Retour de mon spammeur fou à ses premières amours

Comme le montrent les courriers électroniques qu’adressait en 2011 la violeuse Sylvie Depierre à ses complices « déconnologues » de la bande du malade mental extrêmement dangereux Pascal Edouard Cyprien Luraghi à propos de tous mes courriers électroniques piratés qu’elle leur renvoyait, je lui donnais bien du travail en utilisant plusieurs messageries.

Est-ce un effet de mes articles d’hier ?

Je viens de recevoir un message de mon spammeur fou sur la toute première adresse de courrier électronique où il s’est plu à m’envoyer très régulièrement de ses saletés… à compter de 2007 !

J’en avais reçu sur cette adresse jusqu’à 763 en 2013 (un record), et depuis quelques mois, je n’en avais plus aucun.

Or, donc, voilà que je viens d’y recevoir le tout premier de l’année 2016, aujourd’hui, lundi 23 mai, à 13h58.

Il est assez bref, le voici en code source, sans mon adresse, bien entendu :

 

From - Mon May 23 23:07:29 2016

Return-Path: <>
X-Original-To: 
Delivered-To: 
X-Greylist: delayed 307 seconds by postgrey-1.31 at bender; Mon, 23 May 2016 14:08:18 CEST
Received: from 42.113.218.139 (unknown [103.234.89.104])

Received: from unknown (HELO localhost) (ret4thk3fzezo9cruxy7o4f@rdpiper.co.uk@75.111.171.43)
	by 42.113.218.139 with ESMTPA; Mon, 23 May 2016 19:07:22 +0700
X-Originating-IP: 75.111.171.43
From: ret4thk3fzezo9cruxy7o4f@rdpiper.co.uk
To: 
Subject: Do you want to satisfy your lady tonight?
Date: Mon, 23 May 2016 18:58:57 +0700

http://turbulence.xn--d1acmckk9aae7k.xn--p1ai/ Ways to give her delight

 

 

Provenances identifiables :

 

IP-Adresse: 42.113.218.139
Provider: FPT Telecom Company
Region: Hanoi (VN)






Geo adresse IP bis



IP-Adresse: 75.111.171.43
Provider: Suddenlink Communications
Region: Lubbock (US)






Geo adresse IP

 

 



Attentats de janvier 2015 : la gendarme trop proche des terroristes a été condamnée

J’avais déjà évoqué son cas sur ce blog jusqu’à sa révocation de la gendarmerie au mois de septembre dernier.

Elle a depuis été condamnée à un an de prison avec sursis assorti d’une mise à l’épreuve pour avoir consulté des fichiers de la police.

Un de ses collègues gendarmes, reconnu complice, a été condamné à quatre mois de prison avec sursis.

Par ailleurs, le bon ami policier du malade mental extrêmement dangereux Pascal Edouard Cyprien Luraghi n’est toujours pas poursuivi pour les bons tuyaux et excellents conseils qu’il lui fournit à mon sujet depuis le début de toutes ses attaques démentielles à mon encontre.

Son ami gendarme à la retraite non plus.

L’un d’eux, à moins que ce ne soit l’un de ses bons amis brestois, lui conseille d’inventer n’importe quoi pour me calomnier comme le fait aussi sa complice Josette Brenterch du NPA de Brest à chacune de ses plaintes ou auditions.

Ainsi avait-il l’an dernier notamment porté plainte contre moi pour harcèlement téléphonique alors que je ne l’ai jamais appelé depuis le début de ses harcèlements à mon encontre, il y a maintenant huit ans, pas plus que je ne lui ai envoyé de courriers électroniques privés ou ne lui ai laissé de commentaires sur ses blogs orduriers : rien, pas un mot en huit ans. Cela ne l’a pas empêché de porter plainte contre moi pour harcèlements…

Après tout, entre 2011 et 2013, sa complice Josette Brenterch du NPA de Brest avait bien réussi à me faire poursuivre et condamner à Brest pour des infractions que je n’avais pas davantage commises, alors qu’elle-même s’était bien rendue coupable de multiples infractions de même nature à mon encontre.

A quelques mois du réexamen de cette affaire par la Cour d’Appel de Rennes, le malade mental Pascal Edouard Cyprien Luraghi avait cru pouvoir en faire autant. Mais cela n’a pas marché…

 

http://www.20minutes.fr/societe/1771659-20160122-gendarme-compagne-proche-coulibaly-condamnee-avoir-consulte-fichiers-police

Une gendarme et compagne d’un proche de Coulibaly condamnée pour avoir consulté des fichiers de la police

 

JUSTICE Elle a été reconnue coupable d’avoir illégalement consulté des fichiers comme celui du traitement des antécédents judiciaires ou des personnes recherchées…

Des policiers devant l'Hyper Cacher de la porte de Vincennes, le 9 janvier 2015.

Des policiers devant l’Hyper Cacher de la porte de Vincennes, le 9 janvier 2015. – Francois Mori/AP/SIPA

20 Minutes avec AFP

    • Publié le 22.01.2016 à 18:35
    • Mis à jour le 22.01.2016 à 22:55

 

Elle avait utilisé le mot de passe d’un collègue pour consulter des fichiers policiers. Une gendarme de 35 ans, révoquée, compagne d’un proche d’Amédy Coulibaly, a été condamnée jeudi à un an de prison avec sursis, assorti d’une mise à l’épreuve, a-t-on appris ce vendredi de sources judiciaires. Le tribunal correctionnel de Paris, en charge des affaires militaires, a déclaré l’ancienne adjudante coupable de détournement de données à caractère personnel et violation de consignes.

>> A lire aussi : L’intrigante relation amoureuse entre un proche d’Amédy Coulibaly et une sous-officier du renseignement

Une soixantaine de consultations illégales

Lui sont reprochées plus de soixante consultations de fichiers comme celui du traitement des antécédents judiciaires, ou des personnes recherchées (FPR), alors qu’elle était en poste au Centre national de formation au renseignement opérationnel (CNFRO) de la gendarmerie à Rosny-sous-Bois (Seine-Saint-Denis). Elle avait pour ce faire utilisé le mot de passe d’un autre gendarme, qui a quant à lui été condamné à quatre mois de prison avec sursis.

La gendarme avait notamment consulté des fichiers relatifs à la situation de son compagnon, considéré comme un proche d’Amédy Coulibaly, l’auteur de la prise d’otages de l’Hyper Cacher à Paris, qui a tué quatre clients du magasin le 9 janvier 2015, et une policière municipale la veille.

Lettres apportées à son compagnon en prison

En mars 2015, elle avait été placée en garde à vue, dans le cadre de l’enquête sur les attentats de Charlie Hebdo et de l’Hyper Cacher, en même temps que son compagnon. Ce dernier, soupçonné d’avoir apporté un soutien logistique à Amédy Coulibaly a été mis en examen et placé en détention provisoire. Son téléphone avait « borné » près du preneur d’otages au moment des faits, ainsi que l’avait révélé Le Canard enchaîné. Le journal avait aussi révélé que cet homme avait pu entrer dans la caserne de Rosny et que sa compagne gendarme s’était convertie à l’islam il y a quelques années. La gendarme avait quant à elle été remise en liberté.

Soupçonnée d’avoir apporté, notamment, des lettres à son ami qui était écroué depuis la fin janvier 2015 pour des affaires de trafics d’armes et de stupéfiants, elle a été révoquée en septembre 2015 de la gendarmerie.

