Où l’on reparle de Claude Hermant et Amedy Coulibaly 31 mai
On connaît peu d’affaires de pédophilie dans les milieux du renseignement, voire aucune.
En revanche, elles ne sont pas rarissimes dans la magistrature.
Hyper Cacher: un ex-indic de la gendarmerie a vendu des armes à Amédy Coulibaly
31/05/2016 à 06h36
Nouvelles révélations sur les attentats de janvier 2015. Selon les informations de BFMTV, les enquêteurs connaissent désormais l’origine des armes utilisées par Amédy Coulibaly, lorsqu’il a semé la mort dans l’Hyper Cacher. Une partie de son arsenal provient de Lille, d’un ancien indicateur des gendarmes.
Claude Hermant. C’est bien l’homme qui a armé, sans le savoir, Amédy Coulibaly. Six mois avant les attentats de janvier 2015, l’ex-mercenaire d’extrême droite d’une cinquantaine d’années achète, avec sa femme, à une société slovaque, les quatre pistolets Tokarev et les deux Kalachnikov qui seront retrouvés plus tard dans l’Hyper Cacher et dans la planque du terroriste.
Interrogé par l’antiterrorisme en décembre dernier, Claude Hermant raconte qu’à l’époque, il est un indicateur des gendarmes de la section de recherches de Lille. Courant 2014, dit-il, les gendarmes l’approchent pour lui confier une mission: infiltrer des réseaux de trafic d’armes, en achetant des armes pour les revendre. Il n’a alors qu’un seul acheteur, un dénommé Samyr.
« Toutes les livraisons d’armes faisaient l’objet d’une autorisation et d’une surveillance de la gendarmerie », explique Claude Hermant aux enquêteurs de la sous-direction antiterroriste (SDAT), le 15 décembre 2015.
« Les gendarmes n’ont pas fait leur boulot »
Un adjudant-chef a reconnu devant des policiers que Claude Hermant, actuellement en détention pour son implication présumée dans une affaire de trafic d’armes instruite à Lille, était l’une de ses sources. C’est donc un indic des gendarmes qui a fourni des armes à Amédy Coulibaly, lui permettant d’abattre cinq personnes. De quoi intriguer les enquêteurs, qui interrogent alors la femme de Claude Hermant.
Les gendarmes lillois ont-ils laissé des armes, dont celles fournies au jihadiste mort en janvier, infiltrer ses réseaux? Lors d’une audition sous le régime de la garde à vue d’Aurore Hermant, le 15 décembre 2015, les enquêteurs de la sous-direction antiterroriste lui demandent comment les armes qu’elle a achetées ont pu se retrouver entre les mains d’un terroriste.
« Les gendarmes n’ont pas fait leur boulot », répond la femme du trafiquant d’armes présumé, proche des milieux d’extrême droite du nord de la France.
Joints par BFMTV, les gendarmes n’ont pas souhaité réagir. Auraient-ils pu contrarier les plans d’Amédy Coulibaly? Que savaient-ils sur l’intermédiaire de Claude Hermant? Les réponses ont été classées secret-défense. Les juges qui instruisent le dossier des attentats de janvier ont demandé la déclassification de plusieurs documents.
Attentats de janvier: Une figure de l’extrême droite et ex-indic aurait fourni des armes à Amedy Coulibaly
TERRORISME D’après l’enquête, ces armes venues de Slovaquie, démilitarisées, étaient passées par un intermédiaire en Belgique…
- Clémence Apetogbor
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- Publié le 31.05.2016 à 09:37
- Mis à jour le 31.05.2016 à 12:23
L’étau se resserre autour de Claude Hermant, par qui seraient passées les armes utilitées par Amedy Coulibaly dans l’attaque de l’hyper casher de Vincennes.
Ce qu’affirme ce mardi BFMTV, s’appuyant sur l’interrogatoire d’Hermant mené par l’antiterrorisme en décembre dernier.
Des armes achetées par dizaines
Cette figure de l’extrême droite, en détention provisoire depuis fin janvier et mis en examen pour trafic d’armes en bandes organisées, raconte qu’à l’époque, il est un indicateur des gendarmes de la section de recherches de Lille. Il avait pour mission d’acheter des dizaines d’armes pour les revendre. Mais il n’a alors qu’un seul acheteur dénommé Samyr.
Des armes découvertes dans l’arsenal du terroriste avaient en effet été achetées parmi des dizaines d’autres par une société de la compagne d’Hermant, entre juillet et novembre 2014.
« Toutes les livraisons d’armes faisaient l’objet d’une autorisation et d’une surveillance de la gendarmerie », explique Claude Hermant aux enquêteurs de la sous-direction antiterroriste (SDAT), le 15 décembre 2015, toujours selon BFMTV.
