Richard Ferrand n’aime pas les Bretons, ce n’est pas nouveau…

 

Emmanuel Macron et les « illettrés » des… par Europe1fr
 

Et voilà, le mot de « corbeau » a bien été lâché ce matin et depuis, Richard Ferrand en a encore remis une couche sur les Bretons…

Qui donc avait soufflé à Emmanuel Macron son délire de 2014 sur les Bretons soi-disant « illettrés » ?

En charge de l’insertion pour le Conseil général du Finistère, Richard Ferrand n’affichait bien que mépris, condescendance, cynisme ou moquerie à l’égard de sa population de « fragiles » RMIstes finistériens ou bretons en 2005 lorsque, secrétaire de l’association AC ! Brest, je l’avais entendu s’exprimer à ce sujet devant un public idoine.

Soyons tout à fait clairs sur la haine des Bretons qui anime en France un certain nombre d’individus d’autres origines, particulièrement des chefs d’entreprise véreux, des fonctionnaires ou des élus CORROMPUS : nous sommes toujours, globalement, plus instruits qu’eux, mieux éduqués, mieux formés, ce qui insupporte tous ceux d’entre eux qui pour d’obscures raisons continuent à s’estimer supérieurs, mais redoutent par-dessus tout nos lumières…

 

http://www.huffingtonpost.fr/2017/05/23/richard-ferrand-reste-muet-sur-le-montage-immobilier-revele-pa_a_22106203/?utm_hp_ref=fr-richard-ferrand

Richard Ferrand reste muet sur le « montage immobilier » révélé par le « Canard enchaîné », un porte-parole dénonce des « boules puantes »

 

En meeting ce mardi 23 mai, le ministre de la Cohésion des territoires a refusé de répondre aux questions sur un lucratif montage immobilier.

 

24/05/2017 04:45 CEST | Actualisé il y a 11 heures

 

POLITIQUE – Une « boule puante »… Mardi 23 mai, en meeting à Aubervilliers pour présenter les candidats franciliens de « La République en marche ! » aux législatives, le ministre de la Cohésion des territoires Richard Ferrand a ostensiblement refusé de répondre aux questions sur un « montage immobilier » révélé par le Canard enchaîné. Selon un article à paraître ce mercredi 24 mai dans l’hebdomadaire, la compagne du ministre aurait remporté un appel d’offre auprès des Mutuelles de Bretagne en 2011, alors que Richard Ferrand en était le directeur général.

Comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article, c’est plutôt Benjamin Griveaux, porte-parole du parti et candidat aux élections législatives dans la 5ème circonscription de Paris, qui s’est chargé de fustiger ces révélations avant le début du rassemblement.

« Que les boules puantes arrivent une semaine après la nomination de quelqu’un au poste de ministre alors que le sujet est connu aux Mutuelles de Bretagne depuis des années, franchement, ça ne trompe personne », a laissé entendre le porte-parole, dénonçant des « âneries » qui reposent sur « aucun fondement juridique ». « Revoyez vos cours de droit, c’est un conseil d’administration qui prend les décisions dans une mutuelle, pas le directeur général », a ajouté ce fidèle d’Emmanuel Macron.

Si cette affaire ne concerne aucun argent public et n’est en rien illégale, elle intervient au tout début d’un quinquennat promis comme exemplaire en matière de favoritisme familial et de moralité des représentants de l’État. Après les emplois présumés fictifs de Penelope Fillon et de ses enfants, Emmanuel Macron compte notamment interdire aux parlementaires l’embauche de proches ou membres de leur famille pour mettre fin au « népotisme ».

 

http://www.huffingtonpost.fr/2017/05/24/attaque-sur-un-montage-immobilier-richard-ferrand-sinsurge-con_a_22106737/?utm_hp_ref=fr-homepage

Attaqué sur un montage immobilier, Richard Ferrand s’insurge contre des « dénonciations calomnieuses »

 

Les cadres d’En Marche! tentent de dédramatiser la polémique naissante autour du montage immobilier du ministre.

 

24/05/2017 09:46 CEST | Actualisé il y a 4 heures

 

Richard Ferrand n'aime pas les Bretons, ce n'est pas nouveau... dans AC ! Brest

POOL New / Reuters
Attaqué sur un montage immobilier, Richard Ferrand s’insurge contre des « dénonciations calomnieuses »

 

POLITIQUE – Après le silence, la riposte. Mis en cause par un article du Canard Enchaîné qui lui reproche à mots couverts d’avoir loué à sa femme des locaux lorsqu’il était à la tête d’une mutuelle, le ministre de la Cohésion des Territoires Richard Ferrand et ses amis politiques ont contre-attaqué ce mercredi en qualifiant de « dénonciations calomnieuses » les révélations de l’hebdomadaire satirique.

