Je décline toute responsabilité quant aux mentions qui s'affichent dans les cinq lignes ci-dessus du pavé "Recherchez aussi" sur lequel je n'ai aucun contrôle.
Mes statistiques sont bloquées depuis le 2 février 2015.
7 février 2015
Mes statistiques sont de retour, tout fonctionne.
16 février 2015
Statistiques "basiques" de nouveau bloquées depuis le 12 février.
22 février 2015
Mes statistiques "basiques" ont été débloquées hier soir après la publication de mon dernier article concernant NEMROD34. Belle reprise simultanée de l'activité du Chinois.
23 février 2015
Statistiques "basiques" toujours sujettes à blocages : le 21 février au soir, à peine étaient-elles débloquées, puis à nouveau hier, 22 février, à peine étaient-elles débloquées.
24 février 2015
Statistiques "basiques" débloquées. Pas de nouveau pic d'activité du Chinois depuis le 21 février.
25 février 2015
Je n'ai pas mes statistiques "basiques" du jour, ça bloque encore... et Justinpetitcoucou est toujours bloqué depuis le 8 février... Faudrait penser à le débloquer, lui aussi, il y a du laisser-aller, là...
26 février 2015
Statistiques "basiques" des deux blog débloquées. Merci pour Justin, il était temps !
27 février 2015
Statistiques "basiques" des deux blogs de nouveau bloquées depuis le 26 février. Ce petit jeu pourrait-il cesser ? On n'en voit pas l'intérêt... Complément de 22 h: merci de m'avoir rendu ces statistiques !
25 mars 2015
Statistiques "basiques" de nouveau bloquées depuis le 20 mars.
26 mars 2015
Merci de m'avoir débloqué mes statistiques "basiques". Encore une fois, je ne vois pas l'intérêt de ce petit jeu. Ce serait aussi bien de cesser de bloquer ces statistiques pour oublier de les débloquer jusqu'à ce que j'aie signalé le problème.
31 mars 2015
Merci de bien vouloir me débloquer les statistiques "basiques" de Justinpetitcoucou, restées bloquées depuis le 14 mars - cf. avis du 25 mars sur Justin.
2 avril 2015
Merci de m'avoir rendu les statistiques de Justin.
7 mai 2015
Je n'ai plus de statistiques depuis deux jours, ni "basiques" ni "avancées".
10 mai 2015
Retour des statistiques "basiques". Merci. Manquent encore les statistiques "avancées".
14 mai 2015
Toutes mes statistiques sont de retour depuis hier. Merci.
3 octobre 2015
Depuis hier, les compteurs de mes statistiques avancées sont tous à zéro. Merci de me les rendre.
Nouvel article de cet enseignant chercheur de Nantes sur le site Rue89, dont les journalistes, pour le coup, me semblent un peu feignants, à moins qu’ils ne soient pas encore rentrés de vacances :
Nous fêtons les 25 ans de la mise en ligne du premier site web. Dans 25 ans, la réalité augmentée aura peut-être changé notre vie autant que le Web. Petit exercice de prospective.
Par Olivier Ertzscheid Enseignant chercheur, Université de Nantes. Publié le 24/08/2016 à 15h35
Avec l’intrusion progressif de la réalité virtuelle augmentée dans nos vies, les psychotropes ont de l’avenir, les hôpitaux psy aussi. La religion est l’opium du peuple disait Karl Marx, s’il avait connu la revnum, ses dogmes, chapelles, fidèles et sa capacité d’anesthésier le pèlerin, il aurait un peu moins fait le malin
Il a sucé un buvard d’acide à 700 microgrammes, le chroniqueur, dis donc. Mais la pauvreté de ses visions hallucinées est tout de même consternante. Bon, je retourne à ma table en bois d’arbre : les mauvais romans d’anticipation, j’ai passé l’âge…
Un de mes plus grands plaisir dans l’existence, c’est quand au téléphone notre fille me lit des textes universitaires amoureusement sélectionnés par icelle, avec de la prose sorbonnarde totalement vide de sens et impeccablement emballée. Une spécialité bien d’cheu nous, ça : -)
Les Chinois d’Aubervilliers sont décidés à se faire entendre sur la question des violences dont ils sont régulièrement victimes dans l’indifférence générale.
Après une nouvelle manifestation dimanche, 21 août 2016, ils ont obtenu une première réponse du ministre de l’Intérieur et prévoient de descendre de nouveau dans la rue le 4 septembre prochain.
La presse se fait l’écho de leurs doléances et publie des interviews de leurs représentants.
Par ailleurs, ils n’intéressent toujours pas les professionnels de l’antiracisme à la française qui méprisent aussi les victimes françaises dites « de souche ».
Je rappelle à cet égard mes commentaires depuis le début de mes publications le 14 août dernier sur ces agressions de Chinois qui ressemblent à bien des égards à celles dont je suis moi-même victime depuis maintenant bien plus de vingt ans sans avoir jamais pu les faire cesser, chacune de mes plaintes n’ayant toujours été suivie que de nouvelles violences à mon encontre, lesquelles sont vivement encouragées par des autorités judiciaires incarnées par des hommes et des femmes tous rongés par la même haine des ingénieurs que mes agresseurs.
Dans une interview publiée hier par l’Obs, un jeune étudiant de 22 ans ayant manifesté dimanche raconte comment il a pris l’habitude de se faire le plus discret possible pour éviter les agressions, et à cet effet, bannit notamment les marques de son habillement, car il s’agit d’un signe extérieur de richesse susceptible de déclencher le passage à l’acte des agresseurs.
Il ne s’agit là que d’un cliché qui ne correspond pas forcément à la réalité et n’est d’ailleurs pas partagé par tous.
J’en veux pour preuve le fait que les amis proxénètes de Josette Brenterch du NPA de Brest auxquels j’ai toujours eu affaire depuis les années 1990 me soutenaient quant à eux que la preuve irréfutable que j’étais bien une richissime héritière en mesure de leur céder toutes les richesses qu’ils me réclamaient était que je portais facilement des jeans au lieu d’être toujours tirée quatre épingles, car « les riches portent des jeans pour cacher qu’ils sont riches » (sic) !
Les aphorismes de ces proxénètes à l’intellect et la psychologie tout à fait semblables à ceux du malade mental extrêmement dangereux Pascal Edouard Cyprien Luraghi ne s’oublient pas.
C’est donc sur cette base qu’ils exigeaient que je leur remette une somme de dix millions de francs (les francs des années 1990) que je n’avais pas et ne leur devais pas, ainsi que tous les biens de mes parents, toujours vivants et en possession de leurs biens.
Mes dénégations avaient été très rapidement suivies de leurs premières agressions graves à mon encontre.
Et voilà les premières gouttes de sang ont été versées: un Chinois de 49 ans est mort violemment agressé à Aubervilliers, une agression loin d’être un cas isolé. Et ce alors qu’on aurait pu éviter le drame, déplore la conseillère municipale Les Républicains d’Aubervilliers Ling Lenzi dans un entretien à Sputnik.
« Nous ne voudrions pas que demain, d’autres personnes subissent le même sort », a fustigé Rui Wang, porte-parole de l’Association des jeunes Chinois de France (AJCF). Pour lui, il est temps d’agir après la mort à Aubervilliers de Chaolin Zhang. Depuis, la communauté asiatique se mobilise pour assurer son autodéfense mais aussi pour que l’on prenne conscience des violences et des discriminations dont elle est de plus en plus victime en France.
Hospitalisé à la Fondation Rothschild avec un pronostic vital engagé suite à sa violente agression, Chaolin Zhang, un couturier chinois de 49 ans travaillant en France, a été déclaré en état de mort cérébrale quelques jours plus tard.
Or, bien que les autorités aient fini par réagir face aux agressions qui se sont multipliées, trop de temps a déjà été perdu, estime Ling Lenzi, conseillère municipale Les Républicains d’Aubervilliers, qui s’était saisie de l’affaire dès janvier lorsque les premiers cas d’agressions violentes ont été recensés dans la commune.
Entre le 27 décembre 2015 et l’agression de Chaolin Zhang, le Président de l’association de l’amitié chinoise en France Hua Qin Cao a recensé près de 105 agressions de ce type au sein de sa communauté, dont la plupart dans le quartier des Quatre chemins.
Ling Lenzi a parlé au moins cinq fois au Conseil municipal, au moins une fois par mois, ne manquait aucune occasion de signaler la gravité de l’insécurité aux Quatre Chemins, ainsi que dans d’autres quartiers de la ville, mais n’a pas été entendue.
Submergée par l’émotion, elle condamne ce délai qui a coûté la vie à Chaolin Zhang, elle qui avait rendu visite à la famille de la victime à l’hôpital.