 

http://www.leparisien.fr/faits-divers/la-gendarme-qui-avait-consulte-des-fichiers-pour-un-proche-de-coulibaly-condamnee-22-01-2016-5476461.php

Elle avait consulté des fichiers pour un proche de Coulibaly : la gendarme condamnée

 

22 Janv. 2016, 20h14 | MAJ : 23 Janv. 2016, 06h49

Boulevard Théophile Sueur, Rosny-sous-Bois (Seine-Saint-Denis). Amar, le compagnon du sous-officier condamnée, pouvait entrer facilement dans la caserne de la gendarmerie nationale.

Boulevard Théophile Sueur, Rosny-sous-Bois (Seine-Saint-Denis). Amar, le compagnon du sous-officier condamnée, pouvait entrer facilement dans la caserne de la gendarmerie nationale. (Google Street View.)

 

Une gendarme de 35 ans, révoquée, compagne d’un proche d’Amédy Coulibaly, a été condamnée ce jeudi à un an de prison avec sursis, assorti d’une mise à l’épreuve, pour avoir illégalement consulté des fichiers.

 

Le tribunal correctionnel de Paris chargé des affaires militaires a déclaré Emmanuelle, ancienne adjudante, coupable de détournement de données à caractère personnel et violation de consignes.

Une soixantaine de consultations de fichiers comme celui du traitement des antécédents judiciaires, ou des personnes recherchées (FPR), alors qu’elle était en poste au Centre national de formation au renseignement opérationnel (CNFRO) de la gendarmerie à Rosny-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), lui sont reprochés.

Ces consultations portaient notamment sur la situation de son compagnon, Amar. Elle aurait utilisé pour ce faire le mot de passe d’un autre gendarme, qui a quant à lui été condamné à quatre mois de prison avec sursis. Elle avait été placée en garde à vue dans cette affaire en décembre dernier, puis convoquée devant le tribunal.

Révoquée en septembre de la gendarmerie

Avant cela, en mars, elle avait été placée en garde à vue dans le cadre de l’enquête sur les attentats de Charlie Hebdo et de l’Hyper Cacher, en même temps que son compagnon. Ce dernier, soupçonné d’avoir apporté un soutien logistique à Amédy Coulibaly a été mis en examen et placé en détention provisoire, elle avait été remise en liberté.

Son compagnon est considéré comme proche d’Amédy Coulibaly, son téléphone avait «borné» près du preneur d’otages au moment des faits, ainsi que l’avait révélé Le Canard enchaîné. Le journal avait aussi révélé que cet homme avait pu entrer dans la caserne de Rosny et que sa compagne gendarme s’était convertie à l’islam il y a quelques années. «Il n’est jamais rentré dans la zone technique. C’est très strict, il faut un badge. Il venait me voir dans la zone famille, là où j’habite», avait précisé Emmanuelle devant les journalistes de «7 à 8», émission diffusée sur TF1, en février 2015.

Soupçonnée d’avoir apporté, notamment, des lettres à son ami qui était écroué depuis la fin janvier pour des affaires de trafics d’armes et de stupéfiants, elle a été révoquée en septembre dernier de la gendarmerie.

Le 8 janvier, Amédy Coulibaly a tué une policière et blessé un agent municipal à Montrouge (Hauts-de-Seine), au sud de Paris, avant de prendre en otages, le lendemain, les clients et employés d’un supermarché casher de Paris. Il a tué quatre d’entre eux, tous juifs et a été abattu dans l’assaut donné par la police.

Attentats de janvier 2015 : la gendarme trop proche des terroristes a été condamnée dans Attentats je-suis-charlie

Sur le même sujet

 

 

http://www.leparisien.fr/espace-premium/actu/la-chute-d-emmanuelle-une-gendarme-amoureuse-30-09-2015-5138937.php

La chute d’Emmanuelle, une gendarme amoureuse

 

Emmanuelle C. a été révoquée pour avoir manqué à ses fonctions et consulté un fichier sans autorisation. Elle était l’amante d’un proche du tueur de l’Hyper Cacher.

 

Le Parisien | 30 Sept. 2015, 07h00

Inconsciente, maladroite, amoureuse imprudente ? Suspendue depuis le 5 février, Emmanuelle C., la gendarme qui entretenait une relation sentimentale avec un proche d’Amedy Coulibaly, le terroriste d’Hyper Cacher, a été radiée le 21 septembre de la fonction publique militaire, comme l’a révélé RTL mardi.

Sa hiérarchie lui reprochait des « dérives de comportement » et des « manquements » autour de sa liaison avec Amar Ramdani, mis en examen pour sa proximité suspecte et ses contacts téléphoniques fréquents avec le tueur de la porte de Vincennes dans les jours précédents les attentats de Paris.

Agée de 35 ans, originaire de Lannion (Côtes-d’Armor), la jeune femme passe un bac L avec mention, puis un Deug de langues étrangères avant de réussir le concours de sous-officier en 2001. Elle occupe des postes de terrain, notamment à la brigade territoriale d’Ecquevilly (Yvelines), puis rejoint le fort de Rosny (Seine-Saint-Denis), qui abritait plusieurs services centraux d’enquête et de logistique. Bien notée, elle y occupait un poste de cadre au Centre national de formation au renseignement opérationnel, chargée de former des militaires.

Une relation chaotique

Catholique non pratiquante, l’adjudante se convertit à l’islam en 2011, sous l’influence d’une amie. Séparée des deux pères de ses trois enfants, elle vit seule dans un logement de fonction du fort. Elle rencontre Amar Ramdani un soir d’octobre 2013. « Je l’ai connu en sortant de chez une copine, en regagnant mon véhicule [...]. J’étais en train d’installer ma fille quand il s’est arrêté à mon niveau. Il s’était arrêté pour me draguer. On a échangé quelques mots et je lui ai laissé mon numéro [...] », raconte-t-elle durant sa garde à vue du 9 mars, à l’issue de laquelle elle ressortira libre.

Leur relation connaît des hauts et des bas. Le jour de l’attentat de l’Hyper Cacher, Ramdani avoue à la sous-officier avoir connu Coulibaly à la prison de Villepinte, où il était incarcéré entre 2010 et 2013, et l’avoir revu par la suite mais sans avoir eu connaissance de ses projets. Il s’évapore quelques jours plus tard. Sans nouvelles, l’adjudante utilise alors les identifiants d’un collègue pour consulter le fichier des personnes recherchées. Elle apprend que son amant est visé par un mandat d’arrêt européen pour trafic de stupéfiants. Un passé qui explique sa disparition soudaine : le 23 janvier, Ramdani avait en fait été interpellé à son domicile du Val-d’Oise en exécution de ce mandat. Pas rancunière, la gendarme lui apporte des vêtements à la maison d’arrêt dix jours plus tard, dissimulant au passage 20 EUR et une lettre d’amour. « Je vais tenter une demande de visite, je ne sais pas s’ils me l’accorderont ; si oui, je vais te sauter au cou comme une fofolle », écrit-elle. Contactée, son avocate, Me Daphné Pugliesi, n’a pas souhaité faire de commentaire.

 

http://www.leparisien.fr/faits-divers/radicalisation-la-police-n-est-pas-epargnee-09-03-2016-5610617.php

Radicalisation : la police n’est pas épargnée

 

EXCLUSIF. Les entorses à la laïcité progressent dans les commissariats. Une note confidentielle de la préfecture de police de Paris recense ces cas qui, bien que limités, inquiètent.

