait pour mission de passer à l’acte dans une salle de concert. Le Bataclan faisait salle comble samedi soir, alors que le groupe de métal populaire Eagle of Death Metal, s’y produisait. « Une fête de perversité pour des centaines d’idolâtres», selon le communiqué de Daesh. Par le passé, la salle avait déjà été visée par des menaces d’islamistes radicaux dans la mesure « où ses propriétaires sont juifs », comme le disait un autre islamiste en 2011 dans les bureaux de la DCRI. Depuis septembre, la salle a été rachetée par le groupe Lagardère. Au milieu des années 2000, elle était également un lieu de conférence d’organisations juives, notamment le « Magav », une unité de garde-frontières dépendant de la police d’Israël, ce qui lui aurait valu de nombreuses menaces.
Pourquoi le stade de France ? Il y a d’abord le symbole d’un rassemblement autour d’un événement sportif, le match France-Allemagne « des deux pays croisés », comme le présente Daesh. A Saint-Denis, les terroristes ne sont peut-être pas parvenus à mettre en place leur plan initial dans la mesure où le public du Stade de France est resté dans l’enceinte après les deux premières explosions. La présence de François Hollande en tribunes est également un élément à prendre en compte. Qualifié d’« imbécile » dans le communiqué de Daesh, il est ciblé pour sa politique étrangère. « Hollande n’a pas à intervenir en Syrie », auraient notamment indiqué les assaillants au Bataclan selon des témoins. En janvier dernier, le terroriste Amédy Coulibaly avait aussi pointé la responsabilité du président lors de sa prise d’otage dans l’Hyper Cacher de la Porte de Vincennes.
Pourquoi le 13 novembre 2015 ? Aucune explication n’a été donnée à cette heure, malgré la revendication des attentats par Daesh. Les idées jetées sur les réseaux sociaux n’ont donc qu’une valeur d’hypothèse, à base de théories du complot. Un pied de nez en cette journée mondiale de la gentillesse ? Un malheur de plus en ce vendredi 13 ? Une autre théorie basée sur des chiffres erronés a été largement reprise samedi soir, en établissant un parallèle avec la tragédie de Charlie Hebdo : Il y a 11 mois et 9 jours, soit 11/09 ». Au-delà des erreurs factuelles, ce 13 novembre a bien des allures de 11 septembre.
Attentats à Paris : les salles de concerts étaient menacées
Ces dernières années, le Bataclan avait été la cible à plusieurs reprises de menaces, au motif qu’il accueille chaque année une soirée de gala de soutien à l’armée des frontières israélienne. (LP.)
Les attaques simultanées qui ont frappé Paris, vendredi, notamment le Bataclan, interviennent alors que les salles de spectacles avaient récemment été désignées comme cibles par des partisans du groupe Etat islamique. Un Français arrêté le 11 août dernier après un voyage en Syrie avait reçu d’un commanditaire la consigne de commettre un attentat dans «l’idéal» lors d’un concert.
Comme le souligne sur Twitter le journaliste David Thomson, une image de propagande jihadiste diffusée ces derniers mois et légendée «Le Jihad, c’est pas qu’en Syrie» montre une foule acclamant un groupe de musique.
Le Bataclan avait lui-même été menacé à plusieurs reprises, au motif que la salle accueille chaque année le gala annuel de soutien au Magav, la police aux frontières de l’armée israélienne, organisé par une association juive, le Migdal. En pleine offensive israélienne dans la bande de Gaza, une vidéo diffusée sur Internet en décembre 2008 montrait une dizaine de jeunes, les visages masqués par des keffiehs, s’opposer à ce qu’ils appellent «le gala de la honte».
«Si le Bataclan et le Migdal organisent, comme les années précédentes, un gala pour le Magav, la police des frontières de l’armée israélienne, les gens ne vont plus le supporter et vous allez payer les conséquences de vos actes. La prochaine fois on ne viendra pas pour parler», prévenait le groupe baptisé Resistancepalestine.
En 2006, des tags avaient été inscrits sur les murs de la salle de spectacle au lendemain du gala. Les responsables du lieu y étaient accusés d’accueillir. «des terroristes».
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VIDÉO. Voilà des années que cette salle parisienne était la cible d’antisionistes. Le groupe de rock qui s’y produisait était en tournée en Israël l’été dernier.
Publié le 14/11/2015 à 01:30 – Modifié le 14/11/2015 à 19:51 | Le Point.fr
« Nous avions un projet d’attentat contre le Bataclan parce que les propriétaires sont juifs. » Cette phrase, glaçante au regard de la prise d’otages et du carnage qui aurait fait ce vendredi « une centaine de morts », selon des sources policières, a été prononcée dans les bureaux de la DCRI, en février 2011. Les services français interrogeaient alors des membres de « Jaish al-Islam », l’Armée de l’islam, soupçonnés de l’attentat qui a coûté la vie à une étudiante française au Caire en février 2009. Ils planifiaient un attentat en France et avaient donc pris pour cible la célèbre salle de spectacle parisienne.
