A l’attention de magistrats ayant perdu de vue l’objet de leurs fonctions : comment Joseph Vacher fut confondu

 

 

http://www.lexpress.fr/culture/livre/joseph-vacher-l-eventreur-de-bergeres_1140749.html

Joseph Vacher, l’éventreur de bergères

 

Par Jacques Expert et , publié le 26/07/2012 à 10:00 , mis à jour le 08/08/2012 à 11:51

Cet homme d’une extrême violence fut sans doute le premier serial killer français. Son histoire connut un énorme retentissement à la fin du XIXe siècle et inspira bien plus tard le réalisateur Bertrand Tavernier.

 

Il marche, Joseph Vacher. Il marche du matin au soir, errant dans les campagnes, sans but ni raison. Il dort dans des granges, dans les bois ou au creux d’un fossé. En trois ans, il a traversé le pays, des Vosges à la Méditerranée. Personne ne l’attend jamais nulle part. Alors il marche. Et il tue.

Sa vie de vagabond – dans la France de 1890, on ne parle pas encore de « routard » -, Joseph Vacher la porte sur son visage. Séquelle d’une tentative de suicide par balle, une paralysie faciale a figé ses traits en un rictus effrayant : bouche tordue, regard injecté de sang. Il souffre également d’une infection de l’oreille droite qui, selon le journal Le Petit Parisien, « purule en permanence et dégage une odeur nauséabonde ». Sa barbe de cosaque n’adoucit pas le portrait.

Joseph Vacher après son arrestation, en 1895.

 

Guillotiné en 1898, à l’âge de 29 ans, pour avoir perpétré 12 meurtres, Joseph Vacher n’est pas seulement le premier serial killer français, l’ancêtre de Francis Heaulme ou de Patrice Alègre. Son physique animal, l’extrême cruauté de ses crimes, où les victimes sont éviscérées avant d’être violées, composent chez lui la figure mythologique du « monstre ». Il faudra tout le talent d’acteur de Michel Galabru pour lui rendre un soupçon d’humanité dans le film de Bertrand TavernierLe Juge et l’assassin (1976).

Le juge, c’est Emile Fourquet, magistrat instructeur au tribunal de Belley (Ain). A une époque où l’information ne circule pas encore sur Twitter, il parvient à établir le lien entre plusieurs agressions de bergères commises dans des départements parfois distants de 600 kilomètres. Son bureau est rempli de tableaux gigantesques qu’il noircit d’informations sur celui que la presse surnomme « l’étrangleur du Sud-Est ». Ce travail de bénédictin lui vaut d’être considéré comme le pionnier d’une technique d’investigation qui fera florès : le profilage.

Ses frères et soeurs, premières victimes de sa démence

En cette fin du XIXe siècle, la vie est rude dans les campagnes. Chez les Vacher plus qu’ailleurs. Le jeune Joseph grandit dans une famille de cultivateurs de l’Isère, écartelé entre un père violent et une mère dévote, en proie à des hallucinations. Ses 15 frères et soeurs sont les premières victimes de ses accès de démence durant lesquels il brise tous les objets à sa portée et frappe quiconque se met en travers de son chemin. Quand il revient à la raison, son passe-temps favori consiste à mutiler les animaux.

A 14 ans, il travaille déjà. Chez les frères maristes de Saint-Genis-Laval (Rhône) qui, en échange, s’essaient à l’éduquer. Sans grand succès. L’adolescent taillé comme un homme est finalement chassé de la congrégation pour « indiscipline et immoralité » : il masturbait ses camarades.

Vacher ne possède rien, que son baluchon et ses instincts. A 17 ans, il multiplie les emplois saisonniers dans la région de Beaufort (Savoie), laissant derrière lui plusieurs morts suspectes. Un enfant de 10 ans, prénommé Joseph comme lui, violé et tué dans une grange, une femme de 35 ans décapitée près de la ferme où il travaille… Mais il marche déjà plus vite que la justice. On le retrouve à Grenoble, serveur dans une brasserie, puis sur le billard d’un chirurgien qui lui ôte un testicule, suite à une maladie vénérienne.

Dans cette vie de misère, sa convocation sous les drapeaux apparaît presque comme un cadeau du ciel. Vacher est affecté au 60e régiment d’infanterie de Besançon (Doubs). Son sens du devoir, son caractère trempé lui valent de passer caporal puis sergent. L’uniforme le galvanise. Trop, parfois. Quand il n’impose pas la discipline à coups de poing, il s’arrache les cheveux et les poils des bras pour montrer combien il est insensible à la douleur. La nuit, ses hurlements d’outre-tombe terrorisent ses camarades. « Je l’ai entendu crier comme jamais je n’ai entendu un homme crier », témoignera l’adjudant Griffoult, son chef d’unité.

Vacher atterrit au dispensaire voisin de Baume-les-Dames pour y soigner son délire de persécution. Son coeur s’emballe pour une jeune domestique du nom de Louise Barrand, qui, dans cette histoire, rendra très vite son tablier. L’amoureux éconduit se tire trois balles de revolver. Il en réchappe, mais son visage est à moitié mort. Lui aussi.

La bergère est mutilée, un sein tranché, avant d’être violée

La suite, c’est Vacher lui-même qui finira par la raconter, trois ans plus tard, dans le bureau du juge Fourquet. Interné à Dole (Jura), il ressort de l’asile au bout de six mois, « sain de corps et d’esprit », selon la faculté. Le premier des 12 meurtres qu’il reconnaît, même si on lui en impute près d’une trentaine, est celui d’Eugénie Delomme, 21 ans, le 19 mai 1894, à Beaurepaire (Isère). La bergère est mutilée, un sein tranché, avant d’être violée. Vacher, qui s’attaque indifféremment aux hommes et aux femmes, va tuer, encore, au moins, 11 fois. En Côte-d’Or. En Ardèche. En Savoie. En Isère. Dans le Var. « Il y a des moments où je n’étais pas maître de moi et où je courais à travers le monde, droit devant moi, me guidant sur le soleil, et ne sachant où j’ai erré », expliquera-t-il, en guise d’épitaphe.

Responsable ou dément ? Le débat a fait rage

Son face-à-face avec le juge Fourquet va durer plus d’un an. Vacher cherche à se faire passer pour fou, ce qui n’est pas insurmontable. Il prétend avoir été mordu par un chien enragé, dans son enfance. Les plus grands psychiatres de l’époque se relaient à son chevet, délivrant des avis contradictoires dans ce qui apparaît, aujourd’hui, comme le premier débat de l’ère judiciaire sur la responsabilité pénale d’un tueur psychotique. Un débat que le juge tranche à sa façon, en écartant systématiquement les rapports concluant à la démence.

Finalement, Vacher passe aux aveux le 3 octobre 1898, après une violente prise de bec avec Fourquet. En échange de ses confessions, il obtient une tribune dans Le Petit Parisien : « A la France. Tant pis pour vous si vous me croyez responsable. Votre seule manière d’agir me fait prendre pitié de vous… » Lors du procès qui l’expédie à l’échafaud, il se présente avec une pancarte autour du cou. Il y est écrit : « J’ai deux balles dans la tête. » Puis il se met à chanter : « Gloire à Jésus ! Gloire à Jeanne d’Arc ! » Le jury dépourvu d’humour ne lui accordera aucune circonstance atténuante.

 

http://www.geo.fr/photos/reportages-geo/vacher-le-premier-tueur-en-serie-francais-161068

Vacher : le premier tueur en série français

 

Valérie Kubiak / GEO Histoire – Jeudi 26 mai 2016


 
Photos Reportages GEO

L'assassinat de Marie Mussier par Vacher, une illustration parue dans « Le Progrès illustré ».