 

Éric Pelletier | 09 Mars 2016, 00h00 | MAJ : 09 Mars 2016, 15h28

Exclusif
La préfecture de police de Paris recense désormais de manière hebdomadaire les « comportements de transgression du principe de laïcité ».

La préfecture de police de Paris recense désormais de manière hebdomadaire les « comportements de transgression du principe de laïcité ». (Photo d’illustration/Baptiste Fenouil/REA.)

 

Diffusion de chants religieux en patrouille, refus de participer à une minute de silence ou de protéger une synagogue, voire incitation, sur Facebook, à commettre des attentats : la police est confrontée à des actes de gravité variable, en nombre limité, mais qui illustrent une progression préoccupante du fondamentalisme religieux dans ses rangs.

C’est un fait : la Grande Maison n’est plus imperméable au communautarisme. Des comportements qui, en plus de malmener le principe de laïcité, posent de réels problèmes de sécurité. Comme leurs collègues, les fonctionnaires en voie de radicalisation sont en effet équipés d’une arme de service et ont accès à la plupart des fichiers de police.

Même s’ils restent très marginaux, ces incidents mobilisent les services de renseignement et préoccupent la préfecture de police (PP) de Paris. A tel point qu’elle recense désormais de manière hebdomadaire les « comportements de transgression du principe de laïcité ». Une note confidentielle dont nous avons eu connaissance, rédigée à la fin de l’année dernière par la Direction de la sécurité de proximité de l’agglomération, détaille 17 cas, survenus entre 2012 et 2015 avec une accélération en 2014, au sein de la PP, forte de plus de 27 000 policiers et agents de surveillance.

Des fonctionnaires assez jeunes

La plupart des incidents portent sur l’exercice de la religion musulmane au sein des commissariats, notamment lors des prières quotidiennes. Ou encore sur les signes extérieurs de religiosité, comme l’habillement. Les femmes sont impliquées dans environ un tiers des affaires et affichent souvent une détermination plus marquée que les hommes. Au moins quatre des affaires recensées concernent des convertis à l’islam.

Ces comportements sont souvent le fait de fonctionnaires assez jeunes, entrés en tant qu’adjoints de sécurité à la fin des années 2000 et qui ont ensuite réussi le concours interne. Ils sont désormais policiers à part entière, gardiens de la paix ou brigadiers. Aucun cas ne concerne les échelons supérieurs de la hiérarchie, officiers ou commissaires. Est-ce un effet générationnel ? Les plus gros dérapages ont eu lieu sur les réseaux sociaux. L’un d’eux, qui s’apparente à un appel au meurtre, a conduit l’auteur devant la justice.

Pour autant, ces exigences religieuses ne semblent pas relever d’une quelconque stratégie d’infiltration de groupes violents. Pas de « cinquième colonne islamiste » identifiée : le parquet antiterroriste n’est saisi d’aucune procédure impliquant des policiers. Ces attitudes apparaissent tout d’abord comme des prises de position individuelles, parfois en lien avec des difficultés d’ordre personnel. « Il faut être attentif aux termes employés, insiste le sociologue Farhad Khosrokhavar. La radicalisation suppose un passage à l’acte violent. C’est pourquoi je parlerais plutôt ici de fondamentalisme. Cette forme d’enfermement relève rarement d’une attitude mûrement réfléchie mais révèle une impulsivité et une fragilité mentale. En se comportant ainsi, ces personnes savent qu’elles s’exposent à une sanction et, à terme, à une exclusion. Il s’agit ni plus ni moins que d’un suicide professionnel. »

 

Un cas retentissant chez les gendarmesLes cas de radicalisation sont rarissimes chez les « soldats de la loi ». Seule une poignée a été recensée par les services de sécurité, concernant surtout de très jeunes gendarmes adjoints volontaires. Après examen, ils finissent devant le conseil d’enquête, l’instance disciplinaire de sanction. L’an dernier, la direction de la gendarmerie avait annoncé « la réalisation d’un audit interne pour évaluer le risque » mais aussi pour l’« anticiper ». Tout en précisant que « la conversion à une religion n’est pas un délit » afin de distinguer la pratique d’une foi propre à chacun et une radicalisation dangereuse. Aujourd’hui, la gendarmerie se refuse à communiquer sur le sujet.

Une seule affaire, celle de l’ex-adjudante Emmanuelle C., 35 ans, une Bretonne, a défrayé la chronique au lendemain des attentats de janvier 2015. La proximité affective de cette militaire, convertie à l’islam depuis 2011, avec Amar Ramdani, un contact d’Amedy Coulibaly, le tueur de Montrouge et de l’Hyper Cacher, a fait grand désordre. Surtout lorsque cet homme, qui faisait l’objet depuis plusieurs mois d’un mandat d’arrêt européen pour trafic d’armes et stupéfiants, a été vu lors des surveillances menées par la Direction du renseignement de la préfecture de police (DRPP) dans la zone dite publique du fort de Rosny-sous-Bois (Seine-Saint-Denis). Un fort qui abritait les services scientifiques de la gendarmerie.

Cette ex-sous-officier a été suspendue de ses fonctions le 5 février 2015, avant d’être révoquée de la fonction publique militaire le 21 septembre 2015. Lorsque Ramdani est arrêté le 23 janvier, Emmanuelle C. a en effet utilisé les codes d’accès d’un collègue pour consulter le fichier des personnes recherchées (FPR) à plus de 60 reprises. Elle sera condamnée à un an de prison avec sursis le 21 janvier 2016, reconnue coupable de détournement de données à caractère personnel et violation de consignes par le tribunal correctionnel de Paris. Elle avait aussi tenté de faire passer de l’argent et une lettre d’amour dans du linge en rendant visite à son amant incarcéré. Un manquement grave en raison de son statut de gendarme.

J.-M.D.

je-suis-charlie dans Corruption



Affaire Neyret : quatre ans de prison dont 18 mois avec sursis sont requis

Par ailleurs, l’avocat de François Thierry annonce qu’il va porter plainte en diffamation contre Libération.

Bien entendu, son ancien informateur est qualifié de mythomane…

 

http://www.20minutes.fr/societe/1850791-20160523-affaire-neyret-quatre-ans-prison-dont-18-mois-sursis-requis-contre-ex-numero-2-pj-lyon

Affaire Neyret: Quatre ans de prison dont 18 mois avec sursis requis contre l’ex-numéro 2 de la PJ de Lyon

 

JUSTICE Il est soupçonné, entre autres, d’avoir prélevé sa dîme sur des saisies de stupéfiants pour rétribuer des informateurs…

Michel Neyret arrive à l'audience du 10 mai 2016, à Paris.
Michel Neyret arrive à l’audience du 10 mai 2016, à Paris. – THOMAS SAMSON / AFP

20 Minutes avec AFP

    • Publié le 23.05.2016 à 18:40
    • Mis à jour le 23.05.2016 à 18:44

 

Les réquisitions sont tombées. Quatre ans de prison, dont 18 mois avec sursis, ont été requis ce lundi contre l’ancien « super-flic » Michel Neyret qui comparaît depuis début mai pour « corruption » devant le tribunal correctionnel de Paris.

L’ancien numéro deux de la PJ de Lyon est soupçonné d’avoir détourné du cannabis saisi par la police, avant son placement sous scellés ou sa destruction, afin de rémunérer des « indics ».

