Brest: regain de violences de l’extrême-gauche depuis le 8 mars 2016

Au lendemain de la décision de non admission prise le 8 mars 2016 par la Chambre Criminelle de la Cour de Cassation à l’encontre du pourvoi formé par Josette Brenterch contre l’arrêt du 2 décembre 2015 de la Cour d’Appel de Rennes l’ayant déboutée de toutes ses demandes contre la société Overblog et moi-même après nous avoir relaxées de tous les chefs de ses poursuites engagées par plaintes avec constitution de partie civile de 2011, des militants de l’extrême-gauche brestoise avaient déjà fait irruption dans la salle du Conseil municipal de Brest et malmené son maire François Cuillandre.

Voir ci-dessous récits exhaustifs, dont :

Devant le mutisme assourdissant du maire et des conseillers municipaux (excepté Mme Julie Le Goïc), les défenseurs des migrants font venir deux personnes habillées en clown devant M. le Maire. L’un apporte même avec lui une jeune fille déguisée en licorne ! « Tout est possible, si on a trouvé une licorne dans la rue on peut trouver des logements pour les demandeurs d’asile », lance alors le garçon clown. Puis il apporte un petit miroir devant François Cuillandre pour voir si ce dernier peut se regarder dans la glace. « J’ai une bonne nouvelle à vous annoncer, M. le Maire s’est regardé dans le miroir », crie encore le clown.

 

La licorne que je suis (c’est écrit dans une décision de « justice » de 2004 que Josette Brenterch et ses amis du crime organisé connaissent très bien) ne se balade plus dans les rues de Brest depuis longtemps, elle en a eu marre d’y être constamment prise en chasse par des inconnus dont elle avait bien remarqué pour certains dès les années 1990 qu’il s’agissait de syndicalistes de la CGT. Et bien évidemment, elle déplore de n’avoir été suivie par la Ligue des Droits de l’Homme lorsqu’en 1999, déjà à bout, elle avait sollicité son aide pour obtenir l’asile politique dans un pays clément à l’égard des femmes ingénieurs ou trop intelligentes au goût de magistrats tels ceux du Tribunal de Grande Instance de Brest, ou de leurs commanditaires. Elle s’était alors vu rétorquer que ce n’était pas possible, car la France était considérée comme un pays démocratique. Deux ans plus tard, un Niçois obtenait bien l’asile politique aux Etats-Unis en raison de persécutions dont il était victime en France. Il est vrai que c’était une première, il n’y avait pas encore de précédent. Il n’empêche… les persécutions que je subis dans ce pays depuis plus de vingt ans ne sont pas dignes d’un pays démocratique mais d’une république bananière.

Après le maire de la ville de Brest, donc, c’est au tour de ses policiers de faire les frais du mécontentement de Josette Brenterch et de ses amis.

 

http://www.ouest-france.fr/bretagne/brest-29200/brest-commissariats-degrades-et-policiers-insultes-4239821

Brest. Commissariats dégradés et policiers insultés

 

Brest – Modifié le 20/05/2016 à 13:30 | Publié le 20/05/2016 à 10:44

  • Des tags insultants ont été retrouvés sur les murs des bureaux de police de Saint-Martin et Recouvrance. A Saint-Martin, des vitres ont été brisées.
    Des tags insultants ont été retrouvés sur les murs des bureaux de police de Saint-Martin et Recouvrance. A Saint-Martin, des vitres ont été brisées. | Infographie Ouest-France

Des tags insultants ont été retrouvés sur les murs des bureaux de police de Saint-Martin et Recouvrance. A Saint-Martin, des vitres ont été brisées.

 

« C’est clairement une réponse à notre mobilisation de mercredi », réagit Stéphane Andry, du syndicat de police Alliance. Ce jour-là, les policiers dénonçaient « la haine des flics ».

Dans la nuit de jeudi à vendredi, des tags insultants et des dégradations ont été constatés sur des commissariats de quartier.

Banderole insultante

Les personnes suspectées, un groupe « d’une trentaine de personnes arnarcho-autonomes », n’avaient pas fait de vagues lors de la manifestation contre le projet de loi travail, le matin. Mais à 20 h 30, ce même groupe « est venu scander sa haine de la police devant le commissariat central, rue Colbert », avec une banderole insultante.

Le petit cortège est ensuite parti à la faculté de lettres, puis à la sous-préfecture, avant de se rendre au tribunal de grande instance. À 21 h 30, c’était terminé.

Vitres brisées 

Mais sur le coup d’une heure du matin, le commissariat de Saint-Martin a été la cible de tags (« ACAB », pour « all cops are bastards ») et deux vitres ont été brisées à travers les barreaux. Les mêmes tags sont ensuite découverts à 2 h 45 sur les murs du bureau de police des Quatre Moulins.

Aucune interpellation n’a eu lieu.

Le syndicat Alliance « dénonce avec force ces faits commis par des individus cagoulés, qui n’ont donc pas le courage de leurs opinions ».

 

http://www.valeursactuelles.com/societe/une-horde-de-jeunes-attaque-les-commissariats-de-la-ville-de-brest-61976

Société
Vendredi 20 Mai 2016 à 07:09 (mis à jour le 20/05/2016 à 12:26)

 

Une horde de jeunes attaque les commissariats de la ville de Brest

 

Brest: regain de violences de l'extrême-gauche depuis le 8 mars 2016 dans Calomnie

image d’illustration. Photo © DGPN/DCSP/SICOP

Fait divers. Dans la nuit de jeudi à vendredi une trentaine de jeunes s’en est prise aux forces de l’ordre, occasionnant de nombreux dégâts.

C’est un nouveau signal d’alarme qui devrait attirer l’attention de la Place Beauvau. Les attaques contre les forces de l’ordre se multiplient depuis plusieurs semaines et semblent presque se banaliser. Ne recevant pas d’ordres de leur hiérarchie permettant d’utiliser la force pour se défendre, les policiers ont exprimé en début de semaine leur ras-le-bol, en manifestant dans les rues de Paris. Effectivement, harcelés en permanence par des militants de gauche dans les manifestations contre la loi travail, les policiers et les gendarmes n’en peuvent plus.

La nuit dernière, un triste fait divers illustre une fois de plus la violence des militants de gauche contre la police. Le Télégramme rapporte qu’ « une trentaine d’individus a débarqué à 20h30, devant le commissariat central, rue Colbert. La bande a commencé à toiser les policiers, en scandant des insultes, et en accrochant une banderole sans équivoque contre les grilles ». Puis, « vers 1h, qu’ils sont réapparus devant le bureau de police de Saint-Martin. Là, ils ont inscrits des tags et brisé deux vitres du rez-de-chaussée. Puis, à 2h30, les mêmes tags ont été retrouvés sur le bureau de police de Recouvrance ».

Le syndicat de police Alliance, à travers Stéphane Andry, a dénoncé « cette violence ». Pointant ses attaques contre la Justice, le policier a ajouté qu’il espère « des instructions fortes de la magistrature pour aller cueillir ces individus qui ne brillent ni par leur courage, ni par leur intelligence ».

