Trump concurrencé sur Twitter

En effet, à peine entré en fonction, notre nouveau président twitte comme un gamin.

Brigitte ferait bien de le surveiller, il va encore dire des bêtises plus grosses que lui : la Guyane est une île, les Bretons sont illettrés, etc, etc…

On se demande même s’il ne serait pas capable d’y livrer directement au public des informations classifiées et autres secrets d’Etat, sans passer par la case journalistique comme son prédécesseur, ou celle des Russes comme son concurrent d’outre-Atlantique.

 

http://www.liberation.fr/france/2017/05/16/que-change-la-declaration-de-macron-sur-les-classes-bilangues_1569901

Que change la déclaration de Macron sur les classes bilangues ?

 

Par Marie Piquemal — 16 mai 2017 à 17:07 (mis à jour à 18:21)
La réforme du collège a été mise en application à la rentrée 2016. Photo Xavier Leoty. AFP

Lors de sa visite à Berlin, lundi, le nouveau président annonçait via Twitter qu’ «à partir de septembre prochain, les classes bilangues (deux langues dès la sixième, ndlr) rouvriront en France». Il remet sur le tapis une vieille polémique, faisant des raccourcis : les classes bilangues n’ont pas disparu, loin de là.

  • Que change la déclaration de Macron sur les classes bilangues ?

«J’ai décidé de restaurer les classes bilangues. A partir de septembre prochain, les classes bilangues rouvriront en France.» Ainsi va ce tweet, balancé lundi après-midi, par Emmanuel Macron au premier jour de sa présidence. Cette annonce s’est retrouvée noyée dans une avalanche de messages postés en direct de Berlin où le nouveau chef de l’Etat s’est rendu pour saluer Angela Merkel. Une minute avant, le compte officiel du Président était sur le mode : «L’un et l’autre, nous sommes convaincus que nous avons besoin d’une vraie refondation de l’Europe.» Et trois minutes après : «La feuille de route doit donner une véritable efficacité à l’Union européenne. Il n’y aura pas de tabou sur les changements de traités.» A première vue, on pourrait trouver incongrue cette annonce concernant le système scolaire français au beau milieu d’une rencontre entre chefs d’Etat. En réalité, rien d’étonnant, tant ces classes ont une résonance diplomatique. Explication.

Qu’en est-il des classes bilangues : ont-elles été supprimées ?

Non, les deux tiers d’entre elles existent encore, même si elles sont inégalement réparties sur le territoire (leur nombre n’a pas changé à Paris, mais est en baisse dans l’académie de Caen par exemple). La réforme du collège, dans son esprit initial, devait pourtant les rendre exceptionnelles. Mais face au tollé suscité et à l’écho médiatique, les rectorats se sont engouffrés autant que possible dans le régime d’exception.

Rembobinons en version accélérée. Mars 2015, la ministre de l’Education Najat Vallaud-Belkacem présente sa réforme, vantant sa mesure phare : tous les élèves apprendront une deuxième langue vivante dès la cinquième, et non plus à partir de la quatrième. Du coup, avait-elle balayé d’une phrase, l’option bilangue, permettant d’apprendre deux langues dès la sixième, n’a plus de raison d’être. Cette option, bénéficiant à 16% des élèves, permettait parfois aux chefs d’établissement de faire des classes de niveaux, chères aux parents mais désastreuses en termes de mixité sociale. La suppression de l’option bilangue avait aussi une visée égalitaire : de fait, cette option revenait à rajouter des heures d’enseignement, et donc à donner plus à un petit nombre d’élèves, souvent issus de milieux favorisés.

Dès le départ, la ministre avait précisé que toutes les classes bilangues ne disparaîtraient pas. Quelques-unes devaient subsister, dans le cas où les élèves auraient commencé en primaire une autre langue que l’anglais. A l’époque, la ministre pensait surtout aux enfants de l’est de la France, apprenant souvent l’allemand en primaire. Mais en réalité, les rectorats qui avaient les ressources humaines nécessaires (comme Paris par exemple), se sont mis à proposer à la rentrée 2016 des enseignements d’allemand ou espagnol en primaire, et ainsi conserver ouvertes les sections bilangues au collège.

Pourquoi Macron fait-il cette déclaration depuis Berlin ?

Quand la réforme du collège a été présentée au printemps 2015, les réactions ont été très vives en France mais aussi… outre-Rhin. Inquiète de voir chuter le nombre de classes bilangues, la secrétaire d’Etat allemande Maria Böhmer avait même averti : «Ce projet ne doit pas voir le jour.» L’enjeu dépasse le cadre pédagogique, il est politique. Et diplomatique. Le traité de l’Elysée, qui lie depuis 1963 la France et l’Allemagne, prévoit explicitement que «les deux gouvernements s’efforc[ent] de prendre des mesures concrètes en vue d’accroître le nombre d’élèves allemands apprenant la langue française et celui des élèves français apprenant la langue allemande.» Ces classes bilangues anglais-allemand permettaient de doper les effectifs, en rameutant 11% des sixièmes.

A lire Les collégiens au bord de l’incident diplomatique

Pour déminer les tensions, Najat Vallaud-Belkacem avait même nommé «une déléguée ministérielle au renforcement de l’apprentissage de l’allemand», clamant sur les plateaux télé qu’elle n’avait rien contre la langue allemande, bien au contraire. Rien d’étonnant donc que Macron, soucieux de soigner les relations avec le partenaire allemand, choisisse ce premier déplacement pour faire cette annonce.