L’assassinat de Marie Mussier par Vacher, une illustration parue dans « Le Progrès illustré ». / © Wikimedia Commons

 

 

Dans les années 1890, un vagabond sème la terreur dans l’est de la France, égorgeant et mutilant femmes et enfants. Le criminel finit par être arrêté. Mais comment juger un «monstre» ?

Toute la presse est en émoi. Le cadavre égorgé et affreusement mutilé d’un jeune berger a été retrouvé à Courzieu-la-Giraudière, près de Lyon. Le fait divers intrigue particulièrement un homme : le juge Emile Fourquet, qui découvre le 20 juin 1897 la sordide affaire en ouvrant son journal, Lyon Républicain. Décidément, la description de l’assassinat le trouble… Ce jeune juge de 36 ans, tout juste nommé à Belley, dans l’Ain, est saisi d’une intuition qui va marquer sa carrière. Et bousculer à jamais l’histoire du crime…

Lors de sa prise de fonction, deux mois plus tôt, Emile Fourquet a en effet pris le temps de consulter les dossiers de ses prédécesseurs. Parmi eux, celui d’une affaire classée présente une étrange familiarité avec le crime de Courzieu. Le 31 août 1895, vers 15 heures, le cadavre de Victor Portalier, un berger âgé de 16 ans, avait été découvert à Bénonces, dans l’Ain. Selon l’acte d’accusation, le corps du jeune homme était « caché sous des genévriers, presque nu et couvert de blessures. Une énorme plaie s’étendant de l’extrémité inférieure du sternum au pubis ouvrait entièrement le ventre ». Comme dans l’affaire de Courzieu, l’adolescent avait en plus été égorgé, sexuellement mutilé et violé post-mortem. Les témoins signalaient un vagabond sur les lieux portant « une cicatrice ou rougeur sur l’œil droit ». En parcourant le dossier de l’affaire, le juge Fourquet tombe sur une note oubliée, émise par le procureur Fonfrède, basé à Dijon. De son côté, son confrère faisait lui aussi le rapprochement entre le crime d’Augustine-Adèle Mortureux, une journalière de 17 ans, commis en Côte-d’Or le 12 mai 1895, et d’autres assassinats avec mutilations perpétrés l’année suivante sur de jeunes bergères dans l’Allier et en Haute-Loire. Il demandait à ses collègues des départements voisins de lui signaler tout crime pouvant présenter des similitudes avec ces affaires. Mais l’enquête avait tourné court. Aussitôt, le juge Fourquet entre en contact avec le procureur Fonfrède et, 48 heures plus tard, reçoit un dossier faisant état de sept crimes dans sept départements différents, présentant des caractéristiques communes. L’ambitieux magistrat devine qu’il est en présence d’une série meurtrière. Et s’il tenait là son « Jack l’éventreur », ce serial killer qui a terrorisé Londres et défrayé la chronique neuf ans plus tôt ?

Le juge Fourquet inaugure une technique d’investigation qui fera date : le «profilage»

Consciencieusement, il épluche chacun des dossiers et initie une méthode d’analyse comportementale qui, un siècle plus tard, sera adoptée par le FBI sous le nom de « profilage » criminel. Il dresse deux tableaux comparatifs. Sur le premier, il liste le nombre et l’emplacement des blessures, la position des corps, l’arme probable utilisée, et détermine ainsi ce que l’on nomme aujourd’hui « le mode opératoire » de l’assassin. Sur le second tableau, il compare, scène par scène, les dépositions des témoins et souligne les points communs pour aboutir à un signalement extrêmement précis du suspect qu’il envoie à 250 juges d’instruction dans toute la France. Il s’agit là d’un procédé totalement inédit. A la fin du XIXe siècle, la police nationale n’existe pas. Les enquêtes et les instructions restent cantonnées à l’échelle des départements, et un criminel qui quitte le territoire après son forfait est assuré de passer à travers les mailles de la justice. Il faudra attendre 1907 et les brigades de police mobiles instituées par Clemenceau, les fameuses « brigades du Tigre », pour que la police commence à mener des enquêtes à l’échelle nationale.

Mais Fourquet n’a pas le choix. Selon toute vraisemblance son suspect est un vagabond qui se déplace à travers tout le pays. L’homme aurait une trentaine d’années, les cheveux et la barbe noirs, et se distinguerait par une cicatrice sur le côté droit de la bouche, le blanc de l’œil droit sanguinolent, avec un regard qui « impressionne désagréablement ». Il porte un sac en toile en bandoulière, un long bâton à la main et, sur sa tête, un chapeau de paille à larges bords.

Le nombre de vagabonds renforce le sentiment d’insécurité des Français

Le pari du juge Fourquet est insensé. Retrouver un tel individu parmi tous ceux qui errent à travers les campagnes françaises revient à chercher une aiguille dans une botte de foin. En cette fin de XIXe siècle où le chômage pousse les miséreux sur les routes à la recherche de moyens de subsistance, on estime le nombre des vagabonds, ou chemineaux comme on les appelle alors, entre 200 000 et 400 000. Leur présence est considérée comme un fléau par les pouvoirs publics et certains députés, tel l’abbé Lemire, appellent le gouvernement « à purger les campagnes de ces individus malfaisants ». Le sentiment d’insécurité qui règne chez les habitants des provinces se traduit en chiffres. « En 1894, le ministre de l’Intérieur ne recense pas moins de 19 123 délits imputables à des vagabonds contre 2 544 pour les années 1826 à 1830″, estime Jean-Pierre Deloux, auteur de Vacher l’éventreur (éd. Claire Vigne, 1995).

Mais la chance sourit aux audacieux : en août 1897, Emile Fourquet est informé de l’arrestation à Champis, en Ardèche, d’un chemineau correspondant au signalement de l’assassin présumé. L’homme a été interpellé pour « outrage aux bonnes moeurs » alors qu’il agressait une paysanne. A la demande du juge, le prévenu est transféré depuis Tournon jusqu’à Belley. L’individu est agité, incohérent. Lors du voyage, il tente de fausser compagnie aux gendarmes en sautant du train aux cris de « Vive l’anarchie ! Ceux qui nous gouvernent sont des canailles ! » Son nom : Joseph Vacher. Dès que Fourquet le voit, il reconnaît en lui l’assassin : Vacher, qui ce jour-là arbore une toque en fourrure de lapin sur la tête, correspond en tout point au portrait qu’il a dressé.

L’instruction permettra de retracer le parcours du tueur en série. Vacher est né à Beaufort, en 1869, dans une famille de paysans. Les témoins de ses premières années le décrivent déjà comme un être violent et asocial. Il achève néanmoins sa scolarité et, à 16 ans, entre chez les frères maristes de Saint-Génis-Laval. Mais il en est exclu deux ans plus tard pour immoralité, ayant probablement eu des attouchements sexuels avec d’autres novices. Ici commence son errance : il enchaîne des emplois que son caractère étrange et ses accès de rage ne lui permettent pas de garder très longtemps. Il séjourne notamment à Grenoble chez l’une de ses sœurs, une prostituée surnommée « Kilomètres ». C’est dans cette ville qu’après avoir contracté une maladie vénérienne, il doit subir l’ablation d’une partie d’un testicule. Cette opération le traumatise et il l’évoquera souvent lors de l’instruction. Malgré son instabilité, en novembre 1890, à l’âge de 21 ans, il est incorporé dans le 60e régiment d’infanterie de Besançon. Là encore son caractère violent l’isole de ses camarades. Il se plaint de harcèlement et tente même de se trancher la gorge quand on lui refuse une promotion. Il obtient néanmoins le grade de sergent en 1893. Cette même année a lieu un autre épisode qui sera déterminant dans le parcours de Vacher. Il tombe amoureux de Louise Barant, une jeune domestique, mais celle-ci refuse sa demande en mariage. Vacher tire alors à trois reprises sur elle avant de tenter de se suicider avec son pistolet. Louise est grièvement touchée. Vacher aussi survit. Mais il en gardera une surdité à l’oreille droite et une paralysie partielle du visage. Son œil restera aussi injecté de sang, ce qui le rendra plus facilement identifiable par les futurs témoins. Dans un état d’extrême agitation, il est interné à l’asile de Dole (Jura) où l’on diagnostique l’aliénation mentale et « le délire des persécutions ». La tentative de meurtre débouche sur un non-lieu, et neuf mois plus tard, le 1er avril 1894, il est déclaré guéri par ses médecins et lâché sur les routes de France. Sa cavale sanglante peut commencer.

