Un camp d’été « décolonial » organisé à Reims crée la polémique

 


Interview : Alain Jakubowicz

 

Pas de racisme d’Etat en France, cela se discute.

Pour commencer, de nombreux étrangers affirment « racistes » les lois de la République française en contradiction avec leurs moeurs.

Selon eux, ces lois condamnant et réprimant, par exemple, le viol, l’esclavage, la polygamie ou la pédophilie n’auraient été votées que pour pouvoir les jeter en prison dès qu’ils mettent le pied sur le sol français. En conséquence, ils s’organisent pour ne pas se faire prendre.

Peu importe ce qu’on en pense, ces idées motivent effectivement des mouvements de « résistance » comparables à celui du malade mental de Puy-l’Evêque avec son Saint-Nectaire moisi de la croûte symbolisant le produit du slogan soixante-huitard dont il a fait sa devise : il est interdit de lui interdire quoi que ce soit, y compris de tuer quand il en a envie ou qu’il l’estime nécessaire, par exemple pour s’éviter des poursuites judiciaires.

En l’occurrence, les organisatrices de ce séminaire de formation à l’antiracisme a priori interdit aux personnes blanches de peau étant des femmes, on peut penser qu’il sera plutôt question des obligations et interdictions interférant avec des pratiques religieuses qui ne sont pas ou ne sont plus celles de la religion historique du pays, même si celle-ci n’est plus religion d’Etat et qu’elles-mêmes ne portent ni voile ni burka.

Par ailleurs, il y a aussi les directives et instructions garantissant aux membres de communautés diverses une impunité de fait pour des crimes et délits commis sur le territoire français au motif que ceux-ci relèvent de leurs pratiques culturelles, par exemple le vol pour certains ou le viol pour d’autres.

Quid des victimes de ces crimes et délits ?

Ne seraient-elles pas victimes d’un racisme d’Etat ?

Concernant le camp d’été « décolonial » de Reims réservé exclusivement aux victimes d’un « racisme structurel » non défini, j’indique depuis longtemps que la criminelle Josette Brenterch du NPA de Brest et ses amis « déconnologues » de la bande du cyberdélinquant et psychopathe Pascal Edouard Cyprien Luraghi ne manquent pas de complices à Reims où Saïd Kouachi a pu tranquillement préparer son expédition assassine du 7 janvier 2015 dans la capitale.

 

 
http://france3-regions.francetvinfo.fr/champagne-ardenne/marne/reims/polemique-sur-l-organisation-d-un-camp-d-ete-decolonial-non-mixte-reims-1070679.html

Camp d’été « décolonial » à Reims : la polémique enfle

 

Un séminaire de formation à l’antiracisme réservé uniquement aux victimes du « racisme d’Etat », excluant ainsi les personnes blanches de peau, se déroule jusqu’à dimanche au Centre international de séjour de Reims, suscitant la polémique sur sa tenue. Les politiques et la LICRA réagissent.

  • GS, LG avec AFP
  • Publié le 23 août 2016 à 19:29, mis à jour le 25 août 2016 à 16:44

© Stiliana Peev - France 3 Champagne-Ardenne

© Stiliana Peev – France 3 Champagne-Ardenne

« Le camp s’inscrit dans la tradition des luttes d’émancipations décoloniales anti-capitalistes et d’éducation populaire », affiche le site internet de l’événement. 180 participants s’y sont inscrits, a confirmé Sihame Assbague, co-organisatrice de l’événement aux côtés de la militante féministe radicale Fania Noël et connue par ailleurs pour être la porte-parole du collectif « Stop au contrôle au faciès ».

Les organisatrices n’indiquent cependant nulle part que le camp d’été est anti-blanc, mais ont choisi de l’ouvrir uniquement aux victimes de « racisme structurel », excluant de facto les personnes blanches.  »Quels que soient les groupes sociaux dominés concernés, il nous semble que oui, la non-mixité est une nécessité politique », écrivent les organisatrices sur leur site internet.

Le rassemblement se tient au Centre international de séjour à Reims. © Stiliana Peev - France 3 Champagne-Ardenne

© Stiliana Peev – France 3 Champagne-Ardenne Le rassemblement se tient au Centre international de séjour à Reims.

Le programme comprend des formations, ateliers et tables rondes pour « construire des résistances », allant de la « lutte anti-négrophobie » au « féminisme décolonial » en passant par la désobéissance civile.

La tenue de ce camp suscite une forte polémique, notamment sur Twitter où plusieurs utilisateurs se sont émus de ce « racisme anti-blancs ».
Interpellée sur la tenue d’un camp d’été par le député Bernard Debré le 27 avril à l’Assemblée nationale, la ministre de l’Education nationale Najat Vallaud-Belkacem avait condamné des initiatives « inacceptables », estimant qu’elles confortaient  »une vision racisée et raciste de la société qui n’est pas la nôtre ».