Qu’avait dit Macron sur les classes bilangues jusqu’ici ?

Son programme était beaucoup moins affirmatif que ce tweet-annonce. Dans ses propositions de campagne, Macron proposait d’insuffler plus de «souplesse» (il dit aussi «autonomie») dans le système éducatif, et notamment dans l’application de la réforme du collège. Son équipe en charge du volet éducation, nous avait précisé pendant l’entre-deux-tours que l’apprentissage de la deuxième langue serait conservé dès la cinquième.

Mais qu’en revanche, les choses pourraient changer pour les 20% dégagés dans l’emploi du temps des élèves pour les enseignements pratiques interdisciplinaires (les fameux EPI), ces projets transversaux montés par deux ou trois profs. «Ce volume horaire de 20% demeure mais chaque établissement pourra décider de ce qu’il en fait : continuer les EPI, ou remettre en place des parcours bilangues, ou bien des enseignements de langues anciennes», expliquait alors Fanny Anor, membre de l’équipe de campagne. «Chaque conseil d’administration dans les collèges sera libre de décider et de s’organiser», ajoutait-elle, insistant sur cette idée chère à Emmanuel Macron de laisser plus de liberté aux équipes. Ce tweet-annonce semble beaucoup plus directif.

Marie Piquemal



Transparence de la vie publique : déjà un blème avec un blâme

Pas de blême au sommet de l’Etat, par contre.

Si le nouveau président décide d’accorder systématiquement aux patrons voyous un « droit à l’erreur », il peut bien l’accorder aussi à ses ministres, surtout quand la Haute Autorité s’est déjà montrée bien magnanime à leur égard.

 

http://www.lemonde.fr/politique/article/2017/05/16/le-peu-d-appetence-d-edouard-philippe-pour-la-transparence-de-la-vie-publique_5128676_823448.html

Le peu d’appétence d’Edouard Philippe pour la transparence de la vie publique

 

Le nouveau premier ministre a reçu un « blâme » pour avoir refusé de se plier aux lois votées après le scandale Cahuzac, qui l’obligeaient à livrer des informations sur son patrimoine.

LE MONDE | 16.05.2017 à 19h18 • Mis à jour le 16.05.2017 à 19h47 | Par Anne Michel

 

Passation des pouvoirs à Matignon. Edouard Philippe remplace Bernard Cazeneuve au poste de premier ministre, à Paris, lundi 15 mai.

 

C’est un premier ministre nouvellement nommé, dont les prochaines déclarations de patrimoine et d’intérêts, attendues dans deux mois au plus tard par la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) – soit d’ici au 15 juillet – seront particulièrement scrutées.

 

De fait, Edouard Philippe, choisi par Emmanuel Macron pour incarner le renouveau politique à Matignon, s’est jusqu’à présent plié avec une mauvaise grâce assumée aux nouvelles règles de transparence s’imposant à 15 000 responsables publics, depuis l’adoption des lois du 11 octobre 2013 sous le gouvernement Ayrault.

Comme l’a révélé Mediapart le 12 mai, le député de Seine-Maritime, maire du Havre (Les Républicains) et ancien porte-parole d’Alain Juppé, fait partie des quelques parlementaires – 23 sur un total de 1 048 déclarants, députés et sénateurs sortants et entrants – mis à l’index par l’autorité indépendante chargée de contrôler et de promouvoir la probité des responsables publics, à l’occasion de leurs toutes premières déclarations de patrimoine légales de 2014.

« Aucune idée » de la valeur de ses biens

Soumis alors à l’obligation de déclarer l’ensemble de ses biens immobiliers et de ses avoirs (comptes bancaires, actions, etc.), deux ans après sa prise de fonctions à l’Assemblée nationale, comme l’ensemble de ses pairs, l’élu avait dans un premier temps rendu à la HATVP une déclaration incomplète. Il avait ainsi pris soin d’indiquer, à la main, sur le formulaire officiel de la HATVP, n’avoir « aucune idée » de la valeur de son appartement parisien, « aucune idée » non plus de celle de ses parts dans une résidence de Seine-Maritime et encore « aucune idée » de ce que pouvait bien valoir son dernier bien situé en Indre-et-Loire, précise Mediapart.

Une façon, visiblement, de redire sa réticence envers cette loi de transparence, adoptée dans la foulée de l’affaire Cahuzac, contre laquelle il avait voté lors de la séance publique du 17 septembre 2013, comme la plupart des députés UMP de l’époque.

Edouard Philippe avait même maintenu sa position dans un second temps, refusant de se plier à la loi et de répondre aux précisions demandées par la HATVP, et recevant alors une « appréciation », dans le jargon de la Haute Autorité, autrement dit d’une observation, prévue par la loi, et s’apparentant en fait à un blâme. M. Philippe aurait toutefois fait figurer sur sa déclaration – consultable à la préfecture de Seine-Maritime, mais dont il est interdit de faire état, pour ceux qui l’ont personnellement consultée – les prix d’achat des biens, « parfois en francs ».

