Saint-Etienne-du-Rouvray : les enquêteurs recherchent des complicités 1 août
Je rappelle ici que les cyberdélinquants de la bande du malade mental extrêmement dangereux Pascal Edouard Cyprien Luraghi, ce dernier en tête, fréquentent les sites les plus intéressants du darknet et s’attachent depuis des mois, dans leurs infectes propagandes quotidiennes sur le site Rue89, à l’affirmer totalement inoffensif.
Selon leurs dires, ne seraient « craignos » que les hébergeurs qui refusent de leur obéir lorsqu’ils exigent la suppression de contenus publics qui les chagrinent, quoique ceux-ci ne contreviennent en rien aux diverses législations en vigueur, tels par exemple mes propres écrits relatifs à ma vraie vie, en contradiction totale avec les leurs à mon sujet, ou mes publications de pièces attestant que je n’ai jamais eu aucun trouble psychiatrique ou que mes anciens bulletins scolaires étaient bien de nature à rendre Josette Brenterch folle de jalousie à mon égard dès cette époque, comme je l’avais expliqué dans quelques textes publiés en 2011 sur mon ancien blog « Un petit coucou » chez OverBlog, en réponse à ses campagnes de calomnies publiques à mon encontre.
Or, il est parfaitement établi que ces cyberdélinquants et leurs complices du NPA de Brest se sont bien synchronisés à l’attaque du 26 juillet 2016 à Saint-Etienne-du-Rouvray.
Saint-Etienne-du-Rouvray : qui savait quoi sur les deux terroristes avant l’attentat ?
LE MONDE | 01.08.2016 à 14h39 • Mis à jour le 01.08.2016 à 15h09 | Par Adrien Sénécat
Y a-t-il eu des occasions manquées du côté des services de lutte contre le terrorisme en amont de l’attentat de Saint-Etienne-du-Rouvray (Seine-Maritime), mardi 26 juillet ? Dans un entretien au Monde le 29 juillet, Manuel Valls a reconnu « un échec » dans le suivi du parcours d’Adel Kermiche, interrogeant selon lui les pratiques des magistrats. L’itinéraire du deuxième tueur, Abdel-Malik Petitjean, pose quant à lui la question d’un possible manque d’échanges d’informations entre les différents services. Voici ce qui était connu des deux hommes avant l’attaque.
18 mars 2016 : Adel Kermiche est remis en liberté
Adel Kermiche a été mis en examen en mars 2015 pour « association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste » pour avoir tenté de rejoindre des groupes djihadistes en Syrie. Il est incarcéré deux mois plus tard après avoir tenté une nouvelle fois de partir pour le djihad.
En 2016, la juge chargée de son dossier estime qu’Adel Kermiche aurait « pris conscience de ses erreurs » et serait « déterminé à entamer des démarches d’insertion ». Elle décide donc de mettre fin à son incarcération. Le parquet juge son ordonnance « peu convaincante » et fait appel, mais la chambre de l’instruction ne le suit pas.
Le 18 mars, Adel Kermiche sort de prison sous contrôle judiciaire. Il est assigné à résidence chez ses parents et équipé d’un bracelet électronique. Selon les informations que nous avons pour l’heure, Adel Kermiche n’a pas attiré l’attention des services de renseignement entre cette date et le jour de l’attentat.
Lire aussi : Saint-Etienne-du-Rouvray : pourquoi l’un des auteurs de l’attentat avait été remis en liberté
29 juin 2016 : Abdel-Malik Petitjean fiché « S »
Le deuxième auteur de l’attentat à l’église de Saint-Etienne-du-Rouvray était, semble-t-il, encore inconnu des services de renseignement en mai. Mais, au début de juin, il tente de se rendre en Syrie avec un autre homme, Jean-Philippe Steven J. L., déjà fiché « S ». Ce dernier est interpellé à Istanbul le 10 juin et renvoyé en France.
Abdel-Malik Petitjean regagne alors la Savoie, mais sa tentative de départ pour le djihad lui vaut une fiche « S » (pour « atteinte à la sûreté de l’Etat »), le 29 juin, par la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). Il rejoint ainsi les quelque 10 000 individus surveillés parmi la seule mouvance islamiste, sans devenir pour autant une cible prioritaire.
