Je décline toute responsabilité quant aux mentions qui s'affichent dans les cinq lignes ci-dessus du pavé "Recherchez aussi" sur lequel je n'ai aucun contrôle.
Mes statistiques sont bloquées depuis le 2 février 2015.
7 février 2015
Mes statistiques sont de retour, tout fonctionne.
16 février 2015
Statistiques "basiques" de nouveau bloquées depuis le 12 février.
22 février 2015
Mes statistiques "basiques" ont été débloquées hier soir après la publication de mon dernier article concernant NEMROD34. Belle reprise simultanée de l'activité du Chinois.
23 février 2015
Statistiques "basiques" toujours sujettes à blocages : le 21 février au soir, à peine étaient-elles débloquées, puis à nouveau hier, 22 février, à peine étaient-elles débloquées.
24 février 2015
Statistiques "basiques" débloquées. Pas de nouveau pic d'activité du Chinois depuis le 21 février.
25 février 2015
Je n'ai pas mes statistiques "basiques" du jour, ça bloque encore... et Justinpetitcoucou est toujours bloqué depuis le 8 février... Faudrait penser à le débloquer, lui aussi, il y a du laisser-aller, là...
26 février 2015
Statistiques "basiques" des deux blog débloquées. Merci pour Justin, il était temps !
27 février 2015
Statistiques "basiques" des deux blogs de nouveau bloquées depuis le 26 février. Ce petit jeu pourrait-il cesser ? On n'en voit pas l'intérêt... Complément de 22 h: merci de m'avoir rendu ces statistiques !
25 mars 2015
Statistiques "basiques" de nouveau bloquées depuis le 20 mars.
26 mars 2015
Merci de m'avoir débloqué mes statistiques "basiques". Encore une fois, je ne vois pas l'intérêt de ce petit jeu. Ce serait aussi bien de cesser de bloquer ces statistiques pour oublier de les débloquer jusqu'à ce que j'aie signalé le problème.
31 mars 2015
Merci de bien vouloir me débloquer les statistiques "basiques" de Justinpetitcoucou, restées bloquées depuis le 14 mars - cf. avis du 25 mars sur Justin.
2 avril 2015
Merci de m'avoir rendu les statistiques de Justin.
7 mai 2015
Je n'ai plus de statistiques depuis deux jours, ni "basiques" ni "avancées".
10 mai 2015
Retour des statistiques "basiques". Merci. Manquent encore les statistiques "avancées".
14 mai 2015
Toutes mes statistiques sont de retour depuis hier. Merci.
3 octobre 2015
Depuis hier, les compteurs de mes statistiques avancées sont tous à zéro. Merci de me les rendre.
Les motifs de l’agression à venir sont exposés par la future victime elle-même dans son interview de jeudi matin : tout comme moi femme ingénieur, elle se dit aussi, tout comme moi, de ce fait constructive, nécessairement indépendante, et donc, forcément, dérangeante.
Cela dit, c’est quand même aussi une femme politique.
De ce fait, elle n’a jamais vu et ne verra jamais comme moi s’exprimer sans aucune retenue toutes les haines qu’elle peut susciter.
Noter au passage l’extraordinaire hypocrisie des journalistes dans leur débat public sur la diffusion d’images de la victime à terre, évidemment choquante : ceux-là même qui avaient été les auteurs d’une campagne de dénigrements massive contre les femmes ingénieurs à la suite de la mise en accusation de Magali Guillemot pour les maltraitances ayant conduit au décès de son fils le 5 décembre 1994 estiment n’avoir pas plus de respect à lui témoigner qu’à Christine Boutin, un point c’est tout.
Un maire d’une commune de Normandie interpellé après l’agression de NKM
Nathalie Kosciusko-Morizet, candidate dans le 2e circonscription de Paris, avait fait un malaise après l’agression d’un passant sur un marché du 5e arrondissement.
Un homme a été interpellé et placé en garde à vue samedi matin, deux jours après l’agression de Nathalie Kosciusko-Morizet sur un marché du 5ème arrondissement de Paris. Il est soupçonné d’avoir agressé jeudi la candidate LR aux législatives en campagne à Paris, qui avait perdu connaissance. Selon RTL, il s’agirait de Vincent Debraize, maire sans-étiquette de la petite commune de Champignolles, dans l’Eure. L’élu a été placé en garde à vue à 8h30 « pour des faits de violences volontaires sur personne chargée d’une mission de service public », a indiqué une source proche du dossier. L’homme, né en 1962, faisait notamment partie des 33 élus qui avaient parrainé la candidature de Henri Guaino, lors de la dernière présidentielle.