La veille au soir, à l’occasion d’un meeting en vue des législatives, le ministre avait refusé de répondre aux sollicitations de la presse tout en affirmant au Canard que la location s’était faite au prix du marché. Ce mercredi, l’objectif est d’éteindre l’incendie avant qu’il ne s’étende.

« Personne ne conteste que l’opération ait été réalisé en totale transparence et au bénéfice des Mutuelles de Bretagne. La probité de Richard Ferrand n’est pas en cause », a-t-on indiqué à Matignon, le jour de la publication par le Canard enchaîné de ces informations.

A BFMTV, le ministre a ironisé sur ce « cadeau de bienvenue pour (s)a nomination au gouvernement ». « Les administrateurs et les administratrices du conseil d’administration, dont je ne suis pas, ont retenu la meilleure offre pour les conditions de travail des salariés », s’est-il justifié en rappelant que le bail, arrêté en janvier 2011, avait été renouvelé après son départ de la mutuelle.

Dans un communiqué, le ministère a lui aussi dénoncé une polémique lancée à dessein dans la foulée « de la nomination récente de Richard Ferrand au Ministère de la Cohésion des Territoires ». « Cette nouvelle responsabilité a conduit à donner de manière injustifiée de l’écho à des dénonciations calomnieuses qui poursuivent Monsieur Ferrand depuis de longues années, sans qu’il n’ait rien à se reprocher: il est au contraire unanimement reconnu qu’il a su redresser les Mutuelles de Bretagne, sauver 120 emplois et en créer plus de 200″, précise le ministère.

« Cette décision a été prise dans la pleine connaissance des liens qui unissaient Richard Ferrand et la propriétaire des locaux, dans le respect de toutes les règles en vigueur par le Conseil d’administration, seul décisionnaire, et dont Richard Ferrand n’a jamais été membre », assure le ministère, estimant qu’il s’agissait également d’un « choix économique de bonne gestion pour les Mutuelles ».

« Ça tombe mal »

Alors qu’Emmanuel Macron s’est engagé à engager une loi de moralisation de la vie publique dès le début de son quinquennat, l’affiare tombe mal, même si elle n’a pour l’heure aucune répercussion judiciaire.

« Ça tombe mal parce que ça crée la suspicion dans un contexte de suspicion, je ne veux pas être langue de bois sur le sujet », a réagi ce mercredi le porte-parole du gouvernement Christophe Castaner au micro d’Europe1. « Ca meurtrit évidemment Richard qui est un homme d’une probité exceptionnelle (…) mais une chose est sûre, il n’y a rien d’illégal, il n’y a rien qui ne serait pas moral », a-t-il certifié.

Porte-parole d’En Marche!, Benjamin Griveaux reconnait lui aussi que l’affaire « jette un trouble » mais y voit surtout les agissements d’un « corbeau » sans aller jusqu’à parler de « cabinet noir » comme l’avait fait la droite pendant l’affaire du PenelopeGate.

« La moralisation de la vie publique concerne l’argent public. Là, c’était de l’argent privé, dans le cadre de fonctions privées. Ca n’a rien à voir », a plaidé Benjamin Griveaux sur Franceinfo. »Soit vous voulez des gens qui viennent et qui ont eu une expérience dans le secteur privé, qui ont exercé pendant près de 25 ans dans le privé, et vous pouvez leur faire tous les procès que vous voulez sur leurs 25 années et donc vous n’aurez jamais ni de députés ni de ministres qui viennent du secteur privé », a poursuivi le porte-parole.

Dans une allusion à l’affaire Fillon, Eric Ciotti (LR) et Wallerand de Saint-Just (FN) ont tous deux ironisé sur le sujet en évoquant la saisine du Parquet national financier.

De son côté, le premier secrétaire du Parti socialiste Jean-Christophe Cambadélis a réclamé des comptes au ministre de la Justice François Bayrou, chargé de porter la future loi sur la moralisation de la vie publique. « Je demande tout simplement que le Premier ministre et surtout le Garde des Sceaux, qui nous a dit qu’il faisait de la transparence la question de son accord avec Emmanuel Macron, je demande solennellement qu’aujourd’hui ils s’expriment sur le sujet », a-t-il déclaré sur Radio Classique.