Lire aussi : Terrorisme : qu’est-ce que la « fiche S » ?
22 juillet 2016 : un signalement sans nom
La semaine précédant l’attentat, les services de renseignement français reçoivent un renseignement étranger au sujet d’un terroriste à l’identité inconnue qui s’apprêterait à commettre un attentat en France. L’information se fonde sur une vidéo repérée sur la messagerie sécurisée Telegram. Il s’agit en fait d’Abdel-Malik Petitjean, ce que l’unité de coordination de la lutte antiterroriste (Uclat) ne savait pas à l’époque.
L’Uclat émet donc, le vendredi 22 juillet, une fiche de signalement avec la photo de cet homme à destination de l’ensemble des services de police. Cette fiche dit notamment que cet individu « serait prêt à participer un attentat sur le territoire national » :
« Il serait déjà présent en France et pourrait agir seul ou avec d’autres individus. La date, la cible et le modus operandi de ces actions sont pour l’heure inconnus. »
Les services de renseignement ne sont pas parvenus à faire le lien entre cette information et Abdel-Malik Petitjean, malgré son fichage un mois auparavant. Il n’y avait, semble-t-il, pas de photographie sur la fiche « S » de l’individu permettant de relier les deux signalements. Le décret de 2010, relatif au fichier des personnes recherchées, dit pourtant :
« Pour chaque personne inscrite dans le traitement, donnent lieu à enregistrement les données à caractère personnel et informations suivantes :
1) L’état civil (nom, prénom[s], date et lieu de naissance, filiation), l’alias, le sexe, la nationalité ;
2) Le signalement et la photographie ;
3) Les motifs de la recherche ;
4) La conduite à tenir en cas de découverte. »
La raison de l’absence de photographie sur la fiche n’est pas connue pour l’heure. Rien ne dit par ailleurs qu’une simple photographie aurait suffi à identifier le terroriste à partir de la vidéo. D’autant que les images présentes dans les fiches de renseignement ne font « pas l’objet d’un dispositif de reconnaissance faciale », selon le décret.
Lire aussi : Saint-Etienne-du-Rouvray : le deuxième tueur identifié
Le visage d’Abdel-Malik Petitjean est également apparu dans une vidéo récupérée dans un téléphone lors d’une perquisition administrative chez un homme fiché « S » le 24 juillet. Le terroriste y prêtait allégeance à l’organisation Etat islamique. Mais là encore, aucun élément ne permettait d’identifier le djihadiste, deux jours avant son passage à l’acte.
Adrien Sénécat
Journaliste aux Décodeurs
Saint-Etienne-du-Rouvray : le cousin d’un des deux tueurs mis en examen
LE MONDE | 31.07.2016 à 19h38 • Mis à jour le 01.08.2016 à 11h18 | Par Soren Seelow
L’enquête sur l’assassinat du père Jacques Hamel dans l’église de Saint-Etienne-du-Rouvray (Seine-Maritime), le 26 juillet, se concentre sur les conversations en ligne des deux terroristes et leurs éventuelles complicités.
C’est sur la messagerie sécurisée Telegram qu’Adel Kermiche et Abdel-Malik Petitjean, tous deux âgés de 19 ans, avaient annoncé chacun de leur côté leur volonté de passer à l’acte. C’est également sur cette application que les enquêteurs de la sous-direction antiterroriste (SDAT) ont trouvé la trace d’un premier contact direct entre les deux tueurs, le 22 juillet, quatre jours seulement avant l’attaque.
En exploitant le téléphone de Petitjean, les policiers ont découvert qu’il s’était ouvert, toujours via Telegram, de son projet terroriste à son cousin, Farid K., un Nancéen de 30 ans. Ce dernier a été mis en examen, dimanche 31 juillet, pour association de malfaiteurs terroriste criminelle. « Il apparaît en effet à ce stade des investigations que Farid K. (…) avait parfaitement connaissance, si ce n’est du lieu et du jour précis, de l’imminence d’un projet d’action violente de son cousin », précise le parquet de Paris dans un communiqué.