Des menaces à répétitions
En 2007 et en 2008, le Bataclan avait déjà été sous la menace de groupes plus ou moins radicaux. En cause : la tenue régulière de conférences ou de galas d’organisations juives, notamment le « Magav », une unité de garde-frontières dépendant de la police d’Israël. En décembre 2008, alors qu’une opération de l’armée israélienne a lieu dans la bande de Gaza, les menaces autour du Bataclan se font plus précises. Sur le Web, une vidéo montrant un groupe d’une dizaine de jeunes, le visage masqué par des keffiehs, qui menacent les responsables du Bataclan à propos de l’organisation du gala annuel du Magav. À l’époque, Le Parisien y consacre un article sans que cette poignée de militants soit véritablement identifiée. Dans la foulée, ce meeting annuel sera reporté.
Depuis, chaque fois qu’une organisation juive se réunit au Bataclan, de nombreux commentaires hostiles fleurissent sur le Web. Pourtant, ces dernières années, ils semblaient s’être estompés. Néanmoins, la presse israélienne rappelait que le groupe de rock Eagles of Death qui se produisait ce vendredi 13 au soir avait effectué une tournée en Israël. Le groupe avait alors dû faire face à plusieurs appels au boycott, ce qui ne les avait pas empêchés de s’y produire.
Nous apprenons avec stupéfaction qu’après les galas tenus à Paris pour l’armée de l’air israélienne, puis pour le bien être du soldat israélien afin de financer des aires de repos pour les soldats et leur famille sur des terres confisquées aux bédouins du Néguev, c’est à nouveau à Paris, au Bataclan, qu’est organisé par le groupe Migdal un Gala qui accueillera le 12 janvier la Police des frontières israélienne “Magav”.
lundi 3 janvier 2005
PARIS, le 31 décembre 2004
M. Dominique de VILLEPIN
Ministre de l’Intérieur
Place Beauvau
75008 PARIS
OBJET : Armée israélienne à Paris
Monsieur le Ministre,
Nous apprenons avec stupéfaction qu’après les galas tenus à Paris pour l’armée de l’air israélienne, puis pour le bien être du soldat israélien afin de financer des aires de repos pour les soldats et leur famille sur des terres confisquées aux bédouins du Néguev, c’est à nouveau à Paris, au Bataclan, qu’est organisé par le groupe Migdal un Gala qui accueillera le 12 janvier la Police des frontières israélienne « Magav ». Il s’agit là d’un corps de l’armée israélienne particulièrement redoutable – appelé avec cynisme par le titre du gala : « les soldats de la paix » – il sévit au coeur des territoires occupés palestiniens et fait subir violences et humiliations quotidiennes à la population civile palestinienne sur les quelques 750 barrages qui entravent la liberté de circulation de toute cette population, enfermée entre les enclaves dessinées par le mur.
Nous sommes indignés qu’une telle manifestation de soutien direct à une armée étrangère d’occupation qui viole toutes les conventions internationales et les droits humains le plus élémentaires puisse se tenir avec votre approbation dans une ville comme Paris, dans un pays comme la France, et cela en contradiction flagrante avec la politique déclarée du gouvernement français. Un tel événement constitue une véritable provocation pour tous ceux qui sont concernés par l’injustice et la violence exercée contre un peuple qui ne réclame que son droit. De telles manifestations ne peuvent que provoquer des sentiments antijuifs en laissant entendre que les Juifs dans leur ensemble soutiennent ce genre de manifestation, d’autant que le grand rabbin de Paris fait partie des invités d’honneur.
Notre sensibilité à toute discrimination nous oblige à souligner de plus que de nombreux événements pacifiques de soutien ou d’information sur la population palestinienne, festival de cinéma, projections ou débats publics, ont été interdits sur le territoire national sous prétexte d’un trouble à l’ordre public totalement théorique et non avéré (parfois sur un simple courrier). Il nous semble évident que c’est la politique du « deux poids deux mesures » pratiquée par les institutions françaises dans ce domaine qui est de nature à troubler l’ordre public, et à aggraver les tensions entre citoyens français en favorisant un vif sentiment d’injustice.
Nous vous prions de croire, Monsieur le Ministre, dans l’expression de notre plus haute considération.
