Je décline toute responsabilité quant aux mentions qui s'affichent dans les cinq lignes ci-dessus du pavé "Recherchez aussi" sur lequel je n'ai aucun contrôle.
Mes statistiques sont bloquées depuis le 2 février 2015.
7 février 2015
Mes statistiques sont de retour, tout fonctionne.
16 février 2015
Statistiques "basiques" de nouveau bloquées depuis le 12 février.
22 février 2015
Mes statistiques "basiques" ont été débloquées hier soir après la publication de mon dernier article concernant NEMROD34. Belle reprise simultanée de l'activité du Chinois.
23 février 2015
Statistiques "basiques" toujours sujettes à blocages : le 21 février au soir, à peine étaient-elles débloquées, puis à nouveau hier, 22 février, à peine étaient-elles débloquées.
24 février 2015
Statistiques "basiques" débloquées. Pas de nouveau pic d'activité du Chinois depuis le 21 février.
25 février 2015
Je n'ai pas mes statistiques "basiques" du jour, ça bloque encore... et Justinpetitcoucou est toujours bloqué depuis le 8 février... Faudrait penser à le débloquer, lui aussi, il y a du laisser-aller, là...
26 février 2015
Statistiques "basiques" des deux blog débloquées. Merci pour Justin, il était temps !
27 février 2015
Statistiques "basiques" des deux blogs de nouveau bloquées depuis le 26 février. Ce petit jeu pourrait-il cesser ? On n'en voit pas l'intérêt... Complément de 22 h: merci de m'avoir rendu ces statistiques !
25 mars 2015
Statistiques "basiques" de nouveau bloquées depuis le 20 mars.
26 mars 2015
Merci de m'avoir débloqué mes statistiques "basiques". Encore une fois, je ne vois pas l'intérêt de ce petit jeu. Ce serait aussi bien de cesser de bloquer ces statistiques pour oublier de les débloquer jusqu'à ce que j'aie signalé le problème.
31 mars 2015
Merci de bien vouloir me débloquer les statistiques "basiques" de Justinpetitcoucou, restées bloquées depuis le 14 mars - cf. avis du 25 mars sur Justin.
2 avril 2015
Merci de m'avoir rendu les statistiques de Justin.
7 mai 2015
Je n'ai plus de statistiques depuis deux jours, ni "basiques" ni "avancées".
10 mai 2015
Retour des statistiques "basiques". Merci. Manquent encore les statistiques "avancées".
14 mai 2015
Toutes mes statistiques sont de retour depuis hier. Merci.
3 octobre 2015
Depuis hier, les compteurs de mes statistiques avancées sont tous à zéro. Merci de me les rendre.
Une fois de plus, comme le formule si bien Google lorsqu’il n’est question que de lui, le seul, l’unique écrivain en ligne et à l’oeil depuis 2001, Pascal Edouard Cyprien Luraghi de Puy-l’Evêque, les informations le concernant qui se retrouvent sur les blogs d’autres personnes que lui-même sont pertinentes et parfaitement à jour, si bien que la référence à ces contenus dans les résultats de recherche est justifiée par l’intérêt du grand public à y avoir accès.
J’ai publié mon précédent article ce jour à 15h48.
Or, tout juste 4 minutes plus tard, le mégalomane et psychopathe Pascal Edouard Cyprien Luraghi se mettait à commenter l’article indiqué ci-dessous sur le site Rue89 où il fait régulièrement la publicité de son blog sous le pseudonyme actuel de « Itzig Finkelstein », à seule fin de faire savoir une n-ième fois aux autres commentateurs du site tout le bien qu’il pense de ces réseaux sociaux qui lui font de l’ombre.
Virez-moi toutes ces « merdes », qu’il n’en reste plus qu’une seule, la mienne. Voilà ce qu’il exprime à longueur de commentaire sur le site Rue89 depuis maintenant huit ans.
Il veut voir son caca partout, et rien que son caca à lui, que les « mouches » n’aient pas d’autre choix que de s’y intéresser.
Il ne trouvait déjà aucun éditeur pour publier ses infâmes « bouquins », et les journalistes de Rue89 n’ayant même pas remarqué son génie littéraire s’étaient mis à sabrer de ses commentaires sur leur site dès son arrivée au printemps 2008, provoquant ipso facto l’une de ses crises qui frappent tous les esprits, première d’une longue série que ces journalistes n’auront pas su gérer autrement qu’en publiant régulièrement des articles pour s’expliquer, se justifier… et renier leurs positions sitôt après, sous les coups répétés du psychopathe… jusqu’au prochain « coup de machette » d’un modérateur exaspéré…
Si en plus, à court d’autre solution pour réussir à faire reconnaître son « génie littéraire », donc, lorsqu’il se décide enfin à mettre tous ses « bouquins » en ligne, et gratuitement, s’il vous plaît, ses lecteurs potentiels ne sont tous plus occupés qu’avec leurs comptes Facebook, Google ou autres, comment pourra-t-il jamais parvenir à la célébrité tant espérée ?
Pourquoi dites-vous « Vous le voyez réapparaître tous les six mois sur votre mur Facebook » ?
Tous les lecteurs de Rue89 doivent-ils avoir un « mur » FaceBook pour participer aux festivités89 ?
Auquel cas, ça va pas le faire avec moi qui refuse absolument de m’acoquiner avec ce machin tragique.
Comme s’il n’y avait pas assez de murs comme ça !
À vrai dire et pour être honnête, je suis pour raison familiales et professionnelles littéralement inscrit d’office à tout ce qu’Internet compte de « réseaux » tous plus improbables les uns que les autres. Mais ce sont des gadgets que je n’utilise que très exceptionnellement et seulement pour répondre à des sollicitations très spéciales.
Sans vouloir donner l’impression de donner dans le snob infatué, ou du moins permettez moi de m’en accorder la licence, j’ai l’habitude de recourir à Proust pour les qualifier : d’instruments infiniment pernicieux et d’ailleurs platement bourgeois, comme la montre et le parapluie.
je décline systématiquement toutes les sollicitations familiales ou amicales tentant de m’attirer dans ces latrines collectives. Ils n’ont qu’à se dépatouiller entre eux, avec leurs likes et autres conneries. Les réseaux sociaux c’est niet de chez niet. Ces merdes sont encore pires que la télévision. Que je ne possède bien entendu pas non plus. Y a assez de bons bouquins pour meubler le temps libre, déjà…
D’ailleurs, excusez moi de m’appesantir sur mes propres considérations comme si je voulais me donner en spectacle, le dernier artefact hyper-technologique d’Apple est… une montre.