Le premier des onze meurtres qu’il avouera se déroule moins de deux mois après sa sortie de l’asile. C’est celui d’Emilie Delomme, 21 ans, retrouvée étranglée, mutilée et violée à Beaurepaire, en Isère. Trois ans durant, le vagabond bat la campagne vivant d’emplois journaliers, mendiant son pain contre un air d’accordéon ou des cours d’écriture qu’il donne aux enfants des fermes isolées. Il est de plus en plus agressif, invectivant ceux qui croisent son chemin de discours dans lesquels il oscille entre délires mystiques et référence aux anarchistes qui, en ce début des années 1890, entreprennent une campagne d’attentats contre les institutions. Celui qui se désigne alors comme « l’anarchiste de Dieu » traverse la Provence, la Drôme, l’Isère… Ses pas le conduisent jusqu’à la frontière belge. Il sème la mort sur son passage, avec pour victimes, le plus souvent de jeunes bergers et bergères.

Vacher justifie ses crimes abominables par la morsure d’un chien enragé

Le premier d’une longue série d’interrogatoires a lieu le 10 septembre 1897. Vacher commence par nier catégoriquement sa présence à Bénonces en août 1895. Pour le confondre, le juge Fourquet va le piéger. Simulant la fin de l’interrogatoire, il oriente la conversation sur la vie de chemineau qui, dit-il, le fascine. Heureux de se confier, Vacher commence à parler de son périple au long cours. Retraçant innocemment son itinéraire des dernières années, il vient, sans le savoir, de se trahir : il était présent sur les lieux et aux dates de huit meurtres. Après avoir été formellement reconnu par les témoins de Bénonces, l’assassin est conduit à la maison d’arrêt. Le 7 octobre, il rédige une lettre intitulée « A la France ». Elle paraîtra dans Le Petit Journal. Assortie de la devise : « Dieu, droits, devoirs », elle commence par ces mots : « Tampis pour vous si vous me croyez responsable… Votre seule manière d’agir me fait prendre pitié de vous. » Il y avoue les meurtres et affirme avoir agi « dans des moments de rage » qu’il impute à une morsure de chien dont il aurait été victime enfant et aux remèdes qui lui auraient « vicié le sang ».

Cet aveu ne suffit pas. L’homme est instable, il peut se rétracter. Pour étoffer son dossier, le juge Fourquet a besoin d’entendre de la bouche du tueur le détail de ses crimes. Jour après jour, il s’entretient avec Vacher et essaie de le faire parler. Avec un stratagème : il le convainc que reconnaître l’ensemble des crimes lui éviterait la peine capitale car il serait ainsi considéré comme irresponsable. C’est en partie vrai. « Face à l’horreur de tels crimes, l’attitude des aliénistes du XIXe siècle était de considérer que seul un fou pouvait en être l’auteur », explique l’historien Marc Renneville, auteur notamment de Crime et folie, deux siècles d’enquêtes médicales et judiciaires (éd. Fayard, 2003). Or, à cette époque, « on faisait une vraie différence entre fous et criminels, on ne pouvait pas être les deux à la fois », poursuit-il.

En réalité, pour le magistrat de Belley, il est hors de question que Vacher retourne à l’asile. Un non-lieu serait désastreux pour la carrière du juge car l’affaire fait grand bruit dans la presse nationale, et l’opinion publique réclame justice face à de telles abominations. Le Petit Journal a même ouvert une rubrique quotidienne intitulée « Vacher l’assassin » et contribue à maintenir l’indignation autour de la série meurtrière de celui qu’on nomme désormais « l’éventreur du Sud-Est ». Voici comment le quotidien parisien, sous la plume de Jean Frollo, exposait en décembre 1897 les craintes de l’opinion : « Est-il fou ? (…) Le soumettra-t-on de nouveau à un régime réparateur pour que, une fois régénéré, il recouvre le droit de recommencer ses exploits ? » C’est aussi ce que redoute le médecin lyonnais Alexandre Lacassagne, l’un des fondateurs de l’anthropologie criminelle, qui, appelé pour examiner Vacher, estime dans un rapport d’expertise du 12 mai 1898 qu’«un internement pour folie est en effet trop souvent, pour certains criminels, un brevet d’impunité». Son rapport conclut donc que les crimes de Vacher sont ceux « d’un antisocial, sadique, sanguinaire », autrement dit, l’accusé est responsable de ses actes et doit être jugé. Dédaignant les expertises contraires réalisées par d’autres médecins qui considèrent la responsabilité du prisonnier comme « très notablement diminuée », c’est ce témoignage à charge qu’avancera le juge Fourquet lors du procès. « L’affaire Vacher annonce ainsi un mouvement qui, jusqu’à aujourd’hui, va tendre à concilier l’anormalité psychique et la responsabilité pénale », juge Marc Renneville.

Curieusement, le tueur n’est jugé que pour un seul de ses nombreux crimes

Joseph Vacher est donc jugé en cours d’assises en octobre 1898 lors d’un procès expéditif de trois jours. Il est alors le tueur en série français qui détient le plus grand nombre de meurtres : il en a avoué onze mais l’enquête le soupçonne d’en avoir commis une trentaine. Paradoxalement, il n’est jugé et condamné que pour un seul, celui de Bénonces. Vacher est guillotiné en place publique, devant une foule immense, à Bourg-en-Bresse, le 31 décembre 1898. Le juge Fourquet avait finalement obtenu la tête de son assassin. A-t-il fait ce jour-là exécuter un pauvre fou ou un meurtrier sanguinaire responsable de ses actes ? Après la mort de Vacher, les experts vont continuer longtemps à se déchirer sur cette question. Tant est si bien que le juge ne tirera pas de cette affaire la gloire qu’il en espérait et que sa carrière s’achèvera comme elle avait commencé, modestement. Tandis que le fantôme de l’«éventreur du Sud-Est» continue, jusqu’à aujourd’hui, de hanter les mémoires et d’inspirer littérature et cinéma avec le film de Bertrand Tavernier, Le juge et l’assassin.

>>> Pour aller plus loin :
Michel Galabru : le rôle qui lui valut le César du meilleur acteur

 

Egalement à lire :

http://www.tueursenserie.org/joseph-vacher/



Des nouvelles fraîches du violeur NEMROD34

NEMROD34 n’a plus dit un mot sur le forum de ses amis les Sataniques Sceptiques du Québec depuis le 22 avril dernier, du fait qu’il en a été définitivement banni pour y avoir publié le 4 avril 2016 une fausse information d’importance, le décès d’un ufologue qu’il a dans le collimateur depuis de nombreuses années.

J’en avais informé mes lecteurs le 6 mai dernier.

Comme je l’avais déjà publié le 13 avril précédent, il s’était aussi amusé à usurper l’identité de cet ufologue pour un commentaire sur mon blog Satanistique le 10 avril 2016.

