En Allemagne, un islamiste infiltré dans les services de renseignement intérieur démasqué 7 décembre
Etrange affaire qui n’est pas sans rappeler que l’un des complices d’Amédy Coulibaly avait ses entrées dans le fort de Rosny-sous-Bois grâce à sa compagne gendarme qui a depuis été révoquée de la fonction publique.
Celui-ci, un quinquagénaire originaire d’Espagne et converti à l’Islam en 2014 était devenu un agent de la Centrale allemande au mois d’avril dernier, c’est-à-dire à l’époque où mon Chinois de Thaïlande s’est installé en Allemagne pour faire grimper les nombres de visites de Petitcoucou et Justinpetitcoucou dans des proportions que laissent bien apparaître les graphes de statistiques basiques de ces deux blogs depuis leur création :
Petitcoucou :
Justinpetitcoucou :
Autre fait notable : jusqu’en 2011, il a joué dans des films pornographiques homosexuels. On note au passage qu’il y utilisait le même pseudonyme que pour aguicher des islamistes sur Internet dans l’exercice de ses fonctions d’agent missionné pour surveiller la scène islamiste allemande, ce qui en fait un infiltré chez des professionnels du renseignement remarquablement peu futé.
Or, trois autres terroristes islamistes fréquentaient régulièrement des établissements homosexuels : les frères Abdeslam en Belgique et Omar Mateen en Floride, ce dernier étant également agent de sécurité.
Les frères Abdeslam fréquentaient aussi des prostituées, et peu de temps avant ses tueries de mars 2012, Mohamed Merah s’était rendu en Belgique où il avait notamment rencontré une prostituée. Quant à Chérif Kouachi et Amédy Coulibaly, ils auraient pu être poursuivis pour détention d’images pédopornographiques dès 2010.
Enfin, Mohamed Lahouaiej-Bouhlel, l’auteur de l’attentat du 14 juillet dernier à Nice, est décrit comme un obsédé sexuel par ses très nombreux partenaires des deux sexes.
On rappelle ici que le mythomane pornographe et apologiste de la pédophilie et du terrorisme Pascal Edouard Cyprien Luraghi, qui se dit bisexuel et incapable de résister à de très jeunes filles ou de jeunes éphèbes, est lui-même le neveu d’une prostituée, et que son complice NEMROD34, un échangiste adepte de pratiques sado-masochistes fréquentant assidûment la station du Cap d’Agde et son Donjon, où selon ses dires il serait étalon, a aussi eu pour beau-frère et ami le tenancier de l’unique bar gay de Béziers durant plusieurs années.
Ces gens semblent tous plus ou moins liés aux mêmes milieux de la nuit.
Allemagne : arrestation d’un employé du renseignement soupçonné de préparer un attentat islamiste
Selon la presse allemande, l’homme aurait infiltré l’Office de protection de la Constitution, à Cologne, afin de rassembler des informations sur celui-ci.
LE MONDE | 29.11.2016 à 21h47 • Mis à jour le 30.11.2016 à 11h01 | Par Thomas Wieder (Berlin, correspondant)
Le scénario n’est pas sans rappeler celui de la célèbre série télévisée Homeland. Un membre de l’Office fédéral de protection de la Constitution (BFV), les services de renseignement intérieur allemand, a été arrêté alors qu’il projetait de commettre un attentat contre le siège de ces mêmes services, à Cologne (Rhénanie-du-Nord-Westphalie). Révélée, mardi 29 novembre, par le quotidien Die Welt et l’hebdomadaire Der Spiegel, l’information a été confirmée par le BFV qui, dans un communiqué, a indiqué être « parvenu à démasquer un islamiste présumé parmi ses collaborateurs ».
Né en Espagne et naturalisé allemand, ce père de quatre enfants âgé de 51 ans se serait converti à l’islam en 2014. C’est seulement au mois d’avril que cet ex-employé de banque aurait été recruté par le BFV. Sa mission : surveiller la scène islamiste allemande, soit environ 9 200 individus considérés comme radicalisés, parmi lesquels 1 200 seraient susceptibles de commettre des attentats, selon les chiffres de l’office.