>> A lire aussi : Les dates clés de «l’affaire Neyret»

Poursuivi pour « transport, détention, offre et cession de stupéfiants, association de malfaiteurs en vue de la commission de ces faits et détournement d’objets placés sous scellés », il encourt dix ans de prison.

Trois de ses ex-subordonnés, Jean-Paul Marty, enquêteur aux « stups » de Lyon, Christophe Gavat, ex-chef de l’antenne grenobloise de la PJ et son adjoint, Gilles Guillotin, comparaissent également à ses côtés, soupçonnés de l’avoir aidé en prélevant de la drogue dans des scellés.

 

http://www.lepoint.fr/societe/trafic-de-cannabis-un-temoin-met-en-cause-l-ex-patron-des-stups-23-05-2016-2041321_23.php

Un indicateur met en cause les méthodes de l’ex-patron des « stups »

 

AFP

Modifié le 23/05/2016 à 17:28 – Publié le 23/05/2016 à 10:05 | AFP
François Thierry, ex-patron emblématique de l'Ocrtis (Office central pour la répression du trafic illicite de stupéfiants), le 14 décembre 2012 à Nanterre, près de Paris
François Thierry, ex-patron emblématique de l’Ocrtis (Office central pour la répression du trafic illicite de stupéfiants), le 14 décembre 2012 à Nanterre, près de Paris

 

Un témoignage publié lundi met en cause l’ex-patron des « stups » pour avoir facilité l’importation en France de plusieurs dizaines de tonnes de cannabis, relançant la question de la gestion des « indics » par les enquêteurs.

Stéphane V. se présente dans le quotidien Libération comme un « infiltré » ayant effectué « plusieurs missions pour l’Etat » avec pour « agent traitant » François Thierry, ex-patron emblématique de l’Ocrtis (Office central pour la répression du trafic illicite de stupéfiants).

Ce témoin, qui dit être inscrit depuis 2007 au Bureau central des sources (BCS) qui gère les indicateurs, a été entendu à plusieurs reprises par l’Inspection générale de la police nationale (IGPN – « police des polices ») dans le cadre d’une enquête préliminaire ouverte fin 2015 par le parquet de Paris, a-t-on appris de sources policière et judiciaire.

L’homme, 52 ans, qualifié par certaines sources policières de « mythomane », affirme avoir travaillé également pour l’agence antidrogue américaine (DEA) et dénonce les « méthodes » de l’Office des stups « depuis des années » en France.

Entre mars et avril 2012, accuse-t-il, M. Thierry lui « a demandé d’aller garder une villa à Estepona » en Espagne. Là, « pendant vingt jours, cinq hommes se sont relayés pour charger et décharger des paquets de drogue sur la plage » que le policier lui a « présentés comme (étant) des policiers français » de l’office des stups, affirme Stéphane V.

« Le cannabis arrivait du Maroc dans des Zodiac » et « en tout, 19 tonnes ont transité par la villa », selon lui.

François Thierry, qui va poursuivre Libération en diffamation selon un tweet de son avocat Francis Szpiner, est accusé par le quotidien d’avoir joué un « rôle central » dans l’importation de « plusieurs dizaines de tonnes de cannabis » au bénéfice d’un présumé trafiquant de drogue.

Cet homme de 40 ans, Sofiane Hamli, a été interpellé le 22 février en Belgique. Il était recherché dans l’enquête sur la prise record de sept tonnes de cannabis à Paris en octobre 2015, saluée par le président Hollande, derrière laquelle de nombreuses zones d’ombre planent encore.

Sofiane Hamli a été interrogé depuis et « a lui aussi parlé », selon une source policière qui en ignore le fond.

- « Montage » policier -

Les relations entre indicateurs et policiers des « stups » sont au coeur de ces affaires. Elles ont pour cadre les « coups d’achat » (un enquêteur achète quelque chose d’illicite pour son enquête) et les « surveillances de livraisons de drogue » souvent organisées par les enquêteurs dans les affaires de stupéfiants pour faire tomber les réseaux.

Ces opérations ont lieu « sous le contrôle » de magistrats, « ce qui a toujours été le cas » avec l’Ocrtis, indiquent des sources policières.

L’enquête de l’IGPN va, selon les sources policières, permettre de « livrer un véritable audit de leur gestion » par ce service dont tout le monde, en haut lieu, attend les conclusions.

Pour l’heure, selon ces sources, les « très graves » accusations du témoin de Libération n’ont « été ni infirmées ni confirmées ».

« Il faut être prudent », ajoutent-elles car il « n’est pas a priori anormal qu’un +indic+ garde une villa (NDLR, celle citée par Stéphane V.) », à condition « de ne pas dévier ».

La justice s’intéresse en tout cas aux méthodes de l’office des « stups ». Notamment dans une affaire de saisie de 132 kilos de cocaïne datant de 2015, cassée par deux juges parisiens qui ont dénoncé un « montage » policier et incarcérés deux « tontons ».

L’affaire sera examinée sur le fond prochainement par la cour d’appel de Versailles (Yvelines), selon les sources.

La gestion des indicateurs – « tontons », « amigos », « balances » dans le jargon des enquêteurs – souvent sur le fil du rasoir, est au coeur de plusieurs autres affaires visant aussi des douaniers et des gendarmes.

M. Thierry a été nommé récemment sous-directeur chargé de l’international à l’antiterrorisme de la police judiciaire (SDAT). Une mutation officiellement sans rapport avec ses « tontons »: il était arrivé au bout des six ans réglementaires à la tête d’un service de police, selon sa hiérarchie.

23/05/2016 17:28:10 -  Paris (AFP) -  © 2016 AFP



Comme un écho à l’affaire Neyret…

Evidemment, je copie toujours beaucoup, mais n’oublie jamais de citer mes sources et les mets ainsi en valeur au lieu de les plagier.

De ce fait, personne ne s’est jamais plaint, hormis, bien entendu, le malade mental extrêmement dangereux Pascal Edouard Cyprien Luraghi.

Vous trouverez donc entièrement reproduit ci-dessous un article très intéressant d’un des auteurs les plus prolifiques d’Agoravox, un site n’usant nulle part du fameux signe Copyright que le violeur Pascal Edouard Cyprien Luraghi se permet d’apposer même sur les photographies qu’il me vole.

 

http://www.liberation.fr/france/2016/05/22/comme-un-echo-a-l-affaire-neyret_1454415

Comme un écho à l’affaire Neyret

Par Emmanuel Fansten — 22 mai 2016 à 18:41
  • Comme un écho à l’affaire Neyret

Les similitudes sont nombreuses entre l’ancien patron des Stups, François Thierry, et Michel Neyret, l’ex-star de la PJ lyonnaise actuellement jugé à Paris pour «corruption», «trafic de stupéfiants» et «association de malfaiteurs». Même réputation de grand flic, même amour des belles affaires, même culture du résultat, même gestion tumultueuse des indics. Mais les deux hommes ont un autre point commun : à force de flirter avec la ligne jaune, l’un comme l’autre ont fini par incarner un système malade et des méthodes devenues inacceptables.

Ironie du calendrier : la représentante du parquet de Paris, Annabelle Philippe, doit requérir ce lundi contre Michel Neyret. Et elle risque de taper fort sur le commissaire déchu, tant ses remarques cinglantes sur certaines méthodes policières ont fusé tout au long du procès. De Michel Neyret à François Thierry, c’est la même question qui est posée à la justice : s’agit-il de la dérive d’un homme ou bien de la déliquescence d’un système ?

