Attentats de Paris : de Claude Hermant au Bataclan, bien des questions sur le rôle de la gendarmerie 6 juillet
Au fur et à mesure que les enquêtes progressent sur les attentats de janvier et novembre 2015 à Paris, des gendarmes toujours plus nombreux apparaissent à proximité des terroristes.
Récapitulons.
Il y a d’abord la compagne d’Amar Ramdani, un proche d’Amedy Coulibaly suspecté de complicité pour les attentats de janvier 2015. Cette adjudante de gendarmerie qui était en poste au Centre National de Formation au Renseignement Opérationnel du fort de Rosny-sous-Bois, dans la région parisienne, a depuis été radiée des cadres de la gendarmerie. Convertie à l’Islam en 2011, elle était originaire de Lannion en Bretagne.
Ensuite, il y a Claude Hermant, un Lillois informateur de la gendarmerie dont il est désormais certain qu’il a fourni plusieurs des armes ayant été utilisées pour les attentats.
Enfin, la gendarmerie était présente au Bataclan lors de la tuerie du 13 novembre 2015 et n’est pas intervenue.
Rappelons que Josette Brenterch du NPA de Brest est elle-même fille de gendarme. Elle a peut-être un temps souhaité suivre la voie paternelle, puisqu’elle a fait des études de droit jusqu’à l’obtention d’une licence et effectué un service militaire avant de se diriger vers l’enseignement de l’économie et de la gestion. Elle semble en tous les cas garder davantage de sympathie pour la gendarmerie que pour la police.
Au mois de décembre 2011, l’une de ses sbires répondant au pseudonyme de Sklerigenn m’avait conseillé – très fielleusement – d’aller voir les gendarmes, qu’elle qualifiait de « sympathiques ».
Finalement, ce sont eux qui sont venus à moi, début janvier 2012, à propos du pirate informatique « SaMo_Dz », qui n’était autre que le malade mental extrêmement dangereux Pascal Edouard Cyprien Luraghi.
Depuis cette époque au moins, les services spécialisés de la gendarmerie censés avoir eu pour mission d’identifier ce pirate qui en 2011 s’était attaqué à plusieurs sites de préfectures et autres sites gouvernementaux français ont donc toujours su qui il était.
Mais le cybercriminel Pascal Edouard Cyprien Luraghi était protégé tout à la fois par la gendarmerie de Puy-l’Evêque et les magistrats du Tribunal de Grande Instance de Brest pour l’ensemble de ses exactions à mon encontre, comprenant dès l’origine des piratages informatiques et des écoutes téléphoniques illégales.
Aussi, il n’a pas davantage été inquiété pour toutes ses « plaisanteries » sous le pseudonyme de « SaMo_Dz », un drôle de personnage qui se présentait faussement comme un jeune Algérien de Bab El Oued à très forte tendance islamiste depuis sa cave de Puy-l’Evêque, dans le Lot.
Mes échanges avec la gendarmerie à ce sujet, qu’il avait bien captés comme tous les autres, puisqu’il me piratait toujours, l’avaient toutefois convaincu de cesser au moins provisoirement cette activité délictueuse, qu’il n’a jamais reprise par la suite de manière effrénée, comme elle l’était devenue sitôt après la fermeture de son atelier de dépannage informatique fin mai 2011.
Simultanément, début janvier 2012, j’étais aussi contactée par un individu ayant d’abord fait mine de sympathiser avec moi et qui s’avèrera par la suite, d’une part, être une figure du Front National vouant aux gémonies tout ce que j’étais, et d’autre part, avoir de longue date réellement sympathisé avec nombre de mes harceleurs, Josette Brenterch en tête.
Il en était complice, l’est toujours resté, et je le soupçonne d’avoir organisé avec sa bonne amie Josette Brenterch du NPA de Brest la bagarre de rue qui s’est soldée par la mort de Clément Méric au mois de juin 2013, tout juste quelques jours avant le prononcé du jugement inique et parfaitement scandaleux que les magistrats brestois ont rendu cette année-là à mon encontre, une condamnation fort heureusement annulée par la Cour d’Appel de Rennes le 2 décembre dernier.
