Je décline toute responsabilité quant aux mentions qui s'affichent dans les cinq lignes ci-dessus du pavé "Recherchez aussi" sur lequel je n'ai aucun contrôle.
Mes statistiques sont bloquées depuis le 2 février 2015.
7 février 2015
Mes statistiques sont de retour, tout fonctionne.
16 février 2015
Statistiques "basiques" de nouveau bloquées depuis le 12 février.
22 février 2015
Mes statistiques "basiques" ont été débloquées hier soir après la publication de mon dernier article concernant NEMROD34. Belle reprise simultanée de l'activité du Chinois.
23 février 2015
Statistiques "basiques" toujours sujettes à blocages : le 21 février au soir, à peine étaient-elles débloquées, puis à nouveau hier, 22 février, à peine étaient-elles débloquées.
24 février 2015
Statistiques "basiques" débloquées. Pas de nouveau pic d'activité du Chinois depuis le 21 février.
25 février 2015
Je n'ai pas mes statistiques "basiques" du jour, ça bloque encore... et Justinpetitcoucou est toujours bloqué depuis le 8 février... Faudrait penser à le débloquer, lui aussi, il y a du laisser-aller, là...
26 février 2015
Statistiques "basiques" des deux blog débloquées. Merci pour Justin, il était temps !
27 février 2015
Statistiques "basiques" des deux blogs de nouveau bloquées depuis le 26 février. Ce petit jeu pourrait-il cesser ? On n'en voit pas l'intérêt... Complément de 22 h: merci de m'avoir rendu ces statistiques !
25 mars 2015
Statistiques "basiques" de nouveau bloquées depuis le 20 mars.
26 mars 2015
Merci de m'avoir débloqué mes statistiques "basiques". Encore une fois, je ne vois pas l'intérêt de ce petit jeu. Ce serait aussi bien de cesser de bloquer ces statistiques pour oublier de les débloquer jusqu'à ce que j'aie signalé le problème.
31 mars 2015
Merci de bien vouloir me débloquer les statistiques "basiques" de Justinpetitcoucou, restées bloquées depuis le 14 mars - cf. avis du 25 mars sur Justin.
2 avril 2015
Merci de m'avoir rendu les statistiques de Justin.
7 mai 2015
Je n'ai plus de statistiques depuis deux jours, ni "basiques" ni "avancées".
10 mai 2015
Retour des statistiques "basiques". Merci. Manquent encore les statistiques "avancées".
14 mai 2015
Toutes mes statistiques sont de retour depuis hier. Merci.
3 octobre 2015
Depuis hier, les compteurs de mes statistiques avancées sont tous à zéro. Merci de me les rendre.
Trois demandeurs d’asile d’origine pakistanaise ont été arrêtés par la police de Darmstadt, dans l’ouest du pays, puis remis en liberté. Pour l’heure, 14 plaintes ont été déposées.
Au moins vingt-six femmes, qui participaient au festival de musique «Open-Air-Fest» de Darmstadt, à une quarantaine de kilomètres au sud de Francfort, dans l’ouest de l’Allemagne, ont déclaré avoir été victimes d’agressions sexuelles, selon la police.
La police de Darmstadt a précisé qu’un total de 14 plaintes avait été déposées dans l’immédiat. Dans la matinée, un précédent bilan faisait état de 18 victimes s’étant fait connaître.Trois femmes se sont directement manifestées auprès de policiers présents au festival de Darmstadt dimanche 29 mai. Ces premières plaintes ont permis l’arrestation de trois demandeurs d’asile originaires du Pakistan et âgés de 28 à 31 ans, qui ont, depuis, été libérés. La police n’exclut pas que d’autres plaintes puissent être déposées après ces agressions qui se sont déroulées dans la nuit de samedi à dimanche lors de ce festival très fréquenté. Situé en plein centre-ville, le festival de Darmstadt réunissait environ 400.000 personnes entre les 26 et 29 mai.
La police n’a fourni aucune information autre que l’âge et la nationalité des trois suspects arrêtés et le porte-parole de la police a souligné que d’autres personnes étaient «vraisemblablement» impliquées dans les faits. Les victimes «ont indiqué que d’après elles, les hommes [ayant commis ces faits] sont originaires d’Asie du Sud», selon un communiqué de la police.
Des aspects similaires aux agressions du 31 décembre
Cette affaire intervient alors que l’Allemagne avait été choquée par des violences en bande commises sur des femmes à Cologne durant la nuit de la Saint-Sylvestre et attribuées par la police à des migrants d’Afrique du Nord. Des centaines de femmes avaient été victimes de viols, d’attouchements ou de vols par des hommes souvent ivres, sur le parvis de la cathédrale de Cologne et les autorités locales avaient été accusées d’avoir tardé à réagir face à ces agressions d’une ampleur inédite.
A Darmstadt, les victimes ont décrit un scénario similaire, expliquant s’être retrouvées entourées d’hommes qui ont commis des attouchements sexuels. La police a précisé qu’elle cherchait maintenant à savoir si les agresseurs avaient également l’intention de leur voler quelque chose. Selon le quotidien allemand Die Zeit, les trois hommes arrêtés pourraient avoir agi en se répartissant par «petits groupes» pour «entourer les femmes» et devaient être «accompagnés par deux ou trois hommes, plus loin, jusque là inconnus».
Je n’avais pas reçu la fameuse pièce jointe depuis le 5 avril dernier, la revoilà dans ma messagerie ce jour, mardi 31 mai 2016, à 13h48, pour la huitième fois depuis le 1er mars 2016.
Et comme d’habitude, il aura fallu attendre un peu pour être informé en français de cette nouvelle campagne de spams débutée le 22 mai 2016.
ESET LiveGrid® telemetry shows a spike in detections of the JS/Danger.ScriptAttachment malware in several European countries. The most notable detection rates are seen in Luxembourg (67%), Czech Republic (60%), Austria (57%), Netherlands (54%) and the UK (51%), but also in other European states.
After arriving as an email attachment, the threat behind these detections is designed to download and install different variants of malware to victims’ machines.
If the user falls for the scam, JS/Danger.ScriptAttachment tries to download other malicious code, the majority of which consists of various crypto-ransomware families such as Locky. A detailed description of how Locky operates is available in a separate analysis.
JS/Danger.ScriptAttachment has the same intentions as the Nemucod downloader, which hit the internet globally in several waves. ESET warned the public of the threat in late December, 2015, and again in March, 2016.
Over the past week, computers throughout Europe and other places have been hit by a massive email spam campaign carrying malicious JavaScript attachments that install the Locky ransomware program.
Antivirus firm ESET has observed a spike in detections of JS/Danger.ScriptAttachment, a malware downloader written in JavaScript that started on May 22 and peaked on May 25.
