Marine Le Pen risque cinq ans de prison pour diffusion d’images violentes

Il est toujours intéressant de voir rappeler la loi.

En l’occurrence, en tant que victime, je ne peux que me réjouir de voir rappeler l’existence de droits qui sont aussi les miens, même s’ils ne me sont toujours pas reconnus par un certain nombre de magistrats, ceux qui continuent à garantir en violation des lois de la République française à leurs protégés du crime organisé le droit imprescriptible et inaliénable de voler, violer, massacrer, tuer de nombreuses personnes dont mes proches et moi-même du seul fait que j’ai jadis refusé de mettre mes compétences d’ingénieur d’études en informatique au service de leurs activités criminelles, et de surcroît, comme le fait leur cheftaine Josette Brenterch du NPA de Brest depuis de nombreuses années, et notamment sur la toile depuis juin 2010, celui de s’en vanter publiquement et de faire ainsi connaître à de très larges tranches de la population ce qui attend toute personne qui refuse d’obéir aux ordres illégaux ou illégitimes de ces terroristes.

Cela dit, en date du 2 décembre 2015, ces gens qui ont toujours bénéficié de la complicité de magistrats corrompus viennent d’essuyer un premier échec pour eux cuisant au sens où la Cour d’Appel de Rennes a annulé ma condamnation du 11 juin 2013 sur dénonciations calomnieuses de Josette Brenterch d’août et décembre 2011.

Je rappelle qu’avec cette procédure elle tentait de me faire taire sur la réalité de ma propre existence et condamner très lourdement pour avoir osé publier sur mon ancien blog « Un petit coucou » chez OverBlog des démentis et rectificatifs faisant suite à ses campagnes de calomnies publiques à mon encontre.

La société OverBlog, également condamnée en première instance pour « complicité », a comme moi été relaxée de tous les chefs de poursuites en appel. Elle était défendue par Maître Bernard Lamon.

 

http://www.lexpress.fr/actualite/politique/fn/marine-le-pen-risque-jusqu-a-cinq-ans-de-prison-pour-ses-tweets-d-executions-de-daech_1746724.html

Marine Le Pen risque jusqu’à cinq ans de prison pour ses tweets d’exécutions de Daech

 

Geoffrey Bonnefoy, publié le 17/12/2015 à 11:55 , mis à jour à 11:57

Pour ses tweets, Marine Le Pen risque jusqu'à cinq ans de prison.
Pour ses tweets, Marine Le Pen risque jusqu’à cinq ans de prison.REUTERS/Christian Hartmann

 

Les messages publiés sur le réseau social, mercredi, par Marine Le Pen tombent sous le coup de la loi, assure l’avocat Bernard Lamon à L’Express. La présidente du Front national encourt jusqu’à cinq ans de prison.

 

Retirer une photo ne changera rien. Marine Le Pen risque jusqu’à cinq ans de prison ferme et 75 000 euros d’amende pour avoir publié sur son compte Twitter, mercredi, des images sanglantes de propagande de l’organisation État islamique, montrant des exécutions d’otages. Parmi elles la dépouille, de l’américain James Foley, décapité en août 2014 par le groupe terroriste.

>> Photos de Daech publiées par Marine Le Pen: la guerre des tweets en 7 épisodes

Marine Le Pen risque jusqu'à cinq ans de prison pour ses tweets d'exécutions de Daech
Capture d’écran/MLP/Twitter

 

Cinq ans de prison et 75 000 euros d’amende

Des messages publiés par la présidente du Front national, battue aux régionales en Nord-Pas-deCalais-Picardie dimanche dernier, en réponse au journaliste de BFMTV Jean-Jacques Bourdin qu’elle accuse, à tort, d’avoir dressé un « parallèle » entre son parti Daech, qui a revendiqué les attentats du 13 novembre.

« Les messages de Marine Le Pen tombent sous le coup de la loi, assure à L’Express Bernard Lamon, avocat spécialisé dans les problématiques liées au numérique. En l’occurrence, l’article 222-33-3 du Code pénal, qui vise à lutter contre la publication de photo d’actes de barbarie et qui punit l’enregistrement et la diffusion de ces images ». « Marine Le Pen a franchi une ligne », ajoute l’avocat, qui souligne que la justice est de plus en plus sévère face à ce type de faits.

Retirer une photo sur trois n’annule pas l’infraction

Face au tollé provoqué – ses tweets ont été condamnés par Manuel Valls et par la famille de l’otage américain, et une enquête préliminaire a été ouverte pour « diffusion d’images violentes » – Marine Le Pen a retiré la photo montrant le corps de l’ex-otage. Auprès de l’AFP, elle explique, très maladroitement, qu’elle ne savais pas « que c’était une photo de [lui]. Elle est accessible par tous sur Google. J’apprends ce matin que sa famille me demande de la retirer. Bien évidemment, je l’ai aussitôt retirée ». Pour l’heure, les deux autres tweets montrant un otage brûlé vif et un second en train de se faire écraser sous un char sont toujours en ligne.

Avant la publication de ses tweets, relayés par des cadres du parti, Marine Le Pen aurait demandé conseil à Wallerand de Saint-Just, l’avocat du FN, explique ce jeudi matin Le Parisien, pour savoir ce qu’elle risquait. Rien, lui aurait répondu en substance celui qui a été battu aux régionales en Ile-de-France dimanche dernier. Visiblement, ce dernier n’était pas au courant de l’existence de ce nouvel article de loi qui punit la diffusion d’images de violence, daté du 4 août 2014. Et retirer une photo sur trois n’annule rien. « L’infraction est caractérisée, mais le tribunal pourra tenir compte de son geste », précise l’avocat. Marine Le Pen devra donc s’expliquer devant la justice.

De Saint-Just dément que Marine Le Pen l’ait consulté avant

Contacté par L’Express, Wallerand de Saint-Just dément avoir eu Marine Le Pen au téléphone avant qu’elle ne publie les images en question. La publication de ces tweets, « c’est un geste politique, elle ne consulte pas son avocat avant », explique-t-il, précisant cependant avoir bien reçu un coup de fil de la présidente du FN après la déclaration de Bernard Cazeneuve, lorsqu’il a expliqué qu’il avait signalé les images à la police.

Au téléphone, il assure être parfaitement au courant de l’article 222-33-3 du Code pénal, et est persuadé que Marine Le Pen ne risque rien. Selon lui, « l’article ne concerne que ceux qui ont capté ces images, pas ceux [des personnes tierces, NDLR] qui les diffusent! ». Sauf que ce dernier explique bien que « le fait de diffuser l’enregistrement des [...] images [de violence, NDLR] est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 75 000 euros d’amende ».

 

http://www.huffingtonpost.fr/2015/12/17/marine-le-pen-twitter-fn-aylan-photo_n_8824980.html?utm_hp_ref=france

Pour justifier le dérapage de Marine Le Pen sur Twitter, des cadres du FN brandissent la photo du petit Aylan Kurdi

 

Le HuffPost  |  Par
Publication: 17/12/2015 11h07 CET Mis à jour: il y a 4 heures

 
POLITIQUE – Quand Marine Le Pen a publié les photos des exécutions de Daech pour protester contre l’émission de Jean-Jacques Bourdin, elle n’imaginait peut-être pas tout à fait les proportions que cette polémique allait prendre. Et pour cause, les parents du journaliste américain James Foley, décapité par l’organisation jihadiste, se sont indignés de la publication sur le compte de la présidente du FN d’une photo de leur fils décapité.La photo du journaliste a d’ailleurs été retirée du compte Twitter de l’intéressée, suivie par quelque 8 millions d’abonnés.

Mais alors qu’une enquête a été ouverte pour « diffusion d’images violentes », plusieurs cadres du Front national sont venus voler au secours de Marine Le Pen sur le réseau social. Et selon eux, la publication de ces images de propagande par Marine Le Pen s’apparente à la diffusion de celle du petit Aylan, enfant kurde échoué sur une plage en septembre dernier. Un cliché qui avait ému le monde entier et qui s’était retrouvé à la une de la presse internationale.

De l’eurodéputée frontiste Sophie Montel, à des responsables locaux du parti d’extrême droite, cet argumentaire a été plusieurs fois partagé et repris par des sympathisants frontistes. Le compagnon de Marine Le Pen, Louis Aliot, a également « retweeté » cet argument. Interrogée par Le Lab, la présidente du FN a d’ailleurs adopté la même ligne de défense expliquant que la presse avait été « moins prude pour diffuser massivement la photo du petit Aylan ».

Pourquoi ça ne tient pas

Ce contre-argument employé par certains élus d’extrême droite ne pèse pas bien lourd. D’abord, la photo du petit garçon n’est pas le fruit d’une mise en scène à des fins de propagande comme le sont les clichés d’exécutions de Daech, qui ont justement vocation à intimider les opinions publiques occidentales.

De la même façon, à part les organes officiels de l’organisation jihadiste comme le magazine Dabiq (ou sa version francophone Dar Al Islam), aucun titre de presse n’a publié les clichés publiés hier par Marine Le Pen « en l’état », sans prendre un minimum de précautions (retouches, floutage etc.). De même, peu de titres avaient publié la photo de Aylan face contre terre, préférant un cliché moins choquant montrant un policier turc porter le corps (voir ci-dessus).

En résumé, comme Daech, Marine Le Pen a partagé des contenus sciemment élaborés pour choquer (ce qui n’était pas le cas de la photo de presse partagée par Manuel Valls en septembre pour dénoncer le drame des migrants).

Aussi, les cadres du Front national, Marine Le Pen en tête, dénonçaient en septembre « l’utilisation » de la photo d’Aylan « à des fins politiciennes ». « C’est presque ignoble », disait sur ce point la présidente du Front national. Or, force est de constater que ce sont aujourd’hui ceux qui dénonçaient l’instrumentalisation du petit Aylan qui l’utilisent aujourd’hui pour justifier le dérapage de Marine Le Pen. Ce qui, outre l’engagement moral, n’est pas le moindre des paradoxes.

Lire aussi :

• Tweets de Le Pen: Enquête ouverte pour « diffusion d’images violentes »

• Pour critiquer Bourdin, Le Pen diffuse des images d’exécution de Daech



La droite israélienne s’attaque à des organisations de défense des droits humains

http://www.lefigaro.fr/international/2015/12/16/01003-20151216ARTFIG00297-la-droite-israelienne-s-attaque-a-une-association-d-anciens-soldats.php

La droite israélienne s’attaque à une association d’anciens soldats

    • Par Cyrille Louis
    • Mis à jour le 16/12/2015 à 19:24
    • Publié le 16/12/2015 à 19:13

     

Benyamin Nétanyahou

 

De nombreuses voix pressent le gouvernement de légiférer contre l’ONG «Rompre le silence», dont les vétérans dévoilent, depuis bientôt douze ans, les coulisses de l’occupation en Cisjordanie.

Correspondant à Jérusalem

Le gouvernement de Benyamin Nétanyahou durcit le ton contre d’anciens conscrits de l’armée israélienne. Réunis au sein de l’ONG Rompre le silence, ceux-ci dénoncent, depuis 2004, les pratiques de l’armée dans les Territoires palestiniens et sont devenus la bête noire de la droite nationaliste. Mardi soir, le ministre de l’Education a annoncé son souhait de leur interdire l’accès aux établissements scolaires. Peu auparavant, son collègue en charge de la .Défense avait indiqué vouloir les bannir des bases militaires. «Ces décisions n’auront pas de conséquences pratiques dans le mesure où nous intervenons très peu dans ce type d’enceintes, réagit Avihai Stollar, l’un des porte-paroles de l’ONG, mais elles s’inscrivent dans une campagne inquiétante qui vise à faire taire un certain nombre de groupes légitimes en raison de leurs prises de position.»

Fondée par d’anciens soldats qui servirent à Hébron durant la seconde intifada, l’association Rompre le silence diffuse régulièrement des recueils de témoignages livrés par des vétérans, en général sous couvert de l’anonymat, sur le déroulement de leurs missions. En mai 2015, elle a ainsi publié un volumineux rapport sur les coulisses de l’opération «Bordure protectrice», qui a fait près de 2.200 morts dans la bande de Gaza. «Les règles d’engagement transmises aux soldats sont les plus permissives jamais portées à notre connaissance», affirmèrent alors les responsables de l’ONG, qui dénoncèrent «une politique de tirs indiscriminés» et accusèrent l’armée d’avoir violé son propre code éthique. Ce «J’accuse» tonitruant, largement relayé par les médias internationaux, contribua à attiser la colère d’une large partie de la société israélienne contre «Rompre le silence». Le gouvernement promit, dans la foulée, de légiférer contre plusieurs ONG accusées de dénigrer Israël.

En début de semaine, les parents de sept soldats morts au combat ont écrit au ministre de la Défense afin de dénoncer le financement de Rompre le silence par plusieurs gouvernements européens. «Il est impensable, écrivent-ils, que cette organisation manipulée par l’étranger puisse agir plus longtemps contre les intérêts de l’Etat d’Israël. Vous avez le pouvoir, au gouvernement comme à la Knesset, de stopper ce phénomène.» «Comment est-il possible que des officiers accomplissent une mission sacrée et risquent leur vie pour affronter ensuite les accusations diffamatoires formulées à leur encontre?», s’est insurgée Michal Sarel, l’une de ces mères endeuillées. Les auteurs du courrier pressent en particulier le gouvernement d’adopter un projet de loi qui permettrait de limiter le financement de ces associations par des bailleurs étrangers.

Presque simultanément, l’ONG ultranationaliste Im Tirztu a diffusé une vidéo incendiaire qui désigne explicitement plusieurs organisations hostiles à l’occupation de la Cisjordanie comme autant d’«agents» stipendiés par l’étranger pour œuvrer à l’affaiblissement d’Israël. «Pendant que nous combattons le terrorisme, ils nous combattent», accuse notamment ce film d’un peu plus d’une minute, qui cible nommément les responsables des associations Rompre le silence, B’Tselem, HaMoked, et Comité public contre la torture. La vidéo, qui s’est propagée à toute vitesse sur les réseaux sociaux, a été condamnée par une large partie de la classe politique, qui accuse Im Tirtzu de jouer avec le feu en désignant des responsables associatifs à la vindicte populaire.

«C’est la première fois que nous assistons à une telle campagne d’incitation à la haine contre des ONG», constate Avihai Stollar, le porte-parole de Rompre le silence, qui affirme prendre la situation «très au sérieux». «Contrairement à ce qu’affirme le ministre de l’Education, nous n’avons jamais appelé au boycott d’Israël, illustre-t-il. Mais ce type d’accusation permet à la droite de balayer le nécessaire débat sur les conséquences néfastes de l’occupation.»

La rédaction vous conseille :

 

Egalement à lire :

http://alyaexpress-news.com/2015/12/16/la-gauche-israelienne-a-des-agents-etrangers-qui-aide-les-terroristes-meretz-tente-de-bloquer-les-videos-accusatrices-en-europe/

 

https://francais.rt.com/international/12147-veterans-armee-israelienne-rejoignent-rangs-de-daesh

Des vétérans de l’armée israélienne ont rejoint les rangs de Daesh

 

14 déc. 2015, 16:31

La droite israélienne s'attaque à des organisations de défense des droits humains dans Attentats 566ec969c46188f3228b45d2 Source: Reuters

 
Israël vient de révéler que des dizaines de ses concitoyens ont voyagé illégalement vers l’Irak et la Syrie pour combattre aux côtés de Daesh.

Relayée par plusieurs sites d’information, la nouvelle faisant état de l’intégration d’un ancien combattant de l’armée israélienne parmi les troupes de Daesh, a été confirmée par la Sécurité intérieure israélienne. «Ce jeune homme a rejoint Daesh depuis un an», a indiqué le Shin Betsh, organisme israélien chargé, entre-autre, du contre-espionnage. Selon cette entité, environ 35 Arabes israéliens figureraient au sein de l’organisation terroriste. Plusieurs sources judiciaires ont confirmé quant à elles que plusieurs Arabes israéliens tentés de la rejoindre, ont été arrêtés et ont écopé de lourdes peines de prison.

