Suicide du commissaire Helric Fredou à Limoges le 8 janvier 2015 : qu’en est-il vraiment ?

 

 

On ne le sait toujours pas.

Officiellement, il s’agit toujours d’un suicide dont les raisons restent inconnues, quoique la mère et la soeur du commissaire aient protesté.

Depuis la publication des premiers articles y consacrés est paru un ouvrage du journaliste Alain Hamon sur les suicides dans la police et la gendarmerie.

Quelques extraits de ce livre sont disponibles sur Internet, dont certains concernent le cas du commissaire Helric Fredou et précédemment celui du commissaire Christophe Rivieccio dont il avait lui-même découvert le corps le lundi 18 novembre 2013.

Selon Alain Hamon, ces deux policiers de Limoges étaient perfectionnistes, exigeants, et auraient mal supporté de n’être pas suivis dans leurs enquêtes.

Le premier était originaire de Limoges et en avait été nommé directeur adjoint du Service Régional de Police Judiciaire (SRPJ) à l’été 2012.

Le second, n°3 de ce SRPJ, était son subordonné depuis huit mois lorsqu’il s’était suicidé dans son bureau, un dimanche, le 17 novembre 2013, au même âge de 44 ans. Il avait laissé une lettre pour expliquer son geste, ce que n’a pas fait le commissaire Fredou.

 

http://www.parismatch.com/Actu/Societe/Alain-Hamon-Les-policiers-ne-comprennent-pas-certaines-decisions-de-justice-845463

« Les policiers ne comprennent pas certaines décisions de justice »

 

Paris Match | Publié le 13/10/2015 à 17h59 |Mis à jour le 13/10/2015 à 18h08

Emilie Cabot

Bernard Cazeneuve mardi, lors d'un discours devant les forces de l'ordre à l'Ecole militaire à Paris,

Bernard Cazeneuve mardi, lors d’un discours devant les forces de l’ordre à l’Ecole militaire à Paris, AFP PHOTO/MIGUEL MEDINA
 

Grand reporter spécialisé police-justice, Alain Hamon sort «Le jour où j’ai mangé mon flingue», un ouvrage consacré au suicide des policiers et gendarmes (en librairie depuis le 8 octobre). Pour Paris Match, il décrypte la colère des policiers qui crient leur ras-le-bol mercredi devant le ministère de la Justice.

Paris Match. Les syndicats policiers ont appelé à un «rassemblement» mercredi place Vendôme sous les fenêtres de Christiane Taubira. Quelles sont les raisons de ce ras-le-bol ?
Alain Hamon. Une telle manifestation devant le ministère de la Justice est arrivée deux fois en 32 ans. La dernière datait de 1983 et ça c’est très mal terminé. Ce rassemblement de mercredi est une réaction à la fusillade de la semaine dernière près de Saint-Ouen. Le détenu abattu, qui a grièvement blessé un policier, était en cavale après une permission de sortie. Les policiers veulent dire à la justice que la situation actuelle ne leur convient pas du tout. Ils ne comprennent pas certaines décisions de justice et on ne leur explique pas.

Y’a-t-il d’autres raisons?
Ce braquage mortel est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Le ras-le-bol vient surtout du manque de moyens. La révision générale des politiques publiques de Nicolas Sarkozy a réduit les effectifs de 17 000 policiers. En parallèle, il y a eu l’instauration de la politique du chiffre, visant à faire baisser la délinquance. On demande aux forces de l’ordre de faire plus avec moins d’effectifs. Manuel Valls a supprimé la politique du chiffre, la remplaçant par la politique du résultat. Mais comment faire du résultat sans chiffre? Quant aux moyens, Bernard Cazeneuve a promis un réengagement de 500 policiers par an depuis 2012. Mais on reste loin du compte par rapport aux 17.000 supprimés.

S’ajoute également un épuisement lié au plan Vigipirate, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme
En effet, CRS et escadrons de gendarmes mobiles sont en permanence sollicités. Ils n’en peuvent tellement plus qu’avant l’été, plusieurs compagnies de CRS, ne pouvant faire grève, se sont mises en arrêt maladie. Les CRS me disent : «On est plus jamais chez nous, on ne voit plus nos familles. On rentre à la compagnie et on est rappelé immédiatement». Ils sont en déplacement perpétuel.

« Pour les policiers, les outils juridiques actuels ne sont plus adaptés à la criminalité d’aujourd’hui »

Quelles sont les principales revendications des forces de l’ordre avec la manifestation de mercredi?
En manifestant devant la Chancellerie, ils réclament un travail sur le volet pénal, avec notamment une réforme du Code de procédure pénal. Ils estiment en effet que les outils juridiques actuels ne sont plus adaptés à la criminalité d’aujourd’hui. La revendication sous jacente est de faire constater qu’ils ne peuvent plus assurer leurs missions.