J’attends, me rapprochant peut-être ainsi de l’état d’esprit qu’il me semble transparaître dans la référence que vous faites à Jarry, j’attends le parapluie connecté.
La référence à Alfred, c’est pour deux raisons : le roi Ubu fut pendant des années affiché en haut à gauche du blog de Pascal Riché ici-même et puis surtout c’est parce que l’ubuesque règne en maître aussi bien à la rédaction que dans les commentaires…
« Si vous ouvrez la fenêtre pour aérer, vous devez vous attendre à faire entrer des mouches ».
Le malade mental extrêmement dangereux Pascal Edouard Cyprien Luraghi a fait sienne cette citation de Deng Xiaoping du début des années 1980 dès lors qu’il a vu la popularisation de l’accès à Internet en France, et en corollaire, le développement des blogs et les premières expériences de journalisme participatif avec l’apparition de sites d’information comme Rue89 et Le Post, menacer son hégémonie – prétendument -littéraire sur cette part du réseau : n’intéressant plus personne, il a déclaré la guerre à toute la toile, mais plus particulièrement aux autorités françaises qui avaient permis aux très nombreux internautes qu’il considère – à tort – comme ses rivaux ou concurrents de noyer ses histoires de caca (« Ma Petite pomme ») dans la masse de leurs propres écrits publics, d’une autre teneur, la plupart du temps sans aucune prétention littéraire quoiqu’à cet égard aussi de bien meilleure qualité que les siens.
Depuis 2008, avec sa bande de « déconnologues », il fait la chasse aux « mouches ».
Son rêve est de redevenir le seul, l’unique à diffuser sa « petite pomme » et celles des autres repeintes comme il l’entend.
Mais selon la doctrine chinoise officielle, aucun de ses blogs n’aurait jamais dû exister et leur auteur devrait depuis longtemps être emprisonné.
Le fondateur de Rue89 publie un livre-enquête passionnant sur les tribulations des internautes chinois.
Voici quelques semaines, un site en langue chinoise, animé par des dissidents exilés aux Etats Unis relatait des manifestations contre la corruption de dirigeants locaux qui avaient détourné les approvisionnements et l’argent destinés aux victimes de la catastrophe du Shushuan. Internet est-il ou non une bonne nouvelle pour ceux qui espèrent voir la Chine devenir une démocratie ? Pierre Haski, fondateur du site Rue89 et bon connaisseur de la Chine, où il a été le correspondant de Libération jusqu’en 2006, raconte, dans un petit livre passionnant «Internet et la Chine», l’irruption du Web dans l’Empire du Soleil Levant. Une irruption massive et rapide – entre 2001 et 2007, le nombre d’internautes est passé de 21 à 210 millions – qui donne espoir à l’auteur : et si la démocratie arrivait en Chine par le Web ?
49 blogueurs emprisonnés
Pierre Haski semble persuadé de l’invincibilité du Net à long terme. Mais il est aussi un observateur honnête et scrupuleux d’une réalité qui laisse peu entrevoir ce genre de happy end. Des dizaines de milliers de cyber-policiers chinois contrôlent avec assiduité les textes publiés par quelques cinquante millions de blogueurs. Ceux-ci ont le droit d’écouter des groupes américains ou de parler de feuilletons ou de fringues. Car, dès que l’on s’évade du champ du divertissement, la liberté se paye cher, et Pierre Haski raconte le destin de quelques uns des 49 blogueurs emprionnés pour des écrits contestataires. Internet fonctionne en Chine comme un gigantesque Intranet : autrement dit les passages entre le Web chinois et le reste de la Toile sont peu nombreux et facilement contrôlables. L’auteur a ainsi vu son propre blog – pourtant en français et édité à partir de la France – censuré par les cyberpoliciers. Pierre Haski nous apprend aussi comment nombre de multinationales, et notamment Yahoo !, Google et Microsoft, se croient obligés de collaborer avec les autorités pour « protéger leur business », quitte à faciliter l’arrestation de blogueurs disssidents.
Mais il y a encore plus préoccupant : Haski reconnaît que l’immense majorité des internautes chinois se fichent comme une guigne de la démocratie et de la politique, dont leurs aînés ont, il faut le reconnaître, épuisé toutes les joies durant la sinistre révolution culturelle. Le deal entre les nouvelles classses moyennes et le régime apparait en filigrane dans le livre : nous vous laissons prospérer, laissez nous gouverner. Cette dimension orwélienne de la réalité chinoise est plus inquiétante : l’histoire nous enseigne que l’assentiment du peuple protège mieux les tyrans que les barbelés dont ils peuvent l’entourer.
La Chine envisage de bloquer tous les sites Web étrangers
Le Monde.fr | 30.03.2016 à 09h59 • Mis à jour le 30.03.2016 à 11h46
Le gouvernement chinois a rendu public, ce 28 mars, un ensemble de propositions de nouvelles règles pour le fonctionnement d’Internet dans le pays. Elles prévoient notamment un blocage général de tous les sites Web « étrangers » – les sites qui ne disposent pas d’une adresse « .cn ». Le pays a par ailleurs récemment renforcé ses règles concernant l’attribution de noms de domaine en « .cn », pour l’achat desquels il est désormais obligatoire de fournir une pièce d’identité.
Si ces règles, qui n’en sont qu’au stade de propositions et sont ouvertes aux commentaires sur le site du ministère de l’industrie et de la technologie, étaient adoptées, elles contraindraient tous les fournisseurs d’accès à bloquer l’accès à la majeure partie du Web, sous peine d’amende. A l’heure actuelle, la censure chinoise décide individuellement des sites à bloquer – Facebook, par exemple, est inaccessible en Chine, sauf à utiliser des outils de contournement de la censure.
La Chine a adopté à plusieurs reprises des règles draconiennes de contrôle du Web, mais ces dernières n’ont pas toujours été appliquées de manière stricte.
L’autorité de régulation d’Internet interdit aux médias d’utiliser les réseaux sociaux comme sources d’information, sauf avec autorisation de l’État.
La Chine redouble d’efforts contre les rumeurs en ligne. Son organe de régulation d’Internet vient d’annoncer que les médias n’auront plus le droit d’utiliser les seuls réseaux sociaux comme sources d’information, comme le relate le South China Morning Post. Cette nouvelle mesure vise à endiguer la propagation de rumeurs et d’informations infondées, qui risqueraient de créer des débordements ou des mouvements de panique. «Il est interdit d’utiliser des rumeurs pour créer de l’information et de faire appel à l’imagination pour altérer la réalité des faits», note l’organisme de régulation.