De son côté, le site Walla News a dévoilé plusieurs éléments concernant le dernier individu recensé ayant quitté le territoire israélien sans toutefois divulguer son nom. Il serait originaire d’un village arabe du nord pays et aurait réussi à gagner la Syrie en passant par la Turquie. Ce dernier a notamment servi dans la brigade d’infanterie Givati, une unité stationnée près de Gaza et qui mène souvent des opérations militaires dans l’enclave palestinienne avant d’être renvoyé de celle-ci en janvier 2014. Le motif de ce renvoi reste pour l’heure secret.

En Octobre dernier, deux combattants de Daesha apparentés à des Arabes israéliens par l’état hébreu, avaient menacé les Juifs de Palestine en diffusant une vidéo en hébreu.

Lire aussi : Daesh promet en hébreu d’éradiquer la «maladie» juive dans les plus proches délais

 

http://orientxxi.info/magazine/museler-les-organisations-de-defense-des-droits-humains-un-objectif-de-la,1053

Museler les organisations de défense des droits humains, un objectif de la droite israélienne

 

 

La Knesset a ouvert sa session d’hiver le 12 octobre. Dans l’atmosphère actuelle, la focalisation sur la « sécurité » va de pair avec la dénonciation de toute pensée « déviante ». À l’ordre du jour : des propositions de loi pour brider sévèrement les moyens des ONG des droits fondamentaux. Et lundi 19, la commission des lois, opposition incluse, a voté en faveur d’une interdiction d’entrée et de résidence en Israël à tout non-citoyen qui prône le boycott de l’État.

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«La droite ne me fera pas taire».
Slogan de La Paix maintenant lors de la marche internationale pour les droits humains de Tel Aviv.
Oren Rozen, 9 décembre 2011.

 

Le Parlement israélien a ouvert le 12 octobre sa session d’hiver dans une ambiance d’hystérie — alimentée par les médias audiovisuels — qui affecte son opinion publique avec les agressions répétées à l’arme blanche (au couteau, au cutter ou même au tournevis) perpétrées par des Palestiniens, jeunes la plupart du temps, contre des colons dans les territoires occupés ou contre des civils israéliens en Israël. Malgré les appels au calme de Mahmoud Abbas et une répression vigoureuse menée par l’armée israélienne, ce mouvement de révolte autour de Jérusalem, qui fait suite à des provocations successives menées par la frange la plus mystique du sionisme religieux, ne paraît pas faiblir. Et par sa répression tous azimuts, Israël participe dans la phase actuelle à son élargissement : du 1er octobre, quand deux colons ont été assassinés en Cisjordanie, au dimanche 18, on dénombrait 7 morts israéliens, tous tués par des attaques à l’arme blanche, ainsi qu’une trentaine de blessés, et 44 morts (dont une vingtaine de fauteurs des attentats) et plus d’une centaine de blessés du côté palestinien. À Gaza, 7 Palestiniens ont été tués pour avoir manifesté devant les barbelés qui entourent la bande de territoire, et une femme enceinte de 30 ans, ainsi que son enfant de 2 ans, ont été tuées le 12 dans le bombardement de leur maison, qui a aussi blessé 24 Palestiniens.

La «  situation sécuritaire  » dominera donc les débats de la Knesset. Avant même leur ouverture, le ton avait été donné. Le ministre de la défense Moché «  Bougie  » Yaalon a appelé les Israéliens détenteurs d’armes à sortir désormais de chez eux en s’en munissant. Meilleur moyen, sans doute, pour faire «  baisser le niveau des violences  ». Dans le droit fil des punitions collectives menées par l’armée israélienne depuis toujours dans les territoires occupés, les propositions visant à accentuer la répression se multiplient sur les ondes. Ainsi le processus légal, généralement de deux ou trois jours, menant à la destruction des maisons des «  familles de terroristes  », systématiquement mis en œuvre depuis 1967, devrait être «  raccourci  », a promis Benyamin Nétanyahou. Insuffisant pour le ministre de l’éducation, Naftali Bennett, qui demande que chaque attaque «  terroriste  » soit suivie d’une annonce de nouvelles constructions de colonies. Le pire, peut-être, est constitué de ces foules déchaînées qui, dans plusieurs cas, ont appelé les soldats ou les policiers à tuer «  le terroriste  », y compris lorsque celui-ci — et dans un cas celle-là — était désarmé. Ce qu’ils ont fait, avant d’être acclamés par les voyeurs et présentés ensuite comme des «  héros de la nation  ».

La force et rien d’autre

Pendant ce temps, une vidéo fait le tour de YouTube. On y voit un vieux Palestinien, barbe blanche et keffieh autour de la tête, s’approcher d’un groupe de soldats israéliens et les invectiver avec virulence. Face aux militaires armés, l’homme n’a que sa parole. «  N’avez-vous pas honte  ? Vous tuez nos enfants pour des jets de pierre. Vous devez partir d’ici  ». Quelques minutes durant, les soldats essaient de le repousser, de plus en plus fermement. Mais le vieil homme poursuit ses invectives. Jusqu’à ce qu’on entende le double tir d’une arme automatique. Et qu’on le voie s’affaler, blessé, à quelques mètres des soldats. De quoi, sans doute, faire taire la colère palestinienne…

En Israël, un dicton fait fureur : «  Ce qui ne marche pas par la force marchera avec encore plus de force  ». Avec un tel état d’esprit, la révolte palestinienne ne peut être perçue que comme la manifestation d’une barbarie antijuive à mater immédiatement. La force, rien d’autre que la force n’offre de solution, puisque les Israéliens eux-mêmes sont supposés n’avoir aucune part dans le déclenchement de cette révolte. Et même lorsqu’elle n’offre de facto aucune autre solution que d’attendre une future et inéluctable reprise des affrontements, la force n’aura échoué que parce que son usage aura été insuffisant la fois d’avant. CQFD.

Il eut été surprenant que le renforcement constant de cette pensée politique reste sans conséquence sur la société israélienne elle-même. Dans l’atmosphère d’hystérie collective activée par la droite nationaliste, les extrémistes agissent avec de plus en plus de confiance, comme l’ont montré récemment le succès des activistes religieux militant pour la «  reconstruction du Temple  » à Jérusalem en lieu et place de la Mosquée Al-Aqsa, l’un des lieux saints de l’islam. La chasse à la «  cinquième colonne  » (les Palestiniens citoyens israéliens) s’élargit désormais à la catégorie des «  traîtres  » de l’intérieur : ces Israéliens juifs qui tournent le dos à la politique et aux crimes menés par leurs dirigeants.

Des ONG «  agents de l’étranger  »

Sur le bureau de la Knesset figurent donc deux projets de loi déposés par des députés du Likoud et des partis ultranationalistes. Le premier l’a été par Yinon Magal, député du parti Le Foyer juif, dont le leader, Naftali Bennett, est un religieux partisan farouche de la colonisation et de la main de fer à l’égard des Palestiniens. Magal propose d’identifier toute ONG recevant plus de 50 000 dollars (40 000 euros) de contributions d’une «  entité politique étrangère  » comme étant un «  agent de l’étranger  ». Une «  entité politique étrangère  », selon la loi israélienne, est un organisme tirant ses revenus pour 51 % ou plus de financements publics non israéliens. Dès lors, une organisation définie comme «  agent de l’étranger  » se verrait obligée d’indiquer dans tout courrier cette caractérisation. Elle serait confrontée au refus légal de tous les organismes étatiques de coopérer avec elle et serait soumise à une taxation de 37 % des fonds qu’elle recueille (contre zéro à ce jour).

Une autre proposition de loi, déposée en juin par le député Betzalel Smotrich, également du Foyer juif, dite «  Loi sur les ONG  », obligerait les organisations «  agents de l’étranger  » à apposer une imposante étiquette d’identification rappelant leur nature sur toute lettre, publication, document ou tract qu’elle diffuserait.

Dans les deux cas, il n’est fait aucune mention spécifique des ONG de défense des droits humains. Mais brider leur activité est bien le seul objet de ces projets de loi. Car seules elles pourraient en être les victimes, dès lors que les associations prônant ou organisant la colonisation des territoires palestiniens ne reçoivent pas de soutien financier d’organismes publics étrangers. Quel État voudrait apparaître comme contrevenant sans fard au droit international  ? En revanche, les mouvements coloniaux jouissent de soutiens financiers internationaux privés d’envergure, en particulier aux États-Unis. Ils proviennent d’associations privées et de riches mécènes, tant juifs qu’issus de la mouvance religieuse dite «  chrétienne sioniste  » qui, au sein de l’évangélisme «  born again  », constitue le fer de lance du soutien aux colons israéliens les plus fanatiques. Si ces lois étaient votées, les associations pro-colonisation, elles, continueraient de bénéficier de tous les avantages et exemptions fiscales allouées aux ONG.

Au fond, les promoteurs de ces lois masquent peu leur objectif : faire taire les seules ONG et organisations de la société civile (OSC) israéliennes luttant contre la colonisation des Palestiniens. Symboliquement, le projet de loi du député Magal a été déposé le 23 juin de cette année, au lendemain même de la remise du rapport des Nations unies sur l’offensive israélienne à Gaza à l’été 2014. À l’époque, les ONG israéliennes avaient été vilipendées par la droite nationaliste comme ayant fourni à l’ONU l’essentiel du matériel démontrant ses allégations sur les crimes de guerre de l’armée israélienne à Gaza. Alors députée, Ayelet Shaked avait déclaré : «  Ceux qui haïssent Israël ne parlent pas forcément une langue étrangère. Mais ils (…) jouissent d’énormes soutiens financiers de la part de pays étrangers. Cet argent est contaminé, corrompu, son objectif est de subventionner la haine de soi et des actes épouvantables. Il s’agit rien moins que d’une cinquième colonne  ».

Depuis, Shaked a fait du chemin : elle est aujourd’hui ministre de la justice du gouvernement Nétanyahou. Pour information, parmi les principaux États ou groupes d’États donateurs à ces ONG israéliennes, l’Union européenne vient en tête, suivie des États-Unis  ; la Suède, le Danemark, les Pays-Bas et la Suisse, par exemple, sont réunis au sein du Programme commun pour les droits de l’homme et le droit humanitaire international  ; la Norvège, enfin, est un donateur important à ces ONG. Dans l’objectif de préserver Israël de toute contamination de la «  mal-pensance  », le député Magal a proposé, le 19 octobre, d’ajouter un objectif à son projet de loi : celui d’interdire de présence sur le territoire israélien à tout individu non citoyen de l’Etat ou même résident permanent qui appellerait au boycott d’Israël. Le Jerusalem Post indique que cette loi s’étendrait aux partisans du boycott des seuls produits issus des colonies dans les Territoires palestiniens occupés. Des députés issus des partis de la coalition gouvernementale – le Likoud, le Foyer juif, Koulanou (Tous ensemble), le Shas (religieux orthodoxes séfarades) et le Judaïsme unifié de la Thora (religieux orthodoxes ashkénazes) ont signé cet ajout au projet de loi — mais aussi des députés d’opposition du parti centriste Yesh Atid (Il y a un avenir) et de l’ex-parti travailliste. Prochaine étape, dans cette logique, l’expulsion ou l’incarcération des citoyens israéliens mal pensants.

L’irrésistible ascension des ultra-nationalistes

Pourquoi cette soudaine crispation du pouvoir contre les «  droits-de-l’hommistes  »  ? La société israélienne se caractérise désormais par le formidable renforcement des mentalités coloniales qui s’y est développé après l’échec des négociations de paix de Camp David qui, en juillet 2000, avaient réuni Israéliens, Palestiniens et Américains. Ehoud Barak, le premier ministre israélien d’alors, avait convaincu son opinion publique qui ne souhaitait rien entendre d’autre qu’Israël avait présenté une offre politique d’une exceptionnelle générosité, refusée par le camp adverse. Deux mois plus tard éclatait la seconde intifada palestinienne. Très vite, Barak le travailliste a cédé la place à Ariel Sharon, le chef du Likoud, le parti historique de la droite nationaliste en Israël. Depuis, cette dernière n’a plus cessé de gouverner le pays, au rythme de ses opérations militaires : dans les territoires de Cisjordanie en 2002, au Liban en 2006, contre Gaza en 2008-2009 et en 2014. Mais il y a plus : cette droite a légitimé un discours public et des attitudes de ses dirigeants de plus en plus ouvertement racistes à l’égard des Palestiniens (ainsi qu’envers les immigrés africains résidant en Israël).

Cependant, durant les quinze années ayant suivi l’échec du processus d’Oslo qui devait mener à une paix israélo-palestinienne, la droite nationaliste n’est pas seule à s’être radicalisée. La gauche, de plus en plus minoritaire électoralement (jusqu’à l’émergence récente d’un important «  parti arabe  » regroupant toutes les composantes politiques des Palestiniens d’Israël en un front unifié) n’est pas non plus restée immobile. Elle a diminué en nombre mais s’est aussi radicalisée. Avec la seconde intifada, une série d’ONG et de groupements politiques prônant le soutien aux Palestiniens et/ou la coopération avec eux a émergé en Israël, de Machsom Watch, mouvement de femmes venant se poster aux barrages imposés par l’armée à la population arabe de Cisjordanie, jusqu’à Breaking the Silence, ce regroupement d’anciens militaires témoignant contre les exactions de l’armée dans les territoires occupés, en passant par Taayush (Vivre ensemble, en arabe), qui réunit des centaines de jeunes juifs et arabes pour l’aide aux Palestiniens, sans oublier B’Tselem, la principale organisation de défense des droits humains (créée en 1989 durant la première intifada) et d’autres associations de moindre envergure (Médecins pour les droits de l’Homme, Rabbins pour les droits de l’Homme, etc.). Ensemble, elles réunissent plusieurs milliers de militants réguliers ou occasionnels.

Si aujourd’hui ces ONG font l’objet d’une tentative de mise au pas, c’est que la direction politique du pays, comme sa population juive, se sentent de plus en plus isolés sur le plan international. Ce phénomène est indubitable dans l’opinion publique mondiale et aussi, à un degré bien moindre mais tout aussi indubitable, sur le terrain des institutions internationales. Cet isolement a pour unique fondement le rejet par le reste du monde de la politique menée par Israël envers les Palestiniens, à l’exclusion de quelques rares mouvements fortement marqués à droite, comme le parti républicain aux États-Unis ou des mouvements anti-immigration en Europe, pour lesquels Israël fait littéralement figure d’État pionnier. Et plutôt que de remettre en cause sa politique coloniale, la direction du pays et son opinion publique préfèrent, en l’absence de toute autre stratégie, recourir à la sempiternelle répression : envers les Palestiniens, comme toujours, et désormais également envers ceux des Israéliens qui dénoncent cet état de fait.



Attentats : le Bataclan était exposé depuis 2004

Dès le lendemain des attentats du vendredi 13 novembre 2015, plusieurs médias avaient rappelé que le Bataclan était régulièrement menacé depuis plusieurs années.

En effet, un certain nombre d’organisations ne supportait plus depuis l’élection de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République française le 6 mai 2007 la provocation que constituait pour elles l’organisation au Bataclan de galas au profit d’unités de la police ou de l’armée israéliennes depuis 2004.

Le Canard Enchaîné a révélé ce mercredi qu’une information judiciaire avait été ouverte le 13 juillet 2010, mais qu’elle s’était terminée par un non-lieu le 14 septembre 2012.

 

http://www.20minutes.fr/societe/1751723-20151216-video-bataclan-bien-sous-menace-attentat-2010

VIDEO. Le Bataclan était bien sous la menace d’un attentat en 2010

 

JUSTICE D’après « Le Canard Enchaîné », un juge d’instruction a enquêté entre 2010 et 2012 sur ce dossier…

 

Devant le Bataclan le 13 décembre 2015. AFP PHOTO / MATTHIEU ALEXANDRE
Devant le Bataclan le 13 décembre 2015. AFP PHOTO / MATTHIEU ALEXANDRE – AFP

D.B.

    • Publié le 16.12.2015 à 09:27
    • Mis à jour le 16.12.2015 à 11:32

L’information avait déjà filtré sur le fait que le Bataclan avait été visé par plusieurs menaces d’attentats avant l’attaque du 13 novembre. Mais le Canard Enchaîné de ce mercredi révèle qu’une information judiciaire avait été ouverte le 13 juillet 2010 sur un projet d’attentat visant la salle de spectacles. Le juge d’instruction a enquêté deux ans sur ce dossier. Mais l’instruction judiciaire s’est terminée par un non-lieu le 14 septembre 2012. Les propriétaires du Bataclan n’auraient même pas été informés de ces menaces Du coup, la salle de spectacles ne faisait pas l’objet d’une surveillance particulière ces dernières années.

