Cyprien Luraghi continue à faire parler de lui sur Rue89 20 octobre
Tout comme Xavier Dupont de Ligonnès, le pervers narcissique Pascal Edouard Cyprien Luraghi a encore réussi à occulter des morts violentes pour ne faire parler que de lui, dans les colonnes de commentaires du site Rue89 qu’il pollue quotidiennement depuis 2008.
Néanmoins, beau trait d’esprit de Benoît Le Corre à propos des deux bécanes en réparation dans l’atelier du Maître, sa cave de Puy-l’Evêque où depuis des années il échafaude des plans déments pour se faire du fric à mes dépens.
En effet, on avait bien compris depuis longtemps que les clients ne se bousculent pas au portillon pour lui tisser une belle couverture – elle est aussi trouée que celle de son complice Jean-Marc Donnadieu lorsqu’en 2010 il avait décidé de se faire un nom et du fric sur mon dos et celui de mon hébergeur de blog d’alors avec toutes les dénonciations calomnieuses et tentatives d’escroquerie au jugement dans lesquelles il s’est engagé à cette époque.
Facebook : quand la guerre s’invite en live entre deux posts de tante Gladys
La vidéo d’Al-Jazeera English retransmet en « live » l’attaque de Mossoul dans le nord de l’Irak. Images brutes, sans montage, la guerre se déroule sous mes yeux. Ça me met clairement mal à l’aise.
Analyser de la merde, c’est perdre son temps. C’est comme discuter de la recette du coca cola ou des mérites gastronomiques supposés d’un hambuger industriel.
Commenter un article qui analyse de la merde, c’est quel degré de la perte de temps ?
Il passe sa vie sur ce site à commenter,
toujours pour râler et se plaindre
C’est pas beau de vieillir.
: -)
http://www.parismatch.com/Actu/Societe/Le-voyage-de-Dupont-de-Ligonnes-1046308
Le voyage de Dupont de Ligonnès
Paris Match | Publié le 19/10/2016 à 10h43
Le présumé coupable du quintuple meurtre de Nantes pourrait être vivant. C’est la thèse d’un roman bien documenté, partagée par une partie de sa famille.
Des airs de faux gendre idéal qui dissimulent un homme criblé de dettes, menteur et manipulateur. Xavier Dupont de Ligonnès est le principal suspect de la tuerie qui a eu lieu le 4 avril 2011 dans la maison familiale. Les victimes : sa femme, Agnès, et leurs quatre enfants, abattus à la carabine et retrouvés enterrés sous la terrasse. Le père de famille, lui, s’est évaporé, ne laissant ni trace d’ADN ni arme du crime. Depuis cinq ans, l’enquête piétine. La journaliste Anne-Sophie Martin a retrouvé des mails et de nouveaux témoins qui confirment les zones d’ombre du personnage. Elle s’en est servi dans son livre « Le disparu » pour imaginer la suite de l’histoire : Ligonnès ne se serait pas suicidé. Ce dont sa mère et sa sœur sont convaincues.
A lire aussi : Dupont de Ligonnès, cinq ans de mystère
Quel dommage qu’avant la tragédie la mère de Xavier Dupont de Ligonnès n’ait pas fait valider par l’au-delà, avec qui elle se dit en dialogue constant, le regard qu’elle portait sur son fils ! Aveuglée, elle le considérait « trempé dans l’acier ». Il est vrai que Ligonnès, à mesure que sa situation empirait, a dépensé une énergie inouïe pour duper son monde, faire semblant et rassurer. Mais cette femme n’a rien vu de l’escalade d’incohérences dans laquelle s’enferrait depuis près d’un an son Xavier adoré. Sans doute était-elle trop occupée à guetter, depuis Versailles, « les ténèbres qui précéderont le Christ roi ». Le reste de la famille, ou même ses proches, aurait pu déceler la part de désespoir et de mensonges, devant tant de suffisance et d’aplomb, alors même que des huissiers sonnaient à sa porte… S’inquiéter, ne serait-ce qu’à la lecture de ses innombrables e-mails.
Ligonnès préfère les écrits à la confrontation face à face. Messages immatures, voire infantiles, d’une froideur et d’un détachement extrêmes, tous autocentrés, teintés parfois de toute-puissance, ou bien revanchards, donneurs de leçons, sadiques et manipulateurs jusqu’au chantage. Dans un livre complet sur l’affaire*, la journaliste Anne-Sophie Martin révèle de nouveaux éléments. Dont une missive stupéfiante et jusque-là inconnue, envoyée par Ligonnès à ses deux plus vieux amis en juillet 2010, neuf mois avant le quintuple meurtre. « Je suis fin août au pied du mur avec une décision définitive à prendre : suicide seul ou collectif. Mais bien sûr, il ne s’agit que de précautions : NE VOUS AFFOLEZ PAS !!! Gardez ce document et n’en parlez à personne. Xav. » Le document en question s’intitule « Dispositions ». Extraits : « En cas d’accident domestique (comme un incendie provoquant la mort de toute la famille), je souhaite que mes véhicules reviennent à X, à qui je dois en permanence une somme fluctuante. » Comment fonctionnait cet homme, pour se soucier de ce détail en même temps qu’il évoquait une scène apocalyptique ? Puis, limite dément : « Je souhaite que même après enquête de police, on ne puisse pas laisser croire à mes parents, frère et sœur, que ces accidents ont été volontairement provoqués par moi (même si les preuves sont formelles). » Comme si tout un chacun savait aussi bien que lui manipuler la terre entière… Ses vœux seront exaucés au-delà de ses espérances : sa mère et sa sœur estimeront que de faux corps ont été exhumés ! Après lecture de l’e-mail, les deux amis appellent Xavier, qui dédramatise et plaisante. Ce ne sont là, leur dit-il, que « des réflexions » et « d’éventuelles solutions ». Les voilà rassurés. Xavier a tellement de ressources, pensent-ils.