Toute l’agitation médiatique provoquée par cette affaire était depuis longtemps retombée lorsqu’approchait notre procès en appel, en 2015.
Les chevaux de bataille du malade mental extrêmement dangereux et prétendument antifasciste Pascal Edouard Cyprien Luraghi étaient toujours les mêmes. Plus que jamais il exprimait sa haine de la liberté d’expression que défendait mon ancien hébergeur de blog OverBlog, condamné comme mon « complice » le 11 juin 2013 à Brest, tout en s’arrogeant des droits sans aucune limite sur ma vie privée et celles de mes proches, qu’il continuait à violer par divers moyens afin de les étaler à la vue de ses lecteurs avec des montagnes de calomnies à notre encontre.
Au mois de mai 2014, la procédure pendante devant la Cour d’Appel de Rennes avait été marquée par des échanges de conclusions et pièces, puis une demande de renvoi de l’avocat de Josette Brenterch ayant estimé tardives et incomplètes les communications de mon avocat en soutien d’une demande subsidiaire de relaxe au motif de la bonne foi. Le procès en appel avait dès lors pris une dimension nouvelle au sens où en première instance seule une annulation de la procédure avait été plaidée par mon avocat qui ne m’avait nullement défendue sur le fond.
Un seul mort ne pouvait plus suffire à frapper les esprits et glorifier comme valeureux militant prétendument « antifasciste » le malade mental extrêmement dangereux Pascal Edouard Cyprien Luraghi, dont le complice frontiste se trouve, ô coïncidence extraordinaire, être lié à des protagonistes de l’affaire de l’assassinat de l’ancien proxénète brestois Bernard Algret au mois de décembre 2005, parmi lesquels José Antonio Fréitas de Jésus, codétenu d’Amédy Coulibaly à Fleury-Mérogis lorsqu’il filmait clandestinement son quotidien dans cette prison, et défendu dans cette affaire d’assassinat par l’actuel avocat de Salah Abdeslam, le Lillois Frank Berton, tandis que lui-même, Pascal Edouard Cyprien Luraghi, se targuait depuis longtemps d’entretenir de bonnes relations avec des militants anti-carcéraux comme le bandit écrivain Abdel-Hafed Benotman, décédé peu de temps après les attentats de janvier 2015 à Paris, le 21 février 2015.
Son inspiratrice étant toujours Josette Brenterch du NPA de Brest, il convient encore de rappeler qu’à l’automne 2005 elle avait organisé un putsch pour renverser les instances dirigeantes du réseau national de collectifs AC ! qui avaient alors pour tort de me soutenir contre elle.
Elle leur avait substitué une équipe de son choix dirigée par le Lillois Serge Havet.
Pour cette opération, ses principaux hommes de main étaient les trois Brestois qu’elle avait délégués aux assises nationales d’AC ! organisées par la section de la LCR de Clermont-Ferrand au Mont-Dore à la mi-octobre 2005 afin d’y représenter sa toute nouvelle AC ! Brest recomposée à cet effet au moyen d’un premier putsch organisé contre les dirigeants de cette association trois semaines plus tôt, ainsi que le représentant du collectif AC ! Lannion Philippe Vital.
Par ailleurs, on ne sait très exactement ce que le malade mental extrêmement dangereux Pascal Edouard Cyprien Luraghi a bien pu faire durant les six mois où, de mai à novembre 2014, il avait cessé de troller le site d’information Rue89 et totalement fermé son blog « ICYP », sinon qu’il a comploté à mort.
http://www.lavoixdunord.fr/region/affaire-hermant-j-avais-tout-le-materiel-pour-ia0b0n3603512
Affaire Hermant : «J’avais tout le matériel pour cela», ou lorsqu’une audition gênante refait surface
Publié le 30/06/2016
PATRICK SEGHI
« N’ayant plus de nouvelles de mes agents traitants, j’ai continué à travailler avec ce Samir. Je lui ai fourni entre 40 et 45 pièces… » L’affaire Claude Hermant, trafic d’armes présumé en bande organisée, prend un éclairage nouveau à la lecture d’auditions qui circulent sur Internet.
