Agressions de Chinois à Aubervilliers : les autorités répondent 18 août
Le NPA et ses nombreux satellites sont toujours muets.
Les Chinois ne les intéressent pas, ou seulement pour leur argent quand ils en ont.
Ils ne sont d’aucune autre utilité pour la « révolution communiste ».
Victime de violences, la communauté chinoise d’Aubervilliers reçue par les autorités
La communauté chinoise d’Aubervilliers s’organise depuis la mort vendredi d’un de ses membres. Plusieurs associations ont été reçues mercredi par la préfecture de Seine-Saint-Denis.
Après l’agression mortelle d’un commercant d’Aubervilliers, la communauté chinoise est inquiète et a décidé de s’organiser. Plusieurs associations ont été reçues mercredi par la préfecture de Seine-Saint-Denis pour évoquer les solutions permettant de « mettre un terme à des agressions violentes ».
Lors de cette rencontre, décidée après la mort le 12 août de Zhang Chaolin, l’Etat a notamment indiqué qu’il poursuivra « le travail (…) d’extension de la vidéo-protection, en lien avec la municipalité dont il soutiendra le projet et avec les associations chinoises et franco-chinoise », écrit la préfecture dans un communiqué.
M. Zhang, couturier de 49 ans, avait été agressé le 7 août par trois hommes qui voulaient voler le sac d’un ami, lui aussi d’origine chinoise, dans une rue de cette ville de 80.000 habitants où vivent entre 3 et 4.000 personnes originaires de Chine, selon Ling Lenzi, conseillère municipale Les Républicains. Après son décès, le comité de soutien à sa famille avait réclamé « au moins 10 caméras supplémentaires dans les rues sensibles » et un renfort de policiers. Une demande également formulée par la maire PCF de la ville, Meriem Derkaoui, qui avait écrit en ce sens en juillet au ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve.
105 vols avec violence en sept mois
A Aubervilliers, 105 vols avec violence ont visé « la communauté chinoise ou d’origine chinoise » sur les sept premiers mois de l’année contre 35 faits similaires sur la même période l’année dernière, a rappelé la préfecture dans son communiqué. Elle avait précisé mardi à l’AFP que, sur cette commune, le total des vols avec violence s’élevait à 666 sur les sept premiers mois de 2016, contre 466 l’année passée.
La préfecture a souligné mercredi que si l’augmentation des actes visant la communauté chinoise était « réelle », ces chiffres devaient être « nuancés » car « les personnes chinoises déposaient peu de plaintes auparavant et qu’elles sont désormais encouragées à le faire par le commissariat local ». La préfecture a également indiqué que, depuis 2015, le travail des services de police a permis « d’imputer à chaque fois entre dix et vingt faits » aux personnes interpellées pour des vols commis au préjudice de la communauté.
Une pétition contre les agressions anti-asiatiques
« Plus de 70 interpellations » ont également été réalisées depuis le début de l’année pour des vols avec violence ou vols à la portière. La lutte « contre cette délinquance violente se poursuivra, avec l’appui de renforts départementaux », assure la préfecture. Après le décès de M. Zhang, plusieurs centaines d’habitants d’origine chinoise s’étaient rassemblées dimanche devant la mairie d’Aubervilliers pour dénoncer des actes de violence répétés.
Une pétition, adressée au président de la République et au gouvernement, contre les « agressions anti-asiatiques » a été lancée sur le site Change.org. Elle avait recueilli plus de 11.000 signatures mercredi soir.
Les Chinois disent stop à la violence
Floriane Louison
Aubervilliers. Face à la multiplication des agressions de Chinois, la communauté avait mis en place des groupes de protection en ville. Mais après le décès d’un compatriote de 49 ans, elle réclame des mesures de sécurité concrètes.
Il est rare que les représentants de la communauté chinoise montent au créneau sur la place publique. « Mais, cette fois, c’est trop grave », lance Hua Qin Cao, président de l’association de l’amitié chinoise en France qui a participé hier à une réunion en préfecture de Seine-Saint-Denis, avec d’autres représentants de la communauté, après avoir été reçu mardi au conseil régional.
Vendredi dernier, Chaolin Zhang, un couturier chinois de 49 ans travaillant en France, a succombé à ses blessures après une agression, cinq jours plus tôt, à Aubervilliers. « Un drame prévisible », dénonce Hua Qin Cao. Dans cette ville, depuis janvier, il recense, au sein de sa communauté, des victimes quasi quotidiennes de vols violents.