En attendant, il fuit la réalité, se réfugiant des heures entières au sous-sol de la maison familiale de Nantes, un fatras indescriptible et glauque où il a installé ce qu’il appelle son bureau, siège social de sociétés toutes en faillite. C’est « une vie en train de crouler sous le niveau de la terre, écrit Anne-Sophie Martin. Symboliquement, il a tout le poids de la maison sur le dos, le loyer, les charges, les dettes, la femme et les ados. Paysage et avenir sont bouchés ».
Un an à peine avant l’assassinat, Ligonnès doit affronter un problème nouveau : acculé, il ne sait plus à qui diable emprunter. Il a englouti l’héritage d’Agnès, sa femme : 305 000 euros. Agnès qui écrira, dans un conditionnel tout en retenue, comme surprise par tant d’audace : « C’est terrible à dire, mais parfois je pourrais penser que c’est un bon à rien. » Hors du cercle familial, les amis créditeurs se lassent des projets fumeux de Xavier, qui ne voient jamais le jour. Pis, sa maîtresse, un amour de jeunesse retrouvé par lui vingt ans après, ose l’assigner afin de récupérer 25 000 euros, prêtés en 2009. Là encore, il écrit à cette femme aisée, à qui tout réussit, pour lui confier son idée d’un avenir professionnel commun : « Cela me ferait très plaisir, car on ne peut établir une relation durable juste sur des discussions musicales ou littéraires au petit déjeuner et des câlins l’après-midi, après quoi on se lasse et se sépare. » Il ne lui dissimule pas sa déplorable situation : ruiné, loyers impayés, Urssaf. Mais nulle part il n’écrit qu’il a échoué. Il ne cède sur rien. Extrait d’un e-mail à sa sœur : « J’ai un QI supérieur à 150, comme 0,1 % de la population humaine (qui est stupide dans l’ensemble). »
L’avant-veille de commettre son quintuple crime, il adresse ces mots d’adieu à sa maîtresse : « Nous partons refaire notre vie en Australie, en laissant nos casseroles derrière nous, et sans intention de retour. » Avant de lui prédire « trente dernières années malheureuses »…
Le 20 janvier 2011, deux mois et demi avant son acte, son père décède. C’était devenu un vieil homme qui déprimait seul à Levallois-Perret, accro au whisky, cloué dans un fauteuil roulant depuis son amputation du pied. Comme Xavier, il a démissionné jeune d’une boîte où tout se passait bien pour monter des affaires qui, comme celles de son fils, feront faillite. Il a quitté le domicile conjugal quand Xavier avait 13 ans, et disparu des années en Afrique. Il a terminé sa vie en vendant des encyclopédies en banlieue. Ligonnès le voyait de temps à autre. En juillet 2010, il siphonne à son insu l’un de ses comptes, 12 800 euros. Fureur du père qui insulte son fils au téléphone. Des témoins entendront les mots « trahison », « indigne », « ruiné », et verront un Xavier raccrocher le téléphone en lâchant, cramoisi : « Il perd un peu la tête. » Dans un e-mail de petit garçon étonné par tant de colère, il retourne la situation en détaillant pour son père une comptabilité superbe, bien entendu arrangée, et un avenir mirobolant.
