L’Allemagne a bien eu ses attentats de la Saint-Sylvestre 6 janvier
Rien de bien méchant, cette fois : il n’y a pas mort d’homme, les victimes ne sont que des femmes.
Elles n’avaient qu’à se couvrir davantage et se tenir à distance des inconnus de la longueur d’un bras…
Les violeurs n’ont pas le bras long, non, non, non…
A ce propos, un nouveau « déconnologue » de la bande du cyberdélinquant Cyprien Luraghi se targuant tout comme « Homere », le bras armé du NPA en Thaïlande, d’avoir un nom et des relations, je leur rappelle à tous, d’une part, que je ne pouvais décemment pas voir confirmer ma condamnation du 11 juin 2013 dans l’enceinte du Parlement de Bretagne, et d’autre part, que le conseiller de François Hollande Bernard Poignant ne les aime pas et Mohammed VI encore moins, puisqu’il les soupçonne de vouloir lui trancher la tête.
Allemagne : vague d’agressions sexuelles à Cologne, «un millier de personnes» impliquées
Berlin a condamné une centaine d’agressions sexuelles commises à Cologne la nuit de la Saint-Sylvestre et attribuées par la police à des hommes d’origine nord-africaine, mais s’est refusé à toute «instrumentalisation» visant les réfugiés.
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Allemagne : vague d’agressions sexuelles à Cologne, «un millier de personnes» impliquées
Le gouvernement allemand a condamné mardi une centaine d’agressions sexuelles commises à Cologne la nuit de la Saint-Sylvestre et attribuées par la police à des hommes d’origine nord-africaine, mais s’est refusé à toute «instrumentalisation» visant les réfugiés.
L’affaire, qui a pris de l’ampleur à mesure que se multipliaient les plaintes de victimes, suscite désormais une forte émotion en Allemagne en raison de la «dimension nouvelle» de ces actes impliquant «plus d’un millier de personnes» ayant agressé ou protégé les agresseurs, selon le ministre de la Justice Heiko Maas.
«Il s’agit d’une nouvelle forme de criminalité organisée» et «il va falloir qu’on réfléchisse, qu’on pense aux moyens à mettre en oeuvre pour y faire face», a estimé M. Maas mardi devant la presse. Alors que les témoins ont décrit des suspects «d’apparence arabe ou nord-africaine», selon la police, le ministre de la Justice a mis en garde contre toute «instrumentalisation» de cette affaire dans le débat sur l’afflux de migrants en Allemagne. L’apparence des agresseurs «ne doit pas conduire à faire peser une suspicion générale sur les réfugiés qui, indépendamment de leur origine, viennent chercher une protection chez nous», a renchéri le ministre de l’Intérieur Thomas de Maizière.
Parmi les réactions pour le moins surprenantes (ou idiotes, c’est selon) dénichées sur Twitter, on citera celle d’un journaliste autrichien pour le quotidien Der Standard. Basé à Bruxelles d’où il couvre l’actualité européenne, Thomas Mayer s’est risqué à un pseudo-éclairage à la pertinence très relative, écrivant qu’«en France, le phénomène des abus sexuels commis par des bandes de jeunes hommes («les tournantes») est connu depuis longtemps», tout en partageant un article de Libé paru en 2012 sur une sordide histoire de viol collectif en Val-de-Marne en aucune manière comparable aux débordements de la Saint-Sylvestre outre-Rhin.
La police avait déjà enregistré 90 plaintes mardi matin, allant du harcèlement à au moins un viol en passant par des dizaines d’agressions sexuelles et des vols, et s’attendait à en recevoir de nouvelles, a indiqué un porte-parole à l’agence allemande DPA.
Ces agressions, attribuées à des groupes de 20 à 30 jeunes hommes ivres encerclant les victimes, se sont concentrées autour de la cathédrale et de la gare centrale de Cologne, mais la police a aussi signalé une dizaine de plaintes à Hambourg. La mairie de Cologne, qui accueillera du 4 au 10 février des centaines de milliers de fêtards pour le carnaval, tenait mardi une réunion de crise à ce sujet.
Des agressions sexuelles «de masse» choquent l’Allemagne
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- Par Nicolas Barotte
- Mis à jour le 06/01/2016 à 10:34
- Publié le 05/01/2016 à 18:26
VIDÉO – Durant la nuit de la Saint-Sylvestre, des bandes de jeunes se sont livrées à des violences sur des femmes au cœur de Cologne.
