Attentat au camion-bélier du 19 décembre 2016 à Berlin : encore des dysfonctionnements qui intriguent

Les enquêtes en cours dans les différents pays concernés depuis l’attentat au camion-bélier ayant fait douze morts et plus de cinquante blessés sur un marché de Noël à Berlin le 19 décembre 2016 livrent peu à peu des informations.

Anis Amri, le Tunisien de 24 ans identifié comme le terroriste auteur de cette attaque, en fuite après les faits, est passé par Lyon en provenance des Pays-Bas le 22 décembre 2016 avant d’être tué par la police italienne près de Milan dans la nuit du 22 au 23 décembre 2016.

La gare de Sesto San Giovanni, où il a été « neutralisé », se trouve à moins de deux kilomètres du lieu où le camion polonais avec lequel il a foncé sur la foule à Berlin avait effectué son chargement, le 16 décembre 2016, avant de regagner l’Allemagne.

Un Tunisien de 40 ans qui « pourrait être lié à l’attentat » a par ailleurs été arrêté à Berlin par les autorités allemandes.

Et à la demande de la chancelière Angela Merkel, un examen des dysfonctionnements révélés par cette affaire devrait permettre de comprendre pourquoi la justice allemande a levé en septembre la surveillance d’Anis Amri, dont la dangerosité était connue depuis six mois.

Cette attaque présente ainsi plusieurs similitudes avec d’autres, notamment celle du marché de Noël de Nantes le 22 décembre 2014, une camionnette conduite par un ancien Biterrois, Sébastien Sarron, trouvé mort dans sa cellule le 13 avril 2016, ayant alors foncé dans la foule, celle des frères Kouachi contre Charlie Hebdo le 7 janvier 2015 à Paris, alors que, bien connus des services et des autorités judiciaires, ils n’étaient plus surveillés depuis plusieurs mois, et celle du Tunisien Mohamed Lahouaiej-Boulel le 14 juillet 2016 à Nice.

 

http://www.lemonde.fr/attentat-berlin/article/2016/12/28/attentat-de-berlin-anis-amri-est-passe-par-les-pays-bas-avant-de-se-rendre-a-lyon_5054932_5051632.html

Attentat de Berlin : Anis Amri est passé par les Pays-Bas avant de se rendre à Lyon

 

Un Tunisien de 40 ans qui « pourrait être lié à l’attentat » a par ailleurs été arrêté à Berlin par les autorités allemandes.

Le Monde.fr avec AFP | 28.12.2016 à 16h36 • Mis à jour le 28.12.2016 à 17h26

 

Un militaire français à la frontière franco-allemande le 22 décembre 2016.

Anis Amri, l’auteur présumé de l’attentat de Berlin abattu par la police italienne à Milan, a transité par les Pays-Bas avant de passer par la France, ont indiqué, mercredi 28 décembre, au Monde des sources proches de l’enquête, confirmant une information de la chaîne LCI.

 

Deux jours après l’attaque qui a fait 12 morts sur un marché de Noël, le Tunisien de 24 ans « aurait voyagé dans la nuit du 21 au 22 décembre par car de la gare routière de Nimègue », une ville des Pays-Bas près de la frontière avec l’Allemagne, « jusqu’à la gare ferroviaire de Lyon-Part-Dieu », a précisé l’une des sources.

Selon les informations du Monde, une carte sim qui avait été distribuée lors d’une opération commerciale à la gare routière de Nimègue a été retrouvée sur le suspect lors de sa « neutralisation » à Milan, attestant donc de sa présence dans cette ville.

Lire aussi :   Le parcours d’Anis Amri, petit délinquant devenu djihadiste

La police ignore s’il a voyagé aux Pays-Bas

Une fois à Lyon, où sa présence est avérée par les caméras de vidéosurveillance de la gare Lyon-Part-Dieu, il aurait gagné par train la ville de Chambéry et enfin Milan, dans le nord de l’Italie. C’est là où il a été tué dans la nuit du 22 au 23 décembre dans des échanges de tirs lors d’un contrôle policier de routine, après quatre jours de chasse à l’homme. Des billets de train pour un trajet Lyon-Chambéry-Milan via Turin, réglés en liquide, ont été retrouvés sur lui.