Des associations comme la Licra s’inquiètent de cette démarche, évoquant un « repli identitaire ».
« Le travail de prise de conscience fait par les associations de lutte contre le racisme est légitime, mais ne doit jamais être fait de façon provocatrice d’autant que si l’accès est vraiment restreint, cela devient en plus illégal », a critiqué Noémie Michelin, responsable de l’antenne rémoise de la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (Licra).
Le président de la Licra Alain Jakubowicz n’a pas tardé à réagir et a exprimé sa vive opposition à ce rassemblement.

Voir l’interview d’Alain Jakubowicz, président de la Licra, interrogé par France 3 Rhône-Alpes :

Interview : Alain Jakubowicz

Le président de la Licra dénonce avec fermeté la tenue du camp d’été décolonial à Reims.

Le débat porte aussi sur la légalité de la tenue d’une telle manifestation. Pour Martine Solczanski, directrice du centre de séjour, le séminaire n’interfère pas avec les principes de non-discrimination défendus par son établissement. « Nous avons traité leur demande de réservation comme tous les groupes et professionnellement ça ne me pose pas de problème », a-t-elle réagi.

Le maire (les Républicains) de Reims Arnaud Robinet déplore lui vivement l’organisation du camp et interpelle l’Etat dans un communiqué publié jeudi matin.
«Dès que nous avons été informés de la tenue de cet événement, nous avons pris l’attache des services de l’Etat, pour connaître sa position parce que nous sommes dans un lieu privé pour un événement privé et que je n’avais pas la possibilité de faire interdire un tel événement. Dans un contexte de tensions particulièrement prégnantes dans notre pays, j’ai voulu jouer l’apaisement et éviter toute communication sur le sujet.
Je n’ai bien évidemment jamais cautionné la tenue de cette manifestation, ni donné mon accord pour qu’elle puisse se tenir dans une auberge de jeunesse dont, bien évidemment, la Ville de Reims ne gère pas les réservations. J’ai eu les services préfectoraux au téléphone pour leur signifier ma vive opposition.
Je pensais que nous aurions rapidement une réponse d’interdiction de tenue de la manifestation compte tenu des éléments de réponse de la Ministre de l’Education nationale apportés dans l’hémicycle devant la représentation nationale sur ce sujet le 27 avril 2016. Il m’a été répondu que l’Etat prendrait ses responsabilités et donnerait clairement sa position mais qui, je veux le souligner, n’engage que lui.
A ce jour, l’Etat n’a pas pris la décision que nous attendions tous, croyez bien que je le déplore.
Je tiens à dénoncer le double discours de l’Etat sur ce sujet crucial qui nous laisse, les élus locaux impuissants et vient encore ajouter de la tension à la tension dans un contexte de fragilité nationale sans précédent en permettant à de telles manifestations de se tenir ».

Polémique autour du « camp d’été décolonial »

C’est un rendez-vous qui crée la polémique. Un camp dit « décolonial » à Reims se tient pendant 4 jours. Au programme des ateliers pour « lutter contre le racisme d’Etat ». Les inscriptions sont reservés à ceux qui s’estiment victime de discrimination. Certains s’emeuvent en retour d’un racisme anti-blancs – Interview : Arnaud Robinet – député-maire (les Républicains) de Reims – France 3 Champagne-Ardenne – Amanda Chaparro, Stiliana Peev

Le Front National a aussi réagi via son vice-président et conseiller régional Grand Est Florian Philippot.
Voici son communiqué :
« Du 25 au 28 août doit se tenir près de Reims un « camp d’été décolonial » dont, selon la presse, sont de fait exclus les blancs, puisque les organisatrices en ont réservé l’accès aux seules personnes prétendument victimes du « racisme d’État français » et que pour elles le « concept même de racisme anti-blanc ne tient pas » (sic).
Plus encore dans le contexte actuel de tensions et de provocations répétées contre la République, il est parfaitement incompréhensible que le préfet du département concerné n’ait pas déjà interdit ce « camp d’été » d’apartheid, insultant pour la France dans son appellation même, et dont la « non-mixité » est revendiquée et assumée à « 3000 % » (sic) par ses organisatrices.
La tenue d’un tel événement met une fois de plus en lumière la prolifération des groupes et associations communautaristes et racialistes qui défient quotidiennement la France et ses valeurs, laissant apparaître un gouvernement totalement tétanisé et incapable d’agir. L’UMP et le PS ont organisé l’immigration massive, incité au communautarisme et toléré les expressions de haine contre la France depuis tant d’années : voilà le résultat aujourd’hui.
Pour des raisons évidentes d’ordre public, mais aussi pour des raisons hautement politiques et morales, nous demandons au préfet concerné de prendre ses responsabilités et d’interdire immédiatement ce « camp d’été décolonial » dont les motivations portent aussi gravement atteinte aux valeurs de la République et à l’unité de notre nation ».

Des militants du Front National ont d’ailleurs prévu de distribuer des tracts devant le Centre international de séjour à Reims ce jeudi à 18h30.



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