Financement du terrorisme : premières gardes à vue de cadres de Lafarge 29 novembre
Et concernant les contrefaçons de Nike dont Saïd Kouachi faisait commerce, où en sont les éventuelles enquêtes ?
Voir mon article du 24 juillet 2016 à ce sujet :
http://petitcoucou.unblog.fr/2016/07/24/les-contrefacons-de-nike-viennent-de-fuzhou/
Comment se fait-il qu’aucun média ne s’y intéresse ?
J’ai bien été harcelée par les trafiquants en relation avec Saïd Kouachi.
Premières gardes à vue de cadres de Lafarge, soupçonné de financement d’entreprise terroriste
Les enquêteurs devront déterminer les liens qu’a pu entretenir le cimentier franco-suisse avec plusieurs groupes armés en Syrie, dont l’organisation Etat islamique.
Le Monde.fr avec AFP | 29.11.2017 à 16h11 • Mis à jour le 29.11.2017 à 16h52
Trois cadres de Lafarge ont été placés en garde à vue dans l’enquête sur les activités en Syrie du cimentier franco-suisse, soupçonné d’avoir indirectement financé des groupes djihadistes, dont l’organisation Etat islamique (EI). Ils sont entendus par le service national de douane judiciaire (SNDJ), chargé de l’enquête, selon des sources proches de l’enquête à l’Agence France-Presse, confirmant une information de France Inter, mercredi 29 novembre.
Il s’agit des premières gardes à vue dans le cadre de cette affaire révélée en juin 2016 par Le Monde. A l’issue de ces auditions, les gardes à vue peuvent être levées sans poursuites ou aboutir à une présentation devant les trois juges d’instruction chargés du dossier. Parmi les personnes gardées à vue se trouvent le directeur de la cimenterie de 2008 à 2014, et son successeur, qui a repris la direction du site à partir de l’été 2014.
Lire : Lafarge en Syrie : questions autour des responsables
Liens avec différentes organisations djihadistes
Les enquêteurs s’attachent à déterminer les liens qu’a pu entretenir Lafarge, notamment avec l’EI, pour continuer à faire fonctionner en 2013 et 2014 sa cimenterie de Djalabiya, dans le nord du pays, en plein conflit syrien. Lafarge est aussi soupçonné d’avoir acheté du pétrole à différentes organisations djihadistes, là encore pour que ces dernières lui permettent de poursuivre son activité.
Les enquêteurs cherchent aussi à savoir si des responsables de l’entreprise en France, qui a fusionné en 2015 avec le Suisse Holcim, ont eu connaissance de tels accords et du danger qu’ils ont pu faire courir aux employés syriens sur place. Le 14 novembre, des perquisitions ont été menées au siège parisien du cimentier.
Dans un rapport, le SNDJ avait estimé que la direction française du groupe « a[vait] validé ces remises de fonds en produisant de fausses pièces comptables ».