Les investigations se poursuivent pour déterminer notamment comment il a quitté la capitale allemande après le carnage pour rejoindre les Pays-Bas, au nez et à la barbe de toutes les polices du pays. « Je peux confirmer que la police néerlandaise enquête pour savoir si, après l’attentat de Berlin, il a voyagé à travers les Pays-Bas », a déclaré à l’AFP Wim de Bruin, porte-parole du parquet national néerlandais, refusant de donner davantage de détails.

Aux Pays-Bas, plusieurs députés ont demandé des explications au ministre de la sécurité et de la justice et au gouvernement, cherchant à savoir si les autorités étaient au courant de l’éventuelle présence d’Anis Amri dans le pays et s’interrogeant sur la collaboration des services de sécurité en Europe, d’après l’agence néerlandaise ANP.

Une arrestation à Berlin

Par ailleurs, le parquet fédéral allemand a annoncé de son côté, mercredi, l’arrestation à Berlin d’un homme de 40 ans soupçonné d’avoir été en contact avec Anis Amri. « Le défunt Anis Amri avait sauvegardé dans son téléphone mobile le numéro de ce ressortissant tunisien de 40 ans. Les investigations laissent penser qu’il pourrait être lié à l’attentat », a indiqué le parquet fédéral, compétent en matière de terrorisme dans un court communiqué.

« Il reste à établir si ces soupçons (initiaux) se laissent confirmer par l’enquête », poursuit la même source qui souligne avoir toute la journée de jeudi pour demander éventuellement le placement en détention provisoire de cette personne. Une perquisition a par ailleurs eu lieu au domicile de ce ressortissant tunisien et dans son commerce.

Les autorités allemandes recherchent d’éventuels complices, alors que trois proches du tueur présumé, dont son neveu qui a reconnu avoir été en contact avec Anis Amri via une application cryptée, ont été interpellés samedi en Tunisie.

« Les enquêtes sont toujours en cours au niveau de la garde nationale de L’Aouina [en banlieue de Tunis], notamment sur les liens du neveu avec Anis Amri. Nous ne pouvons rien communiquer pour l’instant », a indiqué mercredi à l’AFP Sofiène Sliti, porte-parole du pôle antiterroriste tunisien.

Lire aussi :   Berlin : la traque du suspect révèle les failles des autorités allemandes

Enfin, à la demande de la chancelière Angela Merkel, un examen des dysfonctionnements révélés par cette affaire devrait permettre de comprendre pourquoi la justice allemande a levé en septembre la surveillance d’Anis Amri, dont la dangerosité était connue depuis six mois.

 

http://www.ledauphine.com/france-monde/2016/12/23/attentat-de-berlin-la-famille-d-anis-amri-lui-demande-de-se-rendre

Attentat de Berlin: l’homme abattu à Milan est bien Anis Amri

 

L'avis de recherche en français pour Anis Amri, suspecté d'être l'auteur de l'attentat au camion-bélier de Berlin, lundi soir. Photo AFP/POLICE
L’avis de recherche en français pour Anis Amri, suspecté d’être l’auteur de l’attentat au camion-bélier de Berlin, lundi soir. Photo AFP/POLICE
Anis Amri a été abattu à Milan par les policiers italiens, vers 3 heures du matin, dans la nuit de jeudi à vendredi. Photo AFP/DANIELE BENNATI
Anis Amri a été abattu à Milan par les policiers italiens, vers 3 heures du matin, dans la nuit de jeudi à vendredi. Photo AFP/DANIELE BENNATI
Anis Amri a été abattu lors d'un contrôle d'identité, à Milan. Photo AFP/DANIELE BENNATI
Anis Amri a été abattu lors d’un contrôle d’identité, à Milan. Photo AFP/DANIELE BENNATI
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L'avis de recherche en français pour Anis Amri, suspecté d'être l'auteur de l'attentat au camion-bélier de Berlin, lundi soir. Photo AFP/POLICE
Anis Amri a été abattu à Milan par les policiers italiens, vers 3 heures du matin, dans la nuit de jeudi à vendredi. Photo AFP/DANIELE BENNATI
Anis Amri a été abattu lors d'un contrôle d'identité, à Milan. Photo AFP/DANIELE BENNATI