Son association ne se contente pas de compter les blessés mais elle les accompagne aussi à l’hôpital, au commissariat et jusqu’au tribunal si les suspects sont arrêtés. Surtout, elle organise « l’auto-défense » de la communauté chinoise d’Aubervilliers. Hua Qin Cao est alerté par les victimes après toutes les agressions ou presque via le réseau social chinois WeChat. A chaque fois, il se déplace. « En Seine-Saint-Denis, différents groupes de protection se sont ainsi mis en place », décrit-il. Mais la série noire continue. « Alors, maintenant, il faut nous aider ! »
Sur son téléphone, il fait défiler des noms et des photos. Une liste alarmante qui commence le 27 décembre. Le 3 janvier, il y a déjà onze victimes : Y. et F., les visages contusionnés après un vol de portefeuille, Mme Wu, délestée de son sac à main, S., agressée, avec ses deux filles. « Les voleurs l’ont suivi depuis le métro jusqu’à sa maison », se rappelle le représentant qui a consigné « 105 cas similaires, la plupart dans le seul quartier des Quatre-Chemins à Aubervilliers. »
Un chiffre confirmé par la préfecture de Seine-Saint-Denis qui constate une augmentation du phénomène dans cette ville. « Et Aubervilliers n’est pas la seule ville touchée », assure Wansheng Chi, président de l’association des Chinois résidants en France qui cite aussi, en Seine-Saint-Denis, La Courneuve et Pantin. « Plus généralement, un sentiment d’insécurité grandit au sein de la communauté chinoise en France depuis environ cinq ans. Il est également ressenti très fortement par les touristes chinois. »
Le mot « psychose » est lâché. « Tout le monde a peur, j’ai déjà été agressée trois fois, je ne sors même plus avec un sac dans la rue », expliquait dimanche dernier, Fang, une étudiante d’Aubervilliers, lors d’un hommage à Chaolin Zhang. Après son décès, la maire (PC) d’Aubervilliers, Meriem Derkaoui, a dénoncé le « ciblage raciste » de l’agression. Rui Wang, président de l’association des jeunes Chinois en France partage cette analyse : « C’est un racisme latent qui se transforme en racisme violent car ces attaques reposent sur des préjugés : un Chinois est riche, faible et surtout silencieux. »
« Chaolin Zhang est mort de ce cliché. Il n’avait rien sur lui et il est mort pour rien », répète son épouse dévastée. « A Aubervilliers, la plupart des victimes sont, comme lui, des travailleurs modestes », ajoute Ling Lenzi, conseillère municipale (LR) à Aubervilliers et seule élue de la communauté. « C’est ce même type de préjugé qui avait conduit à la mort d’Ilan Halimi » (NDLR : un jeune juif enlevé et tué en 2006 par un gang qui espérait une rançon), dénonçait la Licra (Ligue contre le racisme et l’antisémitisme), mardi, s’inquiétant de la montée d’un racisme anti-asiatique.
« Cette hausse de la violence » effraie le comité de soutien à la famille de Chaolin Zhang, créé après son décès. Il réclame « justice », mais aussi des « mesures concrètes pour la sécurité avant un autre mort ».
A Aubervilliers, le travail est déjà engagé depuis plusieurs mois avec, entre autres, l’embauche d’un interprète sinophone au commissariat pour aider les victimes à porter plainte. Les représentants de la communauté chinoise demandent des mesures plus fortes. La préfecture s’est engagée hier soir à développer la vidéoprotection à Aubervilliers.
Le Parisien
Trois suspects toujours recherchés
F.L.|18 août 2016, 7h00
Selon les premiers éléments de l’enquête menée par la sûreté territoriale, Chaolin Zhang et un ami ont été agressés pour le sac de ce dernier. La deuxième victime s’est remise de ses blessures avec cinq jours d’ITT quand le couturier de 49 ans n’a pas survécu.
Les deux hommes marchaient rue des Ecoles, quartier des Quatre-Chemins à Aubervilliers, pour aller au restaurant, le 7 août vers 19 heures. Chaolin Zhang a été violemment frappé au sternum, provoquant une chute fatale. Plongé dans le coma, il a succombé cinq jours plus tard à une hémorragie cérébrale.
« Il n’a pas été frappé à mort », précise une source policière qui avance la piste de l’agression violente qui a tourné au drame. Trois suspects sont toujours recherchés. « L’arrestation des coupables est une urgence pour apaiser », estime Wansheng Chi, président de l’association des Chinois résidants en France.
Dans la liste des affaires qui ont précédé, la police ressort des profils de « délinquants d’opportunité dans des zones touchées par la pauvreté et une délinquance généralisée ». « Cela peut, en effet, reposer sur l’idée que les Chinois ont la culture du paiement en espèce et pas celle du dépôt de plainte », estime une autre source proche du dossier.
Le 8 août, un procès avait lieu au tribunal de Bobigny. A la barre, deux garçons de 18 ans, à peine sortie de l’adolescence, ont été condamnés à deux ans de prison, dont quatre mois ferme, pour onze vols avec violence entre avril et juin, à Aubervilliers, exclusivement dirigés contre des victimes d’origine asiatique. En garde à vue, l’un d’entre eux avait déclaré : « Ils ont de l’argent sur eux », « ce sont des cibles faciles ». Avec une bande, dont les autres sont mineurs, ils attendaient leurs victimes dans leurs parkings souterrains pour les attaquer par surprise. « Des agressions très brutales », selon les parties civiles au procès.
