Comme un écho à l’affaire Neyret…

Evidemment, je copie toujours beaucoup, mais n’oublie jamais de citer mes sources et les mets ainsi en valeur au lieu de les plagier.

De ce fait, personne ne s’est jamais plaint, hormis, bien entendu, le malade mental extrêmement dangereux Pascal Edouard Cyprien Luraghi.

Vous trouverez donc entièrement reproduit ci-dessous un article très intéressant d’un des auteurs les plus prolifiques d’Agoravox, un site n’usant nulle part du fameux signe Copyright que le violeur Pascal Edouard Cyprien Luraghi se permet d’apposer même sur les photographies qu’il me vole.

 

http://www.liberation.fr/france/2016/05/22/comme-un-echo-a-l-affaire-neyret_1454415

Comme un écho à l’affaire Neyret

Par Emmanuel Fansten — 22 mai 2016 à 18:41
  • Comme un écho à l’affaire Neyret

Les similitudes sont nombreuses entre l’ancien patron des Stups, François Thierry, et Michel Neyret, l’ex-star de la PJ lyonnaise actuellement jugé à Paris pour «corruption», «trafic de stupéfiants» et «association de malfaiteurs». Même réputation de grand flic, même amour des belles affaires, même culture du résultat, même gestion tumultueuse des indics. Mais les deux hommes ont un autre point commun : à force de flirter avec la ligne jaune, l’un comme l’autre ont fini par incarner un système malade et des méthodes devenues inacceptables.

Ironie du calendrier : la représentante du parquet de Paris, Annabelle Philippe, doit requérir ce lundi contre Michel Neyret. Et elle risque de taper fort sur le commissaire déchu, tant ses remarques cinglantes sur certaines méthodes policières ont fusé tout au long du procès. De Michel Neyret à François Thierry, c’est la même question qui est posée à la justice : s’agit-il de la dérive d’un homme ou bien de la déliquescence d’un système ?

Emmanuel Fansten

 

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/qui-a-detourne-l-enquete-sur-merah-131543

Qui a détourné l’enquête sur Merah et pourquoi ?

par morice
vendredi 1er mars 2013

 

Les informations passent, et les fantômes ressurgissent. Celui de Mohamed Merah n’en pas encore fini de squatter les journaux. Avec cette semaine une énième bombe, que n’a pas relevé la presse classique encore une fois, pourrait-on dire. C’est cette fois un jeune homme qui retient notre attention, ou plutôt les traces qu’il a laissées le long de la trajectoire abracadabrantesque de Mohamed Merah, dont le frère aîné reste en prison tant les charges se sont accumulées sur lui ces derniers mois. La presse vient en effet de passer à côté non pas d’un événement, mais de l’historique même de cet événement, tel qu’il a été décrit dans les journaux. Souvenez-vous donc, c’était le 29 mars 2012, et tous les journaux avaient présenté au mot près la même version d’une découverte exceptionnelle, devenue anodine par la seule grâce du communiqué émanant de « sources policières ». Qui, ce jour-là, a tenté de bloquer de façon manifeste la progression de l’enquête ? Doit-on y voir dans cette évidente manipultion des médias la mainmise, à nouveau, d’un Squarcini, l’ami fidèle du président Sarkozy ? Nous sommes alors à sept jours à peine après le décès de Mohamed Merah, et la diffusion de l’annonce classée laissait alors le temps à des complicités de jouer les filles de l’air ! Qui donc à cherché à soustraire les preuves d’une activité ciminelle, car c’est bien ce qu’on découvre aujourd’hui ?