Ce que l’on sait à 21 heures

- Anis Amri, l’auteur présumé de l’attentat au camion-bélier de Berlin, lundi, a été tué dans la nuit de jeudi à vendredi lors d’un contrôle policier «par hasard» à Milan, mettant fin à quatre jours de chasse à l’homme à travers l’Europe. Un policier a été blessé à l’épaule lors de l’intervention par un tir d’Amri, abattu par un second policier dans la foulée.

-Accusé d’avoir tué douze personnes et blessé des dizaines d’autres sur un marché de Nöel berlinois, le Tunisien de 24 ans avait fait allégeance au chef du groupe Etat Islamique, Abou Bakr al-Baghdadi, selon une vidéo enregistrée dans le quartier berlinois de Moabit et diffusée vendredi par son agence de propagande.

- Comment Amri a-t-il pu rejoindre l’Italie, où il était arrivé à Lampedusa en 2012 et où il a séjourné en prison plusieurs années, avant son départ pour l’Allemagne en juillet 2015 ? Son parcours est encore flou, mais dans son sac, les enquêteurs ont trouvé aussi un billet de train montrant qu’il était monté à Chambéry et passé par Turin avant d’arriver dans la nuit à Milan. La police italienne a simplement confirmé qu’il avait transité par la France, tandis qu’Europe 1 affirme que le terroriste est passé par la gare de la Part-Dieu à Lyon, jeudi.

- En Allemagne, la menace terroriste demeure, a prévenu vendredi Angela Merkel, promettant que les failles des autorités allemandes apparues à cette occasion seraient examinées en profondeur. Vendredi, la police allemande a arrêté deux frères soupçonnés de préparer un attentat contre un des plus grands centres commerciaux du pays, à Oberhausen, à mi-chemin entre Düsseldorf et Dortmund. Et dans l’enquête sur l’attentat berlinois, les autorités annoncent chercher d’éventuels complices

20 h 38 : «J’appelle à la plus grande prudence concernant les informations qui circulent actuellement et je le répète, seuls les enquêtes permettront d’établir précisément les faits», a déclaré le ministre de l’Intérieur, Bruno Le Roux, au sujet de l’enquête en cours.

20 h 30 : Selon Europe 1, le point de départ du périple ferroviaire d’Anis Amri, qui serait passé par Chambéry, puis Turin, avant d’arriver par un train régional à Milan, serait la gare de la Part-Dieu, à Lyon, jeudi après-midi.

18 h 02 : Quel itinéraire pour Amri, avant comme après l’attentat berlinois de lundi ? Cette question devra être résolue par les enquêteurs, mais ce vendredi après-midi, les autorités ont découvert qu’il y a peut-être une explication à la présence d’Amri près de Milan.

La gare de Sesto San Giovanni, où a été neutralisé le Tunisien de 24 ans, se trouve à moins de deux kilomètres du lieu où le camion polonais avec lequel il a foncé sur la foule à Berlin avait effectué son chargement, le 16 décembre, avant de regagner l’Allemagne.

16 h 16 : Selon les médias italiens, l’arme utilisée par Amri à Milan est la même que celle qui a servi à abattre le chauffeur polonais dans le camion, à Berlin.