L’une d’entre elles, exploitée sur le site www.greffiernoir.com, renvoie à la question de la remilitarisation des armes récupérées. Claude Hermant, emprisonné depuis près de dix-huit mois, y fait d’étonnantes révélations. « Les armes les plus lourdes, dites de guerre, les kalash, je lui ai vendues en l’état. Elles étaient neutralisées… Il faut du matériel très lourd, et des connaissances certaines pour retoucher… Il y a un risque d’explosion, tout simplement. »
Le récit prend une nouvelle tournure lorsque Claude Hermant évoque les armes de poing. « La remise du VZ 61 (skorpion), ça, je sais le faire, et pour le TT33 (Tokarev), c’est le même procédé. Il s’agit d’un simple démontage de canon et de perçage avec une mèche. Au niveau de mon atelier de Lomme, j’avais tout le matériel pour ça… » Depuis, Samir L. a été arrêté et emprisonné. Un interrogatoire en date du 29mai 2015 livre la version d’un Roubaisien sous influence, minimisant les faits : « Parmi ces armes, il y avait des pistolets, des skorpions et des kalachnikovs… Il me disait : essaie de les vendre entre 1 200 et 1 300 euros… » L’affaire est couverte par le secret défense.
Claude Hermant n’a pas été mis en examen du chef d’association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste. « En détaillant ce qui a pu paraître dans la presse (à la suite de la tuerie d’Amedy Coulibaly, à l’Hyper Cacher de Paris, le 9 janvier 2015), j’ai pris conscience que ces armes ont pu être des armes que j’ai été amené à fournir à Samir. » Juste une intuition, rien de plus, extraite de cette audition du 22 janvier 2015.
http://www.lavoixdunord.fr/region/tuerie-de-l-hyper-cacher-amedy-coulibaly-possedait-ia19b0n3608525
Affaire Hermant : Amédy Coulibaly possédait des armes lilloises
Publié le 02/07/2016
PAR PATRICK SEGHI
Au moins quatre pistolets semi-automatiques, retrouvés dans l’arsenal d’Amédy Coulibaly, responsable de la tuerie de l’Hyper Cacher en janvier 2015, ont transité par Seth Outdoor, la société de la compagne de Claude Hermant révèle une note d’instruction.
Les bases de données d’Europol-Interpol sont une mine de renseignements. « Plusieurs armes en possession d’Amedy Coulibaly ont été transformées à blanc par la société slovaque KolArms, puis vendues à la société AFG qui les a ensuite vendues à Seth Outdoor (gérée par la compagne de Claude Hermant) basée à Haubourdin entre juillet et novembre 2014. » Voici que les choses se précisent : « Quatre pistolets semi-automatiques Tokarev en possession d’Amedy Coulbaly sont identifiés comme ayant été vendus à Seth Outdoor, tandis qu’un autre pistolet semi-automatique Tokarev et un fusil d’assaut CZ sont susceptibles également de provenir de Seth Oudoor ». Claude Hermant, (présumé innocent), ex-barbouze, poursuivi dans le cadre d’un trafic d’armes en bande organisée semble avoir eu une intuition fulgurante quand il s’interrogeait sur la destination de certaines des armes qu’il aurait pu vendre (nos éditions précédentes).
Le chaînon manquant
D’autres pièces permettent, au passage, de mieux comprendre les conditions de son arrestation. « C’est le service des douanes (DOD de Rouen) qui recueillera un renseignement selon lequel la société Seth Outdoor recevait des armes non ou partiellement démilitarisées en provenance de Slova quie. » Ce renseignement va permettra aux douanes « de procéder à la livraison surveillée de six pistolets-mitrailleurs CZ 58 (20 janvier 2015) » et à l’interpellation de la compagne de Claude Hermant qui sera placée en garde à vue, tout comme son compagnon ensuite.