Aux sympathisants de l’UJFP,
A nos partenaires associatifs,
Messieurs et Mesdames de la presse,
MAGAV OSE PARADER DANS UN THEATRE PARISIEN
Magav est la police des frontières israélienne, une unité redoutable de l’armée, connue pour sa brutalité et son racisme envers les Palestiniens. L’association sioniste de droite Migdal annonce pour le 22 janvier à Paris une soirée gala au profit de Magav, composante d’une armée qui inflige une répression particulièrement dure contre les civils dans les territoires occupés. Des collectes et autres soirées de soutien à des armées étrangères qui se déroulent sur le sol français : voilà qui n’entre pas exactement dans la tradition dans ce pays. L’armée israélienne est la seule à bénéficier d’un tel traitement de faveur dans l’Hexagone et ce n’est pas source de fierté, mais plutôt source de honte pour notre pays, surtout de la part d’une armée engagée dans une sale guerre coloniale. Ce n’est malheureusement pas un précédent, car des galas de soutien pour Magav, des soirées « pour le bien-être du soldat israélien » et autres glorifications militaristes continuent à chanter des louages de Tsahal depuis plusieurs années en France. C’est une provocation non seulement contre les Palestiniens mais aussi contre les Français. Notre pays n’a pas vocation à devenir une base arrière pour une puissante armée (la quatrième au monde), régulièrement épinglée par des organismes tels Amnesty International ou des associations israéliennes comme B’tselem, pour ses violations des droits humains. A l’affiche pour cette soirée du 22 janvier il y a des élus de la République comme Eric Raoult (député UMP de la Seine St-Denis), des artistes français comme Enrico Macias et des dirigeants politiques de la droite israélienne comme Benyamin Netanyahou (candidat pour le poste de Premier ministre aux prochaines élections législatives) et le Ministre de la Défense, le général Shaul Mofaz. Déjà l’armée française maintient sa tradition martiale de parader sur les Champs Elysées le 14 juillet, une démonstration militariste digne des pays totalitaires, car la France est l’une des rares (sinon la seule) grande démocratie qui continue de faire courir le bruit des bottes le jour de sa fête nationale. C’est largement assez pour nous, déjà de mauvais goût pour les citoyens épris d’une culture de paix. Alors des armées étrangères en plus, on peut s’en passer. Par ailleurs l’UJFP tient à préciser que les spectacles militaristes comme celui du 22 janvier au profit de Magav ne reflètent en rien la position des Juifs français dans leur ensemble, mais seulement celle de leur frange la plus fanatisée, endoctrinée par le nationalisme belliciste d’un pays qui n’est pas le leur. Nous tenons enfin à signaler que la GUPS (Union générale des étudiants de Palestine – section France) a pris l’initiative d’organiser un rassemblement de protestation devant la salle de spectacles. Ce rassemblement a reçu le soutien de plusieurs associations qui militent pour les droits du peuple palestinien. Pour ceux et celles qui désirent participer à cette protestation, le rendez-vous est fixé à 19 heures le 22 janvier devant le Théâtre du Gymnase, 38 boul. Bonne Nouvelle, 75010 Paris.
Dimanche 21 janvier, à partir de 19h30, un concert au profit des « Gardes Frontières » d’Israël, appelé communément Magav, aura lieu au Bataclan. Le colonel Yossi Adiri, attaché militaire de l’ambassade d’Israël ainsi que Hezi Karp, l’attaché de la Police de l’ambassade d’Israël seront présents à ce gala. En réaction, de nombreuses associations palestiniennes appellent à une manifestation devant le Bataclan, ce dimanche à 19h.
Gala israélien a Paris
Avec le soutient incontestable du Ministère Israélien de la Défense, les « Gardes frontières » d’Israël organisent un Gala en l’honneur de l’armée israélienne. David Kornbluth, l’Ambassadeur d’Israël près de l’UNESCO et Ministre plénipotentiaire ainsi que Le Colonel Yossi Adiri, attaché militaire de l’ambassade d’Israël seront présents accompagnés de Mr Hezi Karp, Attaché de la Police de l’Ambassade d’Israël, du Général Itshak Eytan, Président Mondial de L’Agouda Leemané Ahayal mais aussi de Yohanan Cohen, Lieutenant Colonel de Magav de Jérusalem.
La troupe du Kohav Nolad, « La Nouvelle Star » israélienne et la troupe musicale du MAGAV animeront cette soirée présentée par le rappeur Francky PEREZ. Ce dernier a déclaré dans une interview donnée à « Actualité Juive » : « Un nombre non négligeable de rappeurs prennent, au travers de leurs textes, nettement position pour la cause palestinienne. (…) Nous considérons ce traitement de l’information comme déséquilibré et largement en faveur des Palestiniens. (…)Mon ambition est simplement d’apporter une petite pierre à l’édifice de la véritable information et qu’en dehors de notre communauté, on réalise qu’Israël est la seule démocratie de sa région. »
Le gala est placé sous le slogan : « Le Magav se bat pour moi, mon cœur bat pour Magav ». « Ainsi le thème est annoncé : Le Magav se battrait pour les Juifs de France, et ils lui devraient allégeance ? Cet amalgame permanent entre Israël et Juifs français voulu par des groupes communautaires juifs qui se comportent en « pompiers pyromanes » constitue à la fois un danger pour les Juifs français qu’il place en ligne de mire, mais surtout un danger pour la cohésion sociale de la république. En cela il est en soi perturbateur de l’ordre public. » Peut on lire dans un communiqué de l’Union Juive Française pour la Paix (UJFP).