 

http://www.huffingtonpost.fr/2017/05/24/les-arguments-du-camp-ferrand-sur-son-fils-ecartent-tout-soupcon_a_22107178/

Les arguments du camp Ferrand sur son fils écartent tout soupçon (mais vont vexer les Bretons)

 

L’entourage du ministre de la Cohésion des territoires dément tout emploi fictif et livre le détail des salaires perçus par Emile Ferrand.

 

24/05/2017 15:40 CEST | Actualisé il y a 7 minutes

 

 dans Attentats

Charles Platiau / Reuters
Richard Ferrand en conférence de presse au QG d’En Marche! le 8 mai.

 

POLITIQUE – On en sait plus sur l’autre volet de « l’affaire Ferrand », celui de l’emploi de son fils comme attaché parlementaire. Dans son édition de ce mercredi 24 mai, le Canard enchaîné révèle que le député du Finistère, en plus d’avoir organisé un montage immobilier impliquant son épouse, avait embauché son fils comme collaborateur parlementaire en 2014.

L’hebdomadaire satirique reste cependant évasif quant aux détails de ce contrat, évoquant un salaire total de 8704 euros brut correspondant à « quelques mois » de travail. « Un petit job d’été », ironise le « Canard ». Sauf que les détails révélés ce mercredi par France info sur la réalité du travail d’Emile Ferrand éloignent le parfum de scandale qui entoure les informations du palmipède, au moins du point de vue légal.

Après consultation des e-mails échangés entre Richard Ferrand et ses collaborateurs, France info assure que le travail d’Emile Ferrand, embauché entre le 13 janvier et le 16 mai 2014, n’avait rien de fictif. Le jeune homme, 23 ans à l’époque, s’occupait alors de « rédiger la lettre d’information bimestrielle du député, de mettre à jour son blog ou son compte Facebook ou même de réserver des trains ».

Surtout, on apprend que les sommes perçues par le fils de Richard Ferrand sont moins spectaculaires que ce que le récit du Canard enchaîné le laissait penser. Voici donc les salaires perçus par Emile Ferrand durant ces cinq mois: « 776,03 euros net en janvier pour 27 heures, 1 266,16 euros net en février, mars, avril pour 35 heures et 2 222 euros en mai », détaille france info. Si le jeune homme a touché plus en mai 2014, c’est en raison du versement de son solde de tout compte. « Emile Ferrand a donc touché 796,51 euros nets, soit 1699,13 euros par mois en moyenne », explique le site de la radio.

Pour autant, si ces éléments peuvent écarter les soupçons de malversation, la justification du camp Ferrand quant aux raisons qui ont conduit le député PS à embaucher son fils sont pour le moins laborieuses. « Je vous invite à aller faire un tour en Centre-Bretagne. Ce n’est pas simple de trouver un jeune, volontaire, pour travailler cinq mois, qui sait lire et écrire correctement, aller sur internet », a justifié son entourage à France info. Les Bretons apprécieront.

 

http://www.europe1.fr/economie/macron-et-les-illettres-des-abattoirs-gad-un-vrai-sujet-2234175

Macron et les « illettrés » de Gad : une polémique et un vrai sujet

 

15h19, le 17 septembre 2014, modifié à 23h03, le 17 septembre 2014

Macron et les "illettrés" de Gad : une polémique et un vrai sujet

RETOUR SUR – Le ministre de l’Economie a jugé qu’une partie non négligeable des employés bretons  étaient « illettrés » avant de regretter ses propos.

 

L’info. Pour sa première interview en tant que ministre de l’Economie, mercredi sur Europe 1, Emmanuel Macron est revenu sur le dossier Gad, dont de nombreuses employées seraient « illettrées ». Des propos fraîchement accueillis sur les réseaux sociaux où, quelques jours après la polémique sur les « sans dents », on oppose fréquemment le profil surdiplômé de l’ancien banquier d’affaires au profil des Français lambda. Emmanuel Macron a donc été contraint d’exprimer ses regrets, mercredi après-midi à l’Assemblée nationale. Sauf que, sur le fond, ses propos renvoient à une réalité bien concrète.

La déclaration. Alors que le ministre détaillait les blocages de la société française, il s’est attardé sur les tarifs et les délais d’attente pour passer le permis de conduire, que le gouvernement souhaite réduire. Et Emmanuel Macron d’expliquer qu’il y avait urgence en la matière, citant l’exemple des salariés des abattoirs Gad, dans la tourmente depuis 2013 et pour qui le permis est indispensable pour retrouver un emploi. Sauf que décrocher le fameux sésame suppose de maitriser la lecture et l’écriture.