Emmanuel Fansten

 

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/qui-a-detourne-l-enquete-sur-merah-131543

Qui a détourné l’enquête sur Merah et pourquoi ?

par morice
vendredi 1er mars 2013

 

Les informations passent, et les fantômes ressurgissent. Celui de Mohamed Merah n’en pas encore fini de squatter les journaux. Avec cette semaine une énième bombe, que n’a pas relevé la presse classique encore une fois, pourrait-on dire. C’est cette fois un jeune homme qui retient notre attention, ou plutôt les traces qu’il a laissées le long de la trajectoire abracadabrantesque de Mohamed Merah, dont le frère aîné reste en prison tant les charges se sont accumulées sur lui ces derniers mois. La presse vient en effet de passer à côté non pas d’un événement, mais de l’historique même de cet événement, tel qu’il a été décrit dans les journaux. Souvenez-vous donc, c’était le 29 mars 2012, et tous les journaux avaient présenté au mot près la même version d’une découverte exceptionnelle, devenue anodine par la seule grâce du communiqué émanant de « sources policières ». Qui, ce jour-là, a tenté de bloquer de façon manifeste la progression de l’enquête ? Doit-on y voir dans cette évidente manipultion des médias la mainmise, à nouveau, d’un Squarcini, l’ami fidèle du président Sarkozy ? Nous sommes alors à sept jours à peine après le décès de Mohamed Merah, et la diffusion de l’annonce classée laissait alors le temps à des complicités de jouer les filles de l’air ! Qui donc à cherché à soustraire les preuves d’une activité ciminelle, car c’est bien ce qu’on découvre aujourd’hui ?

Comme un écho à l'affaire Neyret... dans Attentats Clio-Mohamed-Merah-Aude-df26dCette découverte exceptionnelle, c’était celle d’un véhicule, le 28 mars 2012 au soir. Une Clio, grise, retrouvé à Saint-Papoul, localité située à 57 km de Toulouse (à moins d’une demi-heure de route, donc). Le véhicule au flanc droit abîmé s’était vite vu encadré par deux voitures de la police, des gendarmes la protégeant des regards indiscrets et des enquêteurs commençant tout de suite à l’examiner avec beaucoup de circonspection. Il s’agissait surtout de ne pas détruire des preuves, dont surtout des preuves ADN. Qui ont fini par parler… près d’un an après… mais pour un autre véhicule similaire ! En révélant que la voiture incriminée avait bien un rapport direct avec l’affaire, contrairement à ce qu’on a fait dire le 29 mars, au lendemain même de sa découverte. Un empressement aujourd’hui plus que suspect à faire de ce qui aurait pu accélérer grandement l’enquête un événement n’ayant plus aucun rapport avec les faits. Il y a matière là, aujourd’hui, à accuser sans détours les personnes qui ont tout fait pour qu’on ne s’intéresse pas aussi vite, disons, aux diverses zones d’ombre entourant la mort de Merah, et les circonstances ahurissantes de ses virées nocturnes dans Toulouse et dans les environs alors qu’il était cerné de toutes part par la police.

Relisons la presse la plus proche, alors pas encore déstabilisée par le communiqué de la police. Un article mis en ligne de bon matin le lendemain de la découverte,« PUBLIÉ LE 29/03/2012 07:36″ pouvait-on encore lire dans la Dépêche. Pour le journal régional, il n’y a pas de doute, on tenait là avec cette voiture embarquant des preuves, un élément très important de l’enquête : « l’enquête sur l’affaire des tueries de Toulouse et Montauban a conduit, hier en fin de journée, des policiers dans un petit village de l’Aude. Au cours d’une patrouille, les gendarmes de Castelnaudary ont en effet découvert une voiture stationnée depuis plusieurs jours au cœur du village de Saint-Papoul et qui pourrait être liée à l’affaire Merah. Plusieurs habitants affirment que le véhicule était stationné depuis au moins une semaine. A-t-il pu être abandonné sur place par Mohamed Merah, tué le jeudi 22 mars à Toulouse après plus de 30 heures de siège par la police ? Selon une source proche de l’enquête, le propriétaire de cette Renault Clio de couleur grise immatriculée dans la Haute-Garonne aurait été identifié et pourrait « appartenir à un locataire du même immeuble que celui de Mohammed Merah », situé rue Sergent-Vigné à Toulouse. À l’intérieur, les enquêteurs auraient découverts un casque de motard ainsi que des éléments de carrosserie d’un Yamaha T Max,  enlevement-9b91c dans Corruptionla même marque que le puissant scooter employé par Mohamed Merah pour assassiner trois enfants, un enseignant juifs et trois parachutistes entre le 11 et le 19 mars. Reste à déterminer si ces objets sont effectivement liés à l’affaire Merah. Ces découvertes pourraient en tout cas expliquer pourquoi un scooter de couleurs différentes était apparu sur les trois scènes de crime, si le carénage a été modifié. Elles pourraient surtout contribuer, si elles sont confirmées, à accréditer la thèse d’un troisième homme lié à Mohamed Merah et à son frère Abdelkader. S’agit-il du complice qui aurait posté les vidéos des assassinats à la chaîne Al-Jazeera ? Bien des questions demeurent. Hier, la voiture, placée sous scellés, a été embarquée par les policiers pour des investigations plus poussées ». Même TF1 s’y collera dans sa matinale de LCI, évoquant elle aussi le rôle d’un « 3eme homme » lié à cette Clio. Voilà qui était tout le contaire de la thèse officielle clamée par Bernard Squarcini, celle du « loup solitaire » à laquelle plus personne ne peut croire désormais. Au moment même où la télévision en parlait, la voiture, découverte la veille au soir, était déjà promptement enlevée par une dépanneuse, toujours sous le regard de la Police, présente sur place vec ses voitures depuis la découverte du véhicule. L’homme aurait habité « dans la même rue » ou même « le même immeuble » que Mohamed Merah, avait-on appris. Bigre, l’étau sur un groupuscule actif se resserait sévèrement, tout à coup ! Le loup vivait en meute !

scooter-merah-cb287 dans CrimeLa voiture aurait donc contenu des éléments vitaux pour les besoins de l’enquête : ceux du recarossage express du scooter noir devenu blanc à certains endroits, un changement effectué par Merah lui-même, grâce à ses dons de carossier, dans son appartement (on y retrouvera sa ponceuse, visible dans less vidéos), afin de brouiller les pistes lors des assassinats. Le casque du tueur également, dont des prélevements de cheveux auraient pu montrer qu’il s’agissait bien de celui de Merah et non de celui d’un complice, éliminant ainsi les suspicions sur un autre responsable possible pour les tirs meurtriers. On était dans le cas de figure des attaques : casque noir et scooter noirs pour les premières attaques, casque blanc et parements blancs sur le scooter pour l’attaque de l’école. Pourquoi donc a-t-on cherché à fescamoter aussi vite cet élément vital de l’enquête ? Car dès l’annonce faite, les rédactions recevaient tous le même texte : cette voiture, selon la police, n’avait rien à voir avec l’affaire Merah. On ne savait pas les résultats des tests génétiques si prompts !

