Agressions de Chinois à Aubervilliers : les « antiracistes » du NPA restent muets 17 août
Quelques médias le font observer depuis lundi, sans avoir encore réussi à réveiller les associations et divers groupuscules prétendument « antiracistes » de l’extrême-gauche française.
Les prétendues « féministes » de même obédience ne se mobilisent pas davantage.
Je rappelle ici être moi aussi victime d’innombrables violences à caractère discriminatoire depuis maintenant bien plus de vingt ans, sans avoir jamais réussi à obtenir qu’une recrudescence de toutes ces violences à chaque fois que je m’en suis plainte.
Je ne connais strictement aucun moyen de faire cesser ces violences, qui sont notamment commises par des individus de l’extrême-gauche et vivement encouragées par une magistrature qui systématiquement adhère à tous les motifs d’agression invoqués par ces agresseurs qu’elle connaît bien et refuse donc catégoriquement de poursuivre.
Je suis ingénieur. C’est le premier reproche qui m’a toujours été adressé. Les ingénieurs seraient antipathiques car matheux, donc forcément calculateurs (ces magistrats confondent tout : mathématiques, comptabilité et perversité), inhumains, insensibles, tels des robots, et aussi très riches, car ils auraient de très gros salaires et n’auraient de toute façon pu suivre des études d’ingénieurs que parce qu’ils étaient déjà très riches ou fils ou filles de riches familles.
Des sbires de Josette Brenterch du NPA de Brest m’ont bien soutenu à plusieurs reprises que je ne pouvais pas souffrir, puisque je n’étais qu’un robot, et qu’il était donc possible de me faire subir absolument n’importe quoi sans qu’il n’y ait jamais aucun mal à me blesser ou me torturer physiquement ou moralement.
Les non matheux sont censés être dotés d’une sensibilité qu’il s’agit de ménager, mais les matheux, non, ce ne sont même pas des être humains, ils ne souffrent pas. Il est vrai qu’en général ils se comportent assez dignement, sans manifestations hystériques ou violentes. Certains en déduisent qu’ils ne souffrent pas…
Je reconnais avoir beaucoup de tenue, de maîtrise, ce qui n’est pas le cas des psychopathes qu’utilise Josette Brenterch pour commettre ses crimes.
En revanche, je n’ai jamais été la richissime héritière que s’imaginaient mes agresseurs.
On me reproche aussi d’être une femme. Femme et ingénieur.
Pour Josette Brenterch et ses amis, y compris les magistrats du Tribunal de Grande Instance de Brest, les femmes ingénieurs ne seraient toutes que de « sales putes volant la place des hommes dans le travail ». Partant de là, il serait parfaitement normal de les traiter en prostituées et en voleuses, et même de les assassiner, puisqu’elles n’auraient jamais dû exister.
Aubervilliers : les Chinois se sentent en insécurité
Des agressions de personnes d’origine asiatique se multiplient en région parisienne. Une semaine après le meurtre d’un Chinois à Aubervilliers, la communauté chinoise se mobilise et tente de se faire entendre.
Mis à jour le 16/08/2016 | 10:13, publié le 16/08/2016 | 10:13
Hommage et recueillement pour Zhang Chaolin. Ce Chinois de 49 ans est décédé après une violente agression à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis). Devant la mairie dimanche 14 août, ils étaient nombreux, rassemblés dans l’émotion, mais aussi la colère, car ce crime n’est pas le premier de la sorte dans cette ville. À Aubervilliers, les attaques contre les Asiatiques se multiplient. Ils ne se sentent plus en sécurité.
150 policiers pour 80 000 personnes
« On n’a pas assez d’effectifs policiers. Pour 80 000 habitants, on n’a que 150 agents », vitupère Ling Lenzi, conseillère municipale. La maire de la ville demande aussi plus de forces de l’ordre. Sur Twitter, Meriem Derkaoui dénonce un « crime d’autant plus odieux que son mobile crapuleux se double d’un ciblage raciste ». Sur internet, des pétitions tentent difficilement d’interpeller sur la question. Les associations antiracistes ne se sont pas saisies de l’affaire.
Aubervilliers : la communauté chinoise s’organise face aux agressions
La recrudescence des crimes à caractère raciste oblige les quelque 4 000 Chinois ou personnes d’origine chinoise que compte la ville à se mobiliser.
Source AFP
Messages d’alerte en cas d’agression, escortes autour du métro, manifestations… La communauté chinoise d’Aubervilliers se mobilise après des actes de violence répétés qui ont coûté la vie à l’un de ses membres vendredi.