 

http://www.letelegramme.fr/finistere/brest/conseil-municipal-le-coup-d-eclat-11-03-2016-10988380.php

Conseil municipal. Le coup d’éclat

 

Publié le 11 mars 2016
Modifié le 11 mars 2016 à 07h43

 

Séance agitée, hier soir, en conseil municipal. Alors que les élus s’apprêtaient à voter le budget, une quarantaine de manifestants, dénonçant la situation des migrants à Brest, a fait irruption et bloqué les débats. Injures, bris de verre, violences physiques… La situation a fini par dégénérer.

 

Tout avait bien commencé. Comme de coutume, Bernadette Malgorn, chef de file de Rassemblement pour Brest, a pris la parole en préambule pour parler sécurité et, actualité oblige, interroger le maire sur la gouvernance de Brest Événements nautiques (BEN). Et, comme de coutume aussi, François Cuillandre ne s’est pas étendu. Il a ironisé sur « l’exposé tout en nuances » de son opposante, avant de conclure que « ce genre de propos glissaient sur lui comme de l’eau sur les plumes d’un canard ». Fermeture des bans ! Brest 2016 ? Il réserve ses dires au conseil d’administration de BEN qui devrait se tenir la semaine prochaine. Puis, de manière très académique, Bernadette Abiven, adjointe aux finances, a présenté le budget 2016 de la collectivité, chaque groupe d’opposition y allant ensuite de son commentaire.

Ambiance pesante

Bref ! Une séance ordinaire. Jusqu’à l’entrée dans l’arène d’une quarantaine de manifestants, membres pour la plupart du collectif CASSS-paPIERs qui, depuis plusieurs semaines, dénonce la situation des migrants à Brest. Sans qu’on la leur donne, ils ont pris la parole pour faire part de « leur dégoût » et appeler le maire « à prendre ses responsabilités face à des populations en détresse », estimant « que 6.000 logements sont inoccupés à Brest et qu’il est possible de les réquisitionner ». Pas si simple, a tenté de leur expliquer le maire qui n’a pas réussi à finir une phrase sans se faire couper la parole. Dialogue impossible, longs silences. Les débats se sont interrompus. Et l’ambiance est rapidement devenue pesante. Grimés en clowns, deux manifestants ont multiplié les actes de provocation. Sans se présenter, une jeune Kosovare a pris la parole dans un anglais approximatif. Mais tout le monde aura déchiffré les menaces dans ses propos.

Prise d’un malaise

Alors que Julie Le Goïc, tout sourire, a clairement affiché son soutien aux manifestants, l’un d’entre eux a pris à partie Marie Gueye : « Hey, vous, pourtant, vous devez la connaître, la situation des migrants »… Chacun appréciera l’élégance du fond et de la forme. Dans une chaleur étouffante, la jeune secrétaire du groupe Rassemblement pour Brest a alors perdu connaissance. Elle a été prise en charge par les pompiers. Ce qui n’a pas déconcerté l’auditoire qui a allumé une sono…

Injures et violences

Reprendra, reprendra pas ? Dans cette Cocotte-Minute prête à exploser à n’importe quel moment, les élus se sont demandés s’ils allaient reprendre le cours de la séance. François Cuillandre a finalement rouvert le bal à 20 h 30. Le temps que les manifestants, un brin déconcertés, ne réagissent, il a réussi à faire voter le budget, les taux d’imposition et quatre délibérations. Injures et jets de boulettes en papier ont alors pris le dessus. Il a décidé de reporter le reste du conseil et de faire évacuer la salle. La réponse a été immédiate : noms d’oiseaux, jets de carafes, documents jetés à terre et contacts physiques… De mémoire d’élus, on n’avait pas vu ça depuis l’ère Pierre Maille et une manifestation à propos des écoles.

 

http://www.ouest-france.fr/bretagne/brest-29200/brest-le-conseil-suspendu-en-plein-vol-par-larrivee-des-cass-papiers-4088775

Brest. Le conseil suspendu en plein vol par l’arrivée des Cass-papiers

 

Brest – Publié le 11/03/2016 à 10:42

  • La séance du conseil municipal était consacrée au vote du budget. Elle a été interrompue par des militants de Casss-papiers.
    La séance du conseil municipal était consacrée au vote du budget. Elle a été interrompue par des militants de Casss-papiers. | Photo : Ouest-France

Olivier PAULY.

Ces militants réclamaient un logement pour une vingtaine de demandeurs d’asile albanais. Au terme d’une séance très mouvementée, le budget a fini par être adopté.

 

Reportage

Jusque-là, tout allait bien. À peine quelques propos liminaires sur le limogeage du directeur de Brest 2016 et, plus habituel, la sécurité, mais le conseil municipal suivait son train. Tout le monde s’était exprimé sur le budget 2016, il ne restait plus qu’à le voter. Et puis un groupe d’une quarantaine de militants de Casss- papiers surgissent dans le fond de la salle.

Les revendications sont connues. Ils les rappellent dans une prise de parole à plusieurs. Il s’agit du logement d’une vingtaine de migrants, pour la plupart d’origine albanaise. « Actuellement, 6 000 logements sont inoccupés à Brest et vous avez le pouvoir de les réquisitionner, lancent-ils à François Cuillandre, maire, our enfin, résoudre cette situation. »

« On attend »

Ils invoquent au passage une décision concernant la commune de Metz, dans un cas similaire. Ignorant qu’en l’occurrence, c’était le droit d’Alsace Lorraine, hérité du chancelier Bismarck, qui avait été appliqué… Un héritage de la période durant laquelle l’Alsace et la Lorraine étaient allemandes…

Une jeune femme présentée comme l’une de ces migrants, s’exprime en anglais. « Nous vivons dans la rue, ce n’est pas une plaisanterie, nous ne sommes pas des animaux ni des fous. Nous combattrons jusqu’au bout », lâche-t-elle, annonçant « un blocage des administrations si rien ne bouge ».

Dans une courte déclaration, François Cuillandre explique qu’il « comprend les difficultés et les drames des personnes en demande d’asile. En ce qui concerne les migrants, nous avons proposé des places à l’État. À ma connaissance, elles sont toujours disponibles », assure-t-il. Il espère alors que le conseil va pouvoir reprendre.

Non. Impossible de passer aux votes. Les manifestants protestent, couvrent par leur ramdam la voix des élus dans les micros. Qu’est-ce qu’on fait ? « On va attendre un petit peu », confie le maire à ses proches.

« Socio-traître »

La situation s’enlise. Les deux camps se regardent en chien de faïence. Visiblement proche des manifestants, Julie Le Goïc met la pression sur Marie Gueye, sa voisine, pour qu’elle prenne la parole en faveur des migrants.

Excédée, la conseillère municipale socialiste sort de la salle. « Pourtant, la situation des migrants, ça doit vous connaître », lâche un manifestant. Complètement stupide.

De temps en temps, une insulte jaillit du fond de la salle. « Socio-traître. » Silence. « Vous faites honte à Jaurès. » Silence.

