Lutte contre le terrorisme : deux grandes nouvelles ce jour

Pour commencer, le gouvernement reconnaît un « échec » judiciaire pour la dernière attaque de l’EI sur le territoire français.

Il y en a eu bien d’autres, mais il faut un début à tout, et enfin l’un de ces « échecs » est reconnu.

Aujourd’hui est donc à cet égard un grand jour.

Et puisqu’il est reconnu à propos d’une remise en liberté, je rappelle que ce type de décision n’est pas un jugement mais une ordonnance d’un juge. La seule appréciation de ce monsieur ou de cette dame est théoriquement soumise au contrôle de la chambre de l’instruction en cas d’appel, mais quasiment jamais remise en cause par cette formation de trois magistrats qui la plupart du temps s’en tiennent aux décisions du juge, même les plus délirantes.

On se demande souvent à quoi sert le juge d’instruction, mais l’inutilité de la chambre de l’instruction est encore plus flagrante : à quelques exceptions près, elle entérine tout et n’importe quoi sans jamais rien contrôler.

Par ailleurs, la presse française rapporte aujourd’hui que l’Allemagne s’est déclarée en guerre contre l’EI.

Par conséquent, la grande question qui vient immédiatement à l’esprit et doit désormais se poser et s’exposer au grand jour est celle-ci :

A quand la prochaine déclaration de guerre France-Allemagne ?

 

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2016/07/29/01016-20160729ARTFIG00076-pretre-egorge-valls-reconnait-un-echec-judiciaire-pour-l-un-des-tueurs.php#

Prêtre égorgé : Valls reconnaît un «échec» judiciaire pour l’un des tueurs

 

 

Manuel Valls arrive à l'Élysée pour un Conseil de sécurité, le 22 juillet.

 

Dans un entretien au Monde, le premier ministre répond aux critiques adressées il y a quelques jours par le chef de file des Républicains, Nicolas Sarkozy, sur la gestion de la menace terroriste. Il se prononce pour une interdiction temporaire du financement étranger des mosquées.

Face aux critiques, le chef du gouvernement fait valoir ses arguments. Dans un entretien au journal Le Monde, le premier ministre Manuel Valls s’exprime longuement sur les mesures prises par le gouvernement pour empêcher des attaques terroristes et agir contre la radicalisation. Ces réponses interviennent alors que la majorité est sous le feu des critiques de la droite, Nicolas Sarkozy en tête, qui l’accuse de ne pas prendre la mesure de la situation, alors que deux attentats ont frappé le pays à Nice et Saint-Étienne-du-Rouvray.

• Nicolas Sarkozy accusé de «perdre ses nerfs»

Pour le premier ministre, «certains cherchent à discréditer la gauche en alimentant les peurs pour se constituer un capital politique», ce qui n’est pas justifiable, juge-t-il. Une référence aux critiques adressées par la droite depuis plusieurs jours, après l’attentat de Saint-Étienne-du-Rouvray ainsi que celui de Nice. «Nicolas Sarkozy perd ses nerfs. Être lucide face à la menace, ce n’est pas basculer dans le populisme», affirme également Manuel Valls, en réponse directe à l’entretien donné par le chef de file des Républicains au Monde deux jours auparavant.

Nicolas Sarkozy y prônait le rétablissement de la double peine et la rétention administrative des personnes soupçonnés de terrorisme. Des mesures irrecevables, pour le premier ministre. «Nous avons un triptyque à casser: la peur, la surenchère et le populisme», attaque-t-il, estimant que «notre bouclier, c’est la démocratie» et qu’«il y a une ligne infranchissable: l’État de droit. À ce titre, l’enfermement d’individus dans des centres sur la base du seul soupçon est moralement et juridiquement inacceptable. Il ne serait d’ailleurs pas efficace.» Et de poursuivre: «Mon gouvernement ne sera pas celui qui créera des Guantanamo à la française».

• Un «échec» avec la remise en liberté de Kermiche

L’un des deux assaillants de Saint-Étienne-du-Rouvray, Adel Kermiche, avait été arrêté après une deuxième tentative de départ en Syrie avant d’être libéré, assigné à résidence et portant un bracelet électronique. La décision «a été confirmée en cour d’appel par trois juges, également expérimentés», rappelle Manuel Valls. «C’est un échec, il faut le reconnaître.»

Pour le premier ministre, «cela doit conduire les magistrats à avoir une approche différente, dossier par dossier, compte tenu des pratiques de dissimulation très poussées des djihadistes». Il se refuse toutefois à tomber «dans la facilité de rendre ces juges responsables de cet acte de terrorisme».

