Comme un écho à l’affaire Neyret…

Evidemment, je copie toujours beaucoup, mais n’oublie jamais de citer mes sources et les mets ainsi en valeur au lieu de les plagier.

De ce fait, personne ne s’est jamais plaint, hormis, bien entendu, le malade mental extrêmement dangereux Pascal Edouard Cyprien Luraghi.

Vous trouverez donc entièrement reproduit ci-dessous un article très intéressant d’un des auteurs les plus prolifiques d’Agoravox, un site n’usant nulle part du fameux signe Copyright que le violeur Pascal Edouard Cyprien Luraghi se permet d’apposer même sur les photographies qu’il me vole.

 

http://www.liberation.fr/france/2016/05/22/comme-un-echo-a-l-affaire-neyret_1454415

Comme un écho à l’affaire Neyret

Par Emmanuel Fansten — 22 mai 2016 à 18:41
  • Comme un écho à l’affaire Neyret

Les similitudes sont nombreuses entre l’ancien patron des Stups, François Thierry, et Michel Neyret, l’ex-star de la PJ lyonnaise actuellement jugé à Paris pour «corruption», «trafic de stupéfiants» et «association de malfaiteurs». Même réputation de grand flic, même amour des belles affaires, même culture du résultat, même gestion tumultueuse des indics. Mais les deux hommes ont un autre point commun : à force de flirter avec la ligne jaune, l’un comme l’autre ont fini par incarner un système malade et des méthodes devenues inacceptables.

Ironie du calendrier : la représentante du parquet de Paris, Annabelle Philippe, doit requérir ce lundi contre Michel Neyret. Et elle risque de taper fort sur le commissaire déchu, tant ses remarques cinglantes sur certaines méthodes policières ont fusé tout au long du procès. De Michel Neyret à François Thierry, c’est la même question qui est posée à la justice : s’agit-il de la dérive d’un homme ou bien de la déliquescence d’un système ?

Emmanuel Fansten

 

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/qui-a-detourne-l-enquete-sur-merah-131543

Qui a détourné l’enquête sur Merah et pourquoi ?

par morice
vendredi 1er mars 2013

 

Les informations passent, et les fantômes ressurgissent. Celui de Mohamed Merah n’en pas encore fini de squatter les journaux. Avec cette semaine une énième bombe, que n’a pas relevé la presse classique encore une fois, pourrait-on dire. C’est cette fois un jeune homme qui retient notre attention, ou plutôt les traces qu’il a laissées le long de la trajectoire abracadabrantesque de Mohamed Merah, dont le frère aîné reste en prison tant les charges se sont accumulées sur lui ces derniers mois. La presse vient en effet de passer à côté non pas d’un événement, mais de l’historique même de cet événement, tel qu’il a été décrit dans les journaux. Souvenez-vous donc, c’était le 29 mars 2012, et tous les journaux avaient présenté au mot près la même version d’une découverte exceptionnelle, devenue anodine par la seule grâce du communiqué émanant de « sources policières ». Qui, ce jour-là, a tenté de bloquer de façon manifeste la progression de l’enquête ? Doit-on y voir dans cette évidente manipultion des médias la mainmise, à nouveau, d’un Squarcini, l’ami fidèle du président Sarkozy ? Nous sommes alors à sept jours à peine après le décès de Mohamed Merah, et la diffusion de l’annonce classée laissait alors le temps à des complicités de jouer les filles de l’air ! Qui donc à cherché à soustraire les preuves d’une activité ciminelle, car c’est bien ce qu’on découvre aujourd’hui ?

Comme un écho à l'affaire Neyret... dans Attentats Clio-Mohamed-Merah-Aude-df26dCette découverte exceptionnelle, c’était celle d’un véhicule, le 28 mars 2012 au soir. Une Clio, grise, retrouvé à Saint-Papoul, localité située à 57 km de Toulouse (à moins d’une demi-heure de route, donc). Le véhicule au flanc droit abîmé s’était vite vu encadré par deux voitures de la police, des gendarmes la protégeant des regards indiscrets et des enquêteurs commençant tout de suite à l’examiner avec beaucoup de circonspection. Il s’agissait surtout de ne pas détruire des preuves, dont surtout des preuves ADN. Qui ont fini par parler… près d’un an après… mais pour un autre véhicule similaire ! En révélant que la voiture incriminée avait bien un rapport direct avec l’affaire, contrairement à ce qu’on a fait dire le 29 mars, au lendemain même de sa découverte. Un empressement aujourd’hui plus que suspect à faire de ce qui aurait pu accélérer grandement l’enquête un événement n’ayant plus aucun rapport avec les faits. Il y a matière là, aujourd’hui, à accuser sans détours les personnes qui ont tout fait pour qu’on ne s’intéresse pas aussi vite, disons, aux diverses zones d’ombre entourant la mort de Merah, et les circonstances ahurissantes de ses virées nocturnes dans Toulouse et dans les environs alors qu’il était cerné de toutes part par la police.

Relisons la presse la plus proche, alors pas encore déstabilisée par le communiqué de la police. Un article mis en ligne de bon matin le lendemain de la découverte,« PUBLIÉ LE 29/03/2012 07:36″ pouvait-on encore lire dans la Dépêche. Pour le journal régional, il n’y a pas de doute, on tenait là avec cette voiture embarquant des preuves, un élément très important de l’enquête : « l’enquête sur l’affaire des tueries de Toulouse et Montauban a conduit, hier en fin de journée, des policiers dans un petit village de l’Aude. Au cours d’une patrouille, les gendarmes de Castelnaudary ont en effet découvert une voiture stationnée depuis plusieurs jours au cœur du village de Saint-Papoul et qui pourrait être liée à l’affaire Merah. Plusieurs habitants affirment que le véhicule était stationné depuis au moins une semaine. A-t-il pu être abandonné sur place par Mohamed Merah, tué le jeudi 22 mars à Toulouse après plus de 30 heures de siège par la police ? Selon une source proche de l’enquête, le propriétaire de cette Renault Clio de couleur grise immatriculée dans la Haute-Garonne aurait été identifié et pourrait « appartenir à un locataire du même immeuble que celui de Mohammed Merah », situé rue Sergent-Vigné à Toulouse. À l’intérieur, les enquêteurs auraient découverts un casque de motard ainsi que des éléments de carrosserie d’un Yamaha T Max,  enlevement-9b91c dans Corruptionla même marque que le puissant scooter employé par Mohamed Merah pour assassiner trois enfants, un enseignant juifs et trois parachutistes entre le 11 et le 19 mars. Reste à déterminer si ces objets sont effectivement liés à l’affaire Merah. Ces découvertes pourraient en tout cas expliquer pourquoi un scooter de couleurs différentes était apparu sur les trois scènes de crime, si le carénage a été modifié. Elles pourraient surtout contribuer, si elles sont confirmées, à accréditer la thèse d’un troisième homme lié à Mohamed Merah et à son frère Abdelkader. S’agit-il du complice qui aurait posté les vidéos des assassinats à la chaîne Al-Jazeera ? Bien des questions demeurent. Hier, la voiture, placée sous scellés, a été embarquée par les policiers pour des investigations plus poussées ». Même TF1 s’y collera dans sa matinale de LCI, évoquant elle aussi le rôle d’un « 3eme homme » lié à cette Clio. Voilà qui était tout le contaire de la thèse officielle clamée par Bernard Squarcini, celle du « loup solitaire » à laquelle plus personne ne peut croire désormais. Au moment même où la télévision en parlait, la voiture, découverte la veille au soir, était déjà promptement enlevée par une dépanneuse, toujours sous le regard de la Police, présente sur place vec ses voitures depuis la découverte du véhicule. L’homme aurait habité « dans la même rue » ou même « le même immeuble » que Mohamed Merah, avait-on appris. Bigre, l’étau sur un groupuscule actif se resserait sévèrement, tout à coup ! Le loup vivait en meute !