« Dans les sociétés dans mes dossiers, il y a la société Gad : il y a dans cet abattoir une majorité de femmes, il y en a qui sont pour beaucoup illettrées ! On leur explique qu’elles n’ont plus d’avenir à Gad et qu’elles doivent aller travailler à 60 km ! Ces gens n’ont pas le permis ! On va leur dire quoi ? Il faut payer 1.500 euros et attendre un an ? Voilà, ça ce sont des réformes du quotidien, qui créent de la mobilité, de l’activité ! », a-t-il déclaré.

Emmanuel Macron et les "illettrés" des...par Europe1fr

>> VIDEO – L’intégralité de l’interview d’Emmanuel Macron sur Europe 1

Macron accusé de mépris. Cette déclaration n’a pas tardé à faire réagir, notamment sur Twitter.

Si tu es #SansDents est #illettré tu es vraiment  Mal barré #Macron— JEREMY GOULET  (@JERGOU84) 17 Septembre 2014

Et même les politiques s’en sont emparés, à l’image de l’UMP Valérie Debord :

En déclarant que les salariées de #Gad  étaient illettrées #Macron fait tomber le masque d'une gauche d'en haut méprisante et blessante— Valérie Debord ن (@DebordValerie) 17 Septembre 2014

Mais il soulève un vrai problème. Face à l’émoi provoqué, notamment en Bretagne, le cabinet d’Emmanuel Macron n’a pas tardé à contacter le rédaction du quotidien régional Le Télégramme pour concéder que le ministre  avait utilisé un terme « extrêmement blessant ». Et qu’il n’avait « aucun mépris envers les salariés » de Gad.

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Une fois ce volet politique et sémantique refermé, qu’en est-il des faits ? En décembre 2013, Europe 1 précisait que le taux d’illettrisme avoisinait les 20% chez les salariés des abattoirs Gad, un chiffre confirmé à Europe 1 mercredi par des sources syndicales. Or ce taux s’établit à 9,5% au niveau national, selon les chiffres de l’Insee datant de 2010. Le taux d’illettrisme est donc deux fois supérieur chez les employés des abattoirs, et cela s’explique : toujours selon l’Insee, l’illettrisme est plus important dans les zones rurales et augmente avec l’âge. Or la moyenne d’âge des employés Gad est de 42 ans, avec un parcours scolaire souvent raccourci. Emmanuel Macron a juste oublié de préciser qu’il s’agit d’une minorité.Une problématique dont les abattoirs Gad se sont déjà emparés. Conscient de ce problème d’illettrisme, les abattoirs Gad se sont penchés sur le sujet dès 2010 en proposant à leurs salariés volontaires une formation « Maîtrise des savoirs fondamentaux ». Pendant quatre mois et demi, les salariés intéressés participent tous les mercredis à cette formation prodiguée par l’Arep, l’organisme de formation continue du Pays de Ploërmel, comme le racontait Ouest France en avril 2014.

« L’entreprise et les différents postes de travail sont des supports pour travailler la lecture, l’écriture et l’expression orale. Au-delà de l’acquisition des savoirs de base, ce dispositif permet aussi aux salariés de reprendre confiance en eux. Chaque année, deux sessions de formations sont organisées », précise le Gref Bretagne.

Lire et écrire, indispensable pour retrouver un emploi. La déclaration malencontreuse d’Emmanuel Macron renvoie donc à une réalité bien concrète. Et les employés des abattoirs Gad de Josselin risquent bien de devoir trouver un travail : après la fermeture du site de Lampaul-Guimiliau, fin 2013, le tribunal de commerce de Rennes a prononcé jeudi la liquidation judiciaire du site avec une poursuite d’activité de trois mois pour permettre au groupe Intermarché de déposer une offre de reprise.

permis de conduire ceinture de sécurité

En cas de non-reprise, près de 1.000 personnes vont devoir chercher un emploi. Et les statistiques sont formelles : « à niveau et sexe identiques, un jeune actif possédant le permis de conduire a deux fois plus de chances de trouver un travail », selon l’Insee. D’où la déclaration d’Emmanuel Macron, pour qui une réforme du permis de conduire, avec un délai raccourci et une baisse des tarifs, est un levier pour relancer l’emploi. Mais qui nécessite aussi une amélioration de la formation continue pour permettre à tous une mise à niveau des capacités de lecture et d’écriture, indispensables pour décrocher le fameux permis.Ce que n’a pas manqué de souligner Emmanuel Macron dans son mea culpa quelques heures plus tard : « Je prenais cet exemple précisément parce qu’il est une injustice exemplaire, parce que précisément cet exemple de Gad pour lequel plusieurs députés ici se sont battus (…) c’est que ces salariées n’ont pas eu la formation et la formation continue qu’elles étaient en droit d’attendre ». « C’est parce que souvent, elle n’ont précisément pas eu, c’était l’exemple que je voulais prendre, le permis de conduire qu’on doit (le) leur donner », a ajouté le ministre, avant de présenter à nouveau ses « excuses les plus plates ».