Des mystérieuses révélations à l’origine de l’affaire

A l’origine de cette enquête : un attentat qui s’est déroulé le 22 février 2009 au Caire en Egypte et qui a fait 24 blessés et un mort. Une suspecte française est arrêtée. Elle aurait raconté aux enquêteurs qu’un de ses amis, Farouk Ben Abbes, avait pour « projet de faire exploser le Bataclan ». Dans son journal intime, elle aurait écrit : « Le patron (de cette salle) est un juif qui finance l’armée israélienne. »

Forts de ces informations, plusieurs victimes du 13 novembre auraient demandé que des liens soient établis entre le dossier de 2010 et celui sur l’attaque du Bataclan le 13 novembre dernier. Car Farouk Ben Abbes serait un proche de Fabien Clain, le Français qui a revendiqué les attentats du mois dernier au nom de Daesh.

 

https://twitter.com/MaximeMLR/status/676805519286386689/photo/1

#AttentatsParis De « lourdes menaces » d’attentats contre le #Bataclan « ignorées » pendant 5 ans selon @canardenchaine

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08:46 – 15 déc. 2015

 

 

http://www.20minutes.fr/societe/1730359-20151114-attentats-paris-pourquoi-lieux-pourquoi-cibles

Attentats à Paris: Pourquoi ces lieux, pourquoi ces cibles?

 

TERRORISME En visant une salle de concert, un stade, un restaurant et un bar, les terroristes ont visé des lieux de fête et de détente…

 

Un blessé évacué du Bataclan le 13 novembre 2015 à Paris
Un blessé évacué du Bataclan le 13 novembre 2015 à Paris – DOMINIQUE FAGET AFP

R.S.

    • Publié le 14.11.2015 à 12:21
    • Mis à jour le 14.11.2015 à 15:38

Six lieux parisiens, principalement situés dans les 10e et 11e arrondissements de Paris, tous visés dans un laps de temps resserré. Les attentats ont tué au moins 128 personnes (dont 8 assaillants) dans la Capitale et autour du Stade de France. Mais les explications sur le choix des lieux ciblés par les terroristes et le jour choisi pour frapper la Capitale restent encore assez floues.

Pourquoi l’Est parisien ? 11 mois après les attentats de Charlie Hebdo et de l’hyper Cacher de la Porte de Vincennes, c’est encore l’Est parisien qui est visé par les terroristes. Le Bataclan, le restaurant Le Petit Cambodge ou le bar La Belle Equipe, sont tous situés dans un rayon de moins d’1,5km du siège de la rédaction de Charlie Hebdo. Le 11e arrondissement était devenu depuis l’un des principaux lieux de mémoire parisien, notamment la Place de la République, couvertes de messages en hommage aux victimes. Le quartier, notamment les synagogues, était également sous surveillance militaire jour et nuit depuis les événements de janvier dernier. Mais la vie de quartier, festive le week-end, avait repris ses droits. Les kamikazes auraient voulu montrer qu’ils pouvaient encore toucher un lieu symbolique, sous contrôle policier du moins en apparence. L’Est parisien, autour du Canal Saint-Martin, du Boulevard Richard-Lenoir jusqu’à Bastille, est aussi considéré comme un lieu prisé des jeunes de 20 à 30 ans, branchés et fêtards, voire bobos et hipsters. Dans son communiqué de revendication, Daesh décrit Paris comme « la capitale des abominations et de la perversion. »

Pourquoi une salle de concert ? Avec au moins 82 morts vendredi soir, la salle de concert du Boulevard Voltaire est le lieu le plus touché. Cette salle de capacité moyenne n’a sûrement pas été choisie au hasard par les kamikazes qui, selon plusieurs témoins, auraient ouvert le feu sur la foule aux cris de « Allah Akbar ». Depuis plusieurs mois, l’idée d’attaquer une salle de concert bondée aurait émergé dans l’esprit des têtes pensantes de Daesh. La DGSI aurait été avertie depuis août de cette menace précise. Un Parisien de 30 ans avait été arrêté en août à son retour de Syrie, expliquant qu’il avait pour mission de passer à l’acte dans une salle de concert. Le Bataclan faisait salle comble samedi soir, alors que le groupe de métal populaire Eagle of Death Metal, s’y produisait. « Une fête de perversité pour des centaines d’idolâtres», selon le communiqué de Daesh. Par le passé, la salle avait déjà été visée par des menaces d’islamistes radicaux dans la mesure « où ses propriétaires sont juifs », comme le disait un autre islamiste en 2011 dans les bureaux de la DCRI. Depuis septembre, la salle a été rachetée par le groupe Lagardère. Au milieu des années 2000, elle était également un lieu de conférence d’organisations juives, notamment le « Magav », une unité de garde-frontières dépendant de la police d’Israël, ce qui lui aurait valu de nombreuses menaces.

Pourquoi le stade de France ? Il y a d’abord le symbole d’un rassemblement autour d’un événement sportif, le match France-Allemagne « des deux pays croisés », comme le présente Daesh. A Saint-Denis, les terroristes ne sont peut-être pas parvenus à mettre en place leur plan initial dans la mesure où le public du Stade de France est resté dans l’enceinte après les deux premières explosions. La présence de François Hollande en tribunes est également un élément à prendre en compte. Qualifié d’« imbécile » dans le communiqué de Daesh, il est ciblé pour sa politique étrangère. « Hollande n’a pas à intervenir en Syrie », auraient notamment indiqué les assaillants au Bataclan selon des témoins. En janvier dernier, le terroriste Amédy Coulibaly avait aussi pointé la responsabilité du président lors de sa prise d’otage dans l’Hyper Cacher de la Porte de Vincennes.

Pourquoi le 13 novembre 2015 ? Aucune explication n’a été donnée à cette heure, malgré la revendication des attentats par Daesh. Les idées jetées sur les réseaux sociaux n’ont donc qu’une valeur d’hypothèse, à base de théories du complot. Un pied de nez en cette journée mondiale de la gentillesse ? Un malheur de plus en ce vendredi 13 ? Une autre théorie basée sur des chiffres erronés a été largement reprise samedi soir, en établissant un parallèle avec la tragédie de Charlie Hebdo : Il y a 11 mois et 9 jours, soit 11/09 ». Au-delà des erreurs factuelles, ce 13 novembre a bien des allures de 11 septembre.

 

http://atelier.leparisien.fr/sites/attentats-novembre-2015-paris/2015/11/14/attentats-a-paris-les-salles-de-concerts-etaient-menacees/

Attentats à Paris : les salles de concerts étaient menacées

(LP.)

Ces dernières années, le Bataclan avait été la cible à plusieurs reprises de menaces, au motif qu’il accueille chaque année une soirée de gala de soutien à l’armée des frontières israélienne. (LP.)

 

Les attaques simultanées qui ont frappé Paris, vendredi, notamment le Bataclan, interviennent alors que les salles de spectacles avaient récemment été désignées comme cibles par des partisans du groupe Etat islamique. Un Français arrêté le 11 août dernier après un voyage en Syrie avait reçu d’un commanditaire la consigne de commettre un attentat dans «l’idéal» lors d’un concert.

Comme le souligne sur Twitter le journaliste David Thomson, une image de propagande jihadiste diffusée ces derniers mois et légendée «Le Jihad, c’est pas qu’en Syrie» montre une foule acclamant un groupe de musique.

 dans Crime

Le Bataclan avait lui-même été menacé à plusieurs reprises, au motif que la salle accueille chaque année le gala annuel de soutien au Magav, la police aux frontières de l’armée israélienne, organisé par une association juive, le Migdal. En pleine offensive israélienne dans la bande de Gaza, une vidéo diffusée sur Internet en décembre 2008 montrait une dizaine de jeunes, les visages masqués par des keffiehs, s’opposer à ce qu’ils appellent «le gala de la honte».

«Si le Bataclan et le Migdal organisent, comme les années précédentes, un gala pour le Magav, la police des frontières de l’armée israélienne, les gens ne vont plus le supporter et vous allez payer les conséquences de vos actes. La prochaine fois on ne viendra pas pour parler», prévenait le groupe baptisé Resistancepalestine.

En 2006, des tags avaient été inscrits sur les murs de la salle de spectacle au lendemain du gala. Les responsables du lieu y étaient accusés d’accueillir. «des terroristes».

VIDEO. Kelly, rescapée du Bataclan : « On a tous prié »

VIDEO. Attentats à Paris : « En sortant du métro, j’ai entendu des coups de feu »

VIDEO. Une survivante du Bataclan : « Les gens hurlaient, comme s’ils étaient torturés »

VIDEO. Attentats à Paris : « C’était une boucherie, des corps partout »

AUDIO. Une rescapée du Bataclan : « ça pétaradait dans tous les sens »

VIDEO. Attentat dans une brasserie près du Stade de France

VIDEO. Fusillades mortelles dans Paris : «On a vu des corps au sol»

Gaël Lombart

 

http://www.lepoint.fr/societe/le-bataclan-une-cible-regulierement-visee-14-11-2015-1981544_23.php

Pourquoi le Bataclan est-il régulièrement visé ?

 

VIDÉO. Voilà des années que cette salle parisienne était la cible d’antisionistes. Le groupe de rock qui s’y produisait était en tournée en Israël l’été dernier.

 

Par

Publié le 14/11/2015 à 01:30 – Modifié le 14/11/2015 à 19:51 | Le Point.fr

 

« Nous avions un projet d’attentat contre le Bataclan parce que les propriétaires sont juifs. » Cette phrase, glaçante au regard de la prise d’otages et du carnage qui aurait fait ce vendredi « une centaine de morts », selon des sources policières, a été prononcée dans les bureaux de la DCRI, en février 2011. Les services français interrogeaient alors des membres de « Jaish al-Islam », l’Armée de l’islam, soupçonnés de l’attentat qui a coûté la vie à une étudiante française au Caire en février 2009. Ils planifiaient un attentat en France et avaient donc pris pour cible la célèbre salle de spectacle parisienne.

Des menaces à répétitions

En 2007 et en 2008, le Bataclan avait déjà été sous la menace de groupes plus ou moins radicaux. En cause : la tenue régulière de conférences ou de galas d’organisations juives, notamment le « Magav », une unité de garde-frontières dépendant de la police d’Israël. En décembre 2008, alors qu’une opération de l’armée israélienne a lieu dans la bande de Gaza, les menaces autour du Bataclan se font plus précises. Sur le Web, une vidéo montrant un groupe d’une dizaine de jeunes, le visage masqué par des keffiehs, qui menacent les responsables du Bataclan à propos de l’organisation du gala annuel du Magav. À l’époque, Le Parisien y consacre un article sans que cette poignée de militants soit véritablement identifiée. Dans la foulée, ce meeting annuel sera reporté.

Depuis, chaque fois qu’une organisation juive se réunit au Bataclan, de nombreux commentaires hostiles fleurissent sur le Web. Pourtant, ces dernières années, ils semblaient s’être estompés. Néanmoins, la presse israélienne rappelait que le groupe de rock Eagles of Death qui se produisait ce vendredi 13 au soir avait effectué une tournée en Israël. Le groupe avait alors dû faire face à plusieurs appels au boycott, ce qui ne les avait pas empêchés de s’y produire.

 

http://oumma.com/Nouveau-gala-en-faveur-de-l-armee

Nouveau gala en faveur de l’armée israélienne

 

Nous apprenons avec stupéfaction qu’après les galas tenus à Paris pour l’armée de l’air israélienne, puis pour le bien être du soldat israélien afin de financer des aires de repos pour les soldats et leur famille sur des terres confisquées aux bédouins du Néguev, c’est à nouveau à Paris, au Bataclan, qu’est organisé par le groupe Migdal un Gala qui accueillera le 12 janvier la Police des frontières israélienne “Magav”.

 

lundi 3 janvier 2005

PARIS, le 31 décembre 2004

M. Dominique de VILLEPIN
Ministre de l’Intérieur
Place Beauvau
75008 PARIS

OBJET : Armée israélienne à Paris

Monsieur le Ministre,

Nous apprenons avec stupéfaction qu’après les galas tenus à Paris pour l’armée de l’air israélienne, puis pour le bien être du soldat israélien afin de financer des aires de repos pour les soldats et leur famille sur des terres confisquées aux bédouins du Néguev, c’est à nouveau à Paris, au Bataclan, qu’est organisé par le groupe Migdal un Gala qui accueillera le 12 janvier la Police des frontières israélienne «  Magav  ». Il s’agit là d’un corps de l’armée israélienne particulièrement redoutable – appelé avec cynisme par le titre du gala : «  les soldats de la paix  » – il sévit au coeur des territoires occupés palestiniens et fait subir violences et humiliations quotidiennes à la population civile palestinienne sur les quelques 750 barrages qui entravent la liberté de circulation de toute cette population, enfermée entre les enclaves dessinées par le mur.

Nous sommes indignés qu’une telle manifestation de soutien direct à une armée étrangère d’occupation qui viole toutes les conventions internationales et les droits humains le plus élémentaires puisse se tenir avec votre approbation dans une ville comme Paris, dans un pays comme la France, et cela en contradiction flagrante avec la politique déclarée du gouvernement français. Un tel événement constitue une véritable provocation pour tous ceux qui sont concernés par l’injustice et la violence exercée contre un peuple qui ne réclame que son droit. De telles manifestations ne peuvent que provoquer des sentiments antijuifs en laissant entendre que les Juifs dans leur ensemble soutiennent ce genre de manifestation, d’autant que le grand rabbin de Paris fait partie des invités d’honneur.

Notre sensibilité à toute discrimination nous oblige à souligner de plus que de nombreux événements pacifiques de soutien ou d’information sur la population palestinienne, festival de cinéma, projections ou débats publics, ont été interdits sur le territoire national sous prétexte d’un trouble à l’ordre public totalement théorique et non avéré (parfois sur un simple courrier). Il nous semble évident que c’est la politique du «  deux poids deux mesures  » pratiquée par les institutions françaises dans ce domaine qui est de nature à troubler l’ordre public, et à aggraver les tensions entre citoyens français en favorisant un vif sentiment d’injustice.

Nous vous prions de croire, Monsieur le Ministre, dans l’expression de notre plus haute considération.

Richard WAGMAN

Président, UJFP

 

http://www.plateforme-palestine.org/Infos-UJFP,234

20/01/06

Aux sympathisants de l’UJFP,
A nos partenaires associatifs,
Messieurs et Mesdames de la presse,

MAGAV OSE PARADER DANS UN THEATRE PARISIEN

Magav est la police des frontières israélienne, une unité redoutable de l’armée, connue pour sa brutalité et son racisme envers les Palestiniens. L’association sioniste de droite Migdal annonce pour le 22 janvier à Paris une soirée gala au profit de Magav, composante d’une armée qui inflige une répression particulièrement dure contre les civils dans les territoires occupés. Des collectes et autres soirées de soutien à des armées étrangères qui se déroulent sur le sol français : voilà qui n’entre pas exactement dans la tradition dans ce pays. L’armée israélienne est la seule à bénéficier d’un tel traitement de faveur dans l’Hexagone et ce n’est pas source de fierté, mais plutôt source de honte pour notre pays, surtout de la part d’une armée engagée dans une sale guerre coloniale. Ce n’est malheureusement pas un précédent, car des galas de soutien pour Magav, des soirées « pour le bien-être du soldat israélien » et autres glorifications militaristes continuent à chanter des louages de Tsahal depuis plusieurs années en France. C’est une provocation non seulement contre les Palestiniens mais aussi contre les Français. Notre pays n’a pas vocation à devenir une base arrière pour une puissante armée (la quatrième au monde), régulièrement épinglée par des organismes tels Amnesty International ou des associations israéliennes comme B’tselem, pour ses violations des droits humains. A l’affiche pour cette soirée du 22 janvier il y a des élus de la République comme Eric Raoult (député UMP de la Seine St-Denis), des artistes français comme Enrico Macias et des dirigeants politiques de la droite israélienne comme Benyamin Netanyahou (candidat pour le poste de Premier ministre aux prochaines élections législatives) et le Ministre de la Défense, le général Shaul Mofaz. Déjà l’armée française maintient sa tradition martiale de parader sur les Champs Elysées le 14 juillet, une démonstration militariste digne des pays totalitaires, car la France est l’une des rares (sinon la seule) grande démocratie qui continue de faire courir le bruit des bottes le jour de sa fête nationale. C’est largement assez pour nous, déjà de mauvais goût pour les citoyens épris d’une culture de paix. Alors des armées étrangères en plus, on peut s’en passer. Par ailleurs l’UJFP tient à préciser que les spectacles militaristes comme celui du 22 janvier au profit de Magav ne reflètent en rien la position des Juifs français dans leur ensemble, mais seulement celle de leur frange la plus fanatisée, endoctrinée par le nationalisme belliciste d’un pays qui n’est pas le leur. Nous tenons enfin à signaler que la GUPS (Union générale des étudiants de Palestine – section France) a pris l’initiative d’organiser un rassemblement de protestation devant la salle de spectacles. Ce rassemblement a reçu le soutien de plusieurs associations qui militent pour les droits du peuple palestinien. Pour ceux et celles qui désirent participer à cette protestation, le rendez-vous est fixé à 19 heures le 22 janvier devant le Théâtre du Gymnase, 38 boul. Bonne Nouvelle, 75010 Paris.