Finalement on vote

La question reste : qu’est-ce qu’on fait ? « Il faut faire voter le budget, tout le monde s’est exprimé », souffle l’écologiste Marif Loussouarn à François Cuillandre. « Le problème, c’est que si on annule la séance, on ne peut pas leur laisser la salle », explique Jean-Luc Polard.

Alain Masson, président du groupe socialiste, est missionné pour sonder ses homologues sur la situation. Le petit groupe sort, puis revient. Les manifestants s’installent. Julie Le Goïc leur sert à boire, les fait s’asseoir. Une banderole « Logements pour tou-te-s » est accrochée dans le dos du maire. Une sono est allumée.

Les conciliabules se poursuivent. À 20 h 30, François Cuillandre relance le conseil. Et sous les hurlements des Casss-papiers, il fait adopter les deux premières délibérations : le vote du budget et les taux d’imposition.

Puis il interrompt le conseil. Et la salle se vide avec quelques dégradations au passage de la part de quelques manifestants.

 

http://www.brest.maville.com/actu/actudet_-la-haine-au-coeur-du-conseil-municipal-de-brest_47217-2938189_actu.Htm

Vendredi 11 mars 2016 18:15

La haine au cœur du Conseil municipal de Brest

 

Le conseil municipal de Brest qui s’est tenu jeudi 10 mars devait porter sur le budget primitif de la ville… mais il a été perturbé par des jeunes militants du collectif « Casss’papiers » qui ont fait irruption dans la salle du conseil municipal et qui l’ont bloqué, estimant ne pas avoir eu de réponses satisfaisantes de la part de la municipalité par rapport à une vingtaine de migrants albanais demandeurs d’asile à Brest. Le Conseil était donc bloqué… de 16 h 30 à plus de 20 h.

Le conseil municipal avait pourtant bien commencé. Les élus expriment des interrogations, des inquiétudes avant l’ordre du jour, comme d’habitude. En ouverture de séance, la Chef de file de l’opposition brestoise RPB (Rassemblement Pour Brest), Mme Bernadette Malgorn, intervient sur deux sujets : la gouvernance de Brest Évènements Nautiques et la sécurité. Elle s’étonne notamment à propos de l’association des fêtes maritimes de Brest d’ « un nouvel épisode de crise de gouvernance ». Alors que le budget de Brest 2012 avait grimpé à 17 millions d’€. À tel point que la Chambre régionale des comptes de Bretagne « avait formulé en 2014 des recommandations pleines de bon sens dont (nous) avons souhaité qu’elles soient appliquées par la gouvernance de l’évènement qui n’est autre, sous forme associative, qu’un de ces multiples satellites de nos collectivités présidée par vous-mêmes, monsieur le Maire ».

Mme Malgorn rappelle le montant exorbitant de la rémunération des dirigeants des fêtes maritimes précédentes : « 123 000 € brut annuel pour le premier directeur, soit environ 8 000 nets mensuels, et de l’ordre de 9 700 € brut mensuel pour un temps partiel de 80 % pour le second directeur désigné dans l’urgence ». Elle note que « (vous) nous avez présenté, pour l’édition 2016, un budget ramené à 12 millions d’€ ». Elle rappelle alors que dans ces conditions, son groupe a « soutenu le projet et voté les subventions, ici et à la Métropole ». Elle rappelle les péripéties liées à la gouvernance des fêtes maritimes internationales de Brest. « Cela se produit à chaque fois à quelques mois de l’évènement ».

« (…) début 2015, à l’annonce de la nomination de M. Arbelot, professionnel reconnu dans le milieu du nautisme. Un an après il jette l’éponge selon vous ou est débarqué, selon lui. On ne sait pas très bien ». « La fonction éditoriale serait-elle frappée d’une malédiction ? », se demande l’élue de la droite et du centre brestois. Elle note « un certain flottement » avec « le Conseil d’administration de Brest évènement nautique initialement prévu en février dernier et décalé au 30 mars prochain ». « Tout ceci jette un trouble de nature à ternir la réussite de l’évènement », juge Mme Bernadette Malgorn. Elle demande enfin « quelles sont les difficultés actuelles au sein de Brest évènements nautiques et donc de Brest 2016 ? »

M. le Maire de Brest, François Cuillandre, rejette de tels propos. « Sur les fêtes maritimes, la Chambre régionale des comptes nous dit qu’il ne faut pas mélanger les genres ». Il assure être « le principal dirigeant de cette association (ndlr, Brest évènements nautiques) mais je n’en suis pas rémunéré ». Avant de poursuivre : « Par contre je suis juridiquement responsable en cas d’accident pendant les fêtes maritimes, si quelqu’un tombe à l’eau je sais qui on viendra chercher ».

Mme Malgorn s’interroge aussi au sujet de la sécurité. « Le dernier Sillage nous le dit : “La Sécurité est l’affaire de tous“. Bien ! ». « C’est assez nouveau dans la rhétorique municipale puisque naguère au-delà du terme “tranquillité publique“ ce n’était plus votre affaire », fait remorquer l’élue. Mais elle pointe « une approche incomplète voire édulcorée » des articles parus dans le dernier numéro de Sillage. « Pas un mot sur un trafic de stupéfiants qui explose ». « Pas un mot sur la montée du radicalisme dont notre ville est atteinte », déplore encore l’élue très bien informée des problèmes de sécurité dans la cité du Ponant.

« C’est aussi l’affaire de tous, chacun faisant son métier : on ne demande pas à la collectivité de se substituer aux services spécialisés, mais d’assumer sa mission préventive, éducative, et de faire rayonner les valeurs républicaines parmi lesquelles il n’est pas indifférent en cette semaine du 8 mars d’évoquer l’égalité hommes / femmes. Et à tout le moins on pourrait souhaiter que la collectivité n’apporte pas son aide, via un autre de ses satellites, à ces prêcheurs de haine et de radicalisation ». Suivez mon regard. Elle vise bien sûr l’imam youtuber de la mosquée salafiste Al-Sunna de Pontanézen.

Là encore M. François Cuillandre est visiblement très agacé par ces remarques. « Dans cette ville je circule tous les jours, de quel droit vous dites que je ne suis pas conscient des problèmes d’insécurité ». Puis il lâche une petite phrase comme il en a coutume et dont lui seul a le secret : « Tout ceci glisse sur moi comme l’eau sur les plumes d’un canard ».

Un budget municipal en équilibre… mais précaire

Avant cette interruption impromptu du conseil municipal, quelques interventions des élus sur le budget ont pu être exprimées. Je les relate ici. Mme Bernadette Abiven, Première vice-adjointe au maire, en charge des finances, comme elle l’avait déjà fait au conseil de métropole du vendredi 4 mars, elle a présenté les grandes lignes des investissements de la commune pour 2016 : les Capucins, le fameux téléphérique, les non moins célèbres fêtes maritimes internationales qui ont lieu tous les quatre ans, l’ouverture de l’établissement pour personnes âgées, l’EHPAD de Kerlevenez, qui accueille deux unités Alzheimer. « Ce budget illustre de belle manière comment nous agissons pour le bien-être des Brestois », résume fièrement Mme Abiven,. Le budget primitif de la ville qui est d’un total de 156 millions d’€, dans les grandes lignes est le suivant :

Généralités :

• L’économie locale : 66 millions d€.