• «Nous devons changer nos comportements»

Rappelant que la police des polices a conclu que les mesures de sécurité n’étaient pas sous-dimensionnées à Nice le 14 juillet, Manuel Valls estime que «les accusations graves et nauséabondes sur un prétendu mensonge d’État» doivent cesser. Il souligne toutefois un changement «d’époque» qui implique de «changer nos comportements». «Pour chaque événement, il faut se demander: est-il indispensable? Pouvons-nous y consacrer des moyens exceptionnels en termes de forces de sécurité qui pourraient être utilisées à d’autres fins?» Pour le chef du gouvernement, «il faut sortir aussi du réflexe du bouc émissaire, qui voudrait, à chaque fois, qu’il y ait eu une faille. Le risque zéro n’existe pas.»

• «Favorable» à une interdiction temporaire du financement étranger des mosquées

Pour lutter contre la radicalisation, «c’est bien un nouveau modèle que nous devons bâtir», juge Manuel Valls. Le premier ministre prône notamment «que les imams soient formés et France» et se dit «favorable à ce que, pour une période à déterminer, il ne puisse plus y avoir de financement de l’étranger pour la construction des mosquées».

Pour Manuel Valls, «la lutte contre la radicalisation sera l’affaire d’une génération» et doit impliquer «tous les acteurs: l’Etat, les collectivités locales, l’éducation nationale, les familles, le milieu carcéral, les entreprises privées mais aussi les structures de santé mentale qui devront opérer une révolution sur ces sujets». Il estime nécessaire de «bâtir un puissant contre-discours qui ne doit pas être que le travail de l’État, mais de toute la société civile».

 

http://www.atlantico.fr/pepites/angela-merkel-declare-que-allemagne-est-en-guerre-contre-etat-islamique-2778649.html

Défense

Publié le 29 Juillet 2016

 

Angela Merkel déclare que l’Allemagne est en guerre contre l’État islamique

 

Jeudi 28 juillet, après plusieurs attaques, commises notamment par des réfugiés, la chancelière allemande a enfin affirmé que l’Allemagne est en guerre contre EI.

 

Angela Merkel déclare que l'Allemagne est en guerre contre l'État islamique

 

Après une semaine sanglante, Angela Merkel a jugé pour la première fois que l’Allemagne était en guerre contre l’Etat islamique (EI).  »  Je crois que nous sommes dans une lutte ou, si vous voulez, dans une guerre contre l’EI « , a déclaré Angela Merkel, sans pour autant annoncer de nouvelles initiatives militaires après les attentats qui ont touché son pays.  » C’est incontestable « , a-t-elle ajouté. Mais  » nous ne nous trouvons pas dans une guerre ou une lutte contre l’islam « .

Jusqu’à présent, Angela Merkel évitait d’employer le terme de  » guerre « , contrairement à François Hollande pour qui la France se trouve en  » guerre  » contre Daech depuis les attentats djihadistes de l’an dernier.

Elle a toutefois apporté son soutien militaire à la France dans le cadre de la lutte contre l’organisation djihadiste en Syrie ou au Mali.

 » Une grande insécurité « 

Angela Merkel a également  jugé que les réfugiés qui commettent des attaques  » se moquent du pays qui les a accueillis « . Accusée par certains opposants – voire certains de ses alliés de la CSU bavaroise  – d’être coresponsable de cette série noire après avoir laissé venir l’an dernier un million de réfugiés dans le pays, Angela Merkel a répondu qu’elle avait conscience de la difficulté et que la décision avait été collective.  » Je n’ai pas dit, il y a onze mois, que ce serait une chose facile que nous réussirons comme si de rien n’était « , a-t-elle précisé, en référence à sa devise prononcée alors :  » Nous y arriverons.  »

Face à  » une grande insécurité « , Angela Merkel a présenté un plan en neuf points pour mieux contrer le terrorisme. Priorité : l’introduction d’un système d’alerte pour prévenir la radicalisation de réfugiés. L’auteur de l’explosion qui a fait neuf blessés dimanche à Ansbach avait fait l’objet d’un rapport médical dans lequel il était présenté comme suicidaire et potentiellement dangereux. Ce rapport n’avait pas été transmis à la police. Parmi les autres points figurent également une révision du budget pour intégrer le besoin de forces de l’ordre supplémentaire ou un renforcement des efforts de rapatriement des demandeurs d’asile refoulés.



MH370 : des Chinois manifestent contre l’arrêt des recherches

On les soutient en rappelant que les victimes de la première attaque revendiquée par Daesch en Allemagne, lundi 18 juillet 2016, sont toutes chinoises.