Un « blâme » pour pousser à plus de transparence

Certes, constatant ces manquements, l’autorité de contrôle présidée par l’ancien haut magistrat Jean-Louis Nadal n’avait pas jugé bon d’activer l’article 40 du code de procédure pénale, en transmettant le dossier à la justice, comme elle l’avait fait alors, en 2015, pour d’autres parlementaires en situation d’infraction manifeste à la loi.

Du fait de l’existence, les concernant, d’un « doute sérieux quant à l’exhaustivité, l’exactitude et la sincérité de leurs déclarations de situation patrimoniale, du fait de la sous-évaluation manifeste de certains actifs et de l’omission de certains biens immobiliers », les cas de Josette Pons, Thierry Robert, Patrick Balkany, Bernard Brochand, Lucien Degauchy, Dominique Tian, Bruno Sido et Serge Dassault avaient ainsi été signalés au procureur financier de la République.

Mais la décision de « blâmer » M. Philippe, en raison du caractère « inexact » de ses déclarations, n’avait rien d’anodin, de telles observations, publiques, étant censées pousser les responsables politiques à plus de transparence pour le futur. De la même façon, le député avait refusé de dévoiler la plupart de ses revenus à la date de son élection comme député, et pour les cinq années précédentes, dans sa « déclaration d’intérêts et d’activités » également exigée par la loi des responsables publics, afin de prévenir d’éventuels conflits d’intérêts.

« Je ne suis pas certain de comprendre la question. Vous voulez connaître mon taux horaire au jour de l’élection ? Ma rémunération mensuelle moyenne ? Annuelle ? »

Il n’avait ainsi renseigné aucun montant en face de la mention « directeur des affaires publiques d’Areva (2007-2010) ». Surtout, il avait à nouveau laissé poindre son agacement, interpellant ainsi la HATVP au sujet de ses activités d’avocat exercées de 2011 à 2012 : « Je ne suis pas certain de comprendre la question, écrit-il dans cette déclaration pour sa part consultable librement sur Internet. Vous voulez connaître mon taux horaire au jour de l’élection ? Ma rémunération mensuelle moyenne ? Annuelle ? »

L’avertissement de la HATVP a-t-il fonctionné ? Selon l’entourage du nouveau locataire de Matignon, Edouard Philippe a corrigé le tir dans sa déclaration de fin de mandat de député, récemment transmise à l’instance – la loi imposant aux parlementaires de transmettre deux déclarations de patrimoine, l’une en début de mandat, l’autre en fin, afin de vérifier qu’ils ne se sont pas illégalement enrichis durant la période. Cette seconde déclaration est en cours de vérification à la Haute Autorité, avec l’ensemble des déclarations des députés sortants. Toutes ces déclarations devraient être publiées, d’un tenant, d’ici à la fin de l’année.

 



Nouveau report dans la nomination de ministres

Hum… Quand on lit l’un après l’autre les deux articles qui suivent, on se demande vraiment quels ministres pourront être nommés demain, et pour combien de temps… ou bien jusqu’à quel point les Français vont encore être bernés par leurs gouvernants…

 

http://www.lejdd.fr/politique/gouvernement-macron-reporte-pour-verifier-les-situations-fiscales-des-ministres-3332156

Gouvernement : Macron reporte pour vérifier les situations fiscales des ministres

 

15h22 , le 16 mai 2017

L’Elysée a reporté l’annonce de la composition du gouvernement à mercredi. Le temps de faire quelques vérifications, fiscales notamment.

 

Emmanuel Macron et son Premier ministre, Edouard Philippe.

Emmanuel Macron et son Premier ministre, Edouard Philippe. (Reuters)

 

L’annonce de la composition du gouvernement devait avoir lieu mardi en fin de journée. Le premier conseil des ministres se tenir mercredi à 10 heures. Ça, c’était hier. Finalement, tout a été décalé de 24 heures. Mardi peu après 14 heures, un communiqué de l’Elysée tombe indiquant que « conformément à ses engagements de moraliser la vie publique, le Président […] a souhaité introduire un temps de vérification afin que la direction générale des Finances publiques et la Haute autorité pour la transparence de la vie publique puissent réaliser les diligences nécessaires ».
Comprendre : passer au crible « la situation fiscale » des possibles futurs membres du gouvernement et s’assurer qu’ils « ne se trouvent pas dans des situations de conflit d’intérêt ». Tout cela prend du temps et l’annonce du gouvernement est désormais prévue pour mercredi 15 heures. Le premier conseil des ministres se tiendra, lui, jeudi matin. Tout comme le conseil de défense.

« Une procédure approfondie sera menée sur la situation fiscale et les déclarations d’intérêt des membres du gouvernement dès leur nomination », précise également le texte de la présidence.

Des noms vérifiés par la HATVP dès la semaine dernière

Par ailleurs, indique également l’Elysée, « les ministres devront signer un engagement sur l’honneur d’intégrité et de moralité selon lequel ils ne sont pas engagés dans des activités contraires à la loi ou à la probité. Ils déclareront au Premier ministre l’ensemble des intérêts qu’ils ont eu à connaître, au-delà de la période de cinq ans prévue par la loi, afin de prévenir tous les risques de conflit d’intérêts dans l’exercice de leur mission gouvernementale ».