• La culture : 17,1 millions d’€, soit 11 % du budget.

• L’aménagement urbain et le cadre de vie : 12,5 millions d’euros, soit 8 % du budget.

• Le sport et la vie associative : 9,2 millions d’€, soit 6 % du budget de la ville.

• La santé, environ 8,3 millions d’€, soit 5 % du budget.

Recettes :

• Les recettes de fonctionnement atteignent 141,8 millions d’€ en tout.

• Les recettes de fonctionnement réelles : 5,3 millions d’€ pour 2016.

• Les recettes fiscales : 71,18 millions d’€. À noter qu’après avoir baissé en 2015, en 2016, les taux d’imposition n’augmentent pas.

• Reversion de la métropole à la ville : 300 000 € sur le budget primitif 2015, soit au total 2 millions d’€ pour la reversion de la taxe d’électricité.

• Le produit de la taxe sur les publicités extérieures : 1,4 millions d’€.

• Produits des services et domaines : 6,1 millions d’€.

• Les dépenses de fonctionnement : 130,5 millions d’euros. En augmentation de 1,2 % par rapport à l’année 2015.

• Les dépenses de personnel ont augmenté de 0,9 % ;

• Les charges de fonctionnement générales ont augmenté de 800 000 €.

• La subvention versée aux foyers logements ainsi qu’au CCAS (Centre Communal d’Action Sociale) et aux écoles ont augmenté.

Dépenses :

• Les dépenses d’investissement atteignent en tout : 18,1 millions d’€, répartis comme suit :

• 4,8 millions d’€ pour l’enfance et les écoles.

• 1,7 million d’€ pour le cadre de vie et les services urbains comme les marchés, les cimetières, etc…

• 300 000 € versés par la Ville pour les fêtes maritimes comme en 2015.

• Le délai de désendettement de la ville se situe dorénavant à 3,9 années.

« Ce sont des bases solides et fiables », redit la première adjointe, comme elle l’avait déjà dit au dernier conseil de métropole. Elle certifie que « (notre) stratégie budgétaire est de maintenir les taxes d’habitations au niveau de 2015, et de dégager une capacité d’autofinancement suffisant pour assurer les investissements du mandat ». « Le budget de la ville 2016 tout comme celui de la Métropole contribue au redressement des finances publiques », annonce, rien moins que cela, l’élue socialiste. Elle jure : « Nos investissements sont conformes au plan du mandat ». « Ces investissements sont vecteurs d’emplois », ajoute encore peu modeste Mme Abiven. « N’en déplaise à certains la santé financière de la ville de Brest est bonne », conclut-elle lapidairement, notamment en direction de l’opposition.

Nathalie Chaline, du groupe des écologistes (EELV) adresse « (nos) reconnaissances pour le travail de l’Adjointe aux Finances, en raison de la diminution des Dotations globales de fonctionnement versées par l’État (DGF) ». Puis s’adressant à l’opposition : « Ce ne sont pas les propositions des candidats de la droite et du centre qui nous rassurent ». Enfin, l’élue écologiste intervient sur un thème cher aux écologistes : le nucléaire, « alors que nous commémorons les tristes anniversaires des 30 ans de Tchernobyl et des 5 ans de Fukushima ». « Environ 190 milliards d’€ sont dépensés pour le nucléaire depuis 50 ans », déplore Mme Chaline. Elle informe l’assemblée municipale que « les charges d’exploitation de ces centrales nucléaires se montent en tout à 9,9 milliards d’euros en 2009 à EDF ». « Le canton de Genève a porté plainte contre la centrale de Bugey, alors il est grand temps de tourner le dos à cette énergie coûteuse et dangereuse ». On peut ajouter aussi que l’Allemagne, qui a radicalement fermé toutes ses centrales nucléaires en 2011, demande à la France d’arrêter celle de Fessenheim en Alsace, la plus ancienne de toutes nos centrales nucléaires.

Mme Nathalie Collovati, de l’autre groupe de l’opposition municipale, Brest Alternative (BA), « remercie Mme Abiven pour la présentation de ce budget primitif 2016 ». Elle rappelle que « la perte de la DGF est de plus de 2,3 millions d’€ ». « Les collectivités doivent diminuer les frais de fonctionnement ». « Or, ajoute l’élu de droite, les charges à caractère générale ont augmenté de 4,9 millions d’€ du budget primitif 2015 à celui de 2016 alors que dans le budget primitif de la Métropole ces charges restent stables ». Elle interprète cette augmentation des charges pour la ville du fait « des travaux du nouvel éco-quartier des Capucins et de sa médiathèque, du téléphérique ainsi que des fêtes maritimes ». Elle annonce finalement que « devant tant d’écarts inquiétants entre le budget de Brest Métropole et celui de la ville de Brest, BA votera contre ce budget ».

Mme Jacqueline Héré, Adjointe au maire, élu du groupe communiste, revient sur ce qui fait l’actualité sociale nationale : la réforme El-Khomri du travail. « La réforme du travail fait l’unanimité contre elle », lâche-t-elle. Revenant à l’ordre du jour du conseil municipal, à savoir le budget primitif, elle déplore que « c’est la troisième année consécutive que nous sommes impactés par la baisse des Dotations de l’État aux collectivités locales ». « Notre collectivité continue malgré tout à faire une politique de gauche », estime l’élue d’extrême gauche. Elle cite en exemple « l’EHPAD de Kerlvénez pour plus de 2,9 millions d’€ ». Elle regrette par contre « que les échanges n’aient pas prévalu dans le dossier des subventions aux associations d’éducation populaires ». Il est vrai que la municipalité avait produit un grand couac en décembre 2015 lors de l’annonce de cette mesure en contradiction avec la politique menée depuis le début par la majorité de gauche du conseil municipal envers les associations, et notamment celles d’éducation populaires, si chères d’habitude aux cœur de la gauche. Voir à ce sujet l’article que j’avais écrit à l’époque sur ce blog : « Conseil municipal de Brest : la conjonciton des mécontents ».

L’inaltérable élue régionaliste UDB, Anne-Marie Kervern a pris ensuite la parole. Elle a rappelé que la Journée internationale pour les droits des femmes venait d’avoir eu lieu l’avant-veille : « C’est tous les jours le 8 mars ici parce que ce ne sont que des femmes qui prennent la parole aujourd’hui ». Revenant sur les subventions allouées aux associations, « (elle) ne souhaite en aucun cas que la vie associative soit la variable d’ajustement de ce budget ». « Les petites ou les grandes associations contribuent à la vie locale et à la cohésion sociale », rappelle-t-elle. Elle souligne encore que « l’emploi associative représente 11 % des emplois à Brest ». Elle évoque aussi le problème des associations non conventionnelles. « Pendant plusieurs années, le budget des associations non conventionnelles n’a fait que baisser, en 2016 il baisse même de 4 % ». « J’alerte et ce n’est pas la première fois, à travers les associations se joue une société plus humaine. Mais les choix décidés ici sont régressifs à un moment où la demande de solidarité est la plus forte », assène l’élue régionaliste. Elle annonce malgré tout que « c’est parce que j’ai cette confiance que je voterais ce budget ».