Il s’est présenté de lui-même samedi matin à la police judiciaire de Paris, répondant à la convocation des enquêteurs. Après cette altercation en présence de journalistes, l’agresseur avait pris la fuite et était parti vers la bouche de métro la plus proche. Photographié, son visage avait été diffusé dans les médias et le parquet de Paris avait ouvert une enquête immédiatement. »Il a été identifié après des témoignages et grâce à l’exploitation de la vidéo-surveillance », a expliqué une source policière.
« Retournez dans l’Essonne ! »
Nathalie Kosciusko-Morizet, en ballottage défavorable face au candidat de la République en marche Gilles Le Gendre, distribuait des tracts sur le marché de la place Maubert dans le Ve arrondissement jeudi matin lorsqu’un homme d’une cinquantaine d’années les lui a pris pour les lui envoyer au visage, la traitant notamment de « bobo de merde », selon une journaliste de l’AFP. »C’est votre faute si on a Hidalgo aujourd’hui comme maire » à Paris, lui a-t-il affirmé, lançant également : « Retournez dans l’Essonne ! », dont elle est actuellement députée.
Elle a alors chuté et perdu connaissance plusieurs minutes, sous une forte chaleur. Revenue à elle, elle avait été conduite, pour subir des examens, à l’hôpital Cochin où le Premier ministre Edouard Philippe lui avait rendu visite dans la journée. Durant cette journée, de nombreuses personnalités politiques de gauche comme de droite ont témoigné leur soutien à la candidate. Parmi eux, la maire PS de Paris, Anne Hidalgo, le maire LR de Bordeaux, Alain Juppé ou encore son concurrent REM au second tour de la circonscription, Gilles Le Gendre.
NKM a finalement quitté l’hôpital le lendemain à la mi-journée, assurant « aller mieux ». « J’ai besoin encore de quelque temps pour récupérer », ajoutait-elle, encore visiblement fatiguée, devant les caméras de BFM TV. Vendredi en fin d’après-midi, plus d’une centaine de personnes se sont rassemblées sur les lieux de l’agression pour « dénoncer un acte odieux et inacceptable » et manifester plus largement « contre la violence en politique ».
NKM agressée : « Je n’ai jamais assisté à quelque chose de si violent », dit le photographe
La candidate aux législatives a été violemment prise à partie tandis qu’elle tractait sur un marché jeudi 15 juin. La diffusion d’une photo d’elle au sol suscite la controverse.
Une élue de la République au sol. Les images de l’agression de Nathalie Kosciusko-Morizet ont créé la polémique. Jeudi 15 juin au matin, place Maubert, dans le Ve arrondissement de Paris, la candidate aux législatives tracte sur le marché quand elle est prise à partie par un homme. NKM s’effondre. Elle reste à terre, inconsciente, des passants se précipitent. Son agresseur observe sa victime, avant de prendre la fuite.
« Tout se passe en moins d’une minute voire même en moins de trente secondes, raconte Geoffroy Van Der Hasselt de l’AFP, qui a photographié l’agression. Ça va très très vite, moi je suis assez loin donc je ne réalise pas tout de suite ce qui est en train de se passer. C’est dans un réflexe que j’ai fait les photos, et c’est après que je me rends compte que c’est grave et qu’elle reste vraiment inanimée, qu’elle est vraiment inconsciente. »
Je pense que c’est un fait d’actualité qui mérite qu’une agence comme l’AFP s’en saisisse et diffuse l’information.
Geoffroy Van Der Hasselt, photographe AFP
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Une question se pose : fallait-il diffuser ces images ? Très vite, les clichés se sont retrouvés sur les chaînes infos et les sites internet. Certains médias les ont même recadrés, ce qui a choqué. D’autres ont préféré les flouter. RTL.fr a fait le choix de ne pas diffuser cette photo. L’image d’illustration de cet article a d’ailleurs été prise quelques instants avant l’altercation.
