Des moines irlandais en Amérique dès le VIe siècle 7 mars
Ils y ont laissé des traces de leur fameuse patte d’oie.
http://orthodoxologie.blogspot.fr/2011/07/pere-alexis-young-les-moines-orthodoxes.html
Père Alexis Young: Les moines orthodoxes celtes furent-ils les premiers en Amérique?
https://fr.wikipedia.org/wiki/St_Brendan
St Brendan
Saint Brendan de Clonfert ou Bréanainn de Clonfert, né vers 484 à Ciarraight Luachra ou Kerry-Luachra, province d’Altraich-Cuile du royaume de Munster (dans l’actuel comté de Kerry, en Irlande), et mort en 571 à Enachduin ou Annaghdown/Annadown), surnommé le Navigateur ou le Chief Prophet of Ireland, est l’un de ces saints moines du christianisme irlandais dont la légende a occulté l’histoire.
Sommaire
Historiographie
Les données biographiques sur la vie de Brendan ne reposent que sur deux sources hagiographiques, mêlées de récits surnaturels : la Vie de Brendan qui nous a été transmise par plusieurs versions, latines et irlandaises (Vita Brendani / Betha Brenainn) ainsi que le fameux Voyage du saint abbé Brendan (Navigatio sancti Brendani abbatis). Ses dates approximatives, ainsi que quelques faits, sont toutefois confirmés par les annales et généalogies irlandaises. Si la Vita et la Navigatio ne sont pas vraiment fiables, du moins portent-elles témoignage de la vénération dont l’abbé fut l’objet dans les siècles qui suivirent son sacerdoce. Au plan philologique, il se pose aussi le problème des influences mutuelles entre les traditions que représentent ces deux sources.
Ainsi, la naissance de la tradition de la Vita est mal datée. Quoique les copies manuscrites dont nous disposons ne soient pas antérieures à la fin du XIIe siècle, les chercheurs estiment que l’archétype a dû être composé avant l’an mil, mais que la Navigatio lui est antérieure d’environ deux siècles, et remonte sans doute à la seconde moitié du VIIIe siècle. C’est pourquoi, pour rétablir la trame des faits de la biographie de Brendan, ou pour comprendre la nature de la légende qui entoure sa vie, il vaut mieux s’en remettre aux annales et généalogies contemporaines de l’abbé, ou comparer entre elles les versions successives de la Vita Brendani1.
Il existe plus de cent manuscrits du Voyage de Saint Brendan disséminés à travers les grandes bibliothèques d’Europe, et encore plus de traductions2. La plus ancienne version complète de ce texte apparaît vers l’an 900. Ce récit édifiant décrit aussi bien des phénomènes naturels que des apparitions fantastiques ou des pays merveilleux, dont l’évocation devait charmer les fidèles. Il y a de nombreux parallèles et plusieurs références croisées entre le Voyage de Saint Brendan et le Voyage de Bran ou le Voyage de Máel Dúin.
L’un des plus vieux manuscrits rapportant cette légende, De Reis van Sinte Brandaen, est écrit en vieux-néerlandais et date du XIIe siècle. Les philologues estiment qu’il s’agit de la compilation d’une source en moyen haut-allemand aujourd’hui perdue, avec des légendes irlandaises, que l’on devine au mélange d’éléments chrétiens et féeriques. La version anglaise : Life of Saint Brandan, n’est qu’une traduction tardive de cette version néerlandaise3.
Archéologie
En 1965, l’archéologue Thomas Lee annonce la découverte de ruines circulaires irlandaises au bord de la baie d’Ungava, au nord du Québec ; d’autres archéologues prouvent que ces ruines auraient pu être laissées par d’autres Européens, notamment les Français4.
Biographie
Baptisé par l’évêque Erec, Brendan est contemporain de saint Benoît. Il a 11 ans quand saint Patrick, l’évangélisateur de l’Irlande, meurt.
Brendan (aussi orthographié Brandan, Brendaine, Bridoine, Brévalaire, …) se prépare à la vie monastique à l’abbaye de Llancarfan, dans le royaume de Gwent, auprès de clercs qui lui enseignent le latin, le grec, la littérature, les mathématiques, l’astronomie et la médecine.
Vers 515-524 son premier grand voyage le conduit aux îles Féroé et en Islande à bord d’un coracle.
Dans la tradition celte de l’immram, il part ensuite pour une quête de sept ans à la recherche du jardin d’Éden. Il s’aventure sur l’océan Atlantique avec une petite embarcation (probablement un currach) et plusieurs moines, probablement vers l’an 530. Il revient en Irlande en affirmant avoir découvert une île (par la suite nommée Île de Saint-Brendan) qu’il assimile au Paradis ; le récit rapidement propagé de ses aventures attire de nombreux pèlerins à Aldfert, le village d’où il avait pris son départ.