La gare centrale de Cologne se trouve à quelques centaines de mètres de la cathédrale, au cœur de la ville. C’est là, durant la nuit de la Saint-Sylvestre, qu’un millier d’individus se sont rassemblés. Par groupe de vingt à quarante, des hommes souvent alcoolisés de moins de 30 ans et «d’origines arabes ou nord-africaines», selon les témoins, ont cerné et agressé des femmes mêlant vol à la tire et attouchements. Au moins un viol a été signalé.
Mardi, le nombre de plaintes déposées s’accumulait au fur et à mesure que l’affaire prenait de l’ampleur: 60 en début de journée, 90 à midi. Ces «agressions sexuelles de masse», selon les termes employés par la police de Cologne, ont suscité l’indignation dans toute l’Allemagne. La chancelière Angela Merkel a notamment exprimé sa «révolte» face à ces «agressions scandaleuses» et réclamé une «réponse forte». «Il s’agit d’une nouvelle forme de criminalité organisée», a commenté à Berlin le ministre de la Justice allemand, Heiko Maas. «Il va falloir qu’on réfléchisse, qu’on pense aux moyens à mettre en œuvre pour y faire face», a-t-il ajouté, alors que d’autres faits similaires mais sans avoir la même ampleur ont été signalés à Hambourg et Stuttgart.
Un contexte de tension
Mardi, cinq jours après les faits, aucun suspect n’avait encore été arrêté. Le nombre d’individus recherchés, parmi le millier de personnes présentes, n’était pas non plus précisé. Mais les autorités promettaient une grande fermeté. «Les auteurs, quelle que soit leur origine ou leur religion, doivent être rapidement entendus et devront rendre des comptes. Avec toutes les conséquences», a insisté la ministre de la Famille, Manuela Schwesig.
Dans un contexte de tension, lié au défi de l’intégration d’un flux sans précédent de réfugiés dans le pays, le profil décrit des agresseurs provoque le malaise. Heiko Maas a mis en garde contre «toute généralisation». L’apparence des agresseurs «ne doit pas conduire à faire peser une suspicion générale sur les réfugiés qui, indépendamment de leur origine, viennent chercher une protection chez nous», a renchéri le ministre de l’Intérieur, Thomas de Maizière.
Cologne compte environ 10.000 réfugiés. Jusqu’à présent, l’arrivée massive de demandeurs d’asile n’a pas provoqué de hausse de l’insécurité en l’Allemagne. Si les centres pour réfugiés ont été la cible d’agressions et si des violences y ont été commises entre demandeurs d’asile, le taux de criminalité des réfugiés n’est pas plus élevé que pour le reste de la population, a conclu un rapport des services de renseignements en novembre dernier. À Cologne, l’hypothèse de bandes organisées n’était pas exclue. «Rien ne permet de penser pour l’instant que des demandeurs d’asile seraient impliqués», a affirmé la maire de Cologne, Henriette Reker. Quoi qu’il en soit les habitants de Cologne s’inquiétaient mardi pour leur sécurité. Certains appelaient à une manifestation contre les violences faites aux femmes. Mardi, la maire Henriette Reker a convoqué une réunion d’urgence de tous ses services. «Nous ne pouvons pas tolérer de zone de non-droit dans la ville», a-t-elle insisté. Quant à la police, elle est sommée par les autorités d’accélérer son enquête. Le 1er janvier, faute de plaintes, elle avait conclu à «une nuit calme».
La maire de Cologne moquée pour ses conseils aux femmes après une vague d’agressions
La maire de la ville allemande de Cologne, théâtre à la Saint-Sylvestre d’une vague d’agressions sexuelles, faisait mercredi l’objet de critiques et quolibets, particulièrement sur Twitter, pour son conseil donné aux femmes de se tenir à bonne distance des inconnus.
Henriette Reker, maire sans étiquette de la métropole rhénane, a recommandé mardi aux femmes de respecter « une certaine distance, plus longue que le bras » avec les inconnus pour se protéger d’éventuels assauts. Elle s’exprimait lors d’une conférence de presse suite aux agressions sexuelles qui ont choqué toute l’Allemagne, et en réponse à une question sur le meilleur moyen de se protéger.
Son conseil a déclenché une vague de commentaires sarcastiques sur Twitter, le hashtag « ArmlaengeAbstand », mot allemand pour « distance de plus d’un bras », s’imposant rapidement mercredi dans les cinq plus partagés en Allemagne.