« Je ressens une sorte de colère profonde, ce sentiment coléreux, vient des nombreux signalements que j’ai fait à différents organismes et qui n’ont pas eu de résultat pendant six mois. On n’a pas fait le nécessaire pour éviter le drame qui s’est produit, en perdant une vie pour rien », martèle-t-elle.
Olivier Wang, porte-parole du collectif des associations asiatiques de France, pointe lui aussi une dégradation de la situation sécuritaire dans le pays. Dans le même temps, il a l’impression que les agressions se déplacent: en 2010 et 2011, il y avait plus d’agressions dans le quartier de Belleville, à Paris. Depuis les manifestations qui ont eu lieu dans ces années-là, la police a augmenté ses effectifs et on a pu constater une amélioration dans le quartier de Belleville.
« Néanmoins les agresseurs ont toujours cette tendance à croire que les asiatiques, les Chinois, ont de l’argent sur eux et donc ont tendance à les agresser plus », explique-t-il. « Aubervilliers a constamment vu le nombre de commerces chinois augmenté, les agresseurs se déplacent et ciblent les commerçants et les habitants ».
Si on parle aujourd’hui de ces agressions, personne n’évoque en revanche ceux qui en sont responsable, pourtant certains ont déjà été traduits devant la justice, souligne Olivier Wang.
« Il y a plusieurs cas qui ont été jugés, de bandes de jeunes délinquants qui font ce type d’agression contre la communauté chinoise: des jeunes de 15 à 25 ans, des jeunes de banlieue, qui sont à l’origine de cela ».
Si la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (LICRA) a condamné l’agression, pour Olivier Wang, beaucoup d’associations antiracistes manquent à l’appel.
« Aujourd’hui, moi je vois simplement quelques communiqués de presse par exemple de la LICRA qui dénonce, je ne vois pas SOS racisme qui dénonce ça. Je trouve ça vraiment dommage. Alors que lors de la marche silencieuse en hommage à la victime il y’a eu des associations d’origines diverses qui sont venues nous soutenir, on se félicite par rapport à ça. Par contre les grosses structures comme SOS, comme le MRAP on ne les voit pas trop, c’est dommage », résume M. Wang.
Près de 2 000 personnes d’origine chinoise (1 800 selon la police) ont exprimé dimanche à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) leur ras-le-bol des violences répétées dont ils se disent victimes et réclamé des mesures de sécurité renforcées. Dans les rangs serrés, plus de portrait de ce père de famille de 49 ans, plus de bougies, mais plutôt des pancartes et des slogans, comme « liberté, égalité, fraternité et la sécurité pour tous ! », appelant à plus de sécurité.
« Tout le monde connaît quelqu’un qui s’est fait agresser »
De nombreux Chinois se disent victimes d’agressions qui se multiplient alors que les forces de l’ordre sont trop peu présentes dans les banlieues. « Tout le monde connaît quelqu’un qui s’est déjà fait agresser », raconte Léo, un habitant de La Courneuve.
De nombreuses Chinoises confessent ne plus porter de sac à main dans certains quartiers de peur de se le fairevoler. Les Chinois ont la réputation de porter sur eux beaucoup d’argent en liquide. « Un préjugé totalement idiot et infondé, juge Léon, qui tient un magasin à Aubervilliers : 99 % des Asiatiques qui sont à la manifestation sont modestes. » Il regrette que la mobilisation ne soit que communautaire : « Beaucoup de gens dans les quartiers populaires se font agresser et pas seulement des Chinois. »
Deux heures avant la manifestation, Popo s’est installé place de la Mairie pour distribuer des drapeaux tricolores et des t-shirts. Côté face, on peut voir un drapeau chinois dans un drapeau français, côté pile, on peut lire « agression : qui sera le prochain ? ». Si la plupart des manifestants portent ce t-shirt, c’est grâce à la mobilisation des habitants et de la communauté chinoise qui ont prêté main-forte.
Popo raconte la spontanéité du geste : « Les gens ont apporté de l’aide volontairement. L’information a circulé rapidement sur les réseaux sociaux, notamment grâce à l’application WeChat qui nous a permis de nous organiser. » L’application, à la manière de Whatsapp, permet de créer des discussions à plusieurs et de diffuser rapidement des informations.
Plus âgé, Junjun préfère huarenjie.com, un site dédié à l’information de la diaspora et aux échanges entre les Internautes. « L’émotion a fait que le bouche-à-oreille a bien fonctionné, cette manifestation s’est décidée très rapidement », explique Rui Wang, qui a organisé le collectif en hommage à Chaolin Zhang. Fort de cette mobilisation, le comité de soutien de la famille de Chaolin Zhang a déjà annoncé une autre marche, le 4 septembre, à Paris.
Suite à de multiples cas d’agression contre des Chinois dernièrement à Paris, la communauté chinoise a manifesté à Aubervilliers pour obtenir plus de protection. Au lieu de cela, certains de ses représentants ont été victimes de nouvelles agressions. La dégradation de la situation sécuritaire dans le pays bat son plein.
Pendant une manifestation organisée ce dimanche à Aubervilliers par la communauté chinoise de France pour protester contre les violences dont elle est victime, plusieurs cas d’agressions et de vols se sont produits, suite à quoi le rassemblement a pris fin. D’après une des victimes, « des gens d’apparence africaine » les auraient agressées.
Selon le communiqué de presse du comité « Stop à la violence, sécurité pour tous », la communauté chinoise insiste sur le fait qu’ »aucune action concrète n’a été proposée, aucune +fiche-action+ n’a été communiquée ». Et de poursuivre:
« Nous attendons des réponses plus concrètes concernant l’action policière, judiciaire, mais aussi la prévention, la médiation et le soutien aux victimes, notamment lors de l’accueil dans les commissariats. »
Il est à noter qu’auparavant, Olivier Wang, porte-parole du collectif des associations asiatiques de France, avait déjà pointé une dégradation de la situation sécuritaire dans le pays.
« La sécurité est l’affaire de tous. Le Comité invite ainsi tous les habitants, toutes les associations, tous les citoyens de tout horizon et de toutes origines à marcher ensemble contre la violence. Sécurité pour tous, » lit-on dans le communiqué qui va encore organiser une grande manifestation à Paris le 4 septembre.
La mort de Zhang Chaolin, un Chinois de 49 ans, est loin d’être un cas isolé parmi les agressions contre les Chinois en France. Entre le 27 décembre 2015 et l’agression de Chaolin Zhang, le président de l’Association de l’amitié chinoise en France Hua Qin Cao a recensé près de 105 agressions de ce type au sein de sa communauté, dont la plupart dans le quartier des Quatre chemins à Aubervilliers.
Après l’agression mortelle de Zhang Chaolin, la communauté chinoise a défilé dans les rues de la ville de Seine-Saint-Denis pour demander plus de protection de l’État.
C’est le meurtre de Zhang Chaolin, il y a quelques jours, qui les a fait descendre dans la rue. Près de 2.000 personnes d’origine chinoise ont exprimé dimanche, à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), leur ras-le-bol des violences répétées dont ils se disent victimes et réclamé des mesures de sécurité renforcées. Aux cris de «Liberté, égalité, fraternité et la sécurité pour tous!», 1.800 personnes, selon la police, ont défilé dans les rues de cette ville de banlieue populaire, où Zhang Chaolin, un couturier de 49 ans, a été agressé le 7 août par trois hommes, qui voulaient voler le sac d’un ami, lui aussi d’origine chinoise. Il était décédé le 12 août des suites de ses blessures. «Les agressions sont fréquentes, mais comme on ne parle pas bien français, on ne porte pas plainte. Et puis on travaille, on n’a pas le temps pour ça», a expliqué Cai Jiang, 26 ans, employé dans un bar-tabac à Paris.
Alors que les vols avec violence visant la communauté chinoise à Aubervilliers ont triplé en un an, le commissariat a obtenu des renforts policiers et une étudiante franco-chinoise a été recrutée dans le cadre du service civique pour améliorer l’accueil des victimes. La préfecture s’est également engagée à étendre le système de vidéosurveillance. «On fait appel à l’État car on est des citoyens français, même si on ne se sent pas assez considérés comme tels», explique Marina, 23 ans, qui tient une boutique au Fashion Center, le plus grand centre commercial de vente en gros d’Europe.
«Je suis Chaolin, où êtes-vous?»
Dans la foule, de nombreuses mains agitent de petits drapeaux français. «J’étais Charlie comme vous. Je suis Chaolin, où êtes-vous?», peut-on lire sur une banderole. «Ils sont en train de nous donner une leçon d’organisation et de République», dit, admiratif, Laurent, qui habite Aubervilliers depuis 30 ans. «Ça fait des années qu’ils subissent le racisme, même les gosses se font agresser!», regrette cet enseignant.