Comme un écho à l'affaire Neyret... dans Attentats Clio-Mohamed-Merah-Aude-df26dCette découverte exceptionnelle, c’était celle d’un véhicule, le 28 mars 2012 au soir. Une Clio, grise, retrouvé à Saint-Papoul, localité située à 57 km de Toulouse (à moins d’une demi-heure de route, donc). Le véhicule au flanc droit abîmé s’était vite vu encadré par deux voitures de la police, des gendarmes la protégeant des regards indiscrets et des enquêteurs commençant tout de suite à l’examiner avec beaucoup de circonspection. Il s’agissait surtout de ne pas détruire des preuves, dont surtout des preuves ADN. Qui ont fini par parler… près d’un an après… mais pour un autre véhicule similaire ! En révélant que la voiture incriminée avait bien un rapport direct avec l’affaire, contrairement à ce qu’on a fait dire le 29 mars, au lendemain même de sa découverte. Un empressement aujourd’hui plus que suspect à faire de ce qui aurait pu accélérer grandement l’enquête un événement n’ayant plus aucun rapport avec les faits. Il y a matière là, aujourd’hui, à accuser sans détours les personnes qui ont tout fait pour qu’on ne s’intéresse pas aussi vite, disons, aux diverses zones d’ombre entourant la mort de Merah, et les circonstances ahurissantes de ses virées nocturnes dans Toulouse et dans les environs alors qu’il était cerné de toutes part par la police.

Relisons la presse la plus proche, alors pas encore déstabilisée par le communiqué de la police. Un article mis en ligne de bon matin le lendemain de la découverte,« PUBLIÉ LE 29/03/2012 07:36″ pouvait-on encore lire dans la Dépêche. Pour le journal régional, il n’y a pas de doute, on tenait là avec cette voiture embarquant des preuves, un élément très important de l’enquête : « l’enquête sur l’affaire des tueries de Toulouse et Montauban a conduit, hier en fin de journée, des policiers dans un petit village de l’Aude. Au cours d’une patrouille, les gendarmes de Castelnaudary ont en effet découvert une voiture stationnée depuis plusieurs jours au cœur du village de Saint-Papoul et qui pourrait être liée à l’affaire Merah. Plusieurs habitants affirment que le véhicule était stationné depuis au moins une semaine. A-t-il pu être abandonné sur place par Mohamed Merah, tué le jeudi 22 mars à Toulouse après plus de 30 heures de siège par la police ? Selon une source proche de l’enquête, le propriétaire de cette Renault Clio de couleur grise immatriculée dans la Haute-Garonne aurait été identifié et pourrait « appartenir à un locataire du même immeuble que celui de Mohammed Merah », situé rue Sergent-Vigné à Toulouse. À l’intérieur, les enquêteurs auraient découverts un casque de motard ainsi que des éléments de carrosserie d’un Yamaha T Max,  enlevement-9b91c dans Corruptionla même marque que le puissant scooter employé par Mohamed Merah pour assassiner trois enfants, un enseignant juifs et trois parachutistes entre le 11 et le 19 mars. Reste à déterminer si ces objets sont effectivement liés à l’affaire Merah. Ces découvertes pourraient en tout cas expliquer pourquoi un scooter de couleurs différentes était apparu sur les trois scènes de crime, si le carénage a été modifié. Elles pourraient surtout contribuer, si elles sont confirmées, à accréditer la thèse d’un troisième homme lié à Mohamed Merah et à son frère Abdelkader. S’agit-il du complice qui aurait posté les vidéos des assassinats à la chaîne Al-Jazeera ? Bien des questions demeurent. Hier, la voiture, placée sous scellés, a été embarquée par les policiers pour des investigations plus poussées ». Même TF1 s’y collera dans sa matinale de LCI, évoquant elle aussi le rôle d’un « 3eme homme » lié à cette Clio. Voilà qui était tout le contaire de la thèse officielle clamée par Bernard Squarcini, celle du « loup solitaire » à laquelle plus personne ne peut croire désormais. Au moment même où la télévision en parlait, la voiture, découverte la veille au soir, était déjà promptement enlevée par une dépanneuse, toujours sous le regard de la Police, présente sur place vec ses voitures depuis la découverte du véhicule. L’homme aurait habité « dans la même rue » ou même « le même immeuble » que Mohamed Merah, avait-on appris. Bigre, l’étau sur un groupuscule actif se resserait sévèrement, tout à coup ! Le loup vivait en meute !