Le Parisien
Les grossistes d’Aubervilliers craignent des répercussions économiques
C’est un ballet incessant de chariots remplis à ras bord. Malgré le soleil qui cogne, les employés n’en finissent pas de décharger les cartons de camionnettes pleines à craquer. Indifférents aux bruits des klaxons, ils se faufilent entre les voitures pour rejoindre l’une des multiples boutiques d’import-export. Bienvenue rue de la Haie-Coq, au coeur du triangle d’or des grossistes chinois d’Aubervilliers.
Un quartier en plein essor économique mais aujourd’hui traumatisé par le décès le 12 août de Chaolin Zhang, l’un des leurs. Arrivés au milieu des années 1990, ces commerçants chinois ou français d’origine chinoise ont peu à peu conquis ce territoire idéalement situé en bordure du périphérique parisien. « On compte aujourd’hui 1 600 entreprises sur le site, ce qui représente 6 000 à 8 000 emplois à temps plein ou à temps partiel », affirme Ling Lenzi, conseillère municipale LR, très impliquée dans la vie de la communauté asiatique.
L’essor économique est indéniable, comme en témoignent les ouvertures successives des centres commerciaux Cifa 1, 2 puis 3 ou plus récemment du Fashion Center, gigantesque centre commercial de 55 000 m 2 pour importateurs de vêtements et de textile. Surnommé la Whenzou française, en référence à la région de Chine où sont produits les chaussures, bijoux et autres babioles vendus en France, le quartier est aujourd’hui considéré comme une des principales plateformes d’import-export entre la France et la Chine.
Mais depuis quelques mois, les agressions à répétition ternissent cette success story. La mort de Chaolin Zhang a encore ravivé les peurs. « On se trouve face à des gens qui, pour 200 €, n’hésitent pas à tuer, s’inquiète un commerçant, qui tient à garder l’anonymat. On avait connu il y a quelques années de nombreux vols avec violence. Mais, là, nous avons encore franchi un niveau de violence. Les commerçants, les salariés, les clients, tout le monde a peur. » Et cette angoisse les poursuit souvent jusque chez eux. Trois à quatre mille salariés de la plateforme se sont en effet installés ces dernières années avec leurs familles à Aubervilliers, principalement dans les quartiers des Quatre-Chemins, de la Villette ou du Landy. Et là aussi, ils sont victimes d’agressions.
Cette violence, traumatisante, commence à avoir des répercussions sur le plan économique, à en croire certains professionnels. « Cela met en péril l’économie, s’inquiète Hsueh Sheng Wang, le PDG d’Eurasia qui loue et vend de nombreux magasins et entrepôts. Les clients n’osent plus venir et les commerçants veulent de moins en moins s’installer à Aubervilliers. Ils préfèrent aller à Paris ou dans les Hauts-de-Seine. Ces derniers temps, j’ai été obligé de baisser mes prix. »
Comme beaucoup dans le quartier, il réclame plus de policiers et l’installation de caméras de vidéosurveillance. La maire d’Aubervilliers, Meriem Derkaoui (PC), a écrit au ministre en ce sens. « Le commissariat compte 120 à 150 policiers pour 82 000 habitants. Soit autant qu’il y a quelques années quand nous n’étions que 63 000 ! C’est inacceptable pour une ville qui est au coeur de la future métropole parisienne. »
Le Parisien
Les Cramps s’y sont aussi essayés ; -)
Lien
Purée : quand tu compares les articles d’un canard comme Vice et ceux qui sont pondus ici, y a pas photo, hein. Quelle déchéance. Rue89 : le magazine du superficiel acnéique.
L’article qui cause des journalistes qui doivent apprendre à vivre une situation de guerre en s’y entraînant est particulièrement édifiant…
Je l’ai pas encore lu, celui-là.
hihihihihi : moi ui vulais mttre l’après-midi à profit pour faire le ménage de mon bureau au napalm, je vais encore procrastiner : je ne vous félicite pas, monsieur.
« Le napalm est mauvais pour le bilan carbone »
(Marisol X)
Je ne travaille qu’au napalm bio.
Attention : y a bio et bio. Si c’est du napalm bio russe, il est aussi bio que moi je suis le pape de Rome.
« Le napalm, c’est pas académique. »
( j d’ormesson )
Dans le Lot, nous n’utilisons que le napalmipède.
Du coup, dans ma cité connectée, la i_city, on choppe des crises de foi(e) graves.
Tu m’étonnes qu’on se radicalise contre les produits d’importation !
Pourquoi tu t’accroches à ce site comme un désespéré pour t’en plaindre à chaque post ?