16 h 03 : La SNCF a confirmé à nos confrères du Monde qu’Anis Amri était bien en possession d’un billet de train Chambéry-Turin.

15 h 31 : Selon un journaliste du quotidien Der Spiegel, la vidéo dans laquel Anis Amri prête allégeance à Daech a été tournée à Berlin, plus précisément dans le quartier de Moabit.

15 h 24 : un concert va démarrer porte de Brandebourg à Berlin, en hommage aux victimes de l’attentat.

15 h 08: La chancelière précise qu’elle a eu le président tunisien au téléphone. La question de la lutte contre le terrorisme a été abordée. Celle de l’expulsion des citoyens tunisiens également: «les démarches doivent être facilitées et accélérées», ajoute Angela Merkel.

15 h 07 : «L’enquête n’est pas terminée avec la mort du terrorisme. Les enquêteurs continuent à travailler pour mettre au jour les réseaux terroristes. Nous devons déterminer qui a soutenu Anis Amri, qui lui a permis de commettre cette attaque, qui l’a couvert. Le terrorisme islamiste est un véritable défi pour nous. Nous avons toujours tenté de nous adapter à cette menace changeante», a indiqué Angela Merkel.

15 h 06: Elle remercie aussi les partenaires européens qui ont permis cette issue. Elle a réaffirmé la nécessité d’une coopération internationale sur la lutte contre le terrorisme.

15 h 05 : Angela Merkel adresse ses remerciements aux Italiens et notamment aux deux policiers qui ont abattu Anis Amri.

14 h 50: Dans la vidéo d’allégeance à Daech diffusée par l’agence de propagande Amaq, Anis Amri affirme vouloir se venger des frappes aériennes contre les musulmans. Il veut punir les « mangeurs de porc », les mécréants et devenir un martyr.

Le parcours d’Anis Amri

Infographie AFP
Infographie AFP

14 h 36 : La chancelière allemande Angela Merkel s’exprimera à 15 heures.

14 h 34: Concernant les victimes de l’attentat de Berlin, les autorités allemandes précisent que sur les blessés toujours hospitalisés, 13 sont dans un état critique.

14 h 32 : Le ministre allemand de l’Intérieur indique qu’a priori, il n’y a pas de lien entre Anis Amri et l’attaque déjoué à Oberhausen, dans l’ouest du pays. Deux frères ont été arrêtés dans la nuit de jeudi à vendredi.

14 h 30 : Thomas de Maizière indique que le niveau de menace sur l’Allemagne reste élevé, malgré le décès de l’auteur de l’attentat de Berlin.

14 h 28: Le ministre confirme qu’il existe des liens entre Anis Amri et le prédicateur Abou Walaa, un salafiste irakien de 32 ans, arrêté début novembre en Allemagne.

14 h 26: Selon un journaliste du tabloïd allemand Bild, l’organisation djihadiste Daech a diffusé une vidéo d’Anis Amri dans laquelle il prête allégeance à Abou Bakr al-Baghdadi.

14 h 22 : Des enquêteurs allemands vont se rendre en Italie. Thomas de Maizière insiste sur la nécessité de la coopération européenne.

14 h 21 : «Je suis particulièrement soulagé car ce terroriste n’est plus une menace pour l’Allemagne et pour aucun pays», ajoute Thomas de Maizière.

14 h 20: Il précise que l’identification du suspect a été permise grâce aux empreintes digitales. Il souligne la bravoure des deux policiers qui ont fait feu sur Anis Amri.

14 h 19 : Le ministre de l’Intérieur allemand s’exprime à Berlin. Lui aussi confirme que le suspect abattu à Milan est bien Anis Amri, l’auteur de l’attentat de Berlin.

14 h16 : Le policier indemne fait feu à deux reprises sur Amri. Il succombe à ses blessures 10 minutes plus tard. Sur lui, les enquêteurs découvre environ 100€. En revanche, il n’avait ni téléphone ni arme supplémentaire.