Réputées détenir sur elles de l’argent liquide, les personnes d’origine asiatique sont des «proies faciles», reconnaît la maire PCF de la ville, Meriem Derkaoui, résolue à «faire reculer ces préjugés et sensibiliser la population» à ce sujet. «Quand je vois que les uns les autres montent au créneau, parce que deux trois femmes ont porté un burkini sur une plage, là il y a mort d’homme, alors j’attends que l’État fasse preuve d’un minimum de considération et reçoive la famille», a-t-elle ajouté.
À la fin de la manifestation, un voleur présumé à la tire a été pris à partie par la foule, avant d’être exfiltré par des gendarmes mobiles, qui ont fait usage de gaz lacrymogènes.
Aubervilliers : la communauté chinoise ne décolère pas
4 000 personnes ont manifesté ce dimanche 21 août à Aubervilliers après la mort d’un des leurs il y a deux semaines. La communauté chinoise dénonce des agressions récurrentes et des vols et demande plus de protection.
Mis à jour le 22/08/2016 | 10:44, publié le 22/08/2016 | 10:44
Place de la mairie à Aubervilliers, il reste encore quelques fleurs en mémoire de Zhang Chaolin, 49 ans, lâchement tué le 7 août dans une rue de cette ville de Seine-Saint-Denis. Ce dimanche, la communauté chinoise manifeste sa colère et se demande qui sera le prochain. Tous réclament davantage de caméras et de policiers. Dans le cortège, la maire de la ville Meriem Derkaoui demande l’aide de l’État.
Une centaine d’agressions en 2016
Depuis le début de l’année, c’est plus d’une centaine d’agressions qui a eu pour cible les Chinois d’Aubervilliers. Après les paroles, les manifestants attendent aussi des actes. « Je veux que les autorités arrêtent de se renvoyer la balle », affirme au micro de France 3 Rui Xang, coordinateur de la manifestation. Face à ce racisme crapuleux, le danger serait que la communauté chinoise finisse par se faire justice elle-même.
le 22 août 2016 à 15h17 , mis à jour le 22 août 2016 à 16h11.
Notre société
ÉCLAIRAGE – Messages d’alerte en cas d’agression, escortes autour du métro, manifestations : la communauté chinoise d’Aubervilliers se mobilise face à des actes de violence répétés qui ont coûté la vie à l’un de ses membres le 12 août dernier. Mais depuis combien de temps observe-t-on une escalade de la violence ? Que peut faire la municipalité ?
Le 7 août dernier, deux membres de la communauté chinoise ont été violemment agressés à Aubervilliers par trois hommes qui voulaient voler le sac d’un homme. L’un deux, M. Zhang, un couturier de 49 ans et père de deux enfants, est décédé des suites de ses blessures cinq jours après l’attaque. Depuis le drame, plusieurs rassemblements ont été organisés à Aubervilliers pour dénoncer les violences répétées envers la communauté chinoise. « La mort M. Zhang a été la goutte d’eau qui fait déborder le vase », explique à MYTF1News Tamara Lui, présidente de l’association des Chinois de France. Le sentiment d’insécurité s’accompagne aujourd’hui d’un changement de nature des agressions, précise Ling Lenzi, conseillère municipale Les Républicains. Auparavant dirigées contre « le secteur des commerçants », elles se concentrent désormais « sur les habitants, les petites gens ».
Peut-on quantifier ces agressions ?
A Aubervilliers, les services de police ont recensé sur les sept premiers mois de l’année 105 vols avec violences sur les Chinois ou personnes d’origine chinoise sur un total de 666 vols avec violences dans la commune, contre 35 sur 466 sur la même période l’année dernière, selon la préfecture. Sur l’ensemble de la Seine-Saint-Denis, 3,9% des victimes de vols avec violences sont des membres de la communauté chinoise, selon des chiffres établis sur les sept premiers mois de l’année (2,4% sur la même période en 2015). « La ville est plus touchée en raison du grand nombre de résidents et de travailleurs ponctuels d’origine chinoise qu’elle comporte », a-t-on expliqué à la préfecture.
Pourquoi la communauté chinoise est-elle visée ?
Réputées détenir sur elles de l’argent liquide, les personnes d’origine asiatique sont des « proies faciles », reconnaît la maire PCF de la ville, Meriem Derkaoui, résolue à « faire reculer ces préjugés et sensibiliser la population » à ce sujet. Des préjugés qui agacent la communauté chinoise d’Aubervilliers. « Regardez, je n’ai ni bijou, ni sac à main, ni même un euro dans ma poche », s’est exclamé à l’AFP Hélène Lyang, 33 ans vendeuse dans un magasin d’Aubervilliers. La Licra a de son côté pointé du doigt un « racisme anti-asiatique » qui « a pris une ampleur inédite dans certains quartiers ». Tamara Lui ajoute qu’une mauvaise maîtrise de la langue française peut également être en cause. Elle explique que les Asiatiques n’iront pas forcément au commissariat afin de porter plainte.
Comment la municipalité compte-elle renforcer la sécurité ?
Le comité de soutien à la famille de M. Zhang a réclamé « au moins 10 caméras supplémentaires dans les rues sensibles » et un renfort de policiers. La préfecture s’est également engagée à étendre le système de vidéo-surveillance. Dénonçant un « crime au ciblage raciste », elle a assuré que le fonctionnement de la police municipale serait « revu » à la rentrée. Le commissariat a également obtenu des renforts policiers et une étudiante franco-chinoise a été recrutée dans le cadre du service civique pour améliorer l’accueil des victimes. « Un point essentiel », selon Tamara Lui : « Il ne faut pas faire de double victime », explique-t-elle en référence au « mépris de la part de certains policiers dans les commissariats vis-à-vis des Chinois ».
Le phénomène s’est-il nationalisé ?
Les violences contre la communauté chinoise sont concentrées en banlieue parisienne, notamment dans le département de Seine-Saint-Denis. En effet, près de 60% des Chinois vivraient dans la région francilienne. Selon Tamara Lui, les attaques ont lieu principalement dans les communes d’Aubervilliers, La Courneuve ou encore Pantin. « Il y a un très grand nombre d’asiatiques en région parisienne et notamment dans le 93″, nous explique-t-elle. On recense parfois trois ou quatre cas de violences dans la même journée et dans la même rue. Mais je ne pense pas que d’autres villes recensent autant d’agressions contre les Asiatiques ». Contacté par MYTF1News, l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales a affirmé ne pas avoir « d’éléments d’information sur la thématique relative aux agressions visant la communauté chinoise ».
Meurtre à Aubervilliers : « La violence s’intensifie contre la communauté asiatique »
Visé parce que Chinois, Zhang Chaolin est mort dans une agression le 7 août. 2.000 personnes ont manifesté dimanche pour protester contre ces violences. Tamara Lui, présidente de l’association Chinois de France – Français de Chine, réagit.
Plus de 2.000 personnes d’origine asiatique ont défilé dimanche à Aubervilliers pour exprimer leur colère face aux violences répétées dont elles sont les victimes, après l’agression mortelle de Zhang Chaolin. Une première manifestation avait eu lieu le 14 août. Ce couturier chinois de 49 ans a été agressé le 7 août par trois hommes qui voulaient voler le sac d’un ami, lui aussi d’origine chinoise. Extrêmement répandus depuis des années dans le quartier de Belleville, à Paris, les vols avec violence visant la communauté chinoise à Aubervilliers ont triplé en un an.
Tamara Lui, présidente de l’association Chinois de France – Français de Chine (CFFC) et journaliste, lance un appel au sursaut.
Pourquoi de telles manifestations ?
- Parce que la colère monte. Les gens ont le sentiment d’être abandonnés par les autorités. Cette agression a fait un mort. Et les problèmes de sécurité ne datent pas d’hier. En 2009, en 2011, il y a d’ailleurs eu de grandes manifestations au cœur de Paris pour les mêmes raisons. Ces drames deviennent presque prévisibles. Le ministère a été alerté, mais rien n’a bougé.
Pourquoi sont-ce les personnes d’origine asiatique qui réagissent ?
- Dans la nuit du 13 au 14 juillet, à la Courneuve, a eu lieu une fusillade dirigée contre la communauté asiatique pendant 3 heures. Les CRS sont venus deux fois et l’enquête a été confiée à la Sûreté territoriale, mais la communauté a commencé à avoir peur qu’un drame se produise.
S’agissait-il d’un règlement de comptes ?
- Non, ça n’était pas un règlement de comptes. Des familles d’origine asiatique ont commencé à organiser des rondes afin de surveiller leurs voitures dans les parkings d’une résidence car il y avait des vols, des détériorations. Les enfants, les personnes âgées, aimeraient pouvoir profiter des espaces verts, mais ils n’osent plus.
Seules les personnes d’origine chinoise sont-elles ciblées ?