merah_voiture_grise-f1c9d dans FolieL’étau resserré repartait aussitôt en quenouille ! Que cherchait-on donc à faire en affirmant, comme ici dans l’Express, que la voiture de Saint-Papoul, (et son contenu) n’avaient aucun rapport avec Merah ? Qu’il avait agît seul, tout bonnement :  »dans ses négociations avec les policiers quand il était retranché chez lui avant d’être tué par les hommes du Raid, Mohamed Merah avait indiqué où retrouver le scooter, volé début mars. Mais la découverte faite à Saint-Papoul pourrait expliquer pourquoi un scooter de couleurs différentes était apparu sur les trois scènes de crime, si le carénage a été modifié »avait écrit l’Express, le 29 ; mais à 16H30. Or la voiture laissée depuis une semaine dans la rue ne pouvait avoir été conduite par Merah, qui aurait dû rentrer à pied chez lui, ou aurait dû être ramené… par un complice. On a donc tenté de briser au plus vite la thèse du (troisième complice, le frère ayant été rapidement identifié), pour rendre concordante celle du « loup solitaire » si chère à Bernard Squarcini : la méthode employée ressemble aujourd’hui à de la dissimulation de preuves (où sont donc passés le casque et les morceaux de carosserie de scooter, que la presse devrait demander aujourd’hui à voir !). Comble de la manipulation, cet escamotage, on l’a fait, le même jour où Abdelkader avait avoué aux juges la présence d’un troisième homme !!! Les morceaux de scooter ramassés dans la Clio, il était facile de démontrer qu’ils faisaient bien partie du véhicule de la seconde attaque contre les trois miltaires, et non de celui de l’école ! Quant au casque « sombre », on n’en a plus jamais entendu parler…

Car c’est cela qui sidère aujourd’hui : on a cherché à minimiser une information cruciale, le jour-même où la thèse policière martelée de l’homme agissant seul venait d’être mise à mal par un des principaux témoins des tueries, le frère de Mohamed Merah en personne ! « Au cours de son audition, Abdelkader Merah a encore relaté que Mohamed, 23 ans, était sorti précipitamment de la voiture dans laquelle ils se trouvaient tous les trois, avant d’aller voler un scooter T-Max, stationné sur la voie publique. Hier, un nouvel élément a été découvert : une Renault Clio blanche, volée alors qu’elle était garée à Toulouse dans une rue proche du domicile de Mohamed Merah, a été retrouvée à Saint-Papoul (Aude), une commune entre Carcassonne et Castelnaudary, à une centaine de kilomètres au sud de la Ville rose. Dans cette voiture, mal stationnée et abandonnée depuis quelques jours, les gendarmes ont retrouvé un carénage de scooter T-Max et un casque sombre » : le Parisien ayant « naturellement » relié les deux affaires. Un vrai gang des Clio, que cette équipe Merah ! Avec un léger doute cependant : était elle blanche, cette voiture, ou grise, comme le laissaient entrevoir des clichés pris à la tombée de la nuit ? Grise, plutôt, pourra-t-on confirmer à l’examen. En tout cas elle avait été…volée » dans une rue proche du domicile de Mohamed Merah ». De tels inconditionnels de la Clio, dans ce gang, je vous dis, c’est Ghosn qui devrait être content !

panneau-saint-papoul-c9bb2 dans PerversitéEt ce d’autant plus que la presse, le soir même, avait déjà localisé le propriétaire de la Clio de Saint-Papoul, qui n’aurait donc pas été volée : « Thibault Malandrin, qui se trouvait à quelques kms de la voiture, a ainsi rapporté qu’il s’agit d’une voiture grise, immatriculée en Haute-Garonne. Elle appartient à une personne vivant dans l’immeuble de Mohamed Merah. Le carénage, lui, correspond au modèle Yamaha utilisé lors des tueries ».  Immeuble ou même rue, selon les divers témoignages recueillis alors : en tout cas elle n’était déjà plus « volée ». Sachant que l’un des 11,43 de Merah, celui qui avait servi à tuer avait été retrouvé dans une autre Clio qu’il louait à celui qui a été quelque temps son…. co-locataire, gérant d’une entreprise de voitures de location, on est à même de penser qu’il s’agît du même individu, celui qui possédait aussi un ordinateur dernier cri, un Mac Air portable, pour poster des photos d’un Mohamed et lui se rendant à la neige, faire du ski… Le troisième homme que je vous avais déjà décrit ici : « des ordinateurs, on en a croisé d’autres depuis dans l’enquête : le 26 mars, Le Point en avait retrouvé un beau spécimen : un Mac Book Air, dernier cri, pas moins,… avec dedans des photos de Mohamed Mérah en train de faire du ski à Genêve !  »Coiffé d’un bonnet « rasta », il fait du ski dans une station du Jura proche de la frontière suisse. Un mois avant les attentats de Toulouse et de Montauban commis par « le tueur fou au scooter », Mohamed Merah se trouvait dans la petite station des Rousses avec deux amis, les 9 et 10 février 2012. Les dates sont celles des photos et des vidéos enregistrées sur le disque dur d’un ordinateur portable Mac Book Air. Les images ont été prises avec un iPhone par un « caïd » de la cité des Izards, colocataire occasionnel de l’appartement du 17, rue du Sergent-Vigné. Fin collier de barbe et petite moustache à la mongole, l’homme d’une trentaine d’années souhaite rester anonyme et s’attend à être interpellé par la police à tout moment ». Des images vues par les journalistes du Point, mais jamais diffusées à ce jour. Dans cette affaire, les journalistes ont découvert davantage que les policiers ont pu en montrer !

On aurait donc menti, et sur toute la ligne, ce qu’on constate en relisant les documents de l’époque (en date du 29 mars) diffusés par la police et repris par la presse, redonnés ici tels quels : « cette Clio appartenait auparavant à un individu alors domicilié à Toulouse près du lieu de domicile du tueur au scooter, a indiqué jeudi la source judiciaire. Cet ancien propriétaire, qui n’habite plus aujourd’hui en Haute-Garonne, a vendu le véhicule en septembre 2011 à l’état d’épave à un acheteur vivant à Saint-Papoul. Ce nouveau propriétaire a par la suite entreposé dans l’épave des pièces usagées de son propre deux-roues, a indiqué la source judiciaire ». Qui a bien pu inventer cette version en forme de fable d’un véhicule-épave ne roulant plus ? Comment était-elle en ce cas apparue dans la rue aux alentours du 20 mars ? Une version qui minimise la présence des carénages de scooter de même type , ce qui représente un hasard plutôt extraordinaire : le TMax ce n’est pas une mobylette Peugeot à ce que je sache, même s’il c’est plutôt bien vendu en France (ou le modèle le plus volé) ! Un véhicule qui a circulé auparavant, mais n’a plus bougé… après l’assaut mené contre Merah, autre curieux hasard ! Si l’on prend tous les critères ensemble, il devient au contraire miraculeux que ce véhicule n’ait pas pu avoir de liens avec l’affaire ! Qui donc a pu envoyer ce communiqué qui sera repris dans tous les journaux le lendemain, pour titrer que l’histoire de la Clio n’était résolument qu’une « fausse piste »  ??? Les juges en charge de l’affaire Merah devraient aujourd’hui enquêter sur l’origine de cet envoi massif de… désinformation !