14 h 15: Amri se dissimule derrière une voiture et insulte les policiers. En revanche, il ne crie pas « Allahou Akbar » (« Dieu est grand ») comme l’affirmaient certains médias italiens.

14 h 14: Alors que les policiers lui demandent de vider ses poches, le suspect sort une arme et ouvre le feu. Il blesse légèrement un des policiers.

14 h 13: Il est 3h08 quand le suspect fait l’objet d’un contrôle d’identité, devant la gare de Sesto San Giovanni. La patrouille de policiers demande ses papiers à Amri. Il répond qu’il n’en a pas. Les policiers lui demandent alors de vider son sac et ses poches.

14 h 12: Le préfet de police de Milan a détaillé les circonstances du contrôle d’Anis Amri. L’opération était « non planifiée » mais entre plus largement dans une « intensification des contrôles ».

14 h 02 : Le groupe djihadiste Daech confirme via son agence de propagande Amaq que l’homme mort à Milan est l’auteur de l’attentat de Berlin.

13 h 57 : Un journaliste allemand a été en contact avec l’un des frères d’Anis Amri, après son décès. « Nous sommes très choqués », a-t-il réagi.

13 h 36 : L’Allemagne cherche à savoir si des complices ont aidé Amri à quitter l’Allemagne et/ou s’ils étaient au courant des plans d’attentat du Tunisien.

13 h 35 : Le procureur fédéral allemand fait le point sur l’enquête. Il indique qu’il s’agit de déterminer s’il a des complices et si l’arme qu’il a utilisée à Milan est aussi celle utilisée à Berlin.

13 h 05 : «Notre attention reste maximale, les menaces ne doivent pas être sous-évaluées, a déclaré le chef du gouvernement italien Paolo Gentiloni. Plus que jamais nous sommes engagés sur le front de la sécurité», a-t-il assuré lors d’une conférence de presse.

12 h 47: Concernant les images filmées près de la mosquée berlinoise de Moabit, l’homme sur la vidéo n’est pas Anis Amri.

12 h 41: Le procureur fédéral allemand tiendra aussi une conférence de presse à 13h30.

12 h 36: Les techniciens scientifiques de la police italienne ont rapidement pu identifier Anis Amri grâce à ses empreintes digitales.

Attention, certaines images peuvent choquer

Plusieurs attentats déjoués avant Noël

Outre l’Allemagne, où deux frères soupçonnés de préparer un attentat ont été arrêtés jeudi, quatre jours après le drame de Berlin, l’Australie et l’Indonésie ont annoncé avoir déjoué des actes terroristes planifiés pour Noël.

Allemagne

Quatre jours après une attaque djihadiste au camion-bélier qui a tué 12 personnes sur un marché de Noël à Berlin, la police allemande a annoncé dans la nuit de jeudi à vendredi avoir arrêté deux hommes soupçonnés de préparer un attentat contre le Centro, un grand centre commercial à Oberhausen, dans l’ouest de l’Allemagne.

Il s’agit de deux frères de 28 et 31 ans originaires du Kosovo. Les enquêteurs tentent de déterminer quel était le stade de préparation de leur attaque et si d’autres personnes étaient impliquées dans le projet.

Australie

La police australienne a annoncé vendredi avoir déjoué un «complot terroriste» inspiré par Daech, en arrêtant sept personnes qui projetaient plusieurs attentats le jour de Noël dans le centre de Melbourne.

Les personnes interpellées projetaient d’attaquer à l’aide d’explosifs, d’armes à feu et de couteaux, des lieux emblématiques comme la gare, la Place de la Fédération et la cathédrale Saint-Paul.

Parmi les suspects, tous surveillés depuis plusieurs semaines, quatre sont nés en Australie et sont d’origine libanaise, et le cinquième est né en Egypte mais a acquis ensuite la nationalité australienne. Tous sont âgés d’une vingtaine d’années.