Many countries in Europe have been affected, with the highest detection rates being observed in Luxembourg (67 percent), the Czech Republic (60 percent), Austria (57 percent), the Netherlands (54 percent) and the U.K. (51 percent). The company’s telemetry data also showed significant detection rates for this threat in Canada and the U.S.
JS/Danger.ScriptAttachment can download various malware programs, but recently it has been used to primarily distribute Locky, a widespread, malicious program that uses strong encryption to hold users’ files hostage.
While Locky doesn’t have any known flaws that would allow users to decrypt their files for free, security researchers from Bitdefender have developed a free tool that can prevent Locky infections in the first place. The tool makes the computer appear as if it’s already infected by Locky by adding certain harmless flags, which tricks the malware into skipping it.
The use of JavaScript-based attachments to distribute Locky began earlier this year, prompting Microsoft to post an alert about it in April.
The attachments are usually .zip archive files that contain .js or .jse files inside. These files with will execute directly on Windows without the need of additional applications.
However, it is very uncommon for people to send legitimate applications written in JavaScript via email, so users should avoid opening this kind of files.
Un vague massive de spams JavaScript distribue le ransomware Locky
La France est moins touchée que le Luxembourg ou l’Angleterre par cette vague de spams portant Locky. (cliquer sur l’image pour l’agrandir)
Les pays européens sont aujourd’hui victimes d’une vague de spams essayant d’exécuter un code JavaScript installant le redoutable ransomware Locky.
Au cours de la semaine écoulée, un grand nombre d’ordinateurs à travers l’Europe – et d’autres endroits dans le monde dont les Etats-Unis et le Canada – ont été touchés par une campagne massive de spams transportant des pièces jointes JavaScript malveillantes qui installent le ransomware Locky. Les pièces jointes sont généralement des fichiers d’archives .zip qui contiennent .js ou fichiers .jse intérieur. Ces fichiers s’exécutent directement sous Windows sans avoir besoin d’applications supplémentaires.
L’éditeur spécialisé dans la sécurité ESET a observé un pic dans les détections de JS / Danger.ScriptAttachment, un téléchargeur malware écrit en JavaScript qui a démarré le 22 mai et a atteint son sommet le 25 mai. JS / Danger.ScriptAttachment permet de télécharger divers programmes malveillants à l’insu des internautes, mais il a récemment été adapté pour distribuer Locky, un programme malveillant répandu qui utilise un chiffrement fort pour crypter les fichiers des utilisateurs. Cependant, il est très rare que des gens envoient des applications légitimes écrites en JavaScript par email. Les utilisateurs devraient éviter d’ouvrir ce type de fichiers.
La France touchée à 36%
De nombreux pays en Europe ont été touchés. Les taux de détection les plus élevés ont été observés au Luxembourg (67%), en République tchèque (60%), en Autriche (57%), aux Pays-Bas (54%), au Royaume Unie (51%) et en France 36%. Les données de télémétrie de l’éditeur ont également montré des taux de détection importants pour cette menace au Canada et aux États-Unis. Bien que Locky n’a pas de défauts connus qui permettraient aux utilisateurs de déchiffrer leurs fichiers gratuitement, les chercheurs en sécurité de Bitdefender ont développé un outil gratuit qui peut prévenir les infections Locky. L’outil trompe le ransomware en lui indiquant que l’ordinateur est déjà infecté.
L’utilisation de fichiers JavaScript pour distribuer Locky a commencé un peu plus tôt cette année, ce qui a incité Microsoft à publier une alerte à ce sujet en avril dernier.
Au cours des derniers jours, le ransomware Locky s’est propagé à grande vitesse sur les ordinateurs du monde entier. Il faut dire que de nombreux pays européens ont été victimes d’une distribution massive de spams Javascript ayant vocation à installer le rançongiciel à distance.
Quand les pirates utilisent le spamming pour propager Locky
La dernière semaine a été intense pour les responsables de la sécurité informatique de nombreuses entreprises puisque des pirates ont lancé d’importantes vagues de spams afin d’infecter un maximum de machines avec le ransomware Locky.
Si les Etats-Unis et le Canada n’ont pas été épargnés, c’est toutefois principalement le continent européen qui a été visé par les hackers.
Ainsi, de nombreux particuliers et professionnels ont reçu la semaine passée des mails avec des pièces jointes malveillantes prenant généralement la forme d’un fichier d’archives .zip intégrant des fichiers avec extension .js ou .jse. Le choix de ces formats s’explique très simplement par le fait que ces derniers ne nécessitent pas d’application pour être exécuté si bien que les pirates optimisent leurs chances d’infecter des machines à distance avec le ransomware Locky « empaqueté » dans le .zip.
Si certains internautes savent qu’il ne faut jamais ouvrir un fichier Javascript quand ce dernier est émis par un expéditeur inconnu, certains se sont néanmoins fait piéger.
Le Luxembourg sévèrement touché par la vague de spams
Alors que la vague de spams diffusant le ransomware Locky a connu un pic le 25 mai, si on en croit le spécialiste de la sécurité ESET qui s’est intéressée de près à elle, il semblerait que certains pays aient davantage été touchés que d’autres.
C’est ainsi que le Luxembourg est celui où le taux de détection de cette campagne de spams apparaît la plus élevée avec un pourcentage atteignant près de 70%. La République Tchèque, l’Autriche, les Pays-Bas et le Royaume-Uni sont touchés à plus de 50%. La France arrive loin derrière avec un taux de détection estimé à 36%.
Rappelons qu’à ce jour, il n’existe aucune solution pour déchiffrer les dossiers infectés par Locky. En revanche, il est possible d’éviter l’infection de base grâce à un vaccin développé par Bitdefender.
Les rapports de détection réalisés par ESET montrent une augmentation importante de la prolifération du malware JS/Danger.ScriptAttachement dans plusieurs pays européens. Les pays les plus touchés sont le Luxembourg (67 %), la République tchèque (60%), l’Autriche (57%), les Pays-Bas (54%) et le Royaume-Uni (51%).
Après l’ouverture de la pièce jointe attachée à l’e-mail, le ransomware s’exécute automatiquement et installe différentes variantes du logiciel malveillant sur les machines.
Si l’utilisateur est victime de cette escroquerie, le malware JS/Danger.ScriptAttachment essaie de télécharger d’autres codes malveillants, dont la majorité est constituée de différentes familles de crypto-ransomwares tels que Locky. Une description détaillée de la façon dont fonctionne Locky est disponible sur WeLiveSecurity.
