Harcèlement sexuel, un fléau toujours extrêmement bruyant

Le documentaire qui a été diffusé mardi soir sur France 5 est encore visible ici durant cinq jours :

http://pluzz.francetv.fr/videos/harcelement_sexuel_le_fleau_silencieux_,151177268.html

Je n’ai pas repris le même titre, car le rire des pervers est toujours extrêmement sonore, tout le monde l’entend, leur entourage sait très bien ce qu’ils font, ils ne se cachent pas, ils sont très fiers de leurs « blagues » salaces et autres « plaisanteries » allant jusqu’à des viols, des tortures diverses, des actes de barbarie, des meurtres ou des assassinats, dont seules les victimes, lorsqu’elles peuvent survivre, ne rient jamais… parce qu’elles sont toutes atteintes d’une grave maladie mentale qui se caractérise par une absence totale du sens de l’humour, of course…

Les rires de tous les pervers de la bande de « déconnologues » du malade mental extrêmement dangereux Pascal Edouard Cyprien Luraghi s’étalent sur la toile depuis huit ans sans que la « justice » française, plusieurs fois saisie par les victimes, n’y ait jamais rien trouvé à redire, bien au contraire : les magistrats brestois participent activement à toutes les saloperies de cette bande de criminels patentés.

Ils ont toujours approuvé le projet « littéraire » que le mythomane Cyprien Luraghi présente depuis ses débuts comme l’écriture de ma soi-disant « biographie », une montagne d’ordures principalement constituée de la vie sexuelle qu’il m’attribue sans même me connaître, et qu’il avait justifiée comme suit au printemps 2012 :

 

Fucking class hero

Par cyp | Publié : 9 mai 2012

 

Il n’y a pas que le cul dans la vie. Mais un peu pas mal tout de même. Sans sexe, que serions-nous sinon des espèces de tristes myxomycètes ? Sans sexe, pas de déconnologie : au grand dam des biomormons − ces saloperies de puritains des temps modernes − les grosses blagues de cul nous font rire grassement. Le cul est un des ciments liant ces êtres si différents les uns des autres que nous sommes. Et il est aussi à l’origine des toutes premières discussions de joyeux drilles partant en vrille qui nous caractérisent et que le monde entier nous envie − nous jalouse : je le dis tout net.

Or donc tout a démarré en 82 quand les DNA avaient lancé l’expérience Grétel : l’ancêtre du Minitel. C’était gratuit et réservé à quelques dizaines d’utilisateurs, dont une vieille copine − pseudonyme : Gnominette − qu’était en manque de mec. Ce réseau expérimental n’avait pas été conçu pour la discussion, mais un bidouilleur ingénieux eut vite fait de trouver le moyen d’arranger ça : le premier forum de discussion venait de naître. Et dans la foulée le premier pseudonyme olé-olé apparut : « Peggy la cochonne ». Le succès des messageries roses a culminé avec le célèbre 3615 ULLA à partir de 1988 : une usine à pognon.

Aux USA, les premiers groupes de discussion de Usenet balbutiaient, à la même époque. Mais le concept était autrement plus affriolant que celui du Minitel : gratuit, totalement décentralisé et sans modérateurs. Les premières années les forums étaient purement techniques : échanges entre profs de facs et informaticiens principalement. Et puis des étudiants ont commencé à y accéder1 et là tout a basculé.

Au commencement Dieu créa les étudiants en rut et les ordinateurs, et Il les connecta entre eux…

Il y eut trois groupes de discussion débridées initiaux : alt.sex, alt.sex.stories et enfin : alt.sex.bondage. C’est sur ce dernier que les premiers déconnologues distingués − nos vénérables ancêtres − ont commencé à sévir et à TOUT inventer. Le hors-sujet d’abord, sans lequel nous ne serions pas : en effet ce groupe était dédié au BDSM2 sujet maintenant facile à aborder, mais qui ne l’était pas du tout à l’époque. Donc tomber la cravache cravate et causer de frichti était aussi salutaire que quand nous autres sur l’Icyp, passons de débats philosophico-politiques à la recette du poulet aux asperges.