megane-46f53-2-8cdd9 dans PolitiqueMenti, ou caché un bon nombre d’autres informations, comme celles dévoilées en novembre dernier seulement : « un énigmatique personnage au teint cuivré habillé en jean et tee-shirt blanc a été filmé à la sortie de chez Mohamed Merah lui aussi vêtu de blanc, juste avant son départ au Pakistan l’été 2011. Mais selon nos informations, ces photos de vidéo-surveillance de la DCRI n’ont jamais été remises à la justice ou ont été « noircies » car classées secret défense. Inédit aussi, l’ADN supposé du « 3ème homme » ayant volé le scooter T.Max avec les frères Merah a été découvert mais reste non-identifié à ce jour. Quant aux responsabilités éventuelles de son frère aîné Abdelkader mis en examen et emprisonné pour complicité des sept assassinats commis par son cadet, elles ne sont guère plus étayées qu’il y a sept mois. Enfin, trois jeunes sous-locataires du jihadistes, qui leur a prêté son appartement à Toulouse pendant ses voyages, n’ont toujours pas été entendus par les juges d’instruction ». A noter qu l’ADN de l’homme ayant volé le scooter, avec Abdelkader était donc connu depuis plusieurs mois… sans avoir réussi à découvrir à qui il appartenait ? Et que cet ADN avait bien été prélevé dans une des deux Clio concernées (pour mémoire, la Laguna garée par Merah (ici du haschich dissimulé dans une calandre de Laguna) en bas de chez lui avait été ouverte à l’explosif, révélant un arsenal complet dont un fusil à pompe dont le forcené ne s’était pas équipé, alors qu’on a démontré qu’il avait réussi à sortir de ce véhicule et rentrer chez lui par les garages sans que les policiers chargés de le surveiller ne le voient !

Ce « mystérieux » coloc’, le magazine le Point avait dégotté qui il était, pourtant. Un magazine qui nous donnait alors d’autres éléments importants sur la structure même des relations de Mohamed Merah, et qui pourraient aussi lever certains mystères. Comme je vous l’ai dit ici également : « ces deux voitures de location, une Mégane et une Clio, contenant ses armes, étaient celles de la société créée par …. son colocataire, une autre belle découverte des journalistes du Point  : « j’ai souvent dormi chez lui », raconte l’homme qui se présente comme « rangé des voitures », créateur d’une société de location de véhicules sous le nouveau régime d’auto-entrepreneur. Serait-ce lui qui louait à son jeune protégé (1 000 euros par mois, selon la police) la Mégane et la Clio dans lesquelles les enquêteurs ont retrouvé tout un arsenal, dont l’arme (colt 45 de calibre 11,43) qui aurait servi aux trois attaques à scooter de Toulouse et de Montauban. « Il aimait jouer au Call of Duty sur sa PlayStation », confie le colocataire du 17, rue du Sergent-Vigné. » Un sacré numéro, celui-là, qui se faisait héberger et payer 1000 euros par mois par Merah, dont les ressources déclarées n’atteignaient pas ce montant, loin de là !!! Les voyages en go-fast semblant lui avoir permis de tenir un train de vie ! En février, le colocataire est encore là, visiblement : les meurtres on lieu en mars. Le colocataire a très bien pu être celui qui a sorti l’ordinateur sur lequel Mohamed faisait ces vidéos. » Le même qui avait été chargé d’éloigner les morceaux de scooter en Clio grise… et de revenir avec… une autre voiture ou un autre complice : on est à quatre là, désormais et non plus à trois… la meute s’agrandit !

Car aujourd’hui, on dit en effet exactement le contraire de ce qui a été dit par Squarcini, en reliant la seconde Clio, dans laquelle des traces d’ADN ont enfin parlé sur des billets de banque imprégnés de traces génétiques (c’est con de recompter avec le doigt mouillé les billets !), au même personnage : « Selon des informations recueillies par 20 Minutes, un individu, qui « a gravité dans l’environnement de Mohamed Merah », a été interpellé ce mardi matin par des policiers de la direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) à Toulouse (Haute-Garonne). Il a été arrêté à son domicile, où 20.000 € en numéraire ainsi que de la cocaïne et du cannabis ont été saisis. Cet individu est décrit comme un « trafiquant de drogue » par une source policière, qui émet toutefois des réserves quant à son « implication directe » dans les meurtres de Merah. D’après les informations de 20 Minutes, ses empreintes génétiques auraient été prélevées sur des billets de banque saisis dans la Clio du tueur stationnée à proximité de son domicile, rue Sergent-Vigné, dans le quartier de la Côte Pavée à Toulouse… » Stationnée ou dans un box ? N’est-on pas en train à nouveau de mélanger plusieurs choses ? C’est la Laguna qui est restée dehors, une voiture louée passée à l’explosif par la police, la Clio étant dans un box fermé.

merah_filme_par_la_police-4646fCelle-là et non pas cette fameuse Clio (la troisième en ce cas si on compte celle de Saint-Papoul) découverte dans un box avec à côté ce fort étrange carton… décrit par les deux journalistes Eric Pelletier et de Jean-Marie Pontaut dans leur ouvrage : « que faisait cette petite carte de visite, pliée en deux, sur le sol du box de l’avenue de Grande-Bretagne ? Le parking souterrain où l’assassin cachait son scooter est un endroit où l’on ne s’attend pas à trouver les coordonnées d’un collègue chargé de la protection… du chef de l’Etat. Sur le morceau de bristol figurent pourtant une identité, un numéro direct au palais de l’Elysée, ainsi que la mention d’un service : le GSPR (Groupe de sécurité de la présidence de la République) ». Si c’est la Clio de Merah, c’est celle du box et non une autre laissée à l’extérieur comme on l’afffirme aujourd’hui ! Décidément, le petit modèle de Renault, où les garages où on le trouvait, est bien l’une des clès de l’affaire Merah ! A noter que les billets (et une partie de la drogue sans doute) ont été saisis dans une voiture : c’est le coup classique chez les trafiquants de ne laisser que le minimum dans leur appart’ et de tout gérer à partir de leur sacré-sainte voiture : à Tourcoing, les dealers de mon quartier font de même et vendent la drogue le soir en faisant des appels de phares codés. Ici, on ne les voit jamais du vendredi soir au dimanche soir : ils partent s’approvisionner (en Hollande ?), et rangent consciencieusement le coffre de leur voiture, ou tripatouiilent le capot avant pendant 10 minutes sans mettre d’huile ou d’eau… sous les yeux de tout le quartier ! Voilà donc aujourd’hui que l’autre Clio, n’ayant aucun rapport avec l’affaire sous l’ère Guéant-Squarcini en mars 2012 pourrait se révéler une voiture liée étroitement à Mohamed Merah en février 2013 !!! Un Merah dealer, avec son coloc qui comptait les biftons… et une police ayant installé une caméra de surveillance en face durant des mois (1200 heures d’enregistement !) sans s’apercevoir au moins du trafic de drogue, à défaut d’y discerner un terrorisme ? Une police qui avoue aujourd’hui avoir filmé la visite d’un mentor jijadiste accompagnant Merah avant son départ pour l’Afghanistan ? Et qui ne l’aurait pas intercepté au départ de son avion ? Une police qui met presqu’un an pour trouver des traces génétiques sur des éléments d’enquête ? Un an pour dire qu’effectivement des individus sont montés dans la voiture de Merah… et même pas une journée pour dire que des pièces d’un scooter n’avaient jamais été touchés par les doigts de ce même Merah ?

merah_neyret-df00fUn Mohamed Merah, rappelons-le aussi, qui effectuait des raids de go-fast d’Espagne (chargé de cocaïne et de cannabis) lors de ses week-ends, ou allait se promener l’été au pays de l’héroïne (l’Afghanistan). Des voyages qu’il n’effectuait pas vraiment… en Clio Renault ! Mais enfin, pourrait-on se dire, ce n’est pas normal que Merah ait pu aussi facilement circuler ainsi en revenant d’Espagne à fond la caisse : le circuit des go-fast était très bien surveillé, puisque c’était un super-flic qui s’en occupait, paraît-il, du moins c’est ce que j’avais cru ou entendu. Michel Neyret, il s’appelait. Le héros d’un épisode de « zone interdite ».