Il vient de réitérer l’exploit, mais cette fois pour un des spams que je reçois depuis de nombreuses années des cyberdélinquants de la bande du malade mental extrêmement dangereux Pascal Edouard Cyprien Luraghi.

Je l’ai reçu hier, 8 juillet 2016, à 6h09.

Le corps de ce message ayant pour sujet « need your help » est le suivant :

 

« Hey,

I need your help with some info I’ve just read, had some issues and thought you could clarify some moments, please read it here

http://phycrendonu.classcrits.com/xyhbdm

Thx, moliere57@wanadoo.fr »

 

Je déconseille à quiconque de cliquer sur ce lien, il est malveillant.

 

Son expéditeur est :

moliere57 <andy@winsquareddesign.com>

 

Ses destinataires, hors moi-même, sont :

celio – Offers and Co <celio@offersandco.fr>

claude lavat <ovniologue@outlook.fr>

cobrawalk <cobrawalk@hotmail.com>

confirmation-commande <confirmation-commande@amazon.fr>

 

Et voici enfin le code source de ce message, indiquant notamment sa provenance :

 

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Hey,

I need your help with some info I've just read, had some issues and thought you could clarify some moments, please read it here <http://phycrendonu.classcrits.com/xyhbdm>

Thx, moliere57@wanadoo.fr

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Provenances identifiables :

 

IP-Adresse: 74.208.4.196
Provider: 1&1 Internet
Region: Wayne (US)

 

 

 

Pays : Etats-Unis

 

IP-Adresse: 122.146.56.202
Provider: New Century InfoComm Tech. Co., Ltd.
Organisation: New Century InfoComm Tech Co., Ltd
Region: Taipei (TW)

 

 

 

 

Pays : Taïwan.

 

Il convient de noter que Taïwan se trouve face à Fuzhou, où officiait mon Chinois de Thaïlande durant les premiers mois de son activité.

Je précise aussi avoir reçu ce message sur la messagerie où le cyberdélinquant m’a envoyé plusieurs fois le trojan crypto-rançonneur Locky depuis le mois de mars de cette année.

L’auteur de cette saleté dont les deux grandes spécialités sont le vol de données et le racket d’internautes étant a priori un locuteur russe, j’invite encore mes lecteurs à vérifier ce que je n’ai eu moi-même aucun mal à découvrir : le pirate informatique NEMROD34 est cité sur plusieurs sites russes consacrés à ce type d’amusement.

Etant donné ce qui transpire de ces accointances jusqu’à la surface de la Toile, on image ce que c’est dans les profondeurs du darknet…

Enfin, bien évidemment, ce « spam » contenant des références à deux ufologues qui se plaignent régulièrement de NEMROD34 depuis de nombreuses années est bien personnalisé, il contient aussi des allusions à mon quotidien actuel que le même individu et ses complices de la bande du cyberdélinquant Pascal Edouard Cyprien Luraghi connaissent bien, puisqu’ils continuent à violer l’intimité de ma vie privée par les mêmes moyens qu’ils ont toujours utilisés depuis 2008, à savoir : piratages informatiques, écoutes téléphoniques illégales et sonorisation complète du domicile, tout aussi illégale.

Sur ce, je laisse le violeur à ses questionnements.



Harcèlement moral à France Télécom : le parquet de Paris requiert un renvoi en correctionnelle

Comme le savent déjà un certain nombre de mes lecteurs, les avocats de Josette Brenterch du NPA de Brest, Maîtres David Rajjou et Roger Potin, du Barreau de Brest, qui n’ont pas plus d’honneur que leur cliente, exposaient dans chacune des deux plaintes avec constitution de partie civile qu’ils ont déposées en son nom auprès du doyen des juges d’instruction de Brest les 19 août et 28 décembre 2011 :

 

Madame [Petitcoucou] a ouvert le 26 mars 2010 un blog intitulé « Un petit Coucou » dans lequel elle fait état d’une part de son opinion personnelle sur la personne de Madame Josette BRENTERCH née le 23 février 1952 à AUNAY-SUR-ODON (CALVADOS), de nationalité française et domiciliée au 9, avenue de Provence à BREST (29200), mais également de délits et de crimes dont cette dernière serait l’auteure ou la complice.

Madame Josette BRENTERCH a fait la connaissance de Madame [Petitcoucou] dans le cadre de son engagement bénévole pour l’association « AC ! Agir ensemble contre le chômage », au cours de l’année 2004. Suite à son exclusion de cette association la même année étant donné qu’elle se livrait au nom de l’association à des règlements de compte personnels et ce notamment avec le personnel de l’hôpital de BOHARS, Madame [Petitcoucou] a multiplié les interventions sur Internet afin de faire valoir sa prise de position concernant Madame Josette BRENTERCH et les nombreuses agressions dont elle aurait été victime de la part de cette dernière.

Madame Josette BRENTERCH a mis en demeure Madame [Petitcoucou] le 3 octobre 2010 (PJ 1) ainsi que la société JFG-NETWORKS SAS-OVERBLOG qui héberge son blog avant le 11 octobre 2010, et pour la seconde qu’elle procède de force si besoin est au retrait du blog dont elle permet la diffusion étant donné le contenu de celui-ci.

Restée sans réponse à ses courriers, Madame Josette BRENTERCH a porté plainte le 26 novembre 2010 à 14h30 pour diffamation contre Madame [Petitcoucou] (PJ 3).

 

Dès cette entrée en matière, dont je n’ai pu prendre connaissance qu’au mois d’août 2012, après la fin de l’information judiciaire ouverte sur ces deux plaintes, mon avocat ne m’ayant jamais rien communiqué plus tôt, et la juge d’instruction n’ayant pas jugé utile de vérifier les déclarations de la plaignante dont il était pourtant évident qu’elle mentait, ne cessant de se contredire de déposition en déposition, je découvrais avec stupéfaction de nouveaux mensonges et inventions calomnieuses de cette femme à mon encontre.

Sa lettre du 3 octobre 2010 n’était pas restée sans réponse. Ma mère, qui en avait été la première réceptrice et l’avait lue avec moi, avait tenu à y répondre, tant elle était outrée par les comportements de Josette Brenterch à mon encontre, depuis de nombreuses années toujours, pour le moins, délictueux, témoignant en fait d’un acharnement à me détruire tout à fait criminel. Aussi, j’en communiquerai une copie au juge d’instruction dans le lot de documents accompagnant les observations que je lui adresserai avant que le Procureur n’ait pris ses réquisitions dans cette affaire, sans savoir que Josette Brenterch elle-même l’avait déjà versée au dossier de l’instruction à l’occasion de sa dernière audition, le 26 juin 2012, car je ne disposais pas encore de la totalité du dossier de l’information judiciaire, dont la seconde partie ne me sera communiquée par mon avocat qu’une semaine avant l’audience de jugement, au printemps 2013. Josette Brenterch ayant systématiquement menti et affabulé lors de chacune de ses auditions, multipliant comme toujours les inventions calomnieuses à mon encontre, j’en découvrirai là encore un paquet, dont des accusations mensongères de faux concernant cette lettre de ma mère qu’elle m’avait accusée devant le juge le 26 juin 2012 d’avoir moi-même rédigée, signée et postée…

Passons…

Ce n’est aussi qu’au mois d’août 2012 que je découvrais enfin qu’à l’automne 2010 elle avait exigé de mon hébergeur de blog puis de la police la suppression de la totalité de mon blog dont les contenus étaient bien loin de tous la concerner, alors qu’elle ne m’avait demandé que de supprimer mes écrits soi-disant mensongers à son égard, sans jamais me préciser quels ils étaient, bien que j’aie insisté pour qu’elle me fournisse ces précisions, sachant qu’aucun de mes écrits n’était mensonger.