Censé faire remonter à son employeur les informations recueillies auprès de ceux qu’il devait espionner, l’homme s’est en fait révélé un peu trop bavard… mais pas avec les bonnes personnes. C’est ainsi que, sous un faux nom, lors de chats sur Internet, il aurait tenu des propos islamistes, proposé de livrer des informations confidentielles sur les activités du BFV et confié son intention de commettre un attentat « au nom d’Allah » contre le quartier général des services de renseignement. Ce dont il ne s’était pas douté, en revanche, c’est que l’un de ses interlocuteurs était lui-même un de ses propres collègues, infiltré comme lui dans les mêmes réseaux. Lequel s’est empressé de le dénoncer à sa hiérarchie…
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Au stade de projet
A ce stade, plusieurs séries de questions restent cependant sans réponses. Les premières concernent les liens réels de cet imprudent agent double avec la mouvance islamiste. Selon Der Spiegel, l’homme serait lié à Mohamed Mahmoud, un prédicateur salafiste autrichien de 21 ans passé par l’Allemagne avant de rejoindre les rangs de l’organisation Etat islamique (EI) en Syrie. Quelle était la nature exacte de leur relation ? Etait-ce une idée de l’EI – ou d’une autre organisation terroriste – d’infiltrer le renseignement intérieur allemand ? L’homme agissait-il seul ou appartenait-il à une cellule plus vaste, avec d’éventuelles ramifications dans d’autres institutions allemandes ? C’est d’abord à ces interrogations que devront répondre les enquêteurs.
Les autres questions ont trait plus directement à l’attentat que l’homme envisageait de commettre à Cologne. Sur ce point, des zones d’ombre demeurent, en particulier sur son degré de préparation. Selon des informations communiquées, mardi soir, par le parquet de Düsseldorf, il semblerait que l’attaque n’en était encore qu’au stade de projet quand l’homme a été arrêté.
Si les autorités allemandes ne manqueront pas de mettre en avant leur efficacité dans leur capacité à avoir démasqué cet agent double, il n’est pas sûr que cette arrestation rassure véritablement l’opinion publique outre-Rhin, qui reste non seulement marquée par les trois attentats commis au mois de juillet en Bavière, mais peut-être encore davantage par l’affaire Jaber Albakr, ce réfugié syrien arrêté à Leipzig (Saxe) en octobre et qui s’apprêtait à attaquer un aéroport de Berlin.
Faire oublier un raté
De cette affaire, qui a fait la « une » de la presse allemande pendant une semaine cet automne, les Allemands ont en effet surtout retenu deux choses : l’incapacité de la police à mettre elle-même la main sur le terroriste présumé, alors qu’elle était venue le cueillir à son domicile, et la cavale de trente-six heures qui a suivi avant son arrestation effective ; puis la défaillance des services judiciaires qui, au lendemain de son incarcération, n’avaient pu empêcher qu’il se suicide dans sa cellule.
Depuis, les autorités ont tout fait pour faire oublier ce raté. Notamment en organisant, le 15 novembre, un vaste coup de filet contre l’organisation salafiste « La vraie religion », accusée d’avoir organisé le départ de quelque 140 individus depuis l’Allemagne vers la Syrie et l’Irak.
« L’Allemagne est une démocratie qui sait se défendre », s’était alors félicité le ministre de l’intérieur, Thomas de Maizière, après cette opération spectaculaire marquée par 200 perquisitions menées simultanément dans dix Länder. Pour le gouvernement, tout l’enjeu est là aujourd’hui : éviter que la découverte d’une taupe islamiste au cœur des services de renseignement ne jette le doute sur une telle affirmation.
Thomas Wieder (Berlin, correspondant)
Correspondant en Allemagne (Berlin)
Allemagne : l’agent du renseignement préparait un attentat
Le quinquagénaire, agent du renseignement intérieur allemand, est au cœur d’une enquête pour »préparation d’un acte grave menaçant la sécurité de l’Etat ».