Un détective belge, P.H., très connu dans le milieu des « collectionneurs », a été cité comme étant le « premier fournisseur de Claude Hermant en armes en provenance de la société AFG ». Ce dernier a déclaré que Claude Hermant était « son plus gros client ». Savoureux, lorsqu’on sait que le Lillois, alors informateur de la gendarmerie, avait dédouané par mail auprès de ses officiers traitants P.H. de tout trafic.
Claude Hermant a, lui, mis en cause Samir L. Un Roubaisien, bien connu des services de police et aujourd’hui incarcéré, comme étant son « unique client ». Ce que S.L. « conteste ». Compréhensible. Il ne manque qu’un intermédiaire entre les armes de Seth Outdoor et Amédy Coulibaly. La question du chaînon manquant occupe d’autant plus tous les esprits « qu’aucun rapprochement en l’état de la procédure n’a été effectué avec la personne d’Amédy Coulibaly ».
Attentats de Paris: »Au moment de la tuerie, il y avait 6 militaires postés devant le Bataclan »
Georges Dallemagne, député CDH de la commission attentat, était l’invité de la rédaction de Bel RTL ce matin. Il répondait aux questions de notre journaliste Antonio Solimando et revenait sur les conclusions émises par la commission d’enquête parlementaire française, au sujet des attentats de Paris du 13 novembre.
Alors que la commission d’enquête parlementaire française présente ses conclusions ce mardi sur les attentats de Paris du 13 novembre, Georges Dallemagne, député CDH et membre de la commission belge explique que les autorités françaises se sont retrouvés face à de grosses difficultés. En effet, lors de l’attaque du Bataclan, non seulement la gendarmerie était sur place mais 6 militaires étaient postés devant la salle de concert.
Georges Dallemagne: « Les Français arrivent avec leurs conclusions maintenant. C’est normal, ils ont commencé leur commission d’enquête 4 mois avant nous. Ils vont faire toute une série de recommandations. Il y a toute une série qui concerne la manière dont eux-mêmes se sont organisés. En France aussi, ils ont eu de grosses difficultés. On sait que la gendarmerie n’est pas intervenue alors qu’elle était présente sur place. On sait que la force sentinelle, c’est-à-dire qu’il y avait 6 militaires en arme devant le Bataclan, n’est pas intervenue au moment où le carnage se produisait au Bataclan ».
Antonio Solimando: « Il y avait 6 militaires devant le Bataclan au moment de la tuerie? »
Georges Dallemagne: « Oui, c’est la force sentinelle. Ils ont estimé qu’ils ne devaient pas intervenir parce que leurs règles d’engagement ne prévoyaient pas qu’ils devaient intervenir pendant le carnage et que leurs règles prévoyaient qu’ils ne pouvaient que se protéger eux-mêmes, ce qui est tout à fait incroyable ».
Un député belge l’affirme: 6 militaires en armes devant le Bataclan ne sont pas intervenus le soir des attaques
AFP Publié le mardi 05 juillet 2016 à 09h09 – Mis à jour le mardi 05 juillet 2016 à 16h43
Six militaires de la force sentinelle française se trouvaient devant le Bataclan le soir des attentats de Paris, le 13 novembre 2015, mais ils ne sont pas intervenus car leurs règles d’engagement ne le prévoyaient pas, a affirmé mardi matin le député cdH Georges Dallemagne sur Bel RTL, quelques heures avant la présentation du rapport de la commission d’enquête française sur les attentats.
Le rapport et les recommandations de la commission d’enquête française arrivent alors que les travaux de la commission d’enquête parlementaire belge sont toujours en cours. « Ils ont commencé quatre mois avant nous », souligne Georges Dallemagne. Si le rapport français risque de pointer du doigt les manquements belges, « chacun doit balayer devant sa porte », car « en France aussi il y a eu de grosses difficultés ».