Mais il y avait surtout cette somme d’affirmations mensongères dont aucune ne correspond à la moindre réalité :

 

Suite à son exclusion de cette association la même année étant donné qu’elle se livrait au nom de l’association à des règlements de compte personnels et ce notamment avec le personnel de l’hôpital de BOHARS, Madame [Petitcoucou] a multiplié les interventions sur Internet afin de faire valoir sa prise de position concernant Madame Josette BRENTERCH et les nombreuses agressions dont elle aurait été victime de la part de cette dernière.

 

La vérité concernant ma participation aux activités de l’association AC ! Brest, non pas brièvement en 2004, mais durant deux années, 2004 et 2005, est fournie à travers les éléments que j’ai déjà eu l’occasion d’exposer dans ces deux articles :

 

http://petitcoucou.unblog.fr/2014/10/05/pourquoi-josette-brenterch-du-npa-de-brest-hait-elle-tant-les-ingenieurs-agronomes/

http://petitcoucou.unblog.fr/2015/11/18/trois-equipes-de-trois-intervenants/

 

Selon ce qu’elle disait elle-même, non pas dans l’association AC ! Brest où elle refusait toujours de s’expliquer, mais aux militants de la LCR – et je ne l’apprendrai qu’au mois d’août 2006, soit près de deux plus tard – elle avait décidé de me faire exclure de cette association à l’automne 2004 en raison de mon intervention sur la question du harcèlement moral en entreprise au cours d’une conférence-débat sur le thème « Santé et Précarité » au mois d’octobre 2004. Elle avait dès lors tenté de convaincre les autres membres de l’association de m’exclure au motif que, selon elle, j’aurais été atteinte de troubles psychiatriques. Mais ceux-ci, tous outrés par ses propos me concernant, avaient toujours refusé, et c’est elle que nous avions dû exclure de l’association au mois de septembre 2005 en raison de ses agressions incessantes des uns et des autres à ce sujet depuis plusieurs mois. Etant exclue de l’association, elle en avait alors organisé une « assemblée générale extraordinaire » avec plusieurs de ses amis tous subitement devenus adhérents, afin d’en composer de nouvelles instances dirigeantes. Cette nouvelle AC ! Brest destinée à chasser l’authentique association de lutte contre le chômage, la précarité et les exclusions dont j’étais la secrétaire régulièrement élue lors de la dernière assemblée générale m’avait ensuite exclue comme tous ses autres représentants, administrateurs et membres actifs authentiques au motif que nous refusions tous d’en reconnaître la légitimité – et pour cause, nous avions été victimes d’un putsch fomenté par des individus extérieurs à l’association, d’une espèce de rapt, de vol !

Josette Brenterch me faisait harceler et agresser par plusieurs de ses amis sans s’en cacher depuis plus d’un an. Elle me faisait aussi surveiller par divers moyens illégaux afin de prévenir toutes mes tentatives de me lier avec qui que ce soit, de m’insérer où que ce soit. Elle a toujours continué, réagissant toujours avec la même hystérie, la même violence, dès que je tentais d’aborder la question du harcèlement moral en entreprise, où que ce soit, avec qui que ce soit.

Mes premiers commentaires anonymes sous des articles du site Rue89 consacrés à ce sujet en 2008 n’auront pas échappé à la règle.

Ses amis « déconnologues » de la bande du malade mental extrêmement dangereux Pascal Edouard Cyprien Luraghi, que je n’avais pas l’heur de connaître, commençaient alors à m’assaillir de toutes sortes de propos inadmissibles.

Ils n’ont depuis lors jamais cessé de me harceler et me calomnier sur Internet et ailleurs.

Josette Brenterch participe ouvertement à toutes leurs exactions à mon encontre depuis juin 2010.

De mon côté, je n’avais jamais évoqué ni cette femme ni l’association AC ! Brest ni nos différends passés dans aucun de mes écrits publics avant d’avoir pu l’identifier comme la source des cyberharcèlements dont j’étais devenue quotidiennement victime depuis février 2009, après qu’elle eut commencé à y prendre part elle-même fin juin 2010.

Mes « interventions sur Internet afin de faire valoir [ma] prise de position concernant Madame Josette BRENTERCH » n’auront dès lors pas d’autre but que de rétablir la vérité sur ma personnalité, mon parcours, mes faits et gestes, notamment dans l’association AC ! Brest en 2004 et 2005, à la suite des innombrables calomnies qu’elle faisait publier à mon sujet ou dont elle était directement l’auteur.

Cependant, ses amis fonctionnaires de France Télécom, qu’elle utilisait depuis fort longtemps pour réaliser les écoutes téléphoniques illégales nécessaires à l’organisation de tous les harcèlements dont j’étais victime depuis les années 1990, commençaient eux aussi à craindre de devenir eux-mêmes victimes de faits similaires, et portaient plainte contre la direction de leur groupe.

Je ne peux que me réjouir que le ministère public reconnaisse aujourd’hui que des pratiques dont j’ai moi-même été victime de la part de cette femme et de ses complices méritent renvoi en correctionnelle – j’ai tout eu, et bien plus.

 

http://www.lemonde.fr/societe/article/2016/07/07/suicides-le-parquet-demande-le-renvoi-de-la-direction-de-france-telecom-pour-harcelement-moral_4965171_3224.html

Suicides à France Télécom : des dirigeants menacés de poursuites pour harcèlement moral

 

LE MONDE | 07.07.2016 à 06h10 • Mis à jour le 07.07.2016 à 11h03 | Par Emeline Cazi

 

Mérignac, parking de l’entreprise France Telecom, sur lequel Remy Louvradoux s’est immolé par le feu le 26 avril 2011. Photo issue de la série « Le Grand Incendie » de Samuel Bollendorff.

La réunion des cadres de France Télécom organisée à la Maison de la chimie, à Paris, le 20 octobre 2006, se voulait sans détour. Une opération de motivation des troupes comme les grandes entreprises savent le faire. Les objectifs étaient clairs, et le PDG Didier Lombard n’a pas pris de gants pour les annoncer.

 

D’ici trois ans, 22 000 salariés devront avoir quitté l’entreprise, 14 000 autres auront changé de poste. Soit une personne sur trois. « Ce sera un peu plus dirigiste que par le passé », a admis Didier Lombard ce jour-là, mais « je ferai [ces départs] d’une façon ou d’une autre, par la fenêtre ou par la porte ». En contrepartie, 6 000 personnes seront recrutées.

Sur scène, aux côtés du grand chef, le directeur des ressources humaines (DRH), Olivier Barberot, opine. Next, le plan de restructuration, et son volet social Act, sont ambitieux, il faut se donner les moyens.

Lire aussi :   France Télécom, la mécanique de la chaise vide

Les conséquences de la mise en œuvre de ces deux programmes furent dramatiques. Soixante personnes se sont suicidées en trois ans, dont trente-cinq pour les seules années 2008 et 2009. En septembre 2009, le syndicat SUD-PTT de l’entreprise déposait plainte contre la direction dont il dénonçait « les méthodes de gestion d’une extraordinaire brutalité ».

Pendant quatre ans, l’ex-juge d’instruction Pascal Gand a épluché des milliers de courriels, déchiffré des PowerPoint, interrogé des dizaines de salariés et de cadres. L’enquête est terminée et le parquet vient de prendre ses réquisitions. A la fin d’un document de 193 pages signé le 22 juin, le procureur de la République de Paris est catégorique : selon lui, sept anciens dirigeants de France Télécom doivent être renvoyés devant un tribunal correctionnel.