Cette nouvelle réglementation cherche à responsabiliser les journalistes et les médias chinois, mais sonne aussi comme une invitation à l’autocensure. «Des mesures strictes doivent être prises pour assurer la vérité, l’exhaustivité, l’objectivité et la justice dans les reportages d’actualité», notamment lorsqu’une information est reprise des réseaux sociaux, note l’autorité de régulation. Celui-ci indique dans son rapport que de nombreux sites d’information, dont Sina.com, Tencent.com ou Caijing.com.cn, ont été sanctionnés pour ne pas avoir vérifié leurs sources avant publication de leurs articles. Le rapport établit une liste de fausses informations relayées récemment, comme l’incendie criminel d’un bus à Changsha.
Cette annonce intervient quelques jours après le remplacement du chef de la censure sur Internet, Lu Wei, considéré comme l’une des 100 personnes les plus influentes au monde comme le Time Magazine. En décembre, il avait publiquement admis l’existence d’un vaste appareil de censure d’Internet en Chine. Xi Jinping, président de la République populaire, avait alors estimé que «la censure d’Internet est nécessaire pour sa liberté».
Une information très contrôlée
Officiellement, ces nouvelles mesures visent à endiguer la propagation de rumeurs en ligne. Des billets de blogs constitués de «fausses informations» et dont l’impact est jugé «sérieux» peuvent conduire leur auteur en prison, conformément à des directives en vigueur depuis 2013. Dans les faits, le régime chinois cherche à contrôler ce qui se dit sur lui. À la suite de l’explosion qui avait touché la ville de Tianjin, en août 2015, le gouvernement avait supprimé plusieurs publications sur Weibo, l’équivalent de Twitter de Chine. De nombreux habitants avaient alors dénoncé la mauvaise gestion de la catastrophe par les autorités. Une cinquantaine de sites Internet ont également été fermés «pour avoir semé la panique». Auparavant, en 2011, les autorités avaient interdit aux médias de relayer des informations négatives sur l’accident d’un train à grande vitesse.
Le système de censure d’Internet en Chine, couramment appelé «Grande Muraille informatique», vise à étouffer les manifestations d’hostilité à l’égard du régime. Depuis 2009, Facebook, Twitter et YouTube sont inaccessibles dans le pays. Le site du New York Times est banni depuis 2012 à la suite d’un article relatant la fortune personnelle de Wen Jiabo, le premier ministre d’alors. Seule la zone de libre-échange de Shanghaï autorise l’accès aux sites étrangers depuis 2013. Pour faciliter le contrôle du Web, les autorités s’appuient sur les réseaux sociaux nationaux. Baidu, Weibo, WeChat, Youku Tudou se posent ainsi en concurrents respectifs de Google, Twitter, Facebook et YouTube.
L’administration chargée de la régulation d’Internet en Chine a fait savoir que les médias ne pourraient plus utiliser, sans l’aval de Pékin, les informations trouvées sur les réseaux sociaux. Une annonce qui s’ajoute aux nombreuses mesures mises en place par l’État chinois pour contrôler les médias, et notamment le web.
En Chine, les réseaux sociaux ne sont plus des sources légales aux yeux des autorités. – Sipa
« La censure d’Internet est nécessaire à sa liberté » (sic). Prononcée lors d’une conférence de presse en décembre 2015, cette phrase du président chinois Xi Jinping est symbolique des nombreux contrôles et restrictions dont est victime le web en Chine. Et ce n’est pas la dernière mesure annoncée par la Cyberspace Administration of China (CAC), l’autorité régulatrice d’Internet là-bas, qui viendra contredire cet état de fait. Les médias chinois ont désormais interdiction, depuis ce lundi 4 juillet, d’utiliser des informations trouvées sur les réseaux sociaux, sans l’autorisation préalable de Pékin.
« Il est interdit d’utiliser des ouï-dires pour créer de l’information ou d’utiliser des conjectures et son imagination pour déformer les faits », a déclaré sans rire l’instance de régulation, rapporte le South China Morning Post. Autrement dit, si un journaliste veut utiliser un témoignage, un chiffre ou n’importe quelle donnée qu’un internaute aurait publiée sur les réseaux sociaux, il lui faudra d’abord demander l’autorisation de l’Etat. En cas de refus de ce dernier, et si le journaliste décide de publier quand même l’information, son média pourra être tout simplement interdit. Rappelons que Facebook, Google ou Youtube sont interdits en Chine depuis 2009.
« Lutte contre la désinformation et les rumeurs »
En plus de cette annonce, la CAC en a profité pour annoncer un durcissement des contrôles des contenus en ligne : « Toutes les branches de l’organe de régulation d’Internet doivent (…) sérieusement enquêter et gérer les fausses informations, et celles qui ne s’avèreraient pas factuelles ». L’administration régulatrice indique que plusieurs portails d’information chinois ont déjà été sanctionnés pour ne pas avoir assez bien, selon elle, vérifié leurs sources. Les auteurs de ces « fausses informations » s’exposent à de lourdes peines : jusqu’à trois ans de prison si celles-ci ont été vues plus de 5.000 fois.
La Chine veut inscrire ces mesures restrictives dans un cadre légalAu gouvernement, on parle sobrement d’une « campagne de lutte contre la désinformation et les rumeurs » mais aussi contre le terrorisme. Des arguments très souvent utilisés par Pékin pour justifier la répression d’internautes gênants aux yeux de l’exécutif. La nouveauté c’est que, comme le relève le site 8e étage, la Chine tente cette fois d’inscrire ces mesures dans un cadre légal, pour leur donner un aspect légitime. A noter que cette annonce du CAC intervient une semaine à peine après la nomination d’un nouveau chef de la censure, Xu Lin, un fervent supporter du président chinois.
L’Assemblée nationale populaire de la République populaire de Chine a voté des lois sur la censure de l’Internet. Avec ces lois, selon les FAI, le gouvernement a mis en place différents systèmes de censure, détenus par les provinces, des sociétés privées ou des associations. Ce projet a pour nom « Bouclier d’or ». Les régions administratives spéciales de Hong Kong et de Macao ayant leur propre système légal, ces lois ne s’y appliquent pas.
Concrètement, cette censure sans égal dans le monde se vérifie par certains sites totalement inaccessibles, certaines censures temporaires mais le plus souvent facilement contournables : un site anonymiseur permet en effet d’accéder à une majorité des sites bloqués.
Cependant, la censure d’Internet en Chine sur certains sujets ciblés ne saurait minimiser le reste de l’information accessible où la critique du gouvernement chinois existe bel et bien, ainsi que des sources d’informations équivalentes à la France sur le reste du monde.
La coopération active de certains acteurs occidentaux majeurs du Web comme Microsoft Live, Yahoo, Google est critiquée.