« On sait que la gendarmerie n’est pas intervenue alors qu’elle était présente sur place. On sait que la force sentinelle, qui avait six militaires en armes devant le Bataclan n’est pas intervenue au moment où le carnage se produisait au Bataclan », a affirmé le député. « Ils ont estimé qu’ils ne devaient pas intervenir car leurs règles d’engagement ne prévoyaient pas qu’ils devaient intervenir. Leurs règles prévoyaient qu’ils ne pouvaient que se protéger eux-mêmes. C’est tout-à-fait incroyable, hallucinant. »
Le député cdH déplore que dans plusieurs dossiers liés au terrorisme, on ait « un peu manqué de bon sens ». « On interroge des bases de données mais on ne prend plus la peine de décrocher son téléphone » pour vérifier une information. Georges Dallemagne souligne cependant que « la coopération entre la France et la Belgique est très étroite et de très bonne qualité ».
Les militaires belges en rue « ont les moyens de réagir adéquatement »
Le ministère de la Défense a assuré mardi que les militaires déployés en rue en soutien de la police fédérale avaient « tous les moyens à leur disposition pour réagir adéquatement (à des incidents) dans le cadre de leur mission », dans une allusion au fait que certains militaires français ne soient pas intervenus lors de l’attaque du Bataclan à Paris le 13 novembre dernier.
« Nos militaires sont en rue dans un contexte très spécifique avec des règles d’engagement (les circonstances dans lesquels ils peuvent faire objet de la force, ndlr) adaptées », a indiqué un porte-parole du ministre de la Défense, Steven Vandeput, à l’agence Belga.
Selon lui, la Défense se refuse à communiquer en détails quelles sont ses règles d’engagement des militaires engagés dans l’Opération « Vigilant Guardian » (OVG) « pour des raisons de sécurité ».
Quelque 1.800 militaires sont actuellement engagés dans cette opération de sécurité intérieure, en appui de la police fédérale.
« Nous ne pouvons pas nous prononcer sur l’engagement des militaires en France (l’opération Sentinelle, qui mobilise 10.000 hommes et femmes) qui diffère à la base du nôtre », a ajouté le porte-parole de M. Vandeput (N-VA).
L’attaque du Bataclan n’aurait pas pu être évitée, selon le rapporteur de la commission d’enquête parlementaire en France
L’attaque djihadiste du 13 novembre contre le Bataclan n’aurait pas pu être évitée, estime le rapporteur de la commission d’enquête parlementaire sur les attentats Sébastien Pietrasanta, alors que des menaces avaient été proférées en 2009 et 2015 et étaient connues du renseignement.
« Contrecarrer les attaques aurait supposé que les magistrats instructeurs et les agents des services de renseignement aient gardé, personnellement, en mémoire toutes les cibles mentionnées par les terroristes lors de leurs auditions », selon le député socialiste qui présente mardi les conclusions de la commission.
Utilité « limitée » de l’état d’urgence et des militaires déployés après les attentats de 2015
L’état d’urgence décrété dans la foulée des attaques djihadistes du 13 novembre à Paris et le déploiement de militaires n’ont qu’ »une portée limitée sur la sécurité nationale », a encore estimé le rapporteur de la commission d’enquête. « L’état d’urgence a eu un effet mais il semble s’être rapidement amenuisé. Et dix-huit mois après le début de l’opération Sentinelle, alors que cette contribution qui a été jusqu’à 10.000 hommes (compte) encore aujourd’hui de 6.000 à 7.000 soldats, je m’interroge sur la valeur ajoutée réelle dans la sécurisation du territoire national », a déclaré Sébastien Pietrasanta.
La commission d’enquête préconise par ailleurs une réorganisation des services de renseignements français, aujourd’hui éclatés en différentes entités, autour d’une agence nationale placée directement sous l’autorité du Premier ministre. « Face au défi du terrorisme international, il faut des ambitions beaucoup plus élevées que ce qu’a mis en oeuvre jusqu’à maintenant le ministère de l’Intérieur en termes de renseignement et créer une agence nationale de lutte contre le terrorisme », a déclaré Georges Fenech, le président de la commission.