- Non. En général, les agresseurs confondent les Chinois, les Vietnamiens, les Cambodgiens… La maire d’Aubervilliers [Meriem Derkaoui, franco-algérienne, NDLR] a également été agressée, deux fois. La violence est dirigée contre tout le monde. Et les Chinois ne sont pas les seuls visés. Mais nous constatons qu’il y a une forme de violence gratuite qui s’intensifie contre des personnes de la communauté asiatique.
S’agit-il d’agressions racistes ?
- Non, pas forcément. Il s’agit d’une délinquance qui concerne tout le monde. Mais il y a aussi un certain nombre de préjugés sur les Asiatiques, de racisme, de méconnaissance. Et cela alimente certaines agressions. On agresse des Chinois parce qu’on pense qu’ils ont du liquide.
Tous les clichés ne sont pas faux. Il est vrai que certains immigrés n’ont pas de compte en banque. Dans ces cas-là, ils ne paient pas le McDonald’s en carte bleue. Et certaines personnes préfèrent le liquide, question d’habitude. Les Asiatiques semblent, pour certains ravisseurs, représenter des proies faciles, en raison de leur corpulence, de leur discrétion. On pense qu’ils ne portent pas plainte. Il est vrai que certains n’ont pas de papiers. Tout cela est lié à l’histoire de ces personnes, à la façon dont elles ont immigré, à la barrière de la langue, aussi.
Pourquoi ce sentiment d’abandon ?
- Parce que nous ne savons plus vers qui nous tourner. Des réunions ont eu lieu avec les commerçants, les associations, à la mairie d’Aubervilliers. Mais celle-ci est désemparée. Installer des caméras de surveillance prend du temps. Et l’Etat ne parvient pas à renforcer les effectifs policiers.
Il arrive aussi que certains soient mal accueillis dans les commissariats, qu’on leur réponde que la police ne peut rien faire. Et les gens ne comprennent pas toujours. Notamment quand on leur dit qu’un des agresseurs, mineur, a été relâché juste après l’agression. Certains finissent par vouloir se faire justice eux-mêmes. D’autres ont dit au ministère : vous attendez qu’il y ait un mort pour envoyer un responsable ? Et maintenant, cela s’est produit. Il y a un grand sentiment d’impuissance.
Et la suite ?
- Le 4 septembre, il y aura une manifestation à Paris avec toutes les composantes de la communauté asiatique. On espère une réaction du monde politique. Jusqu’ici, personne ne s’indignait. Que dirait-on si c’était une personne d’une autre minorité ?
La famille du Chinois mort après son agression à Aubervilliers reçue par Cazeneuve
Zhang Chaolin, 49 ans, avait été agressé le 7 août par trois hommes. Il avait succombé à ses blessures cinq jours plus tard.
Franceinfo avec AFPFrance Télévisions
Mis à jour le 22/08/2016 | 21:54
publié le 22/08/2016 | 21:50
Sa mort a provoqué une manifestation de colère de la communauté chinoise d’Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), excédée par les violences à son encontre. Le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve a reçu lundi 22 août la famille de Zhang Chaolin, mort après avoir été agressé quelques jours plus tôt.
Mesures de sécurité renforcées
Cet homme de 49 ans avait été agressé le 7 août par trois hommes et avait succombé à ses blessures cinq jours plus tard. Le ministre a assuré des membres de sa famille »de toute sa sympathie et de son entier soutien dans cette épreuve si douloureuse », selon un communiqué.
Répondant à la demande des membres de la communauté chinoise d’Aubervilliers qui avaient manifesté dimanche, Bernard Cazeneuve a promis « de renforcer davantage les effectifs de police à Aubervilliers ». « De nouveaux policiers seront affectés après leur sortie d’école en octobre », a-t-il assuré. Et il a indiqué à la maire communiste de la ville, Meriem Derkaoui, présente lors de l’entretien, « sa disponibilité pour cofinancer sur les fonds de l’Etat l’installation de caméras de vidéo-protection ».
Cela fait un moment que nous demandons plus d’effectifs policiers et de caméras de surveillance dans notre ville, sans avoir de réponse de madame la maire.
J’étais en tête du cortège. On m’a certainement reconnu : le soir-même, l’une des voitures de mes parents était vandalisée ; trois jours plus tard c’était au tour de la deuxième.
Aubervilliers, c’est pas très grand.
« C’est bon, les chiens ? »
Je suis né à Paris, mais ma famille a aménagé à Aubervilliers lorsque j’avais 7 ans.
C’est là-bas que j’ai passé ma scolarité. Dès le primaire, on me traitait de « chinetoque ». On me demandait si mes parents étaient restaurateurs, puis : « Ils cuisinent des chiens, des serpents ? Et c’est bon ? »
Régulièrement, j’avais droit à : « Rentre chez toi manger des nems », avec des variantes (« des rouleaux de printemps », « du riz », etc.)
Au collège, ça a continué, les rackets en plus. Des bandes attendaient juste devant l’établissement ou me suivaient sur le chemin du retour.
Heureusement, je portais rarement des choses de valeur, je n’avais pas d’argent et pas encore de téléphone portable. On m’a volé un paquet de bonbons, tout au plus, et deux jeux vidéo de Playstation que je devais rendre à un ami qui me les avait prêtés.
Le mot « Chinois » a perdu tout son sens
J’ai pris l’habitude, depuis cette époque, de détourner systématiquement les yeux lorsque je croise des jeunes en bande, pour éviter le : « Pourquoi tu me regardes, t’as un problème le Chinois ? » Et quand je les aperçois, j’essaye autant que possible de changer ma trajectoire pour passer inaperçu et éviter les embrouilles.
D’ailleurs, le mot « Chinois » a à mon sens perdu toute sa signification. Il ne désigne plus une origine, mais quelqu’un de faible, une victime potentielle. Notre communauté véhicule encore des préjugés qui font de nous des cibles de choix.
Que l’on soit un touriste ou que l’on habite Aubervilliers depuis plus de quinze ans, c’est du pareil au même : dans la tête de l’agresseur, on est Chinois, on se balade donc forcément avec un paquet d’argent liquide dans la poche.
Par ailleurs, la barrière de la langue, pour la première génération de Chinois arrivée ici, les empêche parfois de porter plainte. Ma mère s’est fait dérober son sac à plusieurs reprises, ce qui lui a déjà valu une usurpation d’identité.Pourtant, souvent, elle a négligé de se rendre au commissariat.
Un vieux Nokia à neuf touches
À mes 15 ans, mes parents ont décidé de me mettre dans un lycée privé, à Paris, où l’éducation était stricte mais le climat beaucoup plus rassurant.
Jusqu’alors, je n’avais toujours eu que des amis asiatiques. On vivait la même chose, on se comprenait, on traînait donc naturellement entre nous.
Au lycée, j’ai découvert des gens de tous les horizons, aussi bien des jeunes d’origine africaine, maghrébine que des Français habitant sur Paris depuis plusieurs générations. Moi qui étais très introverti, je me suis ouvert.
Pour autant, je n’ai pas perdu mes vieux réflexes. Aujourd’hui encore, lorsque je rentre de ma fac parisienne jusqu’à Aubervilliers, j’évite de prendre le métro après 22 heures et je contourne les regroupements de trois, quatre individus.
Quand je veux rester plus longtemps sur Paris pour boire un verre avec mes potes, je fourre mon smarphone au fond de mon sac et prend mon vieux Nokia à neuf touches. Sur moi, je n’ai que l’appoint de mes consommations et ma carte d’identité en cas de contrôle.
J’évite aussi de porter des marques, considérés comme des signes de richesse, pour éviter d’attirer les regards sur moi.
Et bien souvent, sur mon passage, j’entends des « Eh, le Chinois ! » Certains se tirent le visage pour imiter les yeux bridés. Ça les fait marrer.
La culture du silence
Le 14 août dernier, mes parents étaient eux-aussi présents à la marche organisée en mémoire à Chaolin Zhang. Mais ils n’étaient pas à mes côtés, en tête de cortège. Ils ont préféré se fondre dans la foule. Ils me supplient, pour la prochaine manifestation, qui aura lieu le 4 septembre à Paris, de ne pas monter sur les camions ni porter de banderole.
Dans la culture chinoise, on ne veut pas d’ennuis. On préfère étouffer les problèmes et minimiser les choses pour ne pas attirer les regards. Éteindre le feu plutôt que l’attiser.
Pendant qu’on marchait, la foule criait : « La communauté chinoise meurt en silence. » C’est un peu ça : quoi qu’il arrive, nous restons discrets et n’intéressons pas grand monde. Cela doit changer.
Oui, bah sinon, le point commun, c’est tout simplement qu’on nous bassine avec ça cet été dans un pays qui connaît des situations graves de chômage, de précarité, de destruction de l’environnement et de sécurité physique, hein. Tant qu’à faire avoir des articles sans intérêt, je crois que je préférais encore les bon vieux articles cul.