« Je suis un prêtre tireur d’élite », dit-il à l’armurier
Ligonnès passe dix jours à déménager l’appartement du défunt. Il découvre, dissimulées à divers endroits, les pièces d’une carabine 22 long rifle. Ne manque que le percuteur, qu’il déniche finalement à la cave, alors qu’il allait quitter Levallois. Cette arme est-elle le symbole du destin secret que lui a promis un jour sa mère, qui le voyait occuper « une place d’exception dans l’histoire de France, et même du monde » ? Un rôle d’élu. Ligonnès n’abandonnera pas les siens, comme son père. Ce sont eux qui devront partir. Un mois avant de passer à l’acte, il se renseigne au club de tir – qui lui a octroyé sa licence en février 2011 et où il emmène ses fils – sur l’utilité d’un silencieux : « Ça nuit à la précision. » Il en achète tout de même un : « Je suis un prêtre tireur d’élite », dit-il à l’armurier. Sa mère n’aurait pas trouvé meilleurs mots. Peu de temps après, lors d’un dîner, Xavier demande à des chasseurs comment ils transportent leur gibier « sans mettre du sang partout ». Enfin, il peaufine son ultime e-mail, envoyé à plusieurs destinataires et bardé d’instructions, qu’il termine par : « Inutile de s’occuper des gravats et autres bazars entassés sous la terrasse. C’était là à notre arrivée. » Le « bazar » en question, ce sont les corps des siens, que le justicier divin a disposés en quinconce, en les ornant d’objets pieux, telles des offrandes à Dieu. « Son acte est d’un total égocentrisme, estime le psychiatre et criminologue Roland Coutanceau. L’acte d’un narcissique qui n’accepte pas d’être celui qui a leurré. Le catalyseur, ce sont ses dettes. Certains criminels disent : “Les miens n’auraient pas supporté la vérité. Ils sont mieux morts que vivants. ”»
Et lui ? A sa maîtresse, il a écrit : « Personne ne pourra me retrouver. » Il ne dit pas « nous » retrouver, alors qu’aux amis il invente avoir été exfiltré « avec tous les siens » par la DEA, la brigade anti-drogue américaine, étant le témoin central d’une gigantesque affaire de stups. Si tel était le cas, la DEA aurait bien fini par le livrer à la justice française… Anne-Sophie Martin, elle, propose une thèse audacieuse. Elle imagine Ligonnès en vie : « Il a un idéal d’aventures, sait se débrouiller comme lorsqu’il voyageait aux USA, et il a mis grand soin à dissimuler les corps. » Ensevelis dans de la chaux, ils n’auraient en effet jamais dû être découverts si une écuelle de chien, coincée sous la terrasse entre deux planches, n’avait pas attiré l’attention d’une policière. Et pourquoi aller dans le Var si l’on veut disparaître, renchérit l’auteur du livre, alors que la façade atlantique regorge de récifs ? N’aurait-il pas pu, dans le Sud, emprunter un bateau ? L’auteur échafaude pour Ligonnès un destin à la John List, un comptable américain en faillite, qui assassina en 1971 sa famille entière et fut démasqué, dix-huit ans plus tard, alors qu’il s’était remarié et menait une existence sans histoires. Il ne s’était pas suicidé, expliqua-t-il alors, dans l’espoir de retrouver les siens au paradis… Mais comment John List a-t-il pu vivre avec ce fardeau ? « Plus un sujet est égocentrique et cynique, plus il s’arrange avec sa conscience, poursuit le Dr Coutanceau. L’essentiel est de sauver sa peau. Il peut très bien se projeter dans une nouvelle vie, comme un joueur veut se refaire. Il ne se rend ou ne met fin à ses jours que si le côté humain remonte à la surface, avec le remords ou la nostalgie de ceux qu’il a tués. »
Aussi bien Ligonnès a-t-il pu se supprimer, épuisé de mentir, sans ressources. Son dernier retrait connu, au lendemain d’une nuit dans un Formule 1, le 14 avril 2011, se monte à 30 euros minables. De quoi acheter de l’alcool et un dernier paquet de cigarettes ? Sur l’ultime image de lui, prise par une caméra de vidéosurveillance à Roquebrune-sur-Argens, il porte une housse dans laquelle les enquêteurs auraient reconnu la forme d’un fusil. Mort ou vivant, sa disparition est son ultime pied de nez. Car le mystère qui l’entoure est si profond qu’il occulte les morts violentes d’Agnès et de ses enfants, Arthur, Thomas, Anne et Benoît. Ligonnès aura réussi à ce qu’on ne parle que de lui, seulement de lui.
*« Le disparu », d’Anne-Sophie Martin, éd. Ring.
Toute reproduction interdite
Itzig Finkelstein
Zéro degré de perte de temps : c’est bien plaisant et ça meuble entre deux bécanes en réparation.
Benoît Le Corre
Pareil de mon côté : c’est bien plaisant et ça meuble entre deux autres analyses « de la merde ». Cordialement.
Itzig Finkelstein
si ça ne vous plaît pas que je dise que les réseaux sociaux c’est de la merde, no problem : ça ne m’empêchera pas de le penser et de le dire.
Benoît Le Corre
Petite chanson à mettre en fond pour réparer vos deux bécanes. Lien
Itzig Finkelstein
Je mate pas les vidéos, désolé.
Babalaas
Tu fais bien, c’etait de la merde, sur un rezosocio… Et quand je dis de la merde, je veux dire que c’etait Florent Pagny. Quelle insulte.
Itzig Finkelstein
Ça me glisse dessus comme l’eau sur une truite, en fait ; -)
Katerpillar
Un jour, lors d’une balade initiatique et alcoolisée dans le far-west de la Picardie, j’ai rencontré un gars qui s’était fait un genre de blouson en peau de truite…
Jeu-teu jure ! !
Tu veux que je lui commande un ciré pour toi ?
Fario ou Arc en ciel ?
C’est important les couleurs, les reflets des écailles, surtout par rapport a tes yeux et tes bottes…
Katerpillar
« Pareil de mon côté…. »
Ca fait plaisir de te lire hein….