Et puis le plaisir d’écrire en ligne, de bien tourner ses phrases, de faire des bons mots ou des calembours débiles, de publier des histoires réelles ou inventées : plusieurs grandes plumes s’y sont affûtées, dont celles d’Elf Sternberg 3 et Mary Anne Mohanraj4 : l’internet, c’est l’écriture comme je dis souvent. Et quelques autres tout aussi douées, restant anonymes… dont les fameuses Saltgirl et STella. Saltgirl a été la première à parler ouvertement sur le réseau, de sa sexualité très particulière en termes directs et crus, en s’affichant souvent avec son vrai nom, prenant des risques considérables dans une Amérique puritaine. Et STella a tout simplement inventé le raout déconnologue : ça s’appelait un burger munch, néologisme plus tard abrégé en munch 5 : une réunion de joyeux convives autour d’une tablée de hamburgers mitonnés, au resto du coin. Dans ces raouts ça ne causait pas spécialement de cul, bien au contraire : c’était une manière de prolonger les papotages du forum et de se claquer la bise pour de la vraie.

Pour qu’un forum pulse, il faut tout ça et encore et surtout : que les gens y soient les plus divers possibles. Ce qui était le cas de celui dont je cause : il y avait des intellectuels, des midinettes, des gros ploucs, des dandys, des scientifiques, des patrons de grosses boîtes, des petits employés, des chômeurs, des super branchés sadomasos californiens et des infirmières collet monté de l’Indiana. Des vieux, des jeunes, des fauchés et des rupins. Des républicains, des démocrates et des gauchistes dépenaillés. Pas de fachos : ces gens-là n’étant pas des bons vivants. Et un mécano : le leur s’appelait Michael et arrangeait le coup quand le serveur déconnait, ou que quelqu’un galérait pour publier un texte un peu trop long. Plus c’est mélangé, mieux ça marche : règle numéro un.

Les trolls n’existaient pas encore, et personne ne cherchait alors à péter plus haut que son cul comme ça se fait de nos jours sur tous les grands forums : il n’y avait que 2300 commentaires par jour, publiés sur la planète entière en 1989, émanant de quelques centaines de personnes. C’était bon enfant et pourtant les sujets abordés étaient profonds et graves, bien souvent… entre les parties de rigolade salvatrices.

23 ans plus tard je suis assez fier que l’Icyp soit ce qu’il est : un des bons fruits de cette bonne graine. J’y suis pour pas grand-chose, n’ayant fait que respecter mon credo personnel d’électron libre en mettant mes petites idées à l’œuvre sur le terrain, comme toujours. Alors bien sûr c’est différent : tout le monde ne fout pas les pieds sur l’Icyp, c’est clair. Je bloque le portillon d’entrée comme bon me semble. On n’est plus au siècle dernier : il suffit de voir ce que sont devenus ces antiques forums de Usenet que je cite dans ce billet, pour se rendre à l’évidence : c’est pourri de spam et c’est la foire aux trolls depuis au moins quinze ans. Ici n’entrent que des gens bienveillants et bons vivants, ne cherchant pas noise à leur prochain, lui fut-il opposé en tout ou quasi : c’est le seul et unique critère. Une fois dans la salle : « fays ce que vouldras »… et pour celles et ceux qui penseraient connement que ça voudrait dire que l’Icyp est un forum libre et sans borne, qu’ils se détrompent vite en lisant lentement comme on déguste un grand cru, les chapitres dans lesquels Rabelais parle de l’abbaye de Thélème. N’entre pas qui veut.

…/…

 

 

A l’heure où d’autres commencent à prendre conscience des ravages produits par ces pervers tandis que leur « Konducator » Cyprien Luraghi me promet encore de monter d’une strate dans l’horreur et l’abjection, il était bon de le rappeler.

Comment s’étonner que les victimes aient encore du mal à dénoncer ce qu’elles subissent quand, au-delà de toutes les difficultés à exprimer l’ignoble saloperie, on leur dit encore comme certaines personnalités sur les plateaux télévisés dans les années 1990 que la loi a tout réglé, qu’il n’y a plus de harcèlement sexuel dans les entreprises (Elisabeth Guigou), ou qu’il suffit de dire non pour que ça s’arrête (Inès de la Fressange dans le même débat télévisé), comme si ces pervers pensaient toujours à nous demander notre avis ou pouvaient en tenir compte ? Cela m’avait tellement choquée que je me souviens toujours très précisément de qui avait dit quoi.