« Faire un truc de ouf »
Les deux terroristes ne faisaient pas mystère de leur volonté de commettre une attaque en France. Le 19 juillet, soit trois jours avant leur premier contact présumé, Adel Kermiche dévoilait ainsi ses intentions dans un groupe privé sur Telegram. « Si tu veux aller au Shâm [en Syrie] c’est assez compliqué vu que les frontières sont fermées. Autant attaquer ici, explique-t-il dans un message qu’a pu consulter L’Express. Tu prends un couteau, tu vas dans une église, tu fais un carnage, bim. Tu tranches deux ou trois têtes et c’est bon, c’est fini », ajoute-t-il en invitant ses auditeurs à l’imiter et « faire un truc de ouf ».
A la même période, vraisemblablement entre le 17 et le 20 juillet, son futur complice Abdel-Malik Petitjean tournait une vidéo dans laquelle, vêtu d’un t-shirt à rayures, il menaçait la France. Partagée dans un autre groupe privé sur Telegram, cette vidéo a été repérée par un service de renseignement étranger, et est à l’origine d’une fiche de signalement comportant sa photo diffusée le 22 juillet à l’ensemble des services de police.
Si le jeune homme était visé depuis le 29 juin par une fiche « S » pour avoir tenté de rejoindre la Syrie, les services ne disposaient visiblement d’aucune photo permettant de l’identifier sur cette vidéo avant qu’il ne passe à l’acte.
Lire sur Pixels : Telegram, un outil de discussion prisé des djihadistes… mais pas seulement
Des échanges constants sur Telegram
L’enquête sur l’attentat de Saint-Etienne-du-Rouvray a donc permis, a posteriori, de trouver trace d’un premier contact direct sur Telegram entre les deux complices, le 22 juillet. C’est à compter de cette date que le projet se concrétise. Dès le lendemain, le téléphone d’Abdel-Malik Petitjean borne à Saint-Etienne-du-Rouvray. Le jeune homme, qui habite chez sa mère à Aix-les-Bains (Savoie), semble avoir décidé, en à peine 24 heures, de rejoindre son complice Adel Kermiche, assigné à résidence sous bracelet électronique chez ses parents.
Abdel-Malik Petitjean passe la première nuit chez Adel Kermiche, et les suivantes dans une tente, plantée dans le jardin de la maison, puis dans un parc de la commune. Les deux jeunes hommes continueront, durant ces quelques jours passés à Saint-Etienne-du-Rouvray, à échanger sur Telegram afin de mettre au point les détails de leur projet.
Le 25 juillet, veille de l’attaque, Adel Kermiche vante son projet terroriste auprès des membres de son groupe privé sur Telegram. Il promet « des gros trucs » à venir et demande à « tous ses frères et sœurs » qui le suivent de partager sa page privée. Moins d’une heure avant de faire irruption dans l’église, le 26 juillet, il envoie un dernier message à 8 h 30, invitant à « partager ce qui va suivre ».
Les soupçons d’un pilotage à distance
Les enquêteurs s’attachent désormais à comprendre comment les deux complices ont été mis en contact et s’ils ont été aidés par un tiers dans l’élaboration de leur projet. Ils soupçonnent qu’ils aient pu être inspirés, voire pilotés à distance par un complice.
Un membre de l’entourage d’Abdel-Malik Petitjean a été mis en examen dimanche, mais dans une procédure distincte : une information judiciaire ouverte il y a plus d’un an sur une filière djihadiste. Les policiers s’interrogent néanmoins sur son degré de connaissance du projet des deux tueurs, raison pour laquelle la date de son interpellation, le 27 juillet, semble avoir été avancée.
Ce candidat au djihad, Jean-Philippe Steven J. L., 20 ans, avait tenté de se rendre en Syrie avec Abdel-Malik Petitjean au début du mois de juin. Visé par une fiche « S », il avait été interpellé le 10 juin à Istanbul et renvoyé en France, un contretemps qui semble avoir incité Abdel-Malik Petitjean – qui n’était pas fiché à l’époque – à regagner la Savoie par ses propres moyens.
Les deux terroristes de Saint-Etienne-du-Rouvray avaient donc tous deux échoué dans leur projet de rejoindre la Syrie. Une frustration qu’ils ont semble-t-il dépassée en projetant un attentat sur le sol français, peut-être aiguillés par un tiers. Leur rencontre sur Internet leur aura fourni l’occasion de concrétiser en quelques jours leur projet macabre.