Lors d’un rassemblement organisé dimanche en mémoire de Zhang Chaolin, plusieurs personnes présentes ont ainsi témoigné leur ras-le-bol face aux violences racistes : « j’ai été agressé deux fois cette année », « je ne sors plus avec un sac à main », « aujourd’hui c’était lui, demain, ça peut être moi »…
Une hausse du « racisme anti-asiatique »
Zhang Chaolin, couturier de 49 ans et père de deux enfants, est mort le 12 août, après avoir été agressé cinq jours plus tôt en pleine rue par trois hommes qui voulaient voler le sac d’un ami, lui aussi d’origine chinoise. Un drame « prévisible », qui « aurait pu être évité », estime-t-on au parmi les 3 000 à 4 000 personnes originaires de Chine qui vivent dans cette ville de 80 000 habitants.
Ils dénoncent une « situation qui se dégrade », avec des agressions « de plus en plus violentes » motivées par des « préjugés » selon lesquels les Chinois seraient porteurs d’importantes sommes d’argent liquide. « C’est ce même type de préjugé qui avait conduit à la mort d’Ilan Halimi », a regretté la Licra mardi dans un communiqué, pointant un « racisme anti-asiatique » qui « a pris une ampleur inédite dans certains quartiers ».
Des agressions qui se concentrent sur « les petites gens »
À Aubervilliers, les services de police ont recensé sur les sept premiers mois de l’année 105 vols avec violence sur les Chinois ou personnes d’origine chinoise sur un total de 666 vols avec violence dans la commune. L’année dernière, la préfecture en dénombrait 35 sur 466 sur la même période. Sur l’ensemble de la Seine-Saint-Denis, 3,9 % des victimes de vols avec violences sont des membres de la communauté chinoise, selon des chiffres établis sur les sept premiers mois de l’année (2,4 % sur la même période en 2015). « La ville est plus touchée en raison du grand nombre de résidents et de travailleurs ponctuels d’origine chinoise qu’elle comporte », explique-t-on à la préfecture.
Le sentiment d’insécurité s’accompagne d’un changement de nature des agressions, précise Ling Lenzi, conseillère municipale Les Républicains. Auparavant dirigées contre « le secteur des commerçants », elles se concentrent désormais « sur les habitants, les petites gens ». « Depuis qu’une quarantaine de caméras de surveillance ont été installées devant les commerces, accompagnées de plus de patrouilles policières, les agresseurs se sont retournés vers là où il n’y a pas de dispositif », assure-t-elle.
Les associations se mobilisent
Depuis le début de l’année, l’Association de l’amitié chinoise en France se consacre exclusivement à la prise en charge des victimes d’agressions. Quand certains habitants s’organisent pour faire à plusieurs le chemin du métro à leur domicile, l’association a, elle, mis en place des groupes de discussions sur la messagerie instantanée chinoise WeChat. « Si quelqu’un se fait attaquer, il peut poster un appel au secours », explique le président Cao Hua Qin. « Nous nous chargeons de l’amener à l’hôpital et de prévenir la police ou d’organiser un rendez-vous au commissariat pour déposer une plainte », ajoute-t-il.
Dimanche, le comité de soutien à la famille de M. Zhang a réclamé « au moins 10 caméras supplémentaires dans les rues sensibles » et un renfort de policiers. Une demande également formulée par la maire PCF de la ville, Meriem Derkaoui, qui a écrit en ce sens en juillet au ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve.
Dénonçant un « crime au ciblage raciste », elle a assuré que le fonctionnement de la police municipale serait « revu » à la rentrée. La préfecture a de son côté annoncé la tenue mercredi d’une réunion de travail « avec les associations qui le souhaitent ». Certaines associations soulignent toutefois que l’insécurité touche toutes les communautés. « La violence, c’est un problème pour tout le quartier », souligne Rui Wang, président de l’Association des Jeunes Chinois de France. Il se félicite d’ailleurs d’avoir vu dans le rassemblement en mémoire de M. Zhang « des militants noirs et arabes venus en solidarité ».
À Aubervilliers, la communauté chinoise inquiète après la mort d’un commerçant
Après la mort d’un commerçant chinois violemment agressé à Aubervilliers, la communauté asiatique est inquiète. Et dénonce un racisme dont elle se dit victime.
Après l’agression mortelle d’un commerçant à Aubervilliers, en Seine-Saint-Denis, la communauté chinoise est inquiète. Elle se dit victime de racisme. Zhang Chaolin, 49 ans, père de deux enfants, est mort après cinq jours de coma à la suite d’une violente attaque.