 

http://www.europe1.fr/societe/le-harcelement-sexuel-au-travail-est-encore-complique-a-denoncer-2740978

Le harcèlement sexuel au travail est « encore compliqué à dénoncer »

 

07h42, le 10 mai 2016

 

L’affaire de harcèlement sexuel mettant en cause Denis Baupin secoue actuellement le monde politique et révèle une chose : le harcèlement sexuel au travail n’est pas rare.

 

20% des femmes concernées. L’affaire de harcèlement sexuel mettant en cause l’élu vert Denis Baupin secoue actuellement le monde politique et révèle une chose, le harcèlement sexuel au travail n’est pas un fait rare. La dernière enquête sur le harcèlement sexuel, commandé par le Défenseur des Droits, révèle que 20% des femmes y ont été confrontées au moins une fois. Des chiffres qui sont d’ailleurs dans les mêmes proportions que les violences conjugales.

« Un environnement hostile et humiliant ». « La définition du harcèlement sexuel a été revue et corrigée en 2012 par une nouvelle loi qui correspond bien à la réalité vécue par les femmes, à savoir le fait d’imposer des propos et des comportements à connotation sexuelle, au moins une fois. Des propos qui portent atteinte à la dignité et qui créé un environnement intimidant, hostile, humiliant et offensant », a expliqué mardi matin sur Europe 1, Marilyn Baldeck, la déléguée générale de l’Association européenne contre les violences faites aux femmes au travail (AVFT).

« Souvent pris à la légère ». La déléguée générale de l’AVFT conseille donc à toutes les femmes qui en sont victimes d’en parler autour d’elles, même si, elle l’admet, « les femmes osent parler mais le problème vient plutôt de la surdité de leurs interlocuteurs qui ne veulent pas les entendre, car entendre suppose d’agir ». Selon elle, il est donc « encore compliqué de dénoncer des faits de harcèlement sexuel qui sont souvent pris à la légère et à la rigolade » car, « on a tendance à dire : ‘est-ce la femme qui ne l’aurait pas un peu cherché ?’ ».

A qui s’adresser ?  »Il y a une panoplie d’acteurs qui sont compétents en matière de harcèlement sexuel. La victime peut tout d’abord aller voir le médecin du travail qui a compétence pour intervenir auprès de l’employeur. Elle peut aussi saisir l’inspection du travail, chargée de faire respecter la réglementation et il peut également y avoir dans les grandes entreprises des délégués et des représentants du personnel », a détaillé Marilyn Baldeck. Si la délégué générale de l’AVFT a donc un conseil à donner c’est, « qu’il faut en parler à un maximum de personnes et conserver toutes les traces, que ce soient des textos, des mails ou des messages vocaux. Il faut en quelque sorte tenir un journal de bord ».

Que risque un harceleur ? Un harceleur risque jusqu’à deux ans d’emprisonnement et 30.000 euros d’amende. « Une peine qui peut se voir augmentée en cas de circonstances aggravantes telles qu’un abus d’autorité », a ajouté Marilyn Baldeck. Et, sachez également que la prescription des faits est de trois ans. Au delà, le harceleur ne sera plus inquiété par la justice.

Plus rare, les hommes peuvent également dénoncer des faits de harcèlement sexuel car cette situation n’est pas réservée aux femmes. Et dans la plupart des cas, cette situation met en cause d’autres hommes.

 

 



Crimes et délits en France : les violences en augmentation

Tuer ou voler, c’est interdit, aussi. Malgré cela, il y a toujours des gens qui le font, et même, de plus en plus. Ils ne comprennent pas très bien le français, sans doute…

 

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2017/01/02/01016-20170102ARTFIG00290-decouvrez-la-carte-des-crimes-et-delits-en-france-et-dans-le-grand-paris.php

Découvrez la carte des crimes et délits en France et dans le Grand Paris

 

  • Par Jean-Marc Leclerc
  • Mis à jour le 03/01/2017 à 11:27
  • Publié le 02/01/2017 à 21:07

 

VIDÉO – Le Figaro livre une radiographie saisissante des violences et des cambriolages, département par département, en 2016, ainsi qu’une carte interactive des lieux où se produisent les infractions principales dans la capitale et sa banlieue.