« Je me suis posé la question de savoir si on en parlait, si on le diffusait. À partir du moment où c’est un personnage public dans un lieu public lors d’une réunion publique, je pense que c’est un fait d’actualité qui mérite qu’une agence comme l’AFP s’en saisisse et diffuse l’information, estime pour sa part Geoffroy Van Der Hasselt. Ensuite, chaque rédaction peut prendre la décision de diffuser cette photo-là, la photo juste avant où NKM reçoit le coup ou même encore la photo qui précède parce que je n’ai pas envoyé que ces trois photos-là, j’en ai envoyées d’autres avant et où NKM et en train de tracter sur le marché et que tout se passe bien. »
Le photographe estime par ailleurs que ces photos témoignent du climat de ces sept mois de campagne. « Même si ça arrive assez fréquemment qu’il y ait des tensions, des invectives, jamais je n’ai assisté à quelque chose de si violent. Ça montre bien la violence, la tension et la nervosité qu’il y a dans la politique actuellement« . Geoffroy Van Der Hasselt rappelle également les clichés de l’assassinat de l’ambassadeur russe en Turquie, ou encore le malaise de Christine Boutin lors d’une manifestation contre le mariage pour tous. Des photos détournées par les internautes qui à l’époque avaient fait rire l’ancienne ministre…
Le Canard enchaîné avait bien annoncé une vraie « saga » immobilière lors de ses premières révélations le 24 mai dernier.
Nouvel épisode, donc. Il s’agit cette fois de révélations de Médiapart.
Je devrais sans doute me réjouir de ce feuilleton qui cette année arrose de mes arroseurs des années passées avec de vraies informations, contrairement à toutes celles dont ils ont soutenu la divulgation à mon sujet par le malade mental extrêmement dangereux Pascal Edouard Cyprien Luraghi à compter des années 2008 à 2010, en se heurtant à cette époque à un certain « Nostradamou ».
Mais ce n’est pas le cas : il débute bien trop tard, la criminelle Josette Brenterch et ses complices ont déjà assassiné.
Richard Ferrand est-il au coeur d’une nouvelle affaire immobilière ?
Selon Mediapart, le ministre de la Cohésion des territoires se serait enrichi en revendant une partie de sa permanence parlementaire, qu’il aurait achetée avec des fonds publics.
franceinfoFrance Télévisions
Mis à jour le 13/06/2017 | 14:02
publié le 13/06/2017 | 13:41
Deux semaines après l’ouverture d’une enquête préliminaire, Richard Ferrand se retrouve de nouveau au coeur d’une affaire, toujours sur fond d’opération immobilière trouble.
Cette fois, les faits remontent à septembre 2016, à une époque où l’actuel ministre de la Cohésion des territoires est député socialiste du Finistère. Selon les informations de Mediapart (article payant), ce dernier, qui est alors en partance pour le mouvement En marche !, aurait décidé de revendre une partie de sa permanence parlementaire à la fédération PS du département. Coût total de l’opération : 40 000 euros.
Ces locaux, il les avait acquis en octobre 2012, soit quatre mois à peine après son arrivée à l’Assemblée nationale. Plutôt que de louer une permanence parlementaire, Richard Ferrand aurait préféré acheter « un rez-de-chaussée de maison à Châteaulin, deuxième ville de sa circonscription, au prix de 115 000 euros pour 130 m2 environ. »
Une opération « légale » mais pas éthique »
Un emprunt lui avait alors été accordé. Mais le site s’interroge : avec quel argent l’a-t-il remboursé ? « Pour régler ses mensualités, le député Ferrand a-t-il utilisé des fonds publics, en l’occurrence son IRFM (son indemnité parlementaire pour frais de mandat) ? » Si c’est le cas, le ministre « aurait ainsi réussi une sacrée culbute : acquérir un bien immobilier avec l’aide de fonds publics, en conserver une partie à la fin de son mandat, en revendre une autre à des concurrents politiques. »
Une opération « certes légale mais pas bien éthique. » En janvier 2015, franceinfo a avait enquêté sur ces députés qui deviennent propriétaires grâce à leur indemnité de frais de mandat.