Réquisitions inédites

Si le juge d’instruction, qui rendra son ordonnance d’ici quelques semaines, suit l’avis du parquet, Didier Lombard, ancien numéro un de France Télécom (devenu Orange en 2013), son ex-bras droit, Louis-Pierre Wenes, et celui qui fut DRH, Olivier Barberot, comparaîtraient pour « harcèlement moral ».

De même pour la société France Télécom, personne morale. Deux directeurs territoriaux – Nathalie Boulanger et Jacques Moulin –, ainsi que le DRH France de l’entreprise, Guy-Patrick Cherouvrier, et l’ex-directrice du programme Act, Brigitte Bravin-Dumont, devraient répondre, eux, de « complicité de harcèlement moral ».

De telles réquisitions – « qui ne sont qu’une étape de l’instruction », rappelle Me Claudia Chemarin, l’avocate de l’entreprise sont exceptionnelles, en France. Il est encore rarissime, pour ne pas dire inédit, que les plus hauts dirigeants d’une entreprise, qui n’étaient pas les responsables directs des salariés, doivent répondre d’actes de « harcèlement moral » devant un tribunal et pour autant de salariés.

 

Le PDG de France-Telecom Didier Lombard lors de sa visite des bureaux de la compagnie après le suicide d’un des employés à  Annecy-Le-Vieux (Savoie) le 28 septembre 2009.

 

Pour le procureur, il s’agit surtout de juger un système, celui de la politique de la chaise vide. Ces années-là, chez France Télécom, le harcèlement était érigé en méthode. Les cadres étaient formés à décourager leurs équipes, leur bonus en dépendait. Chaque nouveau départ était la promesse d’une prime majorée en fin d’année.

La loi, en France, est pourtant claire. Quiconque « harcèle autrui par des agissements répétés ayant pour objet ou pour effet une dégradation des conditions de travail » est puni d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende, dit l’article 222-33-2 du code pénal. Si la preuve est donc apportée que des actes ont été commis dans le but de dégrader les conditions de travail d’un ou plusieurs salariés, le délit de harcèlement moral est constitué. Des preuves, le parquet estime en avoir pléthore.

Soyons clairs, la justice ne reproche pas aux anciens dirigeants de France Télécom d’avoir voulu réorganiser l’entreprise pour l’adapter à l’ère du numérique et du (presque) tout-mobile. « Ce qui est en cause, c’est la façon dont [ils ont] géré cette organisation », explique le procureur.

Au cours de l’instruction, Didier Lombard et son équipe ont beaucoup joué sur les mots. Ils ne contestent pas les chiffres de 22 000 départs et 14 000 mouvements annoncés à la Maison de la chimie, mais il ne s’agissait pas d’« objectifs », juste des « estimations », des « trajectoires », assurent-ils.

Pour le parquet, « cette dénégation n’est pas sérieuse ». Tout prouve, au contraire, que « l’objectif de déflation et de mobilité est devenu une fin en soi, quels que soient les moyens pour l’obtenir ». Mais comme « la société n’a pas tenu compte des alertes et des avertissements sur l’impact » des changements, « n’a pas évalué les risques psychosociaux », cette défense était « la seule possible », note le parquet. Combien de fois, pourtant, les syndicats, l’inspection du travail, les médecins ont-ils alerté les dirigeants du climat de travail exécrable de l’entreprise ?

« Faire bouger les gens »

Le dossier d’enquête regorge de documents – tableaux Excel, présentations PowerPoint – et de témoignages de salariés qui relatent la chronique de ces départs forcés. « 5 janvier 2007, petit déj Codir (…). RH (ressources humaines) : objectif réduction atteint tant bien que mal », griffonne, par exemple, sur un carnet, Gervais P., directeur financier.

Là, c’est une note adressée à Nathalie Boulanger évoquant la « décroissance de 47 CDI [contrats à durée indéterminée] actifs (…), soit sept de mieux que le budget repérimétré (…), l’objectif annuel de 296 départs est donc atteint à hauteur de 74 % ». Jacques Moulin avait conservé, chez lui, des montagnes de documents récapitulant, « pour toutes les directions (…), la réalisation ou non des objectifs de réductions d’effectifs ».

 

Les traces laissées par l’immolation d’un employé de France-Telecom près de son lieu de travail à Merignac (Gironde) le 26 avril 2011.
Les traces laissées par l’immolation d’un employé de France-Telecom près de son lieu de travail à Merignac (Gironde) le 26 avril 2011. PATRICK BERNARD / AFP

 

Combien de chefs ont pu résister ou protéger leurs équipes, alors que tout les poussait à suivre le mouvement ? Leur rémunération était indexée sur les départs. Et l’école de management de Cachan, spécialement créée en 2005 et entièrement consacrée au projet, les formait à « faire bouger les gens », en mettant « la pression partout ». Plus de 4 000 cadres suivaient le cursus chaque année.

Le message toxique est passé ; la méthode a fonctionné. Progressivement, mais sûrement, les conditions de travail se sont dégradées. Tout était bon pour faire craquer le personnel. Affecter les mères de famille sur un poste à deux heures de route de chez elles, offrir à un cadre des responsabilités nettement inférieures à celles qu’il occupait précédemment. Mais aussi « oublier » des salariés lors d’un déménagement, les laisser quelques semaines sur un plateau vide, sans chaise ni bureau, loin de leurs anciens collègues.

La situation semble ubuesque, mais Etienne et Vincent l’ont vécue à Montrouge, dans les Hauts-de-Seine, comme Guy, à Villeneuve-d’Ascq (Nord). Chaque vendredi soir, chacun attendait avec crainte ce courriel qui leur vanterait une nouvelle fois les bienfaits d’un poste au conseil général ou des aides qu’ils pourraient recevoir s’ils se lançaient dans l’apiculture.

Dans son réquisitoire, le parquet précise que les victimes concernées pourraient être plus nombreuses que les quelques dizaines de personnes qui se sont déjà manifestées auprès de la justice : « Ces dégradations ont concerné tous les salariés de tous les établissements du groupe dans lesquels était recherchée ou pratiquée la déstabilisation des salariés (…) propice à accélérer la déflation d’effectifs et les mobilités. »

Sur les 110 000 salariés que comptait alors France Télécom, « il existe nécessairement de très nombreuses victimes non identifiées », poursuit le magistrat. « Cette machine était une machine de destruction massive », confirme MJean-Paul Teissonnière, avocat du syndicat SUD-PTT. Dans l’hypothèse où un procès se tiendrait, des centaines d’autres salariés pourraient demander l’indemnisation de leur préjudice.

 



Retour d’Amnlae dans mes commentaires de blog… avec plein de questions !

Curieusement, a retenu son attention, non pas mon article d’hier concernant le rôle de la gendarmerie dans les attentats islamistes commis à Paris en janvier et novembre 2015, mais un article que j’avais publié le 3 juin dernier à propos des messages particuliers que j’avais reçus de mon spammeur d’habitude le 31 mai 2016, soit le même jour où le Procureur Général près la Cour d’Appel de Rennes m’avait expédié la copie certifiée conforme à l’original de l’arrêt du 8 mars 2016 de la Chambre Criminelle de la Cour de Cassation ayant déclaré non admis le pourvoi formé par Josette Brenterch du NPA de Brest contre l’arrêt rendu par la Chambre Correctionnelle de la Cour d’Appel de Rennes le 2 décembre 2015, comme je l’avais ensuite expliqué dans un article publié deux jours plus tard, le 5 juin 2016; et je lui ai répondu comme indiqué ci-dessous :

 

http://justinpetitcoucou.unblog.fr/2016/06/03/mon-spammeur-ma-particulierement-gatee-le-31-mai-2016/comment-page-1/#comment-29

2 commentaires à “Mon spammeur m’a particulièrement gâtée le 31 mai 2016”

  1. Retour d'Amnlae dans mes commentaires de blog... avec plein de questions ! dans AC ! Brest

    BradlyzeX 7 juil 2016 à 11 h 05 min

    hello,

    J’ai une pêtite question; voilà j’ai trouvé la ménage que je souhaite dans les prix que mon établisement financier m’a fixée pour être  » bien » au niveau l’achats par endettement de la durée du crédit etc…

    Nous nous sommes mis d’accord sans signature avec l’agence immobilière d’évian sur un prix après concertation avec les vendeurs

    Maintenant nous allons signons promesse de vente .