Près de 3,7 millions de crimes et délits enregistrés en France en 2016 par la police et la gendarmerie, dans un pays déjà durement éprouvé par le terrorisme. Le Figaro livre une radiographie saisissante des violences et des cambriolages, département par département. Les violences ont augmenté de 4 % et les atteintes aux biens stagnent à un niveau élevé.

-» Le classement 2016 des crimes et délits, département par département

Crimes et délits en France : les violences en augmentation dans Attentats INFa1927baa-d0f1-11e6-a9e9-ec8855ae56b6-514x472

LIRE -» Pourquoi le Rhône subit tant de cambriolages

De son côté, l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales a produit une étude inédite sur les principales infractions dans le Grand Paris, selon une nouvelle méthode appliquée aux chiffres de 2015.

En voici une carte interactive:

LIRE -» Paris, banlieue: les vrais chiffres de la délinquance

Spécialiste de la cartographie criminelle, Jean-Luc Besson est chargé d’études à l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP). Pour Le Figaro, il commente les résultats de l’étude sur la délinquance dans le Grand Paris .

LIRE -» «Plus on s’éloigne de Paris, plus on a de vols d’automobiles»

 



Le harcèlement sexuel, ce fléau qu’aucune loi n’a fait reculer

J’ai le souvenir très très désagréable d’entendre dans les années 1990 Elisabeth Guigou affirmer sur un plateau de télévision que le problème du harcèlement sexuel en entreprise avait été réglé par la première loi ayant condamné ce type de comportement, celle de 1992, comme si après sa promulgation, les harceleurs désormais prévenus que ce qu’ils faisaient était illégal s’étaient tous arrêtés net de s’adonner à leur péché mignon. A l’entendre, le harcèlement sexuel dans les entreprises n’existait plus, la loi avait bien résolu le problème en l’interdisant.

Ah… – je vous dis pas ma grimace face à l’écran… – et donc, toutes celles qui pouvaient encore s’en plaindre – dont moi, bien sûr – n’étaient que des menteuses ou des affabulatrices…

Vingt ans plus tard, tout reste à faire… à commencer par l’éducation des magistrats, comme en attestent les chiffres publiés ci-dessous.

 

http://www.lexpress.fr/actualite/societe/les-traumatismes-lies-au-harcelement-sexuel-sont-aussi-forts-que-ceux-du-viol_1865139.html

« Les traumatismes liés au harcèlement sexuel sont aussi forts que ceux du viol »

 

Par , publié le 03/01/2017 à 10:55 , mis à jour à 15:54

 

Photo d'illustration: en France, une femme sur cinq a déjà été victime de harcèlement sexuel au travail.

Photo d’illustration: en France, une femme sur cinq a déjà été victime de harcèlement sexuel au travail.REUTERS/Jessica Rinaldi

Huit mois après l’affaire Baupin, France 5 traite ce mardi soir du harcèlement au travail avec la diffusion d’un documentaire, suivie d’un débat. Interview d’Olivier Pighetti, le réalisateur de Harcèlement sexuel, le fléau silencieux.

 

Peu à peu, les langues se délient pour faire éclater ce « fléau silencieux ». En mai dernier, l’affaire Denis Baupin a contribué à lever le voile autour du harcèlement sexuel, auquel une femme sur cinq a déjà été confrontée dans sa vie professionnelle, selon une enquête Ifop réalisée en 2014. Pour autant, encore seulement 5% des dossiers portés devant la justice aboutissent à une condamnation pénale.

LIRE AUSSI >> Le sexisme est aussi grave que le racisme

Ce mardi, France 5 consacre une soirée au sujet, avec la diffusion du documentaire Harcèlement sexuel, le fléau silencieux*. Un an et demi durant, le réalisateur Olivier Pighetti a suivi quatre femmes, Gwenaëlle, Laury, Cristina, et Catherine dans leur combat judiciaire pour faire reconnaître ces années de calvaire quotidien. Il répond aux questions de L’Express.