Indonésie

Trois extrémistes islamistes présumés qui prévoyaient un attentat suicide à Noël ont été abattus mercredi à Tangerang, dans la banlieue ouest de Jakarta, lors d’une opération anti-terroriste au cours de laquelle des bombes sont découvertes, selon la police indonésienne.

Les suspects, dont certains étaient membres d’un réseau extrémiste local ayant prêté allégeance à l’organisation Etat islamique, auraient refusé de se rendre.

Ils projetaient de poignarder un policier dans un poste de police puis de perpétrer un attentat suicide dans un lieu très fréquenté. Le projet d’attaque a été révélé par un membre du groupe interpellé le même jour.

12 h 27 : la chancelière allemande Angela Merkel va s’entretenir avec le président tunisien. Anis Amri n’avait pu être expulsé vers son pays d’origine, Tunis mettant du temps à le reconnaître comme citoyen tunisien.

La situation s’était déjà produite en 2015, quand Amri était sorti de prison, après avoir mis le feu à une école en Italie. Rome n’avait pu l’expulser vers la Tunisie. Anis Amri s’était rendu en Allemagne.

12 h 22 : Le ministre de l’Intérieur allemand Thomas de Maizière tient une conférence de presse à 14h15.

12 h 14: Sur Twitter, la police berlinoise remercie la police italienne.

12 h 11: aucune information sur la cavale d’Anis Amri, l’itinéraire du terroriste depuis Berlin, n’a été confirmée de manière officielle. L’enquête se poursuit pour tenter de déterminer s’il a bénéficié de complicité.

11 h 54: la journaliste Josephine McKenna, basée à Rome, affirme elle aussi qu’Anis Amri est arrivé de France, par un train Chambéry-Turin. Elle cite des sources antiterroristes italiennes.

11 h : A sa libération, la Tunisie refusant de le reprendre, l’Italie lui ordonne de quitter le territoire et il rejoint en juillet 2015 l’Allemagne qui est alors au début du pic de la crise migratoire.

11 h 48 : Anis Amri a fait quatre ans de prison en Sicile, pour son implication dans un incendie. C’est peut-être lors de sa détention qu’il aurait pu se radicaliser.

11 h 47: L’Italie est un pays qu’Anis Amri connaît bien. En 2010, quand il quitte la Tunisie, c’est à Lampedusa qu’il débarque à bord d’un bateau avec d’autres réfugiés.

11 h 39: «Nous n’avons pas de confirmation officielle de l’Italie sur la mort d’Amri pour le moment», ajoute-t-il.

11 h 35: La mort du principal suspect un «soulagement», affirme le gouvernement allemand.

11 h 33 : le ministre de l’Intérieur allemand Thomas de Maizière va lui aussi s’exprimer, après la mort d’Anis Amri à Milan.

11 h 28 : Son arrestation a été effectué par une patrouille composée de deux policiers alors qu’il circulait de façon «suspecte» devant la gare milanaise de Sesto San Giovanni.

11 h 26 : L’homme a été abattu lors d’un contrôle de police de routine et a sorti «sans hésiter» une arme, a indiqué le ministre.

11 h 22 : le ministre de l’Intérieur précise qu’un policier italien a été blessé dans la fusillade à Milan. Ses jours sont hors de danger.

11 h 21 : «Il s’agit d’Anis Amri, sans aucun doute», indique Marco Minniti.

11 h 10 : le ministre de l’Intérieur italien Marco Minniti confirme que l’homme abattu à Milan est bien Anis Amri.

11 h : Selon le quotidien Corriere della Sera (en Italie), le suspect aurait pris le train entre Chambéry (Savoie) et Turin dans la nuit. De là, il aurait ensuite rejoint Milan.

10 h 53 : recherché par toutes les polices d’Europe depuis l’attentat de Berlin lundi soir, Anis Amri aurait franchi au moins deux frontières pour se retrouver à Milan.