D’après le récit médiéval, « Navigatio Sancti Brendani abbatis« , Saint Brendan aurait effectué deux longs voyages en mer, sur des navires de type ponto. Le premier vers 530 l’aurait conduit vers les îles Fortunées (îles Canaries) ; le second voyage, plus tardif, vers 544-545, l’aurait conduit, selon la saga irlandaise, vers l’archipel des Açores et peut-être même les Antilles qu’il aurait comparées au Paradis5.
Dans son ouvrage Les croisières du Pourquoi pas ? à travers la mer du Groenland, le Commandant Charcot se réfère à ce manuscrit du IXe siècle : la « Pérégrination de Saint Brandan », lorsqu’il évoque les aventures fantastiques du moine Brennain Mac Filonga dans l’île de Jan-Mayen, située en plein océan Arctique, à 780 kilomètres au nord-ouest de l’Islande. Il fonda en Irlande, nous précise l’auteur, l’abbaye de Cluainfert (ou Clonfert) où il mourut en 578, et devint Saint Brandan (ou Brendan).
Selon la tradition, saint Brendan a écrit des règles monastiques sous la dictée des anges. Il voyage dans les îles Britanniques et en Bretagne pendant près de vingt-cinq ans. À l’estuaire de la Rance, il fonde un couvent à Aleth (à côté de Saint-Malo).
En 561, il retourne en Irlande où il fonde le monastère de Clonfert dans le comté de Galway.
Il meurt entre 574 et 578 auprès de sa sœur cadette, abbesse fondatrice d’Enach Dvin6.
Après d’abord avoir été condamné, il fut canonisé par l’Église7, fixant sa fête au 16 mai.
Interprétations du récit
Le récit de son voyage se rattache à une tradition irlandaise de voyages initiatiques contenant des passages obligés (les imrama, dont Immram Brain maic Febail – Bran Mac Febail – est le plus connu), il a été interprété comme un récit symbolique se rapportant à la liturgie pascale (les voyages de saint Malo sont essentiellement identiques), mais de nombreux détails sont la preuve qu’il a été au moins écrit par quelqu’un ayant pratiqué la navigation en haute mer sur un petit bateau médiéval.
En 1976, l’Irlandais Tim Severin construit une barque en peaux de bêtes tendues et en atteignant Terre-Neuve par les îles Féroé et l’Islande, prouve que le voyage de Brendan jusqu’en Amérique était techniquement possible. Des spécialistes de littérature médiévale et de géographie historique s’accordent cependant à ne pas voir dans la navigation la retranscription exacte d’un authentique voyage et considèrent qu’il n’y a pas de preuves que Brendan ait pu dépasser l’Islande8,9.
Six éléments ont pu laisser penser le contraire et que Saint Brendan aurait atteint des îles tropicales :
- une description de noix de coco ;
- une description de feuilles de palme, mais les palmiers étaient connus en Afrique du Nord ;
- des descriptions de fruits exotiques, mais ces descriptions peuvent tout aussi bien s’interpréter comme des hyperboles ;
- la mention de la chasse et de la consommation de tortues ;
- la mention d’un courant marin ressemblant à un fleuve vert dans la mer, mais ce pourrait être une exagération de n’importe quel courant qui n’est pas le Gulf Stream ;
- la durée du séjour de deux ans de Brendan dans l’île, ce qui est un indice de distance et de difficulté à préparer le retour, comme ce fut le cas pour Christophe Colomb.
Le sarcophage de saint Brendan et la toponymie faisant référence à ce saint en Bretagne
- La commune de Trégrom (Côtes-d’Armor) possède un « sarcophage de Saint-Brandan » : ce sarcophage monolithique, qui date de l’époque carolingienne ou romane, est peut-être un « reposoir » (sépulture temporaire servant pendant les cérémonies funéraires), mais y passe traditionnellement pour être le tombeau de saint Brandan, voire l’embarcation (vaisseau de pierre) de ce moine irlandais lorsqu’il vint évangéliser la Bretagne ; il est toujours visible dans l’enclos paroissial10.
- Le nom de la commune finistérienne de Loc-Brévalaire provient aussi du nom de « Brendan de Clonfert ».
- L’église paroissiale de Kerlouan est consacrée à saint Brévalaire, qui serait toutefois un autre saint, d’origine galloise (connu au Pays de Galles sous le nom de saint Branwallader et de saint Breladre à Jersey)11. Le nom de la commune de Saint-Broladre (Ille-et-Vilaine) aurait la même origine.