Pourquoi vous-êtes vous intéressé à ce sujet, encore tabou lorsque vous avez commencé à filmer?

Olivier Pighetti: J’ai énormément travaillé sur les problèmes de société, notamment sur les différentes formes du harcèlement. Le harcèlement moral m’a rapidement mené au harcèlement sexuel. Ce sont les mêmes processus qui se mettent en place.

On a très souvent affaire à des « pervers narcissiques » qui profitent d’une fragilité induite par le milieu de l’entreprise, où existe une dépendance financière et hiérarchique. Les motivations de l’agresseur ne sont pas sexuelles, elles vont bien au-delà du désir: il s’agit de rabaisser l’autre, de le maintenir à l’état d’objet, pour s’élever soi-même.

Le titre de votre documentaire le dit bien, le harcèlement sexuel est « un fléau silencieux ». Comment êtes vous parvenu à convaincre ces victimes de parler, qui plus est à visage découvert?

J’étais très attaché à ce point. Un long silence peut dire énormément, bien plus qu’une avalanche de mots. Or, si le visage est flouté, ce silence perd de sa force car on ne peut voir son expression. Ma difficulté était de réussir à convaincre ces femmes. Je leur ai demandé de me faire confiance. Et beaucoup m’ont rapporté des choses qu’elles n’avaient jamais dites à leur entourage.

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Bien qu’elles n’appartiennent à aucune association, leur démarche est très militante. Elles se disent: « Ce qu’il m’est arrivé est dégueulasse, je ne veux pas que d’autres le subissent ». Grâce à la force de ce qu’elles donnent, à la franchise de leur témoignage, ces femmes font un immense cadeau aux téléspectateurs. Un documentaire, ce sont les gens qui témoignent qui le font.

Vous dites que ces femmes « font » votre film. Que vous ont-elles appris?

J’ai été extrêmement surpris de voir que les traumatismes liés au harcèlement sexuel sont aussi forts que ceux que j’ai pu constater dans le cadre du viol, sur lequel j’ai également travaillé. Alors que les armes employées ne sont « que » des mots, la douleur intérieure est tout aussi puissante. De fait, ce sont des armes nucléaires: des répétitions de propos, d’actes, de gestes, de choses qui humilient et dégradent.

En tournant certaines scènes, j’ai saisi l’ampleur de ce que peut être un harcèlement quotidien, où on se lève chaque matin pour aller au travail en se disant: « Aujourd’hui encore, je suis avilie ». C’est un cancer à tel point que la personne se trouve incarcérée dans son propre corps.

 

D’autant que les victimes portent ce poids seules, dans la grande majorité des cas….

La vraie raison de ce silence, c’est la peur de l’incompréhension de l’autre. On craint de se voir répliquer: « Bah, il est un peu dragueur » ou « Il s’amuse un peu, t’as pas d’humour ». Alors, on garde ça pour soi. Souvent, il suffit de dire « Je vais le dénoncer » pour s’entendre dire: « Ecoute, t’es qu’une emmerdeuse » ou « C’est pas la peine d’en faire un drame ».

TEMOIGNAGE >> Maïssa, la « bougnoule » bannie pour avoir été sexuellement agressée par le maire

Avec de telles réflexions, aucune victime ne parlera avant très longtemps. On enferme ces femmes dans le silence, parce qu’elles ne sont entendues ni à la maison ni au travail. Cet enfermement les rend d’autant plus victimes.

Un manque de compréhension qui n’épargne pas les femmes, parfois dures entre elles, ou même les institutions, auprès desquelles elles viennent chercher de l’aide ou porter plainte…

Oui, les femmes peuvent aussi participer, malgré elles, au sexisme ambiant et minimiser le harcèlement sexuel. Car elles se sont habituées à ces formes d’agressions extérieures pour pouvoir les assimiler. Lorsqu’elles sont allées porter plainte, Gwenaëlle, Laury, Cristina et Catherine ont toutes eu des questionnements de la part des policiers: « Comment étiez-vous habillée? » ; « Est-ce que vous n’aviez pas fait de remarques aguicheuses? » ; « Vous êtes sûre que vous ne faites pas cela pour vous faire remarquer ou parce qu’il vous a refusé une promotion? » Certes, les policiers font leur travail, mais elles se sont senties accusées alors qu’elles sont victimes.