Patrick Appéré, Adjoint au sport et élu Autre Gauche Brest Nouvelle Citoyenneté (BNC) juge que si « nos recettes de fonctionnement à la ville comme à la Métropole sont en baisse, les autres recettes évoluent dans le bon sens, mais elles ne parviennent pas à rattraper le recul ». « Nous sommes satisfaits de voir l’enfance, la jeunesse et la vie associative recevoir une bonne partie de cette enveloppe budgétaire », se rassure l’élu de la gauche radicale. « C’est donc plutôt satisfaisant dans un contexte dégradé et de rigueur ». Mais il pointe du doigt « les banques (qui) ont retrouvé l’an passé leurs résultats d’avant la crise de 2008 ». Avant d’évoquer lui aussi la loi El-Khomri et « le million de personnes en France qui ont manifesté contre la loi travail ». « Nous voterons ce budget tout en restant vigilant », conclut-il.

M. Bruno Sifantus (RPB), remet en cause la présentation du budget qui en a été faite par la majorité municipale. Il alarme sur le fait que « Brest est bien marquée par une démographie qui ne cesse de reculer, pour s’établir à moins de 140 000 habitants selon les derniers chiffres officiels 2012 de l’INSEE, et par une acticité économique déclinante ». « Vous mettez en avant la stabilité des taux de la fiscalité locale. Il est nécessaire de rappeler que les bases elles augmentent de 1 % au moment où l’inflation reste négative, l’inflation sur un an glissant en février 2016 est en effet annoncée par la Banque Centrale européenne et par l’INSEE à -0,2 % ». Il prédit que « cela se traduira probablement et comme l’an dernier par une augmentation de fait de la pression sur les contribuables et l’économie, qui s’ajoutera à la pression exercée par les autres strates administratives locales et nationale ».

M. Sifantus conteste aussi « l’effort de maîtrise des charges de fonctionnement ». « Mais les hypothèses retenues pour l’inflation sont, comme pour les impôts, peu réalistes, et cachent de fait des charges qui devraient se révéler bien supérieures à vos prévisions ». « On peut regretter aussi le manque de clarté et de discernement de votre politique de subvention aux associations qui dans vos prévisions contient toujours un objectif de près de -4 % », accuse encore l’élu de droite toujours en posture de Père la Morale. Même la politique de désendettement ne trouve aucune grâce à ses yeux. « Au moment où l’Europe pointe le niveau de la dette publique en France, “qui continue d’augmenter“ et classe le pays dans les cinq derniers des dix huit pays de l’UE qui ont fait l’objet d’un bilan approfondi, la part locale des engagements du contribuable brestois est beaucoup plus forte que l’encours de 44 millions d’€ que vous en montrez ici, et donc plus important que le poids de 305 millions d’€ par habitant mis en avant ».

Il rappelle les chiffres de cette dette : « Permettez-moi de rappeler que l’encours de la dette de la Métropole est d’environ 380 millions d’€ ; que le montant total des garanties bancaires au 1er janvier 2016 de la Ville de Brest est de 160 millions d’€ et celui de Brest métropole de 380 millions d’€. C’est donc bien un montant d’au moins 4 500 € d’engagement par habitant dont il faut ainsi parler, soit bien plus de dix fois la somme officiellement et fort opportunément affichée par habitant ! » Il alerte encore plus compte tenue de la situation de Brest où la « population décline et se paupérise ». « En se référant aux derniers chiffres officiels 2012 de l’INSEE, Brest compte 63 500 foyers fiscaux dont 60 % sont imposés. Le niveau de dette et de couverture représente alors une somme de 19 000 € par foyer fiscal payant l’impôt sur le revenu ».

Bernadette Abiven reproche à RPB « la fâcheuse habitude de mélanger les torchons et les serviettes ». « Les chiffres que l’on apporte et qui permettent de faire des ratios, ce sont des rations officiels, de la DGSEN, des impôts », corrige-t-elle. « Je vous invite à relire le document que nous déposons sur le site : Brest.fr ». Mme Abiven rappelle que dans ce budget 915 € par habitant sont dépensés. « On fait aussi bien avec moins d’argent », résume-t-elle. « C’est plutôt vertueux et responsable de le faire », ajoute-t-elle.

Michel Talonnec (RPB) annonce : « Je voudrais moi-aussi féliciter Mme Abiven ». On ne sait pas si dans sa bouche c’était sincère ou ironique !

Le conseil municipal a été brutalement interrompu et sans ménagements par des jeunes du collectif « Casss’Papiers » qui ont fait irruption dans la salle du conseil municipal à ce moment.

L’arrivée tonitruante du collectif « Casss’Papiers »

Entre 20 et 30 migrants albanais, démunis, demandent un logement à Brest. Le sous-Préfet de Brest refuse de les loger par peur de voir s’installer la mafia albanaise à la pointe bretonne. « Propos xénophobes », rétorquent les membres du collectif de défense des migrants, « Casss’Papiers ». Une cinquantaine de jeunes à l’appel de ce collectif ont fait irruption dans la salle du conseil municipal par l’entrée réservée au public. Plusieurs de ces jeunes ont rappelé la situation de ces Albanais demandeurs d’asile dans un courrier qu’ils ont lu devant l’assemblée municipale :

M. le Maire,

Nous intervenons aujourd’hui dans votre Conseil municipal pour exprimer notre colère et notre dégoût face à la situation des demandeurs d’asile dont vous avez forcément entendu parler. Rappelez vous, nous étions ici lundi dernier et aussi celui d’avant, nous étions à la sous –Préfecture mardi et nous occupions l’université mardi soir et mercredi.

Cette situation ne doit pas être nouvelle pour vous car elle se répète sans cesse depuis 5 ans et se heurte à votre silence depuis mai 2012. Pour celles et ceux dont les oreilles seraient bouchées, il s’agit d’une vingtaine de personnes maintenues dans une extrême précarité par les pouvoirs publics dont vous faites partie. Malgré de nombreuses sollicitations de la part de ces personnes et leurs soutiens, chacun se renvoie la balle sans proposer aucune solution pérenne. Coallia (organisme de l’État chargé d’aider matériellement les migrants) refusant sa mission d’accueil, la sous-Préfecture refusant catégoriquement de loger ces personnes par peur d’un afflux massif, ce qui est sans “fondement“, c’est à vous, M. le Maire qu’il revient la responsabilité de débloquer en dernier lieu cette situation ».

Ils rappellent qu’une ville, Metz « a été condamnée le 17 novembre 2015 par la Justice et a été sommée de loger toute personne sans abri ».