Je souhaite que l’on se donne quelques jours avant la nomination du gouvernement pour que des vérifications fiscales et déontologiques soit menées

Dimanche, le JDD affirmait que la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP), créée en 2013 après le scandale Cahuzac, avait été saisie la semaine dernière d’une liste de noms de probables ministres. L’objectif : éviter une affaire Thévenoud notamment. On y apprenait que le dossier Edouard Philippe avait ainsi été épluché. « Parmi d’autres », indiquait alors une source informée. Est-ce à dire que de nouveaux noms sont apparus ces dernières heures?

« Je souhaite que l’on se donne quelques jours avant la nomination du gouvernement pour que des vérifications fiscales et déontologiques soit menées par l’administration fiscale et la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique », avait déjà prévenu Emmanuel Macron dans une interview au JDD début avril. On y est. Rendez-vous mercredi, 15 heures.

Sur le même sujet :

 

http://www.lejdd.fr/politique/apres-edouard-philippe-les-noms-qui-circulent-pour-le-nouveau-gouvernement-3331184

Après Edouard Philippe, les noms qui circulent pour le nouveau gouvernement

 

18h00 , le 15 mai 2017

Après le Premier ministre, le gouvernement. Emmanuel Macron et Edouard Philippe doivent se mettre d’accord pour la nomination d’une quinzaine de ministres, comme promis, mardi en fin d’après-midi. Le point sur les rumeurs.

 

Emmanuel Macron doit maintenant trouver des ministres à Edouard Philippe.

Emmanuel Macron doit maintenant trouver des ministres à Edouard Philippe. (Reuters)

 

On connait enfin le nom du Premier ministre. Reste à connaître les autres membres du gouvernement. Edouard Philippe et Emmanuel Macron doivent trouver 15 ministres (c’est l’engagement de campagne du président) pour les annoncer mardi. Le cocktail est délicat à trouver : il faut s’entourer des plus fidèles « marcheurs », remercier les socialistes qui ont soutenu Macron et séduire des ténors de la droite pour mieux « fracturer » Les Républicains. Tout en trouvant les bonnes personnes au bon endroit, en « renouvelant » et en ouvrant le gouvernement à la société civile.

Ce qui donne, selon les dernières rumeurs, pour les ministères les plus importants : Jean-Pierre Raffarin aux Affaires étrangères selon le Figaro, quand, pour d’autres, mentionnaient encore Bruno Le Maire. Sylvie Goulard, macroniste et députée européenne, pourrait, elle, récupérer les Affaires européennes. Même si le doute persiste sur une éventuelle  Le socialiste Jean-Yves Le Drian devrait rester à son poste, à la Défense, pour veiller au grain. Et comme on parlait également de lui pour le ministère de l’Intérieur, il libère là une place. C’est Richard Ferrand, le premier parlementaire socialiste à avoir rejoint Emmanuel Macron, qui tient la corde, selon nos informations.

François Bayrou à la Justice?

Pour la Justice, ce serait François Bayrou le mieux placé, notamment pour défendre « sa » loi sur la moralisation de la vie politique, part de son accord passé avec Emmanuel Macron. Toujours selon le Figaro, le Président pense à mettre sur pied un grand ministère du Travail, avec peut-être Nicole Notat, ancienne secrétaire générale de la CFDT, à sa tête. Pour l’Ecologie, Jean-Louis Borloo pourrait rempiler après son passage dans les locaux lors du quinquennat de Nicolas Sarkozy.

A l’Economie, plusieurs prétendants : Thierry Breton, qui a été ministre de l’Economie et des Finances entre 2005 et 2007, et Pierre Nanterme, PDG d’Accenture, sont cités par le Figaro. Pour l’Agriculture, c’est le nom de la jeune « marcheuse » Audrey Bourolleau qui revient régulièrement. Elle est référente agriculture pour le mouvement du Président et est âgée de seulement 37 ans. D’autres avancent le nom de Christiane Lambert, actuellement président du premier syndicat agricole, la FNSEA. Le casting sera dévoilé mardi, en fin d’après-midi.

Sur le même sujet :

 



La CFDT n’est pas convaincue par la « démarche » extrême-gauchiste annoncée par le nouveau chef de l’Etat

« Par expérience, je sais qu’une sécurité financière permet de se concentrer sur sa recherche d’emploi », répond Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, interrogé sur le « système universel » d’indemnisation du chômage que les extrême-gauchistes brestois de l’équipe d’Emmanuel Macron nous préparent pour la rentrée.

Tous les chômeurs, tous les salariés ayant connu le chômage le savent eux aussi, naturellement.

Mais à l’instar des professeurs d’économie qui les encadrent, tels Josette Brenterch et son vieux complice Arnaud Hell, les fonctionnaires qui militent à l’extrême-gauche ne veulent pas entendre parler de ces contingences matérielles qui ne les intéressent pas, vu qu’ils ne risquent pas de se retrouver un jour au chômage, même en multipliant quotidiennement les fautes professionnelles les plus lourdes – le cas de l’ancien directeur de l’hôpital psychiatrique de Bohars et compatriote ruthénois de Richard Ferrand qui aura finalement été révoqué de la fonction publique et condamné pour de multiples infractions pénales, dont des faux, des usurpations de titres, des dénonciations calomnieuses, diverses violences avec armes, du proxénétisme aggravé, constitue à cet égard l’exception qui confirme la règle.

« Notre enquête auprès des salariés l’a montré, il y a une profonde aspiration à rendre plus visible ce qui fait la vie quotidienne des salariés, les questions de conditions de travail, la construction de vrais espaces de dialogue pour les salariés… » dit aussi Laurent Berger.