En 2009, l’avocat Tang Jingling, est arrêté lors d’une intervention à l’Université de Technologie de Guangzhou, alors qu’il donne un cours sur Twitter et les blocages d’Internet. Il est relâché quelques heures plus tard10.
Séverine Arsène, Internet et politique en Chine : les contours normatifs de la contestation, Karthala, Paris, 2011, 420 p. (ISBN978-2-8111-0580-8) (texte remanié d’une thèse de Science politique ; compte-rendu en ligne [1])
(en) Paul Clark, Youth culture in China: from red guards to netizens, Cambridge University Press, Cambridge ; New York ; Melbourne, etc., 2012, 294 p. (ISBN978-1-107-60250-2)
Han Han, Blogs de Chine (traduit du chinois par Hervé Denès), Gallimard, Paris, 2012, 398 p. (ISBN978-2-07-013763-3)
(en) David Kurt Herold et Peter Marolt (dir.), Online society in China: creating, celebrating, and instrumentalising the online carnival, Routledge, London, New York, 2011, 216 p. (ISBN978-0-415-56539-4)
(en) Fengshu Liu, Urban youth in China: modernity, the internet and the self, Routledge, London, New York, 2011, 228 p. (ISBN978-0-415-87486-1)
(en) Guosong Shao, Internet law in China, Chandos publ., Oxford, Cambridge (GB), Philadelphia, etc. ; Woodhead publ., Cambridge (GB), 2012, 293 p.
(en) Guobin Yang, The power of the internet in China: citizen activism online, Columbia University Press, New York, 2011, 318 p. (ISBN978-0-231-14421-6)
La censure d’Internet en République populaire de Chine est conduite par le biais de plusieurs lois et réglementations. En accord avec ces lois, plus de soixante réglementations pour Internet ont été menées par le gouvernement de la République populaire de Chine (RPC). Elles sont mises en application par les fournisseurs d’accès à Internet, entreprises et organisations contrôlés par les gouvernements provinciaux1. L’appareil de contrôle d’Internet en Chine est considéré comme le plus étendu et le plus avancé que dans n’importe quel autre pays du monde. Les autorités gouvernementales ne bloquent pas uniquement le contenu de certains sites, mais elles sont capables de surveiller l’accès à Internet de chaque personne.
Amnesty International déclare que la RPC « compte le plus grand nombre de journalistes et de cyber-dissidents emprisonnés dans le monde2. » L’association Reporters sans frontières basée à Paris affirme en 2010 et 2012 que la RPC « est la plus grande prison au monde pour netizens3,4. » Les délits dont ils sont accusés sont la communication avec des groupes étrangers, la signature de pétitions en ligne et l’appel à des réformes et à la fin de la corruption. L’escalade de moyens mis en œuvre par le gouvernement pour neutraliser les opinions critiques en ligne fait suite à d’importantes manifestations anti-pollution et anti-corruption, ainsi que des émeutes ethniques, dont la plupart ont été organisées via des services de messagerie instantanée, des forums de discussion et des textos. En 2013, la taille de la force de police responsable d’Internet en RPC est estimée à 2 millions de personnes5.
Les entreprises chinoises Baidu, Tencent et Alibaba, qui font partie des plus grandes entreprises du domaine dans le monde, profitent du blocage des rivaux internationaux sur le marché chinois, ce qui favorise la compétition domestique6.
Le contexte politique et idéologique de la censure d’Internet trouve son origine dans une des citations favorites de Deng Xiaoping au début des années 1980 : « Si vous ouvrez la fenêtre pour aérer, vous devez vous attendre à faire entrer des mouches ». Cette phrase est en relation avec une période de réformes économiques en Chine pour créer une économie de marché socialiste. Remplaçant les idéologies politiques de la Révolution culturelle, les réformes menées par le pays ont pour but de bâtir une économie de marché et d’ouvrir le marché aux investisseurs étrangers. Toutefois, le Parti communiste chinois souhaite protéger ses valeurs et idées politiques de l’influence d’autres idéologies7.
Internet arrive en Chine en 1994, conséquence et outil indispensable à l’économie de marché socialiste. Depuis lors, avec un accès grandissant, Internet est devenu une plateforme de communication commune et un outil important de partage d’informations. En 1998, le Parti communiste chinois craint que le Parti démocratique chinois (PDC) n’alimente ce nouveau et puissant réseau d’information que les élites du parti ne pourraient pas contrôler8. Le PDC est alors immédiatement interdit et de nombreux arrestations et emprisonnements sont effectués9. Cette même année, le « Projet Bouclier doré » est lancé. Sa première partie dure huit ans pour s’achever en 2006. La seconde partie se déroule entre 2006 et 2008.
Le 6 décembre 2002, les 300 personnes responsables du Projet Bouclier doré dans 32 provinces et villes à travers toute la Chine participent à l’inauguration de 4 jours intitulée « Exposition compréhensive du système d’information chinois »10. Au cours de cet évènement de nombreuses solutions occidentales sont achetées en matière de sécurité Internet, surveillance vidéo et reconnaissance faciale. Il est estimé que 30 à 50 000 policiers sont employés dans ce projet gigantesque11.
Vol Malaysia Airlines MH370 disparu : les recherches seraient au mauvais endroit depuis 2 ans
Le Boeing 777 n’aurait entre autres pas piqué du nez mais entamé une plus longue descente, ce qui remet en cause l’endroit des recherches suite à sa disparition en mars 2014.
Les recherches sur l’un des plus grands mystères de l’aviation civile sont « suspendues » pour le moment, indique un communiqué des ministres des transports Malaisiens, Liow Tiong Lai, Australiens, Darren Chester et Chinois, M. Yang Chuantang :
« Avec moins de 10.000 kilomètres carrés restant à explorer dans la zone de recherches hautement prioritaire, les ministres reconnaissent qu’en dépit des meilleurs efforts de tous ceux qui sont engagés, la probabilité de retrouver l’appareil s’amenuise. (…) La suspension de signifie pas la fin des opérations de recherches.
Les ministres ont répété que l’aspiration à localiser le MH370 n’a pas été abandonnée » ont-ils déclaré à l’issue d’une réunion à Kuala Lumpur, l’une des deux capitales de la Malaisie.
Une enquête longue et fastidieuse, et un message qui se veut rassurant pour les familles des disparus, toujours très remontées contre les autorités afin d’obtenir enfin des nouvelles concrètes de leurs proches. Le vol MH370 de la Malaysian Airlines reliant Kuala Lumpur à Pékin (Chine) avait disparu le 8 mars 2014, embarquant 239 personnes à son bord, principalement des ressortissant malaysiens, australiens et chinois.