scooter-merah-cb287 dans CrimeLa voiture aurait donc contenu des éléments vitaux pour les besoins de l’enquête : ceux du recarossage express du scooter noir devenu blanc à certains endroits, un changement effectué par Merah lui-même, grâce à ses dons de carossier, dans son appartement (on y retrouvera sa ponceuse, visible dans less vidéos), afin de brouiller les pistes lors des assassinats. Le casque du tueur également, dont des prélevements de cheveux auraient pu montrer qu’il s’agissait bien de celui de Merah et non de celui d’un complice, éliminant ainsi les suspicions sur un autre responsable possible pour les tirs meurtriers. On était dans le cas de figure des attaques : casque noir et scooter noirs pour les premières attaques, casque blanc et parements blancs sur le scooter pour l’attaque de l’école. Pourquoi donc a-t-on cherché à fescamoter aussi vite cet élément vital de l’enquête ? Car dès l’annonce faite, les rédactions recevaient tous le même texte : cette voiture, selon la police, n’avait rien à voir avec l’affaire Merah. On ne savait pas les résultats des tests génétiques si prompts !

merah_voiture_grise-f1c9d dans FolieL’étau resserré repartait aussitôt en quenouille ! Que cherchait-on donc à faire en affirmant, comme ici dans l’Express, que la voiture de Saint-Papoul, (et son contenu) n’avaient aucun rapport avec Merah ? Qu’il avait agît seul, tout bonnement :  »dans ses négociations avec les policiers quand il était retranché chez lui avant d’être tué par les hommes du Raid, Mohamed Merah avait indiqué où retrouver le scooter, volé début mars. Mais la découverte faite à Saint-Papoul pourrait expliquer pourquoi un scooter de couleurs différentes était apparu sur les trois scènes de crime, si le carénage a été modifié »avait écrit l’Express, le 29 ; mais à 16H30. Or la voiture laissée depuis une semaine dans la rue ne pouvait avoir été conduite par Merah, qui aurait dû rentrer à pied chez lui, ou aurait dû être ramené… par un complice. On a donc tenté de briser au plus vite la thèse du (troisième complice, le frère ayant été rapidement identifié), pour rendre concordante celle du « loup solitaire » si chère à Bernard Squarcini : la méthode employée ressemble aujourd’hui à de la dissimulation de preuves (où sont donc passés le casque et les morceaux de carosserie de scooter, que la presse devrait demander aujourd’hui à voir !). Comble de la manipulation, cet escamotage, on l’a fait, le même jour où Abdelkader avait avoué aux juges la présence d’un troisième homme !!! Les morceaux de scooter ramassés dans la Clio, il était facile de démontrer qu’ils faisaient bien partie du véhicule de la seconde attaque contre les trois miltaires, et non de celui de l’école ! Quant au casque « sombre », on n’en a plus jamais entendu parler…

Car c’est cela qui sidère aujourd’hui : on a cherché à minimiser une information cruciale, le jour-même où la thèse policière martelée de l’homme agissant seul venait d’être mise à mal par un des principaux témoins des tueries, le frère de Mohamed Merah en personne ! « Au cours de son audition, Abdelkader Merah a encore relaté que Mohamed, 23 ans, était sorti précipitamment de la voiture dans laquelle ils se trouvaient tous les trois, avant d’aller voler un scooter T-Max, stationné sur la voie publique. Hier, un nouvel élément a été découvert : une Renault Clio blanche, volée alors qu’elle était garée à Toulouse dans une rue proche du domicile de Mohamed Merah, a été retrouvée à Saint-Papoul (Aude), une commune entre Carcassonne et Castelnaudary, à une centaine de kilomètres au sud de la Ville rose. Dans cette voiture, mal stationnée et abandonnée depuis quelques jours, les gendarmes ont retrouvé un carénage de scooter T-Max et un casque sombre » : le Parisien ayant « naturellement » relié les deux affaires. Un vrai gang des Clio, que cette équipe Merah ! Avec un léger doute cependant : était elle blanche, cette voiture, ou grise, comme le laissaient entrevoir des clichés pris à la tombée de la nuit ? Grise, plutôt, pourra-t-on confirmer à l’examen. En tout cas elle avait été…volée » dans une rue proche du domicile de Mohamed Merah ». De tels inconditionnels de la Clio, dans ce gang, je vous dis, c’est Ghosn qui devrait être content !