NB : il ne faut pas confondre l’illettrisme et l’analphabétisme. Dans le premier cas, les personnes concernées ont appris à lire et écrire mais en ont perdu la maîtrise. Dans le second, les personnes n’ont pas bénéficié d’un enseignement en bonne et due forme.

Europe1
Par Gabriel Vedrenne

 



Richard Ferrand a choisi l’exposition de la vie publique, il assume

Comme prévu hier soir, aujourd’hui la sauce s’allonge.

Après s’être tu et avoir dénoncé des « dénonciations calomnieuses » qui le poursuivraient depuis de nombreuses années, le ministre a décidé de s’expliquer et dit assumer les conséquences de son exposition publique.

Je rappelle ici que pour ma part, je ne m’étais jamais exposée d’aucune manière avant de voir, à compter des années 2008 à 2010, le malade mental extrêmement dangereux Pascal Edouard Cyprien Luraghi multiplier les « révélations » publiques à mon sujet, ou plus exactement, mener à train d’enfer de monstrueuses campagnes de calomnies publiques nominatives à mon encontre, et ne comprends toujours pas ce que peut faire avec sa bande de cybercriminels M. Richard Ferrand, que je n’avais jamais cité ni critiqué nulle part et connaissais à peine.

 

http://www.bfmtv.com/politique/richard-ferrand-accuse-d-avoir-favorise-sa-compagne-dans-une-affaire-immobiliere-1170660.html

Richard Ferrand fragilisé par un montage immobilier impliquant sa compagne

 

24/05/2017 à 08h21

C’est une affaire qui pourrait embarrasser le gouvernement d’Edouard Philippe. Selon Le Canard enchaîné, Richard Ferrand, ministre de la Cohésion des territoires, a loué des locaux appartenant à sa compagne alors qu’il était directeur d’une mutuelle. Sur BFMTV, il dénonce une « pseudo-affaire ».

 

Sur le papier, rien d’illégal, pas d’argent public en jeu et aucune plainte. Mais depuis le scandale de l’affaire Penelope Fillon, le moindre soupçon de favoritisme familial peut devenir embarrassant. Le Canard Enchaîné révèle ce mercredi que la mutuelle dont Richard Ferrand, l’actuel ministre de la Cohésion des territoires, était à l’époque le directeur a loué ses bureaux à une société civile immobilière (SCI) dont la gestionnaire n’était autre que la compagne du député du Finistère.

« Faire d’un acte de gestion banal une pseudo-affaire »

Pour soutenir les candidats de La République en marche en campagne en vue des élections législatives de juin prochain, Richard Ferrand a tenu un meeting mardi à Aubervilliers, en Seine-Saint-Denis. Mais pas un mot sur les accusations à son encontre. Ce mercredi, il s’est défendu sur BFMTV et assure que tout est transparent.

« Ceci était connu de tous, c’est parce qu’il était le mieux placé et le moins cher qu’il a été choisi (…) et a fait l’objet d’un renouvellement de bail (…) C’est une sorte de cadeau de bienvenue pour ma nomination au gouvernement. On essaie de faire d’un acte de gestion banal une pseudo-affaire. »

Dans un communiqué, son ministère a également réagi: « Cette polémique est le fruit de la nomination récente de Richard Ferrand au ministère de la Cohésion des territoires » et n’a « rien à se reprocher ». Matignon estime par ailleurs que l’honnêteté de Richard Ferrand « n’est pas en cause ».

Un prêt d’un peu plus de 402.000 euros

Selon Le Canard Enchaîné, qui estime que cette affaire ouvre « la saga des locations familiales », alors qu’il était encore directeur général des Mutuelles de Bretagne en 2011, le secrétaire général d’En Marche aurait favorisé sa compagne, Sandrine Doucen, dans le choix de locaux professionnels pour un loyer annuel de 42.000 euros. L’entreprise a signé un bail avec une SCI, au capital de 100 euros, qu’elle était en train de créer avec un ami de Richard Ferrand.