La dévalorisation du métier est aussi l’une des raisons du ras-le-bol des policiers. Comment le revaloriser?
Il faut le revaloriser aux yeux de la population, des chefs et des policiers eux-mêmes. Dans le plan anti-suicide présenté par Bernard Cazeneuve fin janvier, un paragraphe à la fin fait état d’une campagne d’information de la direction générale de la police sur la dangerosité et les difficultés du métier de policier. Mais, on n’a pas encore vu la moindre trace de cette campagne. On peut peut-être supposer que c’est lié à un problème de financement. En Belgique ou encore à Montréal, il y a eu des mesures pour revaloriser le métier de policier, eux ont mis les moyens nécessaires.

  »Le suicide des policiers était tabou jusque chez les ministres »

Le ras-le-bol peut mener au burn out, voir au suicide, thème de votre dernier livre. Pourquoi le suicide chez les policiers reste un sujet tabou?
En 2014, il y a eu 55 suicides de policiers. En 2015, nous en sommes déjà à 32 selon mon décompte élaboré à travers la presse (le dernier date de dimanche lorsqu’un gardien du commissariat de Villeurbanne s’est donné la mort, chez lui, avec son arme de service, Ndlr). Un ancien membre de cabinet du ministère de l’Intérieur -qui a officié sous plusieurs ministres- m’a d’ailleurs confié un jour : «Ce n’est pas qu’on a rien fait, c’est qu’on ne voulait même pas savoir». Le sujet était tabou jusque chez les ministres. En 1996, il y a eu 77 suicides dans la police, à chaque fois on évoquait des problèmes personnels et non des raisons professionnelles. Manuel Valls, lorsqu’il était ministre de l’Intérieur, a été le premier à lever le tabou. A l’époque, il n’avait pas non plus les moyens alors il a fait des discours. De même, il n’est pas allé jusqu’à dénoncer officiellement les mauvaises conduites de responsables de la police et de la gendarmerie. Bernard Cazeneuve a aussi levé aussi le tabou mais n’est pas allé jusqu’au bout. Il n’a pas non plus les moyens de faire en sorte que ça change et ne s’attaque pas à bras le corps à certains comportements déviants dans la hiérarchie interne. L’administration continue à jouer sur les mots, évoquant surtout des divorces et autres problèmes personnels pour parler des suicides.

Dans votre livre, vous évoquez aussi la pression hiérarchique et de mauvaises relations humaines qui peuvent être l’une cause de passage à l’acte
Pendant longtemps, quand ça n’allait pas, on tapait sur les patrons, les commissaires de police. En tant que journaliste spécialisé police-justice, j’ai tapé joyeusement sur les commissaires de police. Certains le méritaient, d’autres peut-être pas. En travaillant sur le burn-out chez les policiers ces dernières années les témoignages faisaient ressortir que le harceleur était plutôt un officier (lieutenant, capitaine) ou un «petit chef» (brigadier, brigadier chef, brigadier major). La plupart des rescapés du suicide témoigne du comportement d’un brigadier chef par exemple. Dès qu’ils prennent du galon, ils oublient ce qu’ils ont été et deviennent imbuvables. Pourtant, ils sortent du même moule que les policiers qu’ils maltraitent. Parfois, on ne leur apprend pas à bien faire avec leurs hommes et on ne leur tape pas sur les doigts dans le cas contraire.

Le plan anti-suicide de Bernard Cazeneuve vous paraît-il efficace?
Ce sont des mesurettes. La mise en casiers individuels où déposer son arme à la fin du service -afin de contrer les suicides aux domiciles –  est une mesure qui fait rire les fonctionnaires. De même, il n’y a eu aucun retour d’expérience sur cette mesure depuis janvier.



Des journalistes indiens s’étaient très tôt intéressés à l’attentat contre Charlie Hebdo

 

 

A la suite de mon précédent article relatif à un lecteur indien venu me féliciter à sa manière pour mes publications du 25 juillet 2016 à propos des Chinois de Belleville, dont certains pourraient être liés au trafic de fausses Nike de Saïd Kouachi, en relation avec mon Chinois de Thaïlande, je rappelle que des journalistes indiens s’étaient très tôt intéressés à l’attentat contre Charlie Hebdo du 7 janvier 2015 à Paris et avaient même diffusé un reportage où ils traitaient de l’étrange suicide du commissaire Helric Fredou dans la nuit du 7 au 8 janvier 2015 à Limoges alors qu’il était chargé de mission à propos de cet attentat.