« Vous êtes donc responsable des populations en détresse sur le territoire de votre commune. On vous renvoie à l’Article 512-2 du Code de l’Action sociale et des Familles stipulant que “toute personne dénuée de ressources et âgée de plus de 16 ans doit recevoir de la commune, dans laquelle elle se trouve, un abri“. Actuellement 6 000 logements sont inoccupés à Brest et vous avez le pouvoir de les réquisitionner pour enfin, résoudre cette situation. Il est aberrant qu’actuellement ce soit l’UBO (l’Université de Bretagne occidentale) qui nous offre un soutien public et un lieu d’accueil, alors que telle n’est pas sa mission (on vous invite à lire le communiqué de presse publié dans le Télégramme du jeudi 10 mars 2016).

Face aux discours xénophobes du sous-Préfet, face à la réponse policière, face à une demande de dialogue avec la mairie, face à la malhonnêteté de Coallia qui n’assume pas sa mission, nous exigeons que vous sortiez de votre mutisme, que vous assumiez vos devoirs de Maire et apportiez une solution immédiate à cette situation. Nous refuserons toute gestion au cas par cas : toute personne doit être logée dignement quelque soit sa situation familiale et / ou administrative ».

Bernadette Abiven tente de leur répondre gentiment : « Deux personnes ont été entendues l’autre jour. Ce qui leur a été proposé c’est que ceux qui relèvent de l’hébergement, c’est-à-dire les réfugiés fuyant la guerre, puissent l’être. Quant aux Albanais, nous ne les connaissons pas ! Je me suis engagé à saisir le Préfet et les familles sont hébnergées quand un besoin se présente, mais la décision n’appartient pas au maire de Brest », répond la première adjointe au maire. « Des logements pour toutes et tous » scandent alors bruyamment l’attroupement de jeunes présent autour de la partie publique de la salle du conseil municipal mais également tout près de certains conseillers municipaux.

Le maire, M. François Cuillandre, que j’appelle aussi souvent dans mes articles le baron rose de la ville leur répond : « Moi, je comprends les difficultés rencontrées par ces migrants ». Avant de nuancer : « Il faut faire la distinction entre les migrants économiques qui n’ont pas vocation à rester en France et les réfugiés qui fuient la guerre et / ou la persécution et qui doivent pouvoir être accueillis dignement ici ». « Il y a un moment où il faut se respecter mutuellement », juge M. le Maire. « On vous respectera quand vous nous respecterez », lance un des manifestants. « Je n’ai jamais refusé des rendez-vous quand ils sont demandés », explique François Cuillandre. Avant d’ajouter : « Je comprends la détresse, les drames d’autres personnes venant d’autres pays et qui sont en demande d’asile, surtout lorsqu’il y a des enfants ». Puis il argumente : « Sur les migrants, nous avons proposé à l’État des places qui sont encore disponibles. Moi je crois au partage des responsabilités en matière politique et l’État a une responsabilité en la matière. La responsabilité incombe donc à l’État à travers sa structure Coallia ».

–« Arrêtez de parler d’État, l’État c’est vous aussi », lui rétorque un des jeunes radicaux.

-« Quand vous dites que BMH (Brest Métropole Habitat, le bailleur social de Brest) a des logements vacants, ce sont des logements vacants de façon très épisodique et qui sont en attente d’autres locataires. Nous avons à BMH 2 000 demandes de logements émanant de familles brestoises ou du pays de Brest non pourvues ».

« BMH a des logements vides, ils peuvent être réquisitionnés tout de suite pour loger tous les demandeurs d’asile », n’en démord pas un des membres du collectif anarchiste. Un autre lance à M. le Maire : « Arrêtez de vous cacher derière vos adjoints, prenez vos repsonsabilités, vous avez le pouvoir de réquisitionner des logements vides ». « Il y a des élus communistes je crois dans cette assemblée, ils sont où leurs idéaux de partage et de solidarité ? », demande encore un autre jeune.

Devant le mutisme assourdissant du maire et des conseillers municipaux (excepté Mme Julie Le Goïc), les défenseurs des migrants font venir deux personnes habillées en clown devant M. le Maire. L’un apporte même avec lui une jeune fille déguisée en licorne ! « Tout est possible, si on a trouvé une licorne dans la rue on peut trouver des logements pour les demandeurs d’asile », lance alors le garçon clown. Puis il apporte un petit miroir devant François Cuillandre pour voir si ce dernier peut se regarder dans la glace. « J’ai une bonne nouvelle à vous annoncer, M. le Maire s’est regardé dans le miroir », crie encore le clown.

Une collaboratrice du groupe RPB assise dans la partie publique a fait un malaise et a dû être évacuée de la salle par les pompiers.

Bref, le dialogue de sourds a duré plus de 3h.

Au total, si le conseil municipal était agité hier ce n’était pas tant par la vindicte habituelle de l’opposition municipale que par la violence du blocage inadmissible du conseil municipal provoqué par des membres du collectif Cass’Papiers, ne respectant même pas les normes démocratiques et légales en ayant interrompu le conseil municipal, en faisant parler en anglais une jeune fille menaçant d’actes violents en cas de refus de logements en plus dans son intervention orale dans la langue de Shakespeare, en apostrophant le maire. Celui-ci a été traité de « social-traître » par les jeunes très remontés de ce collectif extrémiste. « Cela fait depuis des mois que vous vous esquivez de vos responsabilités de maire, il y a des gens qui crèvent dehors », hurle un des jeunes radicaux envers le maire.

 

Marc Gidrol

Plus d’infos sur mon blog : http://www.marc-gidrol-linfo.blogspot.com

avatar marc gidrol

Marc GIDROL



Salah Abdeslam se serait affiché sur Facebook avec un drapeau de Daesh

Cette information révélée mardi a été corrigée le jour même : les services auraient en fait surveillé un profil Facebook qu’ils attribuaient faussement à Salah Abdeslam.

Retenons donc que ce profil existe réellement et qu’une possible méprise des services sur l’identité de son détenteur réel ne doit pas être le fruit du hasard.

Or, le drapeau de Daesh y a été affiché le 23 octobre 2015.

Salah Abdeslam restant muré dans le silence, continuons à faire parler les maigres indices dont nous disposons.

Les articles que j’avais publiés le même jour ou juste avant se trouvent sur la seconde page de mes archives de blog pour octobre 2015, ici :

http://petitcoucou.unblog.fr/2015/10/page/2/

Je vous en recommande la lecture complète, les deux premiers étant susceptibles d’être des faits déclencheurs pour cette affiche du 23 octobre 2015.

Ils sont également accessibles à ces adresses :

http://petitcoucou.unblog.fr/2015/10/21/npa-de-bretagne-drapeau-en-berne/

http://petitcoucou.unblog.fr/2015/10/23/rue89-commence-a-sinteresser-aux-cyberviolences-faites-aux-femmes/

 

http://www.20minutes.fr/societe/1849423-20160521-attentats-novembre-depuis-cellule-nemmouche-conseille-salah-abdeslam-taire

Attentats de novembre: Depuis sa cellule, Nemmouche a conseillé à Salah Abdeslam de se taire

 

JUSTICE Les deux détenus auraient communiqué quand Abdeslam se trouvait à la prison de Bruges…

Photos de Mehdi Nemmouche dévoilées le 1er juin 2014.
Photos de Mehdi Nemmouche dévoilées le 1er juin 2014. – SIPA

M.C. avec AFP

    • Publié le 21.05.2016 à 04:52
    • Mis à jour le 21.05.2016 à 04:53

Si Salah Abdeslam a refusé de répondre aux juges vendredi, ce serait sur les conseils de Mehdi Nemmouche, le tireur présumé du musée juif de Bruxelles, révèle une source proche du dossier.