Le Magav
Cette « police des frontières » israéliennes, connue pour sa présence aux nombreux check points dans les territoires palestiniens, a été créée en 1953 par David Ben Gourion, fondateur historique de l’état d’Israël. ‘Magav’ est l’acronyme de ‘Mishmar Ha-Gvoul’, qui signifie en hébreu, Garde Frontière : elle est la branche anti-émeute de la police israélienne.
Composée d’officiers professionnels et de soldats combattants déployés dans les villes frontalières d’Israël et dans les colonies des territoires palestiniens occupés, Le Magav est aussi responsable de la sécurité de Jérusalem.
Les jeunes israéliens, qui à partir de 18 ans sont appelés à accomplir leur service militaire, peuvent choisir de servir 3 ans au sein de l’armée israélienne ou de cette « police des frontières ». Cette dernière compterait environ 8000 appelés et 8000 volontaires tous répartis en une cinquantaine d’unités combattantes. Arno Klarsfeld, avocat franco-israélien, a effectué son service au sein de cette unité en 2003-2004. Cette unité d’élite militaire a notamment participé aux combats à l’intérieur de la vieille ville de Jérusalem lors de la guerre des 6 Jours en 1967 et de la première Intifada déclenchée en 1987. Cette police paramilitaire, comprend quatre unités de Forces Spéciales se définissant elles mêmes comme étant identiques aux équipes américaines du SWAT (Special Weapons And Tactics), aux forces spéciales anglaises : SAS (Special Air Service), à la force autrichienne Cobra et allemande du GSG-9.
« Encore peu connue il y a deux ans, l’unité Magav recueille désormais l’entière sympathie du grand public grâce à l’action de l’association française Migdal. Cette dernière, active depuis plus de dix ans en Israël, a été désignée en 2004, par l’Association Nationale du bien être du soldat, pour représenter officiellement Magav en France. » Peut on ainsi lire sur le site officiel des « Gardes Frontières » israéliens.
L’union Juive Française pour la Paix (UJFP) décrit cette « police des frontières » comme étant « chargés de la sale besogne de l’occupation illégale des territoires palestiniens : contrôles et harcèlement de la population palestinienne sur les 750 barrages de Cisjordanie, dans les villages et les villes palestiniens, à Gaza, gardes des centres de détention et tribunaux militaires dans les territoires occupés. (…)… Magav est dénoncé depuis des années par les organisations israéliennes des droits humains qui demandent son démantèlement. »
Le message de l’UJFP est clair : « Il n’y a pas de place en France pour une complaisance provocatrice envers l’occupation israélienne et son bras armé. »
Protestation
En réponse à l’organisation de cette soirée, de nombreuses associations appellent à une manifestation devant le Bataclan. « Face à cette provocation honteuse, nous (…) appelons à réagir en citoyens héritiers de la résistance française à l’occupation et de l’Intifada du peule palestinien. » peut on ainsi lire sur le communiqué.
L’Union Générale des Etudiants de Palestine, Génération Palestine ainsi que l’Association France Palestine Solidarité, L’Union Juive Pour la Paix, le CCIPPP et les Femmes en Noires se sont assemblés pour cet appel à manifester devant le Bataclan, dimanche 21 janvier à partir de 19h.
Migdal/Magav : Le même combat pour la paix
Par Ambre Grayman
Ce 13 janvier, se tiendra le gala annuel de l’association Migdal qui œuvre en faveur de l’unité ‘Magav’, l’unité des Gardes-frontières d’Israël. Cette année encore, cet événement, bien qu’entièrement dédié à la paix, a suscité de vives réactions au sein des organisations pro palestiniennes. Pour le président de Migdal, David Bittan, la mobilisation de la communauté juive sera donc plus que jamais nécessaire…
L’association Migdal s’est fixée comme objectif d’aider les jeunes soldats dans leur difficile quotidien en construisant des salles de repos, en envoyant des colis, et en rénovant les « bunkers froids et humides dans lesquels ils font des haltes et dont la seule décoration se résume à des trous dans les murs ».
Le dimanche 13 janvier 2008, un grand gala de soutien à l’unité Magav tentera de récolter les fonds nécessaires au financement d’un centre de réadaptation pour les soldats blessés.
Parmi les autres projets que Migdal espère soutenir en 2008, figurent notamment la création d’un nouveau centre de repos pour les soldats, d’un centre de formation et d’éducation sur l’histoire du peuple juif et la Shoah, ainsi qu’un mémorial pour les 485 soldats de Magav tombés pour la défense d’Israël.
Créée en 1953 par David Ben Gourion, la Police des Frontière, ‘Magav’ (acronyme de ‘Mishmar Ha-Gvoul’, en hébreu : Garde Frontière), est la branche armée de la police Israélienne.