D’ailleurs, en parlant de cul, attendu que dans les sociétés européennes et nord-américaines, la tendance dominante dans le sexisme est à l’hypersexualisation des femmes, à imposer aux femmes d’être des objets de consommation qui doivent dévoiler leurs qualités pour le consommateur là où ce sont des objets propriétés privés de leur famille qui doivent donc se cacher dans d’autres sociétés, et attendu que cette hypersexualisation s’exprime notamment par le dictat de l’épilation avec une pression sociale telle que même les femmes ayant une sensibilité féministe s’y conforment souvent, et attendu que c’est apparemment le symbole d’oppression patriarcale qu’on veut interdire avec les vêtements couvrants sur la plage, je propose qu’on interdise l’épilation, voilà. À vrai dire, je crois qu’il faudrait que les hommes politiques, qu’ils soient maires de communes, députés ou ministres, fournissent une liste claire de comment les femmes doivent s’habiller et comment elles doivent agir pour être libres.
Par ces moyens et sans qu’il y ait lieu de statuer sur les autres griefs, casse et annule, toussa.
« (….) en parlant de cul, attendu que dans les sociétés européennes et nord-américaines, la tendance dominante dans le sexisme est à l’hypersexualisation des femmes, à imposer aux femmes d’être des objets de consommation (…) »
Bien, c’est ce que j’avais pensé il y a quelques jours en voyant la photo ci-dessus (en grand format, parmi d’autres) exposée sur une place en plein centre de Copenhague au milieu de la longue rue piétonnière. Franchement, j’étais dégoutée, je me suis dit ’quel produit ils tentent de nous vendre avec ça ? ’
Ben non, il s’agissait d’une exposition d’une photographe danoise, Mathilde Grafström sur « les femmes nues et naturelles », cette exposition avait été jugée ’impudique’ par la police de Copenhague l’année dernière au grand dam des médias, des politiques et la photographe elle-même, cette ’censure’ avait donnée beaucoup de médiatisation (que j’avais ratée quand même …), et l’exposition qui a été programmée fin juillet (encore en cours) a été inaugurée par le Ministre de la Culture …..
J’ignorais tout de cette polémique, maintenant que je sais qu’il s’agit de « l’art », je me pose quand même des questions, une des jeunes femmes photographiées aussi, elle n’avait pas signé pour que son c** (elle a utilisé un mot assez vulgaire pour ’vagin’) soit étalé sur la place publique, et a elle-même couvert les photos qui montrent ses parties intimes avec un crayon noir …
En attendant qu’on nous exposent des hommes dans les mêmes positions en nous expliquant que c’est de l’art.
Je ne pense pas … il s’agit de photos de plusieurs mètres exposées sur la voie publique dans la rue la plus fréquentée de Copenhague.
C’est de l’art, on nous dit (même si des féministes commencent à manifester leur mal-aise).
Le parallèle que vous faites est juste dans de nombreux cas. Dans la vie quotidienne des individus, c’est tout à fait exact.
Le parallèle s’arrête toutefois là ou commence le politique.
Pokémon ne dérange que l’habitus.
Le burkini dans le contexte précis de l’époque représente une idéologie ressentie par beaucoup comme oppressive.
Pour faire un comparatif clair et éprouver les limites de votre théorie (bien que je ne sache pas si lirez les commentaires), pouvez-vous affirmer que si je suis choqué que mon voisin de serviette ait une croix gammée tatouée dans le dos, c’est parce que cela perturbe un habitus ?
Quelle différence entre les deux si l’un comme l’autre sont utilisés en tant que symboles ?
Avant la fin de la 2nd guerre mondiale, la croix gammée non plus n’était pas interdite. Et comme vous le dites elle est interdite désormais par la loi car elle représente une chose fondamentalement contraire à l’idéal de société décidé collectivement par le peuple français.
De facto, selon votre propre argument, et si selon mon hypothèse, le burkini et autre sont des symboles d’expression politiques, ils peuvent de fait être interdits. Tout comme la croix gammée peut l’être.
« elle est interdite désormais par la loi car elle représente une chose fondamentalement contraire à l’idéal de société décidé collectivement par le peuple français. »
..
Non, sinon les fleurs de lys et les monarchistes seraient traqués comme les nazis et les croix gammées.
..
La croix gammée a été interdite parce qu’elle symbolise un génocide.
Elle était portée par ce qui commettait le génocide
..
Alors que le burkini ne symbolise pas un génocide ni même les crimes de l’EI, d’al qaida et compagnie.
..
Ils ne portent même pas le burkini chez daesh, al qaida et compagnie.
C’est qu’ils ne doivent pas souvent se baigner : « Comme la plupart des poissons, le xiphophore affiche en permanence une expression béate. C’est parce qu’il baise dans l’eau. C’est très très bon pour la béatitude. Au contraire, les gens qui n’ont jamais baisé dans l’eau, comme Adolf Hitler ou Ludwig van Beethoven, affichent volontiers un air revêche ».
Oui non mais baiser dans l’eau, quand on n’est ni un poisson ni un mammifère marin, c’est le genre d’idées qu’on trouve amusantes jusqu’à ce qu’on essaie :)
« De facto », la croix gammée est interdite, et le burkonéné ne l’est pas.
Qu’il puisse être considéré uniquement comme « une chose fondamentalement contraire à l’idéal de société décidé collectivement par le peuple français », ça reste à prouver et c’est loin de l’être.
Ils ne sont que trois ou quatre mentalement désavantagés à utiliser la terminologie connotée sous-crétins Poncho/Dombie pour Pancho & Zombie.
☐ Grosab le gros abruti poly-mythomane à deux balles et agressif ;
☐ Cerpyllère, dit Schlague, l’hystrion du Fürher, sans couille et sans reproche, également multi-mytho devant le Reich éternel ;
☐ Poupougne, dont la récente ixième réapparition a soulevé… le désintérêt général et le total mépris. Mais il lui faut une mort d’évêque ou quelque chose comme ça pour vraiment donner la mesure de son ignominie : on attend et on voit ;
☐ Léon. Mais ce n’est pas lui : il vient d’être interné sur ma propre réquisition et pour des raisons écologiques : on ne peut pas produire tant de vides çonneries sans faire chauffer inutilement les serveurs et, partant, mettre en danger les équilibres éco-systémiques déjà bien mis à mal par Zeki, Pierrrrre89 et leur bande d’irresponsables.
À voir, donc. Et probablement assez vite
J’ai rarement lu des raisonnements aussi creux que ceux qui sont tartinés dans cet article. Emballer le vide est un art : il a du pain sur la planche avant de pouvoir y parvenir, le mec.
un petit effort le prof et tu trouveras bien une petite scène des Visiteurs ou de Camping pour expliquer à la classe ce qu’il a voulu dire le monsieur.- :)
Vous, vous riez quand les chiens se battent. Je ne discute pas avec votre engeance sinistre. Donc adios : vous pourrez me coller aux basques et me dire les pires saloperies : rien à cirer. Silence radio. Adios, pauvre type.
Article profond, juste, intelligent, mais terriblement anglo-saxon dans la forme (incroyable qu’on ne puisse inventer un mot français afin de définir un (nouveau) concept… quelle abdication devant notre culture ! …. et sur le fond, faisant également l’impasse sur les spécificités de nos sensibilités latines et orientales…. l’invitation à un raisonnement numérique en étant un archétype et induisant, effectivement l’opinion de l’auteur. C’est cependant une splendide plate-forme de raisonnement amenant à la compréhension de l’autre….
L’esprit latino-oriental du vieux monde est en train de disparaître, assassiné par des penseurs minables dont les cerveaux sont phagocytés par l’inepte pensée anglo-américaine, laquelle est grotesque et primitive : cette tribune en est un parfait exemple. La subtilité du vieux monde : voilà l’ennemi désigné par ces minus.
Originaire de Roanne, cet ancien rappeur de 29 ans s’était radicalisé lors d’un séjour en Algérie en 2011 et s’était déjà fait remarquer pour son prosélytisme sur Facebook au début de l’année.
Mais surtout, il était le bourreau de Daech ayant derechef menacé la France après l’attentat de Nice sur une vidéo apparue le 20 juillet dernier.
Ayant quitté la France fin 2012, il se trouverait en Irak ou en Syrie.
Selon ses proches, comme bien d’autres djihadistes de ces dernières années, il avait commencé à changer en 2010.
Selon nos informations, les deux terroristes de Saint-Etienne-du-Rouvray étaient en contact avec Rachid Kassim, un Roannais de 29 ans établi en zone irako-syrienne. Loin d’être livrés à eux-mêmes, ils semblent avoir été influencés, voire guidés, par ce djihadiste sanguinaire et prosélyte.