scooter-merah-cb287 dans CrimeLa voiture aurait donc contenu des éléments vitaux pour les besoins de l’enquête : ceux du recarossage express du scooter noir devenu blanc à certains endroits, un changement effectué par Merah lui-même, grâce à ses dons de carossier, dans son appartement (on y retrouvera sa ponceuse, visible dans less vidéos), afin de brouiller les pistes lors des assassinats. Le casque du tueur également, dont des prélevements de cheveux auraient pu montrer qu’il s’agissait bien de celui de Merah et non de celui d’un complice, éliminant ainsi les suspicions sur un autre responsable possible pour les tirs meurtriers. On était dans le cas de figure des attaques : casque noir et scooter noirs pour les premières attaques, casque blanc et parements blancs sur le scooter pour l’attaque de l’école. Pourquoi donc a-t-on cherché à fescamoter aussi vite cet élément vital de l’enquête ? Car dès l’annonce faite, les rédactions recevaient tous le même texte : cette voiture, selon la police, n’avait rien à voir avec l’affaire Merah. On ne savait pas les résultats des tests génétiques si prompts !

merah_voiture_grise-f1c9d dans FolieL’étau resserré repartait aussitôt en quenouille ! Que cherchait-on donc à faire en affirmant, comme ici dans l’Express, que la voiture de Saint-Papoul, (et son contenu) n’avaient aucun rapport avec Merah ? Qu’il avait agît seul, tout bonnement :  »dans ses négociations avec les policiers quand il était retranché chez lui avant d’être tué par les hommes du Raid, Mohamed Merah avait indiqué où retrouver le scooter, volé début mars. Mais la découverte faite à Saint-Papoul pourrait expliquer pourquoi un scooter de couleurs différentes était apparu sur les trois scènes de crime, si le carénage a été modifié »avait écrit l’Express, le 29 ; mais à 16H30. Or la voiture laissée depuis une semaine dans la rue ne pouvait avoir été conduite par Merah, qui aurait dû rentrer à pied chez lui, ou aurait dû être ramené… par un complice. On a donc tenté de briser au plus vite la thèse du (troisième complice, le frère ayant été rapidement identifié), pour rendre concordante celle du « loup solitaire » si chère à Bernard Squarcini : la méthode employée ressemble aujourd’hui à de la dissimulation de preuves (où sont donc passés le casque et les morceaux de carosserie de scooter, que la presse devrait demander aujourd’hui à voir !). Comble de la manipulation, cet escamotage, on l’a fait, le même jour où Abdelkader avait avoué aux juges la présence d’un troisième homme !!! Les morceaux de scooter ramassés dans la Clio, il était facile de démontrer qu’ils faisaient bien partie du véhicule de la seconde attaque contre les trois miltaires, et non de celui de l’école ! Quant au casque « sombre », on n’en a plus jamais entendu parler…

Car c’est cela qui sidère aujourd’hui : on a cherché à minimiser une information cruciale, le jour-même où la thèse policière martelée de l’homme agissant seul venait d’être mise à mal par un des principaux témoins des tueries, le frère de Mohamed Merah en personne ! « Au cours de son audition, Abdelkader Merah a encore relaté que Mohamed, 23 ans, était sorti précipitamment de la voiture dans laquelle ils se trouvaient tous les trois, avant d’aller voler un scooter T-Max, stationné sur la voie publique. Hier, un nouvel élément a été découvert : une Renault Clio blanche, volée alors qu’elle était garée à Toulouse dans une rue proche du domicile de Mohamed Merah, a été retrouvée à Saint-Papoul (Aude), une commune entre Carcassonne et Castelnaudary, à une centaine de kilomètres au sud de la Ville rose. Dans cette voiture, mal stationnée et abandonnée depuis quelques jours, les gendarmes ont retrouvé un carénage de scooter T-Max et un casque sombre » : le Parisien ayant « naturellement » relié les deux affaires. Un vrai gang des Clio, que cette équipe Merah ! Avec un léger doute cependant : était elle blanche, cette voiture, ou grise, comme le laissaient entrevoir des clichés pris à la tombée de la nuit ? Grise, plutôt, pourra-t-on confirmer à l’examen. En tout cas elle avait été…volée » dans une rue proche du domicile de Mohamed Merah ». De tels inconditionnels de la Clio, dans ce gang, je vous dis, c’est Ghosn qui devrait être content !

panneau-saint-papoul-c9bb2 dans PerversitéEt ce d’autant plus que la presse, le soir même, avait déjà localisé le propriétaire de la Clio de Saint-Papoul, qui n’aurait donc pas été volée : « Thibault Malandrin, qui se trouvait à quelques kms de la voiture, a ainsi rapporté qu’il s’agit d’une voiture grise, immatriculée en Haute-Garonne. Elle appartient à une personne vivant dans l’immeuble de Mohamed Merah. Le carénage, lui, correspond au modèle Yamaha utilisé lors des tueries ».  Immeuble ou même rue, selon les divers témoignages recueillis alors : en tout cas elle n’était déjà plus « volée ». Sachant que l’un des 11,43 de Merah, celui qui avait servi à tuer avait été retrouvé dans une autre Clio qu’il louait à celui qui a été quelque temps son…. co-locataire, gérant d’une entreprise de voitures de location, on est à même de penser qu’il s’agît du même individu, celui qui possédait aussi un ordinateur dernier cri, un Mac Air portable, pour poster des photos d’un Mohamed et lui se rendant à la neige, faire du ski… Le troisième homme que je vous avais déjà décrit ici : « des ordinateurs, on en a croisé d’autres depuis dans l’enquête : le 26 mars, Le Point en avait retrouvé un beau spécimen : un Mac Book Air, dernier cri, pas moins,… avec dedans des photos de Mohamed Mérah en train de faire du ski à Genêve !  »Coiffé d’un bonnet « rasta », il fait du ski dans une station du Jura proche de la frontière suisse. Un mois avant les attentats de Toulouse et de Montauban commis par « le tueur fou au scooter », Mohamed Merah se trouvait dans la petite station des Rousses avec deux amis, les 9 et 10 février 2012. Les dates sont celles des photos et des vidéos enregistrées sur le disque dur d’un ordinateur portable Mac Book Air. Les images ont été prises avec un iPhone par un « caïd » de la cité des Izards, colocataire occasionnel de l’appartement du 17, rue du Sergent-Vigné. Fin collier de barbe et petite moustache à la mongole, l’homme d’une trentaine d’années souhaite rester anonyme et s’attend à être interpellé par la police à tout moment ». Des images vues par les journalistes du Point, mais jamais diffusées à ce jour. Dans cette affaire, les journalistes ont découvert davantage que les policiers ont pu en montrer !