Elle aurait par ailleurs acheté les locaux « en mauvais état » à Brest en obtenant un prêt  »d’un peu plus de 402.000 euros », précise l’hebdomadaire, « traitement réservé aux acquéreurs qui disposent d’un locataire dont les revenus sont garantis ». Des travaux de rénovation, d’un montant de 184.000 euros, ont par ailleurs été exécutés par la mutuelle. La valeur de la SCI de Sandrine Doucen aurait été « multipliée par 3000″.

Le ministre ne dément pas

Le Canard enchaîné assure que le fait que la gérante de la SCI soit la compagne de Richard Ferrand n’est pas mentionné dans le procès-verbal du conseil d’administration de la mutuelle. Le ministre ne dément pas mais assume les faits.

« C’était la proposition la moins chère. Le prix était conforme au marché, et rien n’a été caché: tout le monde savait que cette SCI était la propriété de ma compagne », rapporte Le Canard Enchaîné.

Richard Ferrand a choisi l'exposition de la vie publique, il assume dans AC ! Brest 0c3593f280454006bc5e598328a81

Son fils employé comme assistant parlementaire

Dans un courrier envoyé au Canard enchaîné par le président des Mutuelles de Bretagne et que BFMTV s’est procuré, l’organisme à but non lucratif défend aussi son ancien collaborateur.

« J’ai bien compris qu’il s’agissait de mettre en cause l’honnêteté de notre ancien directeur général, devenu ministre, qui a non seulement pris une large part au redressement de notre Union mutualiste et a continué jusqu’à une date récente à accompagner son développement. »

Autre révélation de l’hebdomadaire: Richard Ferrand aurait employé son fils comme assistant parlementaire en 2014 durant plusieurs mois pour un montant total brut d’un peu moins de 9000 euros. Le ministre de la Cohésion des territoires a indiqué à BFMTV qu’il avait travaillé pour lui de mi-janvier à mi-mai 2014, rémunéré au Smic. « Effectivement, lorsque l’on ajoute les charges, cela donne la somme qui est indiquée ». Rédaction de sa lettre de député, de son blog, « un vrai travail d’assistant parlementaire classique », précise-t-il.

Reste que ces révélations pourraient embarrasser l’exécutif, en pleine préparation d’une loi de moralisation de la vie publique qui veut mettre fin aux emplois familiaux pour le personnel politique. Selon le journal, le nouveau ministre de la Cohésion des territoires aurait aussi employé son fils comme assistant parlementaire en 2014. Une pratique devenue très sensible depuis la révélation de l’affaire Fillon en janvier dernier et la démission de Bruno Le Roux, l’ancien ministre de l’Intérieur, accusé d’avoir employé ses filles de 15 et 16 ans lorsqu’il était député de Seine-Saint-Denis.

Céline Hussonnois-Alaya

 

 

http://www.francetvinfo.fr/politique/gouvernement-d-edouard-philippe/petits-arrangements-de-richard-ferrand-quelle-est-la-saga-immobiliere-du-ministre-de-la-cohesion-des-territoires_2204230.html

Ce que révèle « Le Canard enchaîné » sur « l’affaire immobilière » du ministre Richard Ferrand

 

Selon l’hebdomadaire satirique, le ministre a, du temps où il était directeur général des Mutuelles de Bretagne, permis à son épouse de réaliser une bonne opération immobilière.

 

Richard Ferrand, le 11 mai 2017, au siège de La République en marche, à Paris, lors de la présentation des candidats du mouvement aux législatives.

Richard Ferrand, le 11 mai 2017, au siège de La République en marche, à Paris, lors de la présentation des candidats du mouvement aux législatives. (ERIC FEFERBERG / AFP)

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franceinfoFrance Télévisions

Mis à jour le 24/05/2017 | 12:42
publié le 23/05/2017 | 21:04

« Richard Ferrand piégé par une affaire immobilière et familiale. » C’est en ces termes que Le Canard enchaîné annonce les révélations à paraître dans son numéro du mercredi 24 mai concernant le ministre de la Cohésion des territoires et candidat de La République en marche aux législatives.

Alors que le gouvernement s’apprête à mettre sur la table sa loi sur la moralisation de la vie politique, cette affaire ouvre, selon l’hebdomadaire satirique, « la saga des locations familiales ». Mais de quoi s’agit-il exactement ? Franceinfo vous fait un résumé.

Que dévoile « Le Canard enchaîné » ?