Mais encore une fois, les conditions de travail des salariés n’intéressent pas les fonctionnaires de l’extrême-gauche, ils refusent d’en entendre parler.

En fait, comme l’ont appris à leurs dépens quasiment tous les chômeurs, précaires et exclus qui à compter de la création du réseau de collectifs AC ! au cours de l’année 1993-1994 ont rejoint ce mouvement et tenté d’y proposer ou développer d’autres activités que de la distribution de tracts pour les campagnes électorales de la LCR après ses fameuses « marches » initiales, ces fonctionnaires réagissent même de façon extrêmement violente à toute tentative d’expression de salariés sur leurs conditions de vie.

Leur vrai problème, c’est de les faire taire, comme l’ont bien vu à compter de l’année 2008 tous les témoins des harcèlements et autres exactions dont je suis victime depuis le début de mon expression publique anonyme sur le sujet du harcèlement moral en entreprise, d’abord sur le site Rue89 en 2008 et 2009, puis sur Le Post et les différents autres sites où j’ai pu m’exprimer, toujours anonymement.

Car ils s’opposent radicalement à toute forme d’indemnisation ou de rémunération du chômage, qu’ils jugent toujours scandaleuse alors qu’eux-mêmes se battent, non pas pour être payés à ne rien faire, mais pour être mieux payés à travailler – et à travailler dur -, leurs traitements de fonctionnaires étant toujours insuffisants et selon eux de montants très inférieurs aux salaires du privé.

Ils considèrent aussi que contrairement à ce qu’ils en pensent eux-mêmes, les chômeurs n’auraient pas à chercher du travail mais à accepter celui que peuvent leur offrir les organismes compétents, l’ANPE autrefois, aujourd’hui Pôle emploi, et peut-être demain l’Etat, conformément à leurs voeux les plus chers.

Ainsi sont-ils cohérents dans leur perception du chômage et de la condition salariale : toujours trop payés, qu’ils soient en poste ou au chômage, même en fin de droit ou au RSA, les salariés nécessitent d’être cassés, mis au pas ou plus bas que terre, surtout lorsqu’ils sont ingénieurs ou cadres.

 

https://www.lesechos.fr/economie-france/social/0212088588003-laurent-berger-passer-a-la-hussarde-sur-le-code-du-travail-ca-ne-marchera-pas-2087072.php

Laurent Berger : «Passer à la hussarde sur le Code du travail, ça ne marchera pas»

 

 

INTERVIEW – Le secrétaire général de la CFDT met en garde le chef de l’Etat contre une forme de pouvoir trop verticale. Il l’appelle à développer la cogestion dans les entreprises.

 

Quelle lecture la CFDT fait-elle des résultats de l’élection présidentielle ?

Ce qui frappe, c’est le peu d’enthousiasme après la victoire d’Emmanuel Macron sur le Front national, l’absence d’émotion, contrairement au 21 avril 2002. Cette élection présidentielle révèle plusieurs choses : une formidable attente de renouvellement, mais aussi beaucoup de défiance à l’égard des responsables politiques ainsi qu’un sentiment d’abandon de la part de certains Français. Il y a une sorte de « nihilisme » politique qui s’est exprimé. Trop de Français sont tout simplement « paumés ». La société française est en attente de sens et de décisions « à hauteur d’homme », au service d’un projet collectif et non pas imposé d’en haut. Le nouveau président doit faire attention à sa façon de fonctionner : une forme de pouvoir jupitérien, trop vertical, ne pourrait pas marcher.

Edouard Philippe vient d’être nommé Premier ministre. Y voyez-vous un signal positif ou négatif ? Et quel devrait être, selon vous, le profil du futur ministre du Travail ?

La CFDT prend acte de la nomination d’Edouard Philippe. Nous ne choisissons pas nos interlocuteurs. Personnellement, je ne le connais pas. Je ne sais pas quelle est sa conception du dialogue social. Il faudra qu’on le rencontre très vite pour entrer dans le fond des dossiers.

Pour ce qui est du prochain ministre du Travail, pour nous, dans l’idéal, ce doit être quelqu’un qui connaît le monde du travail, ses nécessités économiques mais aussi son besoin de justice sociale, quelqu’un qui croit au dialogue social et qui a envie de s’occuper d’emploi, mais aussi de travail. Notre enquête auprès des salariés l’a montré, il y a une profonde aspiration à rendre plus visible ce qui fait la vie quotidienne des salariés, les questions de conditions de travail, la construction de vrais espaces de dialogue pour les salariés…

Où sont les lignes de fracture dans la société française, selon vous ?

Ce ne sont pas 7 millions de partisans d’extrême droite qui ont voté Marine Le Pen au premier tour, ce sont souvent des Français qui ont l’impression d’être oubliés, à cause d’industries qui sont parties, de services publics qui ont fermé… Quand le premier médecin est à 45 kilomètres de chez vous, vous avez le sentiment d’être abandonné. Il faut sortir de la seule macroéconomie et faire des propositions qui changent réellement la vie de ces citoyens.

L’explosion des partis politiques préfigure-t-elle celle de certains syndicats ?