Le ver était dans le fruit. Amer constat pour les responsables de la sécurité intérieure en Allemagne avec la découverte d’un terroriste en puissance dans leurs rangs… L’homme préparait un attentat contre le siège des services de renseignement, dans l’Ouest de l’Allemagne (en Rhénanie-du-Nord-Westphalie) pour lesquels il travaillait, selon deux médias allemands.
Des révélations très embarrassantes pour l’Office fédéral de protection de la Constitution – le renseignement intérieur allemand. Sise à Cologne, la centrale de cette entité, appelée en allemand « Bundesamt für Verfassungsschutz » (BfV), doit pourtant bien reconnaître qu’elle « est parvenue à démasquer un islamiste présumé parmi ses collaborateurs. »
L’agent surveillait la scène islamiste allemande
Des aveux auquel le BfV pouvait difficilement échapper après les révélations de l’hebdomadaire « Der Spiegel » et du quotidien « Die Welt ». Selon ce dernier, l’agent double présumé aurait mentionné lors de son interrogatoire un projet d’attentat à l’explosif « au nom d’Allah » visant la centrale de renseignement. « Die Welt » précisant toutefois que ce coup dur destiné à toucher le système de sécurité intérieure en plein cœur, et donc à prouver leur faiblesse aux Européens, n’était pas entré dans sa phase préparatoire concrète.
Installée dans le quartier de Volkhoven/Weiler à Cologne, la centrale admet dans un communiqué :
« L’Office de protection de la Constitution est parvenu à démasquer un islamiste présumé parmi ses collaborateurs. »
Une porte-parole de l’Office précise qu’il lui est »reproché d’avoir, sous un faux nom, tenu sur internet des propos islamistes et d’avoir proposé lors de tchats des informations internes ».
Un comble, car cet homme était notamment chargé de surveiller la scène islamiste allemande, à savoir quelque 9.200 radicaux selon l’Office, avec un noyau dur de 1.200 personnes susceptibles de commettre des attentats. Le suspect aurait proposé via internet des « informations sensibles sur l’Office », qu’il aurait notamment noyauté dans ce but. L’agence de presse allemande DPA ajoute que l’individu a indiqué avoir aussi infiltré les renseignements afin de chercher « à prévenir des coreligionnaires d’éventuelles enquêtes » dirigées contre eux.
Surveillé depuis un mois
Un homme presque ordinaire – ancien employé de banque et père de famille – qui avait échappé à la vigilance de son employeur censé être les oreilles et les yeux de l’Allemagne. Alors qu’il avait rejoint le renseignement en avril dernier, il a attiré l’attention de sa hiérarchie il y a environ un mois, selon « Der Spiegel ». Le magazine ajoute que sa famille n’était même pas au courant de sa conversion… alors qu’il aurait prêté allégeance au prédicateur salafiste berlinois Mohamed Mahmoud, qui a rejoint depuis les rangs de l’EI en Syrie.
Si la porte-parole de l’Office a éludé les soupçons d’attaque, se bornant à indiquer qu’il n’y avait pour l’instant « aucun élément attestant un danger concret pour la sécurité de l’Office ou pour ses collaborateurs », un mandat d’arrêt a bel et bien été délivré à l’encontre du suspect. Lequel a été placé en détention.
Le parquet de Düsseldorf a été chargé de l’enquête pour « préparation d’un acte grave menaçant la sécurité de l’Etat ». Mais le parquet fédéral de Karlsruhe, compétent pour les affaires de terrorisme, n’était pas saisi mardi soir, signe que le suspect n’était pas considéré comme réellement dangereux. L’enquête se poursuit, même si pour l’heure rien n’étaye l’hypothèse d’un attentat, a déclaré son porte-parole, Ralf Herrenbrück, cité par DPA.
J.-F.T. (avec AFP)