10 h 48 : le ministre italien de l’Intérieur va donner une conférence de presse dans quelques minutes.

10 h 45 : l’un des deux policiers italiens a été blessé dans la fusillade. Il est touché à l’épaule.

10 h 44 : Le suspect était en possession d’un sac à dos, dans lequel a notamment été retrouvé un billet de train. Anis Amri venait d’arriver de France, selon ce billet.

10 h 43 : Le suspect abattu était armé d’une arme de poing, un pistolet de calibre .22.

10 h 42 : La Repubblica indique que le suspect a été identifié par ses empreintes digitales.

10 h 41 : Une fusillade aurait éclaté dans la nuit, vers 3 heures du matin, quand les policiers italiens ont demandé ses papiers à un homme. Il aurait alors crié « Allahu Akbar », avant de faire feu sur les deux officiers de police.

10 h 35 : Selon le quotidien italien La Repubblica (en italien), Anis Amir été abattu dans le quartier de la gare de Sesto San Giovanni.

10 h 30 : Selon l’agence de presse Reuters, citant des sources de sécurité italienne, le suspect aurait été abattu à Milan, dans le nord de l’Italie.

9 h 15 : La justice allemande a lancé un mandat d’arrêt européen contre le Tunisien de 24 ans, soupçonné d’être le conducteur du camion. Un avis de recherche a été lancé mais l’homme demeure introuvable pour le moment.

9 h : Dans la matinée, les enquêteurs estimaient qu’Amri pourrait toujours se trouver dans la capitale allemande, avance le quotidien Der Tagesspiegel (en allemand). Des opérations policières ont eu lieu en plusieurs endroits de Berlin, et notamment une mosquée du quartier de Moabit.

Le lieu de culte de la Perlebergerstrasse est connu comme l’une des mosquées les plus radicales de Berlin, appartenant à la mouvance salafiste. Le suspect de l’attentat s’y serait rendu cet été. Il y a aussi été aperçu la semaine dernière, quelques jours seulement avant les attentats.

8 h 45 : selon des images de vidéosurveillance obtenues par la chaîne de télévision Rundfunk Berlin-Brandenburg (en allemand), c’est dans cette mosquée qu’Amri se serait rendu après avoir foncé sur la foule avec le camion de 38 tonnes.

Le lieu de culte, connu comme « la mosquée de Daech à Berlin », a été fouillée jeudi matin, en vain.

8 h 30 : Anis Amri avait quitté la Tunisie en 2010 pour rejoindre l’Europe, et l’Italie, dans un premier temps, détaillent nos confrères du Monde. Impliqué dans l’incendie d’une école, il avait été condamné à quatre de prison.

Il avait déjà un passé de petit délinquant en Tunisie, où il avait été condamné pour consommation de cannabis et pour vol.

8 h 15 : «Il ne priait pas, il a été en Italie et il a eu des problèmes. Il a passé quatre ans en prison et il a beaucoup changé, c’était un autre homme quand il est sorti de prison», indique son frère Walid à nos confrères d’Euronews.

Libéré en 2015, il s’était rendu en Allemagne, où il avait demandé l’asile à 7 reprises. Ses demandes avaient été toutes rejetées, et il était expulsable depuis l’été. Mais la Tunisie a tardé à reconnaître qu’Anis Amri était l’un de ses ressortissants, bloquant ainsi son retour.

8 h : A Oueslatia, son village natal, son frère Abdelkader lui a demandé de se rendre: «Si mon frère m’écoute, je veux lui demander de se rendre. Si c’est lui qui a fait ça, il sera puni et cela ne rend pas honneur à notre famille et à notre entourage.»

«Il est parti pour des questions économiques, pour aider sa famille, il n’est pas parti pour ça, on ne fait pas ce genre de choses. Tout le monde nous connaît ici. On ne fait pas des choses pareilles», a-t-il ajouté.

 



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