Nous devons tous nous demander si nous produisons des idées nouvelles depuis quinze ans. LR, PS… Les grands partis ont manifestement déserté ce champ. Pas nous. A la CFDT, nous sommes à l’écoute des demandes concrètes des travailleurs et dans un monde en forte mutation, nous portons un projet et des propositions.

Certains mettent la légitimité du président en doute parce qu’une partie de ses électeurs a voulu faire barrage au FN et n’a pas soutenu son programme. Qu’en pensez-vous ?

Emmanuel Macron est arrivé en tête au premier tour et il a obtenu 66 % des suffrages au second. Il est légitime. Il n’y a aucun doute là-dessus. Et personne n’a intérêt à ce qu’il échoue. On ne sait pas ce qui se passerait alors, je pense même au risque d’affrontements violents. Face à une société angoissée, le nouveau chef de l’Etat doit être vigilant sur la méthode. Il n’a aucun intérêt à y aller « à la hache » en déroulant un programme technocratique sans concertation. Ce serait perdant pour le pays et perdant pour lui. Le dialogue n’est jamais une perte de temps. Emmanuel Macron doit se nourrir des réflexions des acteurs et de la diversité de la société.

N’est-ce pas encore et toujours des grand-messes, donner du temps au temps alors qu’il y a une demande de résultats ?

La CFDT n’est ni une opposante ni une alliée par principe. Mais il faut faire attention à l’empilement. Prenons l’exemple de l’emploi. Ces dernières années, de nombreuses réformes ont été lancées pour lutter contre le chômage : rupture conventionnelle, nouvelles procédures pour les plans sociaux, restauration des marges des entreprises… Je demande qu’une éva­luation en soit faite.

Même chose sur les indemnités prud’homales que le président veut plafonner. On a mis en place un barème indicatif, ne faudrait-il pas d’abord mesurer ses résultats ? Nous pensons que le préjudice subi doit être réparé intégralement. J’attends d’ailleurs la démonstration de l’efficacité d’un plafonnement.

Il marche en Allemagne…

En Allemagne, ce qui est efficace, c’est le dialogue social. Quand on parle de souplesse du marché du travail, on cite aussi toujours ce pays en exemple. Mais j’aimerais que le patronat s’inspire de celui d’outre-Rhin également sur la cogestion. Le patronat allemand est moins conservateur que le nôtre. En France, la CFDT a pris le risque de soutenir la politique de restauration des marges des entreprises, mais le patronat ne joue pas le jeu en ne prenant aucun engagement sur l’emploi. Il faut qu’il sorte de la plainte permanente et s’engage réellement dans le dialogue social.

Donc vous ne voulez pas de la réforme du Code du travail qu’Emmanuel Macron a promise pour la rentrée par ordonnance ?

Ordonnance ou pas, ça, c’est une question qui concerne l’exécutif et le Parlement. Nous, c’est le fond qui nous intéresse. Une réforme du Code du travail à elle seule ne va pas créer de l’emploi. Nous croyons au renforcement du dialogue social dans l’entreprise, mais pas dans n’importe quelles conditions. Il faut y renforcer le pouvoir des salariés. Il faut dans le même temps que le socle garanti par la loi en l’absence d’accord reste à un niveau élevé, voire plus élevé qu’aujourd’hui.

En outre, une réforme hâtive du Code du travail serait contre-productive. Il faut regarder sujet par sujet ce qui relève de la négociation d’entreprise. Le temps de la concertation est indispensable. Si Emmanuel Macron veut passer à la hussarde, ça ne marchera pas. Il se trompe s’il croit que légiférer par ordonnance dès la rentrée lui permettra d’éviter un conflit social.

La CFDT défend donc le statu quo ?

Non, cela ne veut pas dire que la CFDT défend le statu quo. Mais le gouvernement devra commencer par évaluer, écouter, parler. Il devra jouer la transparence et la concertation, et donner du sens à son projet. Et ne pas se focaliser sur le seul Code du travail. Il ne faut pas oublier que les leviers essentiels pour développer l’emploi sont nombreux : investissements massifs dans la transition écologique, montée en gamme de nos industries, formation professionnelle et accompagnement soutenu pour les salariés comme pour les demandeurs d’emploi, action publique plus efficace, mais également développement de la cogestion dans les entreprises. Emmanuel Macron a évoqué ce sujet pendant la campagne électorale. Il est pour nous essentiel.

Le président de la République veut renforcer le rôle de l’Etat dans l’assurance-chômage. Craignez-vous d’être laissés de côté, comme c’est le cas pour l’assurance-maladie ?

Au départ, Emmanuel Macron parlait d’étatisation. Maintenant, il parle de tripartisme, ce qui n’est pas la même chose. Aujourd’hui, nous sommes dans une forme de tripartisme non avouée : l’Etat est concerné, ne serait-ce que parce qu’il agrée les conventions et qu’il garantit la dette du régime. Et, en réalité, il y a déjà un dialogue constant ­ – mais informel – entre l’Etat et les partenaires sociaux.

Une discussion va s’ouvrir à l’automne. Nous y sommes prêts. Mais il n’est pas question que nous soyons exclus de la définition des règles et de la gestion de l’assurance-chômage. Par ailleurs, le projet d’Emmanuel Macron pour aller vers un système universel amène plusieurs questions : quel niveau d’indemnisation serait garanti, quelle ampleur serait proposée pour l’aide au retour à l’emploi… Par expérience, je sais qu’une sécurité financière permet de se concentrer sur sa recherche d’emploi.