Composée d’officiers professionnels et de soldats combattants, déployés dans les villes frontalières d’Israël, les territoires disputés, et les localités juives de Judée-Samarie, Magav est notamment responsable de la sécurité de Jérusalem, (Vieille ville, Kottel etc), et lutte contre les tentatives d’infiltrations provenant des pays ennemis.
« Ce combat obstiné, sans compromis, cette guerre anonyme, sans publicité et sans gloire sur le terrain mérite toute notre attention » affirme David Bittan, le président de cette association crée par ses soins en 1997.
Désignée en 2004, par l’Association Nationale du Bien Être du Soldat, comme la représentante officielle de l’unité Magav en France, Migdal jouit aujourd’hui de la reconnaissance de tous les soldats de Magav qui bénéficient des petites touches de confort (et de réconfort) apportées par les ‘Tsarfatim’.
Si jusqu’à présent, la livraison de colis, la rénovation et l’ameublement des bunkers représentaient l’essentiel de l’action menée par ces derniers, cette année 2007 a cependant vu naître un nouvel aspect, plus spirituel, de l’aide accordée aux combattants de Magav.
Au mois de novembre, un sépher Thora a en effet été offert à une base militaire située dans le nord du pays. « Cela faisait plus de 2 ans que les soldats priaient sur un sépher Thora qui n’était plus aux normes. La joie était donc à son comble » explique David Bittan.
Ce dernier, extrêmement touché par l’accueil qui est réservé à cet évènement, réalise cependant que la plupart des bases du Magav ne disposent pas de synagogue.
Un manque auquel il décide alors de remédier. 6 synagogues (en préfabriqué) devraient ainsi être créées cette année, et un second sépher Thora offert à une autre base. Entre-temps une centaine de paires de Tephilines auront également été distribuées…
Mais alors que Migdal récolte des fonds pour financer des synagogues, les associations françaises pro palestiniennes ou anti israéliennes l’accusent de financer des armes.
« Le Bataclan (où aura lieu le gala) est assailli de coups de téléphone destinés à dissuader les responsables d’accueillir notre évènement. Des pétitions circulent par ailleurs sur internet pour inciter la mairie à interdire notre soirée.
C’est dommage » déplore David Bittan, qui précise d’ailleurs avoir été interviewé par BBC en langue arabe sur la question.
« Les soldats et les policiers israéliens ne font pas la guerre, ils tentent tout simplement de défendre les civils contre les innombrables ennemis qui ne nous laissent malheureusement aucun répit.
Le 13 janvier, nous comptons bien leur prouver combien nous les aimons et les respectons » conclu David Bittan qui espère que la « communauté manifestera encore une fois sa fidélité à cette mission ».
Le gala aura lieu en présence de S.E. David Kornblut — Ambassadeur d’Israël près de l’UNESCO et Ministre plénipotentiaire, du Colonel Yossi Adiri — Attaché militaire de l’Ambassade d’Israël, du Brigadier-Général Avigdor Kahlani — Président Mondial de L’Agouda Leemané Ahayal et du commandant Israël Itshak- le commandant en Chef des Magav d’Israël.
Côté divertissement, la troupe Kohav Nolad ‘La Nouvelle Star’ israélienne, la chorale du Magav, Schmoolik le Rappeur Habbad, et les humoristes Ary Abittan et Gady seront de la partie. A noter enfin que le gala a bénéficié du parrainage d’Enrico Macias.
DIMANCHE 13 JANVIER 2008 à 19h30
Au Bataclan 50 Bd Voltaire 75011 PARIS
www.migdal.org.il
Comme dans les années passées, lassociation extrémiste Migdal annonce la tenue dun gala de soutien à MAGAV, la « police des frontières » dIsraël.
Drôle de pays, quIsraël : il na pas de frontières définies mais il sest doté dune police des frontières. Cette redoutable unité de larmée israélienne se spécialise dans les brimades contre les Palestiniens aux barrages militaires dans les Territoires occupés. Ses nombreuses exactions sont régulièrement dénoncées par les autorités et la société civile palestiniennes, ainsi que par des associations israéliennes comme Betselem (Centre dinformation israélien sur les droits humains dans les territoires occupés) et ACRI (Association israélienne pour les droits civiques). Ces dernières demandent le démantèlement de MAGAV.
En France, les protestations se sont déjà fait entendre, par lUJFP entre autres, contre ce nouvel affront fait à notre pays, qui na pas pour vocation daccueillir des armées étrangères engagées dans de sanglantes guerres coloniales. Cest un peu comme si on organisait à Paris un gala de soutien pour larmée américaine afin de saluer son occupation de lIrak, ou encore pour larmée russe qui continue ses méfaits en Tchétchène.