D’après des informations du tabloïd britannique The Daily Mail, des enquêteurs de l’entreprise néerlandaise « Fugro », chargée des recherches sous-marines d’éléments ou de débris de l’avion perdu, pensent désormais que le Boeing 777 ne serait pas brusquement parti en piqué dans ses derniers instants, mais aurait plutôt entamé une plus longue descente, avec un pilote derrière les commandes.
Ce qui voudrait dire que ces opérations, dirigées par l’Australie, les plus vastes et les plus chères de l’histoire, auraient été effectuées au mauvais endroit de l’océan pendant deux ans : une zone de 120.000 km², soit environ la taille de la Grèce, située à l’ouest de l’Australie, dans la partie sud de l’Océan indien.
Ce qui a motivé leur remise en question : une nouvelle pièce métallique, retrouvée au large de l’île de la Réunion le mois dernier, et qui appartiendrait à l’appareil du vol MH370, contrairement à celle retrouvée en mars dernier.
(Crédit photo : Daily Mail)
Si cet élément indique avec quasi-certitude que le lieu des recherches n’est en fait pas le bon, les enquêteurs néerlandais doivent toujours se prononcer sur un nouveau choix de site afin de poursuivre éventuellement leur travail, dont la date de fin initiale était prévue dans trois mois.
Quatre autres fragments découverts en Afrique du Sud, au Mozambique et à Maurice, dans l’océan Indien, ont été identifiés comme provenant très probablement de l’appareil.
MH370 : le pilote avait effectué une simulation sur le trajet du vol disparu
Par Lefigaro.fr avec AFP
Mis à jour le 23/07/2016 à 11:03
Publié le 23/07/2016 à 11:00
Le pilote du vol MH370, disparu il y a plus de deux ans probablement dans l’océan Indien, avait mené un exercice de simulation de vol sur une trajectoire similaire quelques semaines avant le crash, a affirmé le New York Magazine citant un rapport de police.
Le commandant Zaharie Ahmad Shah, pilote de Malaysia Airlines avec 33 ans d’expérience, a utilisé un simulateur artisanal pour se diriger au-dessus du détroit de Malacca et des confins de l’océan Indien, un trajet qui frappe par sa ressemblance avec celui emprunté par le vol MH370. Le New York Magazine a divulgué vendredi cette information qui jette un doute sur le commandant de 53 ans, en se basant sur un document confidentiel des enquêteurs malaisiens.
Le FBI aurait récupéré des données ayant été effacées du simulateur de vol, enregistrées sur le disque dur du pilote.
« Nous avons trouvé un itinéraire de vol, parmi d’autres, qui conduit au sud de l’océan Indien, un élément qui pourrait être intéressant », explique le document. Bien que les deux trajets, celui du simulateur et celui du vol MH370, soient comparables, la fin du voyage simulé est située à 900 miles (1450 kilomètres) du lieu possible du crash d’avion. Le Boeing 777 de la compagnie aérienne malaisienne s’était volatilisé le 8 mars 2014 avec 239 personnes à bord, peu après son décollage de Kuala Lumpur à destination de Pékin, et se serait abîmé dans l’océan Indien. Cette disparition reste l’un des plus grands mystères de l’histoire de l’aviation civile.
Le gouvernement malaisien assure ne toujours pas connaître les causes de cette disparition. Zaharie Ahmad Shah était un militant de l’opposition en Malaisie. La presse locale lui prête un lointain lien de parenté avec la belle-fille du leader de l’opposition, Anwar Ibrahim. Ces informations ont fait naître un soupçon jugé « infamant » par son entourage selon lequel le pilote aurait pu se venger de la condamnation d’Anwar dans un procès que ce commandant a dénoncé comme une cabale politique.
Le mystère demeure sur les causes de la disparition il y a deux ans du Boeing 777 de la Malaysia Airlines avec 239 personnes à bord. Pour la journaliste, Florence de Changy, « l’histoire officielle n’est pas crédible ».
Le 29 janvier 2015, l’aviation civile malaisienne avait classé officiellement la disparition du vol MH370 en accident, sans en préciser les raisons. Incident mécanique, défaillance structurelle, prise d’otage ou acte terroriste ? Le mystère reste entier.
Florence de Changy, correspondante de France Info, du Monde et de RFI en Malaisie, était l’invitée mardi de France Info pour son livre « Le vol MH370 n’a pas disparu ». La journaliste a expliqué qu’il « faut arrêter de dire que cette histoire est incroyable, l’histoire officielle n’est pas crédible. (…) Un boeing 777 ça ne disparaît pas comme ça« . A LIRE AUSSI ►►►La mystérieuse disparition du vol MH370 classée comme accident
Trop de zones d’ombre
Florence de Changy a pointé du doigt les incohérences du rapport officiel édité par les autorités malaisiennes. Elle a expliqué qu’il n’était « pas normal que l’enregistrement des échanges entre le cockpit et le contrôle aérien n’ait pas été rendu public de manière intégrale ». La journaliste précise en « avoir parlé à quelqu’un qui m’a laissé entendre qu’il y avait des bruits assez suspects à la fin du vol ».
Dans son livre qui sort mercredi, la journaliste met en cause les capacités de la Malaisie à mener l’enquête sur la disparition du vol. « La Malaisie été remarquable dans le rôle de très mauvais pays, de très mauvais coordinateur. Je finis par me poser la question à la fin du livre : ‘Sont-ils les seuls coupables, la Malaisie ne serait-elle pas ce qu’on appelle l’idiot utile?’ », s’est interrogée Florence de Changy.
Autre question que pose la journaliste dans son livre : quel était le chargement de l’appareil ? « Les autorités ont expliqué que l’avion transportait quatre tonnes et demi de fruits, le mangoustan, mais « ce n’est pas possible », selon Florence de Changy expliquant que ce n’est pas la saison.
Le Boeing 777 de Malaysia Airlines a disparu dans la nuit du 7 au 8 mars 2014 avec 239 passagers à bord. L’épave n’a toujours pas été retrouvée. Seul un fragment d’aile a été découvert en juillet 2015 à La Réunion. La semaine dernière, un autre débris aurait été retrouvé au Mozambique, mais il doit encore être analysé. La disparition de l’appareil reste « un mystère », selon un rapport annuel d’enquête publié mardi et mené par une équipe d’experts internationaux sous la direction de la Malaisie.
Le phénomène a suscité peu de publications françaises, hormis celles qui suivent, à partir du 26 septembre 2014.