Abdeslam, suspect-clé des attentats parisiens de novembre, n’a plus collaboré avec la justice française ou belge depuis les attentats de Bruxelles du 22 mars. Ce jour-là, les policiers belges se rendent dans la prison de Bruges où il est incarcéré, après son arrestation le 18 mars dans son quartier de Molenbeek. Les policiers, qui l’ont déjà interrogé dans l’enquête sur les attentats de Paris et Saint-Denis, souhaitent le réentendre après les événements de la matinée.

>> A lire aussi : Six mois après les attaques de novembre, le point sur l’enquête

Les deux détenus peuvent communiquer entre eux « en élevant la voix »

Salah Abdeslam, à l’isolement et sans la télévision dans sa cellule, n’est pas censé savoir ce qui vient de se produire dans la capitale belge. Il est pourtant « au courant », affirment alors les surveillants pénitentiaires aux policiers. Son informateur est Medhi Nemmouche, auteur présumé de l’attaque du musée juif à Bruxelles de 2014, qui se trouve entre les murs de la même prison et qui lui a communiqué plusieurs informations depuis son incarcération.

>> A lire aussi : Laachraoui «était l’un des cadres» de Daesh, selon un ancien otage français

Ils ne sont pas voisins immédiats de cellule, mais les deux détenus peuvent communiquer entre eux, en élevant la voix, affirment les gardiens, qui reconnaissent leur voix, tout en précisant que les réponses d’Abdeslam sont « difficilement audibles ». Dans cet épisode déjà révélé par la presse belge, Nemmouche « conseille à Abdeslam de garder le silence et de ne plus parler avec la police (belge) et son avocat car il sera envoyé en France pour y être jugé », selon une source proche du dossier rapportant les propos des gardiens aux policiers.

Mehdi Nemmouche a informé Salah Abdeslam des attentats de Bruxelles

Selon la même source, Mehdi Nemmouche a également informé Salah Abdeslam des attentats de Bruxelles et du déroulement des opérations policières en cours via les médias audiovisuels, en précisant que « Brahim et Sofian sont morts à l’aéroport ».

Derrière les prénoms Brahim et Sofian, les enquêteurs en déduisent que Nemmouche connaît probablement deux des trois djihadistes de l’aéroport de Bruxelles : Ibrahim El Bakraoui et Najim Laachraoui, alias Soufiane Kayal. Ce dernier, possible artificier des attentats du 13 novembre à Paris, et Nemmouche ont tous les deux été identifiés comme des geôliers d’ex-otages français en Syrie. Salah Abdeslam avait été transféré de la prison de Bruges à celle de Beveren le 18 avril avant d’être remis à la France.

 

http://www.20minutes.fr/societe/1846667-20160517-attentats-novembre-salah-abdeslam-affichait-facebook-drapeau-daesh

Attentats de novembre: Salah Abdeslam s’affichait sur Facebook avec un drapeau de Daesh

 

BELGIQUE Trois semaines avant les attaques de Paris, le présumé terroriste arborait l’emblème des djihadistes sur les réseaux sociaux…

Photo d'archives de Salah Abdeslam, diffusée le 15 novembre 2015 par la police française dans le cadre d'un appel à témoins.
Photo d’archives de Salah Abdeslam, diffusée le 15 novembre 2015 par la police française dans le cadre d’un appel à témoins. – POLICE NATIONALE / AFP

H. B.

    • Publié le 17.05.2016 à 12:39
    • Mis à jour le 17.05.2016 à 12:57

Un raté de plus ? Salah Abdeslam, le présumé organisateur des attentats de Paris, avait multiplié les signes de radicalisation avant son passage à l’acte. Le 23 octobre 2015, soit trois semaines avant les attaques de novembre, le présumé terroriste arborait fièrement sur son compte Facebook le drapeau de l’Etat islamique, révèle ce mardi la RTBF.

L’Ocam, l’organe de coordination pour l’analyse de la menace en Belgique, avait pourtant bien relevé cette information, mais ni la police, ni le renseignement fédéral n’ont réagi.

>> A lire aussi : Salah Abdeslam mis en examen pour assassinats à caractère terroriste

Un profil Facebook avec un nom de guerre

Pire encore, en juin 2015, Salah Abdeslam avait ouvert un profil Facebook avec un nom de guerre, sans que cela n’inquiète la police fédérale belge. Le magistrat fédéral qui avait ouvert une information judiciaire en janvier sur Salah Abdeslam l’avait déjà refermé.

En janvier 2015, un informateur de la police de Molenbeek avait également livré des « informations sérieuses » sur les rapports qu’entretenait Salah Abdeslam avec Abdelhamid Abaaoud. Ces informations s’ajoutent à un faisceau d’autres indices qui normalement auraient dû alerter les services de renseignements sur les intentions de Salah Abdeslam.

 

http://www.20min.ch/ro/news/monde/story/Sur-Facebook–Abdeslam-agitait-un-drapeau-de-l-EI-19705542

Attentats de Paris

17 mai 2016 14:17; Act: 17.05.2016 17:55

Salah Abdeslam n’a pas affiché le drapeau de l’EI

 

La «RTBF» est revenue sur l’information selon laquelle Salah Abdeslam avait publié sur Facebook le drapeau de l’État islamique trois semaines avant les attentats du 13 novembre.

 

Voir le diaporama en grand »

Salah Abdeslam se serait affiché sur Facebook avec un drapeau de Daesh dans Attentats 153926-42ca66aa31fd58eed6294cd2b150670d
153926-2b93f8bcf8da815787ca20be91adc033 dans Corruption

 

1|109
Jesse Hugues, chanteur de Eagles of Death Metal, a tenu des propos polémiques sur la sécurité du Bataclan. Deux festivals ont annulé les concerts du groupe, prévus cet été. (Vendredi 20 mai 2016)

 

Photo: Keystone

 

La chaîne de télévision belge RTBF, qui avait mis en cause mardi le travail de la police belge dans la surveillance de Salah Abdeslam, seul survivant des commandos des attentats du 13 novembre à Paris, a ensuite retiré l’une de ses accusations. Dans un premier temps, la chaîne publique francophone a affirmé que, trois semaines avant les attaques qui ont fait 130 morts à Paris, un «profil» Facebook ayant été identifié comme appartenant à Salah Abdeslam avait arboré l’emblème de l’organisation Etat islamique (EI).