« Les gendarmes n’ont pas fait leur boulot », assène quant à elle la femme du trafiquant d’armes présumé.
Un lourd passif
« Dans ce genre de trafic, il y a toujours un ou des intermédiaires. Claude Hermant ne connaissait pas forcément la destination finale des armes. Ca montrerait en tout cas la porosité entre certains milieux islamistes et du banditisme », indiquait une source citée par La Voix du Nord en mai 2015.D’après l’enquête, ces armes venues de Slovaquie, démilitarisées, étaient passées par un intermédiaire en Belgique avant d’être revendues à la société de la compagne d’Hermant. Les enquêteurs cherchent à savoir comment ces armes ont été remilitarisées.
Claude Hermant aurait remilitarisé depuis plusieurs années ces armes expédiées par conteneurs à Anvers ou Rotterdam par une entreprise slovène, AFG. Ce plombier de formation âgé de 52 ans a longtemps eu des liens avec les milieux barbouzards et l’extrême droite, rappelle La Voix du Nord.
Cet ancien barbouze au physique de catcheur (il aurait participé à un coup de force manqué au Congo) a notamment co-organisé une marche « identitaire » qui a rassemblé 500 militants d’extrême droite à Lille, en octobre 2011. Il y avait d’ailleurs invité Serge Ayoub, dont le mouvement « Troisième Voie » a été dissous en 2013.
Hermant « n’aurait jamais travaillé contre les intérêts de son pays »
>> A lire aussi : L’identitaire Claude Hermant en garde à vue à Lille pour trafic d’armes
Ancien champion de boxe thaï, passé par le DPS, le service de sécurité du FN dans les années 90, puis par la « Maison flamande », un lieu prisé des identitaires (extrême droite), Claude Hermant est un ancien volontaire dans une légion croate pendant la guerre en ex-Yougoslavie. Il affirme aussi avoir agi pour le compte de la DGSE en Afrique dans les années 90.
La Voix du Nord révèle également des courriels échangés entre Claude Hermant et la gendarmerie. « Mon client est un combattant, il n’aurait jamais travaillé contre les intérêts de son pays, explique son avocat, maître Maxime Moulin. Il entend laver son honneur ».
Le fournisseur d’armes présumé de Coulibaly se défend
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- Par Le Figaro.fr
- Mis à jour le 31/05/2016 à 10:02
- Publié le 31/05/2016 à 10:00
Il est soupçonné d’être le vendeur des armes qui ont tué les victimes de l’Hyper Cacher. Claude Hermant, un membre de la mouvance identitaire de Lille, est présenté depuis plusieurs semaines comme celui qui a fourni les armes utilisées par Amédy Coulibaly lors de son attaque de l’Hyper Cacher de Vincennes, par le biais d’un intermédiaire. Un fournisseur potentiel qui était aussi un informateur des gendarmes lillois.
Le nom de ce militant d’extrême-droite était déjà apparu au début du mois de mai, avec les révélations de La Voix du Nord. Cette fois, c’est BFMTV qui le cite de nouveau, mentionnant des déclarations qu’auraient faites Claude Hermant et sa femme lors de leur interrogatoire, en décembre.
D’après la chaîne, Claude Hermant a assuré que «toutes les livraisons d’armes faisaient l’objet d’une autorisation et d’une surveillance de la gendarmerie». Sa femme aurait de son côté ajouté que «les gendarmes n’ont pas fait leur boulot».
Les juges qui instruisent le dossier cherchent actuellement à savoir si la livraison d’armes effectuée par Claude Hermant était effectivement surveillée par les gendarmes et si ces derniers auraient été en mesure d’agir contre les plans de Coulibaly. Deux sources citées au début du mois par La Voix du Nord affirmaient en effet que Claude Hermant avait trafiqué ces armes «pour son propre compte, pas celui de la gendarmerie», qu’il mettrait en cause pour s’en sortir.
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» Une figure de l’extrême droite lilloise fournisseur d’armes présumé d’Amedy Coulibaly
Il explique être un indic de la gendarmerie
Hyper Cacher: Claude Hermant, figure de l’extrême-droite et fournisseur des armes d’Amedy Coulibaly
Publié le :
Mardi 31 Mai 2016 – 12:29
Dernière mise à jour :
Mardi 31 Mai 2016 – 13:02
Amedy Coulibaly, terroriste de l’Hyper Cacher, aurait acheté ses armes à un ex-mercenaire d’extrême droite, Claude Hermant. Lequel assure qu’il était un indicateur des gendarmes lillois et qu’il ne savait pas dans quelles mains les armes qu’il trafiquait devaient finir.
Claude Hermant est soupçonné d’avoir armé Amedy Coulibaly, l’auteur de la prise d’otages meurtrière de l’Hyper Cacher, porte de Vincennes.