[EXCLUSIF] L’enquête sur les réseaux virtuels et labyrinthiques d’Adel Kermiche et d’Abdel Malik Petitjean révèle bien des surprises. Les deux auteurs de l’attentat de Saint-Etienne-du-Rouvray du 26 juillet, qui habitaient à 700 kilomètres l’un de l’autre, ne se sont pas seulement rencontrés sur la messagerie chiffrée Telegram. Ils semblent aussi y avoir été pilotés depuis la zone irako-syrienne par un membre du groupe Etat islamique (EI).
D’après nos informations, grâce à l’exploitation de matériel informatique, les enquêteurs ont découvert des conversations Telegram entre les deux terroristes de 19 ans et le djihadiste Rachid Kassim. Ils n’ont eu aucun mal à identifier ce Roannais de 29 ans. Bien connu de l’antiterrorisme, il est très actif sur les réseaux sociaux et est loin d’y être discret puisqu’il utilise son nom ou son prénom comme identifiants. L’homme vivrait aujourd’hui en Irak ou en Syrie, sur les terres occupées par Daech.
Un djihadiste surconnecté
Contacté, le parquet de Paris n’a souhaité faire aucun commentaire. Mais selon les éléments recueillis par L’Express, Rachid Kassim est suspecté, sinon d’être un commanditaire, d’avoir exercé au minimum une influence virtuelle dans le passage à l’acte des deux jeunes tueurs. Un rôle de propagandiste qu’il continue à tenir aujourd’hui, notamment sur Telegram.
Car le djihadiste est l’administrateur d’une chaîne de plus de 200 abonnés sur laquelle il publie quotidiennement des messages et des infographies prosélytes d’une extrême violence. Il presse « les musulmans » à attaquer en France avec une insistance morbide et se présente comme le réceptacle des serments d’allégeance à l’EI. De nombreux indices montrent que Kermiche et Petitjean partageaient son idéologie et utilisaient les mêmes supports de propagande. Ensemble, ils appartenaient à une même communauté.
La « voix » du Telegram de Kermiche
Outre leurs échanges privés, Kermiche et Kassim – mais aussi de nombreux autres cyber-djihadistes français – publiaient de nombreux contenus audio et écrits identiques sur leurs canaux respectifs.
Surtout, selon nos informations, le combattant de Roanne est l’auteur de l’étrange enregistrement audio diffusé une semaine après la tuerie de l’église sur le Telegram de Kermiche. Il y félicite chaleureusement ses « frères » pour l’opération.Kassim est donc le nouvel administrateur de la chaîne du terroriste normand, ce qui suggère que ce dernier lui a transmis ses accès avant de mourir sous les balles des policiers.
Depuis, Kassim s’en sert pour y copier une partie des messages de propagande et autres appels au meurtre qu’il diffuse sur sa propre chaîne. C’est le cas d’une infographie de personnalités françaises « à abattre », qui a connu un inquiétant succès parmi les réseaux djihadistes. Si elle est plus détaillée qu’avant, cette liste n’est pas totalement nouvelle. Elle avait déjà été partiellement mentionnée par Abdel Malik Petitjean dans une vidéo qu’il avait enregistrée seul sur son ordinateur, mais aussi sur la chaîne radicale Ansar at Tawhid et par Larossi Abballa, meurtrier d’un couple de policiers à Magnanville, dans sa déclaration d’allégeance à l’EI.
Si les connexions entre Petitjean, Kermiche et Kassim sur Telegram sont évidentes, il est encore impossible, à ce stade, de déterminer si c’est le Roannais qui a mis en lien les deux jeunes terroristes de l’église ou s’il s’agit d’un intermédiaire.
Vidéo de décapitation
Quoi qu’il en soit, Kassim ne cache en rien sa volonté de pousser un maximum de nouvelles recrues à commettre des attentats. Dans des manuels très détaillés à destination « des lions solitaires », le vétéran du djihad théorise des modus operandi qui rappellent les récents attentats en France. Il préconise « des attaques au camion » et l’utilisation « d’armes en plastique ou de fausses ceintures explosives » pour les candidats désargentés. L’objectif est, dit-il, d’instiller « la peur chez les mécréants ». Méthodes suivies à la lettre par les tueurs de Saint-Etienne-du-Rouvray, mais aussi par Mohamed Lahouaiej-Bouhlel à Nice. A l’arrière de son poids lourd ont été retrouvés un pistolet factice et une grenade percée.
C’est d’ailleurs après le carnage de la promenade des Anglais, fin juillet, que Kassim apparaît pour la première fois dans une vidéo de propagande de l’EI. Visage découvert, vêtu d’un treillis militaire, il glorifie l’action du tueur de Nice, profère des menaces à l’encontre de la France et décapite, en pleine rue, un otage de sang froid.
Un membre influent de la « djihadosphère »
Le bourreau de Daech apparaît désormais comme l’un des membres les plus influents de la communauté djihadiste française sur Telegram. Son nom ressort régulièrement dans les conversations sur ce réseau. Sa mission est, semble-t-il, de recruter des aspirants terroristes ayant échoué à rejoindre les terres du djihad, à l’image de Kermiche et Petitjean.
A ce stade, Kassim n’est pas relié à d’autres dossiers terroristes. Mais son prosélytisme intensif illustre le virage dans la stratégie de Daech: plutôt que monter des opérations comme celle du 13 novembre en missionnant ses combattants aguerris, l’organisation terroriste insuffle à distance des idées d’actions violentes puis se les approprie.
« Il a prétendu qu’il était repenti »
Avant Telegram, le Roannais avait, comme beaucoup de djihadistes, choisi Facebook pour verser sa propagande. Fin 2015, il y crée une page sous le nom féminin de « Nicole Ambrosia » pour attirer des candidats au djihad. Il veut, prétend-il, appeler « au réveil » des musulmans. Démasqué, il est dénoncé par une association locale à la police, qui exhorte le réseau social à suspendre son compte.
Selon Le Progrès, Rachid Kassim se radicalise en 2011 après un séjour en Algérie et disparaît des radars l’année suivante après un déménagement en Egypte avec sa famille. A Roanne, ils sont nombreux à se souvenir de lui. « A l’époque, des frères se sont mobilisés dès qu’ils ont senti une dérive dans ses paroles. Ils l’ont emmené à des séminaires. Il a prétendu qu’il était repenti et avait compris ses erreurs », se remémore un membre d’une association locale, interrogé par L’Express. Et de conclure, dans un soupir: « Visiblement, c’était faux. »
Rachid Kassim, cet enfant de la région devenu l’un des visages de l’Etat islamique francophone
Mercredi soir, l’Etat islamique a publié une vidéo authentifiée par SITE dans laquelle deux hommes se félicitent de l’attentat de Nice, promettent l’intensification des attaques sur la France et notamment Marseille avant de décapiter deux otages accusés d’espionnage devant quelques spectateurs.
Selon le journaliste Jean-Paul Ney, il s’agit de Rachid Kassim, un Roannais de 29 ans. Après avoir grandi dans la Loire, il se serait radicalisé en quelques semaines lors d’un voyage estival en Algérie en 2011.
Le Progrès rapporte que ses proches l’ont rapidement évité à son retour tant son discours s’était durci. Sans jamais le dénoncer, les responsables des mosquées de Roanne qu’il fréquentait lui avaient également demandé de ne plus revenir car il tentait d’enrôler des fidèles.
En 2012, Rachid Kassim démissionne du centre social où il travaille et part pour l’Egypte avec femme et enfant. Sa trace est alors perdue jusqu’à ces derniers mois où il refait surface avec Daech.
Est-il voué à prendre du galon au sein de l’Etat islamique ? Le Ligérien n’est pas encore très actif dans la propagande mais il bénéficie du soutien d’un groupe d’amis d’enfance qui l’aurait rejoint en Syrie et en Irak.
Le djihadiste se félicitant l’attaque de Nice est originaire de Roanne
Par Antoine Sillières
Publié le 23/07/2016 à 14:58
Dans une vidéo de propagande mettant en scène l’exécution de deux prisonniers, Rachid Kassim, originaire de Roanne, dans la Loire, se félicite du massacre perpétré par Mohamed Lahouaiej Bouhlel le 14 juillet à Nice. Il annonce une intensification des attaques contre la France.
« J’ai vu évoluer la radicalisation de Rachid Kassim »
Rachid Kassim, le bourreau de Daesh originaire de Roanne, a connu un parcours classique de basculement radical. Pris dans les filets de la propagande virale de l’EI, son entourage n’a pas signalé aux autorités les velléités de ce garçon. Selon un ancien proche, il aurait pu être « rattrapé ».