panneau-saint-papoul-c9bb2 dans PerversitéEt ce d’autant plus que la presse, le soir même, avait déjà localisé le propriétaire de la Clio de Saint-Papoul, qui n’aurait donc pas été volée : « Thibault Malandrin, qui se trouvait à quelques kms de la voiture, a ainsi rapporté qu’il s’agit d’une voiture grise, immatriculée en Haute-Garonne. Elle appartient à une personne vivant dans l’immeuble de Mohamed Merah. Le carénage, lui, correspond au modèle Yamaha utilisé lors des tueries ».  Immeuble ou même rue, selon les divers témoignages recueillis alors : en tout cas elle n’était déjà plus « volée ». Sachant que l’un des 11,43 de Merah, celui qui avait servi à tuer avait été retrouvé dans une autre Clio qu’il louait à celui qui a été quelque temps son…. co-locataire, gérant d’une entreprise de voitures de location, on est à même de penser qu’il s’agît du même individu, celui qui possédait aussi un ordinateur dernier cri, un Mac Air portable, pour poster des photos d’un Mohamed et lui se rendant à la neige, faire du ski… Le troisième homme que je vous avais déjà décrit ici : « des ordinateurs, on en a croisé d’autres depuis dans l’enquête : le 26 mars, Le Point en avait retrouvé un beau spécimen : un Mac Book Air, dernier cri, pas moins,… avec dedans des photos de Mohamed Mérah en train de faire du ski à Genêve !  »Coiffé d’un bonnet « rasta », il fait du ski dans une station du Jura proche de la frontière suisse. Un mois avant les attentats de Toulouse et de Montauban commis par « le tueur fou au scooter », Mohamed Merah se trouvait dans la petite station des Rousses avec deux amis, les 9 et 10 février 2012. Les dates sont celles des photos et des vidéos enregistrées sur le disque dur d’un ordinateur portable Mac Book Air. Les images ont été prises avec un iPhone par un « caïd » de la cité des Izards, colocataire occasionnel de l’appartement du 17, rue du Sergent-Vigné. Fin collier de barbe et petite moustache à la mongole, l’homme d’une trentaine d’années souhaite rester anonyme et s’attend à être interpellé par la police à tout moment ». Des images vues par les journalistes du Point, mais jamais diffusées à ce jour. Dans cette affaire, les journalistes ont découvert davantage que les policiers ont pu en montrer !

On aurait donc menti, et sur toute la ligne, ce qu’on constate en relisant les documents de l’époque (en date du 29 mars) diffusés par la police et repris par la presse, redonnés ici tels quels : « cette Clio appartenait auparavant à un individu alors domicilié à Toulouse près du lieu de domicile du tueur au scooter, a indiqué jeudi la source judiciaire. Cet ancien propriétaire, qui n’habite plus aujourd’hui en Haute-Garonne, a vendu le véhicule en septembre 2011 à l’état d’épave à un acheteur vivant à Saint-Papoul. Ce nouveau propriétaire a par la suite entreposé dans l’épave des pièces usagées de son propre deux-roues, a indiqué la source judiciaire ». Qui a bien pu inventer cette version en forme de fable d’un véhicule-épave ne roulant plus ? Comment était-elle en ce cas apparue dans la rue aux alentours du 20 mars ? Une version qui minimise la présence des carénages de scooter de même type , ce qui représente un hasard plutôt extraordinaire : le TMax ce n’est pas une mobylette Peugeot à ce que je sache, même s’il c’est plutôt bien vendu en France (ou le modèle le plus volé) ! Un véhicule qui a circulé auparavant, mais n’a plus bougé… après l’assaut mené contre Merah, autre curieux hasard ! Si l’on prend tous les critères ensemble, il devient au contraire miraculeux que ce véhicule n’ait pas pu avoir de liens avec l’affaire ! Qui donc a pu envoyer ce communiqué qui sera repris dans tous les journaux le lendemain, pour titrer que l’histoire de la Clio n’était résolument qu’une « fausse piste »  ??? Les juges en charge de l’affaire Merah devraient aujourd’hui enquêter sur l’origine de cet envoi massif de… désinformation !

