Attentats de janvier 2015 : la gendarme trop proche des terroristes a été condamnée 23 mai
J’avais déjà évoqué son cas sur ce blog jusqu’à sa révocation de la gendarmerie au mois de septembre dernier.
Elle a depuis été condamnée à un an de prison avec sursis assorti d’une mise à l’épreuve pour avoir consulté des fichiers de la police.
Un de ses collègues gendarmes, reconnu complice, a été condamné à quatre mois de prison avec sursis.
Par ailleurs, le bon ami policier du malade mental extrêmement dangereux Pascal Edouard Cyprien Luraghi n’est toujours pas poursuivi pour les bons tuyaux et excellents conseils qu’il lui fournit à mon sujet depuis le début de toutes ses attaques démentielles à mon encontre.
Son ami gendarme à la retraite non plus.
L’un d’eux, à moins que ce ne soit l’un de ses bons amis brestois, lui conseille d’inventer n’importe quoi pour me calomnier comme le fait aussi sa complice Josette Brenterch du NPA de Brest à chacune de ses plaintes ou auditions.
Ainsi avait-il l’an dernier notamment porté plainte contre moi pour harcèlement téléphonique alors que je ne l’ai jamais appelé depuis le début de ses harcèlements à mon encontre, il y a maintenant huit ans, pas plus que je ne lui ai envoyé de courriers électroniques privés ou ne lui ai laissé de commentaires sur ses blogs orduriers : rien, pas un mot en huit ans. Cela ne l’a pas empêché de porter plainte contre moi pour harcèlements…
Après tout, entre 2011 et 2013, sa complice Josette Brenterch du NPA de Brest avait bien réussi à me faire poursuivre et condamner à Brest pour des infractions que je n’avais pas davantage commises, alors qu’elle-même s’était bien rendue coupable de multiples infractions de même nature à mon encontre.
A quelques mois du réexamen de cette affaire par la Cour d’Appel de Rennes, le malade mental Pascal Edouard Cyprien Luraghi avait cru pouvoir en faire autant. Mais cela n’a pas marché…
Une gendarme et compagne d’un proche de Coulibaly condamnée pour avoir consulté des fichiers de la police
JUSTICE Elle a été reconnue coupable d’avoir illégalement consulté des fichiers comme celui du traitement des antécédents judiciaires ou des personnes recherchées…
20 Minutes avec AFP
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- Publié le 22.01.2016 à 18:35
- Mis à jour le 22.01.2016 à 22:55
Elle avait utilisé le mot de passe d’un collègue pour consulter des fichiers policiers. Une gendarme de 35 ans, révoquée, compagne d’un proche d’Amédy Coulibaly, a été condamnée jeudi à un an de prison avec sursis, assorti d’une mise à l’épreuve, a-t-on appris ce vendredi de sources judiciaires. Le tribunal correctionnel de Paris, en charge des affaires militaires, a déclaré l’ancienne adjudante coupable de détournement de données à caractère personnel et violation de consignes.
Une soixantaine de consultations illégales
Lui sont reprochées plus de soixante consultations de fichiers comme celui du traitement des antécédents judiciaires, ou des personnes recherchées (FPR), alors qu’elle était en poste au Centre national de formation au renseignement opérationnel (CNFRO) de la gendarmerie à Rosny-sous-Bois (Seine-Saint-Denis). Elle avait pour ce faire utilisé le mot de passe d’un autre gendarme, qui a quant à lui été condamné à quatre mois de prison avec sursis.
La gendarme avait notamment consulté des fichiers relatifs à la situation de son compagnon, considéré comme un proche d’Amédy Coulibaly, l’auteur de la prise d’otages de l’Hyper Cacher à Paris, qui a tué quatre clients du magasin le 9 janvier 2015, et une policière municipale la veille.