 

http://www.saphirnews.com/Quand-l-armee-israelienne-debarque-en-France_a5748.html

Quand l’armée israélienne débarque en France

 

| Vendredi 19 Janvier 2007

 

Dimanche 21 janvier, à partir de 19h30, un concert au profit des « Gardes Frontières » d’Israël, appelé communément Magav, aura lieu au Bataclan. Le colonel Yossi Adiri, attaché militaire de l’ambassade d’Israël ainsi que Hezi Karp, l’attaché de la Police de l’ambassade d’Israël seront présents à ce gala. En réaction, de nombreuses associations palestiniennes appellent à une manifestation devant le Bataclan, ce dimanche à 19h.

 

Quand l'armée israélienne débarque en France

Gala israélien a Paris

Avec le soutient incontestable du Ministère Israélien de la Défense, les « Gardes frontières » d’Israël organisent un Gala en l’honneur de l’armée israélienne. David Kornbluth, l’Ambassadeur d’Israël près de l’UNESCO et Ministre plénipotentiaire ainsi que Le Colonel Yossi Adiri, attaché militaire de l’ambassade d’Israël seront présents accompagnés de Mr Hezi Karp, Attaché de la Police de l’Ambassade d’Israël, du Général Itshak Eytan, Président Mondial de L’Agouda Leemané Ahayal mais aussi de Yohanan Cohen, Lieutenant Colonel de Magav de Jérusalem.

La troupe du Kohav Nolad, « La Nouvelle Star » israélienne et la troupe musicale du MAGAV animeront cette soirée présentée par le rappeur Francky PEREZ. Ce dernier a déclaré dans une interview donnée à « Actualité Juive » : « Un nombre non négligeable de rappeurs prennent, au travers de leurs textes, nettement position pour la cause palestinienne. (…) Nous considérons ce traitement de l’information comme déséquilibré et largement en faveur des Palestiniens. (…)Mon ambition est simplement d’apporter une petite pierre à l’édifice de la véritable information et qu’en dehors de notre communauté, on réalise qu’Israël est la seule démocratie de sa région. »

Le gala est placé sous le slogan : « Le Magav se bat pour moi, mon cœur bat pour Magav ». « Ainsi le thème est annoncé : Le Magav se battrait pour les Juifs de France, et ils lui devraient allégeance ? Cet amalgame permanent entre Israël et Juifs français voulu par des groupes communautaires juifs qui se comportent en « pompiers pyromanes » constitue à la fois un danger pour les Juifs français qu’il place en ligne de mire, mais surtout un danger pour la cohésion sociale de la république. En cela il est en soi perturbateur de l’ordre public. » Peut on lire dans un communiqué de l’Union Juive Française pour la Paix (UJFP).

Le Magav

Cette « police des frontières » israéliennes, connue pour sa présence aux nombreux check points dans les territoires palestiniens, a été créée en 1953 par David Ben Gourion, fondateur historique de l’état d’Israël. ‘Magav’ est l’acronyme de ‘Mishmar Ha-Gvoul’, qui signifie en hébreu, Garde Frontière : elle est la branche anti-émeute de la police israélienne.

Composée d’officiers professionnels et de soldats combattants déployés dans les villes frontalières d’Israël et dans les colonies des territoires palestiniens occupés, Le Magav est aussi responsable de la sécurité de Jérusalem.

Les jeunes israéliens, qui à partir de 18 ans sont appelés à accomplir leur service militaire, peuvent choisir de servir 3 ans au sein de l’armée israélienne ou de cette « police des frontières ». Cette dernière compterait environ 8000 appelés et 8000 volontaires tous répartis en une cinquantaine d’unités combattantes. Arno Klarsfeld, avocat franco-israélien, a effectué son service au sein de cette unité en 2003-2004. Cette unité d’élite militaire a notamment participé aux combats à l’intérieur de la vieille ville de Jérusalem lors de la guerre des 6 Jours en 1967 et de la première Intifada déclenchée en 1987. Cette police paramilitaire, comprend quatre unités de Forces Spéciales se définissant elles mêmes comme étant identiques aux équipes américaines du SWAT (Special Weapons And Tactics), aux forces spéciales anglaises : SAS (Special Air Service), à la force autrichienne Cobra et allemande du GSG-9.

« Encore peu connue il y a deux ans, l’unité Magav recueille désormais l’entière sympathie du grand public grâce à l’action de l’association française Migdal. Cette dernière, active depuis plus de dix ans en Israël, a été désignée en 2004, par l’Association Nationale du bien être du soldat, pour représenter officiellement Magav en France. » Peut on ainsi lire sur le site officiel des « Gardes Frontières » israéliens.

L’union Juive Française pour la Paix (UJFP) décrit cette « police des frontières » comme étant « chargés de la sale besogne de l’occupation illégale des territoires palestiniens : contrôles et harcèlement de la population palestinienne sur les 750 barrages de Cisjordanie, dans les villages et les villes palestiniens, à Gaza, gardes des centres de détention et tribunaux militaires dans les territoires occupés. (…)… Magav est dénoncé depuis des années par les organisations israéliennes des droits humains qui demandent son démantèlement. »

Le message de l’UJFP est clair : « Il n’y a pas de place en France pour une complaisance provocatrice envers l’occupation israélienne et son bras armé. »

Protestation

En réponse à l’organisation de cette soirée, de nombreuses associations appellent à une manifestation devant le Bataclan. « Face à cette provocation honteuse, nous (…) appelons à réagir en citoyens héritiers de la résistance française à l’occupation et de l’Intifada du peule palestinien. » peut on ainsi lire sur le communiqué.

L’Union Générale des Etudiants de Palestine, Génération Palestine ainsi que l’Association France Palestine Solidarité, L’Union Juive Pour la Paix, le CCIPPP et les Femmes en Noires se sont assemblés pour cet appel à manifester devant le Bataclan, dimanche 21 janvier à partir de 19h.

 

http://israel.skynetblogs.be/archive/2008/01/11/migdal-magav-le-meme-combat-pour-la-paix.html

11/01/2008

Migdal/Magav : Le même combat pour la paix

Migdal/Magav : Le même combat pour la paix
Par Ambre Grayman

Ce 13 janvier, se tiendra le gala annuel de l’association Migdal qui œuvre en faveur de l’unité ‘Magav’, l’unité des Gardes-frontières d’Israël. Cette année encore, cet événement, bien qu’entièrement dédié à la paix, a suscité de vives réactions au sein des organisations pro palestiniennes. Pour le président de Migdal, David Bittan, la mobilisation de la communauté juive sera donc plus que jamais nécessaire…

L’association Migdal s’est fixée comme objectif d’aider les jeunes soldats dans leur difficile quotidien en construisant des salles de repos, en envoyant des colis, et en rénovant les « bunkers froids et humides dans lesquels ils font des haltes et dont la seule décoration se résume à des trous dans les murs ».

Le dimanche 13 janvier 2008, un grand gala de soutien à l’unité Magav tentera de récolter les fonds nécessaires au financement d’un centre de réadaptation pour les soldats blessés.

Parmi les autres projets que Migdal espère soutenir en 2008, figurent notamment la création d’un nouveau centre de repos pour les soldats, d’un centre de formation et d’éducation sur l’histoire du peuple juif et la Shoah, ainsi qu’un mémorial pour les 485 soldats de Magav tombés pour la défense d’Israël.

Créée en 1953 par David Ben Gourion, la Police des Frontière, ‘Magav’ (acronyme de ‘Mishmar Ha-Gvoul’, en hébreu : Garde Frontière), est la branche armée de la police Israélienne.

Composée d’officiers professionnels et de soldats combattants, déployés dans les villes frontalières d’Israël, les territoires disputés, et les localités juives de Judée-Samarie, Magav est notamment responsable de la sécurité de Jérusalem, (Vieille ville, Kottel etc), et lutte contre les tentatives d’infiltrations provenant des pays ennemis.

« Ce combat obstiné, sans compromis, cette guerre anonyme, sans publicité et sans gloire sur le terrain mérite toute notre attention » affirme David Bittan, le président de cette association crée par ses soins en 1997.

Désignée en 2004, par l’Association Nationale du Bien Être du Soldat, comme la représentante officielle de l’unité Magav en France, Migdal jouit aujourd’hui de la reconnaissance de tous les soldats de Magav qui bénéficient des petites touches de confort (et de réconfort) apportées par les ‘Tsarfatim’.

Si jusqu’à présent, la livraison de colis, la rénovation et l’ameublement des bunkers représentaient l’essentiel de l’action menée par ces derniers, cette année 2007 a cependant vu naître un nouvel aspect, plus spirituel, de l’aide accordée aux combattants de Magav.

Au mois de novembre, un sépher Thora a en effet été offert à une base militaire située dans le nord du pays. « Cela faisait plus de 2 ans que les soldats priaient sur un sépher Thora qui n’était plus aux normes. La joie était donc à son comble » explique David Bittan.

Ce dernier, extrêmement touché par l’accueil qui est réservé à cet évènement, réalise cependant que la plupart des bases du Magav ne disposent pas de synagogue.

Un manque auquel il décide alors de remédier. 6 synagogues (en préfabriqué) devraient ainsi être créées cette année, et un second sépher Thora offert à une autre base. Entre-temps une centaine de paires de Tephilines auront également été distribuées…

Mais alors que Migdal récolte des fonds pour financer des synagogues, les associations françaises pro palestiniennes ou anti israéliennes l’accusent de financer des armes.

« Le Bataclan (où aura lieu le gala) est assailli de coups de téléphone destinés à dissuader les responsables d’accueillir notre évènement. Des pétitions circulent par ailleurs sur internet pour inciter la mairie à interdire notre soirée.

C’est dommage » déplore David Bittan, qui précise d’ailleurs avoir été interviewé par BBC en langue arabe sur la question.

« Les soldats et les policiers israéliens ne font pas la guerre, ils tentent tout simplement de défendre les civils contre les innombrables ennemis qui ne nous laissent malheureusement aucun répit.

Le 13 janvier, nous comptons bien leur prouver combien nous les aimons et les respectons » conclu David Bittan qui espère que la « communauté manifestera encore une fois sa fidélité à cette mission ».

Le gala aura lieu en présence de S.E. David Kornblut — Ambassadeur d’Israël près de l’UNESCO et Ministre plénipotentiaire, du Colonel Yossi Adiri — Attaché militaire de l’Ambassade d’Israël, du Brigadier-Général Avigdor Kahlani — Président Mondial de L’Agouda Leemané Ahayal et du commandant Israël Itshak- le commandant en Chef des Magav d’Israël.

Côté divertissement, la troupe Kohav Nolad ‘La Nouvelle Star’ israélienne, la chorale du Magav, Schmoolik le Rappeur Habbad, et les humoristes Ary Abittan et Gady seront de la partie. A noter enfin que le gala a bénéficié du parrainage d’Enrico Macias.

DIMANCHE 13 JANVIER 2008 à 19h30
Au Bataclan 50 Bd Voltaire 75011 PARIS
www.migdal.org.il

 

http://www.bladi.info/threads/gala-sioniste-france.130654/

article de l’Union juive française pour la paix

Paris (75) Rassemblement contre le Gala de Magav

Comme dans les années passées, l’association extrémiste Migdal annonce la tenue d’un gala de soutien à MAGAV, la « police des frontières » d’Israël.

Drôle de pays, qu’Israël : il n’a pas de frontières définies mais il s’est doté d’une police des frontières. Cette redoutable unité de l’armée israélienne se spécialise dans les brimades contre les Palestiniens aux barrages militaires dans les Territoires occupés. Ses nombreuses exactions sont régulièrement dénoncées par les autorités et la société civile palestiniennes, ainsi que par des associations israéliennes comme Betselem (Centre d’information israélien sur les droits humains dans les territoires occupés) et ACRI (Association israélienne pour les droits civiques). Ces dernières demandent le démantèlement de MAGAV.

En France, les protestations se sont déjà fait entendre, par l’UJFP entre autres, contre ce nouvel affront fait à notre pays, qui n’a pas pour vocation d’accueillir des armées étrangères engagées dans de sanglantes guerres coloniales. C’est un peu comme si on organisait à Paris un gala de soutien pour l’armée américaine afin de saluer son occupation de l’Irak, ou encore pour l’armée russe qui continue ses méfaits en Tchétchène.

L’UJFP a écrit au Préfet de Police de Paris pour lui faire part de notre indignation. Pour le texte de ce courrier, voir le fichier attaché . Migdal veut tenir son gala à la salle de spectacles Le Bataclan dans le 11ème arrondissement. Un rassemblement de protestation aura lieu à cet endroit, organisé notamment par l’UJFP, la GUPS, l’AFPS, la CCIPPP et Génération Palestine. Dans sa publicité pour cette soirée, Migdal annonce pompeusement, au sujet des troupes de MAGAV : « Israël compte sur eux, nous comptons sur vous ! ».

Dans les faits, MAGAV est plus une source de honte nationale, qu’une force de protection. Puisque cette composante controversée de l’armée ne peut pas compter sur l’appui de l’opinion israélienne, elle cherche des soutiens à l’étranger. En tout cas, Migdal peut compter sur l’UJFP pour soutenir ceux qui, en Israël et en Palestine, réclament la dissolution de MAGAV.

Rendez-vous le dimanche 13 janvier à 18h30 devant Le Bataclan, 50 boul. Voltaire, 75011 Paris (M° Richard-Lenoir).

http://www.ujfp.org/modules/extcal/event.php?event=38

andek, 13 Jan. 2008

#1

 

http://archives-lepost.huffingtonpost.fr/article/2009/01/22/1395902_une-soiree-gala-au-profit-de-la-police-des-frontieres-d-israel-qu-est-ce-que-migdal-et-le-magav.html

Publié par
katefannaypost non vérifié par la rédaction

Une soirée gala au profit de la police des frontières d’Israël….Qu’est-ce que MIGDAL et le MAGAV ?…….

22/01/2009 à 07h42 | vues | réactions

 

Pour ceux qui l’ignoreraient,

« Migdal »

est une association, dûment enregistrée

en France, soutenant financièrement le MAGAV

 

les gardes frontières de l’état hébreu, chargés de l’humiliation des palestiniens au quotidien. Ils sont donc directement impliqués dans l’appareil répressif de l’état sioniste.

Pour ceux qui douteraient de la réalité de cette atrocité, et du sentiment d’impunité qui a permis sa toute publique mise en ligne, je vous joins également une capture d’écran.

En France, nous ne pouvons protéger directement les enfants de Palestine, mais nous pouvons au moins défendre leur dignité et leur mémoire. Diffusez cette ignominie, faîtes connaitre l’arrogance des sionistes!

Allez voir sur leur site …

Le site du Migdal:

http://www.migdal.org.il/

Encore une fois, va se tenir à Paris le 25 janvier 2009 un Gala en l’honneur de MAGAV, avec collecte de fonds, organisé par l’association française Migdal  » sous le haut patronage du ministère israélien de la Défense « .