Le 26/07/2016 à 05:00
Musulman, Hamid (prénom d’emprunt) était proche de Rachid Kassim, le Roannais devenu bourreau de Daesh (nos éditions du 23 juillet), avant son intérêt pour la religion. « Au tout début que l’on se connaissait, il était sociable, joyeux. Un bon vivant. Sa famille n’était pas très pratiquante. Il a découvert la religion à l’âge adulte. À la base, dans une démarche sincère. »
Mais très tôt dans son éducation religieuse, Rachid Kassim va durcir son discours. « J’ai vu évoluer sa radicalisation. Il a commencé à changer en 2010 ou 2011. Il parlait de faire chuter les chefs d’état musulmans. C’est un discours qu’on a déjà entendu lors du Printemps Arabe. Mais ça s’arrêtait là. » Hamid discute avec Kassim et ouvre le débat.
« Comme on échangerait des points de vue sur la politique. Mais je trouvais ça dangereux. Ça allait à l’encontre de la religion. Je mesurais l’importance et la gravité du sujet. J’ai cru que ce n’était qu’une passade. Mais il a continué à s’enfoncer dans cet état d’esprit. » Rachid Kassim fréquente alors de moins en moins les mosquées roannaises. Il devient insociable. Ses discours se durcissent de plus en plus. « Un jour, il est venu me voir et m’a montré une vidéo de propagande. Des vidéos horribles, montées comme au cinéma, qui jouent sur l’émotion. Il confondait des notions de l’Islam. Ses certitudes, il les a trouvées sur internet. » Hamid tente de raisonner Kassim. Sans succès. Un imam est interpellé. Hamid demande à celui qu’il sent en train de basculer de le rencontrer. « Rachid trouvait toujours de bonnes excuses pour ne pas aller le voir. L’imam était prêt à le recevoir, même à aller lui parler chez lui. »
Des mosquées « plus fortes » sont demandées
À la mosquée En-Nour, Rachid Kassim se serait adressé à de jeunes adolescents, prônant son islamisme radical. Des fidèles tentent d’échanger avec lui et une fois encore de le raisonner. Fermé à la discussion, Kassim est menacé d’être dénoncé aux renseignements généraux s’il ne quitte pas les lieux. Il ne reviendra plus. Toute la communauté le lâche. Un comportement qu’Hamid regrette. « Ce gars-là, il était rattrapable. Il aurait pu rentrer dans le droit chemin avec les arguments d’une personne qu’il aurait respectée. J’avais le sentiment d’être le seul à vouloir le rattraper. S’il avait parlé avec l’imam… »
Hamid reproche aux mosquées leurs approches “vieillissantes” de la religion. « On devrait avoir des mosquées plus fortes. Donner des cours de religion traduits. Il y aurait moins de risques d’enrôlement. Les cours diffusés aujourd’hui sont soutenus et approfondis pour des fidèles qui ont déjà la connaissance de la religion. Les jeunes qui la découvrent, ou récemment convertis, ont besoin de cours désignés. Ce sont eux les plus fragiles. Car les religions, soit les parents l’inculquent à leurs enfants, soit ils la découvrent seuls. »
Il est sûr qu’un nombre conséquent de personnes sur Roanne était au courant de son basculement radical. Personne ne semble pourtant l’avoir signalé à une quelconque autorité. « À l’époque, il n’y avait pas encore les histoires de terrorisme d’islamistes radicaux en Europe comme on en connaît aujourd’hui, et qui ont débuté avec Mohammed Merah. Je ne voulais pas prévenir la police pour ça. »
Kassim, lui, se sentait peut-être surveillé. « On se voyait dans sa voiture, il éteignait son portable, me demandait d’éteindre le mien. Il semblait un peu paranoïaque. »
Son éloignement finira par le faire oublier. « Il ne m’a jamais dit clairement qu’il partirait. Juste que là-bas, ils avaient tout ce qu’il faut. »
Roanne : un jihadiste cherchait ouvertement des amis sur Facebook
Un Roannais parti faire le jihad en Irak recherchait ouvertement des soutiens sur Facebook et.44 « amis » l’avaient déjà rejoint.Une association constituée pour prévenir la radicalisation est partie à la rencontre de ses « amis « . La page a depuis été supprimée.
Par Philippe Bette
Publié le 21 janvier 2016 à 09:56, mis à jour le 21 janvier 2016 à 10:00
L’information émane du Progrès : une certaine « Nicole Ambrosia » prospérait il y a encore peu de temps sur Facebook où elle faisait l’apologie du jihad. Il s’agissait d’un nom d’emprunt puisque la démarche émanait en fait d’un homme qui s’appellerait Kassim Rachid. Ce Roannais avait crée sa page fin 2015. Il serait depuis parti combattre en Irak aux côtés de Daech en laissant son contenu se répandre sur un large public. Sur sa page ,il professait sa foi en « Allah » et militait pour le ralliement au jihad. Sa cause semblait partagée puisque quarante personnes figuraient déjà parmi « ses amis » .
La teneur pour le moins troublante de cette page Facebook a fait l’objet il y a peu d’un signalement au commissariat de Roanne.C’est une association roannaise qui a relevé le prosélytisme de « Kassim Rachid » , l’association « Comprendre l’islam et prévenir la radicalisation » de Jalal Fellah.
L’association est partie à la rencontre de ceux qui avaient déjà souscrit aux messages de cette page Facebook, plutôt des jeunes. Parmi eux, des lycéens à qui il fallait expliquer la vraie portée des messages ainsi colportés et les implications de cette adhésion.A la préfecture de la Loire , la cellule de suivi de la radicalisation a été alertée. Depuis, cette page Facebook a disparu du site. Mais elle prouve une fois de plus que les réseaux sociaux sont bien d’importants vecteurs de radicalisation auprès des jeunes.
Rachid Kassim, djihadiste roannais, apparaît dans une vidéo où il menace la France et décapite un homme
Rachid Kassim décapite un homme accusé d’espionnage après avoir défié la France.? – Capture vidéo
Une macabre vidéo de Daech mettant en scène deux djihadistes félicitant l’auteur de l’attentat de Nice a été postée sur les réseaux sociaux mercredi 20 juillet. L’un des deux hommes apparaissant sur le film de propagande est Roannais.
Ils se tiennent droit derrière des « espions » que l’on devine paralysés par la peur, ou sous l’effet d’une drogue quelconque. Dur de savoir. L’un des prisonniers, habillé de ces désormais sinistres combinaisons oranges ou rouges que portent les condamnés à la décapitation par Daech, psalmodie silencieusement ce qui semble être une prière, tandis que l’autre jette à la caméra un regard à la fois perdu et apeuré. Ils savent qu’ils vont mourir.
« Que périssent le peuple de Charlie et le gouvernement hypocrite français »
La vidéo débute, il est facile de le deviner même sans parler arabe, par une « confession » des deux malheureux. Un relent détestable de vieux procès staliniens. La nausée n’est pas loin.
Le film, d’un peu moins de cinq minutes, est tourné en pleine ville, à Ninive, dans le nord de l’Irak, d’après la société américaine SITE, spécialisée dans la surveillance des sites djihadistes. La foule se presse contre les barrières, des voitures circulent, des lampes éclairent les commerces… C’est la scène surréaliste et effrayante d’une exécution publique. Puis l’un des djihadistes se met à parler, en français pour « se réjouir de l’attaque de Nice. Ô Mohammed – Lahouaiej Boulehl, auteur de l’attentat sur la Promenade des Anglais le 14 juillet, Ndlr – qu’Allah t’accepte parmi les hauts degrés du paradis. »
Des menaces contre Paris, Nice et Marseille
Puis, il scande, avec la gestuelle du rap et un couteau à la main, que « telle est la rétribution du peuple criminel qu’est le peuple français, qui n’hésite pas à sortir par centaines de milliers dans les rues pour son ventre, pour son contrat de travail, mais qui, sachant que ses impôts financent l’armée de Tsahal et le massacre de Palestiniens, les bombardements en Irak et au Cham (Syrie) […] n’élève pas une seule parole ». Et s’adressant directement au président de la République, François Hollande, qui menace d’intensifier ses attaques : « Nous aussi, on va intensifier nos attaques. » Le deuxième djihadiste prend alors la parole, en français lui aussi : « Regarde bien cette scène, François Hollande, elle va bientôt arriver sur tes propres citoyens dans les rues de Paris, dans les rues de Nice, dans les rues de Marseille, dans toute la France, Inch’Allah. »
La suite est d’une horreur et d’une violence sans nom. Armés d’un poignard cranté, les deux bourreaux tranchent – découpent serait plus approprié – la tête des condamnés. Le premier djihadiste hurle ensuite, comme en transe, la tête ensanglantée de sa victime dans les mains : « C’est un message à la France. Pour chaque missile tombé sur nos femmes et nos enfants, vous allez payer. En déclarant la guerre à l’Islam, vous avez déclaré la guerre à Allah. »
Dès la publication de cette macabre vidéo, des commentaires ont commencé à circuler sur les réseaux sociaux : beaucoup de Roannais en étaient sûrs, le bourreau de Daech, celui qui hurle sa haine à la France, c’est bien Rachid Kassim, ancien employé de la Ville de Roanne et animateur au centre social du Moulin à vent. Un gamin fou de musique, qui avait sorti un album de rap quelques années auparavant, avant de se radicaliser peu à peu et de totalement disparaître du paysage local.