L’Inspecteur Gadget avec un bras téléscopique, ou les déesses hindoues aux bras multiples faisaient partie des références utilisées, et les commentaires allaient bon train. « Les effets pernicieux d’une distance de plus d’un bras… Je ne peux plus payer à la caisse », se moquait une utilisatrice, « je ne me suis plus sentie autant en sécurité que depuis que je me promène les bras écartés », ironisait une autre, tandis qu’un commentateur faisait valoir que « si les gens dans les régions en guerre savaient ça, il n’y aurait plus aucun problème! ».
« Shame on you » (« honte à vous »), s’indignait une utilisatrice, outrée qu’on suggère « aux femmes de changer de comportement et pas aux agresseurs ».
Un point de vue également exprimé par la ministre de la Famille, des Femmes et de la Jeunesse, Manuela Schwesing, qui sur Twitter, a affirmé: « nous n’avons pas besoin de règles de comportement pour les femmes, ce sont les auteurs des faits qui doivent rendre des comptes ».
Le ministre de la Justice Heiko Maas y est lui aussi allé de son commentaire sur le réseau social: « Ce ne sont pas les femmes qui portent la responsabilité » de ces agressions, a-t-il jugé.
Mme Reker s’est défendue mercredi, déplorant selon des propos rapportés par l’agence DPA que « les compte-rendus raccourcis dans la presse (de ses propos) aient pu donner l’impression que (ses) mesures de prévention se limitent à des recommandations aux femmes et aux jeunes filles quant à leur comportement ».
Maire de Cologne depuis octobre 2015, Mme Recker avait été poignardée la veille de son élection par un homme revendiquant des motivations racistes, mais avait maintenu sa candidature.
La nuit du réveillon de la Saint-Sylvestre, au moins une centaine de femmes ont été victimes sur une grande place de Cologne d’attouchements et de vols, commis par plusieurs dizaines de jeunes hommes d’origine apparemment immigrée.
06/01/2016 15:19:18 – Berlin (AFP) – © 2016 AFP
L’Allemagne sous le choc après une centaine d’agressions sexuelles
Vidéo par Pauline GODART
Texte par FRANCE 24
Dernière modification : 06/01/2016
L’Allemagne est sous le choc après les agressions sexuelles du Nouvel An à Cologne, commises par des « jeunes apparemment d’origine arabe ». Les opposants à la chancelière Merkel tentent de faire le lien avec sa politique en faveur des réfugiés.
Une centaine d’agressions sexuelles commises contre des femmes durant la nuit du Nouvel An à Cologne, en Allemagne, a provoqué un vif émoi, mardi 5 janvier, dans le pays.
Ces agressions sont attribuées à des groupes de 20 à 30 jeunes hommes ivres qui ont encerclé leurs victimes au milieu de plusieurs centaines de personnes qui s’étaient rassemblées autour de la cathédrale et de la gare centrale de Cologne. La police a également signalé une dizaine de plaintes à Hambourg, dans le nord du pays.
Au total, 90 plaintes ont été déposées et selon le chef de la police de Cologne, Wolfgang Albers, « d’autres devraient suivre ». Les plaintes visent des faits allant du harcèlement à au moins un viol en passant par des dizaines d’autres agressions sexuelles et des vols.
« Un groupe d’une dizaine, vingtaine, trentaine de jeunes hommes étrangers s’en est pris à nous », a raconté une victime sur le plateau de la chaîne d’information en continu N-TV. « Ils se sont mis à nous agresser, nous prenant l’entre-jambe, touchant nos décolletés, sous les manteaux », a-t-elle expliqué, ajoutant que « seules les femmes » étaient visées.
Mardi en début de soirée, entre 2 et 300 personnes (selon la police) se sont symboliquement rassemblées devant la cathédrale de Cologne pour appeler à plus de respect envers les femmes.
« Madame Merkel, que faites-vous ? Ça fait peur », s’interrogeait sur une pancarte une des manifestantes.
Les explications de notre correspondant en Allemagne
Des « jeunes apparemment d’origine arabe »
Selon le chef de la police Wolfgang Albers, les policiers intervenus ce soir-là font état « dans leur très large majorité de jeunes hommes, âgés de 18 à 35 ans, apparemment d’origine arabe ou nord-africaine », un constat corroboré par les descriptions des victimes.
Sans attendre, plusieurs personnalités politiques ont commencé à utiliser l’événement. Après ces incidents, « Est-ce que l’Allemagne est suffisamment ouverte sur le monde et multicolore pour vous, Madame Merkel ? » a lancé, provocatrice, Frauke Petry, la patronne du parti populiste Alternative für Deutschland (AfD) qui progresse dans les sondages.