Que pensez-vous de la suppression de l’indemnisation pour les chômeurs qui refuseraient deux offres d’emploi, annoncée par le chef de l’Etat ?

C’est un pur affichage politique et une mesure cosmétique. Il y a déjà un dispositif de sanction ! Il faut arrêter avec cette idée reçue du chômeur à qui on doit mettre un coup de pied aux fesses pour qu’il retrouve du travail. Croyez-moi, j’ai côtoyé beaucoup de chômeurs qui n’attendaient que de l’accompagnement et des offres d’emploi.

Nicolas Barré, Les Echos
Leïla de Comarmond, Les Echos
Alain Ruello, Les Echos
Dominique Seux, Les Echos


Drôle de marche…

«Nous voulons agréger celles et ceux qui se reconnaissent dans notre démarche», explique Richard Ferrand.

Et c’est quoi, au juste, la « démarche » ?

 

http://www.leparisien.fr/politique/suivez-en-direct-la-journee-de-composition-du-gouvernement-16-05-2017-6953031.php

EN DIRECT. «Ce que propose Macron, c’est du dynamitage», grince Baroin

 

>Politique|J.Cl. et R.L.|16 mai 2017, 7h55 | MAJ : 16 mai 2017, 9h07|2
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François Baroin, chef de file des Républicains pour les législatives.

(Capture BFM)

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JOURNAL DE CAMPAGNE, LÉGISLATIVES J-26. La volonté de recomposition politique d’Emmanuel Macron sème la zizanie à droite comme à gauche, annonçant des élections législatives inédites. Suivez le déroulement de la journée en direct.

Le nouveau Premier ministre Edouard Philippe est à la tâche avec le président Emmanuel Macron pour dessiner son futur gouvernement, qui sera connu en fin de journée. En attendant, les noms fusent. Ces ministres pris à En Marche, à droite, au centre et à gauche, seront autant de signes d’une recomposition profonde, qui ne pourra avoir que des conséquences sur les législatives, les 11 et 18 juin prochains.Les candidats peuvent déposer leur candidature en préfecture. ils ont jusqu’à vendredi. D’ici là…

 

>> Suivez le déroulement de la journée en direct >>

 

8h55. Baroin quittera le Sénat. Au nom du non-cumul des mandats, François Baroin, sénateur-maire de Troyes (Aube) va devoir renoncer à l’un de ses mandats : « je choisirai évidemment ma ville, je quitterai le Parlement après 25 ans de vie politique », annonce-t-il sur RMC et BFM TV. « Malheureusement, personne ne reviendra » sur cette mesure voulue par les Français. « Les territoires ne seront plus représentés à Paris », constate Baroin. Qui restera président de l’Association des maires de France.

 

8h52. La « schizophrénie » d’Edouard Philippe. « Le Premier ministre va soutenir les candidats pour avoir une majorité pour le président » alors qu’il s’est dit, hier encore lors de la passation de pouvoirs avec Bernard Cazeneuve, homme de droite. « Il lui appartiendra de combattre cet élément de schizophrénie », réagit François Baroin.

 

8h50. En Marche et le cas Sarnez. La vice-présidente du Modem Marielle de Sarnez a été investie aux législatives par En Marche, alors qu’elle en est à son quatrième mandat d’eurodéputée, ce qui ne correspond pas aux critères du mouvement de Macron qui au nom du renouveau veut des élus ayant maximum déjà deux mandats de parlementaire à leur actif. Interrogé sur cette investiture, Richard Ferrand ne cache pas qu’il n’y était pas forcément favorable. «Mais certains ont fait valoir qu’avoir été eurodéputée ce n’était pas avoir déjà été députée, fait-il remarquer. Ce n’est pas une jurisprudence c’est un cas d’espèce».

 

8h47. Retard ? Quel retard ? Interrogé sur France Inter sur le fait que la nomination d’Edouard Philippe lundi a pris plus de temps que prévu, Richard Ferrand balaye. «On ne peut pas caler les nominations sur les heures de bouclage des journaux». Le gouvernement est-il déjà composé ? Sera-t-il ministre ? «Je ne le sais pas», jure-t-il.

 

8h35. Baroin v. Philippe. Le nouveau Premier ministre « a fait un choix qui ne résume pas le nôtre ». « Je ne fais évidemment pas le choix d’Édouard Philippe », affirme, sur RMC et BFM TV, François Baroin. Pour le chef de file des Républicains aux législatives, « ce que propose Emmanuel Macron, c’est du dynamitage, ce n’est pas une recomposition politique ».

 

8h25. Ferrand justfie le «baroque». Sur France Inter, Richard Ferrand, secrétaire général d’En Marche, explique la démarche d’Emmanuel Macron et la nomination d’Edouard Philippe à Matignon. «Nous voulons agréger celles et ceux qui se reconnaissent dans notre démarche», explique-t-il. «Institutionnellement Edouard Philippe est le chef de la majorité, il lui revient de s’engager dans cette campagne des législatives et nous serons à ses côtés», poursuit Richard Ferrand. Le journaliste Patrick Cohen lui fait alors remarquer qu’il y a un côté baroque à ce qu’Edouard Philippe fasse campagne pour des candidats d’En Marche qui seront opposés à des candidats de son parti les Républicains, le proche d’Emmanuel Macron assume. «C’est normal que ça vous paraisse baroque puisqu’on est dans quelque chose d’inédit... nous découvrons tous et toutes en marchant comment les choses se recomposent», lâche-t-il.