« Les utilisateurs d’ESET sont protégés contre cette menace. Nos solutions sont capables de bloquer le téléchargement et l’exécution en force par les différentes familles de ransomwares », commente Ondrej Kubovič, ESET IT Security Specialist. ESET considère les ransomwares comme l’une des menaces informatiques les plus dangereuses à l’heure actuelle. Par conséquent, nous recommandons aux particuliers et aux entreprises de garder leurs ordinateurs et leurs logiciels à jour, d’utiliser un logiciel de sécurité fiable et de sauvegarder régulièrement leurs données importantes. Les rapports de détection vont de 67 % (Luxembourg ) à moins de 1 % (Ukraine).
L’éditeur avertit de la large diffusion, en Europe notamment, d’un script JavaScript malveillant, en pièce jointe de courriers électroniques, et utilisé en particulier pour le téléchargement du rançongiciel Locky et ses variantes.
Selon Eset, la vigilance s’impose en matière à la réception de courriels. Certains sont en effet largement susceptibles de contenir, en pièce jointe, un élément de code JavaScript malveillant, référencé JS/Danger.ScriptAttachment par l’éditeur, et chargé de télécharger une charge utile malveillante sur le poste compromis. Et dans la majorité des cas, il s’agirait « de différentes familles de crypto-rançongiciels tels que Locky ».
Pour l’heure, selon Eset, le Luxembourg, l’Autriche, les Pays-Bas et le Royaume-Uni sont les plus concernés, avec des ratios de détection allant de 67 % pour le premier, à 51 % pour le dernier. En France, l’éditeur fait état d’un ratio de détection de 36 %. Mais ces chiffres sont susceptibles de constituer un trompe-l’œil.
De fait, JS/Danger.ScriptAttachment apparaît très largement utilisé par les cybercriminels, avec un taux de prévalence de 3,59 % à l’échelle mondiale, ce qui le place en seconde position derrière le ver Win32/Bundpil. Mais en France, selon le service Virus Radar d’Eset, le téléchargement JavaScript malveillant affiche un taux de prévalence de 4,67 %, ce qui le place en tête des menaces les plus observées dans le pays. Et c’est sans compter avec un autre, également bien connu pour télécharger des rançongiciels, Nemucod, qui affiche un taux de prévalence de 0,87 % dans l’Hexagone.
Les créateurs d’un autre rançongiciel, TeslaCrypt, ont récemment mis la clé sous la porte. Mais pour beaucoup, les ransomwares ne sont pas prêts de disparaître, et certains s’attendent à ce que les campagnes gagnent là en ampleur.
Hyper Cacher: un ex-indic de la gendarmerie a vendu des armes à Amédy Coulibaly
31/05/2016 à 06h36
Nouvelles révélations sur les attentats de janvier 2015. Selon les informations de BFMTV, les enquêteurs connaissent désormais l’origine des armes utilisées par Amédy Coulibaly, lorsqu’il a semé la mort dans l’Hyper Cacher. Une partie de son arsenal provient de Lille, d’un ancien indicateur des gendarmes.
Interrogé par l’antiterrorisme en décembre dernier, Claude Hermant raconte qu’à l’époque, il est un indicateur des gendarmes de la section de recherches de Lille. Courant 2014, dit-il, les gendarmes l’approchent pour lui confier une mission: infiltrer des réseaux de trafic d’armes, en achetant des armes pour les revendre. Il n’a alors qu’un seul acheteur, un dénommé Samyr.
« Toutes les livraisons d’armes faisaient l’objet d’une autorisation et d’une surveillance de la gendarmerie », explique Claude Hermant aux enquêteurs de la sous-direction antiterroriste (SDAT), le 15 décembre 2015.
« Les gendarmes n’ont pas fait leur boulot »
Un adjudant-chef a reconnu devant des policiers que Claude Hermant, actuellement en détention pour son implication présumée dans une affaire de trafic d’armesinstruite à Lille, était l’une de ses sources. C’est donc un indic des gendarmes qui a fourni des armes à Amédy Coulibaly, lui permettant d’abattre cinq personnes. De quoi intriguer les enquêteurs, qui interrogent alors la femme de Claude Hermant.
Les gendarmes lillois ont-ils laissé des armes, dont celles fournies au jihadiste mort en janvier, infiltrer ses réseaux? Lors d’une audition sous le régime de la garde à vue d’Aurore Hermant, le 15 décembre 2015, les enquêteurs de la sous-direction antiterroriste lui demandent comment les armes qu’elle a achetées ont pu se retrouver entre les mains d’un terroriste.
« Les gendarmes n’ont pas fait leur boulot », répond la femme du trafiquant d’armes présumé, proche des milieux d’extrême droite du nord de la France.
Joints par BFMTV, les gendarmes n’ont pas souhaité réagir. Auraient-ils pu contrarier les plans d’Amédy Coulibaly? Que savaient-ils sur l’intermédiaire de Claude Hermant? Les réponses ont été classées secret-défense. Les juges qui instruisent le dossier des attentats de janvier ont demandé la déclassification de plusieurs documents.
Attentats de janvier: Une figure de l’extrême droite et ex-indic aurait fourni des armes à Amedy Coulibaly
TERRORISME D’après l’enquête, ces armes venues de Slovaquie, démilitarisées, étaient passées par un intermédiaire en Belgique…
Clémence Apetogbor
Publié le 31.05.2016 à 09:37
Mis à jour le 31.05.2016 à 12:23
L’étau se resserre autour de Claude Hermant, par qui seraient passées les armes utilitées par Amedy Coulibaly dans l’attaque de l’hyper casher de Vincennes.
Ce qu’affirme ce mardi BFMTV, s’appuyant sur l’interrogatoire d’Hermant mené par l’antiterrorisme en décembre dernier.
Des armes achetées par dizaines
Cette figure de l’extrême droite, en détention provisoire depuis fin janvier et mis en examen pour trafic d’armes en bandes organisées, raconte qu’à l’époque, il est un indicateur des gendarmes de la section de recherches de Lille. Il avait pour mission d’acheter des dizaines d’armes pour les revendre. Mais il n’a alors qu’un seul acheteur dénommé Samyr.
Des armes découvertes dans l’arsenal du terroriste avaient en effet été achetées parmi des dizaines d’autres par une société de la compagne d’Hermant, entre juillet et novembre 2014.
« Toutes les livraisons d’armes faisaient l’objet d’une autorisation et d’une surveillance de la gendarmerie », explique Claude Hermant aux enquêteurs de la sous-direction antiterroriste (SDAT), le 15 décembre 2015, toujours selon BFMTV.
« Les gendarmes n’ont pas fait leur boulot », assène quant à elle la femme du trafiquant d’armes présumé.
Un lourd passif
« Dans ce genre de trafic, il y a toujours un ou des intermédiaires. Claude Hermant ne connaissait pas forcément la destination finale des armes. Ca montrerait en tout cas la porosité entre certains milieux islamistes et du banditisme », indiquait une source citée par La Voix du Nord en mai 2015.D’après l’enquête, ces armes venues de Slovaquie, démilitarisées, étaient passées par un intermédiaire en Belgique avant d’être revendues à la société de la compagne d’Hermant. Les enquêteurs cherchent à savoir comment ces armes ont été remilitarisées.
