Evacuation de militants au Forestou à Brest 22 octobre
Brest. Evacuation d’un squat de migrants au… par Letelegramme
Opération délicate s’il en est…
On remarque au passage que ce ne sont pas Josette Brenterch du NPA de Brest ni aucun de ses copains profs ni même leur homme de paille André Garçon, patron en titre de la section locale du NPA, qui prennent des risques avec leurs vies et montent sur les toits, mais de leurs jeunes affidés fanatisés, tel Clément Méric en 2013 à Paris.
Brest. Des migrants refusent les solutions proposées
A Brest, au Forestou, l’évacuation de cinq anciennes maisons de cheminots squattées par une cinquantaine de migrants de cinq ou six nationalités différentes a eu lieu ce vendredi matin. Mais, pour l’heure, deux familles refusent les solutions proposées.
12H40. La préfecture dénonce des « agressions », « inacceptables dans un Etat de droit »
12H10. A l’intérieur du squat… [Les images]
(Photos Sarah Morio)
11h55. Le bilan de l’évacuation
Le bilan est le suivant : cinq familles ont été évacuées, ce qui représente un total de 35 personnes, dont 15 enfants. Deux de ces cinq familles ont refusé la prise en charge, à savoir quatre nuits d’hôtel à Plougastel-Daoulas. Ces migrants, parmi lesquels une femme enceinte, se sont donc installées sur le trottoir.
A noter que la situation administrative de l’ensemble des migrants sera examinée dans les jours à venir.
Enfin, les services de Brest Métropole Habitat interviennent sous protection policière.
11H35. Des migrants refusent d’être pris en charge
La situation est inextricable : des migrants ont, en effet, refusé les solutions de prise en charge. Ils ont récupéré des chaises et des matelas, et se sont installés sur les trottoirs, près des maisons évacuées.
(Photo Sarah Morio)
11H05. La rue Guynemer bloquée par des gravats
Des membres du comité de soutien bloquent actuellement la rue Guynemer, qui jouxte les maisons évacuées, avec des gravats, pour empêcher les camions de Brest Métropole Habitat d’intervenir.
11H00. La situation des migrants étudiée au cas par cas
Les migrants sont actuellement vus par les services de l’Etat qui font un point individuel de chaque situation et, à l’issue, « proposent un hébergement », a précisé la ville de Brest.
« La ville apporte, comme elle l’a fait par le passé, un appui technique pour que le lien entre les services de l’Etat en Finistère et les personnes se déroule dans les meilleures conditions au regard du contexte (exemple : accompagnement des personnes sur les lieux d’hébergement). La ville a demandé aux services de l’Etat qu’un hébergement soit proposé aux personnes le temps de l’analyse de leurs situations (situations différentes qu’on soit ressortissants européens, migrants économiques, demandeurs d’asile ou personnes déboutées) ».
10H45. Le squat évacué
L’évacuation vient de se terminer. Il n’y a plus aucun migrant à l’intérieur des maisons. Le troisième militant a, lui, été évacué du toit. Des fourgons de Brest Métropole Habitat viennent d’arriver pour procéder à la suite du désamiantage.
10H35. Nouvelle tentative pour évacuer le dernier militant
Nouvel essai pour évacuer le dernier militant sur le toit. Un pompier et un gendarme sont dans la nacelle. Un matelas a été installé en dessous.
10H30. Arrivée d’un bulldozer
Un bus vient d’embarquer des migrants vers une destination inconnue et, selon certains témoins, un bulldozer viendrait d’arriver à proximité de la zone.
10H20. Le troisième militant se trouve encore sur le toit
10H17. Après s’être débattue et avoir glissé sur les ardoises, une deuxième militante vient d’être embarquée
10H15. Intervention sur le toit pour déloger les militants
Intervention en cours pour déloger les trois individus postés sur le toit. Les résistances sont importantes. L’un d’entre eux a été ramené à terre. Un autre est monté plus haut sur le toit. Dans la rue, leurs soutiens sont en colère.
10H05. La grande échelle des pompiers vient d’arriver
10H00. Trois militants toujours sur le toit du squat
On a du mal à comprendre ce qui se passe. Les journalistes et soutiens sont tenus à l’écart derrière un cordon de CRS. Des fourgons bloquent les rues. Sur le toit d’une des maisons, trois militants vocifèrent.
Des sacs de vivres ont été transportés dans le squat pour les migrants qui y demeurent. Il y a, notamment, des enfants et une femme enceinte. Certains migrants sont sortis d’eux-mêmes.
A noter qu’une tente a été installée à proximité du squat pour étudier « au cas par cas » la situation des migrants. Des interprètes sont présents.
Cela faisait quatre nuit que des membres du comité de soutien se relayaient dans l’attente de l’expulsion.
9H25. Nouvelle sommation
Les CRS évacuent un à un les membres du comité de soutien qui font barrage.
9H15. La ville prend en charge les familles
Deux véhicules de la ville viennent d’arriver pour prendre en charge les familles délogées. Elles devraient être conduites dans des hôtels de l’agglomération.
9H00. Les CRS investissent la rue
Peu avant 9h, ce vendredi, une dizaine de fourgons de CRS étaient sur place. Des militants d’un comité de soutien ont grimpé sur le toit, la tension est palpable.
(Photo Sarah Morio)
Le contexte
La menace planait depuis ce lundi 17 octobre, jour où le collectif « Zéro personne à la rue » s’est mobilisé suite à la requête d’un cabinet d’huissiers brestois adressée aux familles de migrants occupant cinq anciennes maisons de cheminots rue Forestou-Creis et rue Teuroc. Des maisons propriétés de Brest Métropole Habitat.Une cinquantaine de personnes sont concernées, dont 17 enfants.
À lire sur le sujet