L’affaire commence en 2011. Richard Ferrand est à l’époque directeur général des Mutuelles de Bretagne, un organisme à but non lucratif. Selon Le Canard enchaîné, le bureau du conseil d’administration des Mutuelles se réunit en janvier 2011 pour choisir un nouveau local destiné à un centre de soins à Brest. C’est une société civile immobilière (SCI), nommée Saca, qui est choisie « à l’unanimité », pour un loyer annuel de 42 000 euros. Celle-ci n’existe pas encore légalement, « n’est même pas encore propriétaire des surfaces qu’elle propose à la location », et sa future gérante n’est autre que… Sandrine Doucen, l’épouse de Richard Ferrand.

« Fort de [cet] accord financier, Sandrine Doucen peut passer la vitesse supérieure », ajoute le journal. Elle enregistre sa SCI au capital de 100 euros avec un ami de Richard Ferrand (une SCI doit compter au moins deux associés) qui investit « un euro pour acheter une action, pendant que Sandrine Doucen s’offre les 99 autres ». Quelques mois plus tard, elle achète les locaux brestois et obtient un prêt « d’un peu plus de 402 000 euros », soit 100% du prix d’achat ainsi que les frais de notaire : un « traitement réservé aux acquéreurs qui disposent d’un locataire dont les revenus sont garantis », précise Le Canard.  »La décision des Mutuelles va permettre à la compagne du directeur général de rembourser, à terme, la totalité de son emprunt bancaire. »

En outre, « les lieux seront entièrement rénovés – et sans contrepartie – aux frais des Mutuelles, pour un montant de 184 000 euros », poursuit l’hebdomadaire.

Que répond le ministre ?

L’opération n’a rien d’illégal, elle ne met pas en question de l’argent public et n’a débouché sur aucune plainte. Aussi Richard Ferrand, sollicité par Le Canard enchaîné, ne dément pas les faits et assure qu’il ne s’agit pas d’un arrangement : « c’était la solution la moins chère, plaide-t-il. Le prix était conforme au marché, et rien n’a été caché : tout le monde savait que cette SCI était la propriété de ma compagne. »

Dans un communiqué diffusé mardi, le ministère de la Cohésion des Territoires prend le relais. « Cette polémique est le fruit de la nomination récente de Richard Ferrand au Ministère de la Cohésion des Territoires. Cette nouvelle responsabilité a conduit à donner de manière injustifiée de l’écho à des dénonciations calomnieuses qui poursuivent Monsieur Ferrand depuis de longues années, sans qu’il n’ait rien à se reprocher: il est au contraire unanimement reconnu qu’il a su redresser les Mutuelles de Bretagne, sauver 120 emplois et en créer plus de 200″, indique le ministère

Et d’ajouter : « Cette décision a été prise dans la pleine connaissance des liens qui unissaient Richard Ferrand et la propriétaire des locaux, dans le respect de toutes les règles en vigueur par le Conseil d’administration, seul décisionnaire, et dont Richard Ferrand n’a jamais été membre. »

Que disent les Mutuelles de Bretagne ?

Le président des Mutuelles de Bretagne savait-il que la SCI retenue allait appartenir à l’épouse du directeur général d’alors, demande Le Canard ? Interrogé, Michel Buriens assure n’avoir « aucun souvenir » de cette information.

L’actuel président des Mutuelles prend, lui, la défense du ministre. Dans une lettre jointe par le ministère à son communiqué, Rémi Salaün assure : « Nous savions que parmi les hypothèses, ce local appartenait à la compagne de Monsieur Ferrand. » Et de préciser que ce local « correspond, en tous points, à nos besoins ».

Quant à l’actuel président du conseil d’administration, cité par l’hebdomadaire, il rappelle que le contrat a été signé par son prédécesseur et que les locaux correspondent « en tous points » aux besoins de la mutuelle.

Quelles sont les réactions politiques ?

Benjamin Griveaux, porte-parole de la République en marche, a volé au secours de Richard Ferrand mercredi sur franceinfo. « On est dans le cadre d’une entreprise privée, il n’y a pas d’argent public », a-t-il rappelé. « Est-ce que la décision a été prise par Richard Ferrand, non. C’est le conseil d’adiministration qui prend la décision et pas le directeur général. Il ne siègeait pas. Il n’a pas le droit de vote. Est-ce qu’il a caché que c’était sa femme non », a-t-il ajouté, soulignant que  »la moralisation de la vie publique concerne l’argent public ».

« Ça tombe mal parce que ça crée la suspicion dans un contexte de suspicion, je ne veux pas être langue de bois sur le sujet », a déclaré de son côté Christophe Castaner, le porte-parole du gouvernement, sur Europe 1. « Ça meurtrit évidemment Richard qui est un homme d’une probité exceptionnelle (…), mais une chose est sûre, il n’y a rien d’illégal, il n’y a rien qui ne serait pas moral », a-t-il certifié.