Lettres apportées à son compagnon en prison
En mars 2015, elle avait été placée en garde à vue, dans le cadre de l’enquête sur les attentats de Charlie Hebdo et de l’Hyper Cacher, en même temps que son compagnon. Ce dernier, soupçonné d’avoir apporté un soutien logistique à Amédy Coulibaly a été mis en examen et placé en détention provisoire. Son téléphone avait « borné » près du preneur d’otages au moment des faits, ainsi que l’avait révélé Le Canard enchaîné. Le journal avait aussi révélé que cet homme avait pu entrer dans la caserne de Rosny et que sa compagne gendarme s’était convertie à l’islam il y a quelques années. La gendarme avait quant à elle été remise en liberté.
Soupçonnée d’avoir apporté, notamment, des lettres à son ami qui était écroué depuis la fin janvier 2015 pour des affaires de trafics d’armes et de stupéfiants, elle a été révoquée en septembre 2015 de la gendarmerie.
Elle avait consulté des fichiers pour un proche de Coulibaly : la gendarme condamnée
22 Janv. 2016, 20h14 | MAJ : 23 Janv. 2016, 06h49
Une gendarme de 35 ans, révoquée, compagne d’un proche d’Amédy Coulibaly, a été condamnée ce jeudi à un an de prison avec sursis, assorti d’une mise à l’épreuve, pour avoir illégalement consulté des fichiers.
Le tribunal correctionnel de Paris chargé des affaires militaires a déclaré Emmanuelle, ancienne adjudante, coupable de détournement de données à caractère personnel et violation de consignes.
Une soixantaine de consultations de fichiers comme celui du traitement des antécédents judiciaires, ou des personnes recherchées (FPR), alors qu’elle était en poste au Centre national de formation au renseignement opérationnel (CNFRO) de la gendarmerie à Rosny-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), lui sont reprochés.
Ces consultations portaient notamment sur la situation de son compagnon, Amar. Elle aurait utilisé pour ce faire le mot de passe d’un autre gendarme, qui a quant à lui été condamné à quatre mois de prison avec sursis. Elle avait été placée en garde à vue dans cette affaire en décembre dernier, puis convoquée devant le tribunal.
Révoquée en septembre de la gendarmerie
Avant cela, en mars, elle avait été placée en garde à vue dans le cadre de l’enquête sur les attentats de Charlie Hebdo et de l’Hyper Cacher, en même temps que son compagnon. Ce dernier, soupçonné d’avoir apporté un soutien logistique à Amédy Coulibaly a été mis en examen et placé en détention provisoire, elle avait été remise en liberté.
Son compagnon est considéré comme proche d’Amédy Coulibaly, son téléphone avait «borné» près du preneur d’otages au moment des faits, ainsi que l’avait révélé Le Canard enchaîné. Le journal avait aussi révélé que cet homme avait pu entrer dans la caserne de Rosny et que sa compagne gendarme s’était convertie à l’islam il y a quelques années. «Il n’est jamais rentré dans la zone technique. C’est très strict, il faut un badge. Il venait me voir dans la zone famille, là où j’habite», avait précisé Emmanuelle devant les journalistes de «7 à 8», émission diffusée sur TF1, en février 2015.
Soupçonnée d’avoir apporté, notamment, des lettres à son ami qui était écroué depuis la fin janvier pour des affaires de trafics d’armes et de stupéfiants, elle a été révoquée en septembre dernier de la gendarmerie.
Le 8 janvier, Amédy Coulibaly a tué une policière et blessé un agent municipal à Montrouge (Hauts-de-Seine), au sud de Paris, avant de prendre en otages, le lendemain, les clients et employés d’un supermarché casher de Paris. Il a tué quatre d’entre eux, tous juifs et a été abattu dans l’assaut donné par la police.
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La chute d’Emmanuelle, une gendarme amoureuse
Emmanuelle C. a été révoquée pour avoir manqué à ses fonctions et consulté un fichier sans autorisation. Elle était l’amante d’un proche du tueur de l’Hyper Cacher.
Le Parisien | 30 Sept. 2015, 07h00
Inconsciente, maladroite, amoureuse imprudente ? Suspendue depuis le 5 février, Emmanuelle C., la gendarme qui entretenait une relation sentimentale avec un proche d’Amedy Coulibaly, le terroriste d’Hyper Cacher, a été radiée le 21 septembre de la fonction publique militaire, comme l’a révélé RTL mardi.