 

8h25. Solère tend la main. « La droite a raté la marche de l’élection présidentielle », affirme, sur Europe 1, Thierry Solère. Le député LR des Hauts-de-Seine est signataire de l’ appel de 24 personnalités à travailler avec Macron. « Ce que me disent les habitants de Boulogne-Billancourt alors qu’ils sont de droite comme moi, c’est qu’ils veulent que ce quinquennat soit une réussite. Comme tout républicain, je préférerai toujours mon pays à mon parti ». Et de conclure, quelques instants plus tard : « je ne serai pas dans l’opposition à ce gouvernement, tout ce qui va dans le bon sens, je le voterai ».

 

8h15. L’extase de Gattaz. «Emmanuel Macron pour l’instant fait un sans faute», estime le patron des patrons sur CNews. «Maintenant nous jugerons sur pièces», ajoute aussitôt Pierre Gattaz. Alors que dans la campagne, il avait marqué une préférence pour le programme de François Fillon, il estime aujourd’hui qu’il «faut jouer le renouveau. Emmanuel Macron a 39 ans, il connait l’euro, l’entreprise il faut l’accomagner pour aller dans le bon sens».
«Il faut avancer sur des réformes et passer à l’action», insiste le président du Medef. «Nous sommes dans une bienveillance mais très vigilante, nous voulons accompagner ce vent de réformes, ce souflle nouveau», poursuit-il.

 

 

8 heures. L’exception Sarnez. Pour justifier que Marielle de Sarnez ait finalement été investie pour les législatives, alors qu’elle ne correspondait pas aux critères de renouvellement d’En Marche, Benjamin Griveaux, porte-parole d’EM, tente une explication : le bras-droit de François Bayrou a été élue quatre fois à « un mandat européen. Elle n’a jamais occupé un mandat national ».

 

7h55. La recomposition politique en marche. Interrogé sur la lettre des personnalités de droite qui appellent à se rapprocher de Macron, Benjamin Griveaux salue la démarche : « ce sont des personnalité qui par leur passé militant dans les différents territoires où ils sont, ont eu à faire des majorités de projets, dépasser les clivages ». Ajoutant que : « le Parti socialiste et les Républicains font comme si Marine Le Pen n’avait pas été au 2e tour. (…) Ils regardent leur grille d’analyse du monde d’avant pour faire le monde d’après, ça ne peut pas marcher ».

 

7h53. Griveaux a son refrain. Interview après interview, la formule revient sans cesse : « on a une faiblesse, on a toujours fait ce que nous avions dit que nous ferions, on va continuer », assène, sur RTL, Benjamin Griveaux (EM).

 

7h50. Griveaux sur un nuage. « Le ‘coup’, ce n’est pas tant de casser la droite que de recomposer la vie politique française. (…) Ce qu’a dit le nouveau Premier ministre hier est très juste, il faut préférer ses idées à son parti, je renvoie monsieur Chatel à ses idées », rétorque Benjamin Griveaux sur RTL. Le porte-parole d’En Marche glisse au passage qu’Edouard Philippe, « ce n’est pas un débauchage individuel ». Une formule pour le moins ambiguë.

 

7h43. «Le coup de maître de Macron». Bernard Accoyer revient sur France 2 sur la campagne d’Emmanuel Macron : «C’est un coup de maître, il a approché le pouvoir en écartant ses amis, François Hollande et Manuel Valls, ensuite il y a eu les affaires, et il ya ce qui se passe maintenant».

Mais le secrétaire général des Républicains veut le croire, «la droite tient même si certains peuvent se laisser tenter par l’appel du pouvoir».

 

7h40. Accoyer s’inquiète pour «la démocratie». Le secrétaire général des Républicains note sur France 2 qu’Emmanuel Macron, «après avor fait exploser la gauche, veut diviser la droite, voire la faire exploser, tout cela ne me parait pas sain pour la démocratie». Bernard Accoyer estime qu’«au lieu d’avoir une campagne des législatives qui parle du projet, on ne parle que des personnes, de casting, d’images».

 

7h35. Et si Darmanin entrait au gouvernement ? Selon Henri Vernet, journaliste au Parisien, le Républicain Gérald Darmanin, proche de Xavier Bertrand, pourrait entrer au gouvernement.

 

 

 

7h30. Qu’en pensez-vous ? 

QUESTION DU JOUR. Edouard Philippe fera-t-il un bon Premier ministre ?

 

7h20. A lire dans le Parisien aujourd’hui. La nomination d’un Premier ministre juppéiste sème la zizanie à droite.

Nomination d’Edouard Philippe : les Républicains au bord de la crise de nerfs

Nomination d’Edouard Philippe : la revanche des juppéistes

Edouard Philippe à Matignon, une nomination qui divise les socialistes

 

7h15. Une occurrence à l’agenda du président. Le site internet de l’Elysée est encore très peu fourni. L’agenda présidentiel ne mentionne qu’un rendez-vous, ce mardi de composition de gouvernement : à 8h15 avec les membres de la commission d’évaluation du Comité international olympique (CIO) pour défendre la candidature de Paris en 2024.

 

 

leparisien.fr

 



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