On aurait donc menti, et sur toute la ligne, ce qu’on constate en relisant les documents de l’époque (en date du 29 mars) diffusés par la police et repris par la presse, redonnés ici tels quels : « cette Clio appartenait auparavant à un individu alors domicilié à Toulouse près du lieu de domicile du tueur au scooter, a indiqué jeudi la source judiciaire. Cet ancien propriétaire, qui n’habite plus aujourd’hui en Haute-Garonne, a vendu le véhicule en septembre 2011 à l’état d’épave à un acheteur vivant à Saint-Papoul. Ce nouveau propriétaire a par la suite entreposé dans l’épave des pièces usagées de son propre deux-roues, a indiqué la source judiciaire ». Qui a bien pu inventer cette version en forme de fable d’un véhicule-épave ne roulant plus ? Comment était-elle en ce cas apparue dans la rue aux alentours du 20 mars ? Une version qui minimise la présence des carénages de scooter de même type , ce qui représente un hasard plutôt extraordinaire : le TMax ce n’est pas une mobylette Peugeot à ce que je sache, même s’il c’est plutôt bien vendu en France (ou le modèle le plus volé) ! Un véhicule qui a circulé auparavant, mais n’a plus bougé… après l’assaut mené contre Merah, autre curieux hasard ! Si l’on prend tous les critères ensemble, il devient au contraire miraculeux que ce véhicule n’ait pas pu avoir de liens avec l’affaire ! Qui donc a pu envoyer ce communiqué qui sera repris dans tous les journaux le lendemain, pour titrer que l’histoire de la Clio n’était résolument qu’une « fausse piste »  ??? Les juges en charge de l’affaire Merah devraient aujourd’hui enquêter sur l’origine de cet envoi massif de… désinformation !

megane-46f53-2-8cdd9 dans PolitiqueMenti, ou caché un bon nombre d’autres informations, comme celles dévoilées en novembre dernier seulement : « un énigmatique personnage au teint cuivré habillé en jean et tee-shirt blanc a été filmé à la sortie de chez Mohamed Merah lui aussi vêtu de blanc, juste avant son départ au Pakistan l’été 2011. Mais selon nos informations, ces photos de vidéo-surveillance de la DCRI n’ont jamais été remises à la justice ou ont été « noircies » car classées secret défense. Inédit aussi, l’ADN supposé du « 3ème homme » ayant volé le scooter T.Max avec les frères Merah a été découvert mais reste non-identifié à ce jour. Quant aux responsabilités éventuelles de son frère aîné Abdelkader mis en examen et emprisonné pour complicité des sept assassinats commis par son cadet, elles ne sont guère plus étayées qu’il y a sept mois. Enfin, trois jeunes sous-locataires du jihadistes, qui leur a prêté son appartement à Toulouse pendant ses voyages, n’ont toujours pas été entendus par les juges d’instruction ». A noter qu l’ADN de l’homme ayant volé le scooter, avec Abdelkader était donc connu depuis plusieurs mois… sans avoir réussi à découvrir à qui il appartenait ? Et que cet ADN avait bien été prélevé dans une des deux Clio concernées (pour mémoire, la Laguna garée par Merah (ici du haschich dissimulé dans une calandre de Laguna) en bas de chez lui avait été ouverte à l’explosif, révélant un arsenal complet dont un fusil à pompe dont le forcené ne s’était pas équipé, alors qu’on a démontré qu’il avait réussi à sortir de ce véhicule et rentrer chez lui par les garages sans que les policiers chargés de le surveiller ne le voient !

Ce « mystérieux » coloc’, le magazine le Point avait dégotté qui il était, pourtant. Un magazine qui nous donnait alors d’autres éléments importants sur la structure même des relations de Mohamed Merah, et qui pourraient aussi lever certains mystères. Comme je vous l’ai dit ici également : « ces deux voitures de location, une Mégane et une Clio, contenant ses armes, étaient celles de la société créée par …. son colocataire, une autre belle découverte des journalistes du Point  : « j’ai souvent dormi chez lui », raconte l’homme qui se présente comme « rangé des voitures », créateur d’une société de location de véhicules sous le nouveau régime d’auto-entrepreneur. Serait-ce lui qui louait à son jeune protégé (1 000 euros par mois, selon la police) la Mégane et la Clio dans lesquelles les enquêteurs ont retrouvé tout un arsenal, dont l’arme (colt 45 de calibre 11,43) qui aurait servi aux trois attaques à scooter de Toulouse et de Montauban. « Il aimait jouer au Call of Duty sur sa PlayStation », confie le colocataire du 17, rue du Sergent-Vigné. » Un sacré numéro, celui-là, qui se faisait héberger et payer 1000 euros par mois par Merah, dont les ressources déclarées n’atteignaient pas ce montant, loin de là !!! Les voyages en go-fast semblant lui avoir permis de tenir un train de vie ! En février, le colocataire est encore là, visiblement : les meurtres on lieu en mars. Le colocataire a très bien pu être celui qui a sorti l’ordinateur sur lequel Mohamed faisait ces vidéos. » Le même qui avait été chargé d’éloigner les morceaux de scooter en Clio grise… et de revenir avec… une autre voiture ou un autre complice : on est à quatre là, désormais et non plus à trois… la meute s’agrandit !

Car aujourd’hui, on dit en effet exactement le contraire de ce qui a été dit par Squarcini, en reliant la seconde Clio, dans laquelle des traces d’ADN ont enfin parlé sur des billets de banque imprégnés de traces génétiques (c’est con de recompter avec le doigt mouillé les billets !), au même personnage : « Selon des informations recueillies par 20 Minutes, un individu, qui « a gravité dans l’environnement de Mohamed Merah », a été interpellé ce mardi matin par des policiers de la direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) à Toulouse (Haute-Garonne). Il a été arrêté à son domicile, où 20.000 € en numéraire ainsi que de la cocaïne et du cannabis ont été saisis. Cet individu est décrit comme un « trafiquant de drogue » par une source policière, qui émet toutefois des réserves quant à son « implication directe » dans les meurtres de Merah. D’après les informations de 20 Minutes, ses empreintes génétiques auraient été prélevées sur des billets de banque saisis dans la Clio du tueur stationnée à proximité de son domicile, rue Sergent-Vigné, dans le quartier de la Côte Pavée à Toulouse… » Stationnée ou dans un box ? N’est-on pas en train à nouveau de mélanger plusieurs choses ? C’est la Laguna qui est restée dehors, une voiture louée passée à l’explosif par la police, la Clio étant dans un box fermé.