J’avais moi-même évoqué ce suicide dès le 15 janvier 2015, et encore le 22 juin 2015.

Ce reportage était le fait du Daily News and Analysis, un journal indien fondé en 2005 à Bombay, également publié à Bangalore, dans le Sud, et dans plusieurs grandes villes du Nord-Ouest, dont Jaipur, la capitale du Rajasthan, à environ 250 km du lieu de connexion de mon lecteur d’hier.

Il avait été diffusé par la chaîne indienne associée Zee News, de Zee Media, filiale de Essel Group, basé à Bombay.

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Daily_News_and_Analysis

Daily News and Analysis

Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Daily News.
Daily News and Analysis
Image illustrative de l'article Daily News and Analysis

Pays Drapeau de l'Inde Inde
Langue Anglais
Périodicité quotidienne
Format grand format
Prix au numéro 3 Rs
Diffusion 260 000 ex.
Date de fondation 30 juillet 2005
Ville d’édition Bombay

Propriétaire Diligent Media Corporation
Directeur de la rédaction Deepak Rathi
Rédacteur en chef C P Surendran
Site web http://www.dnaindia.com
modifier Consultez la documentation du modèle

 

Le Daily News and Analysis (DNA) est un quotidien anglophone grand format lancé en 2005 en Inde. Il est publié à Bombay, Ahmedabad, Pune, Jaipur, Bangalore et Indore par Diligent Media Corporation, une co-entreprise entre Zee Media et Dainik Bhaskar Group, et vise un lectorat jeune, de tendance progressiste. C’est le premier journal anglophone d’Inde à avoir proposé une première page entièrement en couleur.

Sommaire

Lancement

Le lancement du Daily News and Analysis en 2005 a été précédé par une grande campagne publicitaire, avec pour slogan « Speak up, it’s in your DNA » (littéralement : « Exprimez-vous, c’est dans votre ADN » – jeu de mots entre l’acronyme anglophone de l’Acide désoxyribonucléique et celui de journal). Les médias indiens ont décrit son contexte comme tumultueux, avec des réductions de coûts et une concurrence sévère1,2.

Suppression des éditoriaux

A la une de son numéro du 1er février 2010, son rédacteur en chef Aditya Sinha a annoncé que le DNA allait supprimer sa page d’opinions, la partie contenant les éditoriaux, les analyses et les points de vue3. Cette décision a été considérée comme audacieuse et a été accueillie par de nombreuses critiques[réf. souhaitée]. Le DNA a donc commencé à proposer, quand c’était nécessaire, les points de vue d’experts et les commentaires dans les différentes pages du journal.

Diffusion

Selon le Media Research Users Council’s Indian Readership Survey (IRS), le lectorat total du DNA est de 1 242 000 personnes à Bombay, et le lectorat moyen de ses six éditions est de 824 000. IRS a classé le journal au sixième rang des dix principaux quotidiens anglophones d’Inde. Il s’agit du second grand-format en anglais le plus lu à Bombay. Depuis le rapport de l’IRS du deuxième semestre 2006, son lectorat moyen par numéro a augmenté de 86% (il était alors de 444 000).

Il a aussi le plus grand pourcentage de lecteurs de la tranche d’âge 30-49 ans parmi les journaux anglophones à Bombay (36,3 %)et le second plus grand pourcentage de lecteurs diplômés (52,2 %) ou appartenant aux classes socioéconomiques A et B[Quoi ?] (73,5 %).

En février 2007, le DNA a annoncé que sa diffusion payante avait atteint 400 000 exemplaires à Bombay (après 300 000 en octobre 2006). Ces chiffres sont certifiés par Ernst & Young depuis mai 20064. Selon leur rapport de juillet 2006, la diffusion payante du DNA était alors de 270 000 exemplaires.

Aujourd’hui, le DNA est le journal préféré d’1 506 000 lecteurs dans la seule Bombay (lectorat total au quatrième trimestre 2012 selon l’IRS).

Éditions et suppléments

Le DNA est actuellement publié à Bombay, Ahmedabad, Pune, Jaipur, Bangalore et Indore. Il possède une section économique, DNA Money, et un supplément loisir, After Hrs.

Le DNA possède un site internet, www.dnaindia.com. Il est aussi présent sur les réseaux sociaux et sur téléphone mobile. L’édition du jour peut être lue en ligne (E-paper).

Marathon

Le DNA organise un marathon annuel à Bombay, le DNA I Can réservé aux femmes.