    Comment ça se passe?

    A la signature du documents de vente , je dois verser un pourcentage de combiens est ce que caisse de crédit peut me le prêter?

    Dois je prendre un notaire moi ou on peut prendre acheteur/vendeur le même?

    Quels sont les papier que je dois exiger lors de cette signature?

    Avez vous fait pleins de caisse de crédit après signature du compromis pour avoir les taux les plus interessants?ou avez vous garder votre banque?

    J’ai quelques travaux à faire dedans; remis en conformité de l’éléctricité et pose d’un poêle à bois; comment faire pour faire les devis afin de les globaliser dans mon prêt?

    Sa se fait avant la signature du un compromis de vente ou on évalue les travaux  » à la louche » ?

    Bref comment avez vous fait pour bénificier de la [url=http://www.investirimmobilier.org/immobilier/defiscalisation-immobiliere/loi-pinel/]loi pinel[/url], ou de la défiscalisation immobilière de la [url=http://www.investirimmobilier.org/immobilier/defiscalisation-immobiliere/loi-duflot/]loi duflot[/url]

    De plus, je me pose la question si, j’ai la possibilité d’avoir un appartement neuf. Si cela peux rentré dans mes cordes.

    C’est bien vrai, que je pense, qu’un maison neufs est plus mieux, car, il respecte toutes les nouvelles normes de sécurité de chauffage etc..

    J’ai lue sur internet qu’il y avais des lois de deficaliation, abri, je ne suis pas imposable.

    Comment cela ce passe ?

    De plus, je veux changé de régions, c’est l’un de mes objectif et les école pour mes enfants.

    plein de questions…

    Répondre

    • 1347381 dans Action Directe

      justinpetitcoucou 7 juil 2016 à 14 h 24 min

      Mais… mais… Amnlae !!!

      Cela fait un bail, dites donc…

      Posez toutes ces questions à NEMROD34 qui a su réaliser l’opération il n’y a pas très longtemps. Il doit bien être au point.

      Vous voulez changer de région, dites-vous. Qu’est-ce à dire ? Vous vous installez définitivement chez OVH ou vous le quittez ?

      BradlyzeX
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      Et n’oubliez pas de voter pour ce blog qui vous plaît tant !

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Rappelons au passage que Josette Brenterch du NPA de Brest et ses amis politiques ont toujours milité très violemment contre la propriété privée, sauf pour eux-mêmes, bien entendu.

Amnlae passerait-elle cette année quelques jours de vacances chez ses amis de Haute-Savoie ? Dans ce commentaire, elle dit être à Evian, dans la région de l’avocat de ses amis d’Action Directe, Maître Bernard Ripert, dont le militantisme n’a pas été très payant ces dernières années.



Attentats : une dizaine d’attaques évitées depuis un an

Le rapport de la commission d’enquête parlementaire sur les attentats de 2015 fournit des précisions sur une dizaine d’attaques évitées depuis un an.

« Nous avons tout eu », a résumé devant elle le coordonnateur national du renseignement le 18 mai dernier.

Je n’en suis pas certaine.

S’il est clair que militaires et policiers sont régulièrement visés depuis mars 2012, en revanche, il ne semble pas que des gendarmes aient pu être menacés, du moins d’après ce que j’ai pu lire dans les médias.

Serait-ce qu’ils sont complices de toutes ces attaques ?

Ou bien cela tient-il à la sympathie particulière qu’ils inspirent toujours à Josette Brenterch du NPA de Brest et ses complices de la bande du cyberdélinquant Pascal Edouard Cyprien Luraghi ?

 

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2016/07/05/01016-20160705ARTFIG00244-dix-attentats-dejoues-en-un-an-en-france.php

Le détail des attentats déjoués en France depuis un an

 

Un policier armé, près de la rue de la Goutte d'Or, le 7 janvier dernier, après l'attaque d'un commissariat de police. Photo d'illustration.

 

INFO LE FIGARO – Des projets d’assassinats et d’attentats, visant notamment un centre commercial, une salle de spectacle ou encore une centrale nucléaire, ont été révélés devant la commission d’enquête parlementaire.

«Nous avons tout eu»: le 18 mai, devant la commission d’enquête, le coordonnateur national du renseignement, Didier Le Bret, résume en une formule les multiples attaques, contrecarrées ou non, qui ont visé le pays. Pour la première fois, le rapport de Sébastien Pietrasanta fournit le détail d’une dizaine d’attentats déjoués en France en un an. Certains, comme celui ciblant la base militaire de Port Vendres où trois djihadistes voulaient filmer la décapitation d’un haut gradé ou celui en octobre contre des militaires de la base de Toulon, sont connus. D’autres sont restés plus confidentiels. Ainsi, le document révèle que, le 16 mars, «quatre jeunes femmes, dont trois mineures (…) ont été interpellées à Roubaix, Lyon et Brie-Comte-Robert» alors qu’«elles avaient formé le projet d’attaquer une salle de concert, deux cafés et un centre commercial à Paris».

Ce coup de filet a lieu huit jours avant que la DGSI interpelle Reda Kriket à Boulogne-Billancourt et découvre à Argenteuil une «cache» remplie d’armes de guerre et d’explosifs susceptible de perpétrer une attaque au nom de Daech. Les 15 et 16 décembre dernier, la DGSI arrêtait Rodrigue D. et Karim K., deux terroristes en puissance qui «projetaient de s’attaquer à des militaires et des policiers orléanais». Le rapport dévoile que «tout en minimisant son implication dans ce projet», Karim K. a «reconnu vouloir assassiner le préfet du Loiret et s’attaquer à une centrale nucléaire». Avant de préciser que «les deux mis en cause ont confirmé le rôle d’Anthony D., djihadiste français de l’EI évoluant en Syrie depuis fin 2014, comme soutien financier».

Communications cryptées

Au même moment, la DGSI, toujours elle, appréhendait, à Tours, Issa Khassiev, un Russe d’origine tchétchène «susceptible d’avoir rejoint la Syrie en 2013» et qui envisageait de «réaliser une action violente en France avant de regagner la zone syro-irakienne pour y mourir en martyr». Lors d’une perquisition, celui qui a prêté «allégeance à l’EI» avait «proféré des menaces à l’encontre des fonctionnaires de police présents». Outre le cas d’un radicalisé en prison projetant d’assassiner une députée parisienne interpellé en octobre «après s’être lui-même dénoncé (…)», le document évoque aussi l’arrestation, à Fontenay-sous-Bois, de Salim et Ahmed M., deux frères «velléitaires pour le djihad syrien» qui voulaient s’en prendre à des «militaires, des policiers et/ou des juifs». Ces réussites policières ne peuvent cependant obérer les échecs des attentats de janvier et de novembre qui enseignent que «les terroristes ne relèvent plus d’aucune logique nationale ni dans leur profil ou leur recrutement, ni dans leur mode opératoire et la conception de leurs attaques».