« Il n’était même pas croyant avant sa radicalisation ! »
« J’ai le souvenir d’un parano pas très bien dans sa tête, raconte Mustapha (*), qui l’a un peu côtoyé à cette période. Il n’était pas très net, à une époque où il faisait du karaté il se baladait avec un kimono dans la rue. Puis il a eu sa période rap où il était persuadé d’être le plus grand rappeur de tous les temps. »
Est-ce la frustration de ne pas être reconnu comme un grand musicien qui a poussé le jeune homme à vouloir se faire connaître par d’autres moyens ? Personne ne le sait. Toujours est-il qu’à partir du milieu de l’année 2011, de retour d’un voyage en Algérie, le discours de Rachid Kassim va se faire progressivement de plus en plus dur. Il se laisse pousser la barbe, refuse de serrer la main aux femmes. À la fin de l’année 2012, il quitte le centre social du Moulin à vent et annonce vouloir partir en Égypte pour pouvoir pratiquer sa religion. Il disparaît avec femme et enfant.
La suite est très floue. On ne sait pas exactement s’il est parti en Syrie ou directement en Irak après son séjour égyptien. Il réapparaîtra fin 2015 via un Facebook® où il lance des appels très violents, dans la lignée de Daech, appelant à « combattre l’ennemi avec ses moyens ». Comprenez servez-vous de ce que vous pouvez pour tuer. Beaucoup de ses amis sur le réseau social sont des Roannais mais, suite à un signalement par une association au commissariat de Roanne, la page sera fermée. Rachid Kassim ne fera plus parler de lui jusqu’à la triste vidéo du 20 juillet qui prouve qu’il est bel et bien devenu un « Soldat du Califat »… Et un ennemi juré du peuple français.
Après son tweet prétendument « humoristique » du 26 juillet 2016 concernant le père Jacques Hamel tout juste assassiné qu’elle avait traité de pédophile et les vives protestations qui s’ensuivirent, Julie le Goïc avait encore comparé le religieux à un Pokémon.
Un évêque italien de la ville de Noto en Sicile menace actuellement de porter plainte contre ce jeu qu’il juge diabolique et qualifie de « système totalitaire proche du nazisme » et de « fabrique de cadavres ambulants ».
Un réalisateur américain s’était déjà insurgé de même contre ce jeu fin juillet en raison de son niveau d’intrusion dans le vie privée des joueurs, et des dénonciations de plus en plus précises à cet égard se font jour sur la toile : il s’agirait en fait, sous prétexte de divertissement, d’un vaste système de collecte de données.
Rappelons que la collecte illégale de données personnelles et/ou confidentielles, pour la plupart couvertes par le secret professionnel, au prétexte d’amuser le public avec la révélation tout aussi illégale de l’intimité de la vie privée des victimes, est ce que font quotidiennement le malade mental extrêmement dangereux Pascal Edouard Cyprien Luraghi et ses complices du NPA, notamment à l’aide de piratages informatiques et d’écoutes illégales.
Ce pervers et délinquant de haut niveau ne se fait pas appeler innocemment le « Konducator », tel l’ancien dictateur roumain Nicolae Ceaușescu, pas plus que ses derniers choix de pseudonymes sur le site Rue89 (Max Schultz et Itzig Finkenstein, les deux visages et deux vies d’un nazi ayant trouvé le salut dans une formidable imposture) ne sont neutres, comme nous l’avons déjà vu.
Interrogé par plusieurs journaux, l’évêque s’est dit prêt à mener des « actions légales » pour faire interdire le jeu vidéo, véritable phénomène planétaire.
Le réalisateur américain Oliver Stone s’était ainsi insurgé fin juillet contre ce jeu, estimant qu’il pouvait conduire à une forme de « totalitarisme » compte tenu de son « niveau d’intrusion » dans la vie privée.
Mgr Antonio Stagliano avait déjà prononcé un violent réquisitoire contre Pokémon Go il y a moins d’une semaine, l’accusant de créer une forte dépendance chez ses adeptes, « aliénant des milliers et des milliers de jeunes ». Il n’avait pas hésité à comparer le jeu à un « système totalitaire proche du nazisme ».
Bien connu des médias italiens, l’évêque de Noto s’était déjà distingué par ses interprétations de tubes de Noemi et Mengoni en pleine messe, deux chanteurs de rock très connus en Italie.
Le phénomène du moment Pokemon Go va vite vous faire redescendre sur terre. Un article paru récemment risque même de faire plonger le jeu dans les enfers.
The Intercept, le site derrière ce scandale, a en effet publié un long, voire très long article, qui met à jour un terrible scandale pour le phénomène du moment, Pokemon Go. En cause ? Une sombre histoire de géolocalisation, des données volées et un patron peu scrupuleux. Avant d’attaquer le vif du sujet, reprenons les origines du problème. John Hanke, actuel PDG de Niantic, travaillait auparavant pour le service Géo (comme géolocalisation) de Google. Ainsi, il était en charge de Google Maps, mais aussi des Google Cars, qui photographiaient et mettaient sur le web habitats et rues. Sauf que cette pratique s’est déjà acquittée d’un scandale en 2010.
Le brevet de Pokemon Go en cause
Le site allemand de la protection des données a en effet mis en cause les Google Cars, mais aussi John Hanke, de vol de données. Cette récolte d’images illégale s’est en effet additionnée à une appropriation peu scrupuleuse de centaines de milliers de réseaux wi-fi. Ces réseaux wi-fi, primordiaux pour la sécurité de l’utilisateur, liste à peu près tout ce qui a attrait à l’identité des internautes : localisation de ceux-ci, mais aussi mails, recherche web, historique du navigateur… Ainsi, Google aurait eu accès à tout cela en laissant patrouiller ses voitures de localisation. Le géant, néanmoins, a su retourner la situation à son avantage, en accusant un hacker, mais aussi en innocentant John Hanke, puis le hacker. Quand le scandale éclate, en 2010, John Hanke fonde Niantic. D’abord au sein de Google, puis indépendamment. Le studio, détaché de la multinationale, n’est pourtant pas totalement indépendant puisqu’elle reçoit des fonds d’investissement de Google et de Nintendo à hauteur de 20 millions. Rien que ça. Peu après, Pokemon Go est pensé, puis développé.
Mais selon The Intercept, le titre n’est pas totalement sain. Le jeu aurait en effet repris les bases des événements ci-dessus, tout en allant encore plus loin. Une citation de l’article, capturée sur le Journal International de la Réalité Virtuelle, affirme même : « Selon nous, le vrai défi consiste à motiver les joueurs à fournir leurs données de manière continue, même lorsque l’effervescence autour de la nouveauté se sera dissipée. […] Nous sommes convaincus que l’amusement et le divertissement sont la pierre angulaire d’un tel service de collecte de données ». L’article publié sur The Intercept est extrêmement long, et si vous voulez en apprendre plus (tout en n’étant pas anglophobe), nous vous conseillons de le lire. S’il nourrira à coup sûr les différentes théories du complot, il n’est pas encore vérifié. Nous attendrons donc des déclarations de John Hanke.
Avec l’intrusion progressif de la réalité virtuelle augmentée dans nos vies, les psychotropes ont de l’avenir, les hôpitaux psy aussi.
La religion est l’opium du peuple disait Karl Marx, s’il avait connu la revnum, ses dogmes, chapelles, fidèles et sa capacité d’anesthésier le pèlerin, il aurait un peu moins fait le malin
Il a sucé un buvard d’acide à 700 microgrammes, le chroniqueur, dis donc. Mais la pauvreté de ses visions hallucinées est tout de même consternante. Bon, je retourne à ma table en bois d’arbre : les mauvais romans d’anticipation, j’ai passé l’âge…
Et en plus il emballe ça dans une rhétorique et un vocabulaire dont j’entrave que couic
Un de mes plus grands plaisir dans l’existence, c’est quand au téléphone notre fille me lit des textes universitaires amoureusement sélectionnés par icelle, avec de la prose sorbonnarde totalement vide de sens et impeccablement emballée. Une spécialité bien d’cheu nous, ça : -)
La fatuité quand elle est débusquée est le genre de plaisir qui est comme la première gorgée de bière, à déguster sans modération
C’est comme pour tous les plaisirs : un peu de prose suremballée, ça va, mais beaucoup ça gave vite ; -)
Tiens, faut que je pense à arroser le chat.
La nôtre s’arrose toute seule…