merah_filme_par_la_police-4646fCelle-là et non pas cette fameuse Clio (la troisième en ce cas si on compte celle de Saint-Papoul) découverte dans un box avec à côté ce fort étrange carton… décrit par les deux journalistes Eric Pelletier et de Jean-Marie Pontaut dans leur ouvrage : « que faisait cette petite carte de visite, pliée en deux, sur le sol du box de l’avenue de Grande-Bretagne ? Le parking souterrain où l’assassin cachait son scooter est un endroit où l’on ne s’attend pas à trouver les coordonnées d’un collègue chargé de la protection… du chef de l’Etat. Sur le morceau de bristol figurent pourtant une identité, un numéro direct au palais de l’Elysée, ainsi que la mention d’un service : le GSPR (Groupe de sécurité de la présidence de la République) ». Si c’est la Clio de Merah, c’est celle du box et non une autre laissée à l’extérieur comme on l’afffirme aujourd’hui ! Décidément, le petit modèle de Renault, où les garages où on le trouvait, est bien l’une des clès de l’affaire Merah ! A noter que les billets (et une partie de la drogue sans doute) ont été saisis dans une voiture : c’est le coup classique chez les trafiquants de ne laisser que le minimum dans leur appart’ et de tout gérer à partir de leur sacré-sainte voiture : à Tourcoing, les dealers de mon quartier font de même et vendent la drogue le soir en faisant des appels de phares codés. Ici, on ne les voit jamais du vendredi soir au dimanche soir : ils partent s’approvisionner (en Hollande ?), et rangent consciencieusement le coffre de leur voiture, ou tripatouiilent le capot avant pendant 10 minutes sans mettre d’huile ou d’eau… sous les yeux de tout le quartier ! Voilà donc aujourd’hui que l’autre Clio, n’ayant aucun rapport avec l’affaire sous l’ère Guéant-Squarcini en mars 2012 pourrait se révéler une voiture liée étroitement à Mohamed Merah en février 2013 !!! Un Merah dealer, avec son coloc qui comptait les biftons… et une police ayant installé une caméra de surveillance en face durant des mois (1200 heures d’enregistement !) sans s’apercevoir au moins du trafic de drogue, à défaut d’y discerner un terrorisme ? Une police qui avoue aujourd’hui avoir filmé la visite d’un mentor jijadiste accompagnant Merah avant son départ pour l’Afghanistan ? Et qui ne l’aurait pas intercepté au départ de son avion ? Une police qui met presqu’un an pour trouver des traces génétiques sur des éléments d’enquête ? Un an pour dire qu’effectivement des individus sont montés dans la voiture de Merah… et même pas une journée pour dire que des pièces d’un scooter n’avaient jamais été touchés par les doigts de ce même Merah ?

merah_neyret-df00fUn Mohamed Merah, rappelons-le aussi, qui effectuait des raids de go-fast d’Espagne (chargé de cocaïne et de cannabis) lors de ses week-ends, ou allait se promener l’été au pays de l’héroïne (l’Afghanistan). Des voyages qu’il n’effectuait pas vraiment… en Clio Renault ! Mais enfin, pourrait-on se dire, ce n’est pas normal que Merah ait pu aussi facilement circuler ainsi en revenant d’Espagne à fond la caisse : le circuit des go-fast était très bien surveillé, puisque c’était un super-flic qui s’en occupait, paraît-il, du moins c’est ce que j’avais cru ou entendu. Michel Neyret, il s’appelait. Le héros d’un épisode de « zone interdite ».

Morice, il va falloir qu’on t’explique d’autres choses, là… sur la police !


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Trafic d’armes nordiste : Antoine Denevi a été placé en détention provisoire

Il avait été arrêté en Espagne le 12 avril dernier :

http://petitcoucou.unblog.fr/2016/04/18/affaire-de-trafic-darmes-de-claude-hermant-un-francais-arrete-en-espagne-bientot-remis-aux-autorites-francaises/

Rien de neuf à propos de l’affaire Claude Hermant depuis la mise en examen et l’incarcération d’Antoine Denevi fin avril.

 

http://www.franceinfo.fr/fil-info/article/espagne-un-presume-trafiquant-d-armes-francais-remis-la-france-785209

Espagne : un présumé trafiquant d’armes français remis à la France

 

par Rédaction de France Info mardi 26 avril 2016 16:27

 

La police espagnole a livré mardi matin à la France Antoine Denevi, un ressortissant français arrêté le 12 avril dernier à Malaga, soupçonné d’être impliqué dans un trafic d’armes entre la France et l’Espagne, a annoncé ce mardi le ministère de l’Intérieur espagnol.

L’homme âgé de 26 ans a été remis aux responsables du service français chargé des transfèrements et des extraditions à l’aéroport Adolfo Suarez de Madrid-Barajas, d’où il a été ramené sur le territoire français.

Antoine Denevi sera présenté au juge d’instruction lillois chargé du dossier mercredi matin, a précisé une source judiciaire à France Info. Ce sont ses liens avec Claude Hermant, un Lillois proche des milieux identitaires, qui intéressent les enquêteurs de la JIRS de Lille. Claude Hermant a été un moment suspecté d’avoir fourni à Amedy Coulibaly les armes utilisées en janvier 2015 dans les attaques terroristes de Montrouge et de l’Hyper Cacher.

Le ministère de l’Intérieur espagnol a indiqué que Denevi avait fui la France peu de temps après ces attentats pour échapper aux poursuites judiciaires lancées contre lui. Il s’était réfugié à Malaga. L’enquête a également permis d’établir des contacts entre le trafiquant d’armes présumé et des individus d’origine serbe qui pourraient lui avoir donné accès aux armes et munitions incriminées.

par Rédaction de France Info mardi 26 avril 2016 16:27

 

 

http://www.lavoixdunord.fr/region/lille-antoine-denevi-place-en-detention-provisoire-dans-ia19b0n3477654

Lille : Antoine Denevi placé en détention provisoire dans l’affaire Hermant

 

Publié le 29/04/2016

B. DU.

Soupçonné de trafic d’armes, Antoine Denevi, 27 ans, a été transféré d’Espagne en France mardi. Présenté mercredi au juge lillois chargé du dossier, il a été mis en examen et placé en détention provisoire.

 

d-20160413-G745GR 2016-04-13 22:24:14

 

 

Antoine Denevi, 27 ans, était recherché par la justice française dans le cadre du trafic d’armes présumé de Claude Hermant. Visé par un mandat d’arrêt européen, le jeune homme, originaire du Pas-de-Calais, avait été arrêté le 13 avril par la police espagnole à Malaga (Andalousie). Il a été transféré mardi en France. Présenté mercredi au juge lillois chargé du dossier, il a été mis en examen et placé en détention provisoire.

Selon un proche de l’enquête, « Antoine Denevi apparaît dans une branche de l’affaire Hermant, mais pas celle liée au terrorisme. » Des armes utilisées par Amédy Coulibaly, le tueur de l’Hyper Cacher à Paris, en janvier 2015, auraient transité par Claude Hermant. Ce dernier, ex-figure de la mouvance identitaire régionale, est en détention provisoire depuis janvier 2015. Antoine Denevi est un ancien employé d’une friterie lilloise gérée par le couple Hermant.

 

http://france3-regions.francetvinfo.fr/nord-pas-de-calais/nord/lille/le-nordiste-arrete-en-espagne-mis-en-examen-lille-pour-trafic-d-armes-987082.html

Le Nordiste arrêté en Espagne mis en examen à Lille pour trafic d’armes

 

Le trafiquant d’armes nordiste arrêté le 13 avril dans le sud de l’Espagne a été mis en examen à Lille et placé en détention provisoire.