Alors que 95% des dossiers de harcèlement sexuel sont classés sans suite pour « infraction insuffisamment caractérisée », il apparaît que, sans la réalisation de votre film, le procès de Gwenaëlle et Laury – victimes du même patron d’une PME d’Amiens – n’aurait pas eu lieu…

Ça, c’est certain. J’ai passé des coups de fil, envoyé des mails… C’est vraiment la présence de la caméra qui a joué. Il y avait pourtant dix autres témoignages de femmes, mais le dossier a failli être classé sans suite. Lorsque j’ai été informé qu’un procès aurait bien lieu, Gwenaëlle et Laury n’étaient même pas au courant. La justice est débordée, mais cela montre qu’il y a un vrai laisser-aller sur ce type d’affaires.

Qu’espérez-vous en réalisant ce documentaire?

Je pense qu’il y avait déjà une vaguelette lancée avec l’affaire DSK, en 2011, qui a augmenté plus récemment avec l’affaire Baupin. Il s’agit d’essayer de changer la mentalité des hommes. Ce film participe juste à faire grossir cette vaguelette sur le rivage d’un monde meilleur.

*Diffusion à 20h50 sur France 5, dans le cadre de l’émission Le Monde d’en face, présentée par Marina Carrère d’Encausse. Le documentaire sera suivi d’un débat en présence notamment de Marylin Baldeck de l’AVFT et Sandrine Rousseau, porte-parole des Verts, dont le témoignage est à l’origine de l’affaire Baupin.

 



Cyprien Luraghi réitère ses menaces de commettre de nouveaux crimes

C’est bien encore Lulu qui se gourationnait gravement sur le jour de son verdict, il l’a dit après avoir lu mon précédent article.

Plus nul que lui en dates, cela n’existe pas, précise-t-il.

Ce n’est pas son seul domaine de nullité absolue, mais passons.

S’il a un tel problème avec les dates, c’est tout simplement, comme je l’ai déjà dit, parce qu’il ne vit pas sur la même planète que nous ou dans le monde réel ordinaire des gens normaux. Il ne vit que pour et par la jouissance que lui procurent toutes ses saloperies et n’en retient donc que les dates, tout le reste n’ayant pour lui strictement aucune existence.

Je l’avais déjà remarqué en 2009.

Entre autres choses, il restait buté sur la date du 22 mars 2009 comme marquant le début de la révolte d’un certain nombre de riverains du site Rue89 contre sa bande de « déconnologues » qui le polluait quotidiennement avec des quantités considérables de commentaires injurieux et diffamatoires à l’égard d’autres riverains, notamment ceux qu’ils venaient tous les jours y harceler tous en meute, comme moi, ces posts tous hors sujet et particulièrement orduriers nécessitant plusieurs fois par jour l’intervention des modérateurs.

Le riverain répondant au pseudonyme de « Quinine » avait donné le top départ de cette révolte avec une « lettre ouverte » qu’il avait postée à leur attention dans les commentaires sur un article du site… en réalité une bonne semaine plus tard.

En fait, la date du 22 mars 2009 correspondait à celle où Cyprien Luraghi s’était inscrit sur le site Le Post pour aller y calomnier ses cibles habituelles sur le site Rue89, dont moi, et demander aux modérateurs et journalistes du Post comme à ceux de Rue89 leur bannissement et la suppression de leurs comptes, entraînant sur Le Post la suppression de tous les commentaires et textes afférents, au motif que nous n’aurions été que des folles. Or, en ce qui me concerne, je n’y serai jamais inscrite que six mois plus tard…

Cette initiative de Cyprien Luraghi avait choqué et lui sera reprochée par Quinine quelques jours plus tard, dans le flot de tous les griefs qu’il avait à lui adresser.

D’où, probablement, la confusion de dates dans l’esprit du coupable.

Et le 7 janvier, qu’est-ce donc ?