Qu’est ce que MAGAV ?

(Abréviation des mots hébreux :  » la garde de la frontière « ).

Issues de la police anti-émeute israélienne, et constituées en Garde Frontière, les unités mobiles de MAGAV sont chargés de la sale besogne de l’occupation illégale des territoires palestiniens : contrôles et harcèlement de la population palestinienne sur les 750 barrages de Cisjordanie, dans les villages et les villes palestiniens, à Gaza, gardes des centres de détention et tribunaux militaires dans les territoires occupés. Ses escadrons agissent aussi en Israël même : contrôles au faciès des Palestiniens citoyens ou non, démolitions des maisons dans les villages bédouins du Néguev, et aussi contre les juifs orthodoxes…

MAGAV

est dénoncé depuis des années par les organisations israéliennes des droits humains qui demandent son démantèlement.

Les chiffres parlent : il ne s’agit pas de bavures mais d’une politique délibérée de harcèlement, de traitements humiliants et meurtres de civils non recherchés et non armés, qui fait de MAGAV le bras exécutif des basses œuvres de l’occupation.

Ses actions illégales, dont nous donnons ci-dessous quelques exemples recensés par BETSELEM et ACRI (association pour les droits civiques en Israël) font de MAGAV un contrevenant grave à la législation israélienne, au droit humanitaire, comme aux normes et conventions internationales.

En effet nombre des actes commis le plus souvent dans l’impunité par MAGAV sont caractérisés par les normes internationales comme des crimes. Il se pourrait donc que cette réception dans un cadre public ou privé relève de l’apologie de crimes interdite en France tant sur le domaine public que dans un cadre privé.

L’entrée sur le territoire français de ce corps de police devrait être refusée ou pour le moins contrôlée de très près, et son apologie devrait être interdite

Vous pouvez lire la suite sur Info-Palestine :

 http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=601

 

http://jssnews.com/2010/09/11/il-prevoyait-un-attentat-contre-le-gala-migdal-a-paris/

Il prévoyait un attentat contre le Gala Migdal à Paris

 

Publié le : 11 septembre 2010

Le patron de l’antiterrorisme français Bernard Squarcini assure que la menace d’un attentat sur le sol français « n’a jamais été aussi grande », citant comme principale source d’inquiétude Al-Qaeda au Maghreb islamique (Aqmi), dans une interview publiée samedi par le JDD. « Nous sommes aujourd’hui au même niveau de menaces qu’en 1995 », année marquée par une vague d’attentats en France, estime le chef de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI). « Tous les clignotants sont dans le rouge », ajoute-t-il.

squarcini dans Folie

Bernard Squarcini

« Aujourd’hui, compte tenu des signalements qui nous sont transmis par nos partenaires étrangers et de nos propres observations, il y a des raisons objectives d’être inquiets. La menace n’a jamais été aussi grande. »

Selon Bernard Squarcini, « la menace en France est triple : le Français converti qui se radicalise et monte son opération seul ; Al-Qaeda au Maghreb islamique (Aqmi), qui dépêche un commando pour commettre des attentats en France ; et les djihadistes, ces Français qui partent en Afghanistan ou au Yémen, demain en Somalie et qui reviennent clandestinement, aguerris, pour poursuivre leur combat sur le sol français ».

Squarcini dément une radicalisation des musulmans de France

Interrogé plus précisément sur le niveau de menace que représente Aqmi, le patron de l’antiterrorisme répond : « On s’attend à avoir des attentats sur notre territoire. » Aqmi « est une franchise d’Al-Qaeda : ils essaient de suivre les mêmes objectifs que la maison-mère », explique-t-il. « Il y a 15 ans, quand nous avons subi la série d’attentats de 1995, la menace nous arrivait uniquement de l’est d’Alger. Elle s’est considérablement étendue. »

Il a répété que ses services déjouaient « en moyenne deux attentats par an », citant le cas d’un Belgo-Tunisien de 25 ans, intercepté par l’Égypte au sortir d’un tunnel de la bande de Gaza, expulsé en mars dernier vers la Belgique et arrivé en France pour être interrogé au cours de l’été. Selon la même source, il est « soupçonné d’avoir projeté un attentat kamikaze contre une salle de spectacle parisienne à l’occasion d’un gala de bienfaisance au profit de l’armée israélienne ». Il s’agirait du Gala Migdal.

Cette soirée de Gala est régulièrement perturbée par les mouvances antisémites de France. Les suprémacistes noirs de Kémi Sebaa tentent régulièrement de faire annuler ces galas. Les associations pro-islamistes comme le MRAP tentent également, par des articles de propagandes, de dénigrer ces soirées.Enfin, dans cette vidéo mise en ligne par « Resistance Palestine », un groupe de soutien au mouvement terroriste Hamas et prônant une augmentation des attentats suicides contre les juifs, on voit une bande de jeunes enkieffés à la manière d’Arafat qui viennent menacer les responsables du Bataclan ou devait avoir lieu le gala…

 

http://www.lejdd.fr/Societe/Actualite/Terrorisme-La-menace-n-a-jamais-ete-aussi-grande-219509

Terrorisme: « La menace n’a jamais été aussi grande« 

 

Bernard Squarcini, patron de l’antiterrorisme français, ne cache pas son inquiétude pour les « semaines ou les mois » qui viennent.. Sa plus grande crainte? Un attentat kamikaze en France.

Bernard Squarcini

Paru dans leJDDblank dans LCR - NPA Pour Bernard Squarcini, la vigilance doit être maintenue à son plus haut niveau. (Maxppp)

Le plan Vigipirate rouge est en vigueur depuis 2005 et les attentats de Londres. Cette situation est-elle appelée à perdurer?
Il faut être clair. Notre pays, à cause de son histoire, de son engagement en Afghanistan, de prises de positions fermes en matière de politique étrangère et de débats de société comme la loi sur le voile intégral, fait l’objet d’un intérêt très particulier de certains mouvements islamistes radicaux. Pour le moment, ils ne s’en sont pris qu’à nos intérêts à l’étranger…

Concrètement, à quel niveau de menace la France est-elle confrontée?
Nous sommes aujourd’hui au même niveau de menace qu’en 1995. S’il y a des militaires dans les aéroports, des barrières devant les écoles et des sacs poubelles en plastiques, ce n’est pas pour rien. Tous les clignotants sont dans le rouge. Notre dispositif nous permet de pouvoir anticiper et de neutraliser préventivement des projets terroristes. Vous dire que nous sommes infaillibles, non. Que nous faisons énormément d’efforts, oui. Aujourd’hui, compte tenu des signalements qui nous sont transmis par nos partenaires étrangers et de nos propres observations, il y a des raisons objectives d’être inquiets. La menace n’a jamais été aussi grande.

Quel genre d’attentats craignez-vous?
Tous les scénarios sont envisagés. On sait depuis longtemps qu’Al-Qaida cherche à fabriquer des bombes virales mais ne parvient pas à isoler les virus ni à les faire durer. Selon nos analyses, la menace en France est triple: le français converti qui se radicalise et monte son opération seul; Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) qui dépêche un commando pour commettre un ou des attentats en France; et les djihadites, ces Français qui partent en Afghanistan ou au Yémen, demain en Somalie et qui reviennent clandestinement, aguerris, pour poursuivre leur combat sur le sol français.

«On sait depuis longtemps qu’Al-Qaida cherche à fabriquer des bombes virales»

Il y a donc de jeunes Français qui se battent contre des soldats français en Afghanistan?
Je ne sais pas ce qu’ils font exactement là-bas – il nous revient que le Français ne serait pas très apprécié, contrairement au Kurde, notamment, sur les théâtres d’opérations – mais une dizaine se trouvent actuellement sur zone.

Craignez-vous une réaction d’Aqmi à l’opération de juillet pour libérer l’otage Michel Germaneau?
A cause de la date butoir de l’ultimatum et parce qu’il n’avait plus de médicaments, il fallait tenter cette opération de la dernière chance pour le sauver. C’était d’ailleurs une opération qui a fait d’énormes dégâts chez l’adversaire. Mais nous n’avons pas besoin des communiqués du chef d’Aqmi, Abdelmalek Droukdal, pour savoir que nous sommes visés. Dans la bande sahélienne, de plus en plus élargie, le Français est une cible. Pourquoi croyez-vous que nous avons dissuadé le Paris- Dakar de s’y rendre ? Pour l’instant, les islamistes ont fait ce qui était le plus facile pour eux: attaque de notre ambassade et assassinats de touristes en Mauritanie, enlèvement de ressortissants au Mali et au Niger… Mais on s’attend à avoir des attentats sur notre territoire. N’oubliez pas qu’Aqmi est une franchise d’Al-Qaida: ils essaient de suivre les mêmes objectifs que la maison mère.

Avez-vous plus de craintes à cause de la date symbolique du 11 septembre?
C’est vrai que les Américains sont inquiets à l’approche de cette date. De plus, ils doivent gérer cette polémique sur la construction d’une mosquée à New York, près de Ground Zero. Sans parler du pasteur fou qui veut faire des autodafés du Coran… Mais il faut aussi prendre en compte le contexte international : la remontée de la tension entre Israël et l’Iran, le retour du Hezbollah sur la scène internationale, l’approche du procès du Tribunal spécial pour le Liban, où nous avons des soldats au sein de la Force des Nations unies au Liban (Finul). La menace du terrorisme fondé sur le fanatisme religieux est assez lourde, nous n’avons vraiment pas besoin du retour d’un terrorisme à support étatique…

Les leçons du 11-Septembre ont-elles été retenues?
Oui. Les Etats-Unis ont compris qu’ils étaient vulnérables non seulement à l’extérieur de leurs frontières mais aussi sur leur sol. Et la tentative d’attentat de décembre 2009 sur le vol Amsterdam-Detroit – avec ce jeune Nigérian qui a pu prendre l’avion et même choisir un siège juste audessus du réservoir central de l’appareil – démontre que, quel que soit le niveau de riposte, la menace est toujours d’actualité.

Et en France?
Le Président a voulu une réforme du renseignement intérieur. Elle a été opérée il y a deux ans avec la fusion DST-Renseignements généraux. Quelques mois plus tard, nous avons opéré une seconde réforme, plus discrète, qui consiste en un rapprochement opérationel avec la DGSE. La communauté française du renseignement parle aujourd’hui d’une seule voix. Les notions de menaces extérieures et intérieures sont dépassées. Aujourd’hui, les renseignements, il faut aller les chercher très loin et ils ont une incidence directe sur notre territoire. Dès qu’un clignotant s’allume au sein du service extérieur, il pense au retour en sécurité intérieure.

«Les renseignements, il faut aller les chercher très loin et ils ont une incidence directe sur notre territoire»

Pour quels résultats?
Nous déjouons en moyenne deux attentats par an. Je peux vous citer celui qui visait le 27e bataillon des chasseurs alpins, engagé en opérations extérieures en Afghanistan, Adlene Hicheur, cet ingénieur du Centre européen de recherche nucléaire (Cern) qui avait proposé ses services via Internet à Al-Qaida au Maghreb islamique. Ou celui d’un kamikaze qui prévoyait de faire sauter une salle de spectacle parisienne à l’occasion d’une collecte de fonds pour l’armée israëlienne… Il avait été interpellé en Egypte et nous venons de le récupérer.

Constatez-vous une radicalisation chez les musulmans de France?
Ecoutez, sur 6 millions de musulmans en France, il y a peut-être 300 individus qui posent problème. Quant aux lieux de culte, sur 1.800 environ, moins d’une trentaine peuvent poser problème. Le système de veille du ministère de l’Intérieur, qui a la tutelle sur les cultes, est bon. Chaque fois qu’un imam dérape, il est rappelé à l’ordre ou expulsé.

La coopération avec nos partenaires européens est-elle satisfaisante?
Travailler à 27, ce n’est pas simple. On l’a vu quand on a voulu instaurer un plan européen du Passenger Name Record, qui nous aurait permis de disposer de toutes les données du dossier du voyageur aérien dès la réservation du billet. Il n’y a pas eu d’unanimité. En fait, il existe un partenariat historique avec tous ceux qui ont déjà été frappés par des attentats terroristes: les Espagnols, les Italiens, les Allemands, les Anglais… La conséquence de ce blocage à Bruxelles, c’est qu’aujourd’hui, près de dix ans après le 11-Septembre, les compagnies aériennes ne nous transmettent la liste des passagers que deux heures après le décollage. Alors que ce serait peut-être intéressant de travailler préventivement…

A votre connaissance, Ben Laden est-il toujours vivant?
Ben Laden vivant ou mort, ça ne change rien au problème. La question aujourd’hui est de savoir si Al-Qaida reste contenue sur la zone afghano-pakistanaise ou si elle parvient à s’implanter durablement au Yémen et en Somalie et, depuis la Corne de l’Afrique, réussir à faire la jonction avec Aqmi, qui opère déjà du Tchad au Sénégal… Rappelez- vous il y a quinze ans, quand nous avons subi la série d’attentats de 1995, la menace nous arrivait uniquement de l’est d’Alger. Elle s’est considérablement étendue.

Stéphane Joahny et Laurent Valdiguié – Le Journal du Dimanche

vendredi 10 septembre 2010



Attentats : sur Abdelhamid Abaaoud, localisé en Grèce en septembre 2015

http://www.rtl.fr/actu/societe-faits-divers/attentats-a-paris-abdelhamid-abaaoud-aurait-ete-localise-sur-l-ile-de-leros-en-septembre-7780834028

Attentats à Paris : Abdelhamid Abaaoud aurait été localisé sur l’île de Léros en septembre

 

Le terroriste, tué lors de l’assaut à Saint-Denis, se trouvait sûrement en Grèce « pour accueillir des complices ».

 

Abdelhamid Abaaoud, cerveau présumé des attentats de Paris
Crédit : DABIQ / AFP

Abdelhamid Abaaoud, cerveau présumé des attentats de Paris

par Eléanor Douet publié le 13/12/2015 à 05:43

 

Abdelhamid Abaaoud, le coordonnateur présumé des attentats de Paris et Saint-Denis serait-il, lui aussi, passé par la Grèce, et plus précisément sur l’île de Léros, en septembre dernier ? C’est en tout cas ce qui ressort après la transmission d’une information des services antiterroristes marocains et qui est depuis considérée comme « très fiable » par les autorités françaises, explique le journal Le Parisien. Le terroriste aurait été localisé à la toute fin de l’été sur ce bout de terre, à une trentaine de kilomètres des côtes turques en mer Egée. L’information n’a pour le moment « pas été corroborée par des preuves judiciaires », confie une source proche de l’enquête.

C’est sur cette même île grecque que deux des terroristes du Stade de France avaient également transité en octobre dernier. Ils avaient débarqué parmi une centaine de migrants, le 3 octobre 2015. Une information confirmée grâce à la comparaison d’empreintes digitales rendue possible puisque la police grecque recense photos et empreintes de chaque demandeur d’asile. Le Belge de 28 ans ne figure pas dans ce fichier. Toutefois, « si Abaaoud était sur place, l’hypothèse privilégiée est qu’il était là pour accueillir des complices », rapporte le quotidien.

Abdelhamid Abaaoud a été tué le 18 novembre après l’assaut du Raid dans un appartement de Saint-Denis, où il préparait d’autres attentats avec des complices. Le 13 novembre, il aurait participé au commando qui a mitraillé plusieurs terrasses de cafés et restaurants parisiens, tout en se coordonnant par téléphone avec l’un des kamikazes du Stade de France, Bilal Hadfi. La géolocalisation de son téléphone révèle qu’il s’est aussi rendu près du Bataclan, alors que les policiers étaient encore en train d’y intervenir. Pour la justice, Abaaoud et un complice comptaient se faire exploser à La Défense, le 18 ou le 19 novembre.

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Attentats : sur Abdelhamid Abaaoud, localisé en Grèce en septembre 2015 dans Attentats avatar
par Eléanor Douet

 

http://www.rtl.fr/actu/societe-faits-divers/attentats-a-paris-le-petit-frere-de-14-ans-d-abdelhamid-abaaoud-veut-venger-sa-mort-7780716570

Attentats à Paris : le petit frère de 14 ans d’Abdelhamid Abaaoud veut venger sa mort

 

Abdelhamid Abaaoud, le commanditaire présumé des attentats de Paris, mort lors de l’assaut à Saint-Denis, a emmené son petit frère en Syrie en 2014, faisant de lui « le plus jeune des jihadistes ».