megane-46f53-2-8cdd9 dans PolitiqueMenti, ou caché un bon nombre d’autres informations, comme celles dévoilées en novembre dernier seulement : « un énigmatique personnage au teint cuivré habillé en jean et tee-shirt blanc a été filmé à la sortie de chez Mohamed Merah lui aussi vêtu de blanc, juste avant son départ au Pakistan l’été 2011. Mais selon nos informations, ces photos de vidéo-surveillance de la DCRI n’ont jamais été remises à la justice ou ont été « noircies » car classées secret défense. Inédit aussi, l’ADN supposé du « 3ème homme » ayant volé le scooter T.Max avec les frères Merah a été découvert mais reste non-identifié à ce jour. Quant aux responsabilités éventuelles de son frère aîné Abdelkader mis en examen et emprisonné pour complicité des sept assassinats commis par son cadet, elles ne sont guère plus étayées qu’il y a sept mois. Enfin, trois jeunes sous-locataires du jihadistes, qui leur a prêté son appartement à Toulouse pendant ses voyages, n’ont toujours pas été entendus par les juges d’instruction ». A noter qu l’ADN de l’homme ayant volé le scooter, avec Abdelkader était donc connu depuis plusieurs mois… sans avoir réussi à découvrir à qui il appartenait ? Et que cet ADN avait bien été prélevé dans une des deux Clio concernées (pour mémoire, la Laguna garée par Merah (ici du haschich dissimulé dans une calandre de Laguna) en bas de chez lui avait été ouverte à l’explosif, révélant un arsenal complet dont un fusil à pompe dont le forcené ne s’était pas équipé, alors qu’on a démontré qu’il avait réussi à sortir de ce véhicule et rentrer chez lui par les garages sans que les policiers chargés de le surveiller ne le voient !

Ce « mystérieux » coloc’, le magazine le Point avait dégotté qui il était, pourtant. Un magazine qui nous donnait alors d’autres éléments importants sur la structure même des relations de Mohamed Merah, et qui pourraient aussi lever certains mystères. Comme je vous l’ai dit ici également : « ces deux voitures de location, une Mégane et une Clio, contenant ses armes, étaient celles de la société créée par …. son colocataire, une autre belle découverte des journalistes du Point  : « j’ai souvent dormi chez lui », raconte l’homme qui se présente comme « rangé des voitures », créateur d’une société de location de véhicules sous le nouveau régime d’auto-entrepreneur. Serait-ce lui qui louait à son jeune protégé (1 000 euros par mois, selon la police) la Mégane et la Clio dans lesquelles les enquêteurs ont retrouvé tout un arsenal, dont l’arme (colt 45 de calibre 11,43) qui aurait servi aux trois attaques à scooter de Toulouse et de Montauban. « Il aimait jouer au Call of Duty sur sa PlayStation », confie le colocataire du 17, rue du Sergent-Vigné. » Un sacré numéro, celui-là, qui se faisait héberger et payer 1000 euros par mois par Merah, dont les ressources déclarées n’atteignaient pas ce montant, loin de là !!! Les voyages en go-fast semblant lui avoir permis de tenir un train de vie ! En février, le colocataire est encore là, visiblement : les meurtres on lieu en mars. Le colocataire a très bien pu être celui qui a sorti l’ordinateur sur lequel Mohamed faisait ces vidéos. » Le même qui avait été chargé d’éloigner les morceaux de scooter en Clio grise… et de revenir avec… une autre voiture ou un autre complice : on est à quatre là, désormais et non plus à trois… la meute s’agrandit !

Car aujourd’hui, on dit en effet exactement le contraire de ce qui a été dit par Squarcini, en reliant la seconde Clio, dans laquelle des traces d’ADN ont enfin parlé sur des billets de banque imprégnés de traces génétiques (c’est con de recompter avec le doigt mouillé les billets !), au même personnage : « Selon des informations recueillies par 20 Minutes, un individu, qui « a gravité dans l’environnement de Mohamed Merah », a été interpellé ce mardi matin par des policiers de la direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) à Toulouse (Haute-Garonne). Il a été arrêté à son domicile, où 20.000 € en numéraire ainsi que de la cocaïne et du cannabis ont été saisis. Cet individu est décrit comme un « trafiquant de drogue » par une source policière, qui émet toutefois des réserves quant à son « implication directe » dans les meurtres de Merah. D’après les informations de 20 Minutes, ses empreintes génétiques auraient été prélevées sur des billets de banque saisis dans la Clio du tueur stationnée à proximité de son domicile, rue Sergent-Vigné, dans le quartier de la Côte Pavée à Toulouse… » Stationnée ou dans un box ? N’est-on pas en train à nouveau de mélanger plusieurs choses ? C’est la Laguna qui est restée dehors, une voiture louée passée à l’explosif par la police, la Clio étant dans un box fermé.