Claude Hermant aurait remilitarisé depuis plusieurs années ces armes expédiées par conteneurs à Anvers ou Rotterdam par une entreprise slovène, AFG. Ce plombier de formation âgé de 52 ans a longtemps eu des liens avec les milieux barbouzards et l’extrême droite, rappelle La Voix du Nord.
Cet ancien barbouze au physique de catcheur (il aurait participé à un coup de force manqué au Congo) a notamment co-organisé une marche « identitaire » qui a rassemblé 500 militants d’extrême droite à Lille, en octobre 2011. Il y avait d’ailleurs invité Serge Ayoub, dont le mouvement « Troisième Voie » a été dissous en 2013.
Hermant « n’aurait jamais travaillé contre les intérêts de son pays »
Ancien champion de boxe thaï, passé par le DPS, le service de sécurité du FN dans les années 90, puis par la « Maison flamande », un lieu prisé des identitaires (extrême droite), Claude Hermant est un ancien volontaire dans une légion croate pendant la guerre en ex-Yougoslavie. Il affirme aussi avoir agi pour le compte de la DGSE en Afrique dans les années 90.
La Voix du Nord révèle également des courriels échangés entre Claude Hermant et la gendarmerie. « Mon client est un combattant, il n’aurait jamais travaillé contre les intérêts de son pays, explique son avocat, maître Maxime Moulin. Il entend laver son honneur ».
Le fournisseur d’armes présumé de Coulibaly se défend
Par Le Figaro.fr
Mis à jour le 31/05/2016 à 10:02
Publié le 31/05/2016 à 10:00
Il est soupçonné d’être le vendeur des armes qui ont tué les victimes de l’Hyper Cacher. Claude Hermant, un membre de la mouvance identitaire de Lille, est présenté depuis plusieurs semaines comme celui qui a fourni les armes utilisées par Amédy Coulibaly lors de son attaque de l’Hyper Cacher de Vincennes, par le biais d’un intermédiaire. Un fournisseur potentiel qui était aussi un informateur des gendarmes lillois.
Le nom de ce militant d’extrême-droite était déjà apparu au début du mois de mai, avec les révélations de La Voix du Nord. Cette fois, c’est BFMTV qui le cite de nouveau, mentionnant des déclarations qu’auraient faites Claude Hermant et sa femme lors de leur interrogatoire, en décembre.
D’après la chaîne, Claude Hermant a assuré que «toutes les livraisons d’armes faisaient l’objet d’une autorisation et d’une surveillance de la gendarmerie». Sa femme aurait de son côté ajouté que «les gendarmes n’ont pas fait leur boulot».
Les juges qui instruisent le dossier cherchent actuellement à savoir si la livraison d’armes effectuée par Claude Hermant était effectivement surveillée par les gendarmes et si ces derniers auraient été en mesure d’agir contre les plans de Coulibaly. Deux sources citées au début du mois par La Voix du Nord affirmaient en effet que Claude Hermant avait trafiqué ces armes «pour son propre compte, pas celui de la gendarmerie», qu’il mettrait en cause pour s’en sortir.
Hyper Cacher: Claude Hermant, figure de l’extrême-droite et fournisseur des armes d’Amedy Coulibaly
Publié le :
Mardi 31 Mai 2016 – 12:29
Dernière mise à jour :
Mardi 31 Mai 2016 – 13:02
Amedy Coulibaly, terroriste de l’Hyper Cacher, aurait acheté ses armes à un ex-mercenaire d’extrême droite, Claude Hermant. Lequel assure qu’il était un indicateur des gendarmes lillois et qu’il ne savait pas dans quelles mains les armes qu’il trafiquait devaient finir.
Claude Hermant est soupçonné d’avoir armé Amedy Coulibaly, l’auteur de la prise d’otages meurtrière de l’Hyper Cacher, porte de Vincennes.
C’est lui qui aurait armé le terroriste Amedy Coulibaly, le preneur d’otage de l’Hyper Cacher lors de attentats de Paris et responsable de la mort de quatre innocents. Claude Herman, figure de l’extrême-droite et ancien mercenaire est soupçonné d’être le trafiquant d’armes qui a fournit les armes et les munitions du djihadiste du 9 janvier.
Entendu par la police, il a expliqué, que six mois avant les attentats de janvier 2015, il avait acheté avec sa femme à une société slovaque les quatre pistolets Tokarev et les deux fusils d’assaut de type Kalachnikov qui seront retrouvés plus tard dans l’Hyper Cacher et dans la planque du terroriste. Cet ancien membre du service d’ordre du Front national aurait ainsi remilitarisé un grand nombre d’armes en provenance d’Europe de l’Est. Puis, il les aurait écoulées dans le milieu du grand banditisme à Lille mais aussi en Belgique.
Pour sa défense, Claude Hermant a assuré qu’à l’époque il était un indicateur des gendarmes de la section de recherches de Lille. Sa mission: acheter des dizaines d’armes pour les revendre. Il n’avait alors qu’un seul acheteur, un dénommé Samyr.
« Toutes les livraisons d’armes faisaient l’objet d’une autorisation et d’une surveillance de la gendarmerie« , a-t-il fait savoir aux enquêteurs de la sous-direction antiterroriste (SDAT), le 15 décembre 2015, selon BFMTV. « Les gendarmes n’ont pas fait leur boulot« , a asséné quant à elle la femme du trafiquant d’armes présumé.
« Dans ce genre de trafic, il y a toujours un ou des intermédiaires. Claude Hermant ne connaissait pas forcément la destination finale des armes. Ca montrerait en tout cas la porosité entre certains milieux islamistes et du banditisme« , indiquait une source citée par La Voix du Nord en mai 2015.
Toujours selon BFMTV, son statut d’indic aurait été confirmé par un adjudant-chef.
Les juges qui instruisent le dossier cherchent actuellement à savoir si la livraison d’armes effectuée par Claude Hermant était effectivement surveillée par les gendarmes et si ces derniers auraient pu, en suivant la piste des armes, empêcher Amedy Coulibaly de commettre son attaque et de tuer quatre personnes.
Un nouveau trafiquant présumé, Antoine Denevi, a été interpellé le 13 avril à Malaga après avoir dénoncé son réseau en juin 2014. Huit mois avant l’attaque de l’HyperCacher de Vincennes, la PJ lilloise et la DCRI suivaient donc la filière de remilitarisation d’armes slovaques utilisées par Coulibaly. L’ancien militaire Claude Hermant informait de son côté la gendarmerie et les douanes.