Richard Ferrand impliqué dans une nouvelle affaire immobilière selon Médiapart
Richard Ferrand, déjà accusé d’avoir favorisé sa compagne dans un montage immobilier, serait impliqué dans une autre affaire du même ordre. Il aurait revendu en 2016 un bout de sa permanence parlementaire au PS local, alors qu’il venait de rejoindre En Marche révèle Médiapart.
Par LH Publié le 13/06/2017 à 14:44 Mis à jour le 13/06/2017 à 15:19
Une vente s’élevant à 40 000 euros dont « une bonne partie de la somme est sans doute allée dans sa poche illico puisqu’il avait déjà, fin 2016, quasiment terminé de rembourser son emprunt de départ » indique le site d’informations.
Cela pose la question du règlement des mensualités : le député Richard Ferrand a-t-il utilisé des fonds publics, en l’occurrence son indemnité parlementaire pour frais de mandat (IRFM) ?
« Si c’était le cas, l’actuel ministre de la Cohésion des territoires aurait ainsi réussi une sacrée culbute : acquérir un bien immobilier avec l’aide de fonds publics, en conserver une partie à la fin de son mandat, en revendre une autre à des concurrents politiques » comme le précise Médiapart.
Si en 2012 l’Assemblée nationale n’interdisait pas aux députés d’utiliser l’IRFM pour payer des remboursements, la donne a changé. Depuis février 2015, ils n’ont plus le droit d’employer l’IRFM pour une dépense afférente à une nouvelle acquisition de biens immobiliers (mais ils peuvent continuer à rembourser un emprunt contracté avant février 2015, à la différence des sénateurs).
INFO FRANCETV INFO. Ces députés qui deviennent propriétaires grâce à leur indemnité de frais de mandat
L’indemnité représentative de frais de mandat, qui s’élève à 5 770 euros par mois, permet aux élus de régler leurs frais professionnels. Mais aucun contrôle n’est exercé et certains en profitent pour acquérir un bien immobilier.
Mis à jour le 29/01/2015 | 09:39
publié le 27/01/2015 | 06:18
C’est une pratique connue. Ces dernières années, quelques députés, comme Jean-Jacques Urvoas (PS) ou Muriel Marland-Militello (UMP), ont été épinglés pour avoir financé l’achat de leur permanence parlementaire avec leur indemnité représentative de frais de mandat (IRFM).
On sait aujourd’hui que ces deux cas ne sont pas isolés. L’Association pour une démocratie directe a effectué une centaine de recherches auprès des services fonciers et des tribunaux de commerce. En s’appuyant sur les 31 réponses reçues, francetv info révèle, mardi 27 janvier, qu’au moins 12 députés encore en activité, dont Nathalie Kosciusko-Morizet (UMP), Marc Le Fur (UMP) ou François Sauvadet (UDI), sont devenus propriétaires de leur permanence après le début de leur mandat dans des conditions parfois floues.
« On n’a pas à acquérir un patrimoine avec l’argent public »
L’IRFM est une enveloppe de 5 770 euros brut, qui sert en théorie à couvrir les frais professionnels du député, dont le financement de sa permanence. Si certains l’utilisent pour louer un local, d’autres s’en servent pour acquérir à leur nom ladite permanence… qui restera dans leur patrimoine une fois leur mandat terminé. Bien que légale, cette pratique pose un problème éthique : l’élu acquiert avec de l’argent public un bien immobilier privé. « Le mandat électif est limité dans le temps, pas le patrimoine immobilier », rappelle à francetv info le déontologue de l’Assemblée nationale, Ferdinand Mélin-Soucramanien. Pour lui, « il est préférable, à moins que la situation de l’immobilier ne le permette pas, de recourir à la location » si on utilise l’IRFM.
Un avis partagé par certains députés. « On n’a pas à se constituer un patrimoine avec l’argent public », martelait le député UMP du Nord Gérald Darmanin en 2013, dans Le Nouvel Observateur. Ce jeune élu a fait le choix d’acheter sa permanence avec « ses deniers personnels », comme d’autres avant lui. « J’utilisais l’IRFM quand je louais, mais pas quand j’ai acheté en 2004, explique aussi Maurice Leroy, député UDI du Loir-et-Cher. Je sépare toujours vie privée-vie publique. A partir du moment où il y avait l’appartement avec le local de la permanence, je n’ai pas voulu utiliser mon indemnité de frais de mandat. »
Une réglementation floue
Mais certains, comme François Sauvadet (UDI), député de la Côte-d’Or depuis 1993, défendent cette façon de faire. « Dans la durée, l’achat s’est révélé un bon calcul économique puisqu’il est désormais payé et que cela permet à mon IRFM de servir à d’autres usages au service de mes concitoyens », justifie l’ancien ministre par e-mail. Mais « si la location devient demain la règle, je m’y plierai », ajoute-t-il alors que l’Assemblée planche sur la question.