 

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2016/07/29/97001-20160729FILWWW00064-mh370-des-proches-des-disparus-manifestent-a-pekin.php

MH370: des proches des disparus manifestent à Pékin

 

  • Par lefigaro.fr avec Reuters
  • Mis à jour le 29/07/2016 à 08:58
  • Publié le 29/07/2016 à 08:56

Des proches des passagers du vol MH370 de la Malaysia Airlines, disparu en mars 2014 alors qu’il effectuait la liaison Kuala Lumpur-Pékin, ont réclamé aujourd’hui la poursuite des recherches de l’épave du Boeing que les trois pays impliqués dans l’enquête, Malaisie, Chine et Australie, menacent de suspendre.

Dans un communiqué commun, les autorités des trois pays ont déclaré il y a une semaine qu’elles suspendraient leurs recherches si rien n’est trouvé dans la zone de 120.000 km2 actuellement passée au peigne fin dans le sud de l’océan Indien. Il reste moins de 10.000 km2 à inspecter.

Les recherches pourraient néanmoins reprendre si de nouvelles informations devaient émerger, ont précisé les ministres du Transport des trois pays. Une trentaine de proches, certains en pleurs, se sont rassemblés vendredi à Pékin devant le ministère chinois des Affaires étrangères pour remettre une pétition. « Nous nous opposons à cette décision. Nous ne l’admettons pas du tout. Cette décision n’a aucune justification », a déclaré Boa Lanfang, un Chinois âgé de 65 ans dont le fils, la belle-fille et le petit-fils étaient dans le Boeing 777 porté disparu avec 239 personnes à bord, dont une majorité de Chinois.

Les enquêteurs pensent que l’avion a été délibérément conduit hors de sa trajectoire prévue sur plusieurs milliers de kilomètres, vers le sud de l’océan Indien. Rien de suspect n’a été trouvé dans le passé financier, médical ou personnel des membres de l’équipage. Plusieurs débris du Boeing ont été découverts à la Réunion et au Mozambique mais n’ont pas permis d’éclaircir le mystère.

LIRE AUSSI

» MH370 : «Il reste au moins une vingtaine de scénarios possibles»
» L’idée ingénieuse d’un Français pour faire avancer les recherches du MH370

 

http://www.france24.com/fr/20160719-plusieurs-blesses-apres-attaque-hache-train-baviere-afghan

Quatre blessés graves après une attaque à la hache dans un train en Bavière

 

MH370 : des Chinois manifestent contre l'arrêt des recherches dans Attentats rsz_000_dc2nl

© Karl-Josef Hildenbrand, AFP | Des pompiers près des rails de Wuerzburg, en Bavière, à la suite de l’attaque à la hache dans un train régional, lundi 18 juillet 2016.

 

Texte par FRANCE 24

Dernière modification : 19/07/2016

Un jeune réfugié afghan de 17 ans a été abattu par la police après avoir attaqué à la hache les passagers d’un train en Bavière, lundi soir, faisant quatre blessés graves. Ses motivations ne sont pas claires à ce stade, selon le parquet.

 

Un homme a agressé à la hache et au couteau les passagers d’un train régional en Bavière (sud de l’Allemagne), dans la soirée de lundi 18 juillet, faisant quatre blessés graves – deux d’entre eux ont leur pronostic vital engagé – et un léger. L’agresseur, un Afghan de 17 ans, a été tué par la police allemande, selon un porte-parole de la police.

Les faits se sont produits vers 21 h 15 locale (19 h 15 GMT) à bord de ce train régional assurant une liaison entre les villes de Treuchlingen et Würzburg, en Bavière.

« Certaines personnes sont maintenant entre la vie et la mort », a affirmé un peu plus tard dans la soirée le ministre de l’Intérieur de Bavière. Selon la presse allemande, les quatre blessés graves sont des touristes chinois venant de Hong Kong, trois membres d’une même famille ainsi qu’un ami qui les accompagnait. Quatorze personnes ont été traitées pour un choc psychologique sur place.

Scène de « boucherie »

Un riverain, qui a pu pénétrer dans le convoi, a décrit une « scène de boucherie » à l’intérieur du train, avec des traces de sang et des pansements laissés sur place par les équipes de secours.

« L’auteur des faits est parvenu à quitter le train, la police est partie à sa poursuite et dans le cadre de cette poursuite elle a tiré sur l’agresseur et l’a tué », a indiqué le porte-parole du ministère de l’Intérieur bavarois.

Selon le ministre régional de l’Intérieur, Joachim Hermann, une unité spéciale d’intervention de la police allemande (SEK), qui l’avait pris en chasse, a fait feu lorsque le jeune homme a tenté de s’en prendre à elle avec ses armes blanches. Cette unité se trouvait par hasard, pour une autre mission, dans la ville, et a pu intervenir rapidement lorsque l’alerte a été donnée.