Saint Brendan dans la culture
Saint Brendan est mentionné dans le recueil de poésie La terre tressée, de Claude Le Bouthillier12.
Bibliographie
- Notices d’autorité : Fichier d’autorité international virtuel • International Standard Name Identifier • Bibliothèque nationale de France • Système universitaire de documentation • Bibliothèque du Congrès • Gemeinsame Normdatei • WorldCat
Texte
- Le merveilleux voyage de Saint Brandan à la recherche du Paradis, par Paul Tuffrau, L’Artisan du Livre, 1925
- La Navigation de Saint Brendan (Terre de Brume, 1996), adaptation romancée du ‘Navigatio Sancti Brendani Abbatis par René-Yves Creston
- Benoît : Navigation de saint Brendan à la recherche du paradis, in éd. par Francis Lacassin, Voyages aux pays de nulle part, Robert Laffont, coll. « Bouquins », 1320 p.
Études
- Louis Kervran, Brandan, le grand navigateur celte du VIe siècle, Robert Laffont, coll. « les grandes énigmes de l’univers », 1977, 290 pages.
- Tim Severin, Le Voyage du Brendan, Albin Michel, 1978.
- Samivel, L’Or de l’Islande, éd. Arthaud (1963)
Articles connexes
- Saint Maclou
- Saint Gildas
- Saint-Brandan, commune de Bretagne porte le nom du saint qui y aurait séjourné.
Liens externes
- (fr) Site du texte illustré du voyage de St Brandan
- (fr) Analyse des Vitae et de la Navigatio
- (fr) Biographie du Dictionnaire biographique du Canada en ligne
- (fr) Archives textes médiévaux
Notes et références
- ↑ D’après W.R.J. Barron et Glyn S. Burgess, The Voyage of St Brendan : Representative versions of the legend in English translation with indexes of themes and motifs from the stories, University of Exeter Press, coll. « Exeter medieval texts and studies », 2002 (réimpr. 2005), 403 p. (ISBN 0-85989-755-9).
- ↑ D’après Silvère Menegaldo, « W.R.J. Barron, Glyn S. Burgess (éds.), The Voyage of Saint Brendan », Cahiers de recherches médiévales et humanistes, 2005 (lire en ligne [archive])
- ↑ D’après Reinder Meijer, Literature of the Low Countries: A Short History of Dutch Literature in the Netherlands and Belgium, New York, Twayne Publishers, Inc., 1971., p. 9–10.
- ↑ Marcel Moussette et Gregory A. Waselkov, Archéologie de l’Amérique coloniale française, Montréal, Lévesque Éditeur, 2014, 458 p. (ISBN 978-2-924186-38-1), p. 19-26
- ↑ http://saintbrendan.d-t-x.com/pages/pnotes03.html [archive]
- ↑ http://www.netmarine.net/tradi/celebres/brendan/index.htm [archive]
- ↑ G.Vincent [archive].
- ↑ « Brendan was an actual historical figure who may have made western voyages, perhaps as far as Iceland, known to have had an Irish monastic colony at the time of Norse colonization in the ninth century (Oleson, 1964). Although, as with the purported journeys of Phoenicians and Greeks, there is no evidence to suggest a North American landfall for Brendan or other Irish clerical explorers, the Brendani literary cycle was a significant part of late Medieval geographical lore » J.L. Allen, « From Cabot to Cartier : The Early Exploration of Eastern North America, 1497-1543 », Annals of the Association of American Geographers, 82(3), 1992, pp. 500-521.
- ↑ Selon John D. Anderson on ne peut accepter les lectures littérales qui envoient Brendan en Amérique – dont la reconstitution de 1976 – « The navigatio brendani : a medieval best seller », The Classical Journal, 83, 4, 1988, pp. 315-322 et surtout pp. 315-316.
- ↑ http://fr.topic-topos.com/saint-brandan-tregrom [archive]
- ↑ http://nominis.cef.fr/contenus/Branwallader.pdf [archive]
- ↑ Claude Le Bouthillier, La terre tressée : poésie, Tracadie-Sheila, La Grande Marrée, 2011, 109 p. (ISBN 978-2-349-72276-8), p. 11
https://fr.wikipedia.org/wiki/Christianisme_irlandais
Christianisme irlandais
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Le christianisme Irlandais est une pratique du christianisme celtique qui se développa en Irlande à la suite de l’évangélisation par saint Patrick au Ve siècle, puis en Écosse, en Angleterre, au pays de Galles et en Armorique.