C’est lui qui aurait armé le terroriste Amedy Coulibaly, le preneur d’otage de l’Hyper Cacher lors de attentats de Paris et responsable de la mort de quatre innocents. Claude Herman, figure de l’extrême-droite et ancien mercenaire est soupçonné d’être le trafiquant d’armes qui a fournit les armes et les munitions du djihadiste du 9 janvier.
Entendu par la police, il a expliqué, que six mois avant les attentats de janvier 2015, il avait acheté avec sa femme à une société slovaque les quatre pistolets Tokarev et les deux fusils d’assaut de type Kalachnikov qui seront retrouvés plus tard dans l’Hyper Cacher et dans la planque du terroriste. Cet ancien membre du service d’ordre du Front national aurait ainsi remilitarisé un grand nombre d’armes en provenance d’Europe de l’Est. Puis, il les aurait écoulées dans le milieu du grand banditisme à Lille mais aussi en Belgique.
Pour sa défense, Claude Hermant a assuré qu’à l’époque il était un indicateur des gendarmes de la section de recherches de Lille. Sa mission: acheter des dizaines d’armes pour les revendre. Il n’avait alors qu’un seul acheteur, un dénommé Samyr.
« Toutes les livraisons d’armes faisaient l’objet d’une autorisation et d’une surveillance de la gendarmerie« , a-t-il fait savoir aux enquêteurs de la sous-direction antiterroriste (SDAT), le 15 décembre 2015, selon BFMTV. « Les gendarmes n’ont pas fait leur boulot« , a asséné quant à elle la femme du trafiquant d’armes présumé.
« Dans ce genre de trafic, il y a toujours un ou des intermédiaires. Claude Hermant ne connaissait pas forcément la destination finale des armes. Ca montrerait en tout cas la porosité entre certains milieux islamistes et du banditisme« , indiquait une source citée par La Voix du Nord en mai 2015.
Toujours selon BFMTV, son statut d’indic aurait été confirmé par un adjudant-chef.
Les juges qui instruisent le dossier cherchent actuellement à savoir si la livraison d’armes effectuée par Claude Hermant était effectivement surveillée par les gendarmes et si ces derniers auraient pu, en suivant la piste des armes, empêcher Amedy Coulibaly de commettre son attaque et de tuer quatre personnes.
Auteur : La rédaction de FranceSoir.fr
Quatre services de sécurité connaissaient les fournisseurs d’armes de Coulibaly
Un nouveau trafiquant présumé, Antoine Denevi, a été interpellé le 13 avril à Malaga après avoir dénoncé son réseau en juin 2014. Huit mois avant l’attaque de l’HyperCacher de Vincennes, la PJ lilloise et la DCRI suivaient donc la filière de remilitarisation d’armes slovaques utilisées par Coulibaly. L’ancien militaire Claude Hermant informait de son côté la gendarmerie et les douanes.
« Tiens tant que j’y pense, est-ce que tu pourrais demander à Pierre, s’il peut, de regarder si je ne suis pas recherché en France stp ? » En juin 2015, via cet échange sur messagerie, Antoine Denevi, 27 ans, ancien hooligan, ex-responsable pour le Nord-Pas-de-Calais de l’organisation dissoute Troisième voie, cherchait à savoir s’il était à l’abri. Il s’était installé à Malaga, en Espagne, après avoir dénoncé à la police les activités d’un réseau de vente d’armes remilitarisées auquel il appartenait. Ce réseau avait, sans le savoir, armé Amedy Coulibaly fin 2014. « T’as des soucis ? » lui demande-t-on en réponse. « Bah normalement je suis passé entre les mailles du filet mais je préfère être sûr », répond-il.
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http://www.parismatch.com/Actu/Societe/L-attaque-du-Bataclan-aurait-pu-etre-empechee-917941
Selon les victimes de l’attentat du Caire
L’attaque du Bataclan aurait pu être empêchée
Paris Match | Publié le 22/02/2016 à 22h15 |Mis à jour le 25/02/2016 à 15h17
Pour les familles de victimes qui ont lundi rendu hommage à Cécile Vannier, tuée dans l’attentat du Caire de 2009, une enquête plus rigoureuse aurait permis d’empêcher l’attentat contre le Bataclan.