>> À voir sur France 24 : Réfugiés : l’éducation des enfants, un défi pour l’Allemagne
Au sein même de la coalition gouvernementale, les conservateurs bavarois de la CSU, qui tempêtent depuis des mois contre la politique favorable aux réfugiés de la chancelière, ont trouvé aussi matière à alimenter leurs griefs.
« Si des demandeurs d’asile ou des réfugiés se livrent à de telles agressions [...] cela doit conduire à la fin immédiate de leur séjour en Allemagne », a lancé Andreas Scheuer, secrétaire général du parti, qui recevra mercredi Mme Merkel en Bavière lors d’une réunion prévue de longue date.
Pour l’heure, la police n’a fait état d’aucune arrestation spécifiquement liée aux incidents.
« Aucun indice montrant qu’il puisse s’agir de réfugiés »
La maire de Cologne Henriette Reker a à son tour réagi, jugeant ce rapprochement entre réfugiés et agresseurs « inadmissible ». « Nous n’avons aucun indice montrant qu’il puisse s’agir de réfugiés séjournant à Cologne » ou dans les environs, a-t-elle déclaré.
Le ministre de la Justice Heiko Maas a lui aussi mis en garde contre toute « instrumentalisation » de ces agressions dans un pays où l’afflux de réfugiés a parfois suscité de vives tensions ces derniers mois.
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Son homologue de l’Intérieur a abondé contre « la suspicion généralisée » à l’égard des immigrés mais demandé aussi qu’il n’y ait « pas de tabou » s’il devait se confirmer que les auteurs sont d’origine étrangère.
Un renforcement des effectifs des forces de l’ordre ainsi que de la vidéo-surveillance a été annoncé par le président de la police de Cologne qui se prépare à accueillir du 4 au 10 février des centaines de milliers de fêtards pour le carnaval, l’événement emblématique de cette ville.
Avec AFP
Première publication : 06/01/2016
http://www.franceinter.fr/depeche-allemagne-agressions-sexuelles-et-recuperation-politique
Allemagne : agressions sexuelles et récupération politique
La chancellière Merkel © Michael Sohn/AP/SIPA – 2015
La chancelière allemande Angela Merkel fait face à de vives critiques sur sa politique d’immigration à la suite d’une série de viols et agressions sexuelles à Cologne la nuit du 1er de l’An. L’extrême-droite a saisi l’occasion pour accuser des migrants, alors que l’enquête ne fait que commencer.
Les détracteurs de la chancelière cherchent désormais à lier l’agression d’une centaine de femmes à sa politique d’ouverture envers les réfugiés.
Une centaine de femmes agressées sexuellement
Plus d’une centaine de femmes ont déposé plainte pour agressions sexuelles et deux ont déposé plainte pour viol. Tous ces actes auraient été commis à Cologne la même nuit, lors d’un rassemblement de plusieurs milliers de personnes autour de la gare. Les détracteurs de la politique d’immigration de Merkel affirment que des victimes parlent d’agresseurs étrangers, venant d’Afrique du Nord. A ce stade, les autorités affirment ne disposer d’aucune information à ce sujet. Les enquêtes sont en cours.
La chancelière face à sa propre famille politique
Angela Merkel va affronter la branche locale de sa famille politique, la CSU, ce marecredi après-midi en bavière. Elle était justement invitée de longue date à la réunion de rentrée de la CSU. Ses pairs comptaient lui redire à quel point elle juge le cap du gouvernement sur le dossier des réfugiés, dangereux pour le pays.
Si des demandeurs d’asile ou des réfugiés se livrent à de telles agressions » comme à Cologne, « cela doit conduire à la fin immédiate de leur séjour en Allemagne, a lancé le secrétaire général de la CSU, Andreas Scheuer
L’Allemagne a accueilli un million cent mille demandeurs d’asile en 2015 (en majorité de Syrie, Afghanistan, Irak, Albanie et Kosovo), soit environ cinq fois plus qu’en 2014.
Le mea culpa de la télévision publique
Les thèses complotistes fleurissent sur internet et dans les mouvements populistes, accusant les grands médias d’avoir à dessein passé sous silence les événements de Cologne pour ne pas alimenter le discours anti-migrants. Elles sont en partie alimentées par la chaîne publique ZDF, qui a fait son mea culpa pour ne pas avoir mentionné les événements de Cologne avant mardi, parlant d’une « négligence ».