LUJFP a écrit au Préfet de Police de Paris pour lui faire part de notre indignation. Pour le texte de ce courrier, voir le fichier attaché . Migdal veut tenir son gala à la salle de spectacles Le Bataclan dans le 11ème arrondissement. Un rassemblement de protestation aura lieu à cet endroit, organisé notamment par lUJFP, la GUPS, lAFPS, la CCIPPP et Génération Palestine. Dans sa publicité pour cette soirée, Migdal annonce pompeusement, au sujet des troupes de MAGAV : « Israël compte sur eux, nous comptons sur vous ! ».
Dans les faits, MAGAV est plus une source de honte nationale, quune force de protection. Puisque cette composante controversée de larmée ne peut pas compter sur lappui de lopinion israélienne, elle cherche des soutiens à létranger. En tout cas, Migdal peut compter sur lUJFP pour soutenir ceux qui, en Israël et en Palestine, réclament la dissolution de MAGAV.
Rendez-vous le dimanche 13 janvier à 18h30 devant Le Bataclan, 50 boul. Voltaire, 75011 Paris (M° Richard-Lenoir).
les gardes frontières de l’état hébreu, chargés de l’humiliation des palestiniens au quotidien. Ils sont donc directement impliqués dans l’appareil répressif de l’état sioniste.
Pour ceux qui douteraient de la réalité de cette atrocité, et du sentiment d’impunité qui a permis sa toute publique mise en ligne, je vous joins également une capture d’écran.
En France, nous ne pouvons protéger directement les enfants de Palestine, mais nous pouvons au moins défendre leur dignité et leur mémoire. Diffusez cette ignominie, faîtes connaitre l’arrogance des sionistes!
Allez voir sur leur site …
Le site du Migdal:
http://www.migdal.org.il/
Encore une fois, va se tenir à Paris le 25 janvier 2009 un Gala en l’honneur de MAGAV, avec collecte de fonds, organisé par l’association française Migdal » sous le haut patronage du ministère israélien de la Défense « .
Qu’est ce que MAGAV ?
(Abréviation des mots hébreux : » la garde de la frontière « ).
Issues de la police anti-émeute israélienne, et constituées en Garde Frontière, les unités mobiles de MAGAV sont chargés de la sale besogne de l’occupation illégale des territoires palestiniens : contrôles et harcèlement de la population palestinienne sur les 750 barrages de Cisjordanie, dans les villages et les villes palestiniens, à Gaza, gardes des centres de détention et tribunaux militaires dans les territoires occupés. Ses escadrons agissent aussi en Israël même : contrôles au faciès des Palestiniens citoyens ou non, démolitions des maisons dans les villages bédouins du Néguev, et aussi contre les juifs orthodoxes…
MAGAV
est dénoncé depuis des années par les organisations israéliennes des droits humains qui demandent son démantèlement.
Les chiffres parlent : il ne s’agit pas de bavures mais d’une politique délibérée de harcèlement, de traitements humiliants et meurtres de civils non recherchés et non armés, qui fait de MAGAV le bras exécutif des basses œuvres de l’occupation.
Ses actions illégales, dont nous donnons ci-dessous quelques exemples recensés par BETSELEM et ACRI (association pour les droits civiques en Israël) font de MAGAV un contrevenant grave à la législation israélienne, au droit humanitaire, comme aux normes et conventions internationales.
En effet nombre des actes commis le plus souvent dans l’impunité par MAGAV sont caractérisés par les normes internationales comme des crimes. Il se pourrait donc que cette réception dans un cadre public ou privé relève de l’apologie de crimes interdite en France tant sur le domaine public que dans un cadre privé.
L’entrée sur le territoire français de ce corps de police devrait être refusée ou pour le moins contrôlée de très près, et son apologie devrait être interdite
Il prévoyait un attentat contre le Gala Migdal à Paris
Publié le : 11 septembre 2010
Le patron de l’antiterrorisme français Bernard Squarcini assure que la menace d’un attentat sur le sol français « n’a jamais été aussi grande », citant comme principale source d’inquiétude Al-Qaeda au Maghreb islamique (Aqmi), dans une interview publiée samedi par le JDD. « Nous sommes aujourd’hui au même niveau de menaces qu’en 1995 », année marquée par une vague d’attentats en France, estime le chef de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI). « Tous les clignotants sont dans le rouge », ajoute-t-il.
Bernard Squarcini
« Aujourd’hui, compte tenu des signalements qui nous sont transmis par nos partenaires étrangers et de nos propres observations, il y a des raisons objectives d’être inquiets. La menace n’a jamais été aussi grande. »
Selon Bernard Squarcini, « la menace en France est triple : le Français converti qui se radicalise et monte son opération seul ; Al-Qaeda au Maghreb islamique (Aqmi), qui dépêche un commando pour commettre des attentats en France ; et les djihadistes, ces Français qui partent en Afghanistan ou au Yémen, demain en Somalie et qui reviennent clandestinement, aguerris, pour poursuivre leur combat sur le sol français ».