Saint-Étienne-du-Rouvray : le cousin de l’un des tueurs mis en examen, des complices éventuels toujours recherchés
Par Julie Guesdon, France Bleu Normandie (Seine-Maritime – Eure), France Bleu Pays de Savoie et France Bleu lundi 1 août 2016 à 9:41
Les connexions entre les deux tueurs s’éclaircissent légèrement, cinq jours après la mort du prêtre Jacques Hamel dans l’attaque de son église de Saint-Étienne-du-Rouvray. Le cousin de l’un des deux attaquants a été mis en examen ce dimanche : il était informé de l’imminence d’un attentat.
Cinq jours après l’attaque d’une église de Saint-Étienne-du-Rouvray, dans la banlieue de Rouen, les liens entre les deux tueurs s’éclaircissent. Pour l’heure, les enquêteurs se concentrent sur les connexions des djihadistes, après la mise en examen d’un cousin d’Abdel Malik Petitjean, vraisemblablement au courant du projet d’attentat de ce dernier.
Les deux tueurs mis en relation via une messagerie cryptée
Adel Kermiche et Abdel Malik Petitjean, qui vivaient à 700 kilomètres de distance, ont fait connaissance seulement quelques jours avant leur passage à l’acte via la messagerie cryptée Telegram. Petitjean s’est ensuite rendu le 23 juillet à Saint-Etienne-du-Rouvray et son téléphone a « borné » dans la commune jusqu’au 26, jour de l’attaque.
Des questions demeurent et l’enquête s’oriente maintenant pour déterminer qui est à l’origine de leur mise en relation sur Telegram, l’un des moyens de communication préférés des djihadistes de Daech, et si l’attaque a été commanditée par une tierce personne, depuis cette même application.
Les enquêteurs continuent à analyser les messages envoyés par les tueurs. « Décrypter le protocole de chiffrement prend du temps et ce travail est d’autant plus complexe qu’ils étaient en lien avec de nombreuses personnes sur ce réseau social », explique une source proche du dossier.
Les deux jeunes de 19 ans étaient des habitués de Telegram, qui revendique 100 millions d’utilisateurs dans le monde : Kermiche avait décrit par avance dans un message le mode opératoire de l’attaque du 26 juillet, mentionnant « un couteau » ainsi qu’ »une église » et Petitjean avait posté courant juillet une vidéo où il prêtait allégeance au groupe terroriste et faisait état d’un projet d’action violente contre la France.
Ce film sera retrouvé, lors d’une perquisition menée deux jours avant la prise d’otages, dans le téléphone d’un certain Omar C., 19 ans, mis en examen et écroué vendredi dans une enquête distincte. C’est aussi à partir de cette vidéo que l’Unité de coordination de la lutte antiterroriste avait diffusé le 22 juillet à plusieurs services de police et de gendarmerie la photo de Petitjean, avertissant que cet homme, dont l’identité était alors inconnue, était suspecté de préparer un attentat.
Un cousin de Petitjean au courant de « l’imminence » d’un attentat
Un cousin d’Abdel Malik Petitjean, Farid K., 30 ans, a été mis en examen dimanche et écroué. L’homme, né à Nancy, « avait parfaitement connaissance, si ce n’est du lieu et du jour précis, de l’imminence d’un projet d’action violente de son cousin », selon le parquet de Paris qui a ouvert une information judiciaire, confiée à des juges antiterroristes. « L’exploitation de son téléphone et de son ordinateur a révélé qu’il en savait bien plus que ce qu’il a voulu dire aux enquêteurs« , selon la source proche du dossier.
En revanche, la garde à vue d’un réfugié syrien, dont la photocopie du passeport avait été retrouvée chez Adel Kermiche, a été levée.
D’autres complices ?
Plusieurs personnes, dont le nom est apparu dans d’autres enquêtes, intéressent à des degrés divers les services chargés de l’enquête, notamment, Jean-Philippe J., un Français de 20 ans signalé pour radicalisation. L’homme a été mis en examen dimanche dans le cadre d’une procédure ouverte sur une filière de candidats au djihad. Il s’était rendu en Turquie le 10 juin avec Petitjean avant d’être refoulé dès le lendemain à cause de sa fiche « S ». Petitjean, qui n’était pas signalé pour radicalisation à l’époque, était aussi rentré en France.