« Tiens tant que j’y pense, est-ce que tu pourrais demander à Pierre, s’il peut, de regarder si je ne suis pas recherché en France stp ? » En juin 2015, via cet échange sur messagerie, Antoine Denevi, 27 ans, ancien hooligan, ex-responsable pour le Nord-Pas-de-Calais de l’organisation dissoute Troisième voie, cherchait à savoir s’il était à l’abri. Il s’était installé à Malaga, en Espagne, après avoir dénoncé à la police les activités d’un réseau de vente d’armes remilitarisées auquel il appartenait. Ce réseau avait, sans le savoir, armé Amedy Coulibaly fin 2014. « T’as des soucis ? » lui demande-t-on en réponse. « Bah normalement je suis passé entre les mailles du filet mais je préfère être sûr », répond-il.
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Pour les familles de victimes qui ont lundi rendu hommage à Cécile Vannier, tuée dans l’attentat du Caire de 2009, une enquête plus rigoureuse aurait permis d’empêcher l’attentat contre le Bataclan.
« Pourquoi ce sont encore aujourd’hui les parents qui mènent l’enquête? » Sept ans après l’attentat du Caire de 2009, c’est la mère d’une victime qui s’interroge lors d’une conférence de presse organisée ce lundi par Me Antoine Casubolo Ferro, avocat de l’Association française des victimes du terrorisme (AFVT), avec des familles ainsi que leurs avocats. Le 22 février 2009, une bombe explosait à proximité d’un groupe de lycéens français près d’une mosquée, tuant Cécile Vannier, 17 ans, et blessant 24 personnes dont 17 Français. Aujourd’hui, l’hommage rendu à la jeune fille ne ressemble pas aux précédents. »L’hommage de cette année résonne encore plus fort car quelques mois auparavant, il y a eu les attentats du 13 novembre 2015. Le soir du 13 novembre, un nom en particulier a résonné immédiatement dans nos têtes: Bataclan. C’était annoncé, c’est arrivé », explique devant la salle remplie de journalistes, la mère de Cécile Vannier. « Depuis 2010, les autorités compétentes ont été informées des risques d’attentat contre cette salle de spectacle. Pire encore, quelques noms de terroristes djihadistes qui défilent sur nos écrans sont connus dans notre dossier d’instruction [ndlr: celui de l'attentat du Caire]« . Il nous paraît évident que le renseignement a été nettement privilégié au détriment du judiciaire », poursuit-elle avant de passer la parole à d’autres mères de victimes et aux avocats. Devant le silence qui entoure leurs questions depuis 2009, ces familles ont étudié l’instruction judiciaire du Caire. Et relevé des liens entre l’attentat en Egypte et ceux de Paris, en passant par les tueries de Mohamed Merah en 2012.
Un projet d’attentat contre le Bataclan dès 2010
Alors que les circonstances de l’attaque qui a touché les 54 lycéens n’ont jamais été élucidées, les familles appellent aujourd’hui la justice à reconsidérer l’enquête sur Le Caire à la lumière des investigations sur les attentats du 13 novembre 2015. Elles n’ont jamais cru à la « thèse simpliste » que les juges et la DCRI ont avancée dès 2010: « Un attentat aveugle commis sur un lieu très fréquenté. » Elles s’interrogent sur le rôle d’un Belge, Farouk Ben Abbes, interpellé au début de l’enquête puis mis hors de cause, alors qu’il fréquentait assidument au Caire, Fabien Clain, celui-là même qui a revendiqué les massacres du 13 novembre. « Elles ne comprennent pas comment ce djihadiste a pu bénéficier d’un non-lieu, en 2012, alors qu’il était interpellé en raison de son implication dans un projet d’attentat contre le Bataclan dès 2010. « Une totale stupeur encore aujourd’hui », explique l’une des mères. Elles appellent des réponses à leurs questions. « Pourquoi Farouk ben Abbes n’a-t-il pas été mis en examen dans les dossiers du Caire? S’agit-il seulement de négligences? A qui profite cette étrange indulgence judiciaire? »
Me Morice « C’est une Bérézina de l’Etat face au risque, considérable, terroriste »
La vision « transversale » des avocats, aujourd’hui, sur les dossiers du Caire, du Bataclan, et de Mohamed Merah fait émerger des liens. « Notre démarche est totalement indépendante et ce que nous dénonçons est très grave », explique Me Morice, l’avocat de la famille de Cécile Vannier, qui pointe des dysfonctionnements majeurs à la fois des services de police, des services de renseignement et de l’autorité judiciaire. « Qu’a-t-il été fait en terme de protection du Bataclan alors qu’on savait qu’un projet d’attentat était clairement identifié depuis 2009? (…) C’est une bérézina de l’Etat face au risque, considérable, terroriste », conclut le juriste.
Me Holleaux: « Il est grand temps que l’appareil judiciaire fasse son examen de conscience »
Avec les attentats de novembre, les familles ont identifié des liens avec l’instruction du Caire. Les avocats n’avaient plus accès au dossier sur le projet de 2009 d’attentat contre le Bataclan, parce que dissocié de la procédure du Caire, mais aujourd’hui des informations ont filtré. « Nous sommes à un tournant avec les attentats du 13 novembre. Aujourd’hui, il y a 2000 victimes, en comptant les parents. Il serait temps que les instances de l’Etat se rendent compte qu’elles ne pourront pas avoir avec ces 2000 personnes, l’attitude qu’elles ont eue avec les 54 familles, depuis 2009. Il est grand temps que l’appareil judiciaire fasse son examen de conscience et admette que les victimes ont une parole pertinente, qui fait avancer non seulement l’enquête mais la démocratie », explique Me Holleaux.
Alors que l’avocat de la famille de Cécile Vannier a demandé au juge d’instruction que soit versée à l’enquête des attentats de novembre, la procédure sur l’attentat du Caire, complétée de celle du projet d’attaque du Bataclan, les familles sont aujourd’hui convaincues que le pire aurait pu être évité si l’enquête avait été menée avec « rigueur et transparence », par la justice et pas seulement le renseignement: « Les commanditaires des attentats du 13 novembre auraient pu être empêchés de nuire. »
On ne sait si l’intéressé a effectivement déposé une première plainte pour diffamation contre Mediapart et France Inter comme annoncé après leurs publications initiales sur cette affaire, mais il n’est toujours pas question de poursuites contre les auteurs de toutes ces révélations publiques.
Comme cela s’est déjà vu à la suite d’autres enquêtes et révélations publiques de Mediapart, une enquête préliminaire a été ouverte par le Parquet de Paris afin de les vérifier, et c’est bien celui qui se plaint de diffamation à raison d’accusations publiques à son encontre qui pourrait être poursuivi et condamné.