« Pourquoi ce sont encore aujourd’hui les parents qui mènent l’enquête? » Sept ans après l’attentat du Caire de 2009, c’est la mère d’une victime qui s’interroge lors d’une conférence de presse organisée ce lundi par Me Antoine Casubolo Ferro, avocat de l’Association française des victimes du terrorisme (AFVT), avec des familles ainsi que leurs avocats. Le 22 février 2009, une bombe explosait à proximité d’un groupe de lycéens français près d’une mosquée, tuant Cécile Vannier, 17 ans, et blessant 24 personnes dont 17 Français. Aujourd’hui, l’hommage rendu à la jeune fille ne ressemble pas aux précédents. »L’hommage de cette année résonne encore plus fort car quelques mois auparavant, il y a eu les attentats du 13 novembre 2015. Le soir du 13 novembre, un nom en particulier a résonné immédiatement dans nos têtes: Bataclan. C’était annoncé, c’est arrivé », explique devant la salle remplie de journalistes, la mère de Cécile Vannier. « Depuis 2010, les autorités compétentes ont été informées des risques d’attentat contre cette salle de spectacle. Pire encore, quelques noms de terroristes djihadistes qui défilent sur nos écrans sont connus dans notre dossier d’instruction [ndlr: celui de l'attentat du Caire]« . Il nous paraît évident que le renseignement a été nettement privilégié au détriment du judiciaire », poursuit-elle avant de passer la parole à d’autres mères de victimes et aux avocats. Devant le silence qui entoure leurs questions depuis 2009, ces familles ont étudié l’instruction judiciaire du Caire. Et relevé des liens entre l’attentat en Egypte et ceux de Paris, en passant par les tueries de Mohamed Merah en 2012.
Un projet d’attentat contre le Bataclan dès 2010
Alors que les circonstances de l’attaque qui a touché les 54 lycéens n’ont jamais été élucidées, les familles appellent aujourd’hui la justice à reconsidérer l’enquête sur Le Caire à la lumière des investigations sur les attentats du 13 novembre 2015. Elles n’ont jamais cru à la « thèse simpliste » que les juges et la DCRI ont avancée dès 2010: « Un attentat aveugle commis sur un lieu très fréquenté. » Elles s’interrogent sur le rôle d’un Belge, Farouk Ben Abbes, interpellé au début de l’enquête puis mis hors de cause, alors qu’il fréquentait assidument au Caire, Fabien Clain, celui-là même qui a revendiqué les massacres du 13 novembre. « Elles ne comprennent pas comment ce djihadiste a pu bénéficier d’un non-lieu, en 2012, alors qu’il était interpellé en raison de son implication dans un projet d’attentat contre le Bataclan dès 2010. « Une totale stupeur encore aujourd’hui », explique l’une des mères. Elles appellent des réponses à leurs questions. « Pourquoi Farouk ben Abbes n’a-t-il pas été mis en examen dans les dossiers du Caire? S’agit-il seulement de négligences? A qui profite cette étrange indulgence judiciaire? »
Me Morice « C’est une Bérézina de l’Etat face au risque, considérable, terroriste »
La vision « transversale » des avocats, aujourd’hui, sur les dossiers du Caire, du Bataclan, et de Mohamed Merah fait émerger des liens. « Notre démarche est totalement indépendante et ce que nous dénonçons est très grave », explique Me Morice, l’avocat de la famille de Cécile Vannier, qui pointe des dysfonctionnements majeurs à la fois des services de police, des services de renseignement et de l’autorité judiciaire. « Qu’a-t-il été fait en terme de protection du Bataclan alors qu’on savait qu’un projet d’attentat était clairement identifié depuis 2009? (…) C’est une bérézina de l’Etat face au risque, considérable, terroriste », conclut le juriste.
Me Holleaux: « Il est grand temps que l’appareil judiciaire fasse son examen de conscience »
Avec les attentats de novembre, les familles ont identifié des liens avec l’instruction du Caire. Les avocats n’avaient plus accès au dossier sur le projet de 2009 d’attentat contre le Bataclan, parce que dissocié de la procédure du Caire, mais aujourd’hui des informations ont filtré. « Nous sommes à un tournant avec les attentats du 13 novembre. Aujourd’hui, il y a 2000 victimes, en comptant les parents. Il serait temps que les instances de l’Etat se rendent compte qu’elles ne pourront pas avoir avec ces 2000 personnes, l’attitude qu’elles ont eue avec les 54 familles, depuis 2009. Il est grand temps que l’appareil judiciaire fasse son examen de conscience et admette que les victimes ont une parole pertinente, qui fait avancer non seulement l’enquête mais la démocratie », explique Me Holleaux.
Alors que l’avocat de la famille de Cécile Vannier a demandé au juge d’instruction que soit versée à l’enquête des attentats de novembre, la procédure sur l’attentat du Caire, complétée de celle du projet d’attaque du Bataclan, les familles sont aujourd’hui convaincues que le pire aurait pu être évité si l’enquête avait été menée avec « rigueur et transparence », par la justice et pas seulement le renseignement: « Les commanditaires des attentats du 13 novembre auraient pu être empêchés de nuire. »