  • avec AFP
  • Publié le 30 avril 2016 à 10:45

Le suspect Antoine Denevi a été arrêté à Rincón de la Victoria, une station balnéaire proche de Malaga (Espagne) © DR© DR Le suspect Antoine Denevi a été arrêté à Rincón de la Victoria, une station balnéaire proche de Malaga (Espagne)

Visé par un mandat d’arrêt européen émis par la France, Antoine Denevi, 27 ans, a été mis en examen vendredi pour trafic d’armes et d’explosifs. Transféré mardi en France et présenté mercredi à un juge lillois, il avait été arrêté par la police espagnole le 13 avril dans une petite station balnéaire de la province espagnole de Malaga en Andalousie.

Originaire du Pas-de-Calais, il avait été présenté par les autorités espagnoles comme le responsable d’un réseau ayant approvisionné en armes Amédy Coulibaly, l’auteur de la tuerie de l’« Hyper Cacher” en janvier 2015. Une version rapidement démentie par des sources françaises. Vendredi, le parquet de Lille sollicité par l’AFP n’a pas davantage constaté de lien.

(traduction) Voici le détenu qui aurait contribué à fournir des armes au terroriste Amédy Coulibaly pour les attenats de Paris.

Règlement de comptes entre trafiquants d’armes

Son interrogatoire en garde à vue a notamment porté sur son lien avec Claude Hermant, un présumé trafiquant lillois arrêté sur des soupçons de vente d’armes à Amédy Coulibaly, puis relâché. « Les deux hommes sont fâchés et règlent leurs comptes », a commenté le parquet de Lille.

Amédy Coulibaly était l’un des complices des frères Kouachi, auteurs de l’attaque menée à Paris contre le siège de l’hebdomadaire Charlie Hebdo, le 7 janvier 2015. Deux jours plus tard, Amédy Coulibaly, qui avait tué une policière municipale la veille, a abattu quatre personnes et pris une vingtaine d’autres personnes prises en otages dans un supermarché cacher, avant de périr dans un assaut des forces de l’ordre.

L’enquête a déterminé qu’Antoine Denevi avait quitté la France quelques semaines après les attentats de janvier 2015 et s’était installé dans la région de Malaga, d’où il poursuivait des activités illicites, en utilisant de faux-papiers, selon la police espagnole. La police espagnole précise en outre qu’il était en lien avec des hommes d’origine serbe qui auraient pu faciliter son approvisionnement en armes et en munitions.

 

 

Egalement à lire :

http://www.greffiernoir.com/affaire-hermant-pas-de-lien-avere-a-ce-stade-des-investigations-entre-antoine-denevi-et-amedy-coulibaly-en-bref-le-14042016

http://www.greffiernoir.com/attentats-contre-charlie-hebdo-et-connexion-hermant-coulibaly-antoine-denevi-remis-a-la-france-et-incarcere-survivalisme-bad

 



Encore un beau succès pour un de mes articles !

Cette fois, c’est celui d’hier concernant la bande de cyberdélinquants du psychopathe Pascal Edouard Cyprien Luraghi, comme le montrent mes statistiques du jour pour Satanistique.

La liste des dix articles les plus lus sur ce blog pour la période du 22 mai 2016 à 15h00 au 23 mai 2016 à 14h00 montre en effet que celui-là surpasse tous les autres :

 

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Pour ceux qui éventuellement s’interrogent sur l’identité des violeurs pris en flagrant délit de piratage de mes messageries électroniques en 2011, ce qu’ils faisaient déjà depuis au moins trois ans et ont toujours continué par la suite, je propose cette pièce à conviction dont les contenus ont été authentifiés par les intéressés après sa première publication fin juin 2011 (cliquer sur l’image pour l’agrandir et lire le texte) :

 

Pirates

 

Les trois violeurs qui se sont encore fait prendre hier sont Monique-Aline Klaus de Grenoble, Georges Cortez de Phang Nga en Thaïlande, et Laurent Morillon de Montluçon.

Vu ce qu’ils font avec mon identité et ma vie privée, aucun d’entre eux ne pourra me tenir grief de « révéler » leurs identités au public, d’autant qu’elles ont déjà été publiées sur les blogs de leur complice Pascal Edouard Cyprien Luraghi depuis fort longtemps.

Quant à leur complice Josette Brenterch du NPA de Brest, il va de soi qu’elle apprécie peu de me voir étaler à la vue du public des preuves de sa culpabilité, en l’occurrence au sujet de dénonciations calomnieuses qu’elle a effectivement commises à mon encontre à de nombreuses reprises.

C’est en effet bien elle qui la première avait révélé au public son patronyme sur le blog Tique Toc du malade mental extrêmement dangereux Pascal Edouard Cyprien Luraghi, le 1er août 2010, avec ce commentaire :

 

2012-01-20_184805

 

Dans ces conditions, elle s’est bien rendue coupable de dénonciations calomnieuses à répétition à mon encontre lorsqu’à compter du 19 août 2011 elle s’est plainte, et ce à plusieurs reprises, que j’aurais « révélé » son identité au public sur mon ancien blog « Un petit coucou » chez OverBlog, où je ne l’avais effectivement « révélée » qu’à compter de la fin août 2010.

On notera au passage qu’elle avait passé sa « semaine au vert » du mois de juillet 2010 en « Suisse normande », dans sa région natale, comme elle l’a fait publier le 5 mars dernier sur le blog de son ami Pascal Edouard Cyprien Luraghi : elle est née le 23 février 1952 à Aunay-sur-Odon, dans le Calvados, où elle a dû vivre un temps et a probablement conservé quelques attaches.

Or, la « déconnologue » Sylvie Depierre, plus connue sous le pseudonyme de « félicité-mafoi », et identifiée en 2011 comme la violeuse qui communiquait alors audit Pascal Edouard Cyprien Luraghi et à ses complices tous mes échanges de courriers électroniques piratés, réside pour sa part à Saint-Lambert, dans le Calvados, une commune qui ne se trouve qu’à quelques kilomètres d’Aunay-sur-Odon :

 

2013-08-06_213609

 

Rappelons qu’elle fait partie des militants ou sympathisants de la LCR devenue NPA en février 2009 qui en 2008 s’étaient présentés avec succès aux élections municipales.

Elle n’a pas remis ça en 2014.



Attentats du 13 novembre : des familles de victimes vont porter plainte contre l’Etat belge

Bien, très bien. Viendront ensuite, tout naturellement, la France et le Maroc.

Et les magistrats du TGI de Brest.

 

http://www.rtl.fr/actu/societe-faits-divers/attentats-a-paris-des-proches-des-victimes-du-13-novembre-portent-plainte-contre-la-belgique-7783344872

Attentats à Paris : des proches des victimes du 13 novembre portent plainte contre la Belgique

 

INFO RTL – Sur la base d’un rapport de la police des polices belge, des familles des victimes des fusillades accusent l’État belge de ne pas avoir pris les mesures nécessaires pour éviter les attaques.

 

La page de l’émission : RTL Matin
Le Bataclan à Paris après les attentats du 13 novembre 2015
Crédit : JACQUES DEMARTHON / AFP

Le Bataclan à Paris après les attentats du 13 novembre 2015

par Nicolas Burnens publié le 23/05/2016 à 07:50

 

Dix-sept familles de victimes des attentats du 13 novembre à Paris vont déposer plainte devant les tribunaux belges. Elles accusent l’État belge de ne pas avoir pris les mesures nécessaires pour éviter les fusillades qui ont frappé l’est de Paris et Saint-Denis le soir du 13 novembre 2015, provoquant 130 morts et plus de 400 blessés. Les familles des victimes reprochent à la Belgique des défaillances dans la surveillance des frères Brahim – l’un des kamikazes à Paris – et Salah Abdeslam – seul survivant des commandos - alors que les services de renseignement belges disposaient d’informations qui auraient dû les mettre en alerte. Ces accusations reposent sur les conclusions d’un rapport confidentiel réalisé par le comité P, la police des polices belge, que RTL a pu consulter.

Un rapport accablant pour les autorités belges

Le rapport met en lumière une série de manquements qui ont permis à Salah Abdeslam et son frère d’échapper à la surveillance dont ils auraient dû faire l’objet. Début février 2015 par exemple, un informateur livre des éléments cruciaux sur Salah Abdeslam à la police locale, affirmant qu’il serait en contact avec Abdelhamid Abbaoud, le futur commanditaire des attentats de Paris, et prêt à se rendre en Syrie. Un avis de recherche urgent est lancé contre le Belge, sans résultat. C’est finalement Salah Abdeslam lui-même qui se rend au commissariat de Molenbeek pour être entendu. Il affirme alors qu’Abbaoud est une vieille connaissance et est relâché.

Son téléphone est saisi, mais sa téléphonie ne sera analysée qu’après le 13 novembre. Le parquet fédéral a bien été saisi, mais faute de moyens, le dossier est gelé puis mis en attente. En juin 2015, il est classé sans suite. Seule une surveillance discrète est maintenue. Dès lors, plus aucune information ne sera transmise à la justice. Il y a pourtant des alertes. Le voyage de Salah Abdeslam en Grèce, son aller-retour en Autriche pour récupérer des jihadistes et ce drapeau de l’État islamique arboré fièrement sur sa page Facebook, trois semaines seulement avant les attaques de Paris. Il est déjà trop tard, le terroriste a disparu des radars.

Nous allons demander la condamnation de l’État belge pour que plus jamais de tels dysfonctionnements ne puissent se répéter

Samia Maktouf, avocate de la famille des victimes

« Malgré des alertes lancées par les différentes surveillances de personnes susceptibles de passer à des actions armées, il n’y a jamais eu de judiciarisation de ces personnes dont on avait la certitude qu’ils étaient radicalisés », regrette l’avocate des familles des victimes, Samia Maktouf. « Le résultat, on le connaît : c’est le décès de plusieurs personnes innocentes. Nous allons demander la condamnation de l’État belge pour que plus jamais de tels dysfonctionnements ne puissent se répéter ».

La rédaction vous recommande
Attentats du 13 novembre : des familles de victimes vont porter plainte contre l'Etat belge dans Attentats avatar

par Nicolas BurnensJournaliste RTL

 

http://www.rtl.be/info/belgique/faits-divers/attentats-a-paris-la-nature-des-plaintes-francaises-contre-la-belgique-reste-actuellement-indeterminee-820599.aspx

Attentats à Paris – La nature des plaintes françaises contre la Belgique reste actuellement indéterminée

 

Agence Belga , publié le 23 mai 2016 à 10h46   |  31  |
Attentats à Paris - La nature des plaintes françaises contre la Belgique reste actuellement indéterminée

 

(Belga) Me Samia Maktouf, l’avocate de 17 familles de victimes des attentats à Paris, a confirmé lundi à l’agence Belga son intention de déposer plainte contre l’Etat belge devant une juridiction belge pour le compte de ses clients qui accusent la Belgique de ne pas avoir pris les mesures nécessaires pour éviter les attaques du 13 novembre 2015. La nature exacte et la date de la future plainte ainsi que le type de juridiction qui sera saisi restent toutefois à ce stade indéterminés. L’avocate française consulte actuellement des confrères belges pour finaliser l’action judiciaire des familles des victimes.

La future plainte reposera sur des éléments révélés par le deuxième rapport intermédiaire du Comité P, chargé du contrôle du fonctionnement global des services de police en Belgique. Me Samia Maktouf affirme avoir consulté personnellement ce rapport confidentiel et considère qu’il révèle des « dysfonctionnements graves » dans le chef de l’Etat belge. « Les familles des victimes savaient qu’il y avait eu des dysfonctionnement mais pas d’une telle gravité », a déclaré Me Samia Maktouf, à l’agence Belga. Selon des médias, le deuxième rapport intermédiaire du Comité P révèle notamment qu’un PV de la police de la zone de Bruxelles-Ouest datant du 30 janvier 2015 (soit après l’assaut policier du 15 janvier 2015 à Verviers) fait état de la volonté de Salah Abdeslam de partir en Syrie et précise que ses valises sont déjà prêtes. Selon ce procès-verbal, Salah Abdeslam a parlé à cette époque à plusieurs reprises à Abdelhamid Abaaoud (alors activement recherché et considéré comme le chef présumé de la cellule terroriste de Verviers, ndlr). Un autre PV, datant du 9 février, évoque, lui, un récent aller-retour de Brahim Abdeslam vers la Syrie. Les familles des victimes reprochent à la Belgique des défaillances dans la surveillance des frères Brahim et Salah Abdeslam, alors que les services de renseignement disposaient d’informations qui auraient dû les mettre en alerte. Ce deuxième rapport du Comité P indique par ailleurs qu’Abdelhamid Abaaoud a échappé à quatre services secrets (israéliens, américains, britanniques et chypriotes) appelés en renfort, alors qu’il se trouvait en Grèce. Selon des médias, la traque d’Abdelhamid Abaaoud a mobilisé les services secrets d’une dizaine de pays européens, dont la France. Me Samia Maktouf dit n’exclure aucune plainte contre l’Etat français, ajoutant qu’elle attendait le rapport de la Commission parlementaire française. « Je n’exonère aucun Etat (…). J’espère que les éléments du rapport (français) seront aussi clairs et précis (que celui du Comité P). Les familles des victimes vont aller jusqu’au bout », conclut-elle. Me Samia Maktouf avait déposé en mars dernier une requête devant la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) visant la Belgique, dénonçant de « graves dysfonctionnements », pour le compte de parents d’un jeune avocat de 26 ans tué lors de l’attaque de la salle de concerts du Bataclan le 13 novembre dernier. (Belga)

 

http://www.liberation.fr/france/2016/05/23/stups-un-trafic-d-etat-le-point-sur-les-revelations-de-liberation_1454510

Stups, un trafic d’Etat : le point sur les révélations de «Libération»

 

Par LIBERATION — 23 mai 2016 à 11:17

Le patron de l’Office central de répression du trafic illicite de stupéfiants (Ocrtis) François Thierry, le 14 décembre 2012 à Nanterre près de Paris Photo Patrick Kovarik. AFP

Selon une enquête de «Libération», François Thierry, l’ancien patron de la lutte antidrogue, a facilité l’importation en France de plusieurs dizaines de tonnes de cannabis.

  • Stups, un trafic d’Etat : le point sur les révélations de «Libération»

Libération révèle dans son édition de lundi le rôle central de François Thierry, ancien numéro 1 de la lutte antidrogue, dans l’importation en France de plusieurs dizaines de tonnes de cannabis en lien avec un des plus gros trafiquants européens. Un système d’une ampleur inédite qui s’apparente à un trafic d’Etat.

Qui est François Thierry, l’homme soupçonné d’être au cœur d’un trafic de drogue ? 

Passé par le Service interministériel d’assistance technique (SIAT), chargé notamment de la gestion des «zombies», ces agents infiltrés dont seule une poignée de pontes connaissent l’existence, François Thierry devient le visage de la lutte antidrogue en 2010. Il prend alors la tête de l’Office central pour la répression du trafic illicite de stupéfiants (Ocrtis) et prend l’habitude de poser devant de belles saisies, aux côtés de plusieurs ministres de l’Intérieur successifs : Claude Guéant, puis Manuel Valls et Bernard Cazeneuve.

A lire aussiFrançois Thierry : tuyaux, «tontons» et tonnes de shit

De quoi est-il soupçonné ? 

D’avoir laissé entrer en France plusieurs dizaines de tonnes de cannabis au cours des dernières années, avec la complicité d’un des plus gros trafiquants européens, recruté par ses soins. Un système bien rodé qui a déraillé le 17 octobre à Paris, lors d’une saisie de cannabis par les douanes. Celle-ci permet en effet de remonter jusqu’à un certain Sofiane H., l’un des plus gros importateurs de cannabis en France mais aussi indic de l’Octris. Arrêté en 2009 en Espagne et condamné à treize ans de prison en 2011, il est recruté par François Thierry lui-même et est finalement libéré après trois ans seulement de détention. Dès lors, il va commencer à importer chaque mois des tonnes de cannabis en «livraison surveillée», une technique d’enquête qui permet de laisser passer de la drogue pour démanteler des réseaux de revendeurs à l’arrivée. Ainsi, sous la protection de François Thierry, il a pu poursuivre ses activités sans jamais être inquiété.

A lire aussiStups : révélations sur un trafic d’Etat

Qui est le témoin interrogé par Libération ?

Stéphane V., avec lequel Libération a pu s’entretenir, se présente comme un «infiltré», même s’il n’est pas lui même policier. Informateur au Bureau central des sources en 2007, il rencontre François Thierry qui dirige alors le Service d’information et d’assistance technique et devient son agent traitant. De nombreux documents officiels prouvent qu’il a travaillé en sous-main pour l’Etat français, mais aussi pour le Département américain de la justice et la Drug Enforcement Administration (DEA). Dans le cadre de l’affaire François Thierry, il a été longuement entendu par l’Inspection générale de la police nationale (IGPN), la police des polices.

A lire aussiLe témoignage de Stéphane V. sur les méthodes sans scrupules des Stups

Qu’a-t-il raconté ?

Lors de ses entretiens avec Libération, il a raconté avoir, à la demande de François Thierry, gardé une villa à Estepona, au sud de Marbella, sur la costa del Sol, entre mars et avril 2012. «Pendant vingt jours, cinq hommes se sont relayés pour charger et décharger des paquets de drogue sur la plage. François Thierry me les a présentés comme des policiers français. J’en avais déjà vu certains à l’OCRTIS», raconte le témoin. Au cours de ce séjour, il dit avoir vu transiter 19 tonnes de cannabis, en provenance du Maroc. La drogue remontait ensuite vers la France par «go-fast». Seule une partie des voitures était interceptée, permettant aux autres d’inonder le marché.

Selon lui, il s’agit d’un trafic organisé «au plus haut niveau, au motif de démanteler des réseaux». S’il affirme ignorer qui était au courant de ces méthodes, il estime qu’il y a eu «soit des complicités, soit une absence totale de contrôle».

LIBERATION



Stups : encore un scandale d’Etat

Ha ha ! Ha ha !

HA ! HA ! HA ! HA ! HA ! HA ! HA !

 

http://www.liberation.fr/france/2016/05/22/stups-revelations-sur-un-trafic-d-etat_1454417

Info Libé

Stups : révélations sur un trafic d’Etat

 

Par Emmanuel Fansten — 22 mai 2016 à 18:41
Saisie record à Paris, le 17 octobre : 7,1 tonnes de cannabis sont saisies dans trois camionnettes boulevard Exelmans (XVIe arrondissement). Le lendemain, François Hollande se rend sur place.  Photo WITT.SIPA

«Libération» révèle le rôle central de François Thierry, ancien numéro 1 de la lutte antidrogue, dans l’importation en France de plusieurs dizaines de tonnes de cannabis en lien avec un des plus gros trafiquants européens. Un système d’une ampleur inédite qui s’apparente à un trafic d’Etat.

  • Stups : révélations sur un trafic d’Etat

C’est un scandale qui risque de provoquer une déflagration au sommet de la police judiciaire. L’ancien patron de l’Office central pour la répression du trafic illicite de stupéfiants (Ocrtis), François Thierry, est soupçonné d’avoir laissé entrer en France plusieurs dizaines de tonnes de cannabis au cours des dernières années, avec la complicité d’un des plus gros trafiquants européens, recruté par ses soins. Visage de la lutte antidrogue française depuis 2010, le commissaire avait pris l’habitude de poser devant ses plus belles saisies, aux côtés des ministres de l’Intérieur successifs, Claude Guéant, puis Manuel Valls et Bernard Cazeneuve. Que savaient ces derniers des méthodes de François Thierry ? Ont-ils cautionné ce trafic d’Etat ? De nouveaux éléments et un témoignage accablant recueilli par Libération dévoilent l’ampleur de ce système, dont l’existence pourrait mettre en péril des dizaines de procédures judiciaires. Contacté dimanche matin, le ministère de l’Intérieur n’a pas souhaité réagir avant la publication de notre enquête.

Le déclic

Le système a déraillé brutalement le 17 octobre à Paris. Ce soir-là, la Direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières (DNRED) met la main sur 7,1 tonnes de cannabis entreposées dans trois camionnettes garées boulevard Exelmans, dans le XVIe arrondissement. Une saisie record pour la capitale. Le lendemain, François Hollande se déplace en personne au siège des douanes pour saluer ce «coup fatal» porté aux trafiquants. Mais l’enquête ouverte le jour-même par le parquet de Paris, confiée à la Juridiction interrégionale spécialisée (Jirs), va réserver quelques surprises. Une facture retrouvée dans une des camionnettes et des traces ADN permettent rapidement de remonter jusqu’à un certain Sofiane H., bien connu des services de police. L’homme habite justement boulevard Exelmans, dans un penthouse de 300 m2 avec piscine intérieure, dont le loyer de 9 000 euros est réglé chaque mois en cash. Mais il a surtout la particularité d’être un indic de l’Ocrtis, dûment immatriculé au Bureau central des sources. Un informateur au pouvoir exorbitant, directement traité par le patron de l’Office, et capable d’importer chaque mois plusieurs tonnes de shit en «livraison surveillée». Cette technique d’enquête, très prisée des services de stups, permet de laisser passer de la drogue sous le contrôle d’un magistrat, afin de démanteler des réseaux de revendeurs à l’arrivée. Une technique légale. Sauf qu’en l’espèce, Sofiane H. semblait bénéficier d’une protection en haut lieu, ce qui lui permettait de poursuivre ses activités sans jamais être inquiété.

L’affaire d’Exelmans est jugée d’autant plus sérieuse par le parquet que la drogue saisie à Paris fait partie d’un lot beaucoup plus important. Trois jours plus tôt, les douanes avaient déjà intercepté 1,9 tonne de cannabis sur l’autoroute A11, en direction de Nantes. Puis quelques jours plus tard, 6,2 tonnes sont saisies dans une fourgonnette en Belgique. A chaque fois, la marchandise a la même origine. Pour le seul mois d’octobre, plus de 15 tonnes sont donc passées par le même canal sans aucun encombre. Avant que les douanes, avisées par un mystérieux informateur, ne fassent capoter l’opération. Quel rôle a joué Sofiane H. dans ce trafic ? Et surtout, quelle était la nature de sa relation avec François Thierry pour bénéficier d’une telle impunité ? Après quatre mois de cavale, le trafiquant est finalement interpellé le 22 février en Belgique. Un témoin tellement exposé que le parquet a jugé bon d’envoyer les gendarmes d’élite du GIGN pour aller le chercher en hélicoptère lors de son extradition. Une première en Belgique, quelques jours avant le rapatriement de Salah Abdeslam dans les mêmes conditions. Entendu depuis à deux reprises par les enquêteurs, Sofiane H. est resté très évasif, laissant simplement entendre qu’il avait toujours agi sous les ordres de l’Ocrtis.

Le recrutement

Le parcours de Sofiane H. est à la mesure du scandale qui couve depuis la saisie record du boulevard Exelmans. L’homme peut en effet se targuer d’être le plus gros importateur de cannabis en France, ni plus ni moins.

Dès la fin des années 90, à seulement 20 ans, il est déjà considéré comme un des barons du trafic international entre le Maroc, l’Espagne et la France. Recherché pour l’importation de plusieurs tonnes de shit, il est condamné en 2002 à cinq ans de prison, puis à dix-huit ans pour avoir continué à trafiquer depuis sa cellule. Sur une écoute téléphonique, on l’entend menacer un de ses acolytes de «lui trouer les genoux avec une perceuse» après le vol présumé d’une tonne et demie de marchandise. Quelques mois plus tard, il parvient à s’évader de la prison de Metz lors d’un transfert et s’installe dans le sud de l’Espagne. Une période faste au cours de laquelle Sofiane H. se refait rapidement un nom dans l’élite du trafic international.

Mais après avoir échappé à plusieurs coups de filet, le Français est finalement arrêté en mars 2009 à côté de Marbella, en Andalousie, dans le cadre de l’opération «Baleine blanche», la plus grosse enquête jamais menée en Espagne sur le blanchiment lié au trafic de drogue. L’opération, qui porte sur un montant de 250 millions d’euros, permet d’interpeller une cinquantaine de personnes et de saisir plus de 200 propriétés et véhicules de luxe. En garde à vue, Sofiane H. essaiera d’effacer ses empreintes digitales en se frottant les doigts aux barreaux de sa cellule. Selon plusieurs sources, c’est lors de sa détention en Espagne qu’il aurait été recruté par François Thierry. «Tamponné», comme on dit dans le milieu.

Extradé en France, Sofiane H. est condamné en avril 2011 à treize ans de prison. Mais il a désormais une bonne avocate. Anne Claire V. n’est autre que la compagne de François Thierry. A l’énoncé du verdict, elle dénonce une «peine sévère». Mais à peine trois ans plus tard, l’avocate spécialisée en droit immobilier dans un grand cabinet d’affaires parvient à faire libérer le trafiquant. Contre toute attente, Sofiane H. bénéficie d’une remise de peine exceptionnelle suivie d’une libération conditionnelle, accordée par un juge d’application des peines de Nancy. Une mesure rarissime, réservée à certains repentis. Selon nos informations, Sofiane H. a dû s’acquitter au passage d’une amende douanière de 2 millions d’euros. Qui a réglé cette somme ? Avec quel argent ? Et comment a été payée l’avocate ? Contactée par Libération, Anne Claire V. n’a pas souhaité s’exprimer. Seule certitude : Sofiane H. va désormais s’imposer comme le plus gros trafiquant de l’Hexagone grâce à la protection de François Thierry. «Un homme à la tête du troisième réseau d’Europe en termes de volume de trafic», selon un enquêteur spécialisé.

Le trafic

Jusqu’où l’Office central des stups était-il impliqué dans ce gigantesque scandale ? Et dans quelle mesure les magistrats ont-ils validé certaines procédures ? Un témoignage édifiant permet d’éclairer ce système de l’intérieur. Ancien indic de François Thierry, bien connu des autorités françaises, Stéphane V. a livré de nombreux éléments à l’Inspection générale de la police nationale (IGPN), chargée de l’enquête sur les méthodes des Stups. Il affirme notamment avoir été mandaté par François Thierry pour garder une villa à Estepona, dans le sud de l’Espagne, entre mars et avril 2012. Pendant près de trois semaines, a-t-il expliqué aux «bœufs-carottes», cinq hommes présentés comme des policiers français se relayaient pour charger et décharger sur la plage des dizaines de paquets remplis de drogue, récupérées sur des Zodiac venus du Maroc.

Au total, 19 tonnes auraient transité par la villa au cours de ce seul séjour. Une mission payée à Stéphane V. en cash par François Thierry. Il sera à nouveau sollicité plusieurs fois par le grand patron des Stups pour des opérations identiques, jusqu’en décembre 2014.

Lire aussi :«En tout, 19 tonnes de cannabis ont transité par la villa au cours de ce seul séjour»

Selon ce témoin, jugé crédible par le parquet, le schéma était parfaitement rodé. La drogue était achetée en gros à Marbella. Une partie des équipes, préalablement identifiées par l’Ocrtis, était ensuite interceptée dans des «go-fast» à la remontée. Les autres pouvaient alors inonder le marché sans être inquiétées. La came étant payée au départ, rien n’était perdu. Une stratégie basée sur un double objectif : faire grossir la taupe de François Thierry tout en éliminant les équipes concurrentes, grosses saisies et convocation de la presse à l’appui.

Lire aussi :François Thierry : tuyaux, «tontons» et tonnes de shit

Les conséquences

Difficile d’imaginer qu’un commissaire loué pour sa prestance, son professionnalisme et sa connaissance des dossiers ait pu agir de la sorte sans l’aval de sa hiérarchie. Combien d’équipes sont tombées dans les pièges tendus par l’Ocrtis ? Combien de livraisons surveillées ont été autorisées ces dernières années sur la foi d’informations tronquées ? Combien de suspects sont désormais potentiellement libérables par des avocats pugnaces ?

Toutes les procédures judiciaires dans lesquelles le nom de Sofiane H. apparaît risquent en tout cas d’être fragilisées. Comme en juillet 2015, quand la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris a annulé l’ensemble d’une procédure ayant abouti à la saisie de 132 kilos de cocaïne par l’Ocrtis, dans l’affaire dite de la «coopérative». «Une provocation policière», avait estimé les magistrats pour motiver leur décision, soulignant le rôle «déterminant» de l’Office dans la mise en place du trafic. A l’époque, cet arrêt avait mis en émoi les services enquêteurs, inquiets de voir leurs méthodes soudainement retoquées par la justice. Cette nouvelle affaire, autrement plus sensible, risque de relancer sérieusement le débat.

Emmanuel Fansten



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