Tous s’accordent à dire que la réglementation en la matière fait cruellement défaut. Elu depuis 1986, Jérôme Lambert (PS, Charente), qui a financé son achat avec ses revenus, met son exemplarité sur le compte d’ »un coup de bol ». « J’aurais très bien pu financer mon emprunt avec l’IRFM. A l’époque, on ne se posait vraiment pas ce genre de questions », raconte-t-il.
Jean Lassalle (MoDem, Pyrénées-Atlantiques), qui admet sans problème avoir utilisé son IRFM pour l’acquisition de sa permanence en 2003, confirme. « Au moment où je l’ai fait, ce n’était pas une question sensible comme aujourd’hui, je n’ai jamais eu l’impression de commettre une mauvaise action, explique-t-il. C’était répandu (…) et les collègues à qui je demandais le meilleur moyen de procéder m’encourageaient même à le faire. »
Au risque de faire face ensuite à de sérieux dilemmes éthiques. Elu en 2007, Jean Grellier (PS, Deux-Sèvres) a acheté sa permanence de Bressuire l’année suivante, grâce à un prêt de l’Assemblée nationale sur dix ans, remboursé à hauteur de 600 euros par mois via son indemnité de frais de mandat.« Je ne sais pas du tout ce que j’en ferai à la fin de mon mandat. Je ne veux pas faire une plus-value ou en profiter, parce que cela a été payé avec l’IRFM », explique-t-il. Il espère la vendre au prix d’achat à son successeur ou reverser le loyer perçu à une association. De manière générale, Jean Grellier »préféraitqueles choses soient claires ». « Il pourrait y avoir un local public dans chaque circonscription, ou une interdiction d’acheter sa permanence », avance-t-il.
La famille ou le conseil municipal constitués en SCI
La situation actuelle pose en effet quelques problèmes et ouvre la porte à des montages financiers curieux. S’il refuse de dire si l’IRFM a participé à l’achat de ses deux permanences successives, Guy Geoffroy (UMP, Seine-et-Marne) reconnaît cependant verser un loyer mensuel de 500 euros à la société civile immobilière (SCI) DG qui en est propriétaire. Une SCI gérée par lui-même, sa femme et son fils (enregistrés par ailleurs comme ses collaborateurs parlementaires). »Je ne suis pas dans la constitution d’un patrimoine avec de l’argent public, je loue un local, comme d’autres louent un local », assure-t-il.
D’autres tissent par ce biais des relations avec d’autres élus. L’ancienne permanence de Jérôme Chartier (UMP, Val-d’Oise) est notamment détenue par le député, trois maires des environs et l’époux d’une quatrième maire. Le maire de Cholet, Gilles Bourdouleix (ex-UDI, Maine-et-Loire), est, lui, propriétaire de sa permanence, achetée trois ans avant d’être élu, via la SCI Alcaline, une société au capital de laquelle figurent de nombreux élus municipaux.
« Je n’ai pas de comptes à vous rendre »
Au téléphone, Gilles Bourdouleix refuse de parler de son IRFM. « L’Assemblée nationale a décidé que les députés n’avaient pas de comptes à rendre là-dessus, je n’ai pas de comptes à vous rendre », s’agace-t-il. L’une de ses associés, brouillée avec lui depuis quelques mois, accepte d’en dire davantage. « Ce local sert pour son activité parlementaire et pour chaque campagne municipale », explique Géraldine Delorme, élue UMP à la région Pays-de-la-Loire et ancienne adjointe à la mairie de Cholet. Chaque nouvel arrivant dans l’équipe municipale est invité à prendre des parts dans cette SCI gérée par Gilles Bourdouleix et Michel Champion, son premier adjoint.