Le motif de l’agression pas clair à ce stade

L’auteur de l’agression est un « Afghan de 17 ans », demandeur d’asile arrivé seul, sans famille, en Allemagne, a indiqué le ministre de l’Intérieur de Bavière. Il vivait dans la localité d’Ochsenfurt, voisine de l’endroit où se sont déroulés les faits, et était pris en charge dans un foyer pour réfugiés mineurs.

Il aurait crié « Allahou Akbar ! » (Dieu est grand) en passant à l’acte, rapportent plusieurs chaînes de télévision, citant le ministère bavarois de l’Intérieur, mais l’information n’a été confirmée ni par le ministre lui-même ni par la police. Dans la matinée, les autorités bavaroises ont indiqué avoir retrouvé un drapeau de l’organisation État islamique dessiné à la main dans la chambre du jeune homme.

De quoi raviver le débat sur les réfugiés

Si la piste d’un attentat à motivation jihadiste devait se confirmer, venant de surcroît d’un demandeur d’asile, elle serait de nature à rallumer le débat en Allemagne sur la politique d’ouverture généreuse de la chancelière Angela Merkel à l’égard des réfugiés.

Même si les statistiques du ministère de l’Intérieur ne montrent aucune corrélation entre l’afflux de demandeurs d’asile et la hausse de criminalité ou du risque terroriste, la droite populiste allemande en particulier surfe sur les craintes à ce sujet dans l’opinion.

>> Focus à voir sur France 24 : « Allemagne : le défi de l’intégration des réfugiés »

Plus d’un million de réfugiés sont arrivés en Allemagne l’an dernier, dont une partie importante de Syriens fuyant guerres et persécutions. Les Afghans aussi constituent une part importante de ces nouveaux arrivants.

Jusqu’ici, l’Allemagne a été plutôt épargnée par les attentats jihadistes, à l’exception d’une attaque au couteau perpétrée contre un policier par une adolescente de 15 ans, d’origine turque, en février en garde de Hanovre (nord). L’enquête a démontré depuis la motivation islamiste de cette jeune fille, qui avait cherché peu avant à se rendre en Syrie via la Turquie pour rejoindre l’organisation État islamique.
Avec AFP et Reuters

Première publication : 19/07/2016

 

http://www.courrierinternational.com/article/allemagne-une-attaque-au-couteau-et-la-hache-revendiquee-par-daech

Allemagne. Une attaque au couteau et à la hache revendiquée par Daech

 

Publié le 19/07/2016 – 11:15

 dans Corruption

Les passagers de ce train ont été attaqué par un jeune réfugiés afghan en Bavière, le soir du 18 juillet 2016. PHOTO /KARL-JOSEF HILDENBRAND/DPA/AFP

 

Lundi soir, un homme de 17 ans a attaqué les voyageurs d’un train faisant cinq blessés. Il a ensuite été tué par les forces de l’ordre. Mardi matin, l’organisation Etat islamique a revendiqué l’attaque.

“Avec une hache et un couteau”, titre ce 19 juillet la Süddeutsche Zeitung de Munich après l’attaque survenue dans un train régional en Bavière la veille au soir et qui a laissé cinq personnes blessées, dont quatre graves.

Selon les témoins, un homme de 17 ans, identifié comme un réfugié afghan depuis, s’est jeté “sauvagement” sur les passagers près de la ville de Würzburg, en Bavière. Il a été abattu par une unité spéciale de la police lors de sa fuite dans la ville.

Un “soldat de Daech”

Selon plusieurs témoins ayant l’homme aurait crié “Allahu Akbar” avant de passer à l’acte. Mardi matin, l’agence de communication de Daech a publié un communiqué affirmant que le jeune homme était “un soldat de l’Etat islamique”.

“Lors de la perquisition de son logement, on a trouvé un drapeau de la milice terroriste Etat islamique, fait maison”, rapporte le quotidien de Munich en citant le ministre de l’Intérieur de la Bavière.

 

<em>Carte :  Google Maps</em>

Carte :  Google Maps

 

Mineur non accompagné

Les victimes sont toutes originaires de Hong Kong. Il s’agit d’une famille qui voyageait avec un ami, rapporte le South China Morning Post, et dont seul le fils est sorti indemne. Le chef de l’exécutif de Hong Kong, Leung Chun-ying, a fermement condamné l’attaque.

L’attaquant est entré en Allemagne comme mineur non accompagné et enregistré comme demandeur d’asile depuis mars. Après un séjour dans un centre d’accueil, il a été placé dans une famille d’accueil dans la région début juillet. Une situation courante dans la région, explique Spiegel Online : “En Bavière, un réfugié mineur non-accompagné sur deux vient d’Afghanistan. Selon le ministère des Affaires sociales, plus de 15 500 réfugiés mineurs ont été accueillis en Bavière.”



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