 

Abdelhamid Abaaoud, le commanditaire présumé des attentats de Paris, en novembre 2015
Crédit : AFP

Abdelhamid Abaaoud, le commanditaire présumé des attentats de Paris, en novembre 2015

par Édouard Nguyen publié le 02/12/2015 à 18:47

 

Younes Abaaoud est le petit frère d’Abdelhamid Abaaoud, le commanditaire présumé des attentats de Paris et de Saint-Denis. Abdelhamid Abaaoud est mort pendant l’assaut du RAID dans l’appartement à Saint-Denis le mardi 17 novembre. Younes Abaaoud, qui répond au nom de guerre d’Abou-Mansour, affirme vouloir venger son frère dans une publication sur Facebook, selon le média belge Het Laatste Nieuws. Au dessus d’une photo d’Abou-Mansour on peut lire : « Abu Omar al-Soussi (le nom de guerre d’Abdelhamid Abaaoud) est mort en martyr, mais son frère est toujours en vie. Nous sommes en route vers vous, adorateurs de la croix« .

« Le plus jeune jihadiste au monde », c’est le surnom que les médias ont donné à Younes Abaaoud en 2014 lorsqu’il a été emmené de force par son frère en Syrie. Il aurait, comme son frère, rejoint le groupe terroriste Daesh. Pour kidnapper son petit frère, l’homme de 28 ans avait prétexté une mauvaise influence en Occident. En réalité, c’est l’ »éducation de mécréant » que l’homme fuyait. Le père de famille avait alors porté plainte contre son fils.

avatar dans Corruption
par Édouard Nguyen

 

http://www.rtbf.be/info/dossier/attaques-terroristes-a-paris/detail_un-frere-cadet-d-abaaoud-arrete-le-mois-dernier-au-maroc?id=9142530

Le frère d’Abaaoud détenu dans une prison marocaine

 

Abdelhamid Abaaoud est suspecté d'être à l'origine des attentats de Paris
Abdelhamid Abaaoud est suspecté d’être à l’origine des attentats de Paris – © AFP

 

RTBF avec agences Publié le vendredi 20 novembre 2015 – Mis à jour le vendredi 20 novembre 2015 à 18h49

 

Yassine Abaaoud, le frère d’Abdelhamid Abaaoud, est détenu à la prison de Salé, près de Rabbat au Maroc, depuis le 10 octobre dernier, indique vendredi le site d’informations marocain Le Desk. Ces derniers jours, il aurait été interrogé au sujet de son frère, considéré comme l’ »inspirateur » des attentats de Paris et abattu mercredi par les forces de l’ordre française à Saint-Denis.

En 2014, Yassine Abaaoud a été incarcéré à la prison d’Audenarde pour des faits de droit commun. Il y est resté jusqu’au 15 janvier 2015 mais a été libéré, sans inculpation, ni condamnation, le jour de l’assaut donné à Verviers pour démanteler une cellule coordonnée par Abdelhamid Abaaoud depuis la Grèce et qui projetait un attentat terroriste imminent.

Il aurait peut-être donné des informations pour localiser son frère

L’homme s’est ensuite fait discret avant de réapparaître brusquement début octobre en Turquie. Le 10 octobre, les autorités turques l’on mis dans un avion à destination d’Agadir, où il a été immédiatement appréhendé à son arrivée. Le Desk explique que, selon ses sources, Yassine Abaaoud a quitté sa cellule de la prison de Salé au lendemain des attentats du 13 novembre à Paris, soupçonnant que le Belgo-marocain ait fait l’objet d’interrogatoires de la part des autorités marocaines.

Il aurait été aperçu de retour dans sa cellule dans la nuit du jeudi 19 novembre. « Je peux confirmer que Mr Abaaoud a été placé dans un avion à destination du Maroc par la Turquie, mais cela n’a pas été fait à la demande du parquet fédéral belge« , a indiqué le porte-parole Eric Van Der Sypt. Jeudi, la collaboration entre les services de sécurité marocains et la police française a permis de retrouver la trace d’Abdelhamid Abaaoud, grâce éventuellement à des informations révélées par Yassine Abaaoud.

Abdelhamid Abaaoud est suspecté d’avoir été le cerveau des attentats à Paris le 13 novembre. Lui et sa cousine, Hasna Aitboulahcen, ont été tués lors d’une intervention policière à Saint-Denis ce jeudi.



 

 

http://www.parismatch.com/Actu/International/Quid-de-Yassine-et-Younes-Abaaoud-les-freres-d-868763

Yassine emprisonné, Younès volatilisé

Quid des frères d’Abdelhamid Abaaoud?

 

Quid des frères d'Abdelhamid Abaaoud?

Abdelhamid Abaaoud a été tué dans l’assaut à Saint-Denis. © Reuters
Le 20 novembre 2015 | Mise à jour le 20 novembre 2015
M.D.

 

Le petit frère d’Abdelhamid Abaaoud, Yassine, serait emprisonné au Maroc, tandis que le benjamin de la fratrie, Younès, 14 ans, pourrait toujours être en Syrie, où son aîné l’a conduit début 2014 pour combattre dans les rangs de Daech.

 dans CrimeAlors que tout le monde se demande où est Younès Abaaoud, le plus jeune des frères d’Abdelhamid, le commanditaire présumé des attentats du vendredi 13 novembre, Reuters révèle qu’un autre de ses frères serait emprisonné au Maroc. Yassine Abaaoud, dont on ignore l’âge, aurait été interpellé à son arrivée à Agadir, ville natale de son père, il y a environ un mois. D’après le site d’enquête et d’information marocain Ledesk.ma, il y aurait en fait été envoyé le 10 octobre par les autorités turques… Il serait détenu à la prison de Salé, près de Rabat, connue pour ses conditions de détention difficiles. De même source, il aurait été extrait de sa cellule samedi –au lendemain des attaques à Paris-, et n’y serait retourné que jeudi. Le site «soupçonne que le belgo-marocain a fait l’objet d’interrogatoires de la part des autorités marocaines» -qui, rappelons-le, auraient prévenu la France de la présence d’Abdelhamid Abaaoud sur son sol.

En 2014, Yassine avait été incarcéré à la prison de Audenaerde en Belgique pour des faits de délinquance. A trois reprises, sa détention avait été prolongée par la Chambre du conseil, avant qu’il ne soit libéré le 15 janvier 2015, le jour même où la police anti-terroriste belge donnait l’assaut, à Verviers, déjouant ainsi un projet d’attentat dans lequel Abdelhamid aurait eu un rôle majeur. Toutefois, son avocat de l’époque, Alexandre Chateau, précise qu’il n’avait finalement pas été inculpé et encore moins condamné. Et «il n’a jamais eu à répondre à des soupçons d’implication dans les activités de son frère», assure-t-il, disant toutefois n’être plus en contact avec lui depuis plusieurs mois. Selon lui, son père, Omar, serait actuellement au Maroc «pour tenter de le libérer». Jeudi, l’avocate d’Omar Abaaoud, Nathalie Gallant, avait simplement confirmé à la télévision belge que les parents se trouvaient dans le pays avec leur fille «pour des raisons familiales».

Younès, le plus jeune combattant de Daech

Pendant ce temps là, on ignore toujours ce qu’il est advenu du benjamin de la fratrie, Younès, qu’Abdelhamid avait kidnappé et emmené en Syrie début 2014, alors qu’il n’était âgé que de 13 ans. Le garçonnet était alors devenu le plus jeune «lionceau du Califat». Il serait notamment apparu sur une vidéo de l’Etat islamique (EI) en train de décapiter un officier de l’armée syrienne. Omar Abaaoud s’était porté partie civile contre son aîné et avait déclaré au «Het Laatste Nieuws» qu’il ne lui pardonnerait jamais d’avoir embrigadé son cadet. Abdelhamid a été condamné par contumace le 29 juillet 2015 à 20 ans de prison, par le tribunal correctionnel de Bruxelles. A l’annonce de la mort d’Abdelhamid, son père s’est effondré : il aurait préféré qu’il soit capturé vivant, dans l’espoir de retrouver Younès.

Abdelhamid Abaaoud, alias Abou Omar Soussi, jihadiste de 28 ans, était l’homme le plus recherché de Belgique jusqu’à ce qu’il soit tué dans l’assaut du Raid à Saint-Denis mercredi. Le ministre français de l’Intérieur Bernard Cazeneuve a confirmé jeudi qu’outre les attaques de Paris qui ont fait au moins 129 morts, Abdelhamid Abaaoud a été «impliqué dans quatre» des six attentats «évités ou déjoués par les services français depuis le printemps 2015».

 

http://www.courrierinternational.com/article/2015/01/21/j-ai-honte-de-mon-fils-abdelhamid

Dans nos archives. J’ai honte de mon fils Abdelhamid

 

Publié le 21/01/2015 – 18:41

Omar Abaaoud, le père du chef présumé des terroristes belges, est effondré. “Je n’en peux plus. Je suis à bout de forces. J’ai honte pour Abdelhamid, mon fils. Il a ruiné nos vies.” Omar Abaaoud, de Molenbeek, le père d’Abdelhamid, le cerveau présumé de la cellule terroriste démantelée à Verviers [le 15 janvier], est en dépression depuis qu’il a appris la terrible nouvelle au sujet de son fils. “Pourquoi, au nom de Dieu, voudrait-il tuer des Belges innocents ? Notre famille doit tout à ce pays.”

Abdelhamid, 27 ans, serait donc le chef qui aurait mis en place une cellule terroriste contre notre pays. L’homme désormais le plus recherché du pays a pu s’échapper après la fusillade à Verviers, où deux membres de son commando ont trouvé la mort. Il se trouverait actuellement en Grèce. Mais peut-être est-il retourné en Syrie, où il serait alors hors de portée de la justice belge.

L’ombre de lui-même

Dans ce pays ravagé par la guerre, Abdelhamid a déjà fait parler de lui. Surtout lorsqu’il a été filmé au volant d’une voiture qui tirait les corps de civils assassinés. Un monstre, donc. On en oublierait presque qu’un individu pareil a également un père. Il s’agit d’Omar, de [la commune bruxelloise de] Molenbeek, ancien commerçant possédant un magasin de vêtements qui marchait bien.

Cet homme n’est plus que l’ombre de lui-même depuis qu’il sait que son fils se trouverait derrière les attentats que l’État islamique projetait de commettre dans notre pays. “Je n’en peux plus. Je prends des médicaments et je loge chez des amis. Abdelhamid a jeté la honte sur notre famille. Nos vies sont détruites” , soupire ce père de six enfants.

“Je n’ai jamais reçu de réponse”

Depuis la fusillade à Verviers, la police s’est déjà rendue à plusieurs reprises auprès de la famille Abaaoud.

Ils ne nous disent pas grand-chose. Mais je comprends qu’ils ont de bonnes raisons de penser que mon fils est impliqué dans le complot. Je ne comprends pas pourquoi Abdelhamid aurait voulu commettre un attentat ici en Belgique. Nous devons tout à ce pays.”

Le père d’Omar est arrivé [du Maroc] en Belgique voici quarante ans pour travailler à la mine. “Mais nous avons gravi les échelons. J’ai reçu ce magasin de vêtements et j’en avais aussi acheté un pour Abdelhamid. Nous avions une belle vie, oui, même une vie fantastique ici. Abdelhamid n’était pas un enfant difficile et c’était devenu un bon commerçant. Mais tout à coup, il est parti pour la Syrie. Je me suis demandé tous les jours pour quelle raison il s’était radicalisé à ce point. Je n’ai jamais reçu de réponse.

Comme si cette épreuve n’était pas suffisante, le plus jeune fils d’Omar, Younes, 14 ans, se bat lui aussi en Syrie. “Le plus jeune combattant de l’État islamique”, ont titré les journaux britanniques lorsque la nouvelle a été connue, en février dernier. “Il s’est fait embrigader par Abdelhamid et cela, je ne le pardonnerai jamais à Abdelhamid, souffle le papa. Si je considère encore Abdelhamid comme mon fils ? C’est une question très difficile. Peut-être que la réponse est la suivante : je ne veux plus jamais le voir. Mais je souhaite en revanche qu’il fasse en sorte que Younes revienne sain et sauf en Belgique. Pour Younes, je n’ai pas encore perdu tout espoir.”

Abaaoud, l’épée du Prophète

En 2013, il aidait son père à tenir son commerce à Molenbeek. En 2014, on le voyait parader en Syrie, tractant des cadavres, posant tout sourire avec ses compagnons d’armes, pour la plupart des jeunes originaires de Belgique.

Voilà le parcours d’Abdelhamid Abaaoud, 27 ans, devenu Abou Omar Soussi, guerrier lourdement armé, appelant au meurtre. Sur le terrain de Syrie, où il œuvrait avant de se faire passer pour mort, Abaaoud se faisait régulièrement filmer. On le voit également sur de nombreuses photos de comptes Twitter de compagnons d’armes. Parmi ceux-ci, deux jeunes venus de Belgique, dont les noms de guerre sont Abou Omar Brams et Abou Malik.

Le compte Twitter du premier est toujours ouvert. “La bonne nouvelle, c’est qu’il ne s’agit que du début”, a-t-il écrit sur le réseau social, faisant référence de manière glaçante aux attentats menés à Paris contre la rédaction de Charlie Hebdo et un supermarché casher. D’autres djihadistes belges partis en Syrie restent toujours actifs sur Twitter. Suivi de près par les services de l’antiterrorisme, Abaaoud s’était rendu célèbre à plusieurs reprises, tout au long de l’année 2014. D’abord en figurant sur une vidéo diffusée par Paris-Match, en février dernier, prise avec son propre smartphone, prêté à l’un de ses compagnons. On y voyait Abaaoud au volant d’un pick-up, tirant des cadavres de combattants récemment tués, menés vers une fosse commune.

Terrible séquence où les images juraient avec la bande-son, faite de rires des djihadistes visiblement fiers de leurs actes. On sait également que Abaaoud faisait partie d’une bande de jeunes djihadistes belges, connue sous le nom de Katiba Al-Battar, ou “l’épée des prophètes”. Mené par des Libyens, cet escadron d’élite accueillait de nombreux ressortissants de notre pays, qui illustraient régulièrement leurs actions par des photos diffusées sur le Net.

Aujourd’hui en fuite et cible de la traque, Abaaoud garde ses mystères : ce qui a justifié une radicalisation si rapide, ce qui l’a poussé à vouloir enrôler en Syrie son petit frère âgé seulement de 14 ans et ses projets contre la Belgique, pays qui l’a vu naître.

 

 

http://www.letemps.ch/opinions/2015/11/19/question-recurrente-abdelhamid-abaaoud

La question récurrente: mais qui est Abdelhamid Abaaoud?

 

L’interrogation hante tous les médias, qui tentent d’y répondre en analysant le parcours de ce jeune converti à l’extrémisme. Honni de sa famille qui ne le voulait que mort, le «petit con» devenu djihadiste a de lourds antécédents

La question est partout, partout, comme un leitmotiv lancinant qui hante les médias depuis ce mercredi et encore ce jeudi matin: mais qui est cet Abdelhamid Abaaoud, soupçonné d’être le cerveau des attentats de Paris du 13 novembre. Et dont le Washington Post, seul, dit qu’il a été tué lors d’un «pré-raid», mené juste avant l’assaut des forces de l’ordre mercredi à Saint-Denis. Le quotidien américain dit citer des «senior European officials».

Alors, qui est ce diable? D’où vient-il et comment a-t-il organisé l’effroyable tuerie qui a endeuillé la France et le reste du monde il y a six jours? Depuis mardi, «son nom circul[ait] encore sous le manteau, mais les proches de l’enquête n’hésit[aient] plus à le citer anonymement», d’après Le Huffington Post. Jeudi matin, le doute subsiste: est-il mort dans l’assaut de Saint-Denis?