En 2010, l’élue UMP essaye, en vain, de quitter la SCI. « Je considérais que le montage financier était certes parfaitement légal, mais discutable d’un point de vue éthique. Ils se constituent un capital personnel à partir d’un local qui sert à l’action publique et qui est financé en partie avec l’argent public », dénonce-t-elle. Si elle ne peut en apporter la preuve, elle assure que l’indemnité de frais de mandat de Gilles Bourdouleix a participé à la constitution de ce capital. Des propos qui posent la question d’un éventuel financement de campagne électorale via l’IRFM, une pratique qui, si elle était avérée, serait pour le coup illégale.
Une permanence mise en vente à 2,5 millions d’euros
Ancien député UMP de Seine-Saint-Denis, Patrice Calméjane, qui avait proposé d’interdir l’achat de permanence en 2012, analyse les questions soulevées par ces SCI, qui permettent des transferts de propriété sans acte notarié. « C’est très très dangereux. Cela veut dire qu’on finit par avoir des relations d’argent avec d’autres élus. Pourquoi a-t-on besoin d’avoir des relations financières avec d’autres élus ? On leur doit quelque chose ? Ce n’est jamais très sain », estime-t-il.
Au-delà des SCI, d’autres cas posent tout aussi question. Georges Ginesta (UMP, Var) vend en ce moment la villa de Saint-Raphaël qu’il déclare comme permanence parlementaire, pour 2,5 millions d’euros. Selon Le Canard enchaîné, l’élu, qui n’a pas souhaité nous parler, a bien utilisé l’IRFM pour acquérir ou entretenir cette villa. Bien plus au nord, dans les Côtes-d’Armor, les enfants de Marc Le Fur sont propriétaires depuis 2010, avec leur père, de la permanence de ce dernier à Loudéac. Contacté par francetv info, l’élu a d’abord prétexté une réunion, avant de laisser nos appels et SMS sans réponse.
« Mes indemnités, j’en fais ce que je veux »
Cette gêne semble partagée par de nombreux collègues. Contactés par francetv info, Annie Le Houérou (PS, Côtes-d’Armor), Jérôme Chartier (UMP, Val-d’Oise) et Bernard Perrut (UMP, Rhône) n’ont pas non plus donné suite. Olivier Dassault (UMP, Oise) a lui attendu la publication de cet article pour annoncer qu’il n’avait pas utilisé son IRFM.
Ceux qui ont répondu à temps n’ont pas toujours voulu dire s’ils avaient utilisé l’IRFM. Nathalie Kosciusko-Morizet, par la voix d’une de ses collaboratrices, n’a pas souhaité revenir sur l’achat en 2002 d’une maison à Longpont-sur-Orge (Essonne), sa permanence jusqu’en juillet 2013. Tout juste a-t-elle précisé qu’elle loue désormais sa permanence de Longjumeau et que la maison de Longpont a été vendue.
François Brottes (PS, Isère) préfère lui aussi nous parler via son attaché de presse. Il « n’infirme ni ne confirme » avoir utilisé son IRFM pour l’achat de sa permanence de Crolles en 2002. En 2013, à la suite d’un divorce, il vend ce local en réalisant une plus-value de 52 061,76 euros. Tout en détaillant les facteurs (travaux, inflation, intérêts) minimisant cette plus-value ou en expliquant que les juges ont estimé lors de son divorce que l’IRFM faisait partie de son revenu, il refuse à plusieurs reprises de nous répondre sur l’utilisation ou non de la fameuse indemnité. Mais glisse tout de même ceci au passage : « De toute façon, ce sont des comptes joints et mes indemnités, j’en fais ce que je veux. »
Au moins en ce qui me concerne, il s’en tient, à la lettre, à toutes les inventions calomnieuses de la criminelle Josette Brenterch et de ses complices « déconnologues » de la bande du cybercriminel et malade mental extrêmement dangereux Pascal Edouard Cyprien Luraghi.