Quelques dates repères :
- 29 mai 2014 : sortie en single en République populaire de Chine;
- 13 juin 2014 : mise en ligne de la video de 6’20 sur YouTube;
- 22 juillet 2014 : mise en ligne de la parodie ci-dessus sur YouTube;
- 23 juillet 2014 : mise en ligne de la vidéo de 3’40 sur YouTube;
- 25 juillet 2014 : début en fin de journée du phénomène de mon double jaune sur Petitcoucou;
- 27 juillet 2014 : je publie dans la matinée mon premier article à ce sujet sur Petitcoucou;
- 27 juillet 2014 : sortie du clip patriotique du bureau militaire de la ville de Xian, posté sur le site officiel du ministère chinois de la Défense nationale;
- 28 juillet 2014 : mise en ligne de cette vidéo de l’armée de 3’40 sur les sites de partage video.sina.com.cn et YouTube;
- 23 novembre 2014 : mise en ligne de la reprise du groupe coréen T-ara sur YouTube;
- 23 novembre 2014 : cérémonie des American Music Awards à Los Angeles;
- 25 novembre 2014 : mise en ligne de la prestation sur YouTube;
- 14 avril 2015 : mise en ligne de la vidéo de 6’20 sous-titrée en français sur YouTube.
Publication: 26/09/2014 14h29 CEST Mis à jour: 26/09/2014 14h29 CEST
CHINE – L’Asie a-t-elle son nouveau « Gangnam Style »? Des parcs de Pékin aux gratte-ciel de Shanghai, des usines de Canton aux karaokés de Macao, les Chinois fredonnent en boucle « Petite pomme« , une chanson obsédante qui a même conquis l’armée et la police.
A l’origine de ce tube inattendu se trouvent deux professionnels de la vidéo sur Internet, les « Chopstick brothers », ou « Frères baguettes » en français.
Xiao Yang et Wang Taili ne sont ni frères, ni compositeurs, et leur chanson « Petite pomme » n’était à l’origine destinée qu’à promouvoir leur dernier film. Mais voilà: il suffit d’entendre une fois « Xiaopingguo » (« Petite pomme » en chinois) pour ne plus pouvoir l’extirper de son crâne. A tel point que des critiques parlent d’ »intoxication mentale ». « Cette chanson est facile à suivre, le rythme est basique et répétitif. Même les vieilles dames dans les jardins publics l’apprennent rapidement », explique à l’AFP Zeng Qiumei, une jeune femme originaire de la province du Sichuan.
La vidéo de ce petit air entêtant a dépassé les deux millions de vues sur Youtube, pourtant censuré en Chine continentale. Diffusée sur d’autres sites chinois plus accessibles à la population, la vidéo cartonne. Certains sites ont vu exploser le nombre de vues : sohu.com (20 millions de vues), iqiyi.com (12 millions), youku.com (7 millions), etc.
La séquence de six minutes met en scène Xiao et Wang, nus dans un jardin d’Eden délirant où la pomme et le serpent sont bien entendu présents. Dans la chorégraphie apparaît Bae Seul-Ki, vedette de la K-pop, la musique pop sud-coréenne.
En Chine, où l’on ne s’embarrasse pas des droits d’auteur, « Petite pomme » est reprise partout, des sonneries de smartphone aux centres commerciaux, des boîtes de nuit aux salles de gym.
Un « hit » repris dans toute la Chine
Cette semaine, la police de la province du Shandong (est) a utilisé l’air pour diffuser une mise en garde contre les escroqueries bancaires par téléphone. « Nous avons modifié les paroles pour sensibiliser les gens », a expliqué un policier à la télévision CCTV. De son côté l’Armée populaire de libération a compris le profit qu’elle pouvait tirer du rythme martial et fédérateur. Le bureau militaire de la ville de Xian (nord) a suscité un buzz national en diffusant une vidéo patriotique de recrutement sur ce fond sonore.Le mois dernier, les internautes se sont emballés autour d’un autre clip montrant des soldats dansant « Xiaopingguo » avec des enfants, rescapés d’un séisme.
Sur le web, on ne compte plus les vidéos artisanales de danseurs du dimanche se déhanchant sur « Petite pomme »: hôtesses de l’air, ouvriers, pom-pom girls, sapeurs-pompiers, étudiants… Une parodie réunit même le leader nord-coréen Kim Jong-Un, Barack Obama, Vladimir Poutine, le Premier ministre nippon Shinzo Abe et le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon, lui-même originaire de la patrie de la K-Pop.
Petite Pomme VS Gangnam Style
Les experts doutent cependant que « Petite pomme » connaisse le destin planétaire de « Gangnam Style« , du très occidentalisé Sud-Coréen PSY. D’abord parce que la musique branchée chinoise reste cantonnée dans ses frontières. Contrairement à la K-pop qui, déjà avant l’avènement de PSY, avait conquis le Sud-est asiatique, le Japon, et gagné en influence hors de l’Asie. « La Chine ne met pas l’accent sur le développement des industries culturelles et créatives », comme le fait la Corée du Sud, explique à l’AFP Hao Fang, célèbre critique musical chinois. « Les styles des chansons sont désuets et Xiaopingguo reprend le rythme disco des années 1980 et 1990 en Chine. Cela l’empêche de rivaliser avec les tubes mondiaux », juge-t-il. Le succès de « Petite pomme » montre même selon lui que « quelque chose ne tourne pas rond dans ce pays ».
筷子兄弟 Chopsticks Brothers-小蘋果 Little Apple@2014 AMA全美音樂獎
Ces artistes chinois (Chopstick Brothers) ont-ils mérité leur prix aux American Music Awards?
Publication: 08/12/2014 08h02 CET Mis à jour: 07/02/2015 11h12 CET
C’est la question que les internautes chinois se posent depuis la 42e cérémonie des American Music Awards (AMA) qui a eu lieu le 23 Novembre à Los Angeles.
La Chine n’est pas connue pour être un pays qui crée des stars de la musique au niveau mondial. Cependant, le mois dernier trois artistes chinois ont été récompensés pour leur succès, mais d’une manière très controversée.
Peu d’exposition dans les médias
La cérémonie des AMA est connue pour récompenser les artistes en fonction du nombre de votes du public en leur faveur. L’immense nombre de fans de certains artistes chinois leur donne donc l’avantage afin d’obtenir des récompenses dans ce type de compétition. Ils reçoivent donc paradoxalement des prix consacrant leur succès au niveau mondial, alors même qu’ils sont inconnus du public occidental. C’est ainsi que le duo des Chopstick Brothers, les « frères baguettes » qui a sorti cette année une chanson devenue virale en Chine « Xiao Pingguo » (Petite Pomme) et le chanteur Jason Zhang ont pu recevoir des récompenses à la dernière cérémonie des AMA. Leurs millions de fans avaient en effet massivement voté en ligne pour voir leurs idoles gagner des prix lors de la cérémonie américaine.