Lire aussi: Abaaoud, l’incontournable suspect

Il y a d’abord les précédents, rappelle Le Monde: «Je suis à bout de forces. J’ai honte pour mon fils. Il a ruiné nos vies. Pourquoi, au nom de Dieu, voudrait-il tuer des Belges innocents? Notre famille doit tout à ce pays.» On le sait maintenant, lorsqu’il a confié son désarroi aux Het Laatste Nieuws belges en janvier 2015, Omar Abaaoud venait «d’apprendre que son fils Abdelhamid» était «le cerveau présumé d’une cellule terroriste démantelée à Verviers, en Belgique».

Mais à ce moment-là, le petit commerçant d’origine marocaine ignorait «encore que son fils deviendra[it], dix mois plus tard, le commanditaire présumé de la vague d’attentats la plus meurtrière jamais perpétrée en France». Ce fils maudit qui jeune, «était un petit con, harcelant ses condisciples et ses professeurs ou volant des portefeuilles, a raconté un ex-camarade de classe de Molenbeek, sous couvert d’anonymat, au tabloïd populaire belge La Dernière Heure», citée par L’Union.

«Ce n’était pas un leader»

Désormais «ennemi public numéro un», selon RTL, le «petit con» qui «était très impoli et se foutait de la gueule de tout le monde» est donc maintenant dans le viseur. Mais le doute est permis. A France Info, Ahmed El Khannouss, le maire-adjoint de Molenbeek, a déclaré: «J’ai eu l’occasion de le rencontrer à maintes reprises durant sa jeunesse. A aucun moment il me donnait l’impression de quelqu’un qui avait les capacités, ni intellectuelles, ni organisationnelles. […] Le fait de le présenter comme étant le cerveau, ça reste pour moi un point d’interrogation. Ce n’était pas un leader, c’était quelqu’un de très effacé et timide.»

Si l’on résume le travail déjà fait par Courrier international, on s’aperçoit que ce «fils de bonne famille» honni par ses proches parce que «converti à l’extrémisme», selon le quotidien espagnol ABC, est perçu comme un «djihadiste qui nargue toutes les polices», écrit L’Orient-Le Jour au Liban. «Comme beaucoup» de ses condisciples «ayant mené des attaques contre l’Europe, dont les frères auteurs des attentats de janvier [Chérif et Saïd Kouachi], Abaaoud montrait alors beaucoup plus d’intérêt pour les petits larcins et la drogue que pour la religion», souligne de son côté le New York Times.

«En eaux très troubles»

Ce journal, cité par le magazine en ligne Slate, indique encore que la famille du suspect «a reçu à l’automne 2014 des appels venus de Syrie: ceux-ci annonçaient qu’Abdelhamid était mort en «martyr» sur le front. Un simple leurre auquel les Abaaoud ont voulu croire, priant pour que la nouvelle se vérifie. Il n’en était rien et le djihadiste a poursuivi sa navigation en eaux très troubles. Logique pour cet homme plein de mauvaises surprises et amateur de coups de théâtre dont la sœur Yasmina, citée par le Guardian, disait qu’il n’allait même pas à la mosquée avant son départ en Syrie.»

Depuis, relate le quotidien britannique The Telegraph, «il a œuvré comme recruteur majeur» en Europe, ce que note aussi Le Figaro. «C’est en 2014 que son visage devient connu, quand est diffusée une vidéo où en Syrie il conduit tout sourire une camionnette qui tracte plusieurs cadavres.» Mais «il pourrait également être derrière d’autres attaques en Europe, et particulièrement en France», estime encore ABC, «qui cite l’attaque du Thalys, la tentative d’attentat de Villejuif et des contacts téléphoniques avec Mehdi Nemmouche, auteur de la fusillade du Musée juif de Bruxelles» en mai dernier.

Attentif aux médias

«Le degré de dangerosité de l’individu est tel qu’il a été considéré comme cible potentielle des frappes aériennes françaises», d’après Le Monde, «qui cite une source proche des services de renseignement», reprise par LaTribune.fr. C’est «un des djihadistes francophones les plus influents», ajoute Le Parisien. «Attentif à ce qu’il se disait de lui dans les médias», renchérit Marianne. Qui, malin, n’hésite pas à se faire passer pour mort lorsqu’il se sait surveillé. Comme tous ces types prétendus tombés au champ d’honneur djihadiste «sur les réseaux sociaux et [qui] réapparaissent plus tard dans la vie réelle, parfois sous une autre identité.»

Et puis il y a encore ce témoignage ahurissant: «J’ai été arrêté par un agent qui m’a longtemps observé avant de me comparer à la photo, mais il ne m’a pas reconnu et m’a laissé partir. Ce n’était rien d’autre qu’un cadeau d’Allah», raconte une fois Abdelhamid Abaaoud dans Dabiq, le magazine en ligne de l’EI. Un témoignage dont on ne peut évidemment vérifier l’authenticité.

À propos de l’auteur

Olivier Perrin

Olivier Perrin

@ope60
 

 

http://www.courrierinternational.com/article/terrorisme-qui-est-abdelhamid-abaaoud-le-djihadiste-tue-dans-lassaut-de-saint-denis

Terrorisme. Qui est Abdelhamid Abaaoud, le djihadiste tué dans l’assaut de Saint-Denis ?

 

Publié le 18/11/2015 – 14:36
 dans Folie
Abdelhamid Abaaoud soupçonné d’avoir organisé les attentats qui ont frappé Paris le 13 novembre 2015.  PHOTO AFP/ HO / DABIQ

 

Le parquet de Paris indique avoir formellement identifié le corps d’Abdelhamid Abaaoud, “plus grand recruteur en Europe de combattants pour Daech”, tué le 18 novembre dans une opération du RAID. Qui est l’homme soupçonné d’avoir commandité les attentats qui ont endeuillé Paris le 13 novembre 2015 ?

“Né en 1987 dans la commune bruxelloise de Molenbeek, le djihadiste belge de 28 ans se fait également appeler Abou Omar Soussi, du nom de la région du sud-ouest du Maroc d’où sa famille est originaire, ou Abou Omar Al-Baljiki (Abou Omar ‘le Belge’)”, rapporte L’Orient-Le Jour.

Le quotidien libanais qualifie la cible de l’opération antiterroriste menée le 18 novembre 2015 à Saint-Denis de “djihadiste qui nargue toutes les polices”.

“Fils de bonne famille converti à l’extrémisme”

L’homme suspecté d’avoir organisé diverses actions terroristes en Europe, dont les attentats de Paris du 13 novembre, est décrit comme “particulièrement sanguinaire” par le journal conservateur espagnol ABC, qui relate l’itinéraire “d’un fils de bonne famille converti à l’extrémisme”.

Selon le quotidien flamand De Morgen, le jeune homme, dont la famille, originaire du Maroc, est arrivée en Belgique il y a plus de quarante ans, a été envoyé par son père dans un collège chic de la commune bruxelloise d’Uccle. Il y devient “un petit con qui harcèle condisciples et professeurs ou se fait attraper pour des vols de portefeuilles”, a raconté sous couvert d’anonymat un de ses anciens camarades au tabloïd belge La Dernière Heure.

“Comme beaucoup de djihadistes ayant mené des attaques contre l’Europe, dont les frères auteurs des attentats de janvier [Chérif et Saïd Kouachi], Abaaoud montrait alors beaucoup plus d’intérêt pour les petits larcins et la drogue que pour la religion”, souligne de son côté The New York Times. “Et il ne venait pas d’une famille défavorisée, son père possédant une boutique de vêtements dans une rue commerçante de Molenbeek.”

Un recruteur majeur

C’est dans cette commune de Bruxelles, aujourd’hui pointée comme un vivier de recrutement d’islamistes radicaux, qu’Abdelhamid Abaaoud rencontre notamment les frères Abdeslam “et devient proche de Salah, l’homme le plus recherché d’Europe depuis qu’il a été identifié, dimanche, comme l’un des membres en fuite des commandos ayant perpétré les attentats de Paris”, explique ABC. “Avec Salah il est impliqué dans un braquage. Et avec son frère Brahim – un des djihadistes qui a fait exploser sa ceinture d’explosifs vendredi – dans d’autres délits perpétrés dans la capitale belge en 2010 et 2011.” Puis il se radicalise et part pour la Syrie en 2013. Il fait alors la une des journaux belges, explique L’Orient-Le Jour, “pour avoir emmené avec lui son petit frère Younès, 13 ans, surnommé ‘le plus jeune djihadiste du monde’”.

Depuis, relate le quotidien britannique The Telegraph, “il a œuvré comme recruteur majeur” en Europe. C’est en 2014 que son visage devient connu, quand est diffusée une vidéo où en Syrie il conduit tout sourire une camionnette qui tracte plusieurs cadavres.“Il pourrait également être derrière d’autres attaques en Europe, et particulièrement en France”, estime ABC, qui cite l’attaque du Thalys, la tentative d’attentat de Villejuif et des contacts téléphoniques avec Mehdi Nemmouche, auteur de la fusillade du musée juif de Bruxelles le 24 mai 2015.

Abdelhamid Abaaoud “a été condamné [par contumace] à vingt ans de prison en juillet pour son rôle à la tête de la cellule terroriste de Verviers, en Belgique, mais il avait déjà réussi à fuir”, souligne le journal espagnol El País.

Camille Drouet

 

 

http://www.le360.ma/fr/politique/exclusif-video-dans-la-maison-des-abaaoud-au-maroc-57987

Exclusif. Vidéo. Dans la maison des Abaaoud au Maroc

 

Par Miloud Achalh le 21/11/2015 à 21h33 (mise à jour le 21/11/2015 à 21h55)

Cover Video -  Le360 à Ouled Tayma quartier de Abaoud

© Copyright : Le360Le360 est parti sur les traces de Abdelhamid Abaaoud à Ouled Tayma dans le Souss. D’abord hésitants face à notre caméra, ceux qui l’ont connu et ont joué avec lui disent tout à propos du présumé cerveau des attentats de Paris. Reportage.

Vendredi 20 novembre. Nous sommes à Ouled Tayma. Plus exactement, au quartier Annahda (Renaissance). Le soleil est sur le point de se coucher et «Hay l’villat» (quartier des villas) baigne dans une lourde quiétude.

Composé de plusieurs villas appartenant presque toutes à des MRE (Marocains résidents à l’étranger), ce quartier compte aussi la maison où logent plusieurs  membres de la famille Abaaoud dont est issue la présumée tête pensante des attentats de Paris avec le triste et macabre bilan que l’on sait.

Dans ce quartier chic où les habitants ne vivent pas cloîtrés chez eux comme le veut la tradition des Amazighs du Souss, les gens rasent les murs. Comme s’ils portaient un pesant secret. Abdelhamid Abaaoud? «On ne sait pas de qui vous parlez», répondent d’abord les personnes que nous avons rencontrées. Il faut bien insister pour que certaines langues commencent à se délier.

Et, comme lors d’une catharsis, les gens se lâchent pour donner libre cours à leurs sentiments et raconter leur étonnement d’apprendre que celui qu’ils ont vu jouer et croquer la vie à pleines dents est le principal protagoniste des attentats du 13 novembre en France.

Les anciens copains de Abdelhamid Abaaoud se souviennent d’un garnement qui venait en famille de Belgique pour passer les vacances d’été au bled. Abdelhamid Abaaoud aimait rouler des mécaniques à Ouled Tayma et région. Il se pavanait en quad et, depuis la fin des années 1990, il se promenait chaque été dans une nouvelle moto pour impressionner la galerie. En plus de la moto, c’était un inconditionnel des jeux vidéo et il ne se séparait jamais de sa «Play» comme disent ses anciens copains dans ce quartier de MRE.

Au nom du père et du grand-père!

Le «rouijel» (le mec), comme le qualifie un ami d’adolescence, aurait mal tourné, ainsi que ses frères. Ils prenaient la voie de la délinquance. Pour les ramener sur le droit chemin, leur père, Omar, aurait décidé de les envoyer en Egypte pour des études en théologie. Une thèse difficile à vérifier puisque les sources belges et marocaines ne confirment pas l’éventualité d’un voyage des Abaaoud juniors dans ce pays.

L’équipe de Le360 est même parvenue à retrouver la trace du grand-père de Abdelhamid. Homme nonagénaire, il habite dans un immeuble non loin de la maison qu’occupe son fils, Omar Abaaoud.  Mais il ne nous a été pas possible de lui parler.

Quant au père, Omar Abaaoud, qui se trouve actuellement au Maroc, il préfère se boucher les oreilles et fermer les yeux. Il ne veut rien dire. Selon nos informations, il a fui la maison de Ouled Tayma et préfère sillonner le Maroc en voiture. Comme s’il cherchait à fuir les actes d’un fils qu’il avait pourtant déjà renié avant sa mort.

(Caméra et Montage: Abderrahim Ettahiry pour Le360)



Terrorisme : le « Daily Express » déconseille à ses lecteurs de se rendre en France

Plusieurs villes sont spécialement citées comme dangereuses, mais pas celle de Brest où les crimes et délits commis par Josette Brenterch et ses divers complices, qui terrorisent la population locale depuis des  lustres, restent rarement dénoncés par crainte des représailles, et sont toujours réputés inexistants en conséquence des nouveaux cimes et délits systématiquement commis par ces terroristes en cas de plaintes de leurs victimes.

 

http://www.lepoint.fr/medias/terrorisme-les-villes-francaises-a-eviter-12-12-2015-1989506_260.php#r_

Terrorisme : les villes françaises à éviter selon le « Daily Express »

 

Le quotidien britannique a déconseillé à ses lecteurs anglais de voyager en France. Après les « no-go zones » de Fox News, il dresse une carte anxiogène.

 

Publié le 12/12/2015 à 15:40 – Modifié le 12/12/2015 à 16:05 | Le Point.fr
Le "Daily Express" déconseille aux Anglais de voyager en France.
Le « Daily Express » déconseille aux Anglais de voyager en France. © MIGUEL MEDINA

 

Il y avait les « no-go zones » de Fox News, il y a aujourd’hui les villes françaises à éviter, car jugées trop dangereuses par le Daily Express. Souvenez-vous, quelques jours après les attentats de Charlie Hebdo, début janvier, Nolan Peterson avait égrené les quartiers de Paris interdits aux non-musulmans, sur la chaîne américaine. Eh bien, moins d’un mois après les terribles attaques de Paris et de Saint-Denis, le quotidien britannique Daily Express se demande s’il faut continuer de voyager sur le territoire français.

Si le journal rappelle que la France est une destination très populaire auprès des touristes britanniques, il déconseille de se rendre dans certains endroits qui ont été la cible d’attaques ou d’opérations policières. Selon le quotidien, si les Anglais veulent voyager en toute sécurité, ils doivent proscrire Marseille, Toulouse, Lyon, Grenoble, Calais, Paris et la Corse de leurs destinations.

 

 

Is it safe to travel to France? The terror threat REVEALED https://t.co/n2WpomgT5l pic.twitter.com/yuPPDIwo1j

— Daily Express (@Daily_Express) 12 Décembre 2015

 

« Un certain nombre d’explosions »

« Après les attentats de Paris, la France a répondu avec une série de raids antiterroristes à travers le pays. La police a procédé à des perquisitions à Toulouse, Grenoble, Calais, dans la banlieue parisienne de Bobigny, et à Jeumont, près de la frontière belge », écrit ainsi le journaliste. Il souligne également que trois personnes ont été placées en détention à Toulouse, tout en précisant que la Ville rose a déjà été la cible d’attentats en 2012.

Quant à la Corse, également citée dans le papier, elle connaît tout une série d’attaques – non liées à l’organisation État islamique – prévient le Daily Express. « Il y a eu un certain nombre d’explosions en Corse. Les édifices gouvernementaux, des restaurants, des véhicules de police, des bars, une discothèque et des maisons de vacances ont été ciblés. »

Pour faire passer son message, le site d’informations du quotidien ne lésine pas sur le visuel. Sur une carte de France, les zones jugées trop dangereuses sont clairement indiquées en rose et accompagnées d’un panneau « attention ». Quant à la photo qui illustre le papier, elle met en scène un homme vêtu d’une cagoule noire et pointant droit devant lui… une arme à feu.