Eh bien, c’est très simple, il y a deux ans, Cyprien Luraghi attendait avec impatience ce jour de l’année, il l’attendait depuis tellement longtemps que ce jour reste gravé dans son esprit comme celui d’une très grosse victoire, celle censée emporter la confirmation de condamnation qu’il attendait de la Cour d’Appel de Rennes à la suite de l’audience alors fixée au 4 février 2015, mais de report inattendu en report non prévu, ce fut un flop que même le remake à grande échelle du 13 novembre 2015 à quelques jours seulement du verdict tant attendu ne put rattraper, si bien qu’il s’est ensuite lancé dans une nouvelle procédure abusive sur laquelle il a reporté tous ses espoirs d’il y a deux ans.

D’où, à nouveau, une remarquable confusion de dates dans son esprit.

Cela dit, il a bien réitéré ce jour sa menace de publication d’une nouvelle montagne d’incroyables saloperies dès qu’il aura obtenu la décision qu’aujourd’hui il attend, si seulement il l’obtient.

 

 

http://rue89.nouvelobs.com/2017/01/03/nest-travail-journalistique-est-pourri-266011

« Ce n’est pas “le travail journalistique” qui est pourri »

 

Oui, c’est une guerre, la guerre de l’infaux. Une guerre mondiale. Et comme dans toute guerre, il faut être d’un côté ou de l’autre. Pas d’entre deux. Pas de no man’s land. Pas de distance critique. Avec nous ou contre nous….

 

Par Daniel Schneidermann. Publié le 03/01/2017 à 10h20
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Commentaires postés

 

Publié le 03/01/2017 à 14h54
Cyprien Luraghi réitère ses menaces de commettre de nouveaux crimes dans AC ! Brest

Misprint

Être de raison
répond à Itzig Finkelstein

Avec la voix chaude et joyeuse de Mr Marielle bien sûr : -)
Belle et bonne année Max, que Janvier qui s’annonce enfin, comble vos espérances illusoires sur notre juste justice, injuste à tout et à chacun.

1 réponse
Publié le 03/01/2017 à 14h57
hilsenrath1 dans Action Directe

Itzig Finkelstein

génocidé
répond à Misprint

S’il n’y a pas de retard supplémentaire, je devrais être fixé samedi, jour du verdict pour l’affaire que vous savez.

1 réponse
Publié le 03/01/2017 à 15h27
 dans Attentats

Misprint

Être de raison
répond à Itzig Finkelstein

C’est bien ce qui me semblait…vous devriez faire breveter « retard supplementaire ».
Pas pour le même litige, un ami attend depuis deux ans, de report en retard que le jugement soit rendu sur son affaire, comme il s’agit uniquement d’argent ( licenciement économique) on en blague depuis qu’il a retrouvé du boulot, ce devait être en Décembre maintenant en Mars, il attaque la troisième année, vaillamment….

2 réponses
Publié le 03/01/2017 à 15h36
hilsenrath1 dans Calomnie

Itzig Finkelstein

génocidé
répond à Misprint

Comme c’est le début de l’année, je serais généreux en offrant gracieusement ce « retard supplémentaire » à la Communauté. Foin du copyright pour une fois.

Sinon faut pas être pressé, c’est clair.

Publié le 03/01/2017 à 18h04
hilsenrath1 dans Corruption

Itzig Finkelstein

génocidé
répond à Misprint

Oups, je me suis planté (plus nul en dates que moi, ça n’existe pas) : c’est après-demain que le verdict sera prononcé, et non pas samedi ; -)

1 réponse
Publié le 03/01/2017 à 18h12
 dans Crime

Misprint

Être de raison
répond à Itzig Finkelstein

Comme ça, si y’a report vous aurez de l’avance sur le retard en le prévoyant en amont : -)
On ne sait jamais, la justice sera peut être à l’heure…il serait plus que temps.