Je rappelle qu’en ce qui me concerne, les magistrats du Tribunal de Grande Instance de Brest ont toujours catégoriquement refusé de considérer tous les faits répréhensibles dont j’étais victime et m’étais plainte autant, voire bien plus ou de manière plus détaillée, en déposant des plaintes en bonne et due forme qu’en publiant les quelques droits de réponse qui à compter de l’année 2011 m’ont valu les poursuites et la condamnation dont mes harceleurs eux-mêmes se sont toujours chargés de la publicité.
Après cette condamnation du 11 juin 2013, dont je rappelle qu’elle est définitivement annulée après réexamen de l’affaire par la Cour d’Appel de Rennes à l’automne dernier, l’avocat qui était censé me défendre en première instance et qui selon ses dires pensait obtenir ma relaxe dès 2013 en plaidant uniquement l’annulation de la procédure m’avait demandé d’arrêter de déposer des plaintes en m’expliquant que les magistrat du TGI de Brest s’étaient tous réunis à mon sujet avant ce jugement inique et avaient décidé de me sanctionner en raison de mes plaintes.
A Brest, donc, cela se passe ainsi : les victimes de faits semblables à ceux dont je me plains, ou dont le profil est semblable au mien (ingénieur, ou femme ingénieur, matheuse, trop intelligente pour le juge Raymond André et sa complice Josette Brenterch du NPA de Brest), n’ont toujours pas le droit de se plaindre, et si elles insistent, il leur en coûte, et cela leur coûte même très cher.
Affaire Denis Baupin: Quelles conséquences pourraient avoir les nouveaux témoignages?
JUSTICE Cinq autres femmes témoignent à charge contre l’ex-vice-président de l’Assemblée nationale…
Anissa Boumediene
Publié le 30.05.2016 à 16:51
Mis à jour le 30.05.2016 à 16:51
Elles sont désormais treize. Déjà visé le mois dernier par plusieurs accusations d’agressions sexuelles et de harcèlement sexuel, Denis Baupin est de nouveau dans la tourmente. Ce lundi, France Inter et Mediapart révèlent cinq nouveaux témoignages à charge contre l’ex-vice-président écologiste de l’Assemblée nationale, accusé aujourd’hui par treize femmes de faits constitutifs de harcèlement sexuel et d’agressions sexuelles.
Déclencher la machine judiciaire
L’appel de Sandrine Rousseau a été entendu. Le 9 mai dernier, huit femmes, dont quatre élues, brisaient le silence, livrant des témoignages accablants qui avaient dès le lendemain déclenché l’ouverture d’une enquête préliminaire par le Parquet de Paris.
Parmi elles, Sandrine Rousseau, actuelle porte-parole d’EELV, appelait d’autres femmes à témoigner à leur tour. Un appel auquel ont répondu cinq nouvelles femmes. Et si les huit premières accusations concernent des faits aujourd’hui prescrits, les témoignages de ces cinq autres femmes pourraient déclencher la machine judiciaire. Et pour cause, ces faits présumés, commis « entre 1998 et 2014 et qui ne concernent pas que des militantes écologistes », précisent France Inter et Mediapart, ne sont pas tous prescrits, et pourraient faire l’objet de dépôts de plaintes devant la justice.
« Si le procureur de la République était saisi, il ouvrirait une enquête menée par la police judiciaire. Les témoins seraient entendus, tout comme Denis Baupin, et à l’issue de l’enquête, le procureur pourrait décider de le renvoyer devant le tribunal correctionnel », explique Me Maude Beckers, avocate et militante au Syndicat des avocats de France (SAF). « Pour les faits de harcèlement sexuel, il encourrait deux ans d’emprisonnement et 45.000 euros d’amende, et trois ans en cas de circonstances aggravantes. En cas d’agression sexuelle, la peine maximale est de cinq ans d’emprisonnement », précise l’avocate, qui défend un nombre de d’affaires de harcèlement sexuel dans le monde du travail.
Changer les mentalités
« Les femmes victimes d’agressions ou de harcèlement sexuels ont toujours parlé, à leur entourage personnel ou professionnel. Mais jusqu’à présent, ce n’était pas suivi d’effets », déplore Caroline De Haas, cofondatrice du site macholand.fr. « Une femme sur cinq est victime de harcèlement sur cinq. Il faut changer les mentalités, en finir avec l’impunité. Et la réaction qui a suivi les premiers témoignages contre Denis Baupin est encourageante. Il y a eu de l’empathie et la parole de ces femmes a été prise au sérieux. C’est déjà un sacré changement, qui aide et encourage les autres victimes à prendre la parole à leur tour », poursuit-elle.
Mais il reste encore un gros travail de fond à accomplir. « Les statistiques de ces dernières années montrent qu’il y a environ une plainte pour harcèlement sexuel par an et par tribunal de grande instance qui aboutit, soulève Me Beckers. Et en général, les auteurs des faits ne sont condamnés qu’à quelques mois d’emprisonnement avec sursis », précise celle qui œuvre au sein de l’Association européenne contre les violences faites aux femmes au travail (AVFT). « Mais il y a une prise de conscience qui émerge. Les victimes semblent aujourd’hui être comprises, alors qu’avant l’opinion était plus dans le doute à leur égard. Elles n’ont pourtant aucun intérêt à « lâcher cette bombe », qui peut avoir un grand retentissement sur leur vie professionnelle et personnelle. Cela demande beaucoup de courage et ce n’est pas quelque chose que l’on fait dans la seule optique d’obtenir des dommages et intérêts, par ailleurs largement dus au regard du préjudice subi », insiste Maude Beckers.
Secouer les politiques
Désormais, la balle serait dans le camp de la classe politique. Avec le collectif Levons l’omerta, Caroline De Haas a lancé le 9 mai une pétition sur Change pour mettre fin aux violences sexuelles en politique. « Nous l’avons adressée aux Républicains, au Parti socialiste, mais aussi aux présidents de l’Assemblée et du Sénat. Mais à ce jour, on n’a eu aucun retour de leur part. Soit ce n’est pas leur priorité, soit il protège leurs copains », fulmine la militante, qui « ne comprend pas que les politiques ne se soient pas déjà emparés de cette problématique ».
Comme la sécurité routière ou le handicap, « la question des violences faites aux femmes devrait être l’une des priorités du gouvernement. On attend aujourd’hui une parole forte du président de la République et du Premier ministre », appelle la féministe. « Une parole forte qui ne vient pas. Il faut que les politiques se secouent .»
On apprend également que les journalistes de Mediapart et France Inter ont refusé de réaliser une interview de l’élu écologiste qu’ils avaient réussi à décrocher pour samedi en raison des conditions fixées par son avocat pour lui éviter que ses propos sur les femmes qui l’accusent ne se retournent contre lui comme constituant atteintes à l’intimité de leurs vies privées.