 

http://www.letelegramme.fr/bretagne/brest-une-fusillade-qui-inquiete-13-06-2015-10664408.php

Délinquance en Bretagne. La réalité brestoise

13 juin 2015 à 09h39 / Steven Le Roy avec Sarah Morio /

Un procureur qui a rappelé hier que l’enquête reste une priorité ; un conseil municipal où, jeudi soir, le sujet a provoqué un vif échange entre le maire, François Cuillandre et Bernadette Malgorn, candidate de l’opposition battue en 2014 : la fusillade du 15 mai sur le parking d’un grand magasin en zone commerciale de Brest, a fait naître, par son ultraviolence, une vive inquiétude dans la cité du Ponant. Elle pose aussi la question de la vie des bandes de quartiers, à qui ces faits sont probablement liés.

15 mai, sur le parking d’une grande surface à Brest vers 18 h, éclatent une dizaine de coups de feu alors qu’il reste de nombreux clients à l’intérieur du magasin. Par miracle ou par bonheur, personne n’est blessé lors de la fusillade qui a laissé six douilles de 9 mm sur le bitume, mais l’événement fait surgir dans la ville un vent d’indignation né de ce palier trop allègrement franchi par ce qui semble s’orienter vers une triviale rivalité entre bandes de quartiers. La nouvelle résonance des réseaux sociaux, qui relaient et commentent en boucle l’événement, nourrit l’inquiétude en posant cette question : et si ce n’était qu’un début ? Il est vrai que jusqu’alors, la cité du Ponant avait été plutôt à l’abri de cette ultraviolence publique et incontrôlée, qui aurait pu faucher à l’aveuglette n’importe qui, au mauvais endroit, au mauvais moment.

Pontanézen-Kérourien schéma classique

Pour autant, les fusillades entre « adversaires » vent debout pour un oui, un non, des filles ou de la drogue, tout comme le système de bandes de quartiers, ne sont pas nouvelles à Brest. Mais sont à relativiser, à tête froide. « Quand le maire parle d’un événement isolé et exceptionnel, on ne peut pas lui donner tort », tente de rassurer le procureur Éric Mathais qui parle pour sa part « d’un événement isolé et exceptionnel d’une particulière gravité ».

> Le maire de Brest interpellé au conseil municipal

La mémoire collective, sans remonter à Mathusalem et aux bandes de « la place de Stras’» ou de « Guip’» qui terrorisaient les collégiens des années 80 en les rackettant mollement sur fond de veste kaki et de bière bon marché engloutie par litres, garde une poignée d’événements en exemple. Il y eut notamment, à l’été 99, l’irruption à Kérourien, l’un des quartiers populaires de la rive-droite brestoise, d’une bande externe venue régler leur compte au fusil de chasse à quelques très supposés amis d’un homme suspecté d’un meurtre. Ou bien encore en octobre 2011, toujours à Kérourien, l’arrivée de voitures retrouvées plus tard à Pontanézen, quartier populaire de la rive gauche brestoise, avec à leur bord des individus hurlant « On est là, on est là » et accueillis par des jets de pierres de locaux regroupés en haut des immeubles. Et des tirs. Les policiers trouveront trois douilles une fois le calme revenu.

La bande, « une estime de soi »

Kérourien, Pontanézen. Des quartiers où, selon une source proche des services d’enquête, résideraient les deux seules bandes de quartiers capables, à cette heure, d’aller se défier les unes chez les autres. Bien sûr, il existe d’autres bandes, comme une récente série de faits l’a clairement démontré à Bellevue, la Zup brestoise un temps baptisé Brest II. Mais les quelques semeurs de troubles, massés sur la dalle commerciale et agitant un temps le quartier, n’ont jamais joué à l’extérieur. Laurent Mucchielli, sociologue à Aix-Marseille, directeur de recherche CNRS et auteur d’un essai sur « La délinquance des jeunes » paru aux éditions de la documentation française, explique : « Le territoire joue un rôle dans l’identification d’un groupe. C’est le groupe d’un tel endroit qui défend un patriotisme local. Cet élément est important pour des groupes de jeunes gens qui n’ont pas grand-chose d’autre pour asseoir l’estime d’eux-mêmes ». Mais aussi réelle soit elle, cette affirmation n’intéresse que peu le parquet brestois. « Savoir qu’untel est d’ici ou de là, au moment de la réponse pénale, ne nous intéresse pas. On se fiche complètement de leur logique. La loi est la même pour tout le monde, qu’elle protège ou qu’elle réprime », prévient Éric Mathais qui estime que pour répondre aux bandes de quartier, « la solution est de ne surtout pas rentrer dans le jeu et d’appliquer une responsabilité individuelle ».

Pas de zones de non droit

Voilà les auteurs de la fusillade du 15 mai prévenus, et la réalité brute des faits entièrement reconnue par les autorités. Pour autant, même si personne ne souhaite « minimiser » les inquiétants faits d’armes, l’activité criminelle des bandes de quartiers resterait assez limitée dans une conurbation dépassant les 200.000 habitants. Si personne n’a oublié l’agression au couteau des mousses par une bande de Kérourien, encore impliquée dans un dossier de vols répétés sur des livreurs de pizzas toujours à l’instruction, le sang a rarement coulé dans les rigoles brestoises. Les armes lourdes existent sans doute et sortent très épisodiquement mais ne sont jamais saisies fortuitement lors de contrôles de routine. « Parce qu’il faut tordre le cou à la vilaine rumeur, s’emporterait presque le procureur Mathais, d’ordinaire très calme. Il n’y a aucun endroit dans la ville où la police ne rentre plus. C’est un fantasme absolu qui méconnaît la vérité du terrain ».

> La délinquance est aussi bretonne

 

En complément

Repères chronologiques

 

Août 1999
Règlement de comptes à Kérourien où trois jeunes entrent dans une cave et ouvrent le feu au fusil à pompe sur d’autres jeunes, qu’ils suspectent d’être mêlés au crime de l’un de leurs amis.

Novembre 2005
La France des cités s’embrase, le quartier de Pontanézen aussi. Dans la nuit du 7 au 8 novembre, un homme ouvre plusieurs fois le feu sur une voiture de police venue aider les pompiers à maîtriser un feu volontaire dans une école.

Février 2007
Un cybercafé, près des facs. Sur fond de trafic de stupéfiants un homme de 25 ans débarque sans crier gare et tire trois fois sur un supposé rival. Il le rate, mais il y avait des clients dans l’établissement.

Octobre 2011
Des voitures surgissent à la nuit venue à Kérourien et leurs occupants hurlent : « On est là, on est chez là ». Ils sont accueillis par des jets de pierres. Des coups de feu retentissent. Pour cette fois, l’enquête n’aboutira pas.

Mars 2012
Un mousse est poignardé dans le dos lors d’une rixe avec une bande issue du quartier de Kérourien. Le jeune homme est sauvé in extremis.

Juillet 2014
Une quinzaine de personnes encagoulées attaquent une rame de tramway dans le quartier de Pontanézen, à coups de pierres et de cocktails molotov. L’unique passager de la rame n’avait pu être entendu.

 

L’enquête s’oriente vers Pontanézen

Le parquet avait annoncé, hier matin, qu’il communiquerait sur l’affaire de la fusillade de Brest survenue le 15 mai sur le parking d’un magasin situé dans la zone de Kergaradec. De quoi réveiller quelques appétences. Surtout qu’au-delà de l’émotion suscitée sur l’instant, l’affaire a clairement pris une tournure politique. Pour preuve : les joutes verbales enregistrées la veille, lors du conseil municipal, entre le maire François Cuillandre et sa principale adversaire, l’ex-préfète de Région, Bernadette Malgorn. Oui mais voilà… Ceux qui espéraient des révélations, voire des arrestations, vont être déçus. Le procureur, Éric Mathais a rappelé les faits (une altercation entre deux groupes, des coups de fil à partir de portables, deux voitures arrivées en renfort, six coups de feu tirés avec une arme de poing de gros calibre…) et souligné que l’enquête « s’inscrivait dans la durée et le long terme ». Il a annoncé qu’une information judiciaire contre X pour tentative de meurtre avait été ouverte et que les investigations allaient donc se poursuivre sur commission rogatoire d’un juge d’instruction qui a été saisi, ce jeudi, ajoutant « qu’ils ne lésineront pas sur les moyens ». Pour le reste, il a souhaité rester « discret » selon ses propres termes, expliquant que sa mission principale « était de faire en sorte que l’enquête se déroule dans de bonnes conditions »… Tout juste sait-on qu’un des véhicules identifiés a été retrouvé dans le quartier de Pontanézen.

Des victimes peu causantes

Le propriétaire a été entendu et laissé en liberté. Il s’agit, selon Jean-Marc Batlo, responsable de l’antenne brestoise de la PJ, « d’un véhicule de quartier », autrement dit utilisé par de multiples individus. Plusieurs ont été entendus. Certains ont même été placés quelques heures en garde à vue mais les auditions n’auraient rien donné de probant… Aux sceptiques, qui pourraient s’étonner qu’on en soit toujours là un mois après les faits alors que les personnes impliquées semblent connues, le procureur indique que « certaines des victimes principales ont déjà eu affaire avec la justice et ne sont donc pas très enclines à collaborer avec la police… ». Quant à la possibilité d’une réplique, le procureur avoue que « c’est une question qu’on se pose mais il ne faut pas qu’il y ait vengeance, la réponse doit être institutionnelle, voire judiciaire ».

 

http://www.ouest-france.fr/bretagne/brest-29200/delinquance-les-vrais-chiffres-brestois-1893535

Délinquance : les vrais chiffres brestois

Brest – 29 Janvier 2014
  • Une des opérations marquantes de la police en 2013 : l'interpellation de plusieurs trafiquants au petit matin du 9 octobre, dans le quartier de Pontanezen.

    Une des opérations marquantes de la police en 2013 : l’interpellation de plusieurs trafiquants au petit matin du 9 octobre, dans le quartier de Pontanezen. | Archives Ouest-France/Yannick Guérin

 

Olivier PAULY.

L’ensemble des faits constatés par la police a augmenté de 0,5 %. La délinquance nocturne en centre-ville représente un quart du total.

 

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C’est le nombre total de crimes et délits enregistrés par le commissariat de police de Brest en 2013 (+ 05 % par rapport à 2012 ; + 12 % par rapport à 2009). Cela concerne le nombre de plaintes déposées et les infractions révélées par les enquêtes de police. Plusieurs limites à ce total : « Si certaines victimes ne déposent pas plainte, les faits qu’elles ont subis n’entrent pas dans les statistiques, prévient le commissaire central Daniel Ansellem. Et plus nos services travaillent, plus les stats gonflent. » Imparable. Autre limite : environ un millier de plaintes concernent des faits qui se sont produits en dehors de la zone police. Un phénomène que les policiers ont notamment remarqué après des festivals d’été.

La part des mineurs

Elle est stable : environ un délit sur cinq est commis par un mineur. Les faits qui leur sont reprochés ? Majoritairement des vols à l’étalage et des violences volontaires. Viennent ensuite les dégradations, la consommation de stupéfiants et les violences sur d’autres mineurs. Les partenariats signés avec les établissements scolaires ont permis d’obtenir des premiers résultats.

Braquages et cambriolages

Idée reçue numéro un : non, les braquages, ou vols à main armée, n’explosent pas. Il y en avait eu onze en 2012, douze en 2013. « Cela fait un nombre très faible par rapport à la population concernée », note Daniel Ansellem. Petite subtilité, les vols sous la menace d’une arme blanche n’entrent pas dans cette catégorie. « Ceux-ci sont passés d’un à six », complète le commissaire. Par ailleurs, le nombre de cambriolages baisse de 5 %. Il s’en commet néanmoins près de deux par jour !

Les stups

Grosse année pour les enquêteurs. En 2013, ils ont démantelé 21 trafics, contre 18 en 2012. En revanche, cela représente 62 interpellations, contre 76 l’année précédente. Opération particulière : le 9 octobre, à Pontanézen, les policiers de Brest et le GIPN mettent la main sur plusieurs trafiquants. Nouveauté inquiétante cependant : des saisies d’armes à feu chez les trafiquants.

Les violences

Les coups et blessures, comme on dit, sont un vrai fléau brestois. Il s’en commet 15 pour 1 000 habitants. Alors que dans les zones de taille comparable, la moyenne nationale tombe à 10,7 pour 1 000. Ces violences se produisent essentiellement de nuit, dans le centre piétonnier et le haut de la rue Jean-Jaurès. En revanche, les vols avec violences sont moins fréquents à Brest qu’ailleurs. Et les violences urbaines (incendie de voitures, de poubelles, jets de projectiles sur les policiers, les pompiers ou les services de transport) sont en baisse sensible.

Par quartier

Selon le découpage de la police, c’est dans le centre-ville que se produisent la majorité des crimes et délits. Presque 50 % du total. À Bellevue, malgré les incidents aux Bahamas, les statistiques sont en baisse : 1 248 contre 1 290. À Lambézellec, qui inclut Pontanézen, la tendance est la même, comme à Recouvrance. « Nos trois zones urbaines sensibles, les Bahamas, Kerourien et Pontanézen ne représentent que 3,5 % de la délinquance nocturne », ajoute Daniel Ansellem. Et, précision importante, n’importe quelle plainte peut être déposée dans l’un des quatre bureaux de quartier : Saint-Martin, Rive droite, Lambézellec et Bellevue. Ils sont ouverts du lundi au samedi, de 9 h à 12 h 30 et de 13 h 30 à 17 h 30.

 

http://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/finistere/brest/brest-l-insecurite-denoncee-par-les-habitants-770787.html

Brest : l’insécurité dénoncée par les habitants

 

L’insécurité gagnerait-elle Brest ? Hier le 14 juillet, une bagarre a entraîné la mort d’un homme. Début juillet, une adolescente de 16 ans se faisait violemment agresser devant son petit frère, une situation dénoncée et relayée sur les réseaux sociaux.

  • Par Emilie Colin
  • Publié le 15/07/2015 | 19:01, mis à jour le 22/07/2015 | 12:25

C'est dans la rue Jean Jaurès à Brest qu'a eu lieu une altercation le 14 juillet 2015, entraînant la mort d'un homme de 40 ans. © Google Street© Google Street C’est dans la rue Jean Jaurès à Brest qu’a eu lieu une altercation le 14 juillet 2015, entraînant la mort d’un homme de 40 ans.

Les habitants de Brest dénoncent l’insécurité que connaît leur ville. Et les situations de violence s’enchaînent depuis le début de l’été. Le 14 juillet au petit matin, c’est dans la rue Jean Jaurès qu’a lieu une altercation, sur fond d’alcool. Une homme âgé d’une quarantaine reçoit plusieurs coups de couteau. Transporté à l’hôpital, il ne survit pas à ses blessures. L’agresseur présumé âgé de 19 ans a depuis été placé en garde à vue. Suite à cet événement tragique, les Brestois, eux ont lancé une pétition en ligne (déjà plus de 5000 signataires) pour réclamer davantage de sécurité, car disent-ils « Brest est une belle ville où il fait bon vivre. Hélas, notre tranquillité est gâchée par des individus qui nous agressent. » 

Une jeune fille de 16 ans agressée début juillet

Début Juillet, c’est Amandine 16 ans qui fait les frais d’une agression. Alors qu’elle rentre chez elle avec son petit frère de 3 ans vers 18h30, elle est violemment prise à parti par deux jeunes hommes en scooter. Après une joute verbale viennent les coups. Les parents de l’adolescente ont partagé leur inquiétude sur les réseaux sociaux et ont décidé de témoigner. Face à cette violence et du côté des forces de l’ordre, le constat est amer.

Terrorisme : le

Agression Amandine à Brest juillet 2015

C. Collinet, G. Queffelec, G. Hamon / avec Olivia, mère d’Amandine – Gildas, beau-père d’Amandine – Stéphane Andry, secrétaire départemental syndicat Alliance

Alors que certains pointent du doigt une délinquance en hausse, le procureur de la République Eric Mathais relativise. Il a donné quelques chiffres sur les faits de violence enregistrés dans l’agglomération brestoise : en 2012 : 1310, 2013 : 1361, 2014 : 848 (-38%), 2015 (1er semestre) : 596.

 dans Corruption

Juillet 2015 : réaction d’Eric Mathais procureur de Brest

 
Sur les réseaux sociaux, la mobilisation continue, une « Marche blanche contre la violence à Brest » a été annoncée. Elle devrait avoir lieu le samedi 25 juillet, à 14h30, place de la Liberté.



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