Squarcini dément une radicalisation des musulmans de France
Interrogé plus précisément sur le niveau de menace que représente Aqmi, le patron de l’antiterrorisme répond : « On s’attend à avoir des attentats sur notre territoire. » Aqmi « est une franchise d’Al-Qaeda : ils essaient de suivre les mêmes objectifs que la maison-mère », explique-t-il. « Il y a 15 ans, quand nous avons subi la série d’attentats de 1995, la menace nous arrivait uniquement de l’est d’Alger. Elle s’est considérablement étendue. »
Il a répété que ses services déjouaient « en moyenne deux attentats par an », citant le cas d’un Belgo-Tunisien de 25 ans, intercepté par l’Égypte au sortir d’un tunnel de la bande de Gaza, expulsé en mars dernier vers la Belgique et arrivé en France pour être interrogé au cours de l’été. Selon la même source, il est « soupçonné d’avoir projeté un attentat kamikaze contre une salle de spectacle parisienne à l’occasion d’un gala de bienfaisance au profit de l’armée israélienne ». Il s’agirait du Gala Migdal.
Cette soirée de Gala est régulièrement perturbée par les mouvances antisémites de France. Les suprémacistes noirs de Kémi Sebaa tentent régulièrement de faire annuler ces galas. Les associations pro-islamistes comme le MRAP tentent également, par des articles de propagandes, de dénigrer ces soirées.Enfin, dans cette vidéo mise en ligne par « Resistance Palestine », un groupe de soutien au mouvement terroriste Hamas et prônant une augmentation des attentats suicides contre les juifs, on voit une bande de jeunes enkieffés à la manière d’Arafat qui viennent menacer les responsables du Bataclan ou devait avoir lieu le gala…
Terrorisme: « La menace n’a jamais été aussi grande«
Bernard Squarcini, patron de l’antiterrorisme français, ne cache pas son inquiétude pour les « semaines ou les mois » qui viennent.. Sa plus grande crainte? Un attentat kamikaze en France.
Paru dans leJDD Pour Bernard Squarcini, la vigilance doit être maintenue à son plus haut niveau. (Maxppp)
Le plan Vigipirate rouge est en vigueur depuis 2005 et les attentats de Londres. Cette situation est-elle appelée à perdurer?
Il faut être clair. Notre pays, à cause de son histoire, de son engagement en Afghanistan, de prises de positions fermes en matière de politique étrangère et de débats de société comme la loi sur le voile intégral, fait l’objet d’un intérêt très particulier de certains mouvements islamistes radicaux. Pour le moment, ils ne s’en sont pris qu’à nos intérêts à l’étranger…
Concrètement, à quel niveau de menace la France est-elle confrontée?
Nous sommes aujourd’hui au même niveau de menace qu’en 1995. S’il y a des militaires dans les aéroports, des barrières devant les écoles et des sacs poubelles en plastiques, ce n’est pas pour rien. Tous les clignotants sont dans le rouge. Notre dispositif nous permet de pouvoir anticiper et de neutraliser préventivement des projets terroristes. Vous dire que nous sommes infaillibles, non. Que nous faisons énormément d’efforts, oui. Aujourd’hui, compte tenu des signalements qui nous sont transmis par nos partenaires étrangers et de nos propres observations, il y a des raisons objectives d’être inquiets. La menace n’a jamais été aussi grande.
Quel genre d’attentats craignez-vous?
Tous les scénarios sont envisagés. On sait depuis longtemps qu’Al-Qaida cherche à fabriquer des bombes virales mais ne parvient pas à isoler les virus ni à les faire durer. Selon nos analyses, la menace en France est triple: le français converti qui se radicalise et monte son opération seul; Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) qui dépêche un commando pour commettre un ou des attentats en France; et les djihadites, ces Français qui partent en Afghanistan ou au Yémen, demain en Somalie et qui reviennent clandestinement, aguerris, pour poursuivre leur combat sur le sol français.
«On sait depuis longtemps qu’Al-Qaida cherche à fabriquer des bombes virales»
Il y a donc de jeunes Français qui se battent contre des soldats français en Afghanistan?
Je ne sais pas ce qu’ils font exactement là-bas – il nous revient que le Français ne serait pas très apprécié, contrairement au Kurde, notamment, sur les théâtres d’opérations – mais une dizaine se trouvent actuellement sur zone.
Craignez-vous une réaction d’Aqmi à l’opération de juillet pour libérer l’otage Michel Germaneau?
A cause de la date butoir de l’ultimatum et parce qu’il n’avait plus de médicaments, il fallait tenter cette opération de la dernière chance pour le sauver. C’était d’ailleurs une opération qui a fait d’énormes dégâts chez l’adversaire. Mais nous n’avons pas besoin des communiqués du chef d’Aqmi, Abdelmalek Droukdal, pour savoir que nous sommes visés. Dans la bande sahélienne, de plus en plus élargie, le Français est une cible. Pourquoi croyez-vous que nous avons dissuadé le Paris- Dakar de s’y rendre ? Pour l’instant, les islamistes ont fait ce qui était le plus facile pour eux: attaque de notre ambassade et assassinats de touristes en Mauritanie, enlèvement de ressortissants au Mali et au Niger… Mais on s’attend à avoir des attentats sur notre territoire. N’oubliez pas qu’Aqmi est une franchise d’Al-Qaida: ils essaient de suivre les mêmes objectifs que la maison mère.