merah_filme_par_la_police-4646fCelle-là et non pas cette fameuse Clio (la troisième en ce cas si on compte celle de Saint-Papoul) découverte dans un box avec à côté ce fort étrange carton… décrit par les deux journalistes Eric Pelletier et de Jean-Marie Pontaut dans leur ouvrage : « que faisait cette petite carte de visite, pliée en deux, sur le sol du box de l’avenue de Grande-Bretagne ? Le parking souterrain où l’assassin cachait son scooter est un endroit où l’on ne s’attend pas à trouver les coordonnées d’un collègue chargé de la protection… du chef de l’Etat. Sur le morceau de bristol figurent pourtant une identité, un numéro direct au palais de l’Elysée, ainsi que la mention d’un service : le GSPR (Groupe de sécurité de la présidence de la République) ». Si c’est la Clio de Merah, c’est celle du box et non une autre laissée à l’extérieur comme on l’afffirme aujourd’hui ! Décidément, le petit modèle de Renault, où les garages où on le trouvait, est bien l’une des clès de l’affaire Merah ! A noter que les billets (et une partie de la drogue sans doute) ont été saisis dans une voiture : c’est le coup classique chez les trafiquants de ne laisser que le minimum dans leur appart’ et de tout gérer à partir de leur sacré-sainte voiture : à Tourcoing, les dealers de mon quartier font de même et vendent la drogue le soir en faisant des appels de phares codés. Ici, on ne les voit jamais du vendredi soir au dimanche soir : ils partent s’approvisionner (en Hollande ?), et rangent consciencieusement le coffre de leur voiture, ou tripatouiilent le capot avant pendant 10 minutes sans mettre d’huile ou d’eau… sous les yeux de tout le quartier ! Voilà donc aujourd’hui que l’autre Clio, n’ayant aucun rapport avec l’affaire sous l’ère Guéant-Squarcini en mars 2012 pourrait se révéler une voiture liée étroitement à Mohamed Merah en février 2013 !!! Un Merah dealer, avec son coloc qui comptait les biftons… et une police ayant installé une caméra de surveillance en face durant des mois (1200 heures d’enregistement !) sans s’apercevoir au moins du trafic de drogue, à défaut d’y discerner un terrorisme ? Une police qui avoue aujourd’hui avoir filmé la visite d’un mentor jijadiste accompagnant Merah avant son départ pour l’Afghanistan ? Et qui ne l’aurait pas intercepté au départ de son avion ? Une police qui met presqu’un an pour trouver des traces génétiques sur des éléments d’enquête ? Un an pour dire qu’effectivement des individus sont montés dans la voiture de Merah… et même pas une journée pour dire que des pièces d’un scooter n’avaient jamais été touchés par les doigts de ce même Merah ?

merah_neyret-df00fUn Mohamed Merah, rappelons-le aussi, qui effectuait des raids de go-fast d’Espagne (chargé de cocaïne et de cannabis) lors de ses week-ends, ou allait se promener l’été au pays de l’héroïne (l’Afghanistan). Des voyages qu’il n’effectuait pas vraiment… en Clio Renault ! Mais enfin, pourrait-on se dire, ce n’est pas normal que Merah ait pu aussi facilement circuler ainsi en revenant d’Espagne à fond la caisse : le circuit des go-fast était très bien surveillé, puisque c’était un super-flic qui s’en occupait, paraît-il, du moins c’est ce que j’avais cru ou entendu. Michel Neyret, il s’appelait. Le héros d’un épisode de « zone interdite ».

Morice, il va falloir qu’on t’explique d’autres choses, là… sur la police !


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