Un mineur de 17 ans, qui avait cherché à partir en Syrie avec Adel Kermiche en 2015, a été arrêté, avant l’attentat du 26 juillet, à Genève lors d’une seconde tentative, et remis à la France où il a été mis en examen et écroué. Rien ne montre à ce stade qu’il ait une quelconque implication dans les faits.
Quant à Adel Bouaoun, originaire comme Kermiche de Saint-Etienne-du-Rouvray, il est présenté comme le compagnon de radicalisation de ce dernier. Parti en 2015, alors âgé de 26 ans, rejoindre les rangs de l’EI en Syrie, les enquêteurs se demandent s’il pourrait avoir eu un rôle dans l’attentat. La garde à vue de son frère, âgé de 16 ans, a été levée. Pour autant ce dernier n’en a pas fini avec la justice, des documents de propagande jihadiste ayant été retrouvés dans son téléphone et son ordinateur.
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Saint-Etienne-du-Rouvray : l’enquête se penche sur les complicités
Les enquêteurs cherchent à savoir comment les deux terroristes, qui ne se connaissaient pas quelques jours avant d’attaquer une église, sont entrés en relation. Le cousin de l’un d’eux a été mis en examen dimanche.
Un homme a été mis en examen dimanche et écroué dans le cadre de l’enquête sur l’attaque d’une église à Saint-Etienne-du-Rouvray, près de Rouen. Il s’agit du cousin de l’un des deux terroristes, qui était au courant de ce projet d’attentat. En effet, Abdel Malik P. s’en serait ouvert à ce parent via l’application de messagerie cryptée Telegram, cette même plateforme par laquelle il avait publié sa vidéo d’allégeance au groupe Etat Islamique, et via laquelle il avait fait connaissance de son futur complice, Adel K., quelques jours seulement avant de passer à l’acte.
Une banale contravention routière. Les deux terroristes ayant été abattus par la police il n’y a, à ce jour, qu’un seul mis en cause par la justice. En l’occurrence, ce cousin du plus jeune des deux assassins. Âgé de 30 ans et originaire de Nancy, le suspect n’était jusqu’à présent connu de la justice que pour une banale histoire de contravention routière, remontant à sept ans. Pourtant, l’homme savait « parfaitement » que quelque chose se tramait, selon les mots du procureur de Paris.
Mise en examen. Savait-il précisément qui était visé par l’attaque ? Quand et où son cousin passerait à l’action ? À ce stade, les policiers de l’antiterrorisme l’ignorent, mais le fait que cette homme sache quelque chose justifie, aux yeux du juge d’instruction, sa mise en examen pour « participation à une association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste criminelle ».
Telegram, cette application dans le collimateur de l’anti-terrorisme
Les deux terroristes vivaient à 700 kilomètres de distance, et ont fait connaissance seulement quelques jours avant leur passage à l’acte via la messagerie cryptée Telegram. Les enquêteurs, qui cherchent désormais à savoir si d’éventuels complices les ont aidé à entrer en contact, continuent à analyser les messages envoyés par les tueurs. « Décrypter le protocole de chiffrement prend du temps et ce travail est d’autant plus complexe qu’ils étaient en lien avec de nombreuses personnes sur ce réseau social », a expliqué à l’AFP une source proche du dossier.
Le principal réseau des terroristes. Telegram, qui revendique plus de 100 millions d’utilisateurs, a été lancée par deux russes en 2013. Plébiscitée pour sa confidentialité, l’application permet de crypter des messages de bout en bout, ou de programmer leur destruction. Lors d’une audition rendue publique mi-juillet, le patron du renseignement intérieur Patrick Calvar avait indiqué que Telegram était « le principal réseau utilisé par les terroristes ». « Le chiffrement (cryptage) était une question majeure que seules des conventions internationales pourront régler », avait-il alors estimé.
Nzrad
Résumons :
Il est désormais obligatoire de rire de tout…
Sauf de Charlie Hebdo.
Max Schultz
Si tu ris de Charlie, ta liberté d’expression se prend une machette en pleine gueule.