Cent « marcheurs » quittent le mouvement… 14 novembre
Et vlan !
La « démocratie » façon Brenterch n’a jamais marché, elle a pourri tous les mouvements investis ou infiltrés par cette criminelle.
Après le succès des premières marches d’AC ! « agir ensemble contre le chômage, la précarité et les exclusions », en 1993 et 1994, elle avait investi ce mouvement pour y instaurer un système de vote dont étaient exclus tous les intéressés, en l’occurrence les chômeurs, précaires et exclus.
Ceci a eu pour effet, selon les localités, soit de les faire quitter le mouvement et se disperser dans le silence, soit de déclencher des luttes homériques entre chômeurs et militants de la LCR, lesquelles inspirent encore aujourd’hui tous ceux qui estiment anormal que des chômeurs puissent leur opposer une quelconque résistance…
LREM va se dégonfler comme le NPA.
Ce n’est pas difficile à prédire, je le dis depuis le début, et comme ce sera beaucoup plus spectaculaire que pour le NPA, ceux qui me traitent de folle délirante l’auront encore dans le baba.
Face au manque de démocratie au sein de LREM, une centaine de « marcheurs » sur le départ
Ils dénoncent notamment les conditions de l’élection imminente de Christophe Castaner, qualifiée de « sacre ».
Par L’Obs
Publié le 14 novembre 2017 à 09h32
En marche… vers la sortie. Franceinfo révèle mardi 14 novembre qu’une centaine de « marcheurs », dont plusieurs élus, de la République en marche (LREM), ont l’intention de quitter le mouvement à la veille du Congrès ce samedi à Lyon. Ils dénoncent des pratiques internes « dignes de l’Ancien Régime ».
Dans une tribune, ces « 100 démocrates » pointent notamment du doigt le manque de démocratie au sein du parti avec, entre autres, l’élection annoncée à la direction de LREM de Christophe Castaner, le porte-parole du gouvernement soutenu par l’Elysée.
Aucun suspense
Il faut dire que le verrouillage de cette élection est presque sans précédent dans l’histoire – récente – de la politique française. Ainsi, les 380 000 adhérents de LREM ne voteront pas, note Franceinfo, à l’exception de 200 d’entre eux, tirés au sort pour voter au côté du collège d’élus qui désignera la nouvelle direction.
Autre bizarrerie, Christophe Castaner, non content du soutien écrasant apporté par Emmanuel Macron, est aussi… le seul candidat à la tête du parti. Le symptôme d’un mouvement « qui n’a pas su s’appuyer sur les piliers de la démocratie et qui a nié avec arrogance et mépris l’intelligence du peuple », écrivent les 100 signataires de la tribune. Aussi, l’élection « avant l’heure » de « Casta » est qualifiée de « sacre [...] qui laisse peu d’espoirs aux militants en attente de démocratie ».
Néanmoins, les chances de voir les critiques de ces marcheurs déçus aboutir sur une évolution des pratiques au sein de LREM sont très minces. Comme l’indiquait à « l’Obs » Arnaud Leroy, actuel membre de la direction collégiale, le pari peut toujours jouer la carte de la jeunesse :
« Le temps viendra [de consulter les militants, NDLR]. La République en Marche est aux responsabilités, la priorité est de faire preuve de sérieux et de préparer peu à peu le travail autour de notre corpus. »
Franceinfo précise qu’un huissier est attendu vendredi au siège du parti pour déposer les lettres de démissions de la centaine de marcheurs. Les têtes pensantes du mouvement prendront-ils le temps de les lire ?
L.B.
INFO FRANCEINFO. Une centaine de « marcheurs » vont quitter le mouvement vendredi, à la veille du congrès
Une centaine de « marcheurs » annoncent mardi qu’ils quitteront le mouvement à la veille du congrès de La République en marche. Ils dénoncent le manque de démocratie au sein de LREM.
Mis à jour le 14/11/2017 | 09:19
publié le 14/11/2017 | 07:29
Une centaine de « marcheurs », dont des élus, annoncent mardi 14 novembre qu’ils quitteront le mouvement à la veille du congrès de La République en marche (LREM), prévu samedi 18 novembre à Lyon. Ils dénoncent le manque de démocratie au sein du mouvement.
Les « 100 démocrates » au front
Les futurs démissionnaires sont pour la plupart de simples adhérents, mais aussi des élus, des animateurs de comités locaux ou encore des référents issus de toute la France.
Ces « 100 démocrates », comme ils se sont surnommés, publient une tribune dans laquelle ils dénoncent le manque de démocratie au sein de La République en marche, notamment pour choisir la nouvelle direction du parti. Parmi ces élus figurent la Finistérienne Tiphaine Beaulieu, présidente de la confédération des Marcheurs de la République, et Emmanuel Drouin, élu municipal de Segré (Maine-et-Loire).
L’ancien monde dénoncé
Contrairement à ce qui se passe dans d’autres partis, les 380 000 adhérents de LREM ne vont pas voter. C’est un collège d’élus, de ministres, de cadres et 200 militants tirés au sort qui vont désigner les dirigeants. Et il n’y a qu’un seul candidat au poste de délégué général : Christophe Castaner, l’actuel porte-parole du gouvernement. Les cent démissionnaires dénoncent aussi le manque de démocratie au sein de La République en marche, notamment pour choisir la nouvelle direction du parti.
Ils déplorent aussi le culte de la personnalité autour d’Emmanuel Macron. Ils ont le sentiment que leur avis ne compte plus. Ils ont donc choisi la veille du congrès de LREM, qui se tiendra à Lyon, pour quitter en bloc le mouvement. Un huissier apportera leurs lettres de démission au siège du parti vendredi 17 novembre.
>>> Tribune des « 100 démocrates » de La République en marche