Sa hiérarchie lui reprochait des « dérives de comportement » et des « manquements » autour de sa liaison avec Amar Ramdani, mis en examen pour sa proximité suspecte et ses contacts téléphoniques fréquents avec le tueur de la porte de Vincennes dans les jours précédents les attentats de Paris.
Agée de 35 ans, originaire de Lannion (Côtes-d’Armor), la jeune femme passe un bac L avec mention, puis un Deug de langues étrangères avant de réussir le concours de sous-officier en 2001. Elle occupe des postes de terrain, notamment à la brigade territoriale d’Ecquevilly (Yvelines), puis rejoint le fort de Rosny (Seine-Saint-Denis), qui abritait plusieurs services centraux d’enquête et de logistique. Bien notée, elle y occupait un poste de cadre au Centre national de formation au renseignement opérationnel, chargée de former des militaires.
Une relation chaotique
Catholique non pratiquante, l’adjudante se convertit à l’islam en 2011, sous l’influence d’une amie. Séparée des deux pères de ses trois enfants, elle vit seule dans un logement de fonction du fort. Elle rencontre Amar Ramdani un soir d’octobre 2013. « Je l’ai connu en sortant de chez une copine, en regagnant mon véhicule [...]. J’étais en train d’installer ma fille quand il s’est arrêté à mon niveau. Il s’était arrêté pour me draguer. On a échangé quelques mots et je lui ai laissé mon numéro [...] », raconte-t-elle durant sa garde à vue du 9 mars, à l’issue de laquelle elle ressortira libre.
Leur relation connaît des hauts et des bas. Le jour de l’attentat de l’Hyper Cacher, Ramdani avoue à la sous-officier avoir connu Coulibaly à la prison de Villepinte, où il était incarcéré entre 2010 et 2013, et l’avoir revu par la suite mais sans avoir eu connaissance de ses projets. Il s’évapore quelques jours plus tard. Sans nouvelles, l’adjudante utilise alors les identifiants d’un collègue pour consulter le fichier des personnes recherchées. Elle apprend que son amant est visé par un mandat d’arrêt européen pour trafic de stupéfiants. Un passé qui explique sa disparition soudaine : le 23 janvier, Ramdani avait en fait été interpellé à son domicile du Val-d’Oise en exécution de ce mandat. Pas rancunière, la gendarme lui apporte des vêtements à la maison d’arrêt dix jours plus tard, dissimulant au passage 20 EUR et une lettre d’amour. « Je vais tenter une demande de visite, je ne sais pas s’ils me l’accorderont ; si oui, je vais te sauter au cou comme une fofolle », écrit-elle. Contactée, son avocate, Me Daphné Pugliesi, n’a pas souhaité faire de commentaire.
Radicalisation : la police n’est pas épargnée
EXCLUSIF. Les entorses à la laïcité progressent dans les commissariats. Une note confidentielle de la préfecture de police de Paris recense ces cas qui, bien que limités, inquiètent.
Éric Pelletier | 09 Mars 2016, 00h00 | MAJ : 09 Mars 2016, 15h28
Diffusion de chants religieux en patrouille, refus de participer à une minute de silence ou de protéger une synagogue, voire incitation, sur Facebook, à commettre des attentats : la police est confrontée à des actes de gravité variable, en nombre limité, mais qui illustrent une progression préoccupante du fondamentalisme religieux dans ses rangs.
C’est un fait : la Grande Maison n’est plus imperméable au communautarisme. Des comportements qui, en plus de malmener le principe de laïcité, posent de réels problèmes de sécurité. Comme leurs collègues, les fonctionnaires en voie de radicalisation sont en effet équipés d’une arme de service et ont accès à la plupart des fichiers de police.