Un climat qui se dégrade
À l’entrée de cette ville située au nord de Paris, un chinatown du vêtement. Quelque 1.500 grossistes d’origine chinoise travaillent dans ces commerces. Joëlle Zhou y tient une boutique depuis deux ans. Elle a senti le climat se dégrader. Avant même l’agression mortelle de la semaine dernière, cette commerçante avait déjà commencé à prendre ses précautions.
« Je fais plus attention dans les coins de rues, témoigne-t-elle pour BFMTV. Surtout aux feux rouges, je regarde toujours s’il n’y a pas une moto à côté de moi. C’est comme cela que ça se passe les vols à l’arraché. Ma tante était à côté de moi, elle avait son sac sur les genoux. A un feu rouge, une moto à côté a brisé la vitre de la fenêtre et a pris le sac. »
Victimes de préjugés
Selon Rui Wang, à l’origine du comité de soutien à la famille de la victime, les asiatiques représentent une cible facile et sont surtout victimes de préjugés.
« On sait qu’il y a un certain nombre d’asiatiques commerçants. De là, on fait un raccourci très rapide: asiatique égal commerçant égal riche. Des délinquants viennent tenter leur chance, regrette-t-il pour BFMTV. »
« Le commissariat ne peut pas faire face »
La communauté chinoise dénonce l’augmentation de ces agressions, notamment à Aubervilliers. Alors, tout comme la municipalité, elle demande des moyens supplémentaires pour assurer sa sécurité. La maire PCF avait dénoncé un »crime odieux » doublé »d’un ciblage raciste ».
« Je le dis à chaque fois, s’il y avait suffisamment de présence policière ans certains quartiers où les habitants n’en peuvent plus, a regretté pour BFMTV l’édile, Meriem Derkaoui. Le commissariat fait un travail considérable mais il ne peut pas faire face à cela. »
Les autorités alertées
Plusieurs centaines d’habitants d’origine chinoise se sont rassemblés dimanche devant la mairie d’Aubervilliers. Une pétition en ligne a également été lancée pour dénoncer ce racisme anti-asiatique. Elle a recueilli plus de 10.000 signatures. Les signataires demandent « au président de la République, au gouvernement, aux parlementaires, aux candidats à l’élection présidentielle et aux élus locaux concernés des propositions et des initiatives fortes ».
Un problème qui n’est pas récent. En 2010, plusieurs milliers de personnes manifestaient à Belleville, dans le XXe arrondissement de Paris, pour protester contre les violences dont la communauté chinoise se disait déjà la cible. L’année dernière, une pétition rassemblant près de 26.000 signatures était envoyée au Premier ministre et au ministre de l’Intérieur pour alerter une nouvelle fois les autorités sur le climat d’insécurité ressenti par la communauté asiatique.
Insécurité: la communauté asiatique française interpelle Valls
03/06/2015 à 10h58 Mis à jour le 03/06/2015 à 13h17
Une pétition rassemblant près de 26.000 signatures a été envoyée au Premier ministre et au ministre de l’Intérieur pour alerter une nouvelle fois les autorités sur le climat d’insécurité ressenti par la communauté asiatique.
Des manifestations depuis 2010
Les auteurs du texte assurent que « dans les quartiers fréquentés par les ressortissants asiatiques, les sites touristiques, ou les centres commerciaux, les habitants ou touristes asiatiques sont souvent les cibles d’agressions, de nombreux cambriolages et braquages parfois très violents ». Et la pétition de rappeler le terrible fait divers en mars dernier, lorsqu’une restauratrice chinoise a été tuée à coups de marteau, et son époux battu avec une barre de fer, dans leur commerce en Seine-Saint-Denis, pour un motif crapuleux.
Une insécurité et une angoisse dénoncées depuis de nombreuses années par les associations franco-asiatiques: en juin 2010, une première manifestation avait été organisée à Paris pour protester contre les agressions dont ils se disaient victimes, notamment dans l’est parisien et le quartier de Belleville. Depuis, l’opération se renouvelle chaque année, mais la situation et le ressenti de la communauté ne semblent pas évoluer.
« C’est un appel au secours de la communauté asiatique de France, victime de plus en plus d’agressions », indiquait en avril dernier Taki Zhang, porte-parole du CRAAF, sur France Info. « On demande aux autorités de prendre conscience de ce malaise. Aujourd’hui on se fait agresser pour 20 euros ». Selon Le Figaro, Matignon a « accusé réception » de cette pétition. La communauté espère désormais obtenir un entretien avec les autorités.