En attestent ses allusions publiques à peine voilées de décembre 2011, déjà rapportées sur ce blog le 13 février dernier et rappelées ici même :
les « coucous » qui ne parviennent pas à s’installer dans les nids des autres, en l’occurence à obtenir le soutien de mouvements politiques, se transforment en « corbeau », oiseau de mauvais augure, en désespoir de cause ;
les « Nostradamus » d’un jour, dont il faut se réjouir de ne jamais être l’un des favoris tant ils se trompent souvent, feraient mieux de mettre leur énergie au service des socialistes en campagne : pour gagner, il faut de bons joueurs, une équipe et non des commentateurs hasardeux ;
Par ailleurs, on ne voit pas très bien la « dynamique » d’une élection qui se fait par défaut, l’électeur étant bien trop fatigué et décrépit pour s’intéresser aux « affaires », y réfléchir et tenter de s’opposer ou de résister à quoi que ce soit, voire même pour aller voter.
Malgré l’ouverture d’une enquête préliminaire après les révélations du Canard enchaîné, Richard Ferrand est arrivé en tête avec près de 34% dans la 6ème circonscription du Finistère. Le ministre de la Cohésion des territoires, fort de son score, n’a pas manqué de faire la leçon aux journalistes dès dimanche soir.
A 20h45, Richard Ferrand a fait une courte apparition devant la salle de Châteaulin, dans la 6ème circonscription du Finistère. Evoquant une « première étape évidemment réjouissante », il s’est montré prudent.
« Ce soir, c’est un premier signe extrêmement fort, c’est une dynamique positive, mais il faut rester humble puisque c’est dimanche prochain que se concrétiseront les élections des candidates et des candidats qui portent la République en Marche et le projet du président Macron », a-t-il déclaré.
Si l’heure était à la prudence, elle était aussi à la vengeance. Constatant que l’ »affaire » qui porte désormais son nom n’avait pas eu d’impact sur son score, Richard Ferrand, soupçonné de favoritisme, n’a pas manqué cette occasion pour se venger des journalistes.
« Ce serait bien que vous en preniez de la graine »
Le ministre fait actuellement l’objet d’une enquête préliminaire, après les révélations du Canard enchaîné sur les Mutuelles de Bretagne, dont il était directeur général, et qui avaient décidé en 2011 de louer des locaux commerciaux appartenant à sa compagne.
« Malgré vos efforts méritoires, je constate que les Finistériennes et les Finistériens m’ont réitéré leur confiance à hauteur de presque 34%, que dans toutes les grandes communes, comme dans les plus petites, il y a eu l’expression de cette confiance », a lancé l’ancien journaliste, devant son QG.
Mais Richard Ferrand ne s’est pas arrêté là, puisqu’il a ajouté, avant de quitter les lieux:
« Je vous ai parlé un peu tard, parce que je voulais, moi, vérifier les informations avant de vous parler. Vous savez, c’est un vieux tic. Ce serait bien que vous en preniez de la graine ».
Qu’il aille voir Romain Darrière, l’avocat du chef en chef Pascal Edouard Cyprien Luraghi.
Puisqu’il s’est déjà compromis avec ce cybercriminel, un mythomane et malade mental extrêmement dangereux, il pourra bien aussi lui concocter un référé d’enfer, que même un « cas lourd psychiatrique » tel que moi, nul en droit comme en toute autre chose, n’est-ce pas, et de surcroît tellement cassé, fracassé et surfracassé par ledit Luraghi qu’il n’est depuis bien longtemps plus en état de plaider quoi que ce soit, va néanmoins s’en défendre seul, sans avocat, avec un tel succès que le Konducator s’en trouve encore ridiculisé sur toute la toile – c’est dire toute l’ingéniosité du truc…
Non m’enfin, voilà des gens qui ont toujours pratiqué du harcèlement à outrance à l’encontre de tous ceux qui pouvaient les déranger, notamment des ingénieurs et cadres susceptibles de dénoncer leurs employeurs pour des malversations diverses et variées, et n’ont jamais hésité à s’en moquer après les avoir détruits, à l’instar d’un Richard Ferrand déjà goguenard à l’égard des chômeurs, précaires et exclus en 2005, et qui n’est pas étranger aux propositions du candidat à la présidence de la République Emmanuel Macron en matière de droit social, lesquelles promettent aux patrons voyous de voir s’envoler les quelques soucis qui pouvaient encore leur rester après avoir corrompu tous les fonctionnaires chargés de les contrôler ou de les poursuivre.
