Etre artiste, c’est une question de gènes ! 8 décembre
C’est la dernière des affirmations sentencieuses avec lesquelles, tous les jours, le malade mental de Puy-l’Evêque déconcerte son auditoire de Rue89 sans pour autant se faire recadrer comme il le mériterait, vu qu’il s’y est imposé comme le roi en son royaume avec sa meute d’abrutis dits « déconnologues » que tout le monde craint.
Chouette, alors !
Avec tous les artistes que l’on trouve parmi mes ascendants et collatéraux, qu’ils soient poètes ou écrivains (reconnus et pour certains primés ou étudiés en classe), musiciens, peintres, dessinateurs, sculpteurs, ébénistes, tailleuses ou créatrices d’habits, brodeuses, architectes, confiseurs ou autres (oui, la confiserie est un art), c’est bien la fin du monde si je n’ai pas hérité des bons gènes !
Je n’ai donc pas besoin de produire ni d’interpréter quoi que ce soit pour faire la preuve de mes talents, je suis artiste, je suis née ainsi, un point c’est tout !
Cela dit, il est vrai que mes inclinations personnelles m’ont toujours amenée et ramenée avec bonheur vers des activités artistiques diverses et variées.
Et comme pour tout le reste, étant précoce, j’ai commencé très tôt.
Ainsi, par exemple, ma maman m’a-t-elle appris à coudre et broder à partir de deux ans, d’abord avec un passe laine et des boutons qu’elle me faisait attacher sur des pièces de tricot. A cet âge-là, donc, je décorais déjà pulls, gilets, vestes et sacs en tricot en y cousant plein de boutons de tous genres, toutes dimensions et toutes les couleurs.
Donc, je suis artiste.
Mais comme je tiens à mon anonymat, je ne vais pas vous en fournir des preuves en vous citant des membres de ma famille connus ou primés pour leurs romans ou leurs poésies.
En revanche, je peux vous dire sans aucune difficulté compter parmi mes ascendants toute une lignée de scribes bourguignons du nom de Gallimard ayant notamment produit des éditeurs des plus sérieux et qui refuseront toujours tout manuscrit que pourrait leur adresser le cybercriminel Pascal Edouard Cyprien Luraghi.
http://rue89.nouvelobs.com/blog/nouveau-monde/2016/12/07/il-faut-uberiser-le-droit-dauteur-235452
Il faut ubériser le droit d’auteur
« Le législateur doit se saisir du code pour faire son boulot, qui est de servir l’intérêt général ».
AH Ah ah ! ! !
Ah ah !
Ah 8-(
« Parler de “ membre du public ” ou “ d’artiste ” ne permet plus de savoir à qui on s’adresse. Ces termes ne caractérisent rien ni personne. »
Rarement j’ai eu l’occasion de lire quelque chose d’aussi bête. Et je suis poli.
J’ai bossé des années dans le spectacle (à pousser des boutons pour éclairer et sonoriser des troupes de théâtre) : les artistes sont sur les planches et pas dans la salle. Donc je n’ai pas à développer tant cette phrase est d’une absurdité sans nom. Un artiste est un artiste et un spectateur est un spectateur. Point.
Et le jour où des peignes-culs prétentiards seront capables de créer de l’art, les moules auront des gants.
Je me réfère aux moyens techniques, qui, dans la sphère numérique, sont distribués également entre les autochtones.
La circulation n’est plus la même, elle n’est plus à sens unique (ceux qui envoient/ceux qui recoivent), elle va de tous vers tous. Il n’y a désormais qu’un seul type d’interlocuteur, un point dans le flux, un nœud de communication, un émetteur/récepteur. Si sa puissance varie, son rôle est toujours le même, il ne fait que deux choses : émettre et recevoir, de manière permanente ou intermittente. La barrière entre ceux qui émettent et ceux qui reçoivent, ceux qui vendent et ceux qui achètent, a vécu.
L’environnement est le même pour tous.
Pour ce qui est du talent par contre… vous avez raison. Mais je me réfère à la configuration physique des lieux, base et fondement de toute loi adaptée.
Un artiste est un artiste, point à la ligne. Après, si ça vous chante d’imaginer autrement, ça ne me dérange pas. Chacun son trip et ses fixettes ridicules, après tout.
J’en connais un qui s’est radiné ici en se prétendant artiste. Il continue de nous gratifier de ces fulgurances pas trop matinales. C’est le loleur fou !