Il est inutile que quiconque fournisse des précisions à ce sujet, on devine sans aucun mal que les « éléments » qu’il pourrait donner sur ces femmes ressemblent à s’y méprendre à toutes les inventions calomnieuses que la mère maquerelle Josette Brenterch du NPA de Brest a fait publier à mon sujet par son complice le psychopathe et mythomane Pascal Edouard Cyprien Luraghi à compter du mois de juin 2010 en les présentant mensongèrement à tous comme autant d’éléments de ma « vraie vie ». En résumé, donc : ce sont toutes des prostituées très très très méchantes et folles à lier qui ne racontent que des mensonges.
Pour ma part, je réagis à leurs accusations d’agressions et harcèlements sexuels comme beaucoup de monde, me semble-t-il, hors les gaulois et gauloises du NPA ou d’autres formations « politiques », bien entendu, c’est-à-dire que je vois mal pourquoi elles affabuleraient toutes, surtout lorsque les faits sont matérialisés par des SMS ou d’autres messages écrits.
Cela dit, dans la mesure où elles se plaignent toutes d’actes parfois uniques du même homme, je rappelle qu’en ce qui me concerne, j’ai été et suis toujours victime de faits de même nature de la part de nombreux hommes tous poussés à me harceler ou m’agresser sexuellement par les mêmes proxénètes. Ces derniers les avaient au préalable convaincus que j’étais une prostituée débile mentale ou malade mentale ou très très très méchante comme l’affirme publiquement Josette Brenterch du NPA de Brest depuis juin 2010 afin de provoquer de nouvelles agressions ou exactions à mon encontre et contre tous mes proches, amis ou soutiens.
Bien évidemment, mes harceleurs ou agresseurs sont quasiment tous des habitués de la chose. Quand tout à coup on leur désigne une femme qu’ils pourraient harceler ou agresser sans craindre de devoir rendre des comptes devant le juge, pour eux c’est une aubaine, ils se lâchent complètement.
Mais il y en eut aussi du genre qui habituellement sait très bien se tenir et ne seraient jamais passés à l’acte, ou au moins, certainement pas avec moi dans les conditions où ils l’ont fait, s’ils n’y avaient été incités par Josette Brenterch du NPA de Brest et/ou ses amis proxénètes.
Les inventions calomnieuses de ces gens à mon sujet, les mots qu’ils utilisent, ont pour effet de lever bien des inhibitions, y compris parmi les personnes censées veiller au respect de chacun et de l’application des lois, dont les réactions ne sont dès lors plus rationnelles et confinent très souvent à l’hystérie.
C’est leur objectif, il est atteint, il n’y a aucune justice pour les victimes de ces proxénètes, parmi lesquels je suis obligée de ranger un certain nombre de magistrats du Tribunal de Grande Instance de Brest, étant donné tout ce qu’ils ont fait en toute connaissance de cause, puisqu’ils ont toujours su, notamment, quel était mon parcours professionnel réel.
A l’évidence, suivant en cela les proxénètes qui me harcelaient, ils se sont toujours acharnés sur moi dans le but de me contraindre à la prostitution pour pouvoir survivre et payer des sommes astronomiques injustement ou artificiellement mises à ma charge, parfois par eux-mêmes comme depuis l’année 2010, alors que dans le même temps ils faisaient tout pour m’empêcher de travailler et de percevoir le moindre revenu de substitution.
M’interpellent encore dans l’affaire Baupin ces propos d’une victime présumée que rapporte la presse :
« Elle se souvient avoir lancé aussitôt: «Ça va pas Denis?» «Il a répondu: “c’est pour faire réagir ton compagnon”». »
De mes agresseurs de l’année 1994 soutenaient aux aussi qu’il s’agissait de « faire sortir le loup du bois » (sic). Ils auraient ainsi multiplié les agressions violentes à mon encontre, notamment tous les jours dans tous mes déplacements durant cinq mois, de début mai à fin septembre 1994, afin de pousser un présumé compagnon, ami ou protecteur, à réagir à ces violences, pour pouvoir l’identifier.
Deux ans plus tard, une avocate que j’avais consultée et qui, comme tous les autres à cette époque, avait été « briefée » à mon sujet avant même notre tout premier entretien, avait alors tenté de soumettre l’intervention que j’attendais d’elle pour la défense de mes intérêts à la condition qu’au préalable je lui eusse révélé l’identité de mon ami ou compagnon.
Fâchée que je refuse de répondre à ses questions à ce sujet, elle me l’avait fait savoir sans ménagement et nous ne nous sommes jamais revues.
« Vous n’avez qu’à reprendre votre dossier », m’avait-elle dit en le jetant dans ma direction et surjouant la colère et l’indignation, comme si ses questions et conditions eussent été normales et mon refus d’y répondre susceptible de l’outrager à ce point…
Par ailleurs, je subissais toujours des harcèlements du même genre de Brestois dont certains, en guise de réponse à mes demandes d’explications à la suite de leurs questions et propos extrêmement choquants, m’avaient dit que je n’avais qu’à m’expliquer avec le tribunal, laissant entendre qu’ils obéissaient à des magistrats brestois lorsqu’ils me questionnaient à propos de mes relations ou de personnes de mon entourage dont je ne leur avais jamais parlé, ou tentaient de me convaincre que je devais cesser toutes mes démarches en vue d’un retour à l’emploi et accepter enfin de me prostituer comme l’exigeaient les proxénètes qui me harcelaient depuis plusieurs années.
« Ils savent mieux que vous ce qui est bon pour vous », m’avait ainsi soutenu mon propre médecin, encore une femme sans aucun scrupule, une vraie mère maquerelle que je n’ai bien évidemment plus jamais consultée par la suite.
Ses réactions à mes légitimes demandes d’explications avaient été aussi délicates que celles de l’avocate, c’est-à-dire d’une grossièreté incroyable : on ose tout et n’importe quoi avec moi, et on en rajoute encore une couche en s’énervant si je ne suis pas « compliante » et me permets de poser des questions, forcément dérangeantes.
Josette Brenterch évoque-t-elle de ses copines proxénètes quand elle prétend que je m’attaquerais à des femmes ?
En tous les cas, après notre dernière entrevue, celle-là avait bien reçu sa lettre recommandée avec accusé de réception, comme d’autres auparavant, hommes ou femmes.
Pour en finir avec ces questions, je rappelle que la mère maquerelle et ses complices, notamment ceux du TGI de Brest, en sont toujours au même stade vingt ans plus tard, puisqu’ils utilisent le malade mental extrêmement dangereux Pascal Edouard Cyprien Luraghi et tous les billets de blog qu’ils continuent à lui faire publier à mon sujet pour provoquer mes anciennes relations ou mes amis et les attirer dans ses filets, afin de les identifier puis de les éliminer.