A droite, en revanche, certains demandent l’ouverture d’une enquête, comme le président (LR) des Alpes-Maritimes, Eric Ciotti.

Idem à gauche, où le premier secrétaire du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis, a demandé « solennellement » au Premier ministre, Edouard Philippe, et au ministre de la Justice, François Bayrou, de s’exprimer au sujet des révélations du Canard enchaîné sur Richard Ferrand.

Quant à l’extrême droite, Marine Le Pen, présidente du Front national, dénonce un « enrichissement personnel parfaitement immoral » et estime que le ministre devrait « poser sa démission ».

 

http://www.lepoint.fr/politique/le-pen-ferrand-devrait-poser-sa-demission-24-05-2017-2129951_20.php

Le Pen: Ferrand devrait « poser sa démission »

AFP

Publié le 24/05/2017 à 12:21 | AFP

Le Pen: Ferrand devrait "poser sa démission"
Le Pen: Ferrand devrait « poser sa démission » © AFP / Philippe HUGUEN

 

Marine Le Pen, présidente du FN et candidate aux législatives dans le Pas-de-Calais, a demandé mercredi à Richard Ferrand de « poser sa démission » après les révélations du Canard enchaîné sur le ministre de la Cohésion des territoires.

Alors qu’on lui demandait si elle souhaitait la démission de M. Ferrand, Mme Le Pen a répondu dans l’émission Questions d’info (LCP-AFP-Le Monde-France Info) que « quand on veut que la première loi soit une loi de moralisation, dans moralisation, il y a morale. M. Ferrand devrait en tirer les conséquences lui-même ».

« La moindre des choses, s’il en tire les conséquences, c’est de poser sa démission » de ministre de la Cohésion des territoires, a ajouté l’ex-candidate à la présidentielle, battue par Emmanuel Macron.

Selon l’hebdomadaire satirique, les Mutuelles de Bretagne, dont M. Ferrand était à l’époque directeur général, ont choisi en 2011 de louer un local d’une société immobilière appartenant à la compagne du futur ministre, parmi trois propositions. Le ministre a qualifié ces accusations de « dénonciations calomnieuses » assurant que le local retenu avait été choisi car il était « le mieux placé et le moins cher ».

Sur le fond, Mme Le Pen a estimé que M. Ferrand était mis en cause par Le Canard enchaîné pour « un enrichissement personnel parfaitement immoral. Est-ce que c’est illégal ou non ? La question n’est pas vraiment là en politique. »

« Je mets un trait d’égalité absolument total entre l’affaire Fillon et l’affaire Ferrand » a aussi assuré la patronne du FN, pour qui « à Matignon, ils disent exactement la même chose que ce que disaient +Les Républicains+ quand ils défendaient François Fillon. »

Cette candidate aux législatives s’est aussi inquiétée que « les journalistes se (soient) privés de donner ces informations avant le vote… On va avoir chaque jour aujourd’hui des révélations ? »

« On en a déjà sur des gens autour de M. Macron » a poursuivi la présidente du FN, demandant par exemple à François Bayrou de « s’exprimer sur les propos de Mme Lepage dans son livre » L’Etat nucléaire (Albin Michel, 2014), dans lequel elle affirme que le Modem dirigé par M. Bayrou « avait exigé d’(elle) qu’un de (ses) assistants parlementaires » européens « travaille au siège parisien » du parti.

« Tout faux ! Mes collaborateurs (même à 1/2 temps) ont toujours été pris en charge sur contrats MoDem », avait répondu M. Bayrou sur Twitter fin février.

Sur LCP, Florian Philippot a estimé que « évidemment ça fragilise Richard Ferrand et il s’en expliquera, moi je ne dis pas qu’il y a des choses illégales ou pas, je n’en sais rien (…). Il en tirera les conséquences judiciaires nécessaires s’il estime que c’est le cas (…). Ca fragilise le gouvernement ».

Comme Marine Le Pen, le vice-président du FN a déploré que « toutes ces affaires sortent après l’élection de M. Macron…. » « Donc certains qui font leur travail d’investigation préfèrent le faire après l’élection plutôt qu’avant, histoire que les Français n’aient pas toutes les informations, ce qui est toujours un peu dommage », a estimé l’eurodéputé.

24/05/2017 12:21:21 -          Paris (AFP) -          © 2017 AFP

 



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