Avez-vous plus de craintes à cause de la date symbolique du 11 septembre?
C’est vrai que les Américains sont inquiets à l’approche de cette date. De plus, ils doivent gérer cette polémique sur la construction d’une mosquée à New York, près de Ground Zero. Sans parler du pasteur fou qui veut faire des autodafés du Coran… Mais il faut aussi prendre en compte le contexte international : la remontée de la tension entre Israël et l’Iran, le retour du Hezbollah sur la scène internationale, l’approche du procès du Tribunal spécial pour le Liban, où nous avons des soldats au sein de la Force des Nations unies au Liban (Finul). La menace du terrorisme fondé sur le fanatisme religieux est assez lourde, nous n’avons vraiment pas besoin du retour d’un terrorisme à support étatique…
Les leçons du 11-Septembre ont-elles été retenues?
Oui. Les Etats-Unis ont compris qu’ils étaient vulnérables non seulement à l’extérieur de leurs frontières mais aussi sur leur sol. Et la tentative d’attentat de décembre 2009 sur le vol Amsterdam-Detroit – avec ce jeune Nigérian qui a pu prendre l’avion et même choisir un siège juste audessus du réservoir central de l’appareil – démontre que, quel que soit le niveau de riposte, la menace est toujours d’actualité.
Et en France?
Le Président a voulu une réforme du renseignement intérieur. Elle a été opérée il y a deux ans avec la fusion DST-Renseignements généraux. Quelques mois plus tard, nous avons opéré une seconde réforme, plus discrète, qui consiste en un rapprochement opérationel avec la DGSE. La communauté française du renseignement parle aujourd’hui d’une seule voix. Les notions de menaces extérieures et intérieures sont dépassées. Aujourd’hui, les renseignements, il faut aller les chercher très loin et ils ont une incidence directe sur notre territoire. Dès qu’un clignotant s’allume au sein du service extérieur, il pense au retour en sécurité intérieure.
«Les renseignements, il faut aller les chercher très loin et ils ont une incidence directe sur notre territoire»
Pour quels résultats?
Nous déjouons en moyenne deux attentats par an. Je peux vous citer celui qui visait le 27e bataillon des chasseurs alpins, engagé en opérations extérieures en Afghanistan, Adlene Hicheur, cet ingénieur du Centre européen de recherche nucléaire (Cern) qui avait proposé ses services via Internet à Al-Qaida au Maghreb islamique. Ou celui d’un kamikaze qui prévoyait de faire sauter une salle de spectacle parisienne à l’occasion d’une collecte de fonds pour l’armée israëlienne… Il avait été interpellé en Egypte et nous venons de le récupérer.
Constatez-vous une radicalisation chez les musulmans de France?
Ecoutez, sur 6 millions de musulmans en France, il y a peut-être 300 individus qui posent problème. Quant aux lieux de culte, sur 1.800 environ, moins d’une trentaine peuvent poser problème. Le système de veille du ministère de l’Intérieur, qui a la tutelle sur les cultes, est bon. Chaque fois qu’un imam dérape, il est rappelé à l’ordre ou expulsé.
La coopération avec nos partenaires européens est-elle satisfaisante?
Travailler à 27, ce n’est pas simple. On l’a vu quand on a voulu instaurer un plan européen du Passenger Name Record, qui nous aurait permis de disposer de toutes les données du dossier du voyageur aérien dès la réservation du billet. Il n’y a pas eu d’unanimité. En fait, il existe un partenariat historique avec tous ceux qui ont déjà été frappés par des attentats terroristes: les Espagnols, les Italiens, les Allemands, les Anglais… La conséquence de ce blocage à Bruxelles, c’est qu’aujourd’hui, près de dix ans après le 11-Septembre, les compagnies aériennes ne nous transmettent la liste des passagers que deux heures après le décollage. Alors que ce serait peut-être intéressant de travailler préventivement…
A votre connaissance, Ben Laden est-il toujours vivant?
Ben Laden vivant ou mort, ça ne change rien au problème. La question aujourd’hui est de savoir si Al-Qaida reste contenue sur la zone afghano-pakistanaise ou si elle parvient à s’implanter durablement au Yémen et en Somalie et, depuis la Corne de l’Afrique, réussir à faire la jonction avec Aqmi, qui opère déjà du Tchad au Sénégal… Rappelez- vous il y a quinze ans, quand nous avons subi la série d’attentats de 1995, la menace nous arrivait uniquement de l’est d’Alger. Elle s’est considérablement étendue.
Stéphane Joahny et Laurent Valdiguié – Le Journal du Dimanche