Ils n’ont semble-t-il jamais digéré d’avoir été quelque peu contrariés dans leurs divers projets criminels à mon encontre.
VIDÉO – Cinq nouvelles femmes ont décidé de briser le silence ce lundi. Elles racontent, auprès de Mediapart et de France Inter, des faits pouvant relever du harcèlement ou d’agressions sexuels. Ce sont aujourd’hui 13 témoignages qui viennent accabler le député écologiste.
Geneviève Zdrojewski a travaillé au ministère de l’Environnement dans les années 1990. En 1997, cette fonctionnaire se retrouve chef du bureau du cabinet de Dominique Voynet, alors ministre de l’Environnement. Un de ses proches conseillers s’appelle Denis Baupin. Aujourd’hui à la retraite, Geneviève Zdrojewski se souvient de deux agressions physiques. «La première fois, M. Baupin est entré dans mon bureau rapidement, de façon tout à fait inattendue, et il s’est jeté sur moi. Je me suis mise à crier. Il m’a dit: ‘Arrête de crier, ta secrétaire va nous entendre.’ Moi j’ai dit: “Mais c’est insupportable. Stop, arrête.” J’étais furax. Donc il est sorti.» La deuxième fois, la scène se déroule dans les toilettes. «Là, il m’a plaquée contre le mur, avec les mains sur mes seins, et pour essayer de m’embrasser. Les deux fois, c’était brutal et sexuel.»
La fonctionnaire n’en a jamais parlé au ministère. Seulement à des amis. «Parce que j’étais traumatisée quand même. C’est très humiliant… Cette situation était très inconfortable. C’était vraiment une violence.» Ce sont les premiers témoignages parus le 9 mai dernier qui l’ont convaincue de parler.
«Une pieuvre qui m’a sauté dessus»
Sous couvert d’anonymat, une autre femme raconte un repas entre dirigeants des Verts, quelques mois avant les élections européennes de 1999. Elle est alors une jeune militante du parti. «Denis Baupin s’est assis en face de moi. Il me faisait du pied ; il a même enlevé sa chaussure pour atteindre mon entrejambe», raconte-t-elle dans Mediapart. Sorti de table, Denis Baupin lui aurait demandé de la suivre dans son bureau, prétextant l’arrivée d’un fax. Elle n’ose pas refuser. «À peine entrée dans son bureau, c’est une pieuvre qui m’a sauté dessus. Il a essayé de m’embrasser par tous les moyens. Je me suis débattue… Et bien sûr, il n’y avait pas de fax…»
Dans la foulée, plusieurs cadres du parti l’ont croisé. «On l’a vue arriver affolée, un peu en pleurs, en disant: “Protégez-moi.” Elle a dit qu’elle venait de subir les assauts de Denis Baupin», se remémore Jean-Claude Biau, ancien membre du collège exécutif (l’instance de direction des Verts), présent à l’époque. Ils la raccompagnent à l’hôtel et n’ont plus jamais reparlé de l’incident.
Caresses dans la nuque
Au début des années 2000, c’est une collaboratrice de Denis Baupin qui subit les gestes et SMS déplacés de l’écologiste, élu maire adjoint à Paris en 2001. Laurence Mermet, qui travaille directement sous ses ordres, participe à une réunion politique des Verts. «J’étais assise confortablement dans un fauteuil (…). Denis Baupin est venu s’asseoir juste derrière moi. Puis il s’est approché très près et a commencé à me caresser la nuque avec insistance, sans aucune ambiguïté (…). Estomaquée, je lui ai alors fait comprendre fermement que je n’étais pas intéressée par cela avec lui et l’ai repoussé fermement. Il n’a plus jamais tenté quoi que ce soit avec moi par la suite.» Il y a aussi eu des «SMS aux allusions là aussi sans équivoque». Elle est aujourd’hui convaincue que cet épisode l’a en partie pousser à démissionner de son poste qu’elle a quitté quelques mois plus tard.
«Vous travaillez jusqu’à quelle heure?»
Des SMS, une jeune journaliste de radio en a aussi reçus. La jeune femme est chargée d’appeler et d’accueillir les invités. Parmi eux, Denis Baupin. À l’issue de l’émission, un premier texto, puis un autre et un autre. «Ce n’étaient pas des messages sexuels mais du type: ‘Vous travaillez jusqu’à quelle heure?’ ‘Ah mais vous travaillez tard…’» Z se souvient des 30 et 31 décembre 2014. «Jusqu’à 21 heures ou 22 heures, le 31 décembre, cela n’arrêtait pas. J’ai fini par dire que j’étais en famille, que cela n’avait pas lieu d’être et que je travaillais dans les médias… Il s’est arrêté». Aujourd’hui, la jeune femme ne veut plus avoir affaire à lui.
«Ça va pas Denis?»
Campagnes des législatives de 2012 à Paris. Denis Baupin est candidat dans le VIIIe arrondissement. À l’occasion d’une conférence de presse, une jeune militante EELV croise le candidat. «Denis est arrivé. Il m’a fait la bise en appliquant sa main gauche sous mon sein droit», raconte-t-elle aujourd’hui, sous couvert d’anonymat. Un «geste déplacé», dit-elle, pouvant relever d’une agression sexuelle. Elle se souvient avoir lancé aussitôt: «Ça va pas Denis?» «Il a répondu: “c’est pour faire réagir ton compagnon”».
Ce sont aujourd’hui 13 témoignages qui accusent l’écologiste. Peu après la publication des premières accusations, ce dernier avait démissionné de son poste de vice-président de l’Assemblée national tout en rejetant en bloc les huit premiers témoignages. Qualifiant ces accusations de «mensongères», le député avait alors annoncé son intention de déposer plainte pour diffamation contre France Inter et Mediapart.
Contacté par Le Figaro, son avocat Emmanuel Pierrat n’a pas souhaité réagir après la publication de ces nouveaux témoignages.
Un entretien sous conditions
Alors que Denis Baupin avait jusqu’ici refusé de s’exprimer, Mediapart et France Inter avaient réussi à décrocher une interview avec l’élu écologiste. Rendez-vous est pris samedi 28 mai. Son avocat Emmanuel Pierrat fixe pour condition l’enregistrement de l’entretien. Puis le jour J, précise qu’il ne pourra être diffusé sur les ondes. Il demande enfin que des propos tenus par son client restent «off». C’est-à-dire qu’ils ne soient pas retranscrits. L’explication: Denis Baupin pourrait donner des éléments sur les témoins qui pourraient se retourner contre lui et lui valoir une plainte pour «atteinte à la vie privée». Les journalistes refusent et l’avocat annule l’entretien.