Même s’ils restent très marginaux, ces incidents mobilisent les services de renseignement et préoccupent la préfecture de police (PP) de Paris. A tel point qu’elle recense désormais de manière hebdomadaire les « comportements de transgression du principe de laïcité ». Une note confidentielle dont nous avons eu connaissance, rédigée à la fin de l’année dernière par la Direction de la sécurité de proximité de l’agglomération, détaille 17 cas, survenus entre 2012 et 2015 avec une accélération en 2014, au sein de la PP, forte de plus de 27 000 policiers et agents de surveillance.
Des fonctionnaires assez jeunes
La plupart des incidents portent sur l’exercice de la religion musulmane au sein des commissariats, notamment lors des prières quotidiennes. Ou encore sur les signes extérieurs de religiosité, comme l’habillement. Les femmes sont impliquées dans environ un tiers des affaires et affichent souvent une détermination plus marquée que les hommes. Au moins quatre des affaires recensées concernent des convertis à l’islam.
Ces comportements sont souvent le fait de fonctionnaires assez jeunes, entrés en tant qu’adjoints de sécurité à la fin des années 2000 et qui ont ensuite réussi le concours interne. Ils sont désormais policiers à part entière, gardiens de la paix ou brigadiers. Aucun cas ne concerne les échelons supérieurs de la hiérarchie, officiers ou commissaires. Est-ce un effet générationnel ? Les plus gros dérapages ont eu lieu sur les réseaux sociaux. L’un d’eux, qui s’apparente à un appel au meurtre, a conduit l’auteur devant la justice.
Pour autant, ces exigences religieuses ne semblent pas relever d’une quelconque stratégie d’infiltration de groupes violents. Pas de « cinquième colonne islamiste » identifiée : le parquet antiterroriste n’est saisi d’aucune procédure impliquant des policiers. Ces attitudes apparaissent tout d’abord comme des prises de position individuelles, parfois en lien avec des difficultés d’ordre personnel. « Il faut être attentif aux termes employés, insiste le sociologue Farhad Khosrokhavar. La radicalisation suppose un passage à l’acte violent. C’est pourquoi je parlerais plutôt ici de fondamentalisme. Cette forme d’enfermement relève rarement d’une attitude mûrement réfléchie mais révèle une impulsivité et une fragilité mentale. En se comportant ainsi, ces personnes savent qu’elles s’exposent à une sanction et, à terme, à une exclusion. Il s’agit ni plus ni moins que d’un suicide professionnel. »
EN SAVOIR PLUS
> EXCLUSIF. La note confidentielle préoccupante
> L’INTERVIEW. «C’est très marginal», selon la PP
Une seule affaire, celle de l’ex-adjudante Emmanuelle C., 35 ans, une Bretonne, a défrayé la chronique au lendemain des attentats de janvier 2015. La proximité affective de cette militaire, convertie à l’islam depuis 2011, avec Amar Ramdani, un contact d’Amedy Coulibaly, le tueur de Montrouge et de l’Hyper Cacher, a fait grand désordre. Surtout lorsque cet homme, qui faisait l’objet depuis plusieurs mois d’un mandat d’arrêt européen pour trafic d’armes et stupéfiants, a été vu lors des surveillances menées par la Direction du renseignement de la préfecture de police (DRPP) dans la zone dite publique du fort de Rosny-sous-Bois (Seine-Saint-Denis). Un fort qui abritait les services scientifiques de la gendarmerie.
Cette ex-sous-officier a été suspendue de ses fonctions le 5 février 2015, avant d’être révoquée de la fonction publique militaire le 21 septembre 2015. Lorsque Ramdani est arrêté le 23 janvier, Emmanuelle C. a en effet utilisé les codes d’accès d’un collègue pour consulter le fichier des personnes recherchées (FPR) à plus de 60 reprises. Elle sera condamnée à un an de prison avec sursis le 21 janvier 2016, reconnue coupable de détournement de données à caractère personnel et violation de consignes par le tribunal correctionnel de Paris. Elle avait aussi tenté de faire passer de l’argent et une lettre d’amour dans du linge en rendant visite à son amant incarcéré. Un manquement grave en raison de son statut de gendarme.
J.-M.D.