Or, voilà qu’aujourd’hui, ces gens qui se foutent ouvertement des « fragiles » exclus, parmi lesquels d’anciens ingénieurs et cadres victimes de vraies opérations de harcèlement moral (recouvrant toujours une multitude d’infractions pénales, elles ont pour but de détruire de manière sûre et certaine), nous disent en substance que les salariés ou militants de leurs partis seraient des petites choses tellement fragiles qu’elles sont même incapables de supporter une enquête journalistique sans fondre en larmes…
POLITIQUE – Voilà une affaire dont le garde des Sceaux se serait bien passé. À tel point que, selon Mediapart, François Bayrou aurait fait pression sur des journalistes de France info enquêtant sur les soupçons d’emplois fictifs au MoDem. Soupçons visant Robert Rochefort et Marielle de Sarnez, actuellement ministre des Affaires européennes et candidate aux législatives à Paris, et qui ont conduit à l’ouverture d’une enquête préliminaire pour « abus de confiance et recel de ce délit ».
C’est dire si cette affaire tombe mal pour le porteur de la loi sur la moralisation de la vie publique et accessoirement président du MoDem. Alors, de quoi parle-t-on? Vendredi 9 juin, France Info a sorti une enquête révélant que « sur la période 2009-2014, une dizaine de salariés du siège du parti étaient parallèlement collaborateurs des députés européens du MoDem ».
Selon Médiapart, « 48 heures » avant la publication de cette enquête, le chef de la cellule investigation de Radio France, Jacques Monin, a reçu un appel de François Bayrou. « Voici ce qu’il me dit en substance : ‘Des gens de chez vous sont en train de téléphoner à des salariés du MoDem, de les harceler de manière inquisitrice, et de jeter le soupçon sur leur probité. C’est inacceptable. Avec mes avocats, nous sommes en train d’étudier d’éventuelles plaintes pour harcèlement’ », a expliqué au site Jacques Monin.
« On n’est pas condamné au silence »
« Je lui réponds que harcèlement c’est une qualification pénale donc que je peux interpréter son coup de fil comme une pression sur moi », a ensuite indiqué sur France Inter le journaliste. Si François Bayrou a confirmé avoir appelé Jacques Monin, il dément avoir voulu exercer une pression sur les journalistes.
Selon lui, ce n’est pas « le ministre de la Justice » qui a passé ce coup de fil, mais « le citoyen » Bayrou. « C’est simple, j’ai appelé le responsable de la cellule investigation de Radio France parce que des journalistes appelaient sur leur téléphone personnel des salariés de notre mouvement qui n’avaient aucun lien avec nos députés européens. Ils étaient appelés en dehors de leur lieu de travail, et les journalistes leur demandaient des explications sur leurs fonctions actuelles et passées », a-t-il justifié.
« Une des salariées est venue dans mon bureau en pleurant, et nombre de cas me sont remontés. J’ai seulement dit au responsable de la cellule investigation que ces salariés vivaient cela comme du harcèlement. Ce n’est pas une menace, ni de l’intimidation. J’ai seulement dit que je trouvais cela choquant », a-t-il assuré, estimant que l’on « n’est pas condamné au silence parce qu’on est garde des Sceaux ». Quoi qu’il en soit, cet appel n’a pas empêché France info de sortir l’enquête ni le Parquet de Paris d’ouvrir une enquête préliminaire.
Par ailleurs, cet épisode s’inscrit dans un contexte particulier entre la presse et le pouvoir en place. Muriel Pénicaud, ministre du Travail, a affirmé vendredi 9 juin que son ministère avait décidé de porter plainte contre X après que Libération a publié des documents concernant la réforme par ordonnances du code du Travail. Dans le viseur du gouvernement: les sources, considérées par Libération comme des « lanceurs d’alerte », qui ont transmis au quotidien les pistes sur lesquelles travaille secrètement le gouvernement.
Nouvelle cyberattaque contre Petitcoucou à compter de ce jour à 14h53.
Le malade mental extrêmement dangereux Pascal Edouard Cyprien Luraghi perd son temps avec ces petits jeux dont chacun l’enfonce un peu plus.
Il ferait mieux d’aller consulter un psychiatre sérieux et un avocat qui, au lieu de le caresser dans le sens du poil et de lui concocter des plans d’enfer pour escroquer ses victimes, sache plutôt le conseiller honnêtement.