Rappelant que «les commandos ne se sont effectivement rendus sur le territoire français que la veille des attaques, un délai peut-être trop bref pour être repérés par les seuls services français», Sébastien Pietrasanta considère que «cette tactique a également si bien fonctionné parce que les terroristes ont encore accru leur mobilité par une bien plus grande furtivité que par le passé». Le directeur général de la sécurité extérieure, Bernard Bajolet, l’a concédé devant la commission Fenech: «La difficulté à laquelle nous nous heurtons est que ces terroristes sont rompus à la clandestinité et font une utilisation très prudente, très parcimonieuse, des moyens de communication: les téléphones ne sont utilisés qu’une seule fois, les communications sont cryptées et nous ne pouvons pas toujours les décoder.» «Pour connaître leurs projets, il faut avoir des sources humaines directement en contact avec ces terroristes, décrit le patron de la DGSE. Or ces réseaux sont très cloisonnés, ils peuvent recevoir des instructions de caractère général, mais avoir ensuite une certaine autonomie dans la mise en œuvre de la mission qui leur est confiée.» (…). Et le rapporteur Pietrasanta de conclure: «L’explosion des communications électroniques, le développement du darknet, la mise à portée de tous de moyens de communication bénéficiant de puissants chiffrements - telle que l’application de messagerie Telegram - rendent les terroristes plus furtifs aux yeux des services de renseignements et leur imposent d’opérer des sauts capacitaires réguliers.»

Rédacteur en chef adjoint, spécialiste sécurité et renseignement

 

http://www.lejdd.fr/Societe/Justice/Les-attentats-de-Paris-reveillent-la-guerre-police-gendarmerie-769667

Les attentats de Paris réveillent la guerre police-gendarmerie

 

Dans une lettre au vitriol, les syndicats de police dénoncent des « manœuvres de déstabilisation » qui seraient orchestrées par la gendarmerie contre le Raid et la BRI.

Bernard Cazeneuve forces de l'ordre

Paru dans leJDDblank dans Attentats Bernard Cazeneuve va devoir trancher dans la guerre police-gendarmerie. (Bony/Sipa)

C’est le principal enseignement des attentats de novembre : réagir vite. Le ministre de l’Intérieur a fixé le délai d’intervention… à vingt minutes. Comment? « Je souhaite que les forces d’intervention rapide, celles du GIGN en ce qui concerne la gendarmerie, du Raid et de la BRI en ce qui concerne la police nationale, soient réparties de manière à ce que la totalité du territoire national soit couvert », a précisé mardi Bernard Cazeneuve. « C’est un objectif », relativise-t-on dans l’entourage du ministre. « Nous devons faire évoluer l’articulation des zones de compétences propres à la gendarmerie et à la police. Le sujet est sensible, j’en ai bien conscience… », a encore annoncé le ministre.

Un sujet sensible? Bel euphémisme… Le 1er janvier, le ministre de l’Intérieur a reçu un courrier de la Fédération autonome des syndicats du ministère de l’Intérieur (Fasmi) affiliée à l’Unsa et du Syndicat des commissaires de la police nationale (SCPN). Un véritable brûlot contre les gendarmes! Cinq pages de récriminations contre les pandores, qui se concluent par une aimable « invitation à recentrer son dispositif sur les nombreuses portions de territoire par trop délaissées », adressée au directeur général de la gendarmerie, le général Denis Favier, ex-patron du GIGN… Pour les signataires de ce courrier, les critiques et autres « sous-entendus fielleux » qui ont suivi les interventions de la BRI au Bataclan et du Raid à Saint-Denis ne seraient que des « manœuvres de déstabilisation » orchestrées pour faire le jeu « d’un acteur mineur du champ de la sécurité : la gendarmerie nationale ». « L’agacement » des policiers vise également les « aspirations expansionnistes de la gendarmerie » qui « se moque des zones de compétence de chaque force… » Une véritable déclaration de guerre.

Arbitrage début février

Les gendarmes du GIGN auraient-ils été plus prompts que les policiers de la BRI, le soir du 13 novembre, à intervenir au Bataclan? « On a regardé les vidéos, leurs premiers véhicules ne sont arrivés à la caserne des Célestins qu’à 23h15″, s’énerve un policier. « Pourquoi le patron du Raid s’est-il amusé à communiquer sur des tirs nourris de kalachnikovs qui n’existaient pas? », feint de s’interroger de son côté un gendarme. « Personne ne s’intéresse à la quasi-destruction de l’imprimerie de Dammartin par le GIGN alors que les frères Kouachi ont été tués sur le parking… », réplique un policier. Ambiance.

C’est dans ce climat – « pas vraiment amical », résume un participant – que les réunions s’enchaînent en ce moment. Déjà présent à Toulouse, Orange et Dijon, le GIGN compte implanter des antennes à Nantes, Rennes et Tours. De son côté, le Raid a intégré les groupes d’intervention de Lille, Rennes, Marseille, Nice, Bordeaux et Strasbourg. À Paris, la BRI va voir ses effectifs doubler et pourrait ne pas déménager du 36, quai des Orfèvres. Faut-il, pour le reste du pays, prévoir d’autres implantations ou encourager la formation et l’équipement des « primo-intervenants », BAC dans la police, pelotons d’intervention dans la gendarmerie? Bernard Cazeneuve, qui attend une réponse d’ici à début février, va devoir arbitrer…

Stéphane Joahny – Le Journal du Dimanche

dimanche 24 janvier 2016

Mots-clés associés

 

http://www.lesoir.be/1246941/article/actualite/france/2016-06-22/salah-abdeslam-ete-controle-durant-une-demi-heure-apres-attentats-paris

Salah Abdeslam a été contrôlé durant une demi-heure après les attentats de Paris

 

David Coppi et Marc Metdepenningen
Mis en ligne jeudi 23 juin 2016, 8h31

Il a été retenu à Cambrai par des gendarmes, apprend-on à la Commission française sur les attentats.

  •  Photo DR.
    Photo DR.

Les auditions de la commission d’enquête française sur les attentats commis à Paris le 13 novembre révèlent les doutes que les gendarmes français, en mission de surveillance à Cambrai, nourrissaient à l’encontre de Salah Abdeslam lorsque la Golf de ses amis molenbeekois, Mohammed Amri et Hamza Attou, venus le récupérer dans la capitale française, fut contrôlée le 14 novembre à 9h10 sur une aire de stationnement de Cambrai.

Ce contrôle, présenté jusqu’ici comme « aléatoire » et de routine, a duré une demi-heure et non quelques minutes. «  Il apparaît que Salah Abdeslam et les individus qui l’accompagnaient ont été retenus durant une demi-heure environ, un délai anormalement long, alors qu’une vérification d’identité dure 5 ou 10 minutes tout au plus  », a-t-on ainsi appris auprès de deux députés, belge et français, membres des commissions d’enquête sur les attentats de Bruxelles et de Paris, en marge de la visite rendue lundi par nos parlementaires à leurs homologues d’outre Quiévrain.

Un doute, une appréhension

«  Les gendarmes français ont consulté la base de données judiciaires, ils ont contacté le bureau Sirene qui gère les fichiers Schengen, ils ont photographié les documents d’identité de Salah Abdeslam, bref ils ont utilisé toutes les procédures, la panoplie complète, car ils ont eu un doute, une appréhension  », nous ont-ils déclaré sur foi du rapport de « minutage » des événements ayant suivi les attentats de Paris.

La commission d’enquête française, qui a auditionné les gendarmes concernés par ce contrôle, ne retient pas à leur encontre de faute, les procédures ayant été suivies à la lettre.

Les détails de la commission d’enquête sur Le Soir+



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