Diaporama Attentats sanglants à ParisLa RTBF affirmait également que cette publication n’avait pas échappé à l’Organe de coordination pour l’analyse de la menace (OCAM), mais «cela n’a, en son temps, entraîné aucune réaction ni du côté de la police, ni du côté du renseignement». Revenant sur son information, la télévision a précisé dans l’après-midi qu’il s’était «avéré par la suite que ce profil arborant le symbole de l’EI n’appartenait pas à Salah Abdeslam». La confusion vient du fait que le Comité P, la «police des polices», a rédigé un rapport intermédiaire sur le déroulement de l’enquête à destination du Parlement en se fondant sur la première version -l’attribution de la page à Abdeslam et le signalement de l’Ocam- et que le nouvel élément «n’est visiblement pas parvenu aux membres du Comité P», a expliqué la RTBF sur son site internet.

Informations trop lacunaires

La chaîne publique, citant encore le document confidentiel du Comité P, assure par ailleurs que les enquêteurs belges disposaient d’informations sur des «échanges directs», début 2015, entre Salah Abdeslam et son vieil ami Abdelhamid Abaaoud, jihadiste notoire et alors futur organisateur des attentats de Paris. C’est sur la base de ce signalement que Salah Abdeslam et son frère Brahim, originaires de Molenbeek, en région bruxelloise, avaient été entendus par la police. Mais ils avaient nié s’être radicalisés et avaient été laissés libres. Un juge d’instruction avait toutefois requis des investigations supplémentaires, mais, arguant de moyens humains insuffisants, les services antiterroristes de la police judiciaire n’avaient pas effectué ce travail et le dossier avait été classé sans suite en juin.

Salah Abdeslam a donc pu poursuivre ses préparatifs, voyageant notamment à travers l’Europe pour ramener d’autres membres des commandos qu’intégrera également Brahim, qui se fera exploser boulevard Voltaire à Paris. Salah Abdeslam fuira quant à lui la capitale française le soir des attentats et ne sera arrêté à Bruxelles qu’après une cavale de quatre mois. Le parquet fédéral et la police judiciaire ont affirmé à plusieurs reprises que les informations concernant les frères Abdeslam étaient alors trop lacunaires pour permettre leur neutralisation. Des parlementaires ont vivement critiqué le rapport du Comité P. Une commission d’enquête du Parlement belge doit faire d’ici à la fin de l’année la lumière sur le déroulement des enquêtes.

(nxp/afp)

 dans Crime

http://www.rtbf.be/info/societe/detail_salah-abdeslam-sur-facebook-avec-un-drapeau-de-l-ei-avant-les-attentats-de-paris?id=9299569

Salah Abdeslam: le profil Facebook surveillé par les services n’était pas le bon

 

Salah Abdeslam sur Facebook avec un drapeau de l’EI avant les attentats de Paris – © DSK – AFP

RTBF

Publié le mardi 17 mai 2016 à 07h00

 

L’OCAM, l’Organe de coordination et d’analyse de la menace surveillait bien un « profil » attribué à Salah Abdeslam où un drapeau de l’organisation terroriste État islamique était apparu en octobre 2015. Cette information avait été signalée en temps utile aux différents services mais il s’est avéré par la suite que ce profil n’appartenait pas à Salah Abdeslam. Cet élément n’est visiblement pas parvenu aux membres du Comité P, la police des polices, comité qui reprend l’information de départ dans son second rapport intermédiaire, sans l’avoir actualisée.

Un dossier judiciaire refermé, des indices non-étudiés

Les signaux n’ont donc pas manqué au cours de l’année 2015 mais l’évidence est là: jusqu’au bout les deux frères Abdeslam seront passés sous les écrans radars.

Après le classement sans suite du dossier judiciaire en juin 2015, les deux frères Abdeslam ont pu se déplacer à l’étranger sans plus être inquiétés. Un informateur de la police de Molenbeek les signale dès janvier 2015, et livre de bonnes informations notamment sur les liens avec Abaaoud, le cerveau de la cellule de Verviers.

Il n’y a plus personne pour s’intéresser alors aux nombreux véhicules que Salah Abdeslam loue pour se rendre à l’étranger, en Grèce puis en Autriche et en Hongrie, avec à son bord des passagers inquiétants. Des indices sont pourtant semés à chaque endroit où Salah Abdeslam passe ou fait étape, comme par exemple de nouveaux numéros de téléphone laissés aux loueurs des véhicules. Malheureusement, plus aucun policier n’est désormais là pour les récolter.

 

http://www.rtl.be/info/belgique/faits-divers/effrayant-voici-le-parcours-invraisemblable-du-dossier-de-salah-abdeslam-classe-sans-suite-en-juin-2015-820023.aspx

Effrayant: voici le parcours invraisemblable du dossier de Salah Abdeslam, classé SANS SUITE en juin 2015

 

Publié le 20 mai 2016 à 20h13   |  1975  |

Le deuxième rapport du Comité P révèle d’incroyables couacs de la police belge. Dominique Demoulin, notre spécialiste des dossiers de terrorisme, fait le point dans le RTL info 19h.

 

Tout commence quelques jours après les attentats déjoués de Verviers, le 30 janvier 2015. Un policier rédige un PV très concret sur les projets de départ de Salah Abdeslam vers la Syrie, et sur ses contacts téléphoniques avec Abaaoud, le présumé « cerveau » des attentats de Paris.

Abdeslam est entendu, le parquet fédéral est prévenu.

Fin février, le dossier quitte Molenbeek pour la Police fédérale. Mais celle-ci affirme ne pas pouvoir le traiter, faute de personnel. Il devient un dossier ‘rouge’, c’est-à-dire qu’on n’a pas le temps d’explorer.

Le 23 mars, le Magistrat fédéral propose qu’on envoie ces dossiers vers les services antiterrorismes régionaux. Mais la direction de la police refuse.

Un email inquiet, puis des vacances

Le 9 avril 2015, le parquet fédéral envoie un email à la police fédérale, et pose cette question: « Pourrais-tu me rassurer que ces dossiers sont actuellement traités? »

A son retour de congé, le 21 avril 2015, le responsable de l’anti-terrorisme répond qu’une équipe s’occupe d’un PV « de contextualisation« , une sorte de résumé, avec l’aide du service ‘Grand banditisme’.

Un mois plus tard, ce service refuse de prendre la main, faute de personnel, à nouveau. Le PV se conclut de la manière suivante: « Aucun élément ne permet de corroborer les informations reprises au PV initial« .
Sans suite…

Résultat, en juin 2015, cinq mois après le PV initial, le parquet classe le dossier sans suite. L’affaire Abdeslam se referme.

Jusqu’aux tragiques attentats de Paris…

La section antiterrorisme gérait, à l’époque, 110 dossiers et 420 suspects. Elle ne comptait alors que 125 policiers, dont 40 novices.

Des conclusions effrayantes sur l’efficacité de nos services de police. Une nouvelle réforme sur les procédures, l’organisation et la communication des renseignements semble plus que jamais nécessaire.



Le Club des Jeunes |
Collectif citoyen de Monfla... |
JCM Consultant |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | Hug Lo
| Reelnew
| coachingmeteo