Il garda ses particularités :
- jusqu’à la fin du VIIe siècle en Northumbrie : le synode de Whitby (664) consacra l’abandon des spécificités de l’Église irlandaise et l’Église acheva l’unification avec Rome avec les conciles d’Hertford en 673 et de Hatfield en 680 ;
- jusqu’en 710-712 chez les Pictes écossais (en 710, le roi Nechtan adopta les pratiques romaines et les moines d’Iona se convertirent en 712) ;
- jusqu’en 768 au pays de Galles (sous l’influence d’Elfoddw, évêque de Bangor) (cependant, le sud du pays de Galles n’aurait suivi qu’en 777) ;
- jusqu’au début IXe siècle en Bretagne (réforme imposée par Nominoë, au service des carolingiens) ;
- jusque vers 840 en Cornouailles.
Des différences mineures subsistèrent jusqu’au XIIe siècle (lorsque les fils de Malcolm III et sainte Margaret d’Écosse Scotland reformèrent l’Église écossaise) et jusqu’en 1172 en Irlande où le synode de Cashel vit Henri II d’Angleterre forcer la soumission à l’autorité de l’Église catholique romaine.
Le christianisme irlandais se distingue principalement de celui de l’Église romaine par ses coutumes, notamment par la forme de la tonsure (celle des Irlandais découvrait l’avant du crâne d’une oreille à l’autre et laissait les cheveux longs à l’arrière) semblable aux druides, par la datation de la fête de Pâques (les Irlandais célébraient cette dernière le dimanche avant la pleine lune du printemps) et par son organisation non centralisée. La croix celtique est le symbole caractéristique du christianisme irlandais.
Surtout dû à des moines itinérants, dans la tradition du Immram celte (pour les moines celtes la navigation est un des modes de la pénitence, et le petit navire de cuir et d’osier, le coracle, est un véritable véhicule mystique) et par la fondation d’abbayes, le christianisme irlandais s’implanta sur le continent et particulièrement en Bretagne mineure. À travers plusieurs missions irlandaises (notamment en Gaule, à la période mérovingienne) il connut un succès remarquable. Plus tard, après Charlemagne, les Églises royales y privilégièrent la tradition romaine, qui l’emporta finalement dans tout l’occident.
Néanmoins, de nombreuses fondations conservent le souvenir de la grandeur passée de la tradition irlandaise, comme l’abbaye de Luxeuil en France, celle de Bobbio en Italie ou celle de Saint-Gall en Suisse, que l’on doit toutes les trois à saint Colomban (543–615) qu’il ne faut pas confondre avec saint Colomba.
Plus importante fut l’influence du christianisme irlandais en Grande-Bretagne : il fut distillé dans le nord de celle-ci, auprès de tribus celtes restées païennes : les Scots et les Pictes, depuis l’Irlande. Saint Colomba (521–597) évangélisa ces peuples et fonda le monastère de Iona (563) sur une île située au large de la côte ouest de l’Écosse. Bientôt, l’influence irlandaise essaima depuis ce lieu, principalement par l’intermédiaire des Scots.
Des missionnaires écossais, en effet, se rendirent auprès des Anglo-Saxons qui étaient établis au nord de la rivière Humber (en Northumbrie) : ils furent les premiers évangélisateurs de ce peuple. Mais ils se heurtèrent à l’influence de l’Église romaine, présente dans le sud de l’île depuis l’extrême fin du VIe siècle et dès le VIIe siècle du fait de l’activité d’Augustin de Cantorbéry et de ses collaborateurs, un moine catholique qui avait été envoyé en Angleterre par saint Grégoire pour propager la suprématie de Rome.
En 664, le christianisme irlandais fut finalement rejeté au profit des coutumes romaines par les Northumbriens, lors du synode de Whitby qui opposa Wilfrid d’York à l’évêque irlandais Colman.
Les Scots adoptèrent finalement les traditions romaines au XIe siècle, les Irlandais au XIIe siècle.
Héritage
Le christianisme romain doit, dans une grande mesure et par l’entremise des missionnaires anglo-saxons, son goût pour la mission à la tradition irlandaise, importée dans le nord des îles britanniques au VIIe siècle. D’autres traditions irlandaises ont été adoptées par Rome et font partie de l’orthodoxie : c’est le cas de la confession auriculaire (en privé) et de la Toussaint, fête de « tous les saints » célébrée le premier novembre.
Articles connexes
- Colomba d’Iona
- Colomban de Luxeuil
- Hiberno-latin
- Pélagianisme
- Jean Scot Erigène
- Brendan de Clonfert
- Saint Gildas
- Saint Pirmin
- Saints bretons
- Expansion du christianisme du Ve siècle au XVe siècle
- Saint Monon
Lien externe
- Les Chrétientés celtiques par Christian-J. Guyonvarc’h, professeur émérite à l’université Rennes-II.