Morice, il va falloir qu’on t’explique d’autres choses, là… sur la police !


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Trafic d’armes nordiste : Antoine Denevi a été placé en détention provisoire

Il avait été arrêté en Espagne le 12 avril dernier :

http://petitcoucou.unblog.fr/2016/04/18/affaire-de-trafic-darmes-de-claude-hermant-un-francais-arrete-en-espagne-bientot-remis-aux-autorites-francaises/

Rien de neuf à propos de l’affaire Claude Hermant depuis la mise en examen et l’incarcération d’Antoine Denevi fin avril.

 

http://www.franceinfo.fr/fil-info/article/espagne-un-presume-trafiquant-d-armes-francais-remis-la-france-785209

Espagne : un présumé trafiquant d’armes français remis à la France

 

par Rédaction de France Info mardi 26 avril 2016 16:27

 

La police espagnole a livré mardi matin à la France Antoine Denevi, un ressortissant français arrêté le 12 avril dernier à Malaga, soupçonné d’être impliqué dans un trafic d’armes entre la France et l’Espagne, a annoncé ce mardi le ministère de l’Intérieur espagnol.

L’homme âgé de 26 ans a été remis aux responsables du service français chargé des transfèrements et des extraditions à l’aéroport Adolfo Suarez de Madrid-Barajas, d’où il a été ramené sur le territoire français.

Antoine Denevi sera présenté au juge d’instruction lillois chargé du dossier mercredi matin, a précisé une source judiciaire à France Info. Ce sont ses liens avec Claude Hermant, un Lillois proche des milieux identitaires, qui intéressent les enquêteurs de la JIRS de Lille. Claude Hermant a été un moment suspecté d’avoir fourni à Amedy Coulibaly les armes utilisées en janvier 2015 dans les attaques terroristes de Montrouge et de l’Hyper Cacher.

Le ministère de l’Intérieur espagnol a indiqué que Denevi avait fui la France peu de temps après ces attentats pour échapper aux poursuites judiciaires lancées contre lui. Il s’était réfugié à Malaga. L’enquête a également permis d’établir des contacts entre le trafiquant d’armes présumé et des individus d’origine serbe qui pourraient lui avoir donné accès aux armes et munitions incriminées.

par Rédaction de France Info mardi 26 avril 2016 16:27

 

 

http://www.lavoixdunord.fr/region/lille-antoine-denevi-place-en-detention-provisoire-dans-ia19b0n3477654

Lille : Antoine Denevi placé en détention provisoire dans l’affaire Hermant

 

Publié le 29/04/2016

B. DU.

Soupçonné de trafic d’armes, Antoine Denevi, 27 ans, a été transféré d’Espagne en France mardi. Présenté mercredi au juge lillois chargé du dossier, il a été mis en examen et placé en détention provisoire.

 

d-20160413-G745GR 2016-04-13 22:24:14

 

 

Antoine Denevi, 27 ans, était recherché par la justice française dans le cadre du trafic d’armes présumé de Claude Hermant. Visé par un mandat d’arrêt européen, le jeune homme, originaire du Pas-de-Calais, avait été arrêté le 13 avril par la police espagnole à Malaga (Andalousie). Il a été transféré mardi en France. Présenté mercredi au juge lillois chargé du dossier, il a été mis en examen et placé en détention provisoire.

Selon un proche de l’enquête, « Antoine Denevi apparaît dans une branche de l’affaire Hermant, mais pas celle liée au terrorisme. » Des armes utilisées par Amédy Coulibaly, le tueur de l’Hyper Cacher à Paris, en janvier 2015, auraient transité par Claude Hermant. Ce dernier, ex-figure de la mouvance identitaire régionale, est en détention provisoire depuis janvier 2015. Antoine Denevi est un ancien employé d’une friterie lilloise gérée par le couple Hermant.

 

http://france3-regions.francetvinfo.fr/nord-pas-de-calais/nord/lille/le-nordiste-arrete-en-espagne-mis-en-examen-lille-pour-trafic-d-armes-987082.html

Le Nordiste arrêté en Espagne mis en examen à Lille pour trafic d’armes

 

Le trafiquant d’armes nordiste arrêté le 13 avril dans le sud de l’Espagne a été mis en examen à Lille et placé en détention provisoire.

  • avec AFP
  • Publié le 30 avril 2016 à 10:45

Le suspect Antoine Denevi a été arrêté à Rincón de la Victoria, une station balnéaire proche de Malaga (Espagne) © DR© DR Le suspect Antoine Denevi a été arrêté à Rincón de la Victoria, une station balnéaire proche de Malaga (Espagne)

Visé par un mandat d’arrêt européen émis par la France, Antoine Denevi, 27 ans, a été mis en examen vendredi pour trafic d’armes et d’explosifs. Transféré mardi en France et présenté mercredi à un juge lillois, il avait été arrêté par la police espagnole le 13 avril dans une petite station balnéaire de la province espagnole de Malaga en Andalousie.

Originaire du Pas-de-Calais, il avait été présenté par les autorités espagnoles comme le responsable d’un réseau ayant approvisionné en armes Amédy Coulibaly, l’auteur de la tuerie de l’« Hyper Cacher” en janvier 2015. Une version rapidement démentie par des sources françaises. Vendredi, le parquet de Lille sollicité par l’AFP n’a pas davantage constaté de lien.

(traduction) Voici le détenu qui aurait contribué à fournir des armes au terroriste Amédy Coulibaly pour les attenats de Paris.

Règlement de comptes entre trafiquants d’armes

Son interrogatoire en garde à vue a notamment porté sur son lien avec Claude Hermant, un présumé trafiquant lillois arrêté sur des soupçons de vente d’armes à Amédy Coulibaly, puis relâché. « Les deux hommes sont fâchés et règlent leurs comptes », a commenté le parquet de Lille.

Amédy Coulibaly était l’un des complices des frères Kouachi, auteurs de l’attaque menée à Paris contre le siège de l’hebdomadaire Charlie Hebdo, le 7 janvier 2015. Deux jours plus tard, Amédy Coulibaly, qui avait tué une policière municipale la veille, a abattu quatre personnes et pris une vingtaine d’autres personnes prises en otages dans un supermarché cacher, avant de périr dans un assaut des forces de l’ordre.

L’enquête a déterminé qu’Antoine Denevi avait quitté la France quelques semaines après les attentats de janvier 2015 et s’était installé dans la région de Malaga, d’où il poursuivait des activités illicites, en utilisant de faux-papiers, selon la police espagnole. La police espagnole précise en outre qu’il était en lien avec des hommes d’origine serbe qui auraient pu faciliter son approvisionnement en armes et en munitions.

 

 

Egalement à lire :

http://www.greffiernoir.com/affaire-hermant-pas-de-lien-avere-a-ce-stade-des-investigations-entre-antoine-denevi-et-amedy-coulibaly-en-bref-le-14042016

http://www.greffiernoir.com/attentats-contre-charlie-hebdo-et-connexion-hermant-coulibaly-antoine-denevi-remis-a-la-france-et-incarcere-survivalisme-bad

 



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