1 réponse
Publié le 03/01/2017 à 18h15
hilsenrath1 dans Folie

Itzig Finkelstein

génocidé
répond à Misprint

Il s’agit donc d’un retard supplémentaire écourté pour cause de nullitude en dates du justiciable. Une grande première qu’il convient d’arroser d’un bon café ; -)

 



Ouh lalalala… Lulu va baffer son Romain…

Je croyais qu’en donnant la date du 7 janvier 2017 il s’était encore gourationné comme il le fait très souvent, mais non, il vient de confirmer qu’il attend son verdict pour samedi…

Mon pauvre Lulu… aucun jugement n’est jamais rendu le samedi…

Par ailleurs, toutes tes demandes ahurissantes présentées en référé pour un soi-disant harcèlement perdurant depuis plus de sept ans, cela tient de la farce : aucune mesure d’urgence ne peut plus se justifier après autant d’années, d’autant que tu ne justifies d’aucun dépôt de plainte durant tout ce temps.

Ne serait-ce que pour cette raison, si le droit est respecté, tu ne peux pas gagner.

 

http://rue89.nouvelobs.com/2017/01/03/nest-travail-journalistique-est-pourri-266011

« Ce n’est pas “le travail journalistique” qui est pourri »

 

Oui, c’est une guerre, la guerre de l’infaux. Une guerre mondiale. Et comme dans toute guerre, il faut être d’un côté ou de l’autre. Pas d’entre deux. Pas de no man’s land. Pas de distance critique. Avec nous ou contre nous….

 

Par Daniel Schneidermann. Publié le 03/01/2017 à 10h20
5 535 visites 90 réactions   12

 

Commentaires postés

 

Publié le 03/01/2017 à 12h49
Ouh lalalala... Lulu va baffer son Romain... dans Insolent - Insolite

Mon-Al

Ni l’un ni l’autre. :-)

Ouf, voilà : IL n’est pas parti !

BONNE ANNÉE DS.

2 réponses
Publié le 03/01/2017 à 13h21
hilsenrath1 dans LCR - NPA

Itzig Finkelstein

génocidé
répond à Mon-Al

Alors, heureuse ? ; -)

2 réponses
Publié le 03/01/2017 à 13h29
 dans Luraghi

Mon-Al

Ni l’un ni l’autre. :-)
répond à Itzig Finkelstein

Il m’en faut peu. : -)

Publié le 03/01/2017 à 14h54
 dans NEMROD34

Misprint

Être de raison
répond à Itzig Finkelstein

Avec la voix chaude et joyeuse de Mr Marielle bien sûr : -)
Belle et bonne année Max, que Janvier qui s’annonce enfin, comble vos espérances illusoires sur notre juste justice, injuste à tout et à chacun.

1 réponse
Publié le 03/01/2017 à 14h57
hilsenrath1 dans Rue89

Itzig Finkelstein

génocidé
répond à Misprint

S’il n’y a pas de retard supplémentaire, je devrais être fixé samedi, jour du verdict pour l’affaire que vous savez.

1 réponse
Publié le 03/01/2017 à 15h27

Misprint

Être de raison
répond à Itzig Finkelstein

C’est bien ce qui me semblait…vous devriez faire breveter « retard supplementaire ».
Pas pour le même litige, un ami attend depuis deux ans, de report en retard que le jugement soit rendu sur son affaire, comme il s’agit uniquement d’argent ( licenciement économique) on en blague depuis qu’il a retrouvé du boulot, ce devait être en Décembre maintenant en Mars, il attaque la troisième année, vaillamment….

1 réponse
Publié le 03/01/2017 à 15h36
hilsenrath1

Itzig Finkelstein

génocidé
répond à Misprint

Comme c’est le début de l’année, je serais généreux en offrant gracieusement ce « retard supplémentaire » à la Communauté. Foin du copyright pour une fois.

Sinon faut pas être pressé, c’est clair.

Publié le 03/01/2017 à 13h27

Edmond Tagnard

Alpagiste
répond à Mon-Al

On te sentait tendue ; -)

2 réponses
Publié le 03/01/2017 à 13h30
hilsenrath1

Itzig Finkelstein

génocidé
répond à Edmond Tagnard

Voire perdue. Éperdue, même ; -)

Publié le 03/01/2017 à 13h34
cthulhu_tatto_version_by_mesalia-d5ge5lv

Akira Kurosawa

sexy sushi
répond à Edmond Tagnard

du str…non rien.

 

 



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