Notes et références

  1. Indiantelevision.com Team, « ‘DNA’ gears up for a price war », Indiantelevision.com,‎ 10 juin 2005 (lire en ligne [archive])
  2. Debashis Bhattacharyya, « Mumbai’s battle will quickly spill over to New Delhi », The Telegraph, Calcutta,‎ 21 août 2005 (lire en ligne [archive])
  3. Staff, « Invigorating world’s press » [archive], All About Newspapers, All About Newspapers, New Delhi,‎ octobre 2011 (consulté le 23 mai 2012)
  4. Bhupesh Trivedi, « DNA commissions E&Y to certify circulation » [archive], Indian Media Observer (issue #26),‎ 1er juin 2006

Liens externes

 [afficher]

v · m

Journaux de l’Inde

 

https://en.wikipedia.org/wiki/Zee_News

Zee News

From Wikipedia, the free encyclopedia
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Zee News
ZeeNews.jpg
Public company
Industry Mass media
Founded 1999
Headquarters Noida, Uttar Pradesh, India[1]
Key people
Subash Chandra (Chairman)
Sudhir Chaudhary (CEO)
RK Arora (COO)[2]
Products Broadcasting, cable
Revenue
  • Increase ₹551 crore (US$82 million) (2015)

[3]

  • Decrease ₹-43.15 crore (US$−6.4 million) (2015)

[4]

Parent Essel Group
Slogan सोच बदलो,देश बदलो
Website zeenews.india.com

 

Zee News is an Indian news and current affairs channel founded in 1999 and is the flagship property of Zee Media Corporation company and a subsidiary of Essel Group.[5] The channel is allegedly tried to extort 100 crores from the Jindal Group[6][7][8] and allegedly fabricated video of Kanhaiya Kumar over 2016 JNU sedition controversy.[9]

Contents

Channels

It currently operates the following news and regional entertainment channels:[10]

Allegations of Fabrications

Main article: 2016 JNU sedition controversy

Zee News reported that some of the students from Democratic Students’ Union (DSU) raised slogans such as « Bharat Ki Barbadi » (« Destruction of India ») and  » Pakistan Zindabad » (« long live Pakistan ») [14] In a letter Vishwa Deepak, who later resigned from the channel after expressing reservations over its ‘biased coverage’ alleged that « Our biases made us hear Bhartiya Court Zindabad as Pakistan Zindabad. » (« long live Indian courts » as « long live Pakistan. »).[9][note 1] In response, Zee News Editor Sudhir Chaudhary said « Our channel only showed what was happening there, whatever we have shown is 100 per cent authentic.[15] Later, the Zee News showed the raw footage of JNU campus to prove it was not a doctored tape and reiterated that the students indeed chanted Pakistan Zindabad slogans.[17]

Another video, which showed a speech by JNU Students’ Union President Kanhaiya Kumar making anti-national slogans, appears to be doctored. According to India Today, « In the original video, Kanhaiya is asking to end social ills such as caste and communalism not anti national slogans. »[18][19] A judicial enquiry into the matters revealed that 5 out of 7 videos were genuine.[20]

On 14 February 2016, Union Home Minister Rajnath Singh alleged that the JNU incident has the support of the LeT chief Hafiz Saeed.[21] Doubts were soon expressed if this was tied to the discredited alert by Delhi Police that used a tweet from a fake/parody account.[22]

Controversy

The channel is tried for allegedly extorting 100 crores from the Jindal Group[6] and two senior journalist have been arrested so far.[7][8] Naveen Jindal accused Zee News of trying to extort 100 crores from him for not airing stories against his company in Coal Scam. Zee News refuted the charges and made counter charges of Jindal offering them 25 crores to halt their investigations against Jindal Steel in the coal scam.[23]

In December 2013, Arvind Kejriwal accused Zee News of showing the wrong information about his and Anna Hazare‘s relationship. Zee media banned Sonu Nigam after he shared a video that proved Dr. Kumar Vishwas voice about the farmer’s suicide in Aam Aadmi Party had Voice edited By Zee News to humiliated Dr. Kumar Vishwas image in public.[24][25][26]

References

  1. According to Vishwa Deepak, there is a pro-Modi bias at Zee News, and that Zee News « has abetted a riot-like situation. »[15] The misinterpretation was disclosed when the Aam Aadmi Party filed a complaint, alleging that ABVP-students raised « Pakistan Zindabad » slogans. The ABVP admitted that members of their organisation had been present, but shouted « Bharatiya Court Zindabad » and « Indian Army Zindabad, » and filed a counter complaint.[9] The police then declared that « the footage had been tampered with. »[16] In response, Zee News Editor Sudhir Chaudhary said « Our channel only showed what was happening there, whatever we have shown is 100 per cent authentic. How far will you push freedom of speech? »[15]

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