Peu de temps après l’événement, les internautes chinois avaient cependant remarqué que leurs célébrités locales avaient étrangement toutes reçu leurs récompenses pendant les pauses publicitaires de la célèbre cérémonie diffusée en direct à la télévision américaine. Ils ont par conséquent découvert que le spectacle des « frères baguettes » et le petit discours que Jason Zhang a donné en anglais n’ont jamais été vus par le public américain.
D’étranges récompenses
Les internautes chinois ont également remarqué que les récompenses reçues par les artistes chinois étaient de nouvelles catégories créées cette année par les American Music Awards. Le public chinois a donc immédiatement commencé à penser que l’organisation de l’émission américaine avait donné ces récompenses aux artistes chinois seulement attirer plus de téléspectateurs chinois. Le Prix la chanson internationale et le Prix de l’artiste international gagné par les chanteurs chinois cette année ont donc vite été décriés par les internautes chinois.
Les soupçons pèsent sur les chanteurs de » Petite Pomme »
Aucun des noms des artistes chinois ou de leurs récompenses ne figuraient sur la liste officielle mentionnant les artistes et les catégories de l’émission américaine, publiée un mois avant la cérémonie. Cela explique pourquoi des rumeurs se sont depuis propagées sur l’internet chinois, se demandant si le duo de Xiao Yang et Wang Taili avait essayé de soudoyer le spectacle américain pour gagner leur prix. Les rumeurs ont rapidement démenties par le duo sur Weibo, la plateforme de microblogging le plus populaire dans le pays.
La fierté des fans chinois a laissé la place à la honte causée par le doute qui pèse sur leur pays et la façon dont la Chine a fait son chemin vers le sommet de l’industrie de la musique. Le public occidental peut en effet facilement soupçonner les artistes chinois d’avoir acheté leurs récompenses, puisque ces artistes leur sont totalement inconnus. Mais le fait est que la cérémonie des AMA est une compétition où les récompenses sont plus attribuées par rapport à la réussite commerciale de l’artiste que sur la reconnaissance de son talent. Les récompenses sont donc une preuve que les artistes ont reçu un grand nombre de votes de leurs fans. Rien d’étonnant en ce qui concerne le pays le plus peuplé de la planète, qui aura toujours la possibilité d’imposer plus facilement ses artistes dans ce type de compétition. En outre, les fans chinois sont particulièrement dévoués et se réunissent par des millions sur des communautés en ligne bien organisées, et sont prêts à voter massivement pour voir leurs artistes préférés briller sur la scène internationale. Le pouvoir des communautés en ligne et les réseaux sociaux chinois est donc de ne pas être sous-estimé.
Polémique autour d’un prix décerné à des artistes chinois à Los Angeles
Par AFP , publié le 27/11/2014 à 09:03 , mis à jour à 09:03
Pékin – En récompensant des artistes chinois, les American Music Awards ont comblé leurs millions de fans en Chine, mais la fierté a viré à la controverse, le prix ayant été remis lors d’une coupure publicitaire du gala télévisé en direct.
L’industrie musicale chinoise, qui ne brille jamais hors de ses frontières, a cru vivre un moment exceptionnel dimanche, quand le tube « Petite Pomme » des artistes « Chopstick brothers » a remporté le « Prix de la chanson internationale » des AMA.
Chanson au rythme obsédant et dont la vidéo et ses copies ont accumulé des centaines de millions de vues sur l’internet, « Petite Pomme » s’entend partout en Chine: centres commerciaux, jardins publics, boîtes de nuit, salles de gym ou sonneries de smartphone.
En réalisant leur célèbre chorégraphie sur la scène du Nokia Theatre de Los Angeles, qui accueillait la cérémonie diffusée par ABC, les « Chopstick brothers » –Xiao Yang et Wang Taili– ont projeté une image de consécration internationale.
Ne se produisaient-ils pas en compagnie d’illustres vedettes de la pop habituées des plateaux télé comme Nicki Minaj, Ariana Grande, Mary J. Blige ou Taylor Swift’
L’agence de presse officielle Chine nouvelle a en tout cas titré: « Petite Pomme prend d’assaut les American Music Awards« .
Mais l’enthousiasme a laissé place au doute puis à la suspicion, quand des internautes ont découvert que les « Chopstick brothers » avaient chanté « Petite Pomme » durant une interruption publicitaire et que leur show n’a donc jamais été vu par les téléspectateurs américains.
Selon une vidéo publiée par le site chinois baomihua, le duo n’a même pas reçu son trophée sur scène, mais en coulisse et en moins de 10 secondes, juste avant la reprise du direct.
A la différence des Grammy Awards, décernés par l’Académie nationale des arts et des sciences, les American Music Awards récompensent le succès commercial des artistes en se fondant sur des votes du public.
Sacré chez les hommes « artiste pop/rock de l’année« , Sam Smith a par exemple battu Pharrell Williams et John Legend.
Lors de cette même soirée, un autre Chinois, le chanteur Jason Zhang, a lui remporté le « Prix de l’artiste international« . Mais, tout comme les Chopstick brothers, il était le seul concurrent en lice.
« Quand les AMA ont publié le mois dernier leur liste des nominés, celle-ci ne mentionnait aucun des deux prix (remportés par les Chinois)« , a souligné jeudi le journal Global Times, s’interrogeant sur un possible « coup marketing« .
Face aux rumeurs qui enflaient, les Chopstick brothers ont démenti cette semaine, dans une interview au site Sina, avoir acheté leur récompense.
Mais le mal était fait: après avoir cru un instant emprunter la voie du succès planétaire du hit sud-coréen « Gangnam Style« , les Chinois ont compris qu’il leur faudrait encore attendre.
Faire la poule… Que de souvenirs… Cela remonte à début 2009 sur Le Post !
Sina (Chinese: 新浪; pinyin: Xīn Làng) is a Chinese online media company. Sina operates four major business lines: Sina Weibo, Sina Mobile, Sina Online, and Sina.net. Sina has over 100 million registered users worldwide. Sina was recognized by Southern Weekend as the « China’s Media of the Year » in 2003.
Sina owns Sina Weibo, a Twitter-like microblogsocial network, which has 56.5 percent of the Chinese microblogging market based on active users and 86.6 percent based on browsing time over Chinese competitors such as Tencent and Baidu. The social networking service has more than 500 million users[3] and millions of posts per day, and is adding 20 million new users per month, says the company. The top 100 users now have over 180 million followers combined.[citation needed]
Sina.com is the largest Chinese-languageweb portal. It is run by Sina Corporation, which was founded in 1999. The company was founded in Beijing, and its global financial headquarters have been based in Shanghai since October 1, 2001.
Sina App Engine (SAE) is the earliest and largest PaaS platform for cloud computing in China. It is run by SAE Department, which was founded in 2009. SAE is dedicated in providing stable, effective web deployment and hosting service for those corporations, organizations and independent developers. Now more than 300,000 developers in China are using SAE.[citation needed]
As a website that mainly caters to the Chinese population around the globe, Sina stated that it has about 94.8 million registered users[citation needed] and more than 10 million active users engaged in their fee-based services (10,000 of whom are overseas Chinese in North America).[citation needed] Sina.com provides different subsidiary sites around the world, for example there are 13 access points within Greater China, and subsidiary tailored pages for overseas Chinese, which include Sina US, Sina Japan, Sina Korea, Sina Australia, Sina Europe and Sina Germany.
Sina.com is one of the four major business lines of Sina Corporation (NASDAQ: SINA). The rest of the major business lines are Sina Mobile, Sina Online and Sina.net.
The domain sina.com.cn attracted at least 3.3 million visitors[4] annually by 2008 according to a Compete.com survey.
Sina Corp also owns Sina Weibo, a Chinese microblogging site, similar to Twitter, launched in August 2009. According to Sina Corp the microblogging site has more than 200 million users and millions of posts per day, and is adding 20 million new users per month. The company also said it now has more than 60,000 verified accounts, consisting of celebrities, sports stars and other VIPs. The top 100 users now have over 180 million followers. Furthermore, Sina said that more than 5,000 companies and 2,700 media organizations in China are currently using Sina Weibo.
More recently, Sina also released a « lite-blogging service » similar to Tumblr, called Sina Qing,[5] as well as a location-based service, WeiLingDi.[6]
Popularity
In a survey conducted by Gallup (China) Research Ltd in April 2003, Sina was the most popular website in China, and was estimated to have three billion page views every day. Also, it was awarded the « China’s Media of the Year » in 2003 by Southern Weekend.[7]
In March 1999, Stone Rich Sight Information Technology Ltd (四通利方信息技术有限公司, SRS), established by Sina.com’s former CEO and President Wang Zhidong (王志东; Wáng Zhìdōng), merged with Sinanet.com (华渊资讯公司), a US website company of Sunnyvale, California. The merging of the two largest Chinese websites formed into the later Sina.com. Since then the service had been extended across the straits and North America, before it extended to Hong Kong in July 1999.
Sina.com overtook the dominant role of Sohu.com for the first time in 1999 by its fast, continuous, and comprehensive reports on the NATO Bombing of the Chinese embassy in Belgrade in 1999, according to CNNIC‘s survey conducted 2 months after the incident.[9]
Sina.com was the first to be approved for listing on the Nasdaq National market on 13 April 2000, followed by Netease and Sohu, two other web-based companies in China, in June and July respectively. It succeeded in raising US$68,000,000 before Nasdaq plummeted in May 2000. In July 2000, Sina.com was the official website for on-line coverage of the 2000 Summer Olympics in Sydney as selected by the government and the Chinese Olympic committee. (Xin, 2002).
Management
Key officers
Mr. Charles Chao: Chief Executive Officer and President. He received his Master of Professional Accounting from the University of Texas in Austin, TX. and holds an MA degree in Journalism from the University of Oklahoma.
On January 13, 2004, Sina.com and Yahoo.com started to jointly provide online auction services in China;[11] in response to this, EachNet (Chinese: « 易趣網 »), which cooperates with eBay, lowered its registration fee in early February 2004 in order to keep its market share.[12]
Recently, Sina has begun collaborating with Qihoo 360 on internet security. Through this collaboration, Qihoo 360 intend to provide Sina Weibo tech support in order to protect Weibo from hackers and viruses. As of April 24, 2012 an official statement has not yet been made announcing the collaboration.[13]
Marketing
To provide tailored internet services for local people, Sina.com has been conducting quantitative and qualitative marketing researches, including demographic research, psychograph, etc., on target audience in specific regions.[citation needed]
Features
Multiple services
Sina.com provides internet services to the Chinese population around the world. In every localized website, there are over thirty integrated channels, including news, sports, technology information, finance, advertising services, entertainment, fashion, and travel.
Sina.com is a multiple-service provider, its major services are SMS, Mail, Search, Games, Match, Entertainment, Sina Sports, Sina Blog, and Sina Microblogging. Sina Blog (中文:新浪博客) is the blog service of Sina.com, which features the blogs of celebrities, including the most popular blog in the world, the one of Xu Jinglei.[14]Sina Weibo is an equivalent to Twitter. The latter is blocked by the Chinese authorities.[15] Many celebrities from mainland China, Taiwan and also Hong Kong use Sina’s Microblog as a platform to reach out to their fans and supporters. Some famous users on Sina’s Microblog include Taiwanese hosts Dee Hsu and Kevin Tsai, with more than ten million followers on their microblogs each.
A big challenge for Sina is monetizing the massive Weibo following. Sina has taken several steps in that direction, and is reportedly developing a « pay-for-forward » feature. The feature will enable users to pay to have a message forwarded by an account with a large following. Sina plans to keep 20% of the revenue generated from « pay-for-forward » fees.[16]
Local content
Internationalized services have a common layout which consists of sections like news, information, infotainment and email services with localized content.[citation needed]}
Localization involves political censorship. As with all internet content providers operating within mainland China, the web pages which are geared toward mainland China audiences have internet censors controlling the discussion for sensitive political content. In addition, the news from sina.com comes from local newspapers, which in the case of mainland China are themselves subject to censorship by the government. This censorship does not extend to pages and forums which are not intended for audiences within mainland China.[citation needed]
Online news
Sina.com provides a lot of feature news as the focus of the lead story or the main photo. On the other hand, its domestic political news is sourced from The People’s Daily or Xinhua News Agency. Compared to conventional medium for news distribution, Sina.com is a platform for news articles from the traditional media. That means, according to its CEO, Wang Zhidong, Sina.com would never hire journalists (Xin, 2000).[citation needed]
Network technology
According to the company’s published information, Sina.comXpressTM and Sina.comPlusTM are Sina.com’s two main exclusive technologies, which bring ease-of-use benefits and enable the audience of Big 5 (traditional Chinese character), and GB (simplified Chinese characters) to view the webpages sourced from around the Chinese communities of the world.[citation needed]
Xin, H. (2002). The Surfer-in-chief and the would-be kings of content – a short study of Sina.com and Netease.com. In S. H. Donald., M. Keane. & Y. Hong. (eds.). Media in China: consumption, content and crisis. London: Routledge.
« “